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| Les deux princes pas si charmants [PV] | |
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Invité
Ξ Sujet: Les deux princes pas si charmants [PV] Lun 28 Sep - 0:18 | |
| "Il était une fois, une belle princesse endormie Qui n'attendait pour se réveiller que le baiser d'un prince." Oui mais quand le prince n'est pas si charmant, qu'est-ce que ça donne ?
Mais quelle idiote, vraiment, quelle idiote ! Adrien n’en revenait pas, tout simplement… Fredericke était partie pendant deux semaines en Allemagne et, à peine était-elle rentrée à Poudlard, qu’elle s’était effondrée dans ses bras après une seule phrase (des plus évasives) « C’est fini… ». Depuis, elle dormait. Cela faisait deux jours. Ce n’était pas normal ! Une crise durait tout au plus 26 heures d’affilées, on les avait largement dépassé ! Adrien savait parfaitement ce qui provoquait cette anomalie… et il comptait bien régler le problème de manière radicale. En prenant son parti, il demanda à Ophélia de faire venir Vincent, en lui disant que Fredericke était rentrée depuis maintenant plus de 48h et qu’elle était à l’infirmerie depuis lors. Mais bien entendu, Ophélia ne devrait pas rester, surtout pas… Adrien n’était pas fier de ce qu’il allait faire mais avait-il d’autres choix ? Fred’ refusait de se réveiller. Ce n’était pas qu’elle ne pouvait pas, c’est qu’elle ne voulait pas ! Il connaissait ça, ses crises de mutisme d’autrefois avaient la même origine… mais il ne laisserait pas Fredericke sombrer. Enfin, pas plus qu’avant disons. Il ne pouvait pas grand-chose pour ses goûts en matière d’homme disons de garçons vu leur âge non ?
Quand Vincent entra dans l’infirmerie, Adrien se leva lentement et se plaça derrière le lit de Fredericke pour la mettre entre eux. Avec le serpentard c’était encore ce qu’il y avait de plus sûr… Au moins jusqu’à ce que la gryffondor se réveille, après, si Vincent voulait vraiment lui filer un coup, pourquoi pas ? Ce serait sûrement mérité. Cela étant, pourquoi lui on le frappait et pas les autres ? Parce que mince, y’avait pire que lui non ? Passons, passons… Ce n’était pas le problème pour l’heure.
« Vincent… » Il le laissa approcher (en même temps, il aurait eut du mal à l’en empêcher vu qu’il s’était replier stratégiquement, rappelons-le) pour ajouter sans préambule « ça fait deux jours qu’elle est comme ça… elle refuse de se réveiller. J’ai tout essayé, même le verre d’eau, mais c’est elle qui ne veut pas… » Deux jours qu’elle ne buvait pas, mangeait pas… elle était pâle et sa respiration si faible qu’elle ne soulevait pas le drap. Elle fonctionnait au ralenti, préférant le pays des rêves à sa réalité. C’était une forme de fuite… pas son genre pourtant, mais il faut croire que le séjour en Allemagne avait été plutôt perturbant.
« Bref. Tu l’ignores sans doute – trop occupé que tu es avec ta petite vie passionnante – mais Fredericke a le fantasme de la belle au bois dormant, elle rêve d’être réveillée par un baiser. Tu discuteras le kitch de la chose avec elle mais le fait est que c’est notre seule chance de lui faire ouvrir les yeux. Mais c’est fini elle et moi… » Vincent le savait puisque le Poufsouffle le lui avait dit quand ils s’étaient chargés du cas Olwen. A ce moment là, elle était (plus ou moins) avec Axel… qu’elle avait quitté aussi, tout ça pour cet idiot de Vincent. Il n’en méritait pas tant même sa joueuse s’accorde à le dire alors….
« Toutefois, je peux me sacrifier pour la cause, mais comme je suis sympa je te laisse le choix. Tu l’embrasses ou moi je le fais. » Et quand elle serait réveillée, ils auraient tous les trois une petite conversation très instructive sur ce qu’elle avait bien pu subir chez elle…
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Ξ Sujet: Re: Les deux princes pas si charmants [PV] Mer 30 Sep - 15:01 | |
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Fredericke en Amérique, Vincent se sentait tout de même plutôt bizarre. Non mais c'était vrai quoi, ça faisait bizarre de ne pas la voir. M'enfin bon, dans un sens, il devait bien avouer qu'il n'était pas du tout du genre à se prendre la tête. C'était bien loin d'être son style déjà, et en plus bah c'était assez simple, oui, il pouvait vivre sans la jeune Gryffondor, aussi bizarre que cela ne puisse paraître par rapport aux gens. Bagarreur, violent et tout, il avait doucement fini par comprendre que quand elle n'était pas là, il se prenait bien moins la tête, et il tapait sur moins de monde. Malheureusement, par contre, il parlait à clairement moins de monde. Alors forcément, il se tournait vers les amis qu'il avait. Si peu nombreux. Et Seth en était venu à la conclusion que : « Quand Fredericke n'est pas là, tu tournes en rond mec ». Hein que c'était stupide ? Oui bon, peut être pas tant que ça parce que d'une certaine manière, il n'avait pas tort. Quand elle n'était pas là, il perdait un peu ses repères quoi. Mais n'allez certainement pas lui demander de vous le dire parce qu'il vous enverrait chier ! Ca, c'était clair et net même !
Enfin voilà, là tout de suite, il se trouvait donc une nouvelle fois avec Seth Griffins. Un garçon avec qui il s'était lié d'amitié dès son premier jour à Poudlard et ce, même s'il avait un an de plus que lui. Il était resté proche du Serdaigle et ça, même s'il avait eu deux ou trois problèmes avec Axel. Tant mieux d'ailleurs ! Errant dans le parc, ils parlaient doucement d'un peu de tout et surtout de rien. Ils n'avaient pas beaucoup de centres d'intérêt communs alors les conversations n'étaient pas toujours faciles mais ils parvenaient quand même toujours ) trouver de quoi parler. Ca avait toujours été ainsi entre eux. Aussi bizarre que cela puisse paraître puisqu'après tout, Vincent n'avait pas pour habitude d'avoir des amis sur qui il savait qu'il pouvait compter.
