Oups, y'a erreur sur la personne ! [PV]

Fredericke sautillait joyeusement dans les couloirs. Sa vie était un vrai foutoir mais elle avait la positive attitude depuis la nouvelle année. C’était déjà étonnant qu’elle se soit pris aussi longtemps la tête sur le problème… Bref, pour ce jour précis en tout cas, elle était d’excellente humeur. Son entraînement de Quidditch s’était super bien déroulé, elle avait eut un O en divination (enfin ils étudiaient le tarot !) et elle avait vu Vincent le matin même. D’ailleurs, elle croisa Marie dans un couloir, elle la salua de la main avec un petit sourire. Avec l’habitude, c’était moins difficile. Bon, Fred’ la trouvait toujours aussi superficielle et tout, et tout, mais si Vincent aimait les greluches ça le regardait après tout. Et ouai, elle devient de plus en plus philosophe au contact d’Adrien. Visiblement, la blondinette venait de quitter un brun que Fred apercevait, chic, c’était Vincent ! Enfin, ça, c’est ce qu’elle croyait… En réalité, c’était Oliver, le cousin de Vincent. Mais de dos, ils se ressemblaient beaucoup. Enfin, nous on vous dit ça, mais Fred’, elle, elle ne chercha pas plus loin. C’est vrai ça, pourquoi Marie parlerait à ce pourri d’Oliver hein ? Elle était la copine de Vincent et il détestait son cousin. Par principe, elle, elle détestait tout ce que détestait Vincent (enfin, sauf Adrien lol), pourquoi Marie n’en ferait-elle pas autant ? C’était son rôle de copine, non ?

Bref, fière de ses certitudes, la jeune Fredericke sautilla de plus belle et sauta au cou du jeune garçon en s’écriant joyeusement « Coucou Kaiser ! ». Ce n’est qu’alors qu’elle se rendit compte de son erreur. Ce devrait être interdit de se ressembler autant ! Enfin, elle ne pensa pas immédiatement à lâcher Oliver (qu’elle avait bien bousculé d’ailleurs mais ce devait pas être souvent qu’une aussi jolie fille le serrait de près alors il allait pas se plaindre hein ?), elle dit plutôt d’un air perplexe « Tu n’es pas Vincent… ». A l’évidence. C’est alors que quelqu’un les poussa parce qu’ils étaient en plein milieu du passage et que Fred’ tomba (ça lui arrivait souvent depuis qu’on la forçait à mettre des talons), emportant Oliver dans sa chute… pour finir sur lui. Enfin, finir sur un garçon parce qu’elle se cassait la figure ça lui arrivait à peu près une fois par semaine (mais certains avaient le sens de la réception à force), ce qui la contrariait c’est qu’elle ait confondu Vincent avec Oliver ! Houlala, ça n’allait pas lui plaire à Vincent… Est-ce qu’elle pouvait acheter le silence de ce crétin d’Oliver ? Nan, mauvaise idée, ça aggraverait son cas.

« Et merde… » Marmonna-t-elle en se poussant de dessus Oliver, sa gourmette trouvant drôle de s’accrocher à la veste du garçon. Elle trouva ça assez ironique en y pensant mais dès qu’elle eut retrouvé une distance de séparation de quelques centimètres d’Oliver, elle se demanda pourquoi Marie parlait à tout le monde comme ça. C’était pas correct >.<

Ou alors c’est toi qui traîne depuis trop longtemps avec Vincent ma petite Fred’ !

