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 ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤

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Charisma Kostovak
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Ξ Sujet: ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤   ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ EmptyMer 21 Déc - 22:58

Charisma Kostovak
¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Ban14d

Des fragments de vie qui auraient pu être vécus par Carry, un peu d'anticipation aussi parfois... le tout à la première personne pour un seul et unique récit chronologique. Bonne lecture !

#1 : Où est la sortie s’il vous plait ? (Axel)
#2 : Bal masqué (Roze)
#3 : Le baiser qui n’en est pas vraiment un (Damon)
#4 : Cauchemar (Nicolas)
#5 : Grimm, Perrault (Enry)
#6 : Drapeau blanc (Axel)
#7 : Help (Roman)
#8 : Embrasse-moi (Enry)
#9 : Noir et Blanc (Eva-Rose)
#10 : Les sept pêchés capitaux (Axel)
#11 : Crépuscule (Axel)
#12 : En pièces (Nicolas J.)
#13 : La pire erreur de ma vie (Axel)
#14 : Enfer et damnation (Axel)
#15 : Logique (Alek)
#16 : Conte de Noël (Axel)
#17 : Adieu (Nicolas J.)
#18 : La cerise sur le gâteau (Emma)
#19 : Double jeu (Axel)
#20 : Il était une fois (Axel)

#21 : Chaque jour qui passe
#22 : Le bon côté des choses
#23 : Colocation
#24 : Echecs
#25 : Si seulement je pouvais lui manquer
#26 : Pacte avec le diable
#27 : Attention… Moteur… Ca tourne !
#28 : A l’envers
#29 : Euphorie
#30 : Tea Time


Dernière édition par Charisma Kostovak le Mer 15 Aoû - 11:24, édité 6 fois
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Ξ Sujet: Re: ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤   ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ EmptyMer 21 Déc - 23:05

Citation :
Carry & Axel
727 mots
Pas de tomes concernés.
Tout public.

¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Avadivers & ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Avadivers02

01. Où est la sortie s'il vous plaît ?

Mon histoire débute alors que j'ai seulement trois ans. Ma mère aimait beaucoup l'Angleterre, et moi, à cette époque, j'aimais tout ce qu'aimait ma mère. Elle était à bien des égards le centre de mon univers autour duquel je faisais tourner jusqu'au plus insignifiant événement. Comme elle, j'entendais déjà des murmures dans mon esprit, et je sentais que cela n'était pas normal, qu'il s'agissait d'un phénomène qui dépassait la commune mesure, voire même la science, même si cette dernière n'avait aucune consistance pour moi à cette époque. Maman aussi entendait des voix, j'en ai déduit des années après sa mort que cela signifiait très probablement qu'elle avait été elle aussi sujette aux prémonitions, sauf que personne ne lui avait jamais appris comment contrôler ce don. A trois ans donc, j'étais déjà hors norme. Pas encore malade, pas encore sujette aux visions, mais j'avais du mal à parler avec les enfants de mon âge. La situation ne s'est pas vraiment arrangé plus tard lorsque j'ai vraiment commencé à discuter avec les dites voix, sauf que nous reviendrons sur ce sujet une prochaine fois. Car il faut bien commencer quelque part... Et c'est à trois ans que je reçu mon premier baiser, d'un parfait inconnu, à peine plus vieux que moi.

« Charisma, ma chérie, ne traîne pas ! » Voilà comment ma mère m'avait appelé... Charisma. Charisma, Psychée, Kostovak. Charisma parce que son deuxième prénom était charme et que, comme toutes les mères du monde (ou presque) je représentais la huitième merveille du monde pour elle. Psychée pour le personnage d'Apulée qui est tombée amoureuse de Cupidon. Ma mère espérait que je vivrais une histoire d'amour passionnante et aussi brûlante que l'héroïne de la légende. Même si nous n'y sommes pas encore, je peux déjà vous dire qu'elle ne s'était pas trompée.

Ce jour là, nous étions complètement perdu au milieu du Londres populaire, dans un des grands magasins que compte la ville. Maman n'avait jamais eu aucun sens de l'orientation et elle ne se souvenait déjà plus par où elle était entrée. Enfin, ça, c'est que l'on me raconta plus tard. Pour être parfaitement honnête, je ne m'en souviens pas, pas cette partie là en tout cas. En revanche, je me souviens parfaitement avoir lâché la main de maman à un moment et, par je ne sais quelle suite d’événements, m'être retrouvée seule dans les grandes galeries. J'allais me mettre à pleurer... mais un garçon d'à peu près mon âge (sensiblement plus vieux peut-être?), s'approcha de moi, quittant à son tour ses parents.

« T'es perdue ? » C'était une bonne question. Je ne m'inquiétais pas d'être perdu, ce qui faisait trembler des larmes au bord de mes yeux était que j'ignorais complètement où se trouvait ma mère. « Mama... elle... est... plus là ? » Je ne savais que quelques mots d'anglais et cette phrase, semi-affirmation, semi-interrogation, ne rendait pas justice au sentiment d'inquiétude qui grandissait dans mon cœur d'enfant.

