Goûter de Bienvenue =D ! [tous les Serdaigles]

*Goûter de bienvenue des Serdaigles … Ca peut être simpas d’y aller, après tout je ne connais personne, et ça ne me coût rien de passer y faire un tour. Au pire je partirais vite, et au mieux je rencontrerais des gens et passerais une bonne soirée.*

C’était décidé pour Ema, qui avait souvent des idées fixes auquel elle ne dérogeait pas, elle se rendrait (et ça le plus tôt possible) voir ce qu’il retournait de ce goûter de bienvenue. Bien sur il fallait qu’elle se prépare un peu avant. Parce que on pouvait dire tout ce qu’on voulait sur la beauté intérieure, la première image de l’autre est très souvent celle que l’on garde toute sa vie. Un passage à la douche était donc inévitable. Et un passage dans la garde-robe. Il ne lui restait plus qu’à se rendre au goûter.
Contrairement à ce qu’elle aurait pu penser, Ema n’était absolument pas stressée de voir tout pleins de monde. Elle avait pu constater que les Serdaigles étaient tous (ou du moins à peu près tous) ouvert d’esprit, gentil, agréable et très serviable. C’était donc en toute quiétude que la petite blonde se rendait dans la salle prévue à l’effet. Tout en marchant elle repensait à la lettre qu’elle avait reçu le matin même de son très cher père, qui lui disait de se méfier, de ne faire confiance à personne. Elle fronça les sourcils tout en continuant de marcher. Finalement les Serdaigles n’étaient peut-être pas si joviales que cela, c’était peut-être simplement une image. Son père n’avait certes pas tort sur le fait qu’il fallait se méfier, mais contrairement à ce qu’il pensait, tout le monde n’était pas un être méchant, vicieux, avec une tête remplie de mauvaises intentions.
La jeune fille ne souhaitait pas penser à cela ce soir, préférant passer une bonne soirée, s’amuser, rencontrer des gens, pourquoi pas se faire des amis. Mais certainement pas se méfier de chaque sourire, chaque regard, chaque gentille remarque. Il y avait le fait aussi, qu’elle voulait oublier toute la pression qui l’oppressait ici. A toujours vouloir faire bien, à toujours vouloir être forte et douée, Ema se sentait comme prisonnière de ces propres exigences. Elle avait un grand besoin de respirer, et cet évènement tombait à point nommé. Et puis avec les études, les études, encore les études, toujours les études, sa vie sociale commençait sérieusement à se détériorer. Il fallait qu’elle y remédie au plus vite, puisqu’elle ne se sentait bien qu’entouré d’amis sur qui compter et en qui elle pouvait avoir une confiance aveugle.
La petite Serdaigle était arrivée devant la salle du goûter, elle entendait un brouhaha à l’intérieur. Ce genre de brouhaha qui aurait fait fuir n’importe qui mais qui l’attirait, elle, inexorablement vers cet attroupement de gens et de bruits. Elle poussa la porte. Comme elle s’en doutait, tous les Serdaigle se trouvaient là. Bavardant par petits groupes. De nombreux éclats de rire fusaient de chaque côté de la pièce. Bien qu’attirée par ce « peuple Serdaigléens », Ema était trop sauvage pour s’aventurer vers un quelconque groupe. Aussi préféra-t-elle prendre un verre, s’asseoir sur une chaise et étudier le comportement des gens. Elle aperçut le Professeur Flitwick à qui elle sourit bien gentiment, c’était lui qui lui avait donné le tuyau pour le goûter. En regardant bien, la jeune fille se rendit compte qu’il y avait énormément d’élève qu’elle n’avait encore jamais vu dans les couloirs du château. En même temps elle venait d’arriver, et Poudlard était tellement grand qu’il aurait été étonnant de croiser tout le monde dés les 1ers jours. Ema aperçut une jeune fille assise quelques chaises plus loin d’elle. Elle était toute seule elle aussi, mais ne semblait pas vouloir apprécier l’instant présent. La petite Helisson hésitait à allée lui parler, mais l’air renfrogné et complètement fermé de l’autre Serdaigle lui fit changer d’avis. Elle aimait les gens ouverts et souriants, ceux avec qui le dialogue était toujours une source d’intérêt.
Naturellement l’esprit d’Ema dériva vers les devoirs qu’elle devait encore rendre, les notes qu’elle devait relire et ce foutu bal avec qui elle ne savait toujours pas qui aller. Elle n’était pas trop mal physiquement, pas magnifique, mais pas trop mal. Mais elle n’avait que 11 ans, les garçons à son âge ne pensaient pas à des festivités tel que le bal. Et ceux qui étaient plus âgé y allaient avec des filles de leurs âges, plus mûrs. Secouant nerveusement la tête, Ema chassa toutes les pensées non-joyeuses qui l’accablaient. Elle avait tout le temps de se compliquer la vie en dehors de cette soirée. Alors autant s’amuser un maximum ce soir. Bien que s’amuser seule n’était pas ce qu’il y avait de plus intéressant … M’enfin, les gens finiraient bien par lui trouver un air gentille à sa petite bouille, et puis ils lui adresseraient un sourire, ce qui l’inciterait sans aucun doute à engager la conversation. C’est du moins ce qu’elle espérait qu’il se passe.