C'est alors qu'Ophélia s'approcha d'eux. D'une certaine manière, il n'avait jamais rien eu contre elle, mais ça ne changeait rien dans le fait que de toute façon, il ne l'aimait pas ! C'était mental peut être ! Ou alors, le problème se trouvait dans sa maison. Oui, ça aussi c'était possible d'une certaine manière. Enfin bref, il ne comptait pas se prendre la tête sur ce sujet ci hein, ça ne servait à rien. Et si elle venait le voir, c'était qu'il y avait bien une raison parce que bon, n'oublions quand même pas qu'elle ne le portait pas non plus dans son coeur quoi. Il l'écouta lui dire que ça faisait déjà deux jours que Fredericke était rentrée et que ça faisait également deux jours qu'elle était à l'infirmerie. Assez surpris par la nouvelle, au départ, il dut bien dire qu'il ne s'y était pas attendu à ça ! Bah quoi ? En même temps, comment aurait-il pu savoir hein ? Donc voilà. C'était tout aussi simple que ça. S'excusant donc auprès de Seth il le laissa là, bien sûr qu'il allait se rendre à l'infirmerie ! Il voulait savoir ce qu'elle avait !
Mais quand il tomba sur Adrien, il se mit tout de suite à regretter d'être venu. Bordel. Il foutait quoi lui là ? En même temps, vu que c'était Ophélia qui était venu le chercher, ça ne l'étonnait qu'à moitié donc bon. Il voulut sortir une réplique méchante et surtout, vulgaire mais quand il vit Fredericke endormi, il ne dit pas un mot, s'approchant un peu. Et Sallers se mit aussitôt à lui parler. Ca faisait donc deux jours qu'elle dormait ! Abusé ! Mais pourquoi est-ce qu'on ne lui disait jamais rien hein ?! Et c'était elle qui ne voulait pas se réveiller ?! Mais que pouvait-il bien s'être passer en Allemagne hein ? C'était quoi le délire au juste ! Vincent voulu coller un pain à Adrien quand celui-ci se mit à dire qu'il était égoïste. Bordel, mais qu'il la ferme un peu ! Mais bon, il ne s'attarda pas bien longtemps sur ce sujet-là parce que le suivant l'intéressait un peu plus. Un baiser ? Et on appelait Vincent ?! Quoi que non, dans ce cas, qu'est-ce qu'il foutait là lui ? Euh... Il était un peu en train de s'embrouiller tout seul là ! « Te sacrifier ? Tu rêves mon pauvre ! Tu rêves totalement ! Tes lèvres ont intérêt à rester loin des siennes et jusqu'à la fin de ta vie ! ». Il poussait un peu ? Mais non ! Voyons !
Avalant difficilement sa salive, il se rendit compte de ce qu'il venait de faire. Maintenant, il allait devoir embrasser Fredericke. Embrasser sa meilleure amie sur la bouche bordel ! Mais maintenant, il voulait à tout prix savoir ce qu'il avait bien pu se passer en Allemagne. Et donc, il n'avait... Pas le choix. Se penchant doucement, inspirant un grand coup, il se décida enfin et ses lèvres touchèrent celles de la jeune Gryffondor. Vincent Fayr venait d'embrasser Fredericke Maiden.
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Ξ Sujet: Re: Les deux princes pas si charmants [PV] Mer 30 Sep - 22:29 | |
| Fredericke dormait profondément. Elle était une sorcière de sang pure, la magie coulait dans ses veines, dans son sang, mais il contenait aussi cette fragilité génétique propre aux enfants de lignées consanguines. Trop de mariages entre cousins avaient affaiblie leur ligné… c’est pourquoi Fred’ était atteinte de la maladie de Kleine-Levin. Mais cette maladie ne se manifestait que par des phases de sommeil de 26h d’affilée maximum entrecoupée par quelques heures d’éveil. Jamais la phase de sommeil ne durait plus, et sûrement pas plus de 48h. Si Fredericke dormait encore c’est parce qu’elle refusait de vivre dans la réalité. Elle ne la supportait plus… Il y avait ses problèmes de cœur, bien sûr, mais ça encore, elle commençait à les gérer, à savoir vivre avec. Seulement, il y avait plus, il y avait pire… et c’est ce qu’elle fuyait dans un sommeil sans rêve. Toutefois, sa conscience – fermée uniquement par sa magie – était là, quelque part, non loin de la surface, guettant le moment où il serait bon de se réveiller…
Quand les lèvres de Vincent frôlèrent celle de son amie, elle reconnut immédiatement que c’était lui. Inconsciemment, elle avait toujours connu son parfum, le rythme de son cœur… tout ça lui était tellement familier… elle savait que c’était lui. Mais elle pensa tout d’abord à un rêve. Sauf que le simple fait de ‘penser’ la ramenait inéluctablement vers le réveil. Le rêve n’est-il pas la dernière étape avant d’ouvrir les yeux ? Passant les bras autour du cou de Vincent sous l’œil amusé d’un Adrien tout proche et qui n’en loupait pas une miette, elle répondit au baiser avant de relâcher son étreinte, le baiser cessant. Elle murmura doucement « Vincent… » Avec un petit sourire, la tête encore toute pleine de rêve, jusqu’à ce qu’elle saisisse l’anomalie. Ce baiser était trop vrai pour être le fruit de son imagination. Elle sursauta, ouvrant grands les yeux et vit Vincent au-dessus d’elle. « Vincent ?! » Elle le repoussa vivement et se releva brusquement, trop brusquement, la tête lui tourna. Elle n’avait rien bu et rien mangé depuis deux jours… elle porta la main à son front et ensuite à ses lèvres, jetant un regard désappointé à son meilleur ami. Qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Ce moment de flottement pris fin quand elle sentit la main d’Adrien – qu’elle n’avait pas encore remarqué – sur son épaule. « Bois un peu d’eau Fredericke, et prends ce bonbon, mange le lentement surtout pour ne pas brusquer ton estomac. » Elle prit le verre mécaniquement, regardant son contenu d’un air vide. Elle était encore sous le choc. C’est alors qu’elle jeta l’eau sur Adrien, le rouge lui montant aux joues, accompagné d’une colère subite. Elle venait de comprendre.