Oliver follement amoureux de Marie de Liechtenstein...? Ça n'a plus de secret pour qui que ce soit ça. Marie elle-même devait de douter de quelque chose, mais elle semblait ignorer toute les tentatives d'approches du garçon qui en vain se persuadait toujours qu'elle le regarderait un jour, autrement que comme un simple copain de maison... Il était assez borné et ne perdait donc jamais de sa détermination, ce qui lui valut de ne pas baisser les bras lorsqu'il avait appris que Marie sortait avec son cousin... Vincent Fayr, cet idiot qui ne la méritait tout simplement pas. Ceci étant, il ne perdait pas espoir et gardait le sourire, toujours très persuadé. Tandis qu'il parlait de chose et d'autre totalement débile, tandis qu'il la dévorait littéralement des yeux, poster dans un coin du couloir très encombrer par les nombreux élèves qui échangèrent de salles de cours, Oliver semblait trop absorber par la conversation pour en décoller. C'est alors, tandis qu'ils discutèrent toujours, Oliver sentit quelqu'un l'attraper par surprise... « -Coucou Kaiser! », s'écriait joyeusement une fille pendue maintenant à son cou. Heiiiin? Bon, non pas qu'il n'était pas habitué qu'on lui saute ainsi dessus, encore que là cette fois c'était par surprise et c'était surtout brutal quoi... Lorsque le garçon croisa enfin le regard de « l'agresseur », il avouait être plus que surpris... Fredericke Maiden était pendu à SON cou. Pas celui de Fayr, pas celui d'un de ses potes bizarre de Poufsouffle, non pendu au sien, à son cou... à lui quoi! On peut dire qu'il n'était pas qu'un peu surpris, c'était quoi son nouveau délire là... Passant ses mains autour de la taille de Fredericke comme pour jouer lui aussi au nouveau petit jeux de la jeune fille, le sourire malin aux lèvres il l'a regardait... Satisfait. « -Fredericke Maiden... Je savais que tôt ou tard tu tomberais dans mes bras... Mais j'avoue que je te trouves bien rapide, c'est peut-être ton côté féroce Lionne qui te fais agir de façon si... Brutale... Mais j'avoue que j'aime ça! », il lâcha un rire sonore, avant qu'elle ne reprenne la parole.

« -Tu n'es pas Vincent... », à l'évidence.. Non. Mais qu'il était amusant de la voir se ridiculiser de tel façon devant.. Marie qui en l'occurrence était la petite amie de Vincent. Qu'il était moins marrant par contre d'être confondu avec Vincent... Mais la situation était bien trop amusante et humiliante pour la Gryffondor que la soit disant ressemblance possible qu'il y aurait avec son cousin, lui était sortit de la tête. Alors que Fredericke pensait mettre fin à cette scène plus que gênante pour elle, il semblerait que le monde s'acharnait sur elle. La foule dans le couloir se faisait plus dense maintenant... On l'a bouscula l'a faisait ainsi tomber... Sur Oliver qu'elle avait entrainer dans sa chute. La situation était coquasse dirons-nous, et de plus en plus gênante pour Fredericke qui ne semblait plus savoir où se mettre maintenant... Et par dessus le marche maintenant, sa gourmette se trouvait accroché à une des vêtements de Oliver... « -Et merde... », bougonnait-elle.

« -Et bien ma chère Maiden... Quelque chose ne va pas? Déçue de ne pas être tomber sur ce crétin de Fayr qui dit-on serait mon cousin, j'ai bien du mal à la croire entre nous... », ce qui n'était pas non plus nouveau, c'était cette haine certaine qu'éprouvait Oliver pour Vincent... Et c'était fou, mais il semblait que cela soit réciproque, au plus grand bonheur de tous! « -Il sera ravie de savoir je suis sûr, d'apprendre que tu sautes sur n'importe qui... Enfin... Je ne suis pas n'importe qui... Surement son meilleur ennemi, encore mieux! »... Haha, on verra qui fera le fier ensuite!

Nan mais c’était quoi ce prétentieux de mes deux ! genre elle pourrait être attiré par lui ! nan mais il rêvait ! Si elle pouvait à la limite admettre que physiquement il était son genre, il avait juste un caractère de merde (elle devenait de plus en plus vulgaire chaque mois qui passait… la faute à qui à votre avis ?). En plus, elle en avait sa claque des garçons, si elle avait arrêté avec Axel, c’était pas pour être avec Vallo ! Plutôt mourir ! Même Seth Griffins était mieux ! Heureusement, la foule fit que Marie s’éloignait de plus en plus et comme la Serpentard savait que Fred’ n’appelait kaiser que Vincent, elle avait dû comprendre ce qui s’était passé. N’empêche que Fred était contente qu’elle n’ait assisté qu’au début et que maintenant elle soit loin. Elle n’avait pas vu la chute – ou alors de loin – ce qui éviterait que cette pipelette n’en cafte plus que nécessaire. Mais revenons en à Vallo qui se la pétait outrageusement. Dire que la dernière fois elle était arrivée à s’en débarrasser, si c’était pour en être là moins d’un an plus tard, c’était bien la peine ! Aaaah, en plus il mettait ses mains baladeuses autour de sa taille ! Il voulait se prendre une gifle ou quoi ?

