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| Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] | |
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Invité
Ξ Sujet: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Mar 7 Juil - 12:23 | |
| Les grêlons tambourinaient joyeusement contre les maigres carreaux du septième étage, en ce début de mois de septembre pluvieux, produisant une étrange symphonie, à mi chemin entre l’explosion d’une bombe H et d’un métronome à la fréquence sur-vitaminée, aussi, l’étrange petit homme qui s’aventurait dans les couloirs en cette sombre après-midi orageuse prit-il soin de s’écarter prudemment des minces fenêtres branlantes. « Non mais quelles conditions de travail, je vous jure ! En tout cas, j’attends avec impatience le moment où le parquet de la salle de bain de la chère Minerva cédera, on en rira encore pendant des générations » Marmonna le semi-gobelin avec un petit sourire féroce, songeant bien que Macgonagall ne pourrait pas lui refuser une petite augmentation, s’il feignait de s’intéresser à un poste mieux rémunéré à Taliesin, déjà que plusieurs professeurs avaient demandé leurs mutations… Soudain, un éclair d’une force incroyable rugit tout près, chassant de l’esprit de Flitwick l’image d’une Macgonagall faisant apparaître le plus rapidement possible des rideaux autour de sa baignoire plantée au milieu du Hall d’Entrée et entourée d’élèves moqueurs la montrant du doigt et sifflant, et faisant sursauter le malheureux professeur complètement abasourdi par ce raffut impromptu, professeur qui laissa s’échapper une dizaine de bonbons sur le sol. Autant dire qu’avec une bonne cinquantaine de kilos sur le dos, il était à peu près aussi facile de ramasser les friandises que de tenter d’arriver premier à un marathon avec une enclume attachée aux deux pieds. Après être tombé plusieurs fois à la renverse, chutes ponctuées régulièrement de fort peu élégants « Crotte de biques ! », Filius trimbala cahin-caha sa montagne de boîtes diverses et autres sachets gigantesques, tentant vainement de se frayer un chemin parmi les élèves qui se carapataient vite fait bien fait d’un horrible cours de Runes consacré, d’après les conversations pour le moins équivoques, à une traduction plutôt ardue.
« Non mais elle se sent plus celle-là, trois pages de traduction pour demain, après l’interrogation d’aujourd’hui sur son Edda à la noix, tu veux qu’on s’en sorte comment, lançait sur un ton de profonde irritation un grand blond à l’air farouche. Tu penses qu’il y a des traductions toutes faites à la bibliothèque ? Il paraît que la vieille Pince est super forte en traduction, si on lui cire un ou deux bouquins et qu’on fait semblant de s’extasier sur un de ses livres bidons du genre Ma vie de bibliothécaire frigide et puritaine, elle devrait bien faire un effort pour nous aider, la vieille, non ?
- De toute façon, c’est une vieille mégère celle-là, répondit un gringalet, en esquissant un geste tout à fait pédant et méprisant, s’empêtrant dans sa cravate verte. Mais je suis d’accord, faut juste faire attention de pas parler de Flitwick, paraît qu’il l’a lâchée comme une vieille chaussette de Troll, alors bon, ça le fait pas trop, précisa-t-il avec un air qui laissait sous-entendre qu’il n’était pas pour rien dans le colportage de ce ragot. Mais bon, je le comprends, le pauvre vieux, supporter une vieille harpie à l’haleine de Chimère et à l’humeur de Magyar à Pointes plus d’une heure à la bibliothèque, c’est déjà pas facile, alors se la farcir tous les jours, bonjour les nerfs, elle est plus collante que le Calamar géant, la vieille folle !
- Quant à votre langage, jeunes gens, il est encore plus dépravé et déplorable que celui d’un Chartier mal luné ayant manqué de se faire piquer le derrière après une course effrénée avec une colonie de gnomes, intervint soudain une petite voix malicieuse et flûtée. Allons bon, j’enlèverai bien 5 points à Serpentard, mais je crois que si vous vous excusiez platement, j’aurais quelque chose de plus intéressant à vous proposer, ajouta le petit professeur avec un large sourire qui semblait dégager autour de sa petite frimousse de grand père une sorte d’aura de bienveillance.
- Pardon Professeur d’avoir été malpoli, scandèrent en chœur les deux élèves avec un air penaud assez explicitement pharisaïque, on ne recommencera plus.
- Bien, répondit le maître des sorts, affichant une mine satisfaite, alors je vous conseillerais de surveiller plus attentivement votre vocabulaire, et de faire un tour du côté du rayon Egypte, c’est là qu’Irma cache les traductions intégrales de l’Edda sous la couverture d’un ouvrage intitulé Secrets des hiéroglyphes et pictogrammes des civilisations égyptiennes. Et faites attention, elle ne vous laissera pas l’emprunter, ajouta-t-il alors que les deux garnements filaient droit à la bibliothèque, ou tout du moins le plus loin possible de Flitwick après leur bourde monumentale. Ces élèves, conclut le professeur en plongeant dans de profondes réflexions philosophiques, interrompues prématurément par son arrivée, on ne sait trop comment, dans l’aile Ouest, tout proche de la Tour de Serdaigle, lieu noble et élevé s’il en est un, pas comme cette immonde salle dangereusement humide et mal hygiénique, fleurant bon la moisissure et la poussière, chez les Serpentards ».
Le minuscule professeur, qui avait bien de la peine à regarder par les fenêtres au vu de sa taille ridicule, ne put savoir si l’orage avait passé, nonobstant ses multiples tentatives afin de marcher sur la pointe des pieds, de sautiller devant la fenêtre, et lorsque le professeur Binns, qui flottait par là, l’aperçut entrain de danser un piètre ballet russe, il se mit à siffloter avec un air « Mais pourquoi diable me regardez-vous comme ça ? Vous avez des hallucinations mon vieux, je n’ai j-a-m-a-i-s tenté de danser le lac des cygnes devant cette fenêtre ! Vous délirez complètement, mon pauvre hom… fantôme ! ». Par chance, un flash aveuglant d’une largeur inconsidérée illumina le couloir, immédiatement accompagné d’une déflagration terrible, qui faillit rendre Filius aveugle, preuve qu’au dehors, le temps était toujours aussi exécrable, et excellente mesure pour chasser de l’esprit de Flitwick un Binns en tutu faisant des pointes. « Par les chaussettes les plus crasseuses de Merlin, je fais finir par avoir une crise cardiaque », Bougonna le petit professeur, dont le cœur battait allègrement une chamade démentielle, m’enfin, ce n’est quand même pas un petit éclair qui va terrasser Filius Flitwick, ascendance gobeline non déclarée ! Enfin, il l’aperçut, le petit escalier dérobé aux marches raides, qui montait en spirales serrées très propices aux vertiges en tous genres, escalier qu’il lui fallut plus escalader que grimper, avec tous les saches qui se prenaient dans les coins… A quand les escaliers version Dumbledore pour les Serdaigles, ça, ça faisait au moins vingt ans qu’il s’en plaignait, et puis les rhumatismes n’arrangent pas les choses, songea-t-il en se massant le bas du dos, au contraire ! Quoi qu’il en soit, arrivé au sommet de son périple, il trouva un vieux panneau de bois patiné par les siècles, sur lequel se tenait un heurtoir d’argent, en forme d’aigle, emblème de la chère Rowena, qu’un léger coup réveilla.
« Qu’est ce qui est le plus dangereux, un Filius assoiffé de pouvoir ou une Susan-brontosaure-passif à plans diaboliques qui veut saouler tout le monde à coup de bourbon ? »
« Qu’est ce qui est le plus dangereux, le loup-garou ou bien le géant, demanda une petite voix agréablement douce et pleine de malice.
- Hum, très bien, je dirais le sorcier qui les considère comme des parasites, tenta Filius avec un air de profonde certitude.
