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 Qui a changé la volière de place ? [PV]

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Ξ Sujet: Qui a changé la volière de place ? [PV]   Qui a changé la volière de place ? [PV] EmptyDim 10 Juil - 19:16

Louise ne savait trop que penser de la perte de magie qui secouait la communauté sorcière. D’un côté, elle était franchement chagrinée de ne plus pouvoir lancer des sortilèges, et redoutait de perdre une année scolaire, si ce n’était plus, à cause de toute cette histoire, mais, d’un autre côté, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir beaucoup plus sereine que de coutume en se rendant en cours chaque matin : au moins, elle ne craignait plus de faire exploser le château dès que ses professeurs leur proposaient un nouvel exercice ! Toutefois, et même si la blondinette appréciait cette tranquillité d’esprit c’est l’ataraxie, baby ! Suave mari magno et tutti quanti, elle espérait également, à l’instar de l’immense majorité de l’école, que cette situation ne s’éterniserait pas et qu’une solution serait rapidement apportée au problème : après tout, elle avait été envoyée ici pour apprendre la magie et, quoiqu’elle n’eût rien contre les cours magistraux, elle savait bien, au fond d’elle, qu’elle ne pourrait jamais être sorcière sans la pratique. Malheureusement, nul ne semblait capable de mettre le doigt sur le phénomène à l’origine de tout ce chambardement et la tension devenait palpable dans les couloirs du château : la perte de la magie paraissait mettre les nerfs de tous les habitants de Poudlard, élèves comme adultes, à rude épreuve. La Poufsouffle estimait cependant avoir de la chance dans son malheur : alors que ses origines moldues l’avaient tant angoissée l’année passée, elles lui apparaissaient désormais comme un atout. Au moins, et contrairement à ses camarades qui avaient toujours vécu au sein de la communauté sorcière, elle n’avait aucun mal à s’adapter à une école sans magie et, tandis que d’autres avaient encore le réflexe de sortir leur baguette pour ramasser un parchemin tombé à terre ou faire disparaître une tache sur leur chemise, Louise, elle, en était revenue sans peine à des moyens moldus (autrement dit : « Tu frottes, et tu ne te plains pas ! »).

En attendant que la communauté sorcière sorte de la crise, la blondinette arpentait, en ce frais matin de Septembre, les couloirs de l’école, les yeux résolument rivés au sol et visiblement perdue dans ses pensées. A la main, elle tenait une lettre qu’elle comptait envoyer à ses parents et à laquelle elle s’efforçait de ne pas trop songer tant elle lui faisait l’effet d’un gros mensonge. En effet, et après moult tergiversations, la jeune Poufsouffle avait pris le parti de ne rien dire à ses parents de la disparition de la magie : elle avait peur qu’ils ne paniquent, s’ils venaient à l’apprendre, et ne cherchent à la retirer de Poudlard pour la placer dans une école d’Oxford en arguant que, puisque le corps enseignant du château ne pouvait lui fournir l’éducation qu’il s’était engagé à lui prodiguer, elle n’avait plus à retourner au système scolaire moldu. Or, si Louise avait bel et bien voulu, au cours de l’année passée, intégrer un établissement moldu, son avis sur la question avait bien évolué depuis : elle n’avait plus aucune envie de quitter Poudlard, et, surtout, de laisser derrière elle les quelques amis qu’elle s’était fait durant sa première année. Pandore, surtout, lui manquerait cruellement si elle venait à ne plus la voir. Aussi la fillette avait-elle décidé de taire la situation à sa famille. Malheureusement, cela ne la dispensait pas pour autant de leur écrire, tout au contraire ! Pour que les Waugh ne soupçonnent rien du mensonge par omission de leur cadette, il fallait qu’elle continue à agir exactement comme de coutume, c’est-à-dire à leur envoyer une lettre chaque week-end, lettre que la blondinette s’efforçait de rendre aussi insipide et joyeuse que possible… Mais qui avait le don de lui coller un mal de ventre carabiné pour les quarante-huit heures à suivre une fois qu’elle l’avait achevée.