« Il te vient pas à l’esprit là tout de suite maintenant que je t’ai pris pour Vincent ? Faut croire que la génétique est plus forte que moi… » D’ailleurs, elle cherchait à se dégager mais c’est ce moment que choisi Marie pour s’en aller (ouf) et la foule pour les faire tomber ce qui était nettement plus embarrassant qu’une simple méprise… qui pouvait quand même se comprendre puisqu’ils étaient cousins. C’est pas comme si elle avait confondu Vince avec Roman quoi. En plus c’était de dos.

Rah ! Sa gourmette voulait pas se décrocher ! Bon sang de bois ! « Au lieu de dire des conneries arrête de bouger ! » Et puis pour ce qui était d’être cousin ou pas avec Vincent, elle pouvait lui affirmer qu’être de la même famille que quelqu’un ça n’avait pas de valeur. Son frère et elle se ressemblaient un peu physiquement mais au niveau du caractère, ils étaient comme le jour et la nuit, alors qu’Oliver et Vincent ne se sentent pas d’atomes crochus ça n’avait pas de quoi la surprendre. N’empêche qu’ils étaient quand même cousin. « Entre nous, moi, ce que je ne crois pas c’est que tu ai pensé ne serait ce qu’une minute que je t’ai abordé volontairement. J’ai pas l’immunité diplomatique moi, si je fais ça, Vincent me zigouille. » Tiens, d’ailleurs, encore un truc qu’il faudrait éclaircir à l’avenir (quand elle aurait réussi à se détacher d’Oliver), pourquoi quand Marie parlait intimement à Vallo (qui la regardait avec des yeux de merlans frits, beurk) ça ne faisait rien, mais elle il ne fallait surtout pas ? Ou alors, elle l’avait imaginé, peut-être qu’elle avait le droit… mais comme elle n’en avait pas envie, en fait, ça ne posait pas de problème au quotidien. Par contre, ça en posait un maintenant. Comme Vincent était malheureux à cause de son cousin, Fredericke lui vouait une haine peu commune… mais c’est dur d’incendier quelqu’un à qui on est accroché par l’objet le plus précieux qu’on possède… En plus – et ça, elle en était bien sûre, Vince le lui avait clairement dit -, elle n’avait pas le droit d’enlever sa gourmette, jamais, alors elle pouvait même pas la décrocher comme ça.

« Et puis arrête de faire l’âne, tu sais très bien que je pensais que tu étais Vincent, donc pas n’importe qui. D’ailleurs, même si je sautais sur n’importe qui comme tu dis, tu ne ferais pas parti du lot. Même si tu étais le dernier homme sur terre je ne ferais rien avec toi Vallo, enfonce toi ça dans le crâne. » s’approchant pour essayer de regarder comment sa crétine de gourmette avait pu se prendre dans la cape de Vallo, elle lui offrit une superbe vue sur son décolleté. Même si elle le détestait, elle était quand même toujours la même Fred, soit totalement inconsciente. « Bon et puis tu pourrais m’aider au lieu de rester les bras ballants ! » Elle était énervée mais finalement, c’était contre elle qu’elle était le plus en colère. De tous les garçons de Poudlard, il avait fallu qu’elle soit accrochée à Oliver Vallo ! Elle pouvait pas tomber sur Faris ou un autre gentil garçon non ? >.< Bouh… cette journée avait pourtant si bien commencée.