- Et vous avez raison, conclut cette même voix gracieuse ».
Aussitôt, la porte s’ouvrit avec un léger grincement. « Mon dieu, j’avais oublié quelle splendide vue on avait d’ici », murmura le vieux professeur, embrassant du regard cette vaste pièce à l’apparence si chaleureux, où se trouvait une pléthore de fauteuils rembourrés à accoudoirs de velours qui semblait avoir la consistance du marshmallow, de petites tables basses recouvertes de savants parchemins et autres livres antiques, ouverts au hasard de petites bibliothèques à vitrines chargées d’ouvrages de grande valeur, de télescopes, de plumes d’oies… Il contempla quelques instants, au travers des hautes fenêtres en arcade de cette pièce aérienne, les montagnes qui entouraient Poudlard, ainsi que les nuages d’orage qui annonçaient déjà une prochaine accalmie, se replongeant dans ses souvenirs les plus anciens… D’un coup de baguette, il fit apparaître une longue table contre le mur du fond, où siégeait la majestueuse statue de Rowena Serdaigle, petit sourire énigmatique au coin de la bouche, remarquablement belle. D’un second geste un peu négligeant, il matérialisa quelques banderoles du genre « Bienvenue aux nouveaux arrivants ! » ou encore « Bon retour chez vous ! » adressé aux anciens, et trifouilla dans sa poche pour sortir son petit bout de papier chiffonné où était vaguement gribouillé une composition datant de 30 ans qu’il lisait et relisait inlassablement à chaque entrevue avec ses adorables Serdaigles. Se gratouillant prudemment le nez, le tout n’étant pas qu’un élève débarque en surprenant son professeur en plein combat avec une vulgaire crotte de nez, il pointa sa baguette sur la cheminée où ronronna aussitôt un feu joyeusement crépitant, cheminée devant laquelle il envoya d’un mouvement de la main un sac de gigantesques marshmallow à griller, avec un petit tas de pics. Il s’affaira ensuite à installer sur le buffet ses nombreuses friandises « faimaizon » et posa délicatement un pichet d’hydromel et quelques canettes de bièraubeurre sur la grande tablée, sur laquelle il déposa quelques ballons lumineux increvables, fausses baguettes et autre farces et attrapes. Il lui restait encore une petite tonne de bonbons à installer sur le buffet lorsqu’il entendit un grand raffut en provenance des dortoirs et des escaliers, ils arrivaient. D’un coup de baguette, Filius troqua sa robe de sorcier pour un pantalon à pattes d’éléphants, une chemise à paillettes et des lunettes de soleil, parce qu’aujourd’hui, chacun allait se découvrir sous un visage nouveau ! |
| | | | Emma Carter
Parchemins : 1871 Âge : 30 ans {02/05/1987} Actuellement : Médicomage Points : 0
Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Mar 7 Juil - 15:09 | |
| En descendant dans la salle commune le matin même, Emma avait aperçu des élèves agglutinés autour du panneau d'affichage. Curieuse de savoir ce qui pouvait attirer tout ce beau monde, elle se fraya un chemin et vînt se placer juste devant. A côté du mot pour avertir les élèves des sélections pour l'équipe de Quidditch figurait une grande affiche un peu tape à l'oeil sur laquelle on pouvait lire distinctement les mots "Goûter de Bienvenue pour tous les élèves de Serdaigles, ce soir dans la salle commune. Soyez nombreux !". A son grand étonnement, une fois qu'elle eut fini de lire le papier, les lettres disparurent pour laisser place au portait d'un petit homme à l'air joyeux qui ressemblait quelque peu aux gobelins qu'Emma avait pu apercevoir lors de son passage à Gringott, la banque des sorciers. Les élèves paraissaient plutôt enthousiastes à l'idée de tous se retrouver dans la soirée, et les plus anciens semblaient avoir gardé un bon souvenir du goûter de l'année précédente. Pourquoi pas, songea Emma en traversant à nouveau la foule.
Dans l'après-midi, la jeune Serdaigle rentra plus tôt que prévu à la salle commune afin d'aller se changer. En effet, sa première rencontre avec un Filet du Diable pendant le cours de botanique ne s'était pas très bien passé. Sauf si bien sûr, le fait d'être attaqué par une plante monstrueuse possédant de très nombreuses tentacules était une chose positive. Le résultat en avait été que, contrainte de battre en retraite devant l'agressivité de la charmante plante, elle avait glissé sur de l'engrais vraisemblablement à base de bouse de dragon et s'était non seulement couverte de ridicule mais aussi d'engrais. La grande joie. En repensant à cet évènement, Emma secoua la tête en soupirant. Satané Filet du Diable. Décidément, elle n'était pas sure qu'elle allait apprécier les cours de botanique. Elle avait en effet rapidement feuilleté son bouquin de cours, et leur programme d'étude semblait vraiment charmant. Pourtant, on ne pouvait pas nier que le professeur Chourave était sympathique, non, le problème c'était vraiment la botanique elle-même.
Donc, elle était sortie du cours de botanique couverte d'engrais pestilentiel, pour s'apercevoir qu'il pleuvait à torrent. Décidément, ce n'était vraiment pas son jour. D'abord la bouse de dragon, maintenant les grandes eaux. Il ne manquait plus qu'un coup de tonnerre pour souligner l'instant tragique qu'elle vivait. Aussitôt eut-elle cette pensée qu'un puissant coup de tonnerre retentit l'amenant à une seule conclusion possible: elle était maudite. La jeune fille courut jusqu'au Hall à la suite de ses camarades dont bon nombre se protégeaient la tête de leur sac. Cependant, elle ne les imita pas. A quoi bon ? A la limite, la pluie serait même bénéfique puisqu'elle allait la nettoyer de l'engrais.
L'eau de pluie dégoulinant de ses cheveux, elle commença à monter les marches à la suite d'autres Serdaigles. Pourquoi leur salle commune était-elle aussi loin ? Quelle idée ! Enfin arrivée tout en haut de la tour de Serdaigle, trempée, couverte de bouse et fatiguée, elle tomba nez avec le concierge, Rusard. Manquait plus que ça. Vraiment. Il la regardait d'un air maléfique, les yeux presque exhorbités.
- "De la boue ?" interrogea-t-il avec cruauté. Nan c'est vrai ? Où ça ? J'avais même pas remarqué ! Alors là, vous m'en bouchez un coin. - "J'ai glissé" répondit-elle d'une petite voix innocente. Mais elle vit dans son regard que cette excuse ne lui suffirait pas. - "C'est ... A cause de Peeves", compléta-t-elle rapidement. Et elle sut qu'elle avait raison, les yeux du concierge brillaient à présent d'une lueur démente. - "Peeves ?" répéta-t-il. - "Il a renversé de la boue partout dans le couloir devant la salle de métamorphose. Il y a pleins de traces de pas et ..." Mais elle n'eut pas à continuer, sans demander son reste, Rusard avait sifflé miss Teigne et détalait à toute vitesse dans les escaliers en marmonnant "Je l'aurai cette fois ! Je l'aurai !" Mais elle ne s'attarda pas sur cette vision pathétique et se dirigea en courant vers le heurtoir en forme de tête d'aigle. - "Quel est l'animal qui marche sur quatre pattes le matin, sur deux pattes à midi, et sur trois pattes le soir? " interrogea une voix claire et sonore. Emma réfléchit quelques instants. - "L'homme", déclara-t-elle simplement. Si on pouvait accélérer le mouvement ça serait sympa, je n'ai pas très envie de me retrouver au milieu des autresSerdaigles comme ça, songea-t-elle en trépignant. - "Correct", confirma la voix.