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Comme presque tous les ans, il y avait ce goûter de bienvenu où les plus anciens devaient accueillir les nouveaux. Cela aurait pu être une superbe idée si des gens comme Enry y mettait un peu du siens. Hors, notre jeune adolescent avait bien d'autres préoccupations que de se lier d'amitié à quelques premières années complètement stupide. D'accord, on parlait peut être de première année à Serdaigle, c'était fort peu probable qu'il soit stupide. Mais tout dépend des points de vue, Enry avait sa propre opinion là-dessus. On ne juge pas les gens sans les connaître. Il connaissait très bien ce diction, mais il n'avait aucune envi de l'appliquer. Il n'avait guère envi de se faire des amis, et c'était tellement plus confortable de rester allonger sur son lit à lire un livre emprunter à la bibliothèque. Surtout que le silence planait au dessus de sa tête, et c'était agréablement reposant.

Pourtant, alors que quelqu'un remontait en courant dans le dortoir des quatrièmes années, il interpella Enry pour lui demander quand il descendait. Apparemment, le professeur Flitwick faisait aussi partis de la fête. Normal, c'était quand même le directeur de la maison. Mais, il n'avait quand même pas envi de descendre, ou peut être que lorsqu'il aurait terminé de lire son livre sur la botanique, il daignerait bien pointer le bout de son nez pour passer sur le banquet et repartir aussi vite. Bien sur, il pourrait très bien aller saluer Juliet. Après tout, elle avait peut être besoin d'aide, elle était quand même préfète et un coup de main était toujours très apprécier. Après, il pouvait très bien aller saluer Ethele, s'il la trouvait dans les environs. Ou encore, même aller directement voir le professeur Flitwick pour converser un peu avec lui. Mais bon, malgré tout, il fallait qu'il en ait réellement envi. Et là, franchement, il était complètement fatigué (d'accord... il lisait mais c'était pas pareil) et n'avait aucune envi de discuter avec qui que ce soit.

Pourtant, au bout d'une bonne heure, alors que les conversations fusaient toujours en bas, son ventre se mit à gargouiller. Faisant clairement comprendre à l'aigle qu'il avait besoin d'être rapidement remplit. Okay... Il était donc forcé de descendre dire bonjour à toute l'assemblée. Encore, s'il était descendu en même temps que tous les garçons de son dortoir, il aurait pu passer inaperçu et passer directement sur le banquet pour se remplir l'estomac puis repartir aussi vite. Sauf qu'il y a deux heures, son ventre ne criait pas famine, pour la simple et bonne raison qu'il avait mangé au banquet du soir. Tout simplement... Un soupire s'extirpa de sa gorge, il descendit lentement les escaliers... pied nu. Mauvaise idée. Après un temps de réaction limité (parce qu'il était encore à fond de son ouvrage) il remonta pour enfiler des chaussures ainsi que sa robe de sorcier puis il descendit...

L'aigle n'avait certainement pas envi de se laisser mourir de faim. Tant pis s'il devait esquiver des conversations, tant pis s'il devait se défiler. Il pourrait très bien prétexter des révisions. C'était presque le cas.

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GUIRLANDE