« C’est toi ! C’est toi qui lui as dit de me réveiller ! Espèce de salaud ! Je te déteste ! » Cette fois c’est le verre qu’elle lui jeta mais il tomba à côté, elle n’avait pas assez de force pour viser juste. « Je te déteste ! Tu n’avais pas le droit d’utiliser ce que je t’avais confié contre moi ! Si je voulais rester endormie c’est que j’avais une bonne raison ! Et tu as un peu pensé à ce que je ressentais ! » Elle désigna Vincent mais fut incapable de dire la suite en sa présence, à la place, ses yeux s’emplirent de larmes et elle s’affaissa sur le lit. Adrien la rattrapa avant qu’elle ne tombe et la recoucha, la calant contre les coussins. « Calme toi, ce plan était approuvé à l’unanimité alors pourquoi tu ne t’en prends qu’à moi ? » « Vincent ne savait pas, et puis une idée aussi conne, ça ne peut venir que de toi. » Et paf, dans les dents. Elle prit cependant les cachets que le Poufsouffle lui tendait. Fredericke n’osait pas regarder Vincent, ça la gênait. Il faut dire que malgré sa faiblesse, son cœur battait encore à cent à l’heure au souvenir de leur – courte – étreinte. Il n’y avait vraiment que lui pour embrasser sur la bouche sa meilleure amie sans même penser que ce n’était pas NORMALE !
Pendant que Fred’ ruminait tout en avalant ses cachets, Adrien la regardait en souriant d’un air tranquille. Il se doutait que ça la perturberait. Si Anabelle se mettait à l’embrasser dans son sommeil, il se demanderait ce qui se passe aussi ! Mais bon, c’était Fred, ça lui passerait. Il remarqua en la regardant que la bretelle de sa chemise de nuit était tombée et qu’elle dévoilait son épaule. Il commença le geste pour la remettre mais il n’avait pas frôlé le tissu qu’il leva les yeux vers Vincent et retint son geste, ramenant sa main vers lui. Bien, bien, évitons d’énerver Vincent (encore plus ?), ce n’était pas le but de l’entrevue.
« On t’a réveillé parce qu’on se faisait du soucis. Tu n’as rien mangé depuis deux jours et tu refusais toute magie. » Il avait omis ce dernier point à Vincent sur le début, mais maintenant qu’elle était réveillée hein… Il n’avait plus besoin de faire de la rétention d’information. « Donc voilà, tu vas nous dire pourquoi tu t’es enfermé dans le sommeil. Et je te préviens, je te forcerais à le dire. » « Pas à toi. » « Quoi ? » « Je ne te le dirais pas à toi, je veux le dire seulement à Vincent. » En fait, ce n’était pas réellement une envie, c’est juste qu’elle faisait la gueule à Adrien, ni plus ni moins. « Très bien, je vais te chercher à manger et un nouveau verre. Prends deux autres cachets dans dix minutes. » Quittant le côté du lit qui faisait barrière à Vincent, il s’arrangea pour ne pas approcher le Serpentard en faisant un détour. Ce qui n’avait pas empêcher qu’il avait glissé quelque chose à côté de Fred’ qui vit que c’était l’écrin de sa bague de fiançailles. Adrien partit, elle soupira et posa son regard azur sur son meilleur ami. Elle le regarda un moment, puis sentit le rouge lui monter aux joues ce qui lui fit tourner brusquement la tête. Elle remonta les genoux sous son menton et dit d’un ton morne « Qu’est-ce que tu veux savoir… ou plutôt qu’est-ce que vous voulez savoir… » Elle n’arrivait pas à le regarder. Elle savait qu’elle finirait par pouvoir, ce n’était qu’un bisou de rien du tout, mais elle savait parfaitement que quand elle pensait qu’elle rêvait, elle y avait mis des sentiments et, forcément, ça lui faisait mal. « Je ne voulais pas t’inquiéter, c’était involontaire… » finit elle par ajouter, les yeux baissés, les souvenirs de son séjour en Allemagne refluant. Si seulement… si seulement… Mais il n’y avait pas de solution, elle le savait.
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Ξ Sujet: Re: Les deux princes pas si charmants [PV] Sam 3 Oct - 21:52 | |
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Quand il posa les lèvres sur celles de Fredericke, Vincent ne sut vraisemblablement pas dire si c'était, ou non, une bonne idée. En soit, il était possible oui qu'Adrien ait raison et que oui, ça puisse d'une certaine manière la réveiller. Mais peut être qu'au final, le jeune Serpentard aurait dû laisser le Pouffsouffle faire. Non mais c'était vrai quoi, est-ce qu'embrasser sa meilleure amie était vraiment l'idée la plus brillante qu'il n'ait jamais eu ? Non. Pas vraiment. Mais de là à laisser Sallers le faire à sa place, encore une fois, il y avait tout un monde hein. Et puis, il trouvait qu'il avait déjà eu bien assez de chance de le faire pour le moment alors hein ! Oui dans le sens où il avait déjà surpris les deux débiles en train de se rouler des galoches ! Oui bon, non, Fred n'était pas débile, quoi que sur ce coup, peut être bien ! Et puis il y avait aussi eu la partie avec Axel ! D'ailleurs, pourquoi ce n'était pas lui qu'on était aller chercher ? Si ça se trouvait, s'il avait refusé, Adrien aurait été le chercher ! En définitif, il avait bien fait !