Emma pénétra dans la salle commune sans prendre le temps de voir s'il y avait du monde. Elle grimpa rapidement les marches qui menaient à son dortoir et se dirigea vers son lit qui était situé au fond de la pièce. Elle chercha quelques instants dans sa grosse valise et en tira un jean propre et un chemisier, qui serait de toute façon caché par sa robe. Après une douche rapide, elle se changea et fut satisfaite de constater que l'odeur de l'engrais avait enfin disparu. C'était en soi un grand soulagement. Propre et sèche, elle jeta un oeil à sa montre, il était encore un peu tôt. Ses camarades de dortoir n'étaient pas là, elles lui avaient dit qu'elles viendraient directement au goûter. Le dortoir paraissait donc extrêmement silencieux.
Emma hésita un instant, puis décida de descendre voir s'il y avait du monde. Quelques élèves étaient déjà là, et debout près du buffet, se tenait un minuscule homme aux traits semblables à ceux des gobelins. Le professeur Flitwick. Il portait des vêtements moldus, d'une mode qui datait d'un bon bout de temps. Pourtant d'après les souvenirs d'Emma ce n'était pas une soirée à thème ... Peu importe ! Elle s'approcha du buffet et se servit un verre de Bièraubeurre. La soirée s'annonçait intéressante ... {963 mots} |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Sam 11 Juil - 9:38 | |
| Sa mère avait insisté sur ce point précis durant son dernier jour au sein du manoir. Jour un peu plus lugubre que les autres il fallait l'avouer. Alors que toutes les vacances la petite avait réussi à se raccommoder avec la grande autruche blonde qui lui servait de mère elle avait essuyé un cuisant échec de négociation lors de cette dernière journée passée parmi les siens. En même temps le sujet ne pouvait que mener à la discorde et la demoiselle se demandait si parfois Mère ne le faisait pas exprès. Elle savait pourtant qu'elles ne tomberaient jamais d'accord là dessus. Même avec tout les efforts du monde la jeune demoiselle aux cheveux rouges ne pouvait -c'était physique- accéder à la demande de Madame sa Mère. Non!
"Non Mère! Il n'est pas question que je me retrouve entourée de personnes qui me sont totalement inconnues pour ton plaisir. Je dois déjà, pour celui de Père, me faire inclure dans ce club stupide qu'est celui du professeur de Potions, alors -je t'en supplie un genoux à terre et les mains jointes- ne m'oblige pas à assister aux bals et autres mondanités. Je ne supporterais pas de devoir sourire à des gens qui vont m'ignorer avec autant de tact que Père lorsqu'il ne veut pas répondre à une de mes questions. Même pour toutes les sucreries que je pourrai avaler sur ces grands buffets gratuits qui me tentent je ne descendrais pas de ma chambre pour me mélanger aux danseurs et aux langues de vipères qui occupent les chaises de ces réceptions. Non!"
A la tête qu'avait fait sa mère elle s'était crue vainqueur par KO. La femme l'observait avec de grands yeux étonnés comme si chaque mots prononçaient par la petite constituaient un impact de balle qui avait ébranlé ses convictions les plus profondes. Elle regardait sa fille avec ce petit air déçu et embêté qu'elle prenait quand elle savait qu'elle venait de perdre la bataille. Mais la petite n'était pas au courant qu'elle s'était faite Hara-Kiri avec ses propres mots. Car sa mère venait de bugger sur une seule et unique phrase ignorant le reste du discours de la demoiselle qui déjà perdait son sourire victorieux.
"Et pourquoi donc acceptes-tu de faire des choses pour ton Père alors que tu ne fais jamais rien pour mon plaisir?"
Lança la femme dans un petit sanglot.
Et c'est comme ça que la demoiselle s'était retrouvée devant la porte de l'escalier des Serdaigles un air blasé sur le visage. Elle n'avait aucunement -mais dans le genre vraiment pas du tout hein, limite prendre un bain dans de l'huile bouillante l'aurait moins embêté.- envi de monter dans la salle commune pour participer au goûter qui annonçait le début de l'année. Déjà cela l'avait arraché à la lecture d'un livre passionnant sur les Bryophytes d'Angleterre -elle en était à la partie portant sur les hépatiques et sur leurs propriétés magiques- mais en plus s'était pour faire une crise d'agoraphobie au milieu de personnes qu'elle allait côtoyer toute une année. Peut-être qu'une fois que Madame Maman aurait reçu par hiboux l'image mouvante de sa fille recroquevillée dans un coin en pleure entourée de personnes se moquant d'elle, celle ci comprendrait que (non) l'envoyer dans une réception n'était pas UNE BONNE IDEE!
Mais après tout comme elle lui avait si bien dit "cela te permettra de faire des rencontres. Tu te ferras peut-être des amis là-bas. Et puis tu sais si bien danser ma fille." Oui la demoiselle dansait depuis qu'elle était petite -enfin plus que maintenant car la demoiselle commençait à s'inquiéter de sa taille- et connaissait toutes les danses de salon. Malheureusement elle ne maitrisait aucunement le rock du loup-garou -Piste 7 sur le dernier album des bizar sister- que les autres semblaient tellement apprécier et ne parlons pas du reste voulez-vous. Elle avait donc pour plan de réussir à atteindre le buffet, s'empiffrer quelques minutes, dire bonjour à deux trois personnes qui allait continuer leurs discussions sans elle et disparaître ensuite au coin de la rue... heu... de l'escalier. Une fois dans sa chambre elle reprendrait la lecture de son roman du moment, ignorant avec classe les bruits venant du dessous.
Merveilleux, encore une bonne fin d'après-midi en vu.
"Si je n'existe pas, toi non plus. Mais si tu n'existais pas je ne serai pas là. Je te suis ou bien te fuis et je disparais avec le soleil... qui suis-je?"
"Mon ombre."
"Correct."
Elle passa la porte des dortoirs monta les marches en râlant et se cogna au dos d'une personne arrêtée dans l'escalier. Son humeur passa alors de mauvaise à exécrable et elle décida de ne pas participer à ce foutu goûter. Mais quand elle posa un pied dans la salle et qu'elle aperçu du coin de l'œil les milliers de bonbons colorés qui ornaient les tables elle reconsidéra la chose. Après tout elle avait promis à sa mère non? Et les Val n'étaient pas des menteurs alors.... Elle se faufila dans un coin dans la salle voyant son professeur de charme positionné sous une grande banderole.
"Fallait être déguisé?..."
Lâcha t-elle soudain sans vraiment faire attention, abasourdie par l'accoutrement du directeur de maison. Il lui rappelait vaguement une photo où l'on voyait son père danser sur YMCA une perruque afro sur la tête. Elle posa une main sur sa bouche -autant pour s'empêcher de rire que par honte- , disparu sous ses cheveux espérant que personne ne l'avait entendu. En attendant que les choses ne commence elle lorgna le buffet salvateur. Bientôt elle retrouverait sa chambre.
925 mots
Dernière édition par Ethele Val le Dim 12 Juil - 20:03, édité 1 fois |
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Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Dim 12 Juil - 12:18 | |
| Pétronille revenait de la bibliothèque brave petite Serdaigle d'un air pressé. Non ! Elle n'avait pas travaillé son devoir de métamorphose mauvaise petite Serdaigle, elle avait plutôt passé son temps à fouiner dans le rayon "étude des moldus", à la recherche d'un bon livre de mécanique. Depuis que les Carrow avaient déguerpis, le rayon sur les moldus avait miraculeusement retrouvé tous ses ouvrages tandis que les titres injurieux comme "Les moldus : pourquoi faut-il les écraser ?" avaient tous mystérieusement disparus. Pétronille, qui avait été fort dépourvue, l'an passé, face au contenu des étagères consacrées aux moldus, ne cachait pas sa joie. Enfin elle allait pouvoir rattraper le retard et l'ignorance accumulés l'année dernière, quitte à délaisser un peu les autres matières. De toute façon, les sortilèges ne lui serviraient à rien, une fois qu'elle aurait rejoint le monde moldu. Car Pétronille n'avait pas l'intention de se faire une raison et d'accepter de moisir toute sa vie au milieu des sorciers, simplement parce qu'elle était née dans la communauté magique ! Elle avait décidé qu'elle serait pâtissière moldue et elle avait bien l'intention d'atteindre son but. D'ailleurs, il faudrait qu'elle demande aux elfes de maison comment confectionner des éclairs au chocolat. Comment cela, les cuisines étaient interdites aux élèves ? Et alors ? Les Poufsouffles y allaient tout le temps, eux, et personne ne leur disait rien ! C'était son amie Antigone, qui le lui avait révélé. Le tout, c'était de faire bien attention à ne pas se faire prendre ! Et puisqu'on parlait d'éclairs...
