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| Robes , Vestons & Talons Hauts [ PV ] | |
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Invité
Ξ Sujet: Robes , Vestons & Talons Hauts [ PV ] Lun 31 Aoû - 3:43 | |
| « Resserres un peu l’ourlet, s’il te plaît. » Souffla Juliette, essayant en même temps de regarder l’arrière de sa robe à travers sa robe, sans trop de succès. Antoinette éclata de rire. « Oui, ne t’inquiètes pas, je te l’arrange. » Un dixième de seconde plus tard, l’ourlet était resserré. Juliette sourit, satisfaite. Maintenant, il ne restait plus qu’à enfiler ses souliers. Elle contempla sa styliste et sourit. « Merci beaucoup beauté, tu es un vrai cœur. Tu me trouves comment ? » Histoire d’être sûre qu’elle était parfaite. « Tu es sublime, vraiment, Juliette. Ta robe te va à ravir. » Tournant sur elle-même, Juliette éclata de rire. « Je crois sincèrement que tu as raison. » Elle poussa un soupir. « Je n’arrive toujours pas à y croire. Je vais me fiancer. C’est tout simplement incroyable. » Se souffla t-elle pour elle-même, une fois Antoinette partie. Elle se contempla et passa une main douce sur le tissu de satin. Sa robe était argentée, brodée de satin par tous les côtés. Elle ouvrait dans le bas, en diagonale, et possédait un décolleté un peu prononcé – pas trop, quand même ! Ce fut souriante comme jamais que Juliette enfila ses talons hauts – agencés à la couleur de sa robe, bien sûr. Elle se rendit jusqu’à son dressing et l’ouvrit afin de ranger ses vêtements de la journée. Oui, parce que l’heure approchait. Il était bientôt quatre heures, l’heure à laquelle Ernie arriverait. Une fois ses vêtements rangés, la sorcière jeta un dernier regard sur sa chambre avant de la quitter, refermant tout doucement sa porte par la même occasion.
Les escaliers tournant donnèrent l’effet, tout simplement. La jolie brune arriva en bas des escaliers et sourit. Un sourire sincère, vrai, adorable. Quoi qu’il en fût, son père (occupé à choisir la distribution de la salle à dîner – magiquement conçue pour l’occasion, c'est-à-dire deux fois plus grosse) se retourna doucement et la contempla, ne sachant quoi réellement dire. « Ma puce, tu es tout simplement sublime. » Juliette s’approcha de lui, aux anges. « Merci papa. Tu es un vrai gentleman, toi aussi ! » Pouffa t-elle en le faisant tourner sur lui-même. « Oui, franchement, July a admirablement bien choisi cet ensemble ; Il te va à ravir ! Je lui ferai le message, c’est clair ! » Son père sourit, fier de sa fille. « Si tu m’excuse, j’ai encore quelques petits préparatifs à faire. » Il déposa un baiser sur le front de sa fille avant de la quitter prestement. Juliette contempla les alentours, émerveillée. Le salon était admirablement beau : Normal, puisqu’une équipe était venue préparer le tout plus tôt dans la journée. Des dizaines de sofas avaient été aménagés afin que les invités puissent prendre place. Il y avait le traditionnel bar, mais cette fois, avec un trois barmans. Juliette se déplaça jusque dans la cours. Elle avait été aménagée avec – bien entendu – soin. L’allée et l’estrade pour la reformulation des vœux étaient dans le fond de la cours, avec des guirlandes et des fleurs blanches et roses par centaines de millier. Vers l’avant de la cours, il y avait la piscine – par parure plus qu’autre chose, parce que tout le monde savait que ce soir, personne ne s’y tremperait les pieds – ainsi qu’un endroit assez vaste avec plein de chaises style « bistro » et un DJ. Plus loin, vers la droite, il y avait la piste de danse, exactement entre le DJ et l’allée centrale du chapiteau.
Aucun mot n’aurait pu décrire comme la jeune fille se sentait dans cet instant présent. Au départ, la cérémonie devait avoir lieu en Grèce, mais finalement, compte tenu du nombre d’invité et des situations météorologiques (Robert devait prendre son Jet privé afin de faire quitter certaines personnes à la fin de la soirée même, mais qui sait, peut-être aurait-il pu avoir une tempête, ce qui aurait entraîné un empêchement), la soirée avait lieu au Manoir Horuni. Robert, pour faire plaisir à sa douce, avait magiquement arrangé l’endroit – créant une sorte de bulle magique – afin que les invités se sentent en été, tout en voyant tout de même – hors de la bulle – la neige tomber tout doucement. C’était à en couper le souffle, de toute beauté. Une mine réjouie sur le visage, Juliette rentra à l’intérieur, ayant attendu la sonnette principale jouer. Elle passa devant son père en lui souriant à nouveau et se rendit au hall d’entrée. Qui n’y trouva t-elle pas ? Son amoureux, bien entendu ! Elle lui sauta littéralement dans les bras. Depuis maintenant quatre mois, elle ne l’avait pas vu. Ouf, ça avait été long ! Mais maintenant, maintenant plus rien ne pouvaient les séparer. Elle allait passer la soirée la plus belle de sa vie – normal, puisque d’ici huit petites heures, elle serait fiancée ! <33 – puis allait passer le reste de ses vacances avec Ernie et Anastazya, sa cousine chérie. « Mon amour ! Tu m’as tellement manqué ! C’est incroyable ! » Elle l’embrassa tendrement, sous les regards du majordome qui s’empressa de quitter les lieux, sentant qu’il était de trop. « Le voyage n’a pas été trop long ? » Puis, elle aperçu Ophélia. « Ophélia ! » Elle lui fit la bise, souriante jusqu’aux coudes. « Alors, vos parents arrivent bientôt ? » Au même moment, elle les vit arriver.