C’était donc pour confier sa missive à un hibou de l’école (mission périlleuse s’il en est : la volière, lieu de tous les dangers, ne serait-ce qu’à cause des saletés de fientes glissantes qui couvraient le sol et de l’odeur asphyxiante qui s’en dégageait. Toi aussi, essaie de rester en vie) que la blondinette avait quitté la chaleur de sa salle commune pour affronter les couloirs venteux de l’école. Merci Merlin, elle serait bientôt attablée devant une tasse de thé bien chaude pour le petit déjeuner, de quoi lui faire oublier le froid mordant qui lui glaçait les mains ! Euh… Attendez… Bientôt ? Peut-être pas !

* Hiii ! Qu’est-ce que c’est que ce mur ? Il était là, l’an dernier, ce mur ? * Pensa la fillette en s’arrêtant brusquement, juste à temps pour ne pas entrer en collision avec un épais mur de pierre qui marquait la fin du corridor. Très surprise, la blondinette fronça les sourcils et lança, pour la première fois depuis plusieurs minutes, un coup d’œil aux alentours. * Ben mince… Où est-ce que je suis ? * Se demanda-t-elle, en pâlissant sensiblement. Elle ne reconnaissait rien du tout ! Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir emprunté le chemin de la volière auparavant… * Pas de panique, surtout pas de panique… Attends, j’ai bien pris le troisième couloir après la statue de Jack d’hippopotame nain, non ? Et la tapisserie de Stan le Barbare, je l’ai vue, ou pas ? J’ai dû rater un embranchement quelque part… * Réalisa-t-elle, en sentant les battements de son cœur s’affoler : elle détestait être perdue dans Poudlard, d’une part parce que le château était tellement grand qu’elle avait toujours peur de ne jamais retrouver sa route (elle mourrait donc dans un coin, seule et abandonnée de tous, et on ne retrouverait son squelette que des siècles plus tard, lors d’une quelconque réfection de l’école), et d’autre part parce qu’elle redoutait de croiser un Serpentard hostile ou un élève racketteur à chaque détour. Ce fut donc une Louise plutôt inquiète qui fit demi-tour pour trottiner d’un pas incertain dans le couloir.

- Hum… Excusez-moi… Monsieur dans le tableau, youhou… Vous ne sauriez pas où je suis exactement ? Demanda-t-elle à l’intention d’un petit personnage peint au milieu d’un décor baroque. Hélas ! Elle n’était pas tombée sur une être bien aimable, car la seule réponse qu’elle obtint fut un soupir exaspéré suivi d’un « Tu ne vois pas que je dors ? » mal aimable.
- Mais… S’il vous plaît… Protesta la fillette d’une voix tremblante. Peine perdue ! Le désagréable personnage laissa échapper un ronflement sonore, pour bien montrer à la fillette qu’il n’avait cure de ses problèmes…

(1089 mots)

DISPARITION


Dernière édition par Louise Waugh le Mar 2 Aoû - 15:16, édité 1 fois
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Nikolaï Hristov
Nikolaï Hristov
Ministère

Parchemins : 498
Âge : 27 ans ( 02-01-1990 )
Actuellement : Sergent détective à la brigade de police magique
Points : 0


Informations supplémentaires
SIGNE PARTICULIER:
RELATIONS:
SORTS & ARCANES:
GALLIONS EVENT: 19
FACECLAIM: Lucas Lynggaard Tønnesen


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Ξ Sujet: Re: Qui a changé la volière de place ? [PV]   Qui a changé la volière de place ? [PV] EmptyDim 24 Juil - 16:26