*Oups ! Je vais être en retard pour le goûter, si je n'accélère pas !* constata-t-elle, en montant quatre par quatre les marches qui conduisaient à la tour des Serdaigles. Pétronille, grande sportive.
A l'instar de ses camarades, elle avait lu, le matin-même, l'annonce concernant le goûter organisé par Flitwick. Quelle riche idée ! On peut inviter les Poufsouffles ? Mais quel dommage que Claes et Antigone ne puissent pas y participer ! Pétronille avait bien songer à faire rentrer discrètement ses deux amis dans la salle commune, en leur prêtant ses uniformes de Serdaigle, mais elle avait vite compris que Claes, déguisé en Serdaigle, ne passerait pas inaperçu. Certes, les écossais étaient adeptes du kilt, mais entre le kilt et la jupette d'uniforme, il y avait tout de même une légère différence. Déjà on met quelque chose sous la jupette, parce qu'on n'est pas des dévergondés (et même "ées"), à Poudlard ! Quant à Antigone, elle commençait à être trop connue dans le château pour squatter le goûter des Serdaigles incognito, même à supposer que Pétronille la présente comme sa correspondante venue de Durmstang pour deux semaines ("Voici Antigoniska Olga Fergunouchka..."). Bien, puisque Serdaigle voulait se la jouer sectaire, elle se sacrifierait donc et irait seule au goûter... Ce qui ne l'avait pas empêché de prendre rendez-vous avec Claes et Antigone, juste après, pour finir les gâteaux. Restait à trouver une technique pour en piquer le plus possible tout en restant discrète et, de préférence, sans trop salir ses poches.
- Je suis Flitwick, mais je ne suis pas Flitwick, qui suis-je ? lui demanda le heurtoir de l'entrée secrète.
- Susan Bones. Son chien, répondit la petite avec assurance.
Pff, trop débile, cette question, Flitwick n'avait pas de chien ! Ou alors, il le cachait bien ! Si encore la question avait concerné Hagrid... Mais passons ! La fillette pénétra dans sa salle commune et se figea presque immédiatement sur place. Ouh, quelqu'un avait refait la décoration, depuis qu'elle l'avait quittée. C'était très... Réussi. Alors qu'elle parcourait d'un oeil rond les banderoles des yeux, son regard fut attiré par le petit hybride homme qui se tenait au centre de la pièce, non loin d'un amas de sucreries. Oh mon Dieu ! La bouche de Pétronille dessina, bien malgré elle, un "Oh" de surprise muette. Etait-ce la crise de la centaine qui guettait déjà Flitwick ? En tout cas, cet habit était plutôt... Etonnant ! Et fort peu conventionnel ! Pétronille parvint toutefois à se rapprocher d'un pas incertain avant de laisser tomber d'une voix flûtée presque dépourvue de surprise :
- Bonjour professeur. Très joli pantalon.
Paf, 150 points en plus pour Poufsouffle Serdaigle. La petite sorcière adressa un sourire légèrement perplexe à son professeur avant de chercher Annaëlle des yeux. Hélas ! Sa camarade ne semblait pas encore arrivée ou alors elle était morte d'un arrêt cardiaque en voyant Flitwick et son cadavre avait été jeté aux loups. Faute d'Annaëlle, Pétronille se rapprocha en crabe d'Emma oui, parce qu'Ethele, elle fait peur à laquelle elle chuchota d'un air effaré :
- Dis, c'était une soirée retro ? J'ai raté quelque chose ?
Avant de lancer un coup d'oeil aussi éloquent que choqué à Flitwick.
(792 mots) |
| | | | Emma Carter
Parchemins : 1871 Âge : 30 ans {02/05/1987} Actuellement : Médicomage Points : 0
Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Dim 12 Juil - 13:01 | |
| Emma était debout à côté du buffet, et avait ainsi une large vue sur toute la salle. Elle apercevait aisément les Serdaigle qui rentraient joyeusement dans la salle et s'arrêtaient brusquement lorsqu'ils apercevaient leur professeur de Sortilèges. Lorsqu'ils se remettaient du choc, la plupart se pressaient ensuite vers les tables couvertes de bonbons multicolores, en avalant des quantités impressionnantes, histoire de mieux faire passer l'image qui leur avait été offerte à leur entrée.
Mais l'attention d'Emma fut brusquement attirée par l'entrée dans la pièce d'une jeune fille aux cheveux rouges et au teint blanchâtre, vraisemblablement un peu plus âgée qu'elle. Elle arborait un air maussade qui signifiait qu'elle aurait clairement préféré être n'importe où sauf dans sa salle commune. Néanmoins, lorsque son regard se posa sur les multiples bonbons qui l'entouraient, elle sembla changer d'avis, une lueur de gourmandise traversant ses yeux. C'est alors qu'elle aperçut le professeur Flitwick et qu'elle glissa un "Fallait être déguisé?..." d'un air abasourdi. D'accord, donc il ne s'habille pas toujours comme ça, conclut Emma suite à cette intervention. La jeune fille avait posé une main sur sa bouche et tentait visiblement de se faire plus discrète. En regardant autour d'elle, Emma remarqua que les autres élèves, trop occupés à manger ou à contempler leur professeur, n'avaient pour la plupart pas entendu sa remarque.
Emma était en train de se reservir un verre de Bièraubeurre (bah quoi c'est gratuit) lorsqu'une de ses condisciples se rapprocha d'elle façon pour le moins ... Originale. Elle avançait en crabe, l'air légèrement choqué, Emma en conclut donc qu'elle venait de voir leur professeur. J'ai l'impression que cette soirée va entraîner des traumatismes tels que certains Serdaigle vont avoir besoin d'un petit séjour à Sainte Mangouste, songea la jeune fille. La Serdaigle-crabe arriva finalement à la hauteur d'Emma et lui chuchota d'un air effaré si c'était une soirée rétro. En clair: venons-nous de plonger dans une faille dimensionnelle qui nous a ramenée aux années discos ?. Emma sourit à la question de sa camarade et hocha la tête en signe de dénégation.
- "Tu n'as rien raté de spécial à vrai dire ... Lorsque je suis rentrée il était déjà habillé comme ça" chuchota-t-elle à son tour.
La salle commune était à présent bruyante des discussions animées entre les élèves. Le principal sujet de conversation étant bien évidemment l'accoutrement du professeur Flitwick. Certains élèves en paraissaient grandement alarmés. "Est-ce que nous aussi on va devoir s'habiller comme ça ?" entendit-elle demander une jeune fille dont le regard trahissait une certaine inquiétude.
- "Est-ce que les goûters de bienvenue se passent toujours comme ça ?" demanda Emma à sa camarade d'un air amusé.
Après tout, la situation était plus comique, mais le minuscule professeur ne paraissait pas du tout gêné par la rumeur des conversations qui avaient toutes pour objet ses vêtements, ni par les regards éteints que lui jetaient ses élèves. La salle commune continuait à se remplir peu à peu, des élèves entrant régulièrement dans la vaste pièce. Tous arboraient à présent un air qui semblait avoir pour signification quelque chose comme "quel est ce sentiment déconcertant qui s'empare soudain de moi" après avoir vu leur professeur et s'éloignaient aussitôt vers les buffets déjà bondés, craignant peut-être d'être contaminés par la fièvre disco du professeur Flitwick.
