La fête (n') est (pas) au rendez-vous

Flora descendit de sa Salle Commune, passablement déprimée. Ses pieds traînaient sur le sol, produisant un son désagréable et continue, tandis que ses vêtements bruissaient à chacun de ses gestes. C'était le banquet d'Halloween, elle s'en était vaguement souvenue en lisant des notes et en maudissant les devoirs. Un banquet pour lequel il fallait se déguiser... mouais, c'était bien marrant mais en quoi ? Flora se voyait mal arborer une robe orange et un chapeau vert pour représenter une citrouille. Le ridicule ne tue pas, ce qui ne tue pas rend plus fort, mais faut pas non plus abuser. Dans les grands classiques, il y avait aussi le fantôme, mais se recouvrir d'un drap blanc au milieu de véritables fantômes en chair et en os (façon de parler) cela revenait au suicide.
En faucheuse ? Flora s'était imaginée, recouverte d'une cape, une faux à la main. Mais elle n'avait pas de faux et encore moins de cape de faucheuse.

*Bon, ma chère Flora, à part en Fantôme, en Faucheuse ou en Pingouin je ne vois pas beaucoup de déguisements. On est pas obligé d'y aller déguisé, je n'ai qu'à y aller comme ça... après les autres croiront que je me trouve suffisament horrible pour remplir un déguisement d'Halloween. Ok, je mets cette idée de côté.*

Elle fouilla dans ses affaires et en extripa un robe noire à moitié déchirée.

*On dirait que je suis passée dans des barbelés avec cette horreur* aurait-elle pensé si elle savait ce qu'était des barbelés.

Elle l'essaya et se regarda dans un miroir. Elle mit un maquillage qui faisait ressortir la froideur de son visage, cachant ses quelques taches de son qui la rendaient mignonne et s'observa à nouveau. Elle songea à une fillette qui avait tout faire pour se suicider (pour échapper à sa mère par exemple) mais pour qui ça avait échoué. Mouais... puis la fillette enfila des bottines sales et, donc, comme dit plus haut, Flora descendit de sa Salle Commune, passablement déprimée. Ses pieds traînaient sur le sol, produisant un son désagréable et continue, tandis que ses vêtements bruissaient à chacun de ses gestes.

C'est dans cette tenue qu'elle se lâcha sur une chaise dans un coin de la table de Serpentard.

Dante arriva dans la grande salle. Le déguisement de rigeur, la simple idée de se déguiser en lanterne ou en fantôme l'avait écoeurer. Il avait oublié de mentionner cette minuscule chose imprevu qu'on appelle communément costume dans leurs lettres de matériels à emporter. Le poufsouffle avait fait les cent pas pendant des heures, retournant dans sa tête bien remplit les milliers de costumes possibles et innimaginables qu'on pouvaient répertorier dans le mode acceptable.

Pour finir, le jeune poufsouffle retourna sa valise de fond en combre. Cherchant dans son armoire quelques choses qui lui serviraient à confectionner son costume. Il trouva après un temps infiniment long mais qui se révela payant de recherche intensive. S'attaqua d'abord à la coiffure, il releva ses cheveux blonds façon punk rebelle. Ses cheveux électriques, il passa à son coup le médaillon que lui avait donné sa mère. La partie la plus difficile, le maquillage. Comme un supplice qui était destiné à le rendre ridicule, le maquillage pour un mec, c'était... comment dire? La scène à vivre une fois dans sa vie, dans la période enfant complétement inconscient, mais pas deux. Or, il avait déjà fait les fraies. Cette fille qui l'avait maquillé en maternel, s'il l'a revoit, il l'a tue. Les photos encore dans l'album (préféré) de sa mère.

* Bon, quand faut y aller, faut y aller. *

Il déglutit difficilement, passa rapidement du rouge à lèvre noir corbeau sur sa bouche, et fit une coloration d'une couleur gris foncé, couleur du ciel à Poudlard. Il passa son costume et se trouva satisfait du résultat.

* Je peux y aller maintenant. Habillé comme celà, c'est spur que personne n'osera m'approcher. *

Donc, on arrive là où mon personnage se trouve. Devant la porte comme un idiot de première. ^^"

Il traversa la grande salle, longeant les murs pour qu'on ne le voit pas, il poussa alors une jeune fille...de serpentard évidement.

* Arg... je suis mort. *

On l'avait prévenu du bon coeur exemplaire des serpentard, surtout des filles. " Attention à toi, elles sont parfois pire que les bêtes de la forêt."

" Désolé, je ne t'avais pas vu. Il faut dire que c'est assez difficile mais... Voilà. Je m'excuse encore. "

Il se figea, regardant avec interêt le costume de la serpentard, il essaya avec peine de détourner son attention, et le sens de la conversation.

" C'est... très jolie ton costume. Très... Hum hum... spécial. "

Ses yeux rouges et bleus fixèrent la serpentard. Il attendait le moment fatidique où elle l'étranglerait.