Elle leur fit les traditionnelles salutations. « Allez, venez, laissez Eustache vous enlever vos manteaux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Le majordome s’empara des vêtements de tous et chacun et les rangea dans le dressing. Puis, Juliette les fit suivre jusqu’au salon où Robert les accueilli, souriant lui aussi. « Mais bien le bonjour ! J’espère que vous avez fait bonne route ! » S’exclama t-il en saluant et en faisant la bise à tout le monde. « Veuillez nous excusez, nos sommes encore un peu en préparatifs. Vous comprenez, c’est une grande soirée ! » … « Alors je vous laisse à votre aise, faites ce qui vous plaît, bien entendu. » La discussion se termina lorsque Mr. MacMillan quitta sa femme pour suivre Robert, lui ayant proposé que deux cerveaux masculins valaient mieux qu’un. Mrs. MacMillan trouva July et la suivit, cette dernière voulant son avis au sujet de sa future tenue (eh non, elle n’était toujours pas décidée). Il ne resta bientôt plus qu’Ernie, Ophélia et Juliette. Cette dernière décida de leur faire faire le tour de la demeure. « Venez, je vais commencer par vous montrer ma chambre ! » S’exclama t-elle en souriant – comme toujours ! Ils montèrent donc les escaliers, Juliette et Ernie se tenant la main, Ophélia contemplant partout, curieuse comme jamais (depuis sa dernière visite, tout avait changé : Papa avait fait retaper le style de la maison de fond en comble). Ils arrivèrent rapidement à destination et tout doucement, la brunette ouvrit sa porte de chambre. « Voici mon antre, mon petit paradis. »
Sa chambre avait encore changé depuis la dernière visite d’Ernie : Elle était maintenant couleur pêche très pâle. Son lit KING à baldaquin était au centre de la pièce, sur le côté, vers la droite. Ensuite, droit devant eux, à l’autre extrémité de la chambre, se trouvait la porte patio qui menait sur son balcon. Elle donnait sur le côté de la maison, soit un champ de fraises. Puis, si on revenait sur nos pas, on trouvait le dressing IMMENSE de Juliette. La preuve ? Il avait deux portes. Lorsqu’on l’ouvrait, on avait le droit à une salle circulaire – enfin, pas ronde, mais plutôt carré aux côtés arrondis xDD – qui contenait quatre côté, sur lesquels s’alignaient respectivement ses pantalons, ses robes, ses chandails et ses souliers. Dans les pantalons on pouvait retrouver tous les capri inimaginables, ainsi que les shorts, les bermudas et tout le tralala. Dans les robes on trouvait aussi des jupes, et dans les chandails des camisoles et des vestes. La partie préférée de son dressing était indubitablement les souliers ; Elle en avait des centaines. Toutes différentes, pas une de pareille. Ophélia s’y attarda un moment, au grand sourire de sa grande sœur. « Alors, tu aimes ? Si jamais tu en veux une, ne te gênes surtout pas ! Papa m’en achète toujours des dizaines par moi, alors ! » C’était assez marrant, quand même. Puis, après un petit cinq minutes dans son dressing, les trois sorciers sortirent et prirent place dans la chambre de Juliette. Cette dernière s’assit sur son lit, Ernie à ses côtés. « Alors, quoi de nouveau, depuis le temps ? »
Les trois jeunes sorciers bavardèrent pendant un temps qui leur sembla une éternité. La première chose qu’ils surent était qu’il était cinq heures, l’heure à laquelle tout le monde allait arriver. « Viens mon cœur, descendons. » Juu’ lui agrippa la main et lui déposa un baiser sur la joue. Elle se tourna vers Ophy’. « Tu viens, ma puce ? » Acquiesçant, la petite Poufsouffle suivit et tous les trois redescendirent au rez-de-chaussée. Aussitôt leur pied touchant au plancher de marbre, la sonnette retentit une nouvelle fois. Juliette laissa son amoureux et sa petite sœur entre les mains de July et Mrs. MacMillan – toutes deux revenues du dressing de sa belle-mère : Elle était vêtue ! – afin d’aller ouvrir. La question était de savoir qui était-ce ? [ De 500 mots ! x) ] 1574 mots
Dernière édition par Juliette Horuni le Lun 31 Aoû - 17:36, édité 5 fois |
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Ξ Sujet: Re: Robes , Vestons & Talons Hauts [ PV ] Lun 31 Aoû - 3:50 | |
| Juliette avait approché Anastazya quelques mois auparavant avec cette superbe nouvelle : Ses parents reformulaient leurs vœux de mariage ! Mais quelle joie ! Ana’ avait donc proposé à sa cousine de faire une pierre deux coups : Célébrer cette superbe soirée, en invitant en même temps des amis. Les deux cousines avaient donc organisé cette superbe soirée. Parce que oui, après la cérémonie, Anastazya et Juliette quittaient les adultes, voulant les laisser en … adultes quoi ^^ Robert avait permis à ses deux petites perles de lui « voler » l’extérieur. Le DJ était même principalement venu pour elles. Ils allaient donc fêter jusqu’aux petites heures du matin (oui, parce que tout le monde était invité à dormir chez les Horuni ; Ils avaient un Manoir, ce n’était pas pour rien) ! Ana’, pour sa part, n’attendait que cela. La musique, s’amuser, soirée chic et UP en perspective ! Le mieux dans tout ça ? Faire le tout avec son amoureux.
« J’arriiiiiiiiiive mon cœur ! » Ana’ se contempla une dernière fois dans le miroir et sourit. Elle ferma la porte de sa chambre et descendit les escaliers à toute vitesse, sa robe blanche virevoltant derrière elle. Elle arriva devant William et l’embrassa tout doucement. Ce dernier, ne l’ayant pas vu auparavant, la complimenta sur sa tenue. « Tu es extrêmement sexy toi aussi, je t’assure. » Elle lui fit un clin d’œil et tous deux allèrent retrouver ses parents. Pour l’occasion, Eustache et Amanda étaient descendus de Grèce dans leur maison de Londres et avaient invité William à venir passer les vacances de Noël – ou du moins, jusqu’à la réception – chez eux. Ce dernier avait accepté, mais allait retourner chez lui après la soirée – Anastazya avait bien la ferme intention de le faire coucher chez les Horuni, puisque tout le monde y dormait, alors il allait sans doute repartir chez lui le 28 Décembre au matin, ou encore en après-midi. « Anastazya, tu viens ma belle ? » « Oui maman, on te suit. »
La famille sortit donc de la (graaaande !) demeure et monta dans la limousine (surprise ?). « Je sens que la soirée va être tout simplement géniale ! » S’exclama Ana’, souriante comme jamais. Elle tenait la main de son petit ami, aussi se pencha t-elle vers lui et lui murmura : « Surtout si tu reste à coucher ! » Puis, elle le contempla, rougissant de plaisir. « Oops ? » Elle avait peut-être trop parlé, mais nonobstant tout cela, elle avait été sincère. Elle aimait William et la perspective de passer la soirée et la nuit à ses côtés la rendait tout simplement gaga. Amanda, ayant entendu le « Oops » de sa fille, la contempla, septique quant aux mots qu’elle avait murmuré dans l’oreille de son amoureux. Ana’, quant à elle, resta muette – elle n’allait tout de même pas se trahir ! Si ses parents savaient qu’elle avait couché avec William avant le mariage, elle était morte ! M-o-r-t-e ! Alors bah, elle allait tenir sa langue ^^. * Ah, ce qu’ils sont vieux jeux, quand on y pense … *
La première chose qu’Anastazya sut, ce fut qu’ils étaient arrivés. Juste en voyant la demeure, Ana’ resta bouche bée. « Oh ! Mais regardez, c’est … De la magie ! » Puis, réalisant bêtement ce qu’elle venait de rire, elle éclata de rire. « Wow, perspicacité, Ana’ ! » S’exclama son père en riant. La Gryffondor ne put retenir un sourire. Aussitôt sortie de la voiture, elle s’accrocha aux bras de William et tous deux entrèrent dans la « bulle » de beauté des Horuni. Ils longèrent le chemin pour finalement arriver devant la porte. La blonde sonna et contempla les alentours. Elle jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur à travers les fenêtres et fut agréablement surprise : Son oncle et sa tante avaient vraiment mis le paquet. « Ana’ ! » fut la phrase qui la fit revenir sur terre. Elle n’eut même pas le temps de voir qui c’était que déjà, elle avait cette personne dans ses bras. Son cerveau mis trois secondes à réaliser que – bien entendu – il était question de sa cousine Juliette. Elle entra dans le hall d’entrée, suivie de William. Juliette le salua aussi et bientôt, toute la famille fut entrée. On enleva les vêtements d’hiver encombrants et tous passèrent au salon. Robert était vêtu sur son trente-et-un, c’était clair. July aussi était ravissante. « Je suis ravie de vous voir, Robert et July. Vous êtes tous deux superbes, si je puis me permettre ! » Lança Ana’, souriante. Son oncle et sa tante la remercièrent et durent s’absenter afin de régler le tout. Juliette les conduit au salon aménagé pour les « jeunes ». L’endroit donnait sur le patio, ou enfin, les patios. La musique du DJ était plutôt classe et relaxante, étant donné que personne n’était encore véritablement arrivé, mais dieu sait qu’après les vœux, ils danseraient tous sur de la bonne musique.