Avait-il vraiment penser un seul instant qu'il était possible que Fredericke se soit jeter dans ses bras de son propre gré? Si ce n'est qu'elle s'était tromper tout simplement de personne... Non, non, et il n'était pas si idiot au point d'ignorer qu'elle l'avait pris pour quelqu'un d'autre... pour Vincent en vérité. Ils se ressemblaient parait-il, ils y avaient cet air de famille, mais ça ils l'avaient -et Vincent le premier hein!- toujours nier. Non, non il ne ressemblait pas du tout à Vincent... Ressembler à ce crétin de Fayr, euuurk! Pour autant, il n'en démordrait pas et ne se laisserait pas « intimité » par ses remarques, Oliver jouerais le crétin qu'il avait toujours été, avide de jolie fille -si cela se dit-, et surtout, il continuerait d'embêter encore longtemps la petite Lionne avec ça -le fait qu'elle soit folle de lui hein-. Elle était folle de son corps tout simplement...! Lorsque sur un ton beaucoup plus sac, elle lui fit remarquer qu'il se fourrait le doigts dans l'œil en la croyant possible d'être un temps soit peu intéresser par lui, il n'eut pas vraiment le temps de répondre malheureusement, quoique ce soit que la situation empirait, ou s'avérait prendre une drôle de tournure en sa faveur seulement... Fredericke tombait sur Oliver. Elle était FOLLE vraiment de son corps! Qu'il était dommage de voir Marie s'en aller... Elle n'avait pas pu assister à l'humiliation de la chère Gryffondor.

Disons que toutes les remarques qu'elle aurait beau lui lancer en pleine tronche ne l'atteignait plus pour tout dire. Il était habitué aux remarques foireuses de la Gryffondor, pourtant il ne l'avait pas non plus beaucoup fréquenter. C'était très certainement à cause de Vincent qu'elle éprouvait à son égard tant de répugnance carrément... Vincent le détestait donc elle se sentait obligé de le détester aussi... Si logique les filles, je vous jure! Pourtant, il ne lui avait jamais causer de tord, si ce n'est se montrer très intéresser par elle... Une jolie fille quoi, que voulez-vous?!

« -Ohh Maiden, épargne moi tes grands mots là... Je ne voudrais pas empirer la situation... Quoique si ! Je te rappel qu'à l'instant c'est sur moi « Vallo » que tu es tombé et que tu es encore sur moi à l'heure actuel... Humm.. Et je te débecte tu dis? », il laissait échapper un rire: « -Et tu crois peut-être que je garderais mon silence auprès de Fayr, sur cette affaire? Mais tu rêves, crois moi, il le saura et bien trop tôt... J'imagine bien sa tête lorsqu'il apprendra cela... », fixant toujours la lionne, il était légèrement sonner tout de même. Il avait chuter hein, elle l'avait fait tomber et il n'avait donc pas pu atterrir correctement.. Il s'était fait mal, mais s'en plaignait pas tiens... Pourquoi se plaindrait-il d'avoir une fille sur lui qui d'ailleurs... lui offrait un bien beau paysage qu'on nommera décolleté ~~*bave*~~. Se rinçant parfaitement l'œil, il fallait avouer que Fredericke était une très jolie fille. Jolie petite blondinette aux grands yeux, plutôt bien fichu, il fallait être honnête hein... Et puis un caractère comme il les aimait. Le fait qu'en plus Vincent soit intéresser par elle, qu'elle soit un peu comme sa petite protégé, rendait la chose encore plus attirante... Il lui avait piquer Marie, pourquoi ne pas lui piquer sa très chère Maiden?!

« -Attends, tu m'as sauter dessus comme une tarée, tu m'as fait mal et maintenant tu te permets, Maiden, de me donner des ordres... Débrouilles toi, c'est toi que ça gêne d'être attaché à moi... pas moi hein, au contraire héhéhé.. Tu es plutôt jolie Fredericke, tu le sais ça? », au moins il était honnête!