- "Tu penses qu'il y a quelque chose de spécial de prévu pour après ?" interrogea Emma avec curiosité en se tournant vers sa condisciple dont elle ignorait toujours le nom.
[575 mots] TALIESIN [TOUT COMPTÉ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Dim 19 Juil - 14:40 | |
| « Humpf, soupira le petit professeur, trainant derrière lui un gros sac rempli de petits objets pointus et assez malléables, ce goûter va me valoir un lumbago si je continue à ce rythme ». Force en était des étranges craquements du genre « Clonck » et autre « Schkrouiiiick » qui résonnaient sourdement dans son dos, lorsqu’il s’abaissait pour empoigner un sac de friandises, ou encore quand il hissait avec grande peine des cartons plein à ras bord de dragées surprises de Bertie Crochu sur ses frêles épaules de gobelins. Activant en tout sens ses antiques articulations de nain arthritique, grommelant à souhait, trottinant entre les paquets de bièraubeurre disséminés un peu partout, se prenant les pieds dans les bas de son pantalon à pattes d’éléphants, il saisit discrètement une poignée de fondant du chaudron qu’il enfourna tout de go dans sa bouche, avec une mimique du genre « j’ouvre la bouche le plus grand possible et rentrera bien les bonbons qui veulent, le reste, c’est pas moi qui fait le ménage ».
Enfin, abandonnant son labeur, il s’avachit lourdement sur un fauteuil en cuir non loin de son précieux postérieur, songeant qu’il pourrait bien déposer un dossier de maladie professionnelle sur le bureau de Macgonagall, rien que pour voir un peu la tête qu’elle tirerait devant le montant astronomique des réparations qu’il exigerait… Moai, elle me râlerait encore dessus comme un veau, merci, pensa Flitwick, alors qu’un petit sourire s’esquissait, se reflétant sur toutes les paillettes de son habit disco. Cette dinde de Skeeter avait failli, il y a trente ans, faire de son oreille gauche du hachis Parmentier, alors qu’elle bavassait joyeusement avec une autre commère à propos d’un endroit plutôt stratégique du jeune Bondupois, agitant nonchalamment sa baguette qui prit pour cible l’oreille du pauvre semi-gobelin. Celui-ci n’eut que le temps de se jeter précipitamment sur le côté, percutant violemment une pile de grimoires, qui avant de s’écrouler tous en chœur sur Flitwick, vacillèrent longuement en rythme avec les « Non, non, non » que poussait Filius. Ne parlons pas de la fois où, n’ayant rien demandé à personne, il se retrouva à aller examiner Nott à l’infirmerie, un Nott totalement métamorphosé en machine à découper en rondelles les doigts innocents, avec des furoncles violettes anthropophages derrière les oreilles et de drôles de tentacules visqueuses qui, derrière leur apparence molle, s’avéraient être des milliers de sangsues miniatures. Et un bureau au septième étage, non mais qui se tape les escaliers et les tapisseries farceuses tous les matins, en devant se remémorer avec précisions l’emplacement des marches escamotables, qui au vu de sa taille minuscule, ne lui coinceraient pas le pied mais le ferrait tomber de plusieurs étages ?
Les conditions de travail à Poudlard étaient absolument affreuses, voilà ce que 45 ans de bons et loyaux services rapportent : lumbagos, rhumatismes. Sans parler des perte d’audition à cause des élèves qui, ayant joyeusement ronflé pendant tout le cours, faisaient le bruit d’une bombe H au moment de lancer leur sort, perte de vue aussi, Filius en était à -8 des deux côtés, en cause les flashs de lumière aveuglant produits par des élèves trop occupés à décider si Melinda allait sortir avec Josh ou si Josh avait réellement fricoté avec Rose. Perdu dans ses réflexions hautement philosophiques, il n’entendit pas le petit bruit que produisit la porte des dortoirs en tournant sur ses gonds ( à Poudlard, on fait des économies même pour graisser les gonds, sans doute que ça fait plus peur aux vilains premières années qui voudraient aller se promener dans le château la nuit ). Une ravissante Serdaigle, au visage encore parfaitement inconnu du professeur Flitwick, s’avança timidement dans la pièce, alors que le raffut provenant du septième étage se rapprochait de plus en plus. Il lui adressa un sourire qui lui fit trois fois le tour de la tête, qu’elle lui rendit timidement, cherchant un peu d’aide du côté des bièraubeurre ( Emma, cataloguée alcoolique dès le début ). Il se releva rapidement de son siège, et s’approcha à pas feutrés, la chasse aux premières années est ouverte, haro ! d’elle en activant joyeusement ses petites jambes engourdies, saisissant au passage un gros plat de cuivre.
« Bonjour Miss, la salua Flitwick d’une petite voix flûtée et malicieuse, conjuguée avec un grand sourire qui donnait à sa frimousse un petit genre « Bon, maintenant, on fait un bisou à Pépé », et bienvenue à Serdaigle ! Comme il est bon de voir de nouveaux visages, s’enthousiasma Flitwick en tendant le grand plat qu’il tenait à la main à Emma, et j’espère que pour toi, tout se passe à merveille en ces jours pour le moins automnaux, dit-il en décrochant un regard terriblement dépité vers l’extérieur. Mais je manque à toutes les politesses, ajouta-t-il avec un petit geste d’agacement contre lui-même en levant les yeux au ciel. Je suis le professeur Flitwick, ton directeur de maison, et je m’occupe de l’enseignement les sortilèges à Poudlard ! Nous n’avons pas encore eu l’occasion de nous croiser, me semble-t-il, déclara le petit nain en reposant sa lourde tête dans ses petites mains sinueuses, accoudé à la table, cherchant dans sa prodigieuse mémoire de gobelin s’il avait oui ou non déjà rencontré Emma durant un cours de sorts. Mais peu importe, aujourd’hui est l’occasion ou jamais de faire connaissance, dit-il avec un petit clin d’œil. Un peu de gâteau au chocolat ? Je l’ai fais moi-même, et j’avoue ne pas être déçu du résultat final, pour une fois, pouffa-t-il en proposant une serviette à Emma ».
Ils mâchonnèrent tels des vaches ruminantes qui avaient trouvé une belle touffe d’herbe, regardant à travers les hautes fenêtres en arcade la pluie s’abattre au dehors, tambourinant violemment contre les carreaux avec un bruit étonnamment assourdi. Flitwick fut le premier avoir terminé sa part, et il renchérit la dessus, alors que la porte de la salle commune s’ouvrait délicatement, laissant rentrer presque coup sur coup deux jeunes Serdaigles qui s’attardèrent sur la décoration, s’émerveillant devant la quantité prodigieuse de sucreries entreposée dans la salle, et écarquillant les yeux sans chercher à le cacher devant l’accoutrement fichtrement saugrenu de Flitwick. Bah quoi, personne ne met-il donc plus de gilet à paillettes par les temps qui courent ? Jeunesse dépravée !