Le mois de Septembre rimait avec début de rafraichissement, rentrée, perte de magie, retrouvailles, et premiers pas à Poudlard pour Nikolaï qui contrairement aux autres secondes années, n'avait pas débuté sa scolarité tout entière dans l'école écossaise. Sa première année il l'avait faite à Durmstrang et il avait remarqué que les choses étaient bien différentes entre les deux écoles et bien heureusement. Bon, peut être pas toutes les choses mais tout de même. A vrai dire Poudlard paraissait totalement plus doux que Durmstrang et bien heureusement pour le garçon. Il ne gardait pas un mauvais souvenir de l'école, c'était tout de même agréable, mais la plupart des personnes là bas étaient froides. Ils s'étaient fait des amis bien sur mais aucun d'eux n'avaient valu une certaine Joy par exemple ou même ses camarades de chambre bien qu'assez chiants. Oui, ils étaient toujours pour une bataille d'oreiller ce qui n'était pas sans déplaire Nikolaï sauf qu'ils avaient la mauvaise idée de débuter dès le matin. Au réveil le Bulgare était plus tenté par la douceur.

Il petit déjeunait tranquillement aux côté de Joy à la table des Gryffondors prenant bol de céréales et chocolat chaud en guise de premier repas. Que ferait il aujourd'hui alors qu'il n'avait pas cours en ce bon matin de Septembre, il n'en avait aucune idée. Il avait déjà visité l'école et ce même si ça n'était pas dans tous ses recoins et il ne comptait pas aller nager aujourd'hui. Non, que ferait il alors. Ses devoirs, bof écrire encore et encore et encore ça ne l'intéressait pas. Les professeurs doublaient la dose de travail écrit à défaut de pouvoir permettre la pratique du coup. Le garçon avait l'impression d'être à Durmstrang sans la magie avec. Du coup il avait beau être quelque peu habitué, ce n'était pas ce qu'il préférait non plus.

Il laissa son amie d'enfance au bras de son cher Roy tandis que lui la quitta pour tenter de trouver un quelconque amusement. C'est surement en errant dans le château qu'il trouverait bien quelque chose non ? Il marchait dans les couloirs de l'école à la recherche d'une quelconque activité. Quelqu'un qui jouait aux cartes et qui cherchait un adversaire ? Ou peut être que s'il se dirigeait à l'extérieur, il trouverait quelqu'un pour jouer au bavboules. C'est cependant dans un couloir plutôt vide qu'il fit la rencontre de cette jeune fille. Enfin non, il y avait déjà eu une semaine de cours après aujourd'hui, bien évidemment il ne la voyait pas pour la première fois, il l'avait déjà croisé lors de cours communs. Il s'avança en sautillant vers elle tandis qu'elle parlait avec un tableau.

Il arriva à la hauteur de la jeune fille et l'interpella : " Louise c'est ça ? Enchanté je m'appelle Nikolaï, je sais pas si tu vois qui je suis on est dans les mêmes cours en commun. " lui expliqua-t-il pour tenter de lui remémorer quelques souvenirs en espérant qu'ils existent. Il remarqua alors son air inquiet et par curiosité il ne pu s'empêcher de lui demander si elle avait un problème. Solidarité ! " Quelque chose ne va pas ? " lui demanda-t-il. Soudainement une voix s'éleva du portrait : " Vous pouvez pas la fermer il y en a qui essaye de dormir. " maugréa-t-il de la façon la plus courtoise qui ne fut pas. Nikolaï ne pu s'empêcher de prendre le portrait heureusement pas trop lourd et de le secouer un peu. " Dormez bien eh eh. " rigolait-il avant de revenir à la demoiselle tout en l'éloignant des noms d'oiseaux que vociférait le portrait.
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Ξ Sujet: Re: Qui a changé la volière de place ? [PV]   Qui a changé la volière de place ? [PV] EmptyMar 2 Aoû - 15:13