« Au fait, je ne sais pas si vous étiez au courant, mais Anastazya et moi, nous avons organisé un truc. » Juliette venait d’attirer l’attention de tout le monde. « Après la reformulation des vœux, il y aura le souper, bien sûr. » Ensuite ? « Par la suite, les adultes vont rester à l’intérieur et parler entre … adultes, pendant que nous, on va pouvoir rester à l’extérieur. Venez, je vais vous montrer. » Elle fit sortir tout le monde par la porte de la salle qui donnait près de la piscine. Un murmure de surprise parcouru Ernie, Ophélia et William : Et imaginez, ils n’étaient que trois ! « Le DJ est un ami de Papa ; vous avez une demande spéciale ? Demandez-la lui, il la connait, c’est clair. La piscine est chauffée et sert de parure au départ, mais si certains veulent en profitez, ne vous gênez pas. La piste de danse sera à notre disposition, comme vous pouvez le constater. Alors j’espère que vous allez en profiter, parce que – comme il était spécifié dans le hibou – vous pouvez tous coucher à la maison : Le manoir est amplement assez grand ! »
« Tu vois mon amour, tu vas pouvoir rester … » Ana’, fière d’elle, l’enlaça et l’embrassa. La soirée promettait, c’était clair. Soudain, la sonnette retentit. Juliette rentra dans la maison, suivie de tous. « Venez, on va attendre au salon. » Ils reprirent donc leur place dans l’endroit qui leur était réservé et attendirent de voir qui allait arriver. « J’espère que tout le monde va pouvoir venir ! » Songea Ana’, priant le ciel. Elle ne voulait simplement pas que sa soirée soit gâchée, peu importe par quoi que ce fût. |
| | | | Rowen Lone
Parchemins : 1363 Âge : Inavouable [18 Juillet 1981] Actuellement : Poursuiveuse de l'Equipe des Pies de Montrose Points : 0
Ξ Sujet: Re: Robes , Vestons & Talons Hauts [ PV ] Jeu 3 Sep - 19:48 | |
| « Roweeeeeeen, courrier! »« Gnekouwa? Tu oses troubler mon sommeil? Tu veux mourir? »Emergeant des couvertures, les cheveux en bataille, l’air encore à moitié dans le gaz, la jeune lionne bailla ouvertement, et regarda successivement son réveil, et son frère triplé. 7 heures du matin, génial.. Lançant un regard assassin à celui qui avait osé perturber son sommeil, la demoiselle réajusta une bretelle de son pyjama qui avait glissé le long de son épaule, et reposa lourdement sa tête sur l’oreiller en grognant. Elle avait déjà commencé à remonter les couvertures lorsqu’Artemis ouvrit brusquement les volets de sa chambre. Manquant de mourir foudroyée sur le coup -mes yeeeeux!!-, Rowen jura avec force, et fut très tentée de se lever, d’attraper son abruti de frère et de l’empailler avec son oreiller, son traversin, sa couverture et les chaussettes qu’elle avait enlevé durant la nuit et qui étaient roulées en boule au bas de son lit. Mais, jugeant que si elle optait pour cette solution, elle pourrait définitivement dire « adieu » à sa nuit ( c’était peut être déjà fait ), la septième année se contenta de ses menaces habituelles comme « toi… » ou « si je t’attrape… », le tout agrémenté évidemment d’un plissement d’yeux meurtrier. Rowen n’était pas du matin. Et ça, tout le monde le savait. Affichant un grand sourire satisfait - mais restant tout de même hors de portée -, Artemis agita une nouvelle fois la lettre que sa sœur avait reçue tout en disant de sa voix profondément moqueuse et désagréable :« Ben tu veux pas savoir qui t’a écrit grande sœur chérie? »« Tout ce que je veux savoir c'est si je me lève pour te botter le derrière ou pas.. M'enfin. Si c’est Michael, laisse là sur le bureau et gicles », maugréa Rowen tout en tournant le dos à son frère et en mettant sa couverture sur sa tête. Il était peu probable que Michael lui ait envoyé une lettre. Généralement, il préférait débarquer à l’improviste, les bras croisés, adossé contre l’encadrement de la porte, avec son sourire de poseur. Et, même si à chaque fois qu’elle lui ouvrait, Rowen lui claquait la porte au nez tout aussi sec, ils passaient finalement le reste de la journée ensemble. Se contenter d’une minable petite lettre n’était donc pas dans ses habitudes. Et puis, pour dire quoi? Il y avait toujours obligatoirement un échange entre eux deux. C’était match de ping-pong - pardon! « tennis de table »- ou rien du tout. Après tout, écrire à l’autre alors qu’ils pouvaient se voir en chair et en os ne servait strictement à rien. Jamais ils ne leurs serait venu à l’idée d’écrire une longue tirade où ils se déclareraient leur amour fou et éternel. Evidemment, lorsque Rowen était à Poudlard, c’était autre chose. Etant donné que Michael, lui, avait fini ses études, s’ils voulaient avoir des nouvelles l’un de l’autre, ils devaient s’écrire. Alors, par petites lettres, ils s’envoyaient des répliques cinglantes, les scores de leur interminable bataille. Un jour, Rowen avait même dessiné un Godzilla en train d’engloutir tout rond ce qui ressemblait à Corner. La réponse à ce courrier là avait pris un peu plus de temps que prévu, l’ancien Serdaigle n’ayant certainement pas trouvé sur le coup quoi dire. « Nan, c’est pas Michael! D’ailleurs la prochaine fois que tu le verras, pense à lui demander où il a acheté la chemise qu’il portait hier, elle était top! » répondit Artemis. Puis, se rendant compte que sa sœur allait certainement lui faire cracher ses boyaux lorsqu’elle serai levée, il préféra écourter un petit peu sa présence dans la tanière du monstre, et minimiser les dégâts. « C’est une fille du nom de Juliette Horuni. Elle est mignonne? »« Juliette? »Rowen se redressa, un air complètement stupide sur le visage. Cela devait faire plus d’un an qu’elle n’avait eut aucune nouvelle de sa camarade. Les deux jeunes filles s’entendaient pourtant très bien, étant souvent ensemble pendant les cours - et en particulier celui des potions, où elles se liguaient contre Rogue et les Serpentards, balançant quelques petits quolibets régulièrement ( et dans le cas de Rowen, autre chose, mais bon, ce n‘était pas là le sujet )- Cependant, l’année précédente, Rowen avait très vite rejoint l’Armée de Dumbledore dans la Salle sur Demande. Forcément, avec toutes les bêtises qu’elle avait faites en compagnie de Michael, après avoir rendu son insigne de préfète, elle dut « disparaître » du cycle scolaire si elle ne voulait pas se faire chopper par l’un des charmants Mangemort qui patrouillait dans l’école. Déjà que tagger des heu… phrases engagées dirions nous, sur le mur en face du bureau de Rogue était plutôt osé, si on devait ajouter la fois où elle avait pendu une Serpentard par les pieds dans les toilettes des filles ( et à la porte d’entrée pour qu’elle se la prenne à chaque fois qu’une personne aurait envie de se soulager la vessie ), ou celle où elle avait demandé aux Elfes de mettre du poil à gratter dans les dortoirs des vipères, cela faisait beaucoup. Assez pour se payer une sympathique séance de torture dans les cachots en compagnie des Lestranges, tout du moins. Et, sachant que cette année, Juliette avait rejoint Taliesin, les deux jeunes filles n’avaient pas pu se voir depuis le temps. Intriguée de recevoir des nouvelles maintenant - et un peu honteuse de ne pas avoir pensé avant à en envoyer - Rowen s’assit sur son lit et tendit la main pour que son frère lui donne sa lettre, chose qu’il fit docilement, avant de s’éclipser discrètement.
