[DEFI #2] Heaven Clarks [32/32]

• Titre : Me, Myself & I
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven, Haven, Marie, Siegfried, Quentin & Raphaël
  Rating : PG
  Thème : 20. Il était une fois
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 940 mots

Il était une fois une jeune étudiante de médecine, fascinée par ce qui se rapprochait, que se soit de près ou de loin aux vampires, créatures fantastiques dont on disait que leur existence n’était pas vérifiée, et improbable. Voilà pourquoi Heaven Clarks, fraichement la vingtaine adorait ces créatures de la nuit depuis sa plus tendre enfance. Cette jeune fille, c’était moi. Si j’aimais tant ces créatures de la nuit, c’est parce que j’étais intimement persuadée que tous les individus de cette espèce n’étaient pas que des bêtes sanguinaires. J’avais d’ailleurs li des dizaines voire des centaines d’ouvrages sur eux et plusieurs d’entre eux se recoupaient plus ou moins. Je pensais aussi que certains préjugés et autres rumeurs étaient totalement faux. Je doutais surtout pour les tresses d’ails la trop forte puissance de la lumière du soleil et l’eau bénite… Les balles d’argent ainsi que les pieux me paraissaient déjà plus plausibles car touchant directement et plus profond de leurs corps les créatures de la nuit. Bien entendu, je ne remettais aucunement en doute le fait qu’ils devaient s’abreuver de sang frais pour survivre et que le sang d’un mort était pour eux un poison, mais j’osais espérer que cela ne les obligeaient pas être sanguinaires.

Mon addiction à ces créatures, car il ne fallait pas se leurrer, s’en était une, me poussait d’ailleurs à être plus souvent à la bibliothèque, à lire des livres sur ma passion que chez moi à bosser mes cours. Ce qui était bien, c’est que je m’en sortais plutôt bien en révisant dur durant deux ou trois jours avant les examens, sinon je pense que mes parents m’aurait d’ores et déjà tuée…

Mais assez parlé de moi, parlons plutôt de ceux qui m’entourait et qui se devaient de supporter au quotidien mon fanatisme. Il y avait tout d’abord mon jumeau, Haven, mon sosie au masculin, quoi que pas du tout porté sur les vampires. Lui, ce qui le bottait, c’était plus le sport, peut-être bien la raison pour laquelle il était en STAPS… Ouais, lui il avait fait le bon choix, pas comme moi et ma médecine, ce qui était bien plus incompréhensible. Enfin bref. Lui, il pensait que mon addiction me passerait d’ici peu… Et ça faisait déjà cinq ans qu’il me répétait cela tous les jours… On y croyait hein ! Ensuite, il y avait Marie, ma meilleure amie… Même si on se disputait presque tous les deux jours, ça ne durait jamais bien longtemps, deux heures étant le grand maximum. Elle, elle était en faculté d’Arts et Culture, option Arts Plastiques, faut dire qu’elle dessinait super bien, c’est pour cela que je l’ennuyais à vouloir qu’elle me dessine le vampire parfait, tel que je l’imaginais. Elle avait fini par craquer et m’avait appris les bases, afin que je lui lâche un petit peu la grappe… Aussi blonde que moi j’étais brune, ce qui faisait probablement toute notre complicité, je l’avais rencontrée au collège, durant une activité qui avait réuni tous les élèves du bâtiment. Elle avait certes, un an de moins que moi, mais m’avait comprise bien mieux que ceux de mon âge.

Dans le petit groupe que nous étions, il y avait aussi un autre mec de médecine, tout comme moi, mais d’un an mon aîné, bizarre lui aussi… Au moins je me sentais moins seule ! Siegfried se passionnait de son côté pour les poisons, et bien évidement, les réactions des produits chimiques entre eux, ainsi que les différentes propriétés des plantes étaient les choses qui l’intéressait le plus de tous les cours qu’il avait. Du coup, moi et mes livres sur les vampires on se sentait beaucoup moins étranges que Siegfried, qui pouvait tuer avec un seul breuvage si le cœur lui en disait. Brrr… Ca, ça faisait froid dans le dos ! Enfin, il avait juré de ne jamais nous prendre comme cobaye… Il en avait plutôt intérêt, si vous vouliez mon avis ! Le dernier et le plus vieux de la bande s’appelait Quentin, il avait vingt quatre ans et était dans la section pour futurs ingénieurs du campus. Je l’avais rencontré par hasard à la bibliothèque, où il était lui aussi assez souvent, et il m’avait proposé plusieurs livres susceptibles de m’intéresser. Et il avait gagné ! Les livres m’avaient passionné et je les avaient rapidement dévorés…

Lorsque je disais que Quentin était le dernier de la bande, je disais vrai, mais une autre personne m’entourait en plus de mon petit groupe d’amis. L’homme parfait, ou plutôt devrais-je dire le vampire parfait. Raphaël Gibson, mon petit ami, ou tout du moins celui qui m’avait volé mon cœur pour se l’approprier… Aux yeux de la bande, il n’était qu’un homme de vingt quatre ans, comme Quentin, qui était plus souvent avec moi la nuit que le jour, mais que voulez vous, c’était un oiseau de nuit, il ne pouvait réellement faire autrement, quoi qu’il ne craignait pas le soleil, tant que celui-ci ne tapait pas trop fort. Cela ne leur plaisait, mais ils essayaient d’en parler le moins possible. J’avais d’ailleurs rendez-vous avec lui d’ici quelques minutes. Toujours à l’heure, il ne manquait rendez-vous, qu’il fixait lui-même pour la plupart, et arrivait toujours à me surprendre. Alors que je m’avançais vers lui, dans le parc de la ville où nous étions tous établit pour nos études,, il usa de sa vitesse démesurée pour se retrouver en moins de deux secondes à mes côtés, déposant un rapide baiser sur mes lèvres. Sa peau était dure et glaciale, mais je m’en fichais. Il était une fois l’histoire d’une jeune étudiante inconsciente et amoureuse, et cette histoire, c’était la mienne…

• Titre : All I wanna be
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Raphaël, Heaven, Dawn, Drago, Myrielle, Nathanael
  Rating : PG
  Thème : 17. Adieu
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 1215 mots

Cela faisait bien plus de deux siècles que j’avais dit adieux à ma vie en tant qu’humain. A l’article de la mort lors d’un combat plus qu’éprouvant, je succombais peu à peu à mes blessures aussi divers que variées lorsque je sentis deux crocs se planter dans mon cou. Pensant tout simplement que les loups venaient faire de moi leur dîner, je n’avais pas montré de résistance, jusqu’à ce qu’une voix séduisante retentie à mes oreilles.