Elle murmura son nom et il ne put alors s'empêcher d'être surpris. En même temps, c'était quand même un peu normal qu'il le soit quoi. Après tout, il n'était que son meilleur ami, alors pourquoi est-ce qu'endormie, directement, elle parvenait à penser à lui. C'était tout de même une situation plus ou moins marrante. Enfin non, disons que c'était plutôt le contraire en faite. Mais le résultat était toujours le même ! D'ailleurs, elle sembla réaliser qu'elle dormait puisqu'aussitôt, elle ouvrit les yeux et répéta encore une fois son prénom. Elle aussi semblant totalement sous le choc. Elle se mit même à le repousser. Légèrement vexé, le jeune Serpentard vînt même à se demander s'il embrassait si mal que ça ! Pour dire ! M'enfin bon, Marie ne s'était pourtant jamais plain non ? Euh... Oui bon peut être que pour le moment, il était plutôt préférable de ne pas trop penser à ça. Dans un sens du moins. Bah oui, il ne fallait pas qu'il se mette à penser à Marie surtout quand il embrassait Fredericke. Même si c'était d'une telle manière hein ! Enfin bref ! Elle fit alors un mouvement trop rapide et elle eut comme un vertige. Ben oui, elle n'avait pas eu l'occasion de manger ni de boire dans son état alors maintenant, elle en ressentait les effets. Adrien lui demanda alors de boire un verre d'eau puis de manger un bonbon. Puis, elle se mit d'un coup à s'énerver contre Adrien. Et Vincent ne put alors empêcher un petit sourire d'apparaître sur ses lèvres, oui bon, ce n'était pas vraiment censé arriver au départ mais bon, c'était arrivé quoi, enfin bref, tout ça pour dire qu'il devait ben vite retirer ce stupide sourire de ses lèvres parce que bon, si Fredericke venait à le voir, il y avait de grande chance qu'elle s'en prenne à lui aussi quoi. D'ailleurs, vu qu'elle continuait de s'en prendre au Pouffsouffle, il dut également se retenir de rire. Il était en train de totalement jubiler quoi !
Le dire uniquement à Vincent, tiens, cela pouvait se montrer fortement intéressant ça aussi ! Et toc ! Prends ça dans tes dents crétin de Sallers ! Et il partit alors chercher de quoi manger. Tant mieux, qu'il dégage ! Vincent voulait comprendre ce qu'il s'était passé. Se mettant assise à côté d'elle, il la regarda dans les yeux et la questionna donc : « Expliques moi Fred. Expliques moi tout. Depuis le début. Parles moi de ton état de santé, et de ce qu'il a bien pu se passer chez toi. Dis moi tout, et surtout, ne me mens pas. »
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Les deux princes pas si charmants [PV] Dim 4 Oct - 12:03 | |
| Tant que Vincent se contentait d’être surpris, Fredericke ne s’inquiétait pas. De toute façon, s’il en était venu à se poser des questions, elle avait des réponses toutes prêtes pour expliquer pourquoi c’était son prénom qu’elle avait prononcé. Après tout, il était le centre de son univers (puisqu’elle n’avait pas de petit ami) et surtout, elle connaissait tout de lui. Elle était capable de le reconnaître les yeux fermés… ce qui était vrai, ce n’était pas un mensonge. Fredericke ne mentait jamais de toute façon, ou alors, seulement par omission. Il faut dire qu’elle était hyper mauvaise menteuse. Si elle arrivait à faire comme si elle aimait bien Marie c’est parce que dans le fond, elle ne la détestait pas. Fred’ n’était pas le genre de fille à ne pas savoir faire la part des choses entre la jalousie et la véritable haine. Même si Marie lui faisait du mal, c’était involontaire, donc Fred’ ne la haïssant pas, elle pouvait être gentille avec elle. Après tout, Fred’ était une crème pas vrai ? Vincent le lui reprochait assez souvent.
Bref, tout ça pour dire qu’elle ne savait pas mentir donc que l’injonction de Vincent à la faire était juste inutile. De toute façon, maintenant qu’elle était réveillée, ça n’avait aucun sens de se voiler la face. Vraiment Adrien le lui paierait cher ce coup là. Elle ne savait pas aussi bien manipuler les gens que lui mais elle trouverait un moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce. Posant son poing sur ses lèvres et gonflant ses joues pour contenir sa colère, elle expira profondément et regarda de nouveau vers Vincent. Elle avait encore les joues bien roses mais ça lui donnait l’air moins malade ce qui n’était peut-être pas plus mal.
Vincent s’assit à côté d’elle et elle lui prit la main. Celle de son meilleur ami était chaude tandis qu’elle était froide, complètement gelée. D’ailleurs, elle avait froid et de son autre main, elle ramena les couvertures sur elle en frissonnant. Entrelaçant leurs doigts, elle évita son regard et fit une première réponse. « Je vais bien. Enfin… J’ai sûrement déjà été mieux, mais je suis réveillée maintenant, alors ça va aller. C’est ma faute… » Elle savait qu’il allait être en colère, c’est pour ça qu’elle pressa plus fort sa main (même si en l’occurrence elle avait une force de moineau). « Quand j’ai senti la crise venir, je me suis dit que ce serait mieux si je ne me réveillais… » Elle hésita... « Si je ne me réveillais jamais… et je crois que si cet imbécile d’Adrien n’était pas intervenu. C’est ce qui serait arrivé. » Ce n’est pas qu’elle avait voulu mourir, pas vraiment, elle avait seulement voulu dormir, dormir jusqu’à ce qu’elle puisse trouver une solution, jusqu’à ce que les choses s’arrangent d’elles-mêmes. Mais elle sentait à sa faiblesse physique que ça ne s’était pas précisément passé comme ça.
Elle lâcha la main de son meilleur ami et se recroquevilla sur elle-même. Elle n’était pas certaine qu’il serait capable de comprendre… « En Allemagne… j’ai entendu une conversation par hasard entre ma femme de chambre et ma gouvernante… elles ne savaient pas que j’entendais… elles disaient que quelqu’un allait mourir, un de mes parents… je ne sais pas lequel… et que c’était bien triste que les héritiers… Roze, Friedrich… et moi bien sûr… nous soyons une telle source de… de déception… » Elle posa le front sur ses avants bras pour cacher ses larmes, son petit corps pourtant secoué d’un sanglot qu’elle ne parvenait pas à contenir entièrement. « Je ne veux pas qu’ils meurent, je ne veux pas les décevoir. Mais je ne peux rien y faire, je ne veux pas me marier avec Franz. Il est gentil mais je ne l’aime pas… mais maman ne comprends pas… elle… elle… » Comme elle n’arrivait pas à terminer, elle prit l’écrin à côté d’elle, celui de la bague de fiançailles, et le posa sur Vincent. « Elle veut que je la porte, mais j’ai refusé bien entendu. Peut-être que c’est elle qui va mourir… peut-être que ma maman… mais même comme ça, je ne peux pas… et je m’en veux tellement… » Parce qu’elle aurait aimé qu’au moins une fois sa mère lui dise qu’elle l’aimait et qu’elle était fière d’elle, mais dans ces conditions, ce n’était qu’un rêve lointain, voire impossible… mais pire que sa mère, si c’était son père adoré qui mourrait ? Ou son oncle ? Ou sa tante ? Même s’ils lui menaient la vie dure, elle les aimait tous… elle ne voulait pas perdre l’un d’eux… mais l’amour, ça ne se contrôle pas, ce n’était pas sa faute si ce n’était pas Franz… si c’était Vincent… et ce, même si son meilleur ami était profondément stupide.