Roh, il faisait exprès de ne pas comprendre. En même temps, c’était un Serpentard, le concept même d’amitié devait sûrement lui être inconnu… C’est vrai quoi, après tout, on ne lui connaissait pas énormément de fréquentation à ce cher Vallo ! Alors il ne pouvait tout simplement pas imaginer la force du lien qui l’unissait à Vincent. Pour lui, elle ferait n’importe quoi… Elle le prouvait chaque jour en se montrant extrêmement gentille avec Marie alors même que ça lui brisait le cœur de la voir s’incruster avec eux.

« Ce n’est pas une question de répugnance mais de loyauté, envers Vincent. » Ce sur quoi elle ajouta pour que les choses soient clairs : « Et je ne suis pas sur toi, je suis à quelques centimètres, je tiens à cette nuance si tu permets. » Sensiblement agacée, elle repoussa un rideau de cheveux blonds de sa main libre. Mince alors, si elle avait eut ses deux mains, elle se les serrait attachés, ils la gênaient dans son opération. Enfin, tant pis, de toute façon fred’ préférait avoir – en temps normal du moins – les cheveux libres. C’était une habitude qu’elle avait gardé de son enfance où sa mère lui disait qu’avoir les cheveux attachés c’était pour les roturières.

« Si tu veux te prendre un coup de poing dans la figure, ça te regarde. Même si je ne comprend pas pourquoi Vincent réagit toujours comme ça, si tu lui en parles, tu peux être sûr que c’est pour toi que ça va mal finir. Jamais Vincent ne se retournerait contre moi. Au grand pire, il va me faire la gueule… mais si tu crois que ça me fait peur. » Bien entendu, ça lui faisait mal quand Vincent ne lui parlait plus parce qu’il boudait, mais elle avait appris à gérer cette douleur comme toutes les autres. Elle n’était pas du genre à se laisser abattre, la première fois, elle s’était effondrée, maintenant elle attendait qu’un événement quelconque fasse que Vincent oublie et revienne vers elle. Car ça, elle l’avait compris le mois passé, Vincent revenait toujours vers elle. Il avait encore besoin d’elle… elle ne savait pas pourquoi mais tant qu’il éprouverait ce besoin, elle resterait près de lui. C’était ça aussi être loyale… et fidèle. Car bien entendu, si elle avait arrêté d’être trop proches d’autres garçons, c’était autant parce que maintenant elle éprouvait de la méfiance à leur égard que parce que Vincent n’approuvait radicalement pas… Au début, elle trouvait ça choquant, de quoi il se mêlait puisqu’il avait Marie ? Puis, quand il y avait eut le problème avec Olwen, elle avait compris que pour Vincent il y avait elle, Fred, et Marie… que c’était bien distinct dans son esprit… que l’un n’empêchait pas l’autre en quelque sorte. C’était troublant mais un peu mieux que de s’imaginer qu’il ne l’aimait plus autant qu’avant alors… Elle acceptait les règles du jeu. Ce n’était pas d’une simple meilleure amie que Vincent avait besoin comme elle se l’était imaginé, mais de leur relation qu’ils avaient avant Marie… et elle en avait besoin aussi, mais ça n’empêchait pas que c’était difficile à concilier et que parfois, inéluctablement, Vincent faisait la gueule. Comme après le bal de noël et peut-être comme après l’incident en cours… Mais elle n’allait pas pleurer pour si peu. Oliver la connaissait vraiment mal.

Toujours accrochée à Oliver, elle cherchait comment réussir à se dépatouiller mais plusieurs fils sortis du tissu s’étaient pris dans les mailles. Peut-être qu’avec des ciseaux ? Mais il faudrait qu’elle trouve sa trousse… et elle n’avait qu’une seule main de libre… Visiblement Oliver ne semblait pas pressé de mettre fin à la situation. C’était triste pour lui quand même qu’il faille qu’une fille lui tombe dessus pour obtenir un contact… et c’était très révélateur du manque de succès de Oliver dans Poudlard. Enfin, en tout cas chez les filles que fréquentait Fred, il n’en avait aucun.