La septième année ouvrit donc l’invitation, puis lu rapidement. Au départ, elle fut un peu déçue de ne pas avoir plus de nouvelles de la jeune Horuni, mais trouvait l’idée de se revoir excellente. Surtout qu’il y aurait énormément de têtes connues avec qui elle avait perdu contact. Le seul truc qui clochait, c’était qu’il s’agissait d’une soirée du genre plutôt « chic ». Et donc, qu’elle devrait porter une robe. Eurk. La soirée devait avoir lieu dans à peu près une semaine, ce qui laissait largement le temps à Rowen de s’organiser, de se trouver une robe et de prévenir Michael. Evidemment, les invités pouvaient venir accompagnés. Et elle était sûre que l’occasion de se pavaner devant une foule de gens, en smoking taillé pour lui, emballerait très rapidement Corner. Aussi écrivit-elle une rapide missive qu’elle expédia par Hibou Postal au jeune homme. Puis elle commença les préparatifs.
Quelques jours plus tard…
Le soir des retrouvailles était enfin arrivé. Michael était d’accord pour assister à la soirée avec elle ( et puis ça l’arrangeait carrément, quoi! Une occasion de montrer à la moitié du monde qu’il était beau comme un Dieu. L’autre moitié le savait déjà, évidemment ). Elle devait le retrouver chez lui, où ils transplanteraient jusqu’au manoir Horuni. Parfait! Comme Rowen était du genre très organisée - oui je sais, on dirait pas -, et très ( trop? ) ponctuelle, elle était déjà prête au moins trois quart d’heure avant le départ prévu. Et en partant à l’heure qu’elle avait fixé, ils seraient là quelques secondes avant l’heure annoncée. Avant l’heure, ce n’était pas l’heure. Après l’heure, ce n’était plus l’heure. Bref. Ce soir là, elle portait une robe bustier, qui s’arrêtait juste au dessus des genoux. Un épais ruban de couleur rouge faisait le tour de sa taille et était attaché en un nœud sur le côté. Autour de son cou, elle en avait attaché un autre, en dentelle noire cette fois ci, qui accompagnait un collier de fines perles. Ses cheveux, qui lui arrivaient à présent en dessous des épaules, étaient relevés et attachés à l’aide d’une grosse pince. Deux mèches dégradées encadraient son visage, qu’elle avait daigné maquiller pour l’occasion - mais pas trop, parce que bon… c’était Rowen Lone, quoi -. Une paire de chaussure à hauts talons venait compléter l’ensemble. Elle s’entraîna d’ailleurs plusieurs fois à donner des coups sur le plancher avec, pour voir si cette fois ci, ses chaussures ne la lâcheraient pas en plein écrasage des pieds de Corner. Jugeant que tout était « ok », elle attrapa une espèce de petit sac à main que sa sœur l’avait obligé à prendre, et où elle avait fourré sa baguette magique, un paquet de mouchoirs, du gel hydro alcoolique, d’autres petites broutilles et un petit quelque chose pour Michael. Puis, s’étant regardé une dernière fois dans la glace, elle sortit de la maison, et se rendit chez Corner en transplantant ( elle avait eut le permis, mouhahaha ), ce qui était la meilleure solution : elle n’allait quand même pas se rendre à pied jusqu’à chez lui. Surtout qu’avec des talons, elle ne serai sûrement déjà morte avant d’avoir fait la moitié du trajet.