{793}[ 799 mots ] # TOUS COMPTES # LOVE |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Les deux princes pas si charmants [PV] Mar 6 Oct - 19:38 | |
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Elle allait... Bien. Elle se foutait de sa gueule ou quoi ? C'est vraiment, elle pensait qu'elle venait de sortir la blague du siècle, qu'elle le sache tout de suite, il ne comptait pas se mettre à rire tout de suite non, ce n'était pas mais alors même pas en rêve. Elle ne comptait pas en rire non parce que c'était du réel foutage de gueule, c'était comme si elle lui disait sur un lit de mort une blague de merde. Enfin bon, après avoir dormi 48h, non, Vincent ne pouvait pas tolérer que son amie pouvait à ce point prendre les choses à la légère. Deux jours... C'était ridicule. Ca va aller... N'importe quoi. Dans deux secondes, si elle continuait à parler de la sorte, la seule chose qu'il allait réussir à faire, c'était de l'engueuler, de tout lui faire comprendre. C'était ridicule vraiment. M'enfin bon... Il ne fallait pas qu'il s'énerve tout de suite, après tout, elle semblait encore bien trop faible pour qu'il se mette d'un seul coup à s'en prendre à elle. Et ce n'était même pas qu'elle semblait bien trop faible ! Elle l'était, tout simplement !
Mais avant qu'il ne puisse faire une quelconque réaction sur ce sujet-ci, elle ajouta que c'était de sa faute, et c'était une réplique que sur ce coup, il ne comprenait pas, mais alors pas du tout, où pouvait-bien se trouver un quelconque rapport entre son état et sa faute ? Quoi que dans un sens, c'était Sallers qui lui avait lui-même dit que c'était elle qui ne voulait pas se réveiller. Mais tout de même ! Elle ne pouvait pas avoir pris cette décision aussi grave comme ça et sans raison ! Et elle se mit à lui balancer qu'elle aurait souhaité ne jamais se réveiller. Il en eut carrément le souffle coupé en faite ! C'était quoi ça ?! Elle était en train de lui dire qu'elle avait voulu mourir ou quoi ? Ca voulait dire quoi ? Qu'elle traînait un peu trop avec lui et qu'elle se mettait d'un coup à partager ses idées noires ? Non ça ne pouvait tout simplement pas être ça, il devait bien y avoir autre chose derrière non ? Écartant la main de la jeune fille, il se leva d'un seul coup. Passant une main dans ses cheveux tout en conservant le silence, il se mit à faire quelques pas puis finit par se retourner d'un coup vers Fredericke « T'es complètement stupide ! T'as pas remarqué que y avait beaucoup de personnes qui comptent sur toi ici ?! T'es importante pour beaucoup trop de monde pour ça ! Bordel Fred, t'as des amis et tout et tu te permets de penser ainsi ?! Jamais je me serais mis à penser comme ça dans ta situation ! ». Oui elle avait le mariage forcé, mais il aurait eu le courage de Friedrich, quitte à être déshérité. Mais bordel ! Elle n'était pas passer par les choses qu'il avait traverser. Parler de cette manière, oui, ça pouvait bien passer pour de l'égoïsme, il le savait parfaitement. Mais elle était bien plus populaire que lui ! Lui, c'était uniquement parce qu'il avait la fâcheuse tendance de cogner sur les gens bordel ! Elle, c'était uniquement pour elle !
Un membre de sa famille était malade, allait mourir. En soi, Vincent ne savait pas ce que ça faisait que d'avoir une famille aimante et de se sentir bien et tout. Quoi que oui, il devait bien dire que Fredericke Maiden ne pouvait pas non plus parvenir à s'éclater non plus au niveau de sa famille. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il ne pouvait pas vraiment comprendre ce que elle, elle pouvait en soi ressentir. Elle avait mal oui, mais il ne savait pas comment il pourrait bien la réconforter. Grimaçant, il l'écouta parler et sa colère monta d'un cran. De la déception ? Parce que les enfants ne voulaient pas se marier à des inconnus ? De la déception parce qu'ils ne voulaient pas se faire violer par quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas ?! Ces deux femmes se prenaient pour qui ?! Les Maiden se prenaient pour qui ?! C'était du gros n'importe quoi bordel ! « Faut pas écouter ce qui est dit, faut jamais écouter ce genre de personnes, ce ne sont que des... Des... ». Vincent cherchait un mot poli, il avait bien trop de noms d'oiseaux en tête et on ne pouvait pas vraiment dire que pour réconforter quelqu'un, les insultes, ça aidait, donc voilà. « Tu ne dois pas faire attention à eux ! »
Et elle lui montra la bague de fiançailles. Ne réussissant pas à se retenir, Vincent prit la bague et la balança à l'autre bout de la pièce, à quelques centimètres du nouvel assistant. « Si tu visais la poubelle, elle est de l'autre côté ! Que je ne t'y reprenne plus ! » lui dit-il alors. Un Montgomery, si Fayr ne se trompait pas. Il ramassa la bague et la mit sur son bureau, jugeant probablement qu'il ne fallait pas la jeter mais la conserver. « Ils n'ont pas à choisir ! Je préférerais les tuer plutôt que de les laisser choisir pour toi ! »
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Les deux princes pas si charmants [PV] Mer 7 Oct - 11:15 | |
| Non, non, elle ne se foutait pas de sa gueule. Dans l’absolu, elle essayait plutôt de le rassurer mais bon, elle était à peu près aussi doué que lui pour ce genre de choses donc forcément, il y avait des ratés. Mais si on prenait le problème à l’envers, puisqu’elle était réveillée, elle allait pouvoir manger, donc on pouvait dire qu’elle allait à défaut de bien, au moins mieux. Ce détail aurait-il échappé à Vincent ? Enfin en tout cas, Fredericke avait bien compris que son meilleur ami était un peu sur les nerfs. Elle s’y était attendue de toute façon. Quand Vincent se faisait du souci, ça ne manquait pas, il se mettait presque toujours à lui crier dessus. Elle était assez souvent malade/attaquée par autrui pour être au courant. Elle apprécia néanmoins l’effort qu’il faisait pour se contenir un maximum, de fait, elle essaya de ne pas s’énerver à son tour. Elle aurait pu lui hurler qu’il ne