« Mais au fait, Miss…, commença Flitwick sur un ton qui laissait bien entendre que, malgré son intérêt pour les nouveaux arrivants chez Serdaigle, il n’avait pas la moindre idée du nom de cette affable jeune fille, qui, contrairement à lui, prenait le temps de savourer son gâteau avec une classe infinie. Carter, répéta le nain en hochant la tête, après que la jeune aigle ait avalé un gros morceau de gâteau, manquant de s’étouffer avec, car Flitwick l’avait complètement prise au dépourvu alors qu’elle s’estimait quitte en matière de présentations, très joli nom, beaucoup plus efficace que Flitwick, et beaucoup plus rapide à écrire sur une copie, ne parlons pas de Wigworthy, vous le connaissez sans doute si vous vous intéressez aux moldus, il est un expert remarquable en la matière… »
Le regard avide d’une grande deuxième année fut soudain comme attiré par un puissant sortilège d’attraction dès que Flitwick eut prononcé la première syllabe de « moldu ». Elle revêtait l’uniforme bleu et bronze des Serdaigles, une petite jupette avec une ravissante chemise, cravate bleu nouée au cou, cheveux lâché, elle semblait totalement épanouie. Brave Serdaigle fidèle aux valeurs de Poudlard, pas comme ces Gryffondors accoutrés comme des malotrus moldus ! Etait-ce à cause du goûter qu’un petit air enjoué lui fleurissait sur le visage ? Il faut dire que cela changeait un peu du traditionnel et mille fois revisité repas d’accueil, où la conversation tournait en rond et où le brouhaha était tel qu’il fallait hurler pour s’entendre parler. Flitwick se creusa la tête afin de retrouver le nom de cette charmante Serdaigle, et il s’écria dans un éclair d’illumination :
« Oh, tenez Miss Carter, voici Miss Bindweed, quel plaisir de vous voir ici ! Comment allez-vous ? Comme cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus ! Ooooooh, s’exclama-t-il à la suite du compliment de Pétronille sur la beauté magistral de son pantalon, merci infiniment, Pétronille, venant de vous, cela me touche beaucoup, rougit-il en fourrant une grosse part de gâteau dans la main de Pétronille. Vous prendrez bien un morceau de gâteau au chocolat, il est « faimaizon », ajouta-t-il avec un sourire complice, lui tendant une canette de bièraubeurre. Je vous présente Miss Emma Carter, une nouvelle arrivante extrêmement sympathique, commenta-t-il avec malice. Oh, mais regardez donc plus loin, ne serait-ce pas Miss Val qui essaye de se fondre dans le décor ? »
Comme si un maléfice anti-transplannage avait cloué Ethele au sol, elle se figea littéralement sur place lorsque Flitwick s’avança vers elle, laissant seules les deux Misses qui entamaient une conversation passionnante à propos de « lits trop petits » et « rideaux passés de mode », ou encore « vêtements complètement excentriques ». Voyant Flitwick trottiner doucement vers elle, Ethele évalua ses possibilités de fuite en tournant précipitamment la tête vers toutes les issues de la pièce. La conclusion s’avérait fatale : il n’y avait aucune possibilité de fuite, Flitwick allait l’assassiner sans remords avec la complicité des deux petites aigles qui bavassaient joyeusement plus loin, aussi sûrement que le tartare de dragon équivalait un maléfice d’haleine pimentée. Soudain, à mi-chemin, Filius se rendit compte que, n’étant pas un maître en matière d’organisation, il restait encore plusieurs sacs extrêmement larges posés au milieu de la pièce, et d’un coup de baguette magique, il fit léviter les paquets, les envoya se vider et s’installer seuls sur la table de derrière, ce sur quoi il annonça :
« Miss Bindweed, Miss Val, seriez-vous assez aimables pour m’aider à transporter les derniers sacs ? Non pas que je ne puisse le faire magiquement, mais ce qu’ils contiennent est extrêmement fragile, voyez-vous, expliqua-t-il délicatement ».
Une fois les sacs transportés en bonne et due forme à côté du buffet débordant de douceurs, non sans effort vu le poids des sacs au contenu mystérieux et produisant d’étranges cliquetis, il dut reconnaître que Miss Val avait failli être plus rapide pour filer dans le dortoir des filles que lui pour engager à nouveau la conversation. Par chance, il avait vu venir le coup, et il demanda d’une petite voix à laquelle on ne pouvait rien refuser, sorte de décoction entre gentillesse, fermeté, ton professoral et générosité manifeste :
« Merci beaucoup Misses, tenez, vous ne refuserez pas une poignée de fondant du chaudron hein ? , proposa Flitwick en montrant un grand saladier rempli de petits bonbons bruns, posés juste à côté d’une tonne de ballons-gomme du Bullard. Comment allez-vous depuis lundi, demanda le petit professeur à Ethele, qui venait d’enfourner une dizaine de bonbons en espérant qu’ils colleraient à vie ses mâchoires, ce qui lui éviterait de parler de quoi que ce soit avec cet étrange professeur pour le moins curieux. N’hésitez pas à vous servir, ils sont là pour être mangés, ajouta-t-il sur un ton malicieux, d’ailleurs, j’ai moi-même du mal à m’arrêter une fois que j’ai commencé… Surtout avec les baguettes réglisse, la reine des friandises à mon époque, détrônée par les non moins succulentes dragées de Bertie Crochue ! Les connaissiez-vous, Miss Carter ? Chaque chose de ce monde est un parfum potentiel de dragées, chocolat, orange, crotte de nez, artichauts, poivrons, rumsteck, … Un jour, j’en ai eu un à la bièraubeurre, un vrai régal, dit-il alors que ses yeux pétillaient de nostalgie. Mais bon, on ne va pas rester debout tout le temps, s’exclama-t-il, et je pense que vous en avez assez des chaises et autres fauteuils défoncés… Inanimatus Apparitus ! »
Aussitôt, une vingtaine de poufs richement décorés et colorés apparurent de nulle part, et dès que Filius s’assit dessus, le pouf prit la forme de son petit corps pour un maximum de confort, et il s’éleva à quelques mètres du sol. Une pléthore de Serdaigles firent de même et vinrent le rejoindre dans les airs, exceptés ceux qui avaient pour ambition de griller des marshmallows, et pourquoi pas de faire flamber la salle commune. Les saladiers s’élevèrent alors dans les airs également, voyageant entre les groupes de poufs, et accourant des que l’on appelait, la salle commune se transfigura en une sorte de gigantesque salle d’apesanteur. Filius, dans son pouf douillet, engagea immédiatement la conversation avec les Serdaigles.
« Alors, comment s’est passée votre première semaine, demanda-t-il avec un grand sourire ? J’espère que la salle commune de Serdaigle vous plaît, engagea-t-il après avoir longuement parlé des lieux, des fantômes, des cours, des professeurs et de la magie. Honnêtement, nous avons beaucoup de chance de ne pas être situé en sous-sol, avec l’humidité et le manque de lumière, c’est une ambiance nettement moins…aérienne, pouffa Flitwick. Mais prenez donc un peu de Dragées Surprises, encouragea-t-il en saisissant par inadvertance un étrange bonbon verdâtre. Heurk, vase, dit-il en rigolant vivement, faisant un signe de la main au nouveaux arrivants qu’il invitait à prendre place sur les poufs ».
Rien n’aurait pu réjouir autant Flitwick, qui entouré d’élèves, discutant joyeusement en mangeant des quantités phénoménales de bonbons, était parfaitement dans son élément, bon, sauf avec les paillettes de son gilet qui le démangeait affreusement... |
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Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Lun 20 Juil - 21:30 | |
| Rory avait lu, comme la quasi-totalité des Serdaigles, le petit mot ou invitation, de leur cher Professeur de Maison le très honnorable Filius Flitwick. Ce dernier les invitaient à une petite fête de bienvenue. La jeune sorcière sourit, ce petit mot illuminait déjà sa journée. C'était toujours sympa de s'avoir que la journée se terminerait bien, et ça serait forcément le cas, alors elle aborda ses cours et tout le reste d'une humeur joyeuse. Mais cela passa rapidement... Car un premier année, visiblement pas très doué, ou très emprunté, avait tenté de faire voler un toast tartiné de confiture de fraise tout le long de leur table.... manque de chance, il fallu que l'OVI (objet volant identifié) s'écrase lamentablement sur la robe de la petite aigle qui n'avait rien demandé à personne.