* Inspire, expire… Surtout pas de panique, Louise ! Quelqu’un va bien finir par passer ! Je ne dois pas être très loin de la tour de Serdaigle… Ou de celle de Gryffondor… Ou de celle d’astronomie… Ou de divination… Enfin, je ne dois pas être très loin d’une tour fréquentée, n’est-ce pas ? On va forcément finir par se rendre compte de mon absence… Pandore va sonner l’alerte… Des recherches vont être lancées… Je… Je… Pitié ! Je suis trop jeune pour mourir dans un couloir ! * Songea la fillette, en lançant un coup d’œil désespéré au portrait qui s’était remis à ronfler, visiblement peu troublé par les déboires de la jeune sorcière. De toute évidence, la Poufsouffle hésitait à le déranger de nouveau : peut-être que si elle se montrait suffisamment insistante, le détestable petit personnage comprendrait qu’il ne pourrait finir sa sieste tranquillement tant qu’il n’aurait pas remis la fillette sur le droit chemin ? Mais aurait-elle assez de courage pour oser faire preuve de ténacité, quand elle avait en face d’elle un interlocuteur particulièrement peu enclin à lui venir en aide ? * Est-ce que les personnages des tableaux peuvent nous faire mal ? * Se demanda-t-elle soudain, en gratifiant le dormeur d’un regard en biais particulièrement circonspect. * Peut-être qu’ils peuvent nous pincer, ou se glisser dans nos oreilles pour nous piétiner le cerveau ? Peut-être qu’ils ont une forme de magie bien à eux ? * Poursuivit-elle en son for intérieur, hésitant maintenant de plus en plus à tenter de nouveau sa chance auprès du tableau. Après tout, entre mourir seule, abandonnée de tous, dans un couloir obscur et mourir sauvagement attaquée par un peinture, quel était le mieux ? La première option promettait une agonie des plus lentes, mais, elle serait également plus douce.

Peu désireuse de voir le désagréable petit personnage lui bondir dessus pour lui boulotter les doigts de pieds, la fillette entreprit de reculer prudemment, non sans cesser de lancer des coups d’œil anxieux au tableau, de peur de voir son occupant s’éveiller. Quelques pas de plus et elle aurait joyeusement écrabouillé les chaussures du Gryffondor, si ce dernier n’avait pas eu la bonne idée de se manifester… Provoquant cependant une belle peur chez la Poufsouffle, qui ne manqua pas de sursauter violemment avant de se retourner d’un bloc, pour dévisager le nouveau venu, les yeux écarquillés de surprise. Pourtant, au moment même où la jeune sorcière semblait pétrifiée d’une stupeur teintée de panique (* Hiiii ! Inconnu à deux heures ! Je répète, inconnu à deux heures ! Menace potentielle : roule-toi en boule ! *), un certain nombre de détails de nature à la rassurer s’imposèrent à son esprit. La couleur de la cravate du jeune garçon, d’abord : rouge et or. Serdaigle Gryffondor, donc. Si Pandore avait une dent contre les Lions, ce n’était pas réellement le cas de Louise, qui préférait de loin se retrouver en tête-à-tête avec un Gryffondor qu’avec un Serpentard. Au moins, les Gryffondor avaient le mérite de ne pas vous demander votre ascendance sur cinq générations chaque fois que vous leur adressiez la parole. Le ton du garçon n’était, ensuite, en rien narquois ou mauvais, tout au contraire, ce qui laissait supposer à Louise qu’elle n’avait pas à craindre de se retrouver pendue par les pieds en haut de la tour d’astronomie dans les minutes à venir. Sauf, bien entendu, s’il s’agissait d’un excellent comédien ayant mis au point une technique des plus fourbes dans le seul but d’attirer ses victimes dans un piège cruel. Cependant, la Poufsouffle, malgré son don indubitable pour imaginer les pires catastrophes, devait bien reconnaître qu’elle ne voyait pas trop quel intérêt on pouvait bien tirer à la suspendre, elle, en haut d’une tour. Ce n’était pas exactement comme si elle était une élève très intéressante, et ce quel que fût le point de vue. D’ailleurs, le visage du Gryffondor ne lui était pas totalement inconnu : quand bien même ils n’auraient pas eu de cours en commun, l’arrivée d’un élève d’une école étrangère avait déjà alimenté suffisamment de rumeurs dans les salles communes ( « J’ai entendu dire qu’il avait été renvoyé parce qu’il avait menacé de mort un autre élève, tu crois que c’est vrai ? ») pour que Louise eût déjà prêté attention au jeune garçon ( « Pandore… Pssst… Pandore… C’est le type là-bas, celui qui vient d’arriver ? Non ! Ne te retourne pas, il va nous voir ! »).