« Relèves toi, admires le monde d’un nouvel œil… »

Je n’avais pas compris ce que la personne voulait me dire, mais quand je senti un liquide brulant couler dans ma gorge, m’empoisonnant à moitié, je compris enfin. Quelque chose loin d’être normal se passait. Ouvrant soudainement mes yeux que j’avais gardé fermer pour ne pas voir quelle bête pouvait se présenter à moi, c’est alors que je vis deux yeux d’un rouge profond me fixer. Apeuré, je tentais de repousser le poignet que j’avais contre mes lèvres. Tentant vainement de me dégager de cette personne singulière, je me sentis cependant sombrer dans un état comateux plutôt douloureux. Je sentais le liquide parcourir mon corps en entier, aidé par les derniers battements de mon cœur. Je succombais quelques minutes plus tard, mon cœur cessant de battre, mes muscles se raidissant, cependant, je n’avais aucunement l’impression d’être mort. Je sentis qu’on me porta, qu’on creusa, et qu’on m’enterra. Mais pourtant, j’étais toujours bien vivant ! Pourquoi m’enterrer alors que je n’étais en aucun cas mort ?! A ce moment là, la réponse fatale n’avait toujours pas germé dans mon cerveau. Je ne me réveillai que lors du dixième jour sous terre, un peu grogy, ne sachant pas vraiment comment me débrouiller pour sortir de ce piège. Je sentais sans problème la terre autant de moi, et je me retenais de respirer et d’ouvrir la bouche. Je remarquai alors que le besoin de respirer n’était plus là. Je tenais, en apnée, ou du moins dans l’état d’apnée dans lequel je pensais m’être plongé. Il n’en était cependant rien. Je ne respirais pas et n’en avait pas besoin.

Grattant la terre qui m’entourai, je me créa rapidement un passage vers la surface. Petit problème, je n’avais aucunement conscience du temps qu’il était. A ma sortie de terre, un soleil aveuglant m’affaiblit grandement. Cachant mes yeux de la lueur de l’astre, je m’aperçu que ma peau, habituellement plus hâlée, était d’une pâleur effrayante. Je fuis les rayons du soleil aussi rapidement que je le pu, me réfugiant à l’ombre de ce qui semblait être une statut d’un ange… Tss, glauque la décoration par ici… Cherchant du regard quelque chose qui pourrait, de près ou de loin ressembler à un miroir, je me surpris à entendre parfaitement une conversation entre plusieurs jeunes… Regardant tout autour de moi, je constatai que personne n’errait dans les parages… Pris d’une peur soudaine, je disparu de derrière ma statut, protégeant toujours mes yeux, descendant la rue dans laquelle j’avais déboulé, quittant le lieu que j’avais habité, qui s’était révélé être un cimetière.

Arpentant la rue étrangement déserte, je ne rencontrai des jeunes qu’après quelques pâtés de maisons. Ils riaient, écoutaient une vieille radio, le son monté à fond, ce qui devait probablement ennuyer leurs voisins. Je me surpris à reconnaitre la voix d’un d’entre eux, que j’avais entendu dans le cimetière… Passant devant des fenêtres, prenant bien garde de rester à l’ombre, loin du soleil, je vis alors quelque chose d’effrayant. Mes yeux étaient d’un rouge sang, presque comme ceux que j’avais vus il y avait plus d’une semaine de cela. C’est alors qu’une horrible envie me pris. Les jeunes finirent vidés de leur sang, pour ma propre survie… Et enfin je compris qui j’étais, et ce que j’étais devenu. Je m’appelais Raphaël Gibson, et j’étais dorénavant un vampire… Au fur et à mesure que le temps et les époques passaient, je me rendis compte que j’avais un pouvoir. Je pouvais figer le temps comme cela me plaisait… Et de fils en aiguilles, j’avais construis autour de moi un petit clan. Nous étions tous des vampires abandonnés par nos créateurs. J’en appris d’ailleurs beaucoup sur notre communauté grâce à la première vampire qui m’avait rejoint. Une femme, transformée au même âge que moi. Des cheveux d’un noir ébène, des yeux d’un bleu presque gris… Elle avait cent ans de plus que moi, mais avait désiré rejoindre ma troupe. Elle s’appelait Dawn Kostovak, et son pouvoir m’avait fortement impressionné. Elle était en effet capable de maîtriser l’eau, de la faire prendre toutes les formes qu’elle souhaitait, de la faire passer sous ses trois états…

Nous avait ensuite rejoint une autre femme, à la chevelure flamboyante, et d’une beauté extrême. Elle avait fait flancher plus d’un homme, et c’est ainsi qu’elle avait décidé de se nourrir. Les pauvres hommes qui tombaient dans son piège ne pouvaient plus que prier pour qu’elle les transforme, au lieu de finir en charpie comme l’étaient les autres. Myrielle Symphonie, encore du même âge que moi… Visiblement, nous avions tapé dans l’œil d’un créateur commun… Cela se confirma avec la venue d’un quatrième membre, masculin cette fois, à la chevelure parcourue de fils d’or, ou du moins était-ce l’impression qu’il donnait, et aux yeux encore plus clair que ceux de Dawn. Lui s’appelait Drago Malefoy. Je fêtais mes deux cent ans en tant que vampire quand il nous rejoint, Dawn, Myrielle et moi… Lui, son pouvoir était particulièrement tentant. En effet, il pouvait s’accaparer n’importe quel pouvoir, et le maîtrisait de mieux en mieux grâce au temps qu’il passait aux côtés des vampires en questions. Dans notre clan, nous avions tous une chose qui nous rapprochaient plus ou moins, en plus de notre âge identique lors de la transformation. Nos yeux, lorsque nous n’étions pas assoiffés, étaient bleu, chacun avec une variante. Pour ma part, ils tiraient sur le vert, et cela ne me déplaisait pas.

La dernière recrue, quant à elle, n’avait ni vingt quatre ans lors de sa transformation, ni même des yeux bleus lorsqu’elle n’était pas assoiffée, mais un potentiel intéressant. Nathanael Mcgowan, vingt deux ans en apparence, cinquante ans d’âge vampirique… Lui son truc, c’était le contrôle psychique… Humains, vampires, animaux, cela marchait sur tout le monde… Pratique pour se nourrir, ça ne faisait aucun doute. Aussi nous n’avions pas débattu bien longtemps avant de l’accepter.