Après d'inombrables excuses, Rory parvint à se séparé de son agresseur. Mais elle arrivait devant la porte du dortoir quand l'horloge annonça 10 heures. Et voilà, elle serait en retard! Alors tanpis pour sa robe, elle fit demi-tour, et prit la direction de sa salle de cours, cachant du mieux qu'elle pouvait cette tache d'eau et de confiture. Oui, d'eau car elle avait essayé de la nettoyer du mieux qu'elle le pu tout de même. Son cours se passa terriblement mal, et les autres ne furent pas mieux.
Tout cela renfrogna notre petite aigle qui arriva devant la porte sans se souvenir de rien. Sa robe de sorcière, tachée, était toute de travers, et plusieurs mèches de cheveux étaient libres.
- Il n’y en a qu’un seul dans une minute, et il y en deux dans une heure. Mais il n’y en a aucun dans un jour. Qu'est-ce?
- Pardon?
Rory venait de soudainement se souvenir qu'il fallait répondre à une question avant d'entrer. Punaise! Elle n'avait pas besoin de ça ce soir... Ca lui arrivait de répéter? C'était même pas certain. Elle baissa les épaules et essaya de réfléchir, mais rien, ce qui lui venait c'est qu'elle était fatiguée, qu'elle voulait prendre une douche et dormir!
Malheureusement tout cela ne risquait pas d'arriver si personne ne lui venait en aide. La jeune aigle alla donc s'assoir contre un mur, ramena ses jambes contre sa poitrine et posa sa tête sur ses genoux. Elle ne sait combien de temps s'écoula, mais des pas se firent entendre au bout d'un certain temps. Elle regarda la personne qui venait d'arriver, et se releva rapidement. Elle lança un sourire tout géné à la jeune fille qui venait d'arriver et qui répondit sans aucune hésitation.
- Le "e"
Le "e"? C'était la même énigme qu'elle avait eu? Et elle trouvait comme ça?! Rory entra à la suite de la jeune fille et resta scotché sur place. La salle commune était à la fête ce soir! Et elle avait oublié ça... Il lui fallut un certain temps avant de se remettre de ce choc. La jeune sorcière était tellement heureuse de voir toute cette joie vivre devant elle, que même sa journée pitoyable commençait à ne devenir qu'un vieux souvenir.
Elle fit quelques pas dans la salle, et aperçu le cher petit professeur. Elle lui sourit.
- Vous êtes très en beauté professeur!
Franchement, on pouvait faire pire comme tenue! Et puis, elle n'était pas mieux avec son reste de confiture sec... Leur professeur était peut-être habillé de façon quelque peu excentrique, mais pour une née-moldu, c'était plutôt drôle. Elle avait croisé des looks bien pires dans sa ville.
Rory rejoignit un petit groupe de Serdy auprès du buffet. Elle les salua, et prit un bonbon. Oui, on commence doucement, une petite douceur c'est parfait pour se mettre tranquillement dans l'ambiance. |
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Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Mar 21 Juil - 21:39 | |
| J'étais en train de me promener dans les couloirs sans penser a l'heure ni a mes activités de la journée. Le goûter m'était totalement sortit de la tête. Je pensait a toutes ses années que j'allais devoir passer a Poudlard. Je me voyait en dernière année, une fille qui connait tout le monde, populaire est gentille. Et je me voyait dans une vison totalement différente: J'étais en train de combattre Voldemort, enfin, les mangent-morts. Cette idée plaisante bien qu'aussi légèrement déplaisante me fit sourire. J'avais juste l'air heureuse. Mais je me voyais aussi toute petite timide que personne ne reconnaissait. Je priais pour pouvoir devenir aussi célèbre qu'Harry Potter et ses amis. Je rêvais surement. Mais il faut bien rêver un peu dans la vie non? Bien sûr, il ne faut as vivre dans le monde des rêves mes pas non plus être que que que dans la réalité. Bref, je pensait a ce genre de choses qui ne m'arrivera JAMAIS, ou alors a 10% de chance toujours en ayant oubliée se fameux goûter. Franchement, je suis braiment nul parfois. J'allais vraiment faire bonne impression pour mon premier jour. Être en retard c'est quand même pas le drame. Comme je dis, "Mieux vaut tard que jamais!". Mais les profs, sa non, il ne supporte pas que l'ont soit en retard. Mais, pendant que j'y pense, c'est pas vraiment comme un cours, plutôt comme... comme le dit son nom, un goûter. Tout simplement. Mais organisé avec soin, et je n'aimais pas être en retard a des choses auquel les gens se sont donnés ne serais-ce qu'un peu de mal. Pour moi c'est un manque de respect. C'est en levant les yeux et en me cognant contre un mur que je sortit de mon rêve si merveilleux. Je fus un peu prise de panique et couru partout ne me rappelant plus où se déroulait le goûter. Une fois me rappelant du lieu, je me mis a courir. Mes longs cheveux blonds que j'avais lissé se matin flottaient derrière moi dégageant mon visage a la peau laiteuse et douce blanche illuminé par mes grands yeux gris/bleu et mes lèvres qui étaient aujourd'hui bien rouge. Une fois arrivée, j'hésitais a entrer... Je relus le petit mot d'invitation et après l'avoir re-ranger j'entrais doucement en passant ma tête pour voir tout le monde. Je devenais rouge de plus en plus, ma timidité était de nouveau "présente" en moi. J'entrai et bégaya un simple "bonjour".
Ex-excusez moi de ce long retard...
Dis-je encore essoufflée de cette longue course que j'avais fais dans les couloirs de l'école pour essayer de rattraper son retard causé par ma rêverie qui était de plus stupide. En plus, je ne vous ai pas dis que j'avais dû aller me changer. J'avais enlevée ma robe de sorcière pour une magnifique robe noir avec des petits fils argentés et des chaussures a talons.
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Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Mer 22 Juil - 11:13 | |
| * Et voilà, c'est super Annaelle, 15 minutes de retard ! Franchement, t'es vraiment douée comme fille toi ! *
Dire qu'elle avait oublié la note qu'elle avait lu le matin même ! Elle s'était pourtant juré d'arriver à l'heure, dans les temps et d'y participer pour une fois. Ses résolutions tombaient à l'eau. Une fois encore. Elle ne changerait donc jamais ?
Annaelle, se maudissant intérieurement, jeta en pelle mêle ses affaires dans son sac en se demandant s'il ne se craquerait pas en chemin, le jeta sur son dos ( et fut quasiment emporté dans la chute de l'objet sur ses frêles épaules ), elle donna un petit coup de baguette magique sur les livres qu'elle avait empreintés pour qu'ils rejoignent leur place initial - Merci papa pour ce merveilleux tour ! Bizarrement tes cours de vacances peuvent servir parfois. Elle soupira bruyamment, attirant l'attention de ses voisins, et partit en un coup de vent de la bibliothèque. Elle entendit une parole venant de Madame Pince, mais ne fit pas attention. Malgré qu'elle savait que maintenant qu'elle était en retard, 15 minutes ou 25 étaient la même chose, elle n'arrivait pas à controler ses jambes qui avançaient de plus en plus vite.
Première journée. Et voilà qu'elle allait se faire remarquer en arrivant en retard à ce fichu gouter de bienvenue. Comme si elle en avait pas marre de se faire sans cesse rejeter ! Au moins, elle était fidèle à sa maison, toujours cloitrée dans la bibliothèque .. Mais ces temps ci, Annaelle était persuader que même les livres l'évitaient en ce moment. Il faudrait aussi pensé à arrêter de boire. Mais ce n'était qu'une impression. Enfin, peut être. Après tout, ici, tout était possible. Et sa première année à Poudlard lui avait prouvé.
Déjà, elle aimait le fait d'être une sorcière maintenant. Elle ne rejetait plus cette idée. En soit, c'était un immence progrès. Annaelle Yates s'acceptait comme elle était ! Il avait fallu douze ans de sa vie pour qu'elle comprenne qu'être une sorcière n'était pas une tarre mais une bénédiction. En tant que Serdaigle, elle avait été quand même longue à comprendre. Et elle avait acceptée en retrant à Poudlard. Pour ses parents, l'école était un lieu saint.