Une fois devant son appartement avec vue sur la mer, elle réajusta légèrement sa robe, puis frappa trois coups en attendant qu’il vienne lui ouvrir. Puis, voyant qu’il n’arrivait toujours pas - on ne fait pas attendre une lady, voyons -, supposant qu’il était sans doute en train de se battre avec son pantalon et donc, dans l’incapacité de venir lui ouvrir, la jeune fille leva la jambe et donna un grand coup de pied dans la porte, ce qui était anti sexy.« Michael! Magne toi un peu, on va être à la bourre à cause de toi! » ( 1576 mots ) |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Robes , Vestons & Talons Hauts [ PV ] Ven 4 Sep - 14:30 | |
| Keira ne s’était pas vraiment attendue à cette invitation et elle avait d’ailleurs longuement hésité avant de répondre ‘oui’ à la demande formulée dans la lettre… Reformulation des vœux de mariage… Pouah, ça puait l’eau de rose à mille lieues ça >__<. Bon, d’accord, Keira n’était pas anti-mariage (quoique…) mais l’amour, elle avait cessé d’y croire depuis perpette alors lui faire croire que ça existait vraiment, elle avait juste envie de rire à gorge déployée ‘hahaha’. Bon il fallait avouer qu’elle avait additionné les coups bas et que la malchance semblait s’être posée sur son berceau étant donné les nombreux soucis qu’elle avait eu dans sa vie amoureuse, mais bon, elle n’en n’était pas morte juste légèrement dépressive et droguée, mais ceci n’est qu’un détail !. Aussi avait-elle fini par accepter l’invitation de son amie brune de Taliesin… C’est pourquoi, lorsque Keira se trouva chez son aîné Terence (et un peu chez elle aussi par la même occasion, puisqu’il était à deux doigts de devenir son tuteur légal *elle avait encore du mal à y croire !*) la rousse avait supplié son ami brun de venir avec elle à cette mascarade : « Je t’en prie Lex !!!! Sois cool quoi !!!! C’est trop la méga loose du siècle si t’es pas avec moi !!! J’vais grave m’embêter moi au milieu de tous ces petits couples bien propres sur eux rangés et bla bla bla… »
Mais rien n’y fit… Son aîné lui ébouriffa gentiment les cheveux tandis qu’elle grognait de rage et il déposa une bise sur son front avant de prendre son sac : « Désolée bébé, moi j’ai un shooting aujourd’hui ! » « Vipère… » « Oui oui c’était ma maison dans le temps… »Puis, riant, il observa sa cadette d’un œil quelque peu critique et lança avec malice : « Bon et sinon t’as l’intention d’y aller en sous-vêtements à cette fête ou tu penses t’habiller un jour ? »
La rousse prit la première chose qui lui passa sous la main (soit un canapé oreiller et le jeta au visage de son aîné tout en gromelant : « Ah et tu te crois drôle en plus ???? »Puis elle tourna les talons, quittant ainsi son ami pour rejoindre sa chambre et s’y vêtir un peu plus convenablement… Au fond, elle n’aurait pas été gênée d’être en sous vêtements au milieu de tout ce beau monde (depuis qu’elle n’était plus anorexique, elle n’avait plus le moindre complexe avec son corps, et toc !) mais bon, elle risquait d’avoir un peu froid (et c’était pas la graisse qu’elle avait qui allait la protéger…). La rousse prit donc une robe d’hiver. Les manches étaient longues et noirs avec des lacets rouges tout le long. Un bustier noir moulait parfaitement sa taille plus que fine et la robe se poursuivait tout en la moulant toujours jusqu’au niveau de ses chevilles. Chaussant des chaussures à talons rouges, la rousse observa son reflet, satisfaite. L’avantage, c’est qu’elle était grande et mince (pour ne pas dire maigre) aussi pouvait-elle sans complexes se permettre de porter ce genre de tenues. Elle laissa ses longs cheveux roux tomber en boucles légères sur ses frêles épaules et passa ses yeux en noirs avant de souligner ses lèvres de rouge. Un peu de fond de teint, du brush et on était parti ! la rousse rejoignit son mannequin préféré dans le salon et observa son visage, toujours aussi indifférent (ah mais mon dieu Lex, juste un compliment !). Il esquissa alors un sourire et prit la main de la rousse : « Prête ? » « Non… » « Tant pis ! »Et plouf !!! Il transplana… Arrivé à l’entrée de la propriété, Lexy dû une fois encore soutenir sa cadette pour qu’elle ne s’effondre pas suite au procédé de transplanage. C’était bien simple, Keira avait le mal de transplanage (comment le dire autrement ?). Devenue toute pâle malgré son fon,d de teint, elle s’accrocha au bras de son aîné, récupérant son souffle, les sourcils froncés. « Ca va aller petite tête ? » « Ouai, ouai… »Elle se redressa alors doucement et souffla finalement : « Merci Lex… Et bon shoot alors ! »Se redressant elle déposa ses lèvres rouges sur la joue de son aîné et admira le résultat : « Super, les maquilleurs ont pas intérêt à y toucher !!!! » « Ah… Files toi ! »Souriante, la rousse lui adressa un dernier signe de la main avant de s’éclipser… Direction l’habitat… Keira soupira… cette soirée allait être mortelle si rien ne venait l’égayait quelque peu… Enfin, elle était là pour son amie après tout… Espérons juste que ce ne serait pas éloge à l’amour toute la nuit sinon, c’était clair, elle se flinguait ! /sbaaf/. La rousse n’eut pas le temps de sonner que déjà la porte s’ouvrait (la vache, ya des caméras de surveillance dans le parc, hein ??? C’est ça ???) gémissant, elle prit son courage à deux mains et entra… Elle apperçut Juliette dans la pièce juste adjacente et vint alors vers elle d’une démarche sûre et légère, à peine sautillante ; « LILI !!!!! Tu vas bien ???? »
Hop, dès qu’elle fut à sa hauteur, elle l’embrassa (sans lui laisser de marques à elle) et fit de même avec Ernie, Anastasya et Williams, tout en se présentant : « Salut, moi c’est Keira, chui copine avec Lili !!! Et j’étais à Gryffondor avant, tu te rappelles Ana ?? »Keira, ou la manie du surnom… Elle posa son regard sur les trois autres jeunes présents… Ok alors Nini (ou Ernie pour les pas intimes) c’était le blond… sauf que les deux mecs étaient blonds *oh la loose*. Tant pis ils se présenteraient bien, sinon elle déciderait elle-même de leur nom pour la soirée, et toc ! [976]# TOUS COMPTES # GUIRLANDE |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Robes , Vestons & Talons Hauts [ PV ] Sam 5 Sep - 0:11 | |
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Il y a des matins où l'on a vraiment pas envie de se lever. Ce matin-là n'en était pas un. Pour preuve, Michael était levé depuis bientôt déjà une demi-heure - et pourtant il était seulement 7h42. Il était en train de déjeuner sur sa petite table collée contre la baie vitrée de son salon, face à la mer, et simplement vêtu d'un boxer noir. Il mâchait bruyamment ses céréales, les cheveux encore un peu humides et complètement en bataille avec un énorme épis sur la tête.
« Qu'est-ce qu'on offre à un Godzilla, d'après toi ? » demanda-t-il à Scar en fixant l'horizon ensoleillé devant lui l'air distrait.
Scar, le pitoyable manche à balai sur pattes qui lui servait de chat et qui avait écopé de ce nom en rapport avec la cicatrice qui cerclait son oeil droit comme le méchant dans un Disney, se contenta de ronfler un peu plus fort sur son oreiller en lambeau posé à son attention dans un coin de la pièce. Oreiller qu'il avait réduit en charpie comme chaque chose qui lui passait sous les griffes, ce chat ayant, Michael avait fini par le croire, un tic maladif de destruction obligatoire. Parfois il lui faisait penser à Rowen. Aussi dangereux l'un que l'autre, sauf que l'un était quand même beaucoup plus sexy et attirant que l'autre, et qu'il était doué de parole. Bon. Par parole, il fallait comprendre des "GRRRRR" ou des "ROAAAAAAAAAR" ou encore des "CORNEEEEEEEEEEEEER AU PIED !". Ce à quoi il répondait par de grands sourires nargueurs sans lui obéir évidemment. Parce qu'on ne dompte pas un Corner comme on ne dompte pas un Godzilla. Fierté oblige ! Quoi que l'amour avait de quoi parfois radoucir un peu, et il arrivait donc qu'ils laissent parfois gagner un peu de terrain à l'autre. Bien obligé sinon personne n'aurait cru qu'ils étaient ensemble ! Mais c'était rare.