pouvait pas se mettre à sa place et qu’elle avait tout autant le droit que lui de flancher… que de toute façon il avait beau jeu de parler alors qu’il l’avait laissé se démerder avec ses problèmes de septembre jusqu’à janvier parce qu’il était trop occupé à roucouler avec marie… MAIS ça vous voyez, ce n’était pas Fredericke. Non, elle, elle n’était pas rancunière (enfin, jamais avec Vincent du moins) et surtout, elle ne voulait pas le blesser. Si elle lui disait quoi que ce soit qui puisse lui faire penser qu’il était un mauvais meilleur ami, elle craignait qu’il ait du mal à s’en remettre. De fait, elle ne pensa même pas à lui faire des reproches, ça ne lui effleura même pas l’esprit… et à la place, elle pâlit et déglutit avec difficulté. Elle chercha de l’eau des yeux mais elle avait cassé le verre… alors elle attrapa la bouteille en verre et but une gorgée au goulot. Tant pis, elle n’était pas contagieuse après tout et puis, elle la nettoierais comme ça tout le monde serait content.
Quand elle eut reposé la bouteille, elle retourna son regard légèrement vitreux à cause d’un trop long sommeil vers Vincent. Elle articula alors lentement « Je ne l’ai pas fait consciemment. » avant de s’expliquer « Je ne le voulais pas vraiment, je l’ai juste pensé pendant une fraction de seconde et… c’est arrivé. Et je ne voulais pas mourir, je voulais juste dormir. Je ne pensais pas que ça arriverait pour de vrai… ni que ça bloquerait les soins de madame Pomfresh. Je te l’ai dit… je ne voulais pas t’inquiéter… ni toi, ni les autres d’ailleurs. » Parce qu’elle imaginait bien que Adrien, Ophélia et quelques autres avaient été mis au courant de son état et qu’ils avaient dû se faire un sang d’encre. « C’est à cause des mariages consanguins… ça avait fait pareil à Roze quand elle était jeune. On… on est plus fragiles que les autres sorciers… notre magie est… dévié… mais on ne le contrôle pas. Tu comprends ? » Elle espérait que oui parce qu’elle n’était pas franchement douée pour ce genre d’explication qui tenait plus de la biologie et de la génétique qu’autre chose. Tout ce qu’il fallait qu’il comprenne c’est qu’elle n’avait jamais eut l’intention de tous les abandonner. Elle n’y avait pensé qu’un instant, c’est tout, elle avait bien conscience que ses amis ne voulaient ni qu’elle dorme pour toujours, ni qu’elle meurt. Elle ne le voulait pas non plus même si, à l’évidence, ses rêves étaient nettement plus agréables que sa réalité. Parce que dans ses rêves Vincent l’embrassait pour de vrai, pas pour empêcher Adrien de le faire ! Oui, non, elle, elle n’a pas oublié et elle a encore du mal à le digérer même si bon, elle avait d’autres priorités dans l’instant T.
Comme l’énervement de Vincent allait croissant, Fredericke sortit les jambes du lit. Elle était un peu engourdie. Elle se leva lentement tout en lui répondant. « Ce n’est pas tellement d’être une déception qui m’ennuie. Je suis déjà au courant que je déçois mes parents. Ce qui m’embête c’est que quelqu’un de ma famille va mourir et que je sois tellement négligeable qu’on ne me le dise même pas. Même si nous sommes en conflit, je les aime, je ne veux pas que ça arrive mais qu’est-ce que je peux faire contre la maladie ? Je n’arrive même pas à lutter contre la mienne. » Un moment de panique la prit et elle passa les mains sur son visage pour le cacher de son mieux. Sa maladie… elle se sentait si faible, si fragile… elle avait toujours fait ce genre de crises d’aussi loin qu’elle s’en souvienne… mais ce n’était que depuis un an qu’elle se sentait aussi pitoyable. Peut-être parce qu’avant, sa vie avait tellement peu d’intérêt que ça n’avait pas d’importance qu’elle en loupe des pans entiers ? Mais maintenant, elle avait une vie et… dormir, c’était autant de moment qu’elle ne passait pas au même rythme qu’eux. Peut-être que c’était aussi ça qui l’avait fait baisser les bras un instant. Elle avait déjà l’impression d’être très loin d’eux… très loin de Vincent…
Comme Vincent jetait la bague, elle soupira et se leva pour de bon. Elle s’approcha de son meilleur ami et l’enlaça, posant son menton sur son torse, levant la tête vers lui. Il était incorrigible… en plus, il avait comme manqué un truc non ? Elle venait de lui dire qu’elle ne voulait pas que sa famille meure ! C’était pas pour que la personne qu’elle aimait le plus les tue >.<
« Calme toi Vince’… Je te l’ai dis cet été, je ne me marierais pas avec Franz. Même si ça me rend affreusement triste de… de me fâcher avec mes parents. Mais je ne le ferais pas à la manière de Friedrich. Contrairement à ce qu’il pense, il n’a pas rompu le contrat, c’est nos parents qui l’ont fait. Mais moi je suis une fille, c’est très différent. » Ne serait-ce que parce qu’elle sentait bien sa mère capable de la soumettre au sortilège de l’impérium pour la mener jusqu’à l’autel. Mais elle se garda bien de le dire à Vincent, il était assez remonté comme ça. « Un mariage arrangé c’est avant tout un contrat, si je romps l’une des clauses, il sera nul et non avenu. Ce qui n’empêchera pas mes parents de me faire toute une scène remarque mais… ils n’auront aucune solution. » Un courant d’air passa et elle frémit. Il ne faisait pas chaud en chemise de nuit et pieds nus. Enfin, elle était déjà malade, ça pouvait pas être pire >.< D’ailleurs, qu’est-ce qu’il foutait Adrien avec la bouffe ? Elle avait la dalle maintenant ! Elle dégagea un bras de sa (faible) étreinte et posa la main sur la joue de Vince’. « Pour le moment, j’ai juste besoin de pleurer sur mon sort, mais ça ne veut pas dire qu’ils ont gagné… ça veut juste dire que… je suis triste. D’accord ? » Elle le lâcha un peu (ce qui était risqué, elle tenait à peine sur ses jambes) et regarda vers la porte de l’infirmerie. « Il en met un temps l’autre crétin. C’est bien la peine de me réveiller si c’est pour me laisser crever de faim. » Son estomac gargouilla en un bruit qui la fit rougir mais qui confirmait ses dires mieux que n’importe quel discours.