« Oh j’t’en prie, tu parles comme un vieux pervers. » Bien sûr qu’elle savait qu’elle était jolie. Si elle ne l’était pas, elle n’aurait jamais dû éviter un de ses amis qui était aller trop loin… ou bien encore, elle n’aurait pas rendu les choses bizarres entre Adrien et elle. Elle était belle… mais ça ne lui apportait rien puisque celui qu’elle aimait s’en fichait et que ça lui posait des problèmes avec les autres garçons. Mais bon, pour ce qui était de Vallo, elle pouvait encore le remettre à sa place. « Tu peux me mater tant que tu veux, les filles comme moi ne finissent jamais avec les gars comme toi. Réfléchis cinq secondes… je suis l’héritière d’un duché, je possède un grand château, je suis riche à million et je suis d’une beauté classique mais qui fait toujours son effet… et toi, qu’est-ce que tu es Vallo ? » Elle eut un petit sourire mauvais se redressant, abandonnant momentanément sa lutte pour se détacher. « Le petit chéri d’une famille de moldu dégénérée ? Laisse moi rire… Cette même famille a laissé la mienne héberger ton cher cousin, lui offrir une chambre qui est sûrement aussi grande que ta maison… Dans le monde des sorciers mon pauvre, pauvre Oliver… c’est Vincent qui gagne… Il vit dans un château avec des serviteurs prêt à exécuter le moindre de ses désirs, avec moi… une duchesse… et il sort avec une princesse… et toi… tu hérites seulement de l’honneur de l’avoir mener jusqu’à cette réussite par ta mesquinerie. » Oui alors pour le plan drague, c’était assez mal parti parce que Fred’ n’était pas franchement réceptive. Il faudrait trouver des compliments plus accrocheurs…

Ceci dit, Fred’ avait vidé son sac, elle n’avait pas grand chose d’autre à ajouter. Une part d’elle, celle qui a des parents stupides, savait que Oliver n’y était pas pour grand chose dans la douleur de Vincent. C’était les adultes les fautifs, c’était toujours eux… Oliver n’était qu’un enfant quand tout avait commencé, il avait sûrement arrangé les choses à son avantage mais il ne réalisait pas les conséquences sur la durée… comme elle, elle ne savait pas combien elle faisait souffrir son frère ou sa cousine quand elle se moquait ouvertement d’eux. Mais voilà, Fred ne pouvait pas s’en prendre aux parents de Vincent ou au reste de sa famille, ils ne vivaient pas dans le même monde qu’elle, alors qu’Oliver si… et que dans la hiérarchie des sorciers, il était en bas de l’échelle quand elle était tout en haut… Elle voulait juste que le Serpentard prenne conscience de ce fossé car elle ne lui avait pas menti, ce n’était pas lui qui la dégoûtait, pas lui en tant que personne… c’était tout ce qu’il représentait… la cicatrice de Vincent, ses larmes, toute cette douleur qu’elle cherchait à soigner sans jamais y arriver tout à fait. Si seulement il pouvait être désolé pour ça, mais même pas… Il était sûrement encore trop immature…

Baissant les yeux, elle soupira profondément, abattue par sa propre méchanceté… C’est ça aussi d’être trop gentille, elle regrettait déjà ce qu’elle venait de dire…

Pauvre ignorante, de quoi de mêlait-elle?

« -Que ça peut mal finir? Pour moi? Ça m'est égal, Vincent je l'attends, je l'attends de pied ferme même... Qu'il vienne, je serais curieux de savoir les raisons de son agacement. Le fait que j'ai oser toucher sa douce et petite protégé? Ou oserait-il m'accuser d'avoir tout manigancer? Bien sûr, je n'ai que ça a faire... Juste pour son bon plaisir, de tout faire pour que Toi, Maiden, tombe subitement dans mes bras. De toute façon, cela ne te regarde pas. Mes histoires avec Fayr ne regarde que lui et moi. », le fait même de lier le nom de Vincent à lui, le dégoutait au plus au point. C'était bien pour prouver la forte répugnance qu'il éprouvait à l'égard de son aimable cousin. Ils se haïssaient. « -Il fallait bien que ça arrive, Vincent ne supporte pas qu'on t'approche de trop près... C'est bien pour cela je t'avoue que je te trouve très intéressante. Tu es la « chose » de Fayr, mais que te trouve-t-il donc? Je serais curieux de le découvrir, vraiment... Car je maintiens, à mes yeux, tu es vraiment ce qui a de plus ordinaire. Ce n'est même pas comme si tu étais belle, tu es mignonne, mignonne petite blondinette... Et puis tu as un sale caractère. Tu n'as vraiment rien d'exceptionnel oui. ».