Mais de toutes ces personnes, il n’y en avait qu’une seule qui me tenait réellement à cœur. Je n’en avais pas eu conscience de suite, à cause de son statut, mais elle m’avait envouté d’un simple regard. Heaven Clarks, humaine et mortelle… Elle était un petit rayon de soleil, et je me plaisais à être à ses côtés. Elle n’avait pas cherché à se séparer de moi en apprenant ce que j’étais réellement, et m’avais juré de n’en parler à personne. Elle m’avait ensuite embrassé, doucement, pour que je comprenne qu’elle disait vrai. Sa peau était brulante, et il m’arrivait souvent de penser que ma propre peau, froide, voire glaciale, risquait de lui faire avoir une hypothermie… Cependant, je me plaisais à repenser à ce jour où elle avait juré ne jamais me dire adieux… Un vampire amoureux, cela peut-il réellement exister ? D’une humaine en plus ? Hé bien, j’en suis la preuve vivante…

• Titre : Hey my friend !
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven, Raphaël & Marie
  Rating : PG
  Thème : 23. Collocation
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 898 mots

L’entrée de ma meilleure amie à la fac avait engendré des mouvements conséquents de mon côté. Habitant jusque là dans un appartement pour étudiant seul, nous avions décidé de prendre un appartement plus grand pour nous deux. Bon, l’idée ne plaisait pas trop à Raphaël, qui souhaitait plus que je vienne vivre avec lui plutôt que de m’en aller un peu trop loin à son goût mais je ne doutais pas que mes parents préféraient largement que je me mette en appart avec la jolie blonde plutôt qu’avec un vampire, surtout qu’ils ne connaissaient pas encore l’existence de ce dernier, et encore moins la nature de cet être si particulier.

*{ Flashback

« Marie, tu prends la chambre de droite, ou bien celle de gauche ? »

Ouais, c’était une question super importante puisque cela allait déterminer si elle me laissait bien la chambre que je voulais, c'est-à-dire la verte, donc celle de droite… Et elle avait intérêt à me la laisser, car l’autre chambre –celle de gauche- était jaune pâle. Pas vraiment –du tout- mon truc, alors je priais pour qu’elle me la laisse. La blonde se planta devant les deux portes, réfléchit quelques secondes avant de se diriger vers celle de droite. Je la tue maintenant ou j’attends que l’appart soit loué ?! M’adressant un sourire malin, elle finit par changer de trajet et clancha la porte de la chambre de gauche, tout en prenant la parole.

« Ah, t’y a cru hein ?! Avoue que t’as flippé ! Je le sais, je le lis sur ton visage ! Si t’avais pu tu m’aurais tué sur le champ, pas vrai Heav ? »

Gnagnagna. Je lui tirai la langue comme une gamine de quatre ans vexée, tandis que je pénétrais dans ma propre chambre qui a ma grande surprise était déjà occupée… Il y avait un truc que je n’avais pas suivi là… Ouais, aucun doute, j’avais probablement loupé un épisode. Devant moi se tenait mon vampire préféré (et cela était un peu normal, puisqu’il était le seul que je connaissais, et mon petit ami de surcroît), appuyé sur le rebord de la fenêtre qui était grande ouverte. Je m’empressai de fermer la porte, sait-on jamais que Marie décide de venir squatter pour savoir si elle me plaisait, et comment j’allais faire l’agencement. Un regard vers mon vampire me fit voir le petit sourire qu’il avait accroché à ses lèvres.

« Raphaël… Qu’est-ce que tu fais là ?! »

Il fit une petite moue déçue, et s’approcha de moi pour me prendre dans ses bras. Il déposa un baiser sur mon front, et je ressenti la froideur de sa peau sur la mienne, chaude, trop chaude. Je n’avais cependant pas à me demander si j’allais finir congeler, en glaçon, ou bien à l’hôpital, en état d’hypothermie avancée, car Raphaël prenait toujours soin de mettre des vêtements qui couvraient son corps glacé, pour me prendre plus facilement dans ses bras. Si certains auraient pensé que les vampires évitaient généralement les contacts avec les humains, Raphaël était visiblement une exception. Enfin, je n’allais pas m’en plaindre hein, je l’avais choisi.

« Quoi, t’es pas contente ? Je suis vexé là… »

Je n’eus cependant pas le temps de répliquer quoi que se soit qu’il prenait déjà mes lèvres pour un doux baiser. En même temps que je répondais avec passion à son baiser –car quand même, j’étais complètement folle de lui, et encore plus quand nos peaux se touchaient-, tout en me demandant comme je ferais si jamais Marie entrait dans la pièce à ce moment-là. Quoi que ma question allait vite repartir de là où elle était venue, puis que Raphaël venait de me soulever du sol pour me serrer un peu plus contre lui. Le baiser –intense- terminé, je repris mon souffle, en ayant grandement besoin, puis je repris la parole.

« Si, bien sûr que si ! Mais si Marie débarque… T’imagines pas la tête qu’elle ferait ! »

Ma réplique le fit rire… Ce n’était pas drôle, c’était plutôt très sérieux ce que je disais, et j’avais vraiment peur que la blonde se pointe. Car ce n’était pas tant la présence de Raphaël qui allait la surprendre, ou du moins, pas dans le sens où c’était Raphaël, mais plutôt dans le sen où « Comment est-il entré ?! ». Je ne pourrais trop rien inventer, vu que Marie m’avais vue rentrée dans la chambre, et que la sonnette n’avait pas sonné… So complicated…

« Je peux l’entendre arriver mieux que quiconque, et mon pouvoir la ferait se stopper avant même qu’elle n’ait touché la poignée de ta porte… As-tu si peu de la vie en collocation ? Je t’avais dis qu’habiter avec moi était possible… »

Ah oui, son pouvoir… J’avais légèrement oublié cette partie de lui… Il pouvait figer le temps, c’était plutôt pas mal comme pouvoir ! Surtout quand il m’arrivait d’être en retard en cours –chose rare, sauf quand je squattais la bibliothèque… Acquiescant d’un hochement de tête, je posais une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes.