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Ξ Sujet: Re: Les deux princes pas si charmants [PV] Lun 26 Oct - 0:23 | |
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Elle n'avait fait que le penser un très bref instant. Mais dans ce cas, qu'est-ce qu'il aurait bien pu se passer si elle l'avait très clairement pensé hein ? C'était du gros n'importe quoi à ses yeux ! Vincent ne pourrait probablement jamais comprendre un tel agissement. Quoique dans le fond, ce n'était pas vraiment très normal de ne pas comprendre, après tout, n'avait-il pas un jour lui-même agit comme ça ? Donc voilà, elle n'avait pas le droit de trouver qu'elle avait mal agi. Mais il ne pouvait pas s'en empêcher bordel ! Qu'est-ce qu'il aurait pu faire si par malheur, l'embrasser ça n'avait pas marcher hein ? Il aurait été supposé faire quoi ? Vivre sans elle ? N'était-ce pas trop lui en demander ? Parce que dans ce cas, il aurait cent fois préféré ne jamais avoir à croiser sa route bordel ! On ne pouvait pas le confronter à des gens qu'il ne connaissait pas et à qui il s'attachait pour qu'au final, d'un seul coup, on les lui arrache sans qu'il ne puisse rien faire contre ça ! Alors oui, là, il était un peu énervé, et ça se comprenait non ? « Tu ne voulais peut être pas nous inquiéter mais le résultat est le même, c'est toi qui ne comprend pas. Tu n'as pas fait exprès, oui, peut être, mais tu l'as fait quand même tu vois... Bordel Fred ! »
Quant à ce qu'elle lui dit par la suite, il eut beau tenter de comprendre en tournant le problème dans tous les sens, il ne parvînt pas à comprendre le moindre mot. Enfin si, il comprenait les mots mais mis ensemble, ça ne voulait plus rien dire. Il était comme totalement perdu là en faite. De quoi est-ce qu'elle lui parlait ? Et quand elle lui demanda s'il avait compris, il faillit même se mettre à rire parce que non, il n'avait pas compris, mais alors rien de rien. Enfin la partie sur le mariage, si un peu, mais sinon... « Tu peux être plus clair s'il te plait ? On ne peut pas vraiment dire que j'ai tout compris ». Ouh le menteur, c'était même le contraire, il n'avait rien compris du tout !
Elle savait qu'elle décevait ses parents... C'était débile, aux yeux du garçon, il n'y avait rien chez Fredericke qui puisse laisser penser qu'elle était une déception. Non mais c'était vrai après tout bordel ! Il n'y comprenait rien ! Comment pouvait-on dire qu'une fille comme elle puisse ou non décevoir hein ? En tout cas, pour lui, c'était loin d'être le cas. Très loin. Et à côté de lui, c'était même une sainte ( pas qu'à côté de lui, Vincent trouvait limite qu'elle en était vraiment une ). Nan mais c'était vrai quoi, lui, il n'hésitait pas à insulter ses parents et tout alors s'ils le détestaient, c'était normal quoi, mais bon, de toute façon, qu'il les insultent ou non, ils ne l'aimaient pas quand même alors bon, il n'allait pas se laisser faire non plus ! Après, bon, il était question de la mort d'un de ses proches, c'était une situation plus compliqué, et contre la maladie, on ne pouvait pas faire grand chose. Il fallait se montrer fort pour les personnes concernés quoi... M'enfin bon, ce n'était pas le genre de chose qui le touchait, sauf si ça venait à arriver à quelqu'un de proche. « On finit tous par disparaître. Je sais que ce n'est pas le genre de parole qui réconforte, mais c'est vrai quoi... Alors tu n'as pas le droit de te miner comme ça tu sais ? ». Il l'a prit dans ses bras, bien sûr qu'il savait que ses paroles n'avaient pas grand chose de réconfortant. Mais on parlait de Vincent Fayr, il ne fallait pas lui demander trop de compassion, il était même probablement incapable d'en avoir...
Rompre une des clauses et ça éliminerait le mariage... Voilà où donc se trouver la solution, en tout cas, Vincent avait bien noté cette idée dans un coin de sa tête « Et comment on rompt une des clauses ? » Normal que ça puisse l'intéresser, c'était un moyen pour libérer sa meilleur ami de la vie que ses parents voulaient lui forger. « Je ne veux pas que tu sois triste, et tant que je serais là, ils ne gagneront pas Fredericke. ».
En même temps, on parlait d'Adrien Sallers, si ça se trouvait, il avait oublié. Bah quoi ? C'était tellement crétin à Pouffsouffle que ça ne l'étonnerait même pas. « Bah. C'est un con de toute façon. » Comment ça, il n'était pas très objectif ?