« C'est sûr que si je lui offre un collier, ou des boucles d'oreilles, comme on le fait pour des filles un tant soit peu normales ou... filles quoi, je suis quasiment sûr qu'elle s'en servira pour m'étouffer ou m'étrangler avec. Donc je reste sur le balai de course, ouais, je crois que c'est le mieux. T'en penses quoi ? »
Silence. Une cuillère vola à travers la pièce.
« Hey, l'débile, j'te parle ! »
Scar, qui s'était pris la cuillère en plein dessus, sursauta et se mit à faire le dos rond en feulant agressivement contre son maître, les griffes bien plantées dans son oreiller pourtant déjà bien amoché. Il lança un regard mauvais à Michael qui le toisa d'un air légèrement blasé.
« Tu sers vraiment à rien. »
L'ancien Serdaigle, aujourd'hui libre comme l'air et indépendant comme pas permis, se leva et alla poser son bol dans l'évier. Il rangea rapidement les céréales et le reste en s'étirant à moitié puis alla s'habiller - jean, polo, baskets, veste en cuir. Il donna à manger à Scar, rangea sa baguette dans la poche intérieure de sa veste puis mit son bonnet noir sur sa tête en le rabattant sur ses oreilles, enfila ses gants et son écharpe et transplana directement au Chemin de Traverse enneigé pour l'occasion. Il était un peu plus de 8h30 et il n'y avait pas encore grand monde. Il se dirigea directement vers le pressing magique pour y prendre son costume déposé la veille, puis passa à Gringotts et dans quelques autres magasins avant de rentrer dans la boutique de Quidditch. Il en ressortit une heure plus tard - il avait longuement hésité entre trois modèles - avec un grand étui en cuir rouge sombre. Il repartit aussitôt chez lui, dans son super appartement de la côte sud de l'Angleterre, à Brighton, avec vue sur la mer, et posa l'étui rouge sur la table de la salle à manger.
LE SOIR VENU
« Aïe, put*** fais chier ! »
Ca, c'était le grognement de Michael qui venait de se prendre une superbe gamelle après avoir glissé sur le skate moldu qu'il avait laissé traîner au milieu du salon. Et son chat qui lança un "miaw" moqueur du haut de l'étagère encombrée de livres et d'objets aussi divers qu'inutiles. Michael le fusilla du regard et se releva péniblement en se frottant l'arrière du crâne en grimaçant. Il poussa le skate du pied jusque dans un coin de la pièce, le même coin où se trouvait sa paire de skis et sa planche de snowboard. Cette dernière glissa d'ailleurs le long du mur et tomba sur le sol avec vacarme à cause du skate, faisant soupirer le jeune homme de dépit. Son appartement était littéralement en bordel. Sur le canapé ? Des partitions en vrac, la télécommande de la télévision, un jean, sa paire de rollers, une boîte à chewing-gum... Contre le coin de l'étagère où trônait impérieusement le Roi de la Jungle, sa planche de surf ! Sur le sol, des chaussettes, des chaussures, des bouts de tissu déchirés par Scar, le téléphone, des DVDs, des CDs, et sa batterie dans un coin, etc... Bref, on ne pouvait pas vraiment dire que Michael était très ordonné. C'était un appartement de garçon quoi !
En tout cas, il était facilement devinable que Michael était passionné de sports extrêmes, ou du moins de sports de glisse. Le Quidditch, bien spur qu'il adorait ! Il en avait fait de nombreuses fois mais c'était moins son truc, il préférait regarder Rowen jouer et faire fuir les joueurs adverses à son approche en rugissant tel le lézard radioactif qu'elle était (SBAF). Lui, en matière de sport, il avait visiblement laissé s'exprimer avant tout son côté moldu. Et le mieux, c'était qu'il avait trouvé un petit filon lucratif avec ça ! Il apprenait à des sorciers à faire du sport moldu, et ça suffisait à payer son loyer et des petits plus non négligeables comme du matériel musical ou ne serait-ce qu'un balai flambant neuf et ultra cher pour celle qu'il aimait. C'était fou de voir en fait le nombre de sorciers curieux du monde moldu et des pratiques sportives de ces derniers. En fait, c'en devenait presque une véritable mode, faire du sport moldu ! Bizarre, mais utile. Et à côté il donnait aussi des cours de batterie aussi bien à des sorciers qu'à des moldus. En gros, il se débrouillait comme il pouvait pour préserver son indépendance budgétaire et ne pas avoir à raquer auprès de ses parents, son groupe Carnal Sparks ne lui rapportant pas encore assez pour subvenir entièrement à tous ses besoins.
On frappa à la porte. Michael paniqua. C'était elle ! Déjà ! Seulement vêtu de sa chemise blanche, de sa cravate et de ses chaussettes, le jeune homme s'empressa d'enfiler son pantalon noir en sautillant maladroitement sur place ainsi que ses chaussures pour ensuite se précipiter dans sa salle de bain. Il se coiffa, vérifia que tout était okay, en essayant de cacher au mieux avec son col la fine et longue cicatrice qui partait du côté de son cou et se prolongeait le long de sa clavicule droite, blessure souvenir de la bataille de Poudlard où il s'était fait gravement toucher par un sortilège en tentant de protéger Rowen, aux prises avec d'autres élèves contre plusieurs Mangemorts. Il avait réagi à l'instinct, sans réfléchir. Dans son esprit, ça avait été clair : Rowen en danger, tu fonces ! Et il aurait pu mourir pour elle. Il l'aimait vraiment. Ca ne faisait plus aucun doute. Et parfois, ça l'effrayait un peu. Cette guerre en avait traumatisé beaucoup. Et ça lui avait fait prendre conscience que à tout moment, il pourrait la perdre. Et qu'il en souffrirait. Souffrir, c'était ça qui l'effrayait. Tout comme la peur qu'un jour, elle ne l'aime plus, ou qu'elle ne veuille plus de lui. L'ancien Serdaigle chassa ces pensées négatives de son esprit. Il était sur le point d'aller ouvrir lorsqu'il repéra l'étui rouge sur la table et écarquilla de grands yeux paniqués. Il prit sa baguette, utilisa un sortilège de rétrécissement informulé et glissa le cadeau de Noël dans la poche intérieure de sa veste qu'il enfila aussitôt. BOUM ! Un nouveau coup qui sembla être un coup de pied dans la porte cette fois. Ce qui le fit sourire.
« Michael ! Magne toi un peu, on va être à la bourre à cause de toi ! »
Il ouvrit la porte, mais pas complètement, passant juste la tête par l'encadrement en se tenant contre celui-ci. Cet éternel frisson qui le parcourait à chaque fois qu'il la revoyait se fit sentir dans son échine tandis que son coeur manquait un battement. Il ne se gêna pas pour la détailler de haut en bas. Elle était... waouw tout simplement magnifique. Pourtant, il fit la moue, genre "t'es pas assez belle pour te montrer en public avec moi !".