*{ Fin du Flashback

Cela faisait maintenant un demi semestre que ma colocation se passait bien avec ma meilleure amie. Il fallait dire qu’entre nos heures de cours, il y avait une sacrée différence, donc on se voyait relativement peu. Mais ce n’était pas plus mal, ça évitait les engueulades à longueur de journée.

• Titre : Every single day...
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven, Raphaël, Marie, Dawn & Quentin
  Rating : PG
  Thème : 21. Chaque jour qui passe
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 717 mots

Je n’avais jamais réellement cru que je pourrais m’attacher ainsi à une simple humaine. A croire qu’Heaven cachait un pouvoir bien spécifique attirant les vampires. Et forcément, il avait fallu que je tombe dans le piège. Je n’allais cependant pas trop me plaindre, puisqu’elle n’avait pas fuit lorsque je lui avais révélé ma vraie nature. A croire que les humains et les vampires pouvaient finalement s’entendre, et pas simplement s’entre tuer. Chaque jour qui se suivait était tout du moins un peu plus compliquer que le précédent. J’avais des fois beaucoup de mal à résister à l’appel du sang de ma jolie brune. Ceux de mon clan en avaient d’ailleurs assez de me voir de temps à autre en proie à un dilemme de taille.

« Mords-la ce ne sera pas une grosse perte, elle est née pour être dévorée par l’un d’entre-nous, qu’est-ce que tu attends ?! »

Dawn était la plus en colère suite à mon comportement. Elle ne comprenait pas comment j’avais pu descendre aussi bas que cela, à fricoter avec une humaine de pacotille, comme elle le disait si bien. A croire que Dawn était réellement dénuée de sentiments. Plusieurs fois j’avais cru qu’elle tuerait elle-même Heaven, lassée de me voir partir si souvent chasser pour assouvir ma soif, qui venait souvent du fait que je venais de quitter Heaven, sa peau chaude, et son sang à l’odeur entêtante. Il fallait avouer que ces parties de chasse soudaines se passaient relativement souvent. Je n’avais en soi, pas trop de problème à me tenir devant la brunette, mais une fois cette dernière partie, la soif revenait au galop, et il me fallait absolument l’assouvir.

« Si tu as besoin d’aide, je suis sûre que chacun de nous sera ravi de t’aider à arriver à tes fins… »

Fusillant ma congénère du regard, je quittais notre demeure, légèrement en dehors de la ville, pour retrouver l’humaine qui m’avait plus ou moins envoûté. Elle quittait les cours à seize heures, et je comptais bien l’attraper avant qu’elle ne s’enferme à la bibliothèque pour trois heures avant de finir par se dire qu’elle devrait peut-être aller réviser ses cours. Le temps était plutôt nuageux, ce qui n’était pas plus mal, puisque je pouvais sortir sans trop avoir à craindre ce fichu astre du jour. Je la repérai rapidement parmi la foule, son parfum m’entêtant plus que celui des autres. Elle était devant la fac, discutant avec une fille de sa classe, souriante. Je m’approchais d’elle et quand elle m’aperçu, elle s’excusa auprès de son amie pour venir me rejoindre. Comment à son habitude, elle se blottie dans mes bras, recouvert comme toujours d’une couche de tissus suffisante pour qu’elle ne ressente pas trop la froideur de ma peau. Je faisais très attention à cela d’ailleurs.

« Raphaël ! Ca va ? Le soleil ne te gêne pas trop ? »

Et elle faisait toujours très attention à moi. Une manie que nous avions visiblement l’un pour l’autre. L’embrassant délicatement, je la serrais un peu plus contre moi, inspirant profondément l’odeur de son sang. Cela ne me gênait pas trop pour le moment, mais je savais comment cela allait finir quand je la quitterais pour regagner le nid de vampires dans lequel j’habitais. Au loin, j’aperçu deux de ses amis. Premièrement, Marie, sa meilleure amie, avec qui elle était en colocation, en compagnie que Quentin, un intello. J’entendis distinctement chacune de leur parole. Cela servait d’être un vampire…

« Tiens regarde, monsieur le profiteur est encore en train de coller Heav… Je ne vois vraiment pas ce qu’elle peut lui trouver… Il est blanc comme un cachet d’aspirine ! Et puis c’est tellement rare de le voir de jour, que je me demande bien ce qu’il peut lui faire quand ils se voient… Hum, réflexion faite, je n’ai aucune envie de le savoir… »

Quentin avait hoché la tête, sans répondre. Il parlait peu, quoi que lorsqu’il parlait, il avait souvent une bonne raison, ou alors s’était tout simplement pour étaler sa science. Chaque jour qui passait suivait plus ou moins ce schéma. Moi, retrouvant Heaven, et ses amis critiquant le couple –décalé certes- que nous formions. Heaven s’en fichait, elle les laissait dire, si cela les amusait, mais j’appréciais moyennement, surtout lorsque mon propre clan s’y mettait.

• Titre : Welcome to THE Party...
  Couple : Heaven & Nathanael
  Personnages concernés : Heaven, Raphaël, Marie, Dawn & Nathanael
  Rating : PG
  Thème : 02. Bal masqué
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 831 mots

Les soirées étudiantes en fac de médecine n’avaient pas pour réputation d’être très sérieuses, et pour cause, l’alcool et la drogue coulaient généralement à flot, et elles s’étalaient généralement sur plusieurs jours, et parfois même des semaines complètes. Les petits déjeuners alcooliques n’étaient pas rares, et même si je n’avais jamais pratiqué leurs semaines complètes, je pouvais dire que j’avais souvent té bien amochée, ce qui ne plaisait pas vraiment à Raphaël, mais bon, j’avais une jeunesse, je devais la vivre du mieux que je le pouvais.

C’est pourquoi lorsqu’on m’avait annoncé qu’un bal masqué allait avoir lieu, j’avais sauté de joie. Je pourrais me déguiser en vampire et ainsi toucher un petit peu mon rêve du bout des doigts. Je m’étais donc rapidement précipitée dans une boutique de costume et avais choisi avec soin mon costume. J’avais alors opté pour quelque chose de très sombre, of course les vampires n’avaient pas pour habitude de porter des couleurs très claires (ou du moins ce n’était pas tellement le cas de mon vampire, si on enlevait les chemises d’un blanc immaculé…), assez volant, pour montrer le côté mystérieux des vampires. Cela pourrait également donner l’illusion que je semblais flotter plutôt que marcher. Oui, j’avais énormément étudié tous les mouvements de Raphaël ou du moins ceux que je pouvais percevoir sans trop de problèmes.