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Les deux princes pas si charmants [PV] Lun 26 Oct - 0:32 | |
| La jolie blonde se fit la réflexion que Vincent était quand même un peu bête, il se mettait à paniquer après les faits. Elle était réveillée, elle ne risquait plus rien à part une petite crise d’hypoglycémie. Elle était là, avec lui, et pourtant dans son regard, elle pouvait lire de la peur. C’était toujours comme ça cela dit, il s’énervait toujours après coup, quand tout était arrangé, histoire de se vider de son stress… enfin c’est comme ça que Fred’ interprétait la petite crise de Vincent. Posant la main sur la joue de son meilleur ami, elle lui sourit pour le rassurer. Comme d’habitude, sa peau à lui était tiède tandis qu’elle, elle était froide… glacée même pour l’heure. Il faut dire que Vincent contenait tellement sa colère contre elle qu’il bouillait sûrement (elle espérait qu’il ne profiterait pas le lendemain qu’elle aille mieux pour lui faire la morale d’une manière moins contenue). La gorge de la jeune lionne se serra douloureusement. Elle l’aimait tellement… mais elle chassa cette douleur, elle y reviendrait quand elle serait seule.
« Calme toi Vince’, je suis là maintenant. Je suis… revenue. Tu sais bien que je ne t’aurais pas laissé seul. » Elle avait chuchoté parce qu’elle avait peur de ce qu’elle disait. Elle avait l’impression de marcher sur un fil suspendu au-dessus du vide de son cœur. Il était là, tout proche… mais il y avait toujours tout ce qu’elle ne pouvait pas lui dire entre eux. C’était son silence, son sacrifice qui maintenait l’équilibre fragile de leur amitié. Mais c’était si dur alors qu’il jouait sans arrière pensé avec ses sentiments…
Pour ce qui était de lui expliquer, Fredericke fronça les sourcils en cherchant comment faire, se concentrant ainsi sur autre chose que sur ce baiser qui l’ennuyait et la blessait. S’il savait ce pauvre Vincent combien il fait du mal à celle qu’il cherche à protéger ! Heureusement, elle avait toujours du mal à penser à deux choses à la fois ce qui fit qu’elle oublia rapidement la pointe de douleur qu’elle venait de ressentir pour répondre à son meilleur ami « Roze t’expliquerait mieux que moi mais bon… tu vois, dans ma famille, les cousins se marient avec les cousines et ça dans le cercle restreint de deux ou trois familles de sorciers depuis des générations. Du coup bah ma génération commence à en ressentir les effets, on est fragile. On tombe facilement malade, on n’est pas très fort physiquement et on n’a pas les nerfs solides… Mais je saurais pas bien t’expliquer moi, je suis pas aussi intelligente que Roze. » Et à noter que contrairement à son tour de poitrine, ça ne la faisait pas complexer outre mesure que sa cousine lui soit supérieure. Si elle avait été aussi intelligente que son frère ou sa cousine, elle aurait été dans la même maison qu’eux non ? Hors, elle était à Gryffondor ! Et puis, y’avait assez de gens intelligents autour d’elle pour qu’elle puisse se passer de l’être, elle avait plein d’autres qualités pour compenser !
Son incapacité à s’expliquer clairement clôturant le sujet de la génétique, elle se blottie contre Vincent. Si ses paroles étaient sans effet pour la réconforter (elles auraient peut-être même eut l’effet inverse si Fred’ n’était pas habituée au manque de délicatesse de son meilleur ami), en revanche, être dans ses bras l’apaisait. Il n’y avait que lui à pouvoir la rassurer ainsi, quand il la prenait dans ses bras, elle avait l’impression que tout allait s’arrangeait, qu’elle était protégeait… « Moui… » Répondit-elle simplement, incapable de débattre avec lui. Elle préférait prolonger le câlin, c’était meilleur pour son moral !
Elle avait d’autant plus besoin de ça que Vincent revenait sur l’histoire du contrat. « Hum… je t’expliquerais une autre fois, là je suis fatiguée. » faut dire qu’elle tenait à peine sur ses jambes, heureusement qu’elle pouvait s’accrocher à Vince’ pour ne pas tomber. D’ailleurs, ça n’avait pas l’air de beaucoup le déranger (l’habitude peut-être ?) et il semblait prêt à apporter un soutien différent d’après ses paroles. Il est vrai que quand il s’agissait de rompre les fiançailles de Fred’, il était toujours très résolu. « Si tu restes avec moi, je ne serais plus triste. Tu vois, je vais déjà mieux. » Elle sourit et déposa un bisou sur la joue de Vincent comme elle le faisait quand elle essayait de le faire sourire alors qu’il était d’humeur sombre. Elle manquait d’énergie pour le moment mais elle n’avait pas changé d’objectif. Elle voulait le bonheur de Vincent, pas qu’il se prenne la tête sur ses problèmes à elle… surtout qu’il les prenait très à cœur.
Pour ce qui était d’Adrien, elle n’eut pas besoin de répondre car l’intéressé fit son entrée accompagné de l’infirmière et il répondit direct « Qui est con ? Crétin ! ». Le Poufsouffle posa le plateau sur le chevet et observa Vincent et Fred’ dans les bras l’un de l’autre sans rien dire. Fredericke qui remarqua son air lâcha son meilleur ami et faillit en tomber. L’infirmière la rattrapa d’un coup de baguette et la fit léviter jusqu’à son lit « Allons mademoiselle Maiden, vous allez dire au revoir à ces messieurs et je vais m’occuper de vous. »
Obéissante, elle tendit les bras à Vincent avec un sourire pour lui faire une nouvelle bise et lui dire en guise d’au revoir « Je serais sur pieds demain, promis. Je viendrais prendre le petit-déjeuner avec toi, d’accord ? » Sa voix était toute douce (il commençait à être plus calme, fallait pas réveiller la bête !), mais quand elle tourna les yeux vers Adrien, elle redevint sèche « Quant à toi, on aura une très sérieuse discussion parce que je ne te félicite pas ! » Sur quoi l’infirmière poussa les deux garçons vers la sortie sans leur demander leur avis alors que Fred’ les suivait des yeux… Dès qu’elle fut seule, elle attrapa un morceau de pain qu’elle porta à ses lèvres… qu’elle frôla du bout des doigts, le regard trouble. Tout était normal entre eux, alors pourquoi avait-elle l’impression que plus rien ne serait comme avant ?
Peut-être parce qu’on ne revient jamais en arrière…
{1 035}1012 # ZONKO # Tous Comptés{Terminé pour Fredericke} |
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