C'était bien par pur provocation envers Vincent qu'il se comportait ainsi. Il savait que dans les quelques heures qui suivrait leur petit accrochage -à prendre dans tous les sens du terme tiens!-, Vincent l'attendrait au coin d'un couloir et lui ferait payer... C'est ce qu'il cherchait en vérité... Jamais les deux cousins n'avaient su s'entendre, pour dire vrai Oliver n'avait jamais vraiment chercher à comprendre pourquoi. Au fond, lorsqu'il était plus jeune, Oliver avait toujours été jaloux de Vincent. Certes, ce n'était sans doute plus -tout du moins, moins- d'actualité parce qu'il avait su le ressembler un peu -mais chuuuuut!- sur certain point, et surtout l'égaler. C'était partit d'une simple rivalité tout cela en fait, de la jalousie pure et simple, mais dorénavant il semblait impossible de réconcilier les deux garçons, étant en conflit sur de trop nombreux points, c'était impossible.

Lorsque la jeune Maiden reprit la parole, le ton semblait avoir monter. Il n'était plus question là de chamaillerie simple, les mots, les sujets qu'elle abordait était beaucoup plus sérieux et plus délicat. Tandis que la Blondinette s'était légèrement redresser, elle le fixa sérieusement et franchement avant de débitant tout un tas de chose qu'Oliver eut du mal à encaisser... Tirant plus ou moins la grimace en l'entendant prononcer certain moment, insistant sur d'autre... Ça faisait franchement mal. « -et toi, qu’est-ce que tu es Vallo ? ». Qu'est-ce qu'il était? A vrai dire, il ne s'était jamais poser la question, enfin c'était clair, il était Oliver Vallo, fils très aimer de sa famille, toujours devant, toujours préféré par sa famille, le chouchou... « -Le chéri d'un famille de moldu dégénérée ». Il fulminait. C'était bas de sortir ça ainsi! Il avait mérité d'être traiter comme le chouchou, contrairement à Vincent, il s'était battu, lui ce flemmard s'était opposé. C'était de sa faute, tout était de sa faute, il l'avait chercher ! « -Dans le monde des sorciers mon pauvre, pauvre Oliver… c’est Vincent qui gagne… ». Non! Ce n'était pas ce qu'il voulait, vivre dans l'ombre de son abruti de cousin.. Non! « -Vallo? Qui c'est Vallo? Ahhh, le cousin de Fayr, je vois mieux! » Non! Il avait toujours tout fait pour que le distingue de Fayr, il le haïssait, le lier toujours à lui s'était dur et insupportable! « -...tu hérites seulement de l’honneur de l’avoir mener jusqu’à cette réussite par ta mesquinerie. ». Ça suffit !! Non, Vincent n'avait rien réussit du tout, il restait le dernier des abrutis qui finirait sa vie de vaut rien dans un trou voilà! … C'était gamin comme réaction, il se faisait lui même pitié à dire vrai. Au lieu de te plaindre mon gars, agis! Fait que cela ne se réalise pas, fait en sorte qu'il ne parvienne pas à cette réussite... Tu as su te montrer très habile jusqu'ici, ce n'est tout de même pas une petite blondinette au caractère de chien mal léchés qui va tout gâcher! Bats toi, comme tu as su le faire jusqu'ici, bats toi et ne laisse surtout plus jamais ce Fayr te faire douter de ta valeur.