Toutefois, si Louise voyait parfaitement qui était Nikolaï aha, elle allait pouvoir en profiter pour lui demander si les rumeurs qui couraient à son sujet étaient fondées, elle ne s’était pas attendue à ce qu’il ait retenu son visage et, a fortiori, son nom. Elle n’avait pourtant rien fait exploser, encore ! Toute interloquée à l’idée qu’on pût se souvenir d’elle (* Hiii ! Il connaît mon nom ! Je suis la prochaine qu’il va menacer de mort ! *), la fillette gratifia son camarade d’un coup d’œil prudent (caméra cachée ? Surprise, surprise ?) et répondit d’une petite voix flûtée :
- Euh… Oui… Très bien… Tu es une petite célébrité, par chez nous. Euh… Louise, c’est ça… Euh… C’est par où, la sortie ? ça va… Euh… Enfin, je veux dire… Je… Tenta-t-elle d’expliquer, en rosissant de honte. Elle s’arrêta cependant au beau milieu de sa (laborieuse) phrase et lança un regard apeuré au tableau qui se trouvait dans son dos. Est-ce que le personnage qui s’y trouvait pourrait venir lui chercher des noises, par la suite, si elle avouait qu’il refusait de lui indiquer son chemin ? Peut-être viendrait-il lui grignoter les orteils pendant son sommeil ? Il lui fallait sans doute mieux éviter d’en parler, pour se concentrer uniquement sur son égarement momentané, quitte à passer pour la dernière des buses (ce qui, soit dit en passant, n’aurait été que justice). Mais, alors qu’elle s’apprêtait résolument à demander son chemin à Nikolaï, le portrait, qui avait visiblement le sommeil léger, ouvrit de nouveau un œil pour pester de plus belle contre les deux jeunes élèves.

- Hiii ! S’écria Louise, surprise, en faisant - c'était une manie chez elle - un bond en arrière. Dans un mouvement réflexe particulièrement stupide, elle se plaqua les mains sur les oreilles : elle vivante, aucune peinture ne viendrait élire domicile dans ses oreilles ! Elle n’eut néanmoins pas le loisir de prévenir Nikolaï du danger qui les menaçait afin qu’il agisse de même : car à peine avait-elle eu le temps de se tourner vers lui qu’il entreprenait déjà de secouer le portrait. Abasourdie, la Poufsouffle ouvrit la bouche, mais ne parvint pas à trouver ses mots avant une bonne minute, et encore ne fût-ce que pour dire d’un ton hésitant, dans lequel se faisait clairement entendre un mélange de crainte et d’admiration :
- On… On ne va pas avoir de problèmes ? Je veux dire… Enfin… Tu sais… Est-ce que ça ne compte pas… Comme… Comme de la dégradation de matériel ? Acheva-t-elle dans un souffle terrifié, en lançant de vifs coups d’œil à la ronde, comme si elle s’attendait à ce que Rusard surgisse une armure pour les coller tous les deux.
Pressée de mettre la plus grande distance possible entre le tableau et elle (* Il a certainement retenu nos noms ! On va être traités en criminels, c’est sûr ! La peinture avait peut-être de la valeur, en plus ! Holàlà… *), Louise trottinait derrière Nikolaï, sans réaliser un seul instant qu’elle n’allait peut-être pas du tout du côté de la volière, et, surtout, qu’elle n’en savait toujours pas plus sur le lieu où elle se trouvait.
- Euh… Dis… Tu crois que les portraits peuvent sortir des tableaux pour venir nous ennuyer ? Demanda-t-elle finalement, n’y tenant plus, car il lui semblait apercevoir la minuscule ombre vengeresse de l’irascible personnage à chaque détour de couloir.

[1318 mots]

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