J’avais retrouvé Marie à la sortie de la boutique, cette dernière ayant déjà une robe de princesse qui avait un charme certain, et même si Marie ne faisait pas partie de la fac de médecine, elle se devait de m’accompagner, et je l’avais donc invitée. Nous étions toutes les deux retournées à notre appartement. Nous avions fait nos essayages et nous nous étions, le temps d’une après-midi, prises pour des mannequins ou encore des actrices. Nous avions donc bien rit ! Ce qui changeait des moments où nous nous prenions la tête…

Le jour du bal était arrivé relativement rapidement, et Raphaël s’était montré plus que déçu de ne pas pouvoir venir. Cependant, même s’il rejetait la faute sur moi, c’était lui qui avait choisi de ne pas venir, à cause de l’affluence énorme de sang et de la chaleur qu’il ferait dans la salle. Son statut serait aussi en proie à être découvert, ce qui ne serait pas vraiment une bonne chose… Et bien entendu je n’avais pas vraiment envie que mon vampire préféré se fasse décapité… Surtout que ce dernier m’avait grandement aidé à peaufiner mon costume pour que j’ai l’air d’une parfaite vampirette. Et le résultat était plutôt pas mal, puisque j’avais d’ailleurs foutu la trouille à Marie quand elle était revenue à l’appart, et que Raphaël s’était fait la malle, avant de se prendre les critiques de la petite blonde.

Le soir venu, le bal avait commencé fort, très fort même. Certains avaient de magnifiques costumes, alors que d’autres en avait de sacrément moches. Enfin, arrêtons de critiquer, mais bon, fallait dire la vérité quand même hein ! Bref. Tandis que Marie s’amusait avec quelques Trolls et autres Elfes, moi j’avançais dans la foule, à la recherche d’un cavalier qui pourrait se montrer digne de ce nom. Pas facile, mais j’osais y croire. C’est alors qu’un être particulièrement spécial se présenta à moi. Un loup noir sur le visage, des yeux d’un vert pétillant, il me fixait avec force. Son regard était d’ailleurs assez pesant, mais étrangement envoutant. Avant que je ne puisse dire ou faire quoi que se soit, il s’était d’ailleurs rapproché de moi et avait posé une main sur ma taille.

« Bonsoir, mademoiselle Vampire… Vous passez une bonne soirée ? »

Sa voix était des plus charmantes, et me rappelait un peu celle de Raphaël sauf que ce n’était pas du tout Raphaël qui se tenait devant moi. Le bal étant bien entamé, mon cavalier me prit la main, et son autre main toujours posée sur ma taille, il m’entraina dans une danse plus ou moins sensuelle, jusqu’à ce que les dernières notes de musiques se perdent dans le brouhaha des discussions. C’est ce moment là que choisit mon cavalier pour m’embrasser. Une peau relativement froide, presque semblable à celle de Raphaël, un souffle glacé… J’essayai tant bien que mal de me dégager de son emprise, mais sa poigne était trop forte pour ma petite force de moineau. Il me relâcha soudainement, et je m’enfuis assez rapidement retrouver ma meilleure amie.

Mon cavalier lui, avait disparut dans la foule, rejoignant une autre personne déguisée. Je n’avais pas fait attention à lui, cherchant plus à rentrer chez moi, et oublier tout cela.

« Je comprends pourquoi Raphaël s’est rapproché de cette humaine… Elle sent plutôt bon… »
« Tais-toi Nathanael, il faut trouver comment l’anéantir sans être présumés coupables. »

Esquissant une petite grimace, le dénommé Nathanael émit un grognement et se remit à marcher, dans le sens inverse de mon chemin… Je devais oublier cet épisode, le plus rapidement possible, oublier que les lèvres de cet homme étaient plus que froides…

• Titre : Can you tell me the truth ?
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven, Raphaël & Nathanael
  Rating : PG
  Thème : 11. Crépuscule
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 880 mots

Le baiser que j’avais reçu lors du bal masqué de la fac de médecine m’avait laissée perplexe. Je n’en avais parlé à personne, et surtout pas à Raphaël. Je ne savais pas s’il était le seul vampire ou non de la ville et je préférais ne pas lui en parler, au cas où il le connaissait. Je n’avais jamais vu mon vampire en colère, et je crois qu’il valait mieux pour moi que cela n’arrive jamais. Après tout, il était un vampire, et moi une simple humaine, les jeux pourraient être vite faits, et moi rapidement enterrée… Ou l’autre homme que je ne connaissais pas d’ailleurs… Mieux valait donc pour moi d’éviter de dire à Raphaël ce qui s’était passé. La colère étant un sentiment qui pouvait naître d’un tout petit rien, je préférais ne pas tenter le diable.

Je devais d’ailleurs retrouver mon vampire le soir venu, comme souvent –pour ne pas dire toujours-, dans un café du centre ville, où nous prendrions un verre (du moins moi) avant d’aller voir un peu l’espace qui nous entourait. Nous nous promenions souvent le soir et une partie de la nuit, surtout lorsque venaient les week-ends, où j’avais bien plus de temps pour me reposer une fois bien au chaud dans mon lit. Raphaël aimait me faire découvrir de nombreux endroits, aussi différents les uns que les autres. J’avais donc vu des endroits paradisiaques et j’avais surtout aimé Miami, même si le côté obscur de la ville (comprenez par là les bars où drogue et alcool faisaient rage) n’avait pas vraiment touchés mon corps de simple mortelle. Oui, Raphaël était très protecteur envers moi, mais j’avais appris à m’y faire, malgré le fait que j’avais l’habitude d’être plutôt indépendante lorsque je ne l’avais pas encore rencontré. Mais je l’avais choisi en me mettant avec lui pour de bon, donc j’assumais pleinement mes choix, même si j’avais dû partiellement dire adieu à ma liberté totale (ou presque totale).