« Mmm non, ça va pas être possible désolé. »
Et il lui referma la porte au nez. Il attendit quelques secondes histoire de la faire poireauter un peu en souriant, puis sans prévenir transplana juste derrière elle en la prenant par la taille et en posant son menton sur son épaule pour venir lui déposer un baiser dans le cou. Le genre d'attaque surprise qui la faisait défriser à coup sûr héhé.
« Je plaisante ! Tu es superbe comme toujours... Mais évite de faire trembler l'immeuble avec tes grosses pa-pattes de reptile géant sinon le proprio va me virer ! » lui dit-il à l'oreille en se balançant légèrement sur ses pieds avec elle avant de s'écarter un peu - manoeuvre de survie habituelle - et de se mettre face à elle.
« Si Mademoiselle veut bien se donner la peine... » reprit-il en lui tendant son bras avec un sourire charmeur, dans une imitation exacerbée du gentleman qu'il était mais qu'il s'amusait à tourner parfois en ridicule vu qu'avec elle c'était peine perdue d'essayer de l'être sérieusement. Quoi qu'il en soit il devait faire de gros efforts pour ne pas passer son temps à la dévorer des yeux, car il devait bien avouer qu'habillée comme elle l'était ce soir, il avait de quoi baver comme le loup devant le petit chaperon rouge super sexy de Tex Avery. Pour être fier et heureux de sortir avec elle, ça il l'était !
Dès qu'elle consentit à prendre son bras, ils transplanèrent ensemble jusqu'au Manoir Horuni, qui était splendide à en couper le souffle. Michael frappa à la porte. Il était vraiment très heureux de venir à cette soirée, il allait pouvoir revoir des amis de Poudlard et en rencontrer peut-être de nouveaux ! En attendant qu'on vienne ouvrir, il murmura une dernière consigne de bienséance à la Gryffondor pendue à son bras :
« Evite de rugir hein pour une fois. »
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Robes , Vestons & Talons Hauts [ PV ] Jeu 10 Sep - 15:01 | |
| Les vacances de Noël étaient une période que William affectionnait particulièrement. L'atmosphère qui régnait durant ces quelques jours étaient quasi féérique. L'achat des cadeaux, la décoration de la maison, les parties de Quidditch avec sa famille sous la neige, et les bonnes friandises qu'il ne se privait pas de déguster. Cependant, pour ce Noël de 1998, il avait été invité chez les Horuni afin de passer les festivités auprès d'eux et surtout auprès de sa petite amie. Il en avait été heureux, mais il avait eu quelques remords envers ses parents et surtout sa petite soeur, Elizabeth. Mais ce qui lui fit plaisir, fut d'apprendre qu'elle serait ce soir de la partie. Pourquoi ce soir? Tout simplement parce en ce 27 décembre 1998, les parents de Juliette Horuni -cousine d'Ana- comptait reformuler leurs voeux de mariage. C'était une belle preuve d'amour même si personnellement, il n'en voyait pas trop la nécessité. Après, c'était une décision personnelle et il la respectait. D'ailleurs, il prenait conscience qu'il ne s'était même pas enquérit auprès d'Anastazya du mariage de son oncle et de sa tante. C'est vrai ça! Depuis combien de temps étaient-ils mariés? 15 ans? 20 ans? 30 ans? Il ne savait pas et il se disait qu'il faudrait peut-être qu'il se renseigne, au cas où.
Il était monté se changer, enfilant le tuxedo acheté ensemble à Londres, chez Gucci. En se tournant vers le miroir, il dû admettre qu'Anastazya avait réellement bon goût. Ca évidement, ce n'était pas nouveau, il l'avait déjà noté depuis longtemps, mais tout de même, il s'en étonnait toujours aujourd'hui. Au moins, ce soir il serait de toute élégance. William retrouvait sa soeur chez Juliette. En tout cas, c'est ce qu'il pensait. Il avait hâte de la revoir. Sa soeur comptait beaucoup pour lui et ne pas avoir fêté Noël avec elle, c'était comme s'il lui avait posé un lapin. Mais de l'autre, il ne regrettait pas car passer les fêtes avec Ana' avait été un délice. En regardant l'heure, William fronça les sourcils. Il était patient, mais très ponctuel. D'accord, il était tête en l'air et quand il s'y mettait à fond, ça pouvait lui jouer de sales tours, mais ce soir, il était des plus attentifs. En tout cas, c'est l'impression extérieure qu'il donnait. Parfois, Will pouvait partir très loin sans que personne ne s'en rende compte réellement. C'était perturbant pour celles et ceux qui ne le connaissaient n'y d'Eve ni d'Adam. Songeur, il regarda une nouvelle fois l'heure...qui approchait à grand pas. Et toujours pas d'Anastazya à l'horizon. Après un léger soupir, il se contraint à attendre encore un peu avant de l'appeler.
Quelques minutes après cette sage résolution, il se dirigea vers l'escalier qui montait à l'étage et appela sa petite amie. Certes, il savait que les filles en général étaient toutes plus ou moins les mêmes dans le sens où elles passaient des heures interminables dans leur salle de bain pour se faire belle. Personnellement, qu'elle soit nue ou habillée, vêtue d'un sac poubelle ou d'une robe Valentino, Ana' était toujours aussi belle à ses yeux. Mais d'un côté, il comprenait cette "coquetterie". Les femmes aimaient se faire belle. Pour plusieurs raisons d'ailleurs. Faire sensation, se sentir belle justement, plaire à leur copain/mari ou fiancé. Bref...il ne trouvait pas cette pratique insupportable en fait. Et heureusement car lorsqu'il vit Anastazya descendre les marches, il crut qu'il allait s'étouffer. Son coeur avait manqué un ou deux battements et sa respiration s'était coupée sans qu'il n'y prenne garde. On aurait dit un ange...ou une déesse de la grèce antique avec ses longs cheveux blonds descendant dans son dos et cette robe blanche flottant derrière elle. Etait-ce possible qu'Aphrodite se soit réincarner en elle? Quand la jeune femme arriva à sa hauteur, il reprit ses esprits et du coup, sa respiration pour la complimenter sur sa tenue.
- Tu es...magnifiquement belle, termina-t-il en trouvant enfin ses mots. Et encore, il les trouvait piètre face à la beauté qui s'offrait à lui.