Il était vraiment cassé, vexé... il ignorait même s'il aurait encore des mots là pour répliquer. Son orgueil franchement ravalé, il avait détourné le regard, son visage s'était durci, il était furieux, bouillonnait. Elle avait tord. Il n'osait pour autant pas affronter son regard, cette situation maintenant le mettait mal à l'aise, il aurait voulu partir pour dire vrai, mais c'était lâche, il n'était pas lâche. Ravalant un peu de sa fierté, il reposa son regard sur la blondinette, fronçant les sourcils. « -Tu dis n'importe quoi. Vincent n'a réussit du tout. », crachait-il. Il la fixa un long moment en silence en détournant le regard, plongé dans ses pensées... puis il murmura: « -Tout comme toi, toi tu n'as strictement rien réussit. », il a défia de nouveau du regard: « -Tu as beau être héritière d’un duché, tu possèdes peut-être un grand château, tu es à la tête d'une richesse incroyable, il semblerait pourtant que cela n'est pas suffit... Regarde toi! Raide dingue de Fayr, tu n'as même pas su le garder, il est dans les bras d'une autre... De Marie de Lichtenstein, tu sais... la Princesse?... Alors, qui de nous deux détient le plus de mérite? Tu entretiens ce Fayr pour que lui aille jouer les jolies cœurs auprès d'une autre? Pardon, mais je préfère ma situation... Plus glorieuse que la tienne. ».

Dans un dernier regard, Oliver agrippait le pan de sa cape accroché à la gourmette de la demoiselle, puis tira d'un geste brusque. Miss Maiden reprenait enfin la liberté de son poignet... Sa cape par contre se trouvait maintenant joliment percé sur le côté, cela lui était égal, ce qu'il voulait maintenant, c'était vite s'éloigner de cette petite peste.... vipère. Ne cessant jamais de la fixer, il reprit sur un ton très assuré:

« -De rien, c'était tout naturel. ».

S'il était sur les nerfs? Plus terriblement agacé qu'autre chose en fait. Il n'aimait vraiment pas se faire casser de la sorte, et qui plus est par une petite minette de son genre, par Maiden, c'était le comble! Mais il préférait en passer outre, tout de moins, montrer le moins possible que cela l'atteignait. Paraître naturel, faisant mine de rester indifférent aux remarques. Sur le coup c'était perdu. Il s'était rattraper du mieux qu'il l'avait pu, mais c'était perdu d'avance... Elle avait su trouver les mots qui faisait mal, quelle plaie!

[1138]
ZONKO

« Je t’en prie, je ne suis peut-être pas ton genre mais objectivement je suis belle, cela étant il n’y a que quelqu’un d’aussi superficiel que toi pour imaginer que Vincent choisirait son entourage sur un critère de beauté. »

« Et puis, de toute façon, pourquoi Vincent m’aime, pourquoi il veut me protéger et me garder pour lui, ça ne te regarde pas, c’est entre lui et moi. Qu’est-ce que ça t’apporterait de savoir pourquoi il me défend ? Comme tu ne l’aimes pas, tu trouverais toujours ses raisons sans valeurs. »

« Le problème vois tu, c’est que pour garder quelque chose, il faut déjà le posséder. »

« Vincent m’aime beaucoup, à l’évidence je compte pour lui, mais il n’est pas amoureux de moi. Il est donc normal qu’il aille chercher ce sentiment ailleurs. Je ne dis pas que cela ne m’a pas fait souffrir mais je n’éprouve ni rancœur, ni sentiment de défaite. Ce que je possédais, je l’ai encore. Il m’aime toujours, je l’aime simplement plus, c’est tout. »

« La différence entre toi et moi, c’est que j’éprouve de la jalousie mais aucune rancœur. Ce n’est même pas une question de gloire, c’est juste une question de sentiment… et de loyauté. Le bonheur de Vincent passe avant le mien, c’est tout. »

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ZONKO

» [ Erreur sur la personne ] - [ PV ]
» Erreur sur la personne [PV]
» Oups... Petite erreur... [Scotty]
» Erreur sur la personne [TERMINE]
» Alors là, y a erreur sur la personne ! [Terminé]