Le retrouvant dans le même café que tous les samedis, alors que la nuit tombait de plus en plus, et que le crépuscule était proche, j’arrivais à stresser à cause du bal masqué. Décidément, cet épisode m’avais bien plus touché que ce que je ne l’aurais pensé. Il déposa un baiser froid sur mes lèvres en me retrouvant, et me montra la table à laquelle nous allions nous asseoir. Toujours un peu à l’écart, loin des gens, pour éviter au mieux qu’il ne se fasse pas repérer, quoi que peu de gens pensent que les vampires existent pour de bon. Alors que je commandais un coca à la serveuse, et que Raphaël refusait poliment de prendre quoi que se soit, j’aperçu, derrière la vitre du bar, la silhouette trop connue de celui qui m’avait embrassé le jour du bal masqué. Je baissais rapidement la tête pour ne pas le voir –et inversement- et Raphaël posa sur moi un regard interrogateur, qui se dissipa quelques secondes plus tard après un de mes sourires.

« Alors, je t’emmènes où cette nuit ? »

Bien bonne question… Alors que je sirotais mon coca, je réfléchissais à la destination où je voulais aller… Miami était vraiment l’endroit que je préférais le plus, mais pas dis que Raphaël ait envie d’y aller… Quoi qu’il ne risquait rien du tout de nuit…

« Miami ? Tu sais que j’aime cette ville… »

Raphaël fit une petite moue mécontente, mais son visage redevint vite impassible. Il succombait toujours à mes désirs, peut-être parce qu’il avait peur que je me vexe s’il ne les acceptait pas… Pas faux, j’étais très susceptible comme fille, donc je n’étais pas franchement adorable tous les jours, et encore plus quand je n’avais pas ce que je voulais. Avalant une autre gorgée de mon soda, je pris mon courage à deux mains et me décida à poser la question fatidique à mon vampire. Posant le verre loin de moi, et loin de Raphaël aussi, sait-on jamais.

« Dis, est-ce qu’il y en a des autres, comme toi ? »

Mon compagnon se raidit d’un coup. Oups, je venais de faire une bêtise ? Peut-être que oui, peut-être que non… Raphaël posa son regard bleu-vert sur moi, très sérieux, et il m’effraya un peu. Je n’avais pas vraiment peur qu’il me morde ou autre, mais plus qu’il parte, à cause de mes questions, qu’il fasse la tête, qu’il disparaisse du jour au lendemain… Puis, doucement, il commença à me parler.

« Je vis avec un clan, nous sommes cinq en tout. Trois hommes, deux femmes… Ils vivent avec moi, je suis leur chef, mais les ordres que je peux leur donner ne sont pas inviolables, comme ceux des vampires de Sang-Pur… Pourquoi ? »

Bon, finalement, je venais d’échapper à une grosse scène de dispute. Prenant un air innocent, je lui adressais un sourire. Pourquoi ? Oh mais pour rien hein ! Rien du tout !

« Hé bien, je me demandais, parce que, tu sais, j’adore votre euh… votre race… »

Raphaël laissa un petit rire s’échapper d’entre ses lèvres et m’embrassa une nouvelle fois. Oublions ce mauvais passage du bal masqué, ça ne pouvait pas être un vampire qui m’avais embrassée… ce n’était tout simplement pas possible… Pas ceux de Raphaël… Ou du moins, je l’espérais.

• Titre : My seven deadly sins
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven, Raphaël
  Rating : PG
  Thème : 10. Les sept pêchés capitaux
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 998 mots

Avarice. Les vampires, de part leur immortalité, sont souvent tenus à amasser, au fil des années, des masses conséquentes d’argent qui servent à monter leur richesse, et souvent cette richesse les rends plus qu’avares. Refusant de dépenser leur trésor, ils gardent tout pour eux, refusant de vivre comme ils le souhaiteraient afin de garder leur richesse au fil des siècles. Moi, la richesse que j’avais amassée servait ces derniers à offrir des cadeaux à celle qui me servait de petite amie, afin de lui montrer qu’elle comptait réellement pour moi, et qu’elle n’était pas un simple casse-croute.

Colère. On dit que chez les vampires, la colère était un sentiment qui pouvait souvent primer avant tout autre sentiment. Elle se manifestait surtout comme une colère vouée au créateur, qui se voyait haït pour le fait d’avoir transformé un humain en une créature de la même race. La colère souvent justifiée par une envie de mourir de la part du nouveau-né, qui essayait par tous les moyens de mettre fin à ses jours. Pour ma part, j’avais échappé à cette colère meurtrière. Mais il arrivait également que les vampires se mettent en colère pour d’autres raisons. Quand on leur volait une proie par exemple. Si on me volait Heaven, je doute que je puisse rester calme assez longtemps pour permettre à mon ennemi de partir assez loin de moi et éviter ainsi de mourir anéanti. La colère était donc un des sentiments les plus simples à exprimer pour les vampires.

Envie. Il y avait une chose que les vampires désiraient plus que tout, et je pense que tout le monde s’en doutait. L’envie de redevenir des êtres humains était une chose qui ne quittait jamais bien longtemps l’esprit d’un suceur de sang. Moi-même, depuis quelques temps, je me surprenais à vouloir redevenir un humain pour pouvoir enfin vivre pleinement mon histoire avec Heaven. L’amour était quelque chose que je n’avais jamais cru possible entre un vampire et un être humain, mortel et proie naturelle de la race à laquelle j’appartiens. Le fait que j’eu plus ou moins ressenti ce sentiment pour un être appartenant à la race rivale était une chose qui m’avais plus que surpris. Cela avait donc réveillé l’envie que j’avais cachée au plus profond de moi, non sans douleur. Devenir humain était une envie plus que tentante, et je ne doutais pas sur le fait d’accepter de redevenir humain si on me le proposait.

Gourmandise. Chez les vampires, la gourmandise était, non pas comme pour les humains, basée sur la nourriture, mais sur l’odeur du sang, qui était pour nous encore plus entêtant que le parfum d’un lys, fleur déjà plus qu’odorante. Pour ma part, l’odeur du sang de Heaven était difficile à éviter. Elle m’entêtait à chaque fois que je voyais l’humaine, et restait dans mon nez tellement longtemps qu’il m’arrivait de passer une journée complète sans la voir tout en ayant encore son odeur tout autour de moi. Ma peau sentait également l’odeur de ma proie, ce qui avait le don de révulser mes camarades vampires. En effet, ils se demandaient toujours si j’avais réussi à la mordre, ou si je jouais encore à ce jeu stupide qu’était l’amour. Je les laissais parler, de toute manière, ils avaient beau dire ce qu’ils voulaient, j’étais avec Heaven, et pour le moment ça n’était pas près de changer.