Il se râcla la gorge, tentant de reprendre un minimum de décence. Il n'allait tout de même pas baver? Non, ce n'était pas non plus son genre. Il accepta d'un sourire le compliment que lui retourna Ana', mais ne fit aucun commentaire. Le sourire était déjà une réponse en soi. La voix de ma mère de la jeune femme s'éleva et Will fut tirer de sa contemplation. Il prit la main de sa petite amie et montèrent dans la limousine. A vrai dire, il n'était pas habitué à ce faste, mais il faisait avec. Ce n'était pas déplaisant, il devait l'avouer, mais ça faisait toujours un peu bizarre. Néanmoins, même si dans les débuts de leur relation il avait été pris au dépourvu, à présent il dissimulait plutôt bien ses réactions. Au fond, tout ce luxe l'importait guère. C'était Anastazya qu'il aimait, pas sa fortune. Et puis, ce n'était pas comme si sa famille était pauvre. Ses parents étaient des gens aisés. Pas au point d'avoir une limousine, il en convenait, mais ils possédaient une grande propriété.
Installé confortablement dans la limousine, il ne lâchait pas la main d'Ana'. Pourquoi? Par envie, par plaisir... Parce qu'il aimait sentir ses doigts entrelacés aux siens, la peau douce, un peu froide. Il n'y avait pas d'explications. C'était une sensation qu'il appréciait. Lorsqu'elle se pencha vers lui pour lui chuchoter que la soirée serait géniale, surtout s'il restait dormir, il laissa échapper un petit rire, mais se reprit bien vite, charmé par les rougeurs qu'elle arborait sur ses jours. Juste un sourire en coin resta sur ses lèvres, mais il tenta de reprendre totalement son sérieux quand il perçut le regard de la mère d'Anastazya. Gloups! Quand maman Horuni porta son attention ailleurs, il se pencha vers Ana', déposant un baiser dans son cou. Par ce geste, il lui faisait comprendre que lui aussi partageait son opinion sur la soirée à venir. Il se redressa, reprenant une attitude décente.
Ils étaient enfin arrivés et William se surprit à contempler le manoir qui s'offrait à ses yeux. Il n'y voyait pas un étalage de richesse. Passionné d'art, le jeune Harris étudiait dans ses heures libres l'architecture des monuments, peu importe qu'il s'agisse d'un lieu de culte, de pouvoir ou une simple demeure. Chez lui, dans sa chambre, il avait une grande bibliothèque dont la plupart des livres abordaient chaque forme d'art. Peinture, scultpure, architecture, musique, danse, littérature...Une tonne de bouquins sur le sujet, traitant toutes les époques d'un point de vu purement artistique. Et ici, le manoir possédait une architecture sur laquelle il aurait pu passer des heures. Cet été, il avait cru son choix de carrière définitif, mais à chaque fois, cette passion pour les arts revenait le hanter, lui mettant alors le doute. Il fut ramené à la réalité par le rire de sa petite amie. Il se tourna vers elle quand il la sentit saisir son bras. Ce n'est qu'en entrant dans la "bulle" qu'il remarqua qu'elle était là. Oui...c'est répétitif, mais Will est vraiment tête en l'air. Son regard azuré a été attiré par l'architecture du manoir, par pas la "bulle" magique l'entourant. Il fait parfois de drôles d'omissions.
Arrivé à la porte d'entrée, il laissa sa petite amie sonner car lui était trop occupé à regarder le porche. Ou du moins, une des gravures qui l'ornait. De loin, on croyait qu'il s'agissait de simples arabesques. Mais quand on s'en approchait, quand on détaillait chaque particularité, les arabesques se transformaient en lianes...des lianes enveloppant des femmes. A première vue, il s'agissait sûrement de nymphes vu leurs traits fins, très féminins et presque irréels. Il en avait souvent vu dans les livres qui parlaient de l'art au temps de la Grèce Antique. Ce même art délicat, fin, presque hypnotisant. Il allait poser ses doigts sur une des lianes sculptées quand il s'en détourna. La porte venait de s'ouvrir sur l'oncle et la tante d'Anastazya. C'était eux qui organisaient cette cérémonie. Pas le temps de dire quoi que se soit qu'un éclair noir passa devant lui. Euh...? Réajustement visuel...aah...c'était Juliette, la cousine de Serdaigle. Après les effusions, ils entrèrent dans le hall d'entrée. Il salua poliment July et Robert. Puis se fut le tour de Juliette.
- Bonsoir Juliette. Tu es très en beauté, la salua-t-il en lui faisant la bise.
Il était content de retrouver les MacMillan. Ca faisait bien 6 mois qu'il n'avait pas revu "mèche rebelle". Depuis la fin de la dernière année à Poudlard en fait. Il y avait la soeurette aussi. Il s'avança vers eux deux, faisant la bise à Ophy et serra la main à Ernie.
- Content de te revoir Ernie, dit-il tout simplement, un sourire franc sur les lèvres.
Ils passèrent au salon, ce dernier offrant d'ailleurs une vue agréable et reposante sur les patios. Il écouta sans broncher les explications de Juliette par rapport au déroulement de la soirée. En sortant dehors, près de la piscine, un murmure de surprise s'éleva dans les rangs garde à vous et évidement, William fut de nouveau attiré par l'architecture des lieux. Il n'écoutait plus Juliette et semblait totalement ailleurs. Il ne reprit contact avec la réalité -si on peut dire- que lorsqu'Anastazya s'adressa à lui. Il l'embrassa, souriant d'un air rêveur. Il est pas tout à fait revenu sur le plancher des vaches le Harris. Pas le temps de s'attarder plus longtemps, la sonnette retentissait, annonçant l'arrivée de nouveaux invités. Il suivit les autres, un peu en retrait, Ana' juste devant lui, à moins d'un mètre, son regard posé sur elle. La nouvelle convive...lui disait vaguement quelque chose, mais il ne voyait pas du tout où il l'avait vu. Elle était...plutôt du genre extravertie, pétillante...sûre d'elle. Il la regarda, plus très sûr de savoir s'il l'avait vraiment rencontré un jour. Heureusement, la suite lui épargna de chercher...et donc, la réponse vint à lui tout seul. Pas d'effort à faire.
Aah, Keira! Oui, il voyait qui elle était. Enfin...vaguement. William est souvent distrait, alors il se souvenait à peine d'elle. Elle aurait été de sa maison, il n'y aurait pas eu de problème, mais vu que c'était une ancienne Gryffondor, il avait plus de mal. Et donc si elle était amie avec Juliette...il en concluait qu'ils étaient tous les deux à Taliesin. Il avait failli y aller lui aussi, mais après de nombreuses hésitations il s'y était refusé. Il n'avait pas voulu laisser derrière lui ses amis, sa soeur et surtout sa petite amie. Il n'aimait pas la savoir loin de lui. Il n'aurait pas très bien vécu sa dernière année s'il avait accepté l'offre. Bon...bah il était peut-être temps de se présenter, non?
- Et moi c'est William, le copain d'Ana'. Ravi de te revoir, ajouta-t-il d'un léger sourire.
Apparement, Keira avait un faible pour les surnoms. Il allait sûrement se retrouver affublé de l'habituel "Will". Perso, ça ne le dérangeait pas, tout le monde -ou presque- l'appelait ainsi depuis toujours. Exceptée sa mère qui prenait toujours le temps de l'appeler entièrement par le prénom qu'elle lui avait donné il y a de celà 17 ans. |
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