* Trouver une excuse pour le retard, trouver une excuse pour le retard *
Une petite voix hurlait les mêmes paroles dans le cerveau de la jeune deuxième année, la faisant tout de suite changer d'idée. Sa famille heureuse riant aux éclats s'effaça pour laissa place au visage furieux du professeur Flitwick, et Annaelle fit tourner son cerveau à 300 à l'heure pour trouver quelque chose à dire en arrivant. Seulement, après une journée de travail, son cerveau était à court d'idée. Annaelle secoua la tête pour essayer de le reveiller. Mais rien n'y fit.
Bient trop trop à son gout, la jeune Serdaigle arriva devant l'aigle qui gardait sa maison. Elle respira un grand coup avant que la statut lui pose une enigme.
* Et si je faisais exprès de ne pas trouver la solution ? *
C'est ça ! Et encore passé pour une idiote Ca serait trop beau. Tout le monde comprendrait où elle voulait en venir. Et après ça, elle n'auraiot aucune chance de remonter dans l'estime des gens, et d'avoir des amis .. Annaelle soupira de nouveau. Elle regarda l'aigle et attendit son enigme, tant bien que mal.
- Quelle est la pièce que l'on quitte sans jamais en sortir ?
Facile. Cette enigme, Annaelle la connaissait déjà. L'aigle n'aurait pas pu lui choisir quelque chose de plus dure ? Une enigme longue et complexe ? Maintenant, Annaelle était obligée de répondre, d'entrer, et de se faire sermoner.
- Il s'agit de la pièce de monnaie. - Bien résonné.
Résignée, déçu de ne pas s'être trompé, Annaelle pénétra dans la salle commune de sa maison.
La première chose qu'elle remarqua fut la décoration. Elle avait changé. Mais pour l'instant, cela ne lui importait guère et elle aurait tout le temps de la comptempler après s'être fait sermoner. Ou peut être pas. Elle se dirigea vers le professeur qu'elle cherchait, avant de se stopper net devant ses vétements. Elle ne pu s'empêcher de reprimer sa surprise et ses yeux s'aggrandirent en deux soucouopes. Le minuscule Flitwick devait commencer à se faire un peu vieus. Il n'arrivait même plus à différencier les vetements normaux de ses habits à jeter au plus vite. Le pauvre !
- Bonjour Monsieur. Je suis désolée d'être en retard
Cette phrase dite, elle lui tourna le dos, et se glissa dans un groupe de discussion pour lui échapper. Elle espérait qu'il ne l'avait pas vu
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles] Mer 22 Juil - 19:57 | |
| Comment décrire la petite Thelou au moment précis où j'écris ces lignes? Disons que l'image la plus réaliste serait celle d'un petit animal à fourrure rouge mal coiffée coincé dans les phares d'un camion nommé Flitwick. La pauvre petite était recroquevillée dans l'un des poufs qui se trouvait juste au côté du gobelin disco qui semblait plus excité qu'une puce sous acide. Elle ne se souvenait pas réellement de comment elle s'était retrouvée tout à côté du drogué de l'homme mais elle soupçonnait celui ci d'avoir usé d'un stratagème fourbe et complexe visant à l'empêcher de s'enfuir par une porte dérobée alors qu'il avait le dos tourné. Un peu plus il allait la tenir par les épaules pour lui couper toutes possibilités de fuite. Elle jeta un regard désespéré vers la porte de sortie et alors que l'homme à la petite voix flutée se tournait vers elle dans le genre "je viens de poser une question super intéressante sur votre rentrée qui a toute manière était des plus banales" elle enfonça une nouvelle poignet de bonbons dans sa bouche en bafouillant un:
"Pfeux pas pfarlfer. La bouffe pleifnfl."
Le tout en pointant sa bouche de l'un de ses petits doigts tremblants.
La petite était partagée entre deux sentiments très étrange. D'un côté elle se disait "Par Merlin! Il me connait!" et cela l'emplissait de joie. Quand elle avait entendu le petit homme prononcer son nom comme s'il s'agissait de la plus ancienne de ses élèves elle avait presque sourit -je dis bien presque parce il ne faut exagérer, la situation ne prêtait pas à faire travailler les muscles de la mâchoire... sauf pour mâcher.-. En effet pour une demoiselle qui n'aspire qu'à être remarquée des adultes on ne pouvait rêver mieux. Il lui avait même donné une tâche à effectuer, si c'était pas super! Même si elle était nulle comme... heu... une quiche lorraine en sorts et enchantements il ne la considérait pas comme le boulet de service à écarter de toute urgence. Mais elle avait aussi pensé autre chose de très différent. En effet la seconde phrase qui lui était venu à l'esprit était là suivante: "Par Merlin! Il me connait!". Vous ne voyez pas la différence? Mais si elle est évidente pourtant! N'entendez-vous pas la note mélodramatique, paniquée qui se traîne dans le tas. Cette petite apostrophe d'angoisse de savoir que l'on est pas une inconnue parmi la foule. Que si l'on fait une bêtise on ne parlera pas de la demoiselle aux cheveux rouges mais bien d'Ethele Val, Serdaigle de Seconde Année.
Par chance -ou par malheur car professeur lui jetait sans cesse des regards tel un chasseur vérifiant que sa proie ne lui fait pas faux bond- il n'y avait pas grand monde à ce goûter. Ethele ne savait pas très bien si les Serdaigles étaient des gens du genre communautaires, un peu comme les gryffondors se sauvaient tous mutuellement les uns des autres -A croire qu'ils faisaient exprès de se mettre dans la panade pour que les autres puissent montrer leur courage.- mais à voir la salle commune aussi vide pour cette petite fête elle commençait à en douter. Enfin la jeune Val était la dernière à s'en plaindre. Elle était plutôt contente de voir la pièce désertée et son espace vitale respecté alors que d'habitude elle finissait toujours bousculée par la foule à cause de sa taille de mouche. Néanmoins son contentement fut de courte de durée car déjà -comme venu de nul part- des retardataires firent leur apparition à grands coups d'excuses et de pardons. Et une chose frappa soudain Ethele: il n'y avait que des filles. Oui figurez vous que le petit homme était maintenant entouré d'une multitude de demoiselles toutes plus jeunes que lui de 100 ans.. La fillette avala difficilement la pâte de bonbons qui s'était formée dans sa bouche alors que le mot "harem" lui venait à l'esprit.
Mais soudain elle cru entrevoir une possibilité de fuite aussi belle qu'imprévue. Le petit homme papillonnait d'une retardataire à l'autre sans bouger de son petit siège flottant. Il lançait à tout va des "mais ce n'est rien" ou bien des "content de vous voir!" semblant soudain avoir oublié l'existence de la fuyarde de service qui avait dépassé depuis longtemps son temps attribué aux activités collectives et à la vie en société. Elle pensait à renommer le gobelin: Flitwick l'oiseau mouche. Ethele se mit donc à genoux sur son pouf, laissa son torse basculer en avant et tendit les bras devant elle. Au passage sa tête faillit percuter un bol de bonbons mais la drame sucré fut évité de justesse. D'ailleurs la demoiselle fourra deux trois sucreries dans ses poches avant de battre stupidement des mains dans l'air pour faire avancer son pouf en direction de la sortie. De temps en temps elle se relevait dans le genre "tout va bien, je vais bien, il n'y a aucune activité suspecte dans le coin." Le tout bien sur à débiter sur un petit air de musique guillerette. un bonbon aux caramels dans la bouche. Actuellement elle avait réussi, à grand renfort de gesticulations, et passant très certainement pour une folle à parcourir les 10 premiers centimètres qui la séparait des escaliers.
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