Luxure. Certaines légendes s’accordent à dire que les vampires ne peuvent s’accoupler qu’entre eux. D’autres encore disent qu’il est impossible pour des créatures de la nuit d’enfanter, et de faire prospérer leur race, suite à divers problèmes d’ordres hormonaux pour les femelles, ou d’absence d’appareil génital chez les mâles. Ce qui se passait réellement, c’est que vampires et vampires pouvaient tout à fait donner naissance à un enfant, qui serait d’ores et déjà un vampire, et qui grandirait au fur et à mesure que le temps passait. Mais ce que peu de personnes savaient que vampires et humains pouvaient également se reproduire. L’enfant naissait cependant à moitié vampire et à moitié humain, se délectant aussi bien de la nourriture humaine, que le sang d’humain. La naissance d’un de ces hybrides entraînait généralement la mort de la mère, ou sa vampirisation express pour éviter le décès de cette dernière. Il se disait également que le désir sexuel des vampires était décupler, et que l’appétit sexuel était insatiable. Je devais malheureusement me battre corps et âme pour retenir ce désir que j’avais pour Heaven, notamment lorsque nos baisers devenaient un peu plus chaud qu’à l’origine. Je prenais d’ailleurs ses lèvres une fois de plus, résistant au désir qui me tiraillais jour après jour et nuit après nuit.

Orgueil. Les vampires étaient dits très orgueilleux. De toute manière, leur apparence quasi parfaite était une des raisons qui portait sur l’orgueil immense qui était déjà bien plus qu’énorme. Un rien les enorgueillissait, et tout était la source d’une assurance supplémentaire pour les créatures de la nuit. Sûrs d’eux, se trouvant parfaits, mes congénères étaient parfois plus insupportables que certains humains. Ils se prenaient pour les rois du monde, souhaitaient être reconnus à leur juste valeur, et être enfin proclamés les dirigeants du monde. L’orgueil était donc un des pires défauts que possédaient les vampires, les rendant insupportables.

Paresse. Si certains vampires, tel que moi-même, essayaient de vivre tant bien que mal une vie de simple humain, en exerçant un travail, vivant en couple, le plus souvent avec un autre vampire pour éviter au mieux de se faire repérer. D’autres par contre, paressaient dans une demeure immense, envoyant des humains qu’ils avaient réduits à l’état de serviteurs faire tous ce qu’ils désiraient, avant les vider de leur sang et de les remplacer. La paresse était donc un des traits assez dominants chez les vampires, qui pouvait aussi bien être très voyant que totalement invisible. Ce n’était pas mon cas cependant, puisque j’essayais, tant bien que mal d’être un tant soit peu humain, ce qui avait fait que j’avais rencontré l’humaine avec qui j’étais actuellement.

• Titre : You give me Hell
  Couple : Heaven & Dawn
  Personnages concernés : Heaven, Dawn, Nathanael & Raphaël
  Rating : PG
  Thème : 03. Le baiser qui n'en n'est pas vraiment un
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 844 mots

Le fait que Raphaël, le chef de notre bande, se soit épris, ou du moins c’est ce qu’il disait, d’une humaine idiote et mortelle, avait ennuyé tout le clan. Si pour ma part le fait que le chef du clan se soit amouraché d’une mortelle m’énervait plus qu’autre chose. En effet, il passait de plus en plus de temps avec cette stupide gamine, et de moins en moins avec notre groupe. Pourtant, les quatre de nous qui restaient au manoir la journée espérions réellement qu’il finirait par voir qu’elle n’était pas un vampire et qu’il ferait mieux de la vider de son sang une bonne fois pour toute. Son odeur était presque omniprésente dans notre demeure alors qu’elle n’y avait jamais mis les pieds, et qu’au final, elle ne savait même pas que nous existions en parallèle de Raphaël, quoi qu’il lui avait précisé qu’il vivait avec d’autres vampires. Notre petit plan entre vampire pour la réduire à néant avant qu’elle ne blesse trop notre chef préféré…

« Nathanael, dis moi, toi qui a embrassé cette idiote… L’odeur de son sang est-elle si entêtante que cela ? Raphaël ne peut pas se faire avoir aussi facilement… »

Mon camarade esquissa un sourire à mon égard, plantant son regard vert dans mon regard bleu glace. Il était visiblement content de ma question, puisqu’il passa rapidement sa langue sur ses lèvres. Bien, ce simple geste voulait en dire beaucoup, puisque le bal auquel il avait participé, et que près d’une semaine était déjà passée, il ne l’aurait pas fait si l’odeur du sang de la brune n’était pas encore présente sur ses lèvres froides de vampire. Il avait eu beaucoup de chance que Raphaël n’avait pas été très présent la semaine qui venait de passer, puisque le chef du clan s’était presque entièrement consacré à sa bien aimée. Chose qui ne nous plaisait pas vraiment. Changeant de position dans son fauteuil, Nathanael reprit une position décente, ses deux pieds touchant le sol, ses coudes sur ses genoux.

« Son odeur ? Tu veux y goûter peut-être ? Non parce que sinon, un baiser de ma part pourrait répondre à ta question… Hein, ma chère Dawn ?! »

Je le fusillai du regard avant de me lever brusquement. Très bien, s’il voulait jouer, alors nous allions jouer. J’étais de toute manière plus forte que lui, car plus expérimentée… Je quittais rapidement la maison, sous le regard interrogateur de Raphaël, dans sa chambre, à lire un livre. Il avait cette manie depuis que je l’avais rencontrée, manie qu’il partageait d’ailleurs avec cette stupide Heaven. La nuit n’était toujours pas tombée, le soleil était encore présent dans le ciel, et j’avançais vers la faculté de cette humaine avec rapidité. Je savais où elle se trouvait pour avoir longtemps arpenté les rues de la ville de nuit. Trouver Heaven n’allait visiblement pas être compliqué. Je l’avais entre aperçue lors du bal, puisque j’avais souhaité l’accompagner pour qu’il ne fasse pas un seul pas de travers, ce qui était fort possible avec lui puisqu’il avait en ce moment un petit coup de rébellion en tête. Certes, tuer Heaven était quelque chose qui nous intéressait tous, mais Nathanael était plus rebelle que nous autre…

Arrivée devant l’université, une chevelure brune attrapa mon regard. Je changeai cependant rapidement de cible quand je vis qu’elle ne ressemblait en aucun point à la fille que j’avais vue au bal. Je me remis à chercher, je finirais bien par la trouver… Instinctivement, ou peut-être parce que j’avais trop souvent entendu Raphaël parler de la bibliothèque, je me dirigeai vers ce bâtiment colossal. Et c’est la que je la vit. Brune, les yeux vairons, et une forte odeur plus qu’entêtante… Bingo, j’avais trouvé le poisson, je n’avais lus qu’à le ferrer, chose qui n’allait pas être bien compliqué… Je m’avançai rapidement vers elle, et souriante, la salua. Elle ne s’attendait pas à ce qui se passa ensuite. Je posai ma main gantée sur son poignet que j’emprisonnai de mes doigts fins mais puissants. Elle était tétanisée, je le sentais, mais cela ne m’empêcha pas de l’emmener dans un coin peu fréquenté de son université, où nous serions au calme. La poussant dans un coin, je me mis devant elle, histoire qu’elle n’ait aucune échappatoire.

« Heaven, chère petite… Dis-moi ce que Raphaël peut bien te trouver, pour ne pas t’avoir déjà tuée ? »

A l’annonce du prénom de Raphaël, ses yeux s’écarquillèrent. Comprenait-elle qui j’étais ? Peut-être, je n’en avais aucune idée, mais ce qui était sûr c’est qu’elle ne répondit pas à ma question. Elle m’énervait déjà alors que j’étais plutôt patiente… Ma main vint se poser sur son visage, tandis que je me rapprochai dangereusement d’elle. Je sentis l’odeur de son sang me monter au nez, et mes lèvres frôlèrent les siennes dans un pseudo-baiser. Je comprenais ce que Nathanael avait voulu dire lors de notre petite discussion… Son sang était plus qu’attirant… La lâchant brutalement, je filai à travers la ville pour retourner à notre demeure… Cette fille était pire qu’un envoyé du diable…

• Titre : What I am is what I always wanted to be.
  Couple : Heaven & Raphaël
  Personnages concernés : Heaven & Raphaël
  Rating : PG
  Thème : 13. La pire erreur de ma vie
  Tomes concernés : Aucun
  Cadre : Le monde dans lequel évoluent les personnages est un monde parallèle,
  sans magie, mais où les créatures les plus imaginaires qu'il soit existent.
  Vampires, Loups-garou, Chimères... Cela se passe lors des années 2000
  Nombre de mots : 685 mots

Au fur et à mesure que les jours passaient, je me demandais de plus en plus si j’avais bien fait de tomber amoureuse d’un vampire. Visiblement, ses collègues vampires me voyaient plus comme un casse-croûte que comme camarade potentielle. Bon, bien évidement, je ne me leurrais pas, jamais Raphaël n’accepterait de me transformer en vampire (hélas) pour que nous puissions être ensemble pour de bon, mais ses camarades ne faisaient pas un quelconque effort pour me mettre à l’aise ? Je n’en connaissais que deux, et encore, connaître était un grand mot. Je les avais croisés, ils m’avaient terrorisée…

Bien sûr, je n’avais rien dit à Raphaël, parce que j’avais commis la pire erreur de ma vie en étant avec lui, selon ses amis, je risquais de le perdre n’importe quand si jamais je venais lui dire qu’ils venaient me voir pour savoir pourquoi il m’avait choisit moi et pas un autre vampire digne de lui. J’étais égoïste au final, car je ne voulais que lui, n’aimais que lui, et j’étais horriblement jalouse dès qu’une autre fille posait un regard sur lui ou qu’il me quittait pour retourner dans son nid de vampire. J’avais confiance en lui, mais l’idée de le perdre, et qu’une autre fille puisse le récupérer me faisait peur, et me rendais plus que malade. Bien souvent, je lui cachais mon malaise, lui souriant comme j’en avais l’habitude, mais il n’était pas dupe non plus, je ne pouvais pas l’avoir à chaque fois. Il y avait des jours où il se posait des questions, et où il m’en posait également, mais j’évitais généralement de répondre quelque chose qui pourrait me tromper.

Allongée à ses côtés, je profitais un maximum de ces moments d’intimité avec lui. Il m’arrivait de ne pas parler, craignant de dire des choses qu’il n’apprécierait pas, qui le ferait partir, me quitter, sans qu’il ne revienne. Nous ne nous étions d’ailleurs jamais disputés… Cela était peut-être une bonne chose pour moi, après tout, il était un vampire, je ne pouvais pas être sûre de ses gestes et réactions, quand bien même il se disait complètement épris de moi. La colère était un sentiment tellement aléatoire, avec des conséquences aussi bonnes que mauvaises, bien qu’elles soient pires que mauvaises la plupart du temps. M’appuyant sur son torse, je plongeai mon regard vairon dans le sien, avant de déposer un léger baiser sur les lèvres de glace.

« Raphaël… Est-ce que tu me vois comme une erreur de parcours ? »

Cela avait été plus fort que moi. Mon cœur se serra en attendant une réponse de la part de mon vampire. Je devais savoir. Je ne le voulais pas, mais je devais au moins savoir si lui aussi me voyait plus comme un casse-croute que comme sa petite-amie… Son regard bleu-vert me fixa longuement, avant qu’il ne pousse un soupir las. Que se passait-il ? Il le pensait donc réellement ? Je n’étais qu’une erreur qui finirait vidée de son sang un jour ou l’autre, pour assouvir la soif de monsieur ? Non, je refusais de croire cela… Il ne pouvait pas… Il ne pouvait pas me voir comme ça ! Des larmes perlèrent dans mes yeux, et coulèrent le long de mon visage. Raphaël les essuya du bout des doigts et déposa à son tour un baiser sur mes lèves.

« Si je pensais cela, je doute que tu serais encore en vie et ainsi installée en ce moment même… »

Mes yeux s’écarquillèrent. Alors je n’étais en rien une erreur ?! Ses amis vampires n’étaient que des sales fouteurs de m**de… Comment avaient-ils pu oser me faire avoir de tels doutes sur Raphaël ?! Je l’aimais, lui aussi, alors pourquoi devaient-ils être aussi insupportables ? Parce que j’étais une humaine ? Probablement… Je les détestais, bien que je comprenais un peu ce qu’ils pensaient. Raphaël les abandonnait pour moi, une simple humaine, une créature qu’ils avaient plus l’habitude de tuer que d’aimer… Comme quoi, il y avait des exceptions partout… Finalement, la pire erreur de ma vie fut de croire qu’il ne me voyait que comme un jouet…