« Heu... je ne sais pas. Tu ne sais pas où elle allait ? » Je lui répondis en désignant l'extérieur du doigt.
« Dehors. »
« Ok, c'est trop facile alors. Viens avec moi ! » Il m'attrapa d'autorité par la main et me traîna jusqu'à un agent de la sécurité.
« Excusez-moi monsieur, où est la sortie s'il vous plaît ? »

L'agent devait bien se douter que deux enfants seuls, c'était louche, aussi nous raccompagna-t-il, nous prenant sûrement pour un frère et une sœur. Mon compagnon du moment avait les yeux bleus, comme moi, et il avait les cheveux une ou deux teintes plus foncés que moi (à l'époque j'étais plus châtain clair que brune).

Maman était dehors, elle faisait un esclandre, parce qu'elle m'avait perdu, mais qu'on lui disait qu'on m'avait déjà retrouvé, que cela ne servait à rien de retourner à l'intérieur.

« Je crois que c'est ta maman. » Judicieuse déduction.
« Oui. » Au moins, ce mot là, en anglais, je le connaissais parfaitement.
« Tu peux y aller alors. J'espère qu'on se reverra ! »
« M... moi oui. » Je voulais dire moi aussi, mais il du comprendre, parce qu'il m'embrassa. A cet âge là, c'est toujours mignon ce genre de geste, dénué de toute mauvaise pensée, et c'était avec regret que je quittais mon compagnon, sans réaliser qu'il faudrait attendre huit ans avant de le revoir. Sans le savoir, et l'ayant même oublié jusque tardivement dans l'adolescence, ce jour marqua ma première et improbable rencontre avec Axel Griffins.

Comme quoi, les gens changent avec les années...
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Ξ Sujet: Re: ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤   ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ EmptyMer 21 Déc - 23:18

Citation :
Carry & Roze
731 mots
Année 7.

¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Avacarry23 & ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Avaroze01

02. Bal Masqué.
Quelques années plus tard, j'entrais à Poudlard, l'école des sorciers. Je venais de fêter mes onze ans et je vivais alors en Angleterre depuis deux ans. Ma mère était morte dans un incendie, mon père m'avait vendu à un parfait inconnu pour une coquette somme d'argent, et je me sentais plus seule que jamais. Heureusement, nous ne sommes jamais réellement seuls, et j'avais avec moi mon elfe de maison, Dorémi, pour me conseiller en tout. A l'époque, je ne montrais jamais aucune émotion, je sentais que cela n'en valait pas la peine puisque je ne voulais m'attacher sous aucun prétexte. C'était un peu innocent de ma part de penser ainsi, mais je n'avais que onze ans, et plus aucune famille pour m'aider. A cet égard, Poudlard représentait un univers à la fois très neuf, et très peuplé. J'avais depuis longtemps relégué dans un coin de mon esprit le jeune garçon qui m'avait aidé autrefois, pourtant, alors que j'avançais dans les couloirs du Poudlard Express, je ne pensais réellement qu'à me trouver un refuge. Un endroit ou une personne qui saurait m'aider...

Cela ne vint pas, parce que les miracles n'existent pas, et que je ne faisais aucun effort pour aller vers les autres, ou même pour essayer de juste me faire une place parmi eux. Les premiers mois dans cette école furent difficile à cause de ça, sans compter le climat ambiant qui n'était favorable à personne. Qui-vous-savez régnait encore à cette époque là, mais il faut croire que mêmes les pires règnes de terreur ne peuvent pas empêcher un peu de magie dans nos vies. Car si j'ai eu beaucoup de baisers importants dans ma vie d'adolescente, puis d'adulte, celui de ce noël là a une saveur particulière à mes yeux. Non pas qu'il eut une quelconque valeur romantique, loin de là, ce n'est que tardivement que des lèvres se posèrent sur les miennes pour des raisons sentimentales (au vu des problèmes évoqués plus haut), c'est seulement que furtivement je me sentis acceptée à Poudlard et à Serdaigle.

Le traditionnel bal ayant été interdit, les différentes maisons organisèrent chacune des festivités dans leur salle commune de manière clandestine. Serdaigle prit le parti de mettre en place un bal masqué (tout comme à serpentard, mais ça, ils ne pouvaient pas le savoir, c'est le principe de l'activité clandestine que de se cacher!), je m'étais donc déguisée en petite sorcière telle que les moldus se les imaginent. Solitaire, je faisais tapisserie. Les voix chuchotaient dans mon esprit sans que cela me dérange outre mesure. Je n'éprouvais pas d'envie à voir les autres danser, la musique me suffisait pour elle-même, et je ne me sentais pas si seule que ça avec tous ces chuchotements dans mon esprit. Pourtant, au bout de deux heures, je finis par me lasser de cette soirée et quittai mes compagnons pour rejoindre mon lit. Pour une fois que j'avais sommeil, je me devais d'en profiter comme il se devait !

Sur le chemin, je passai sous le gui, et une petite main blanche m'arrêta. La demoiselle à qui elle appartenait ne m'était pas connu, mais j'eu presque aussitôt le sentiment d'être proche d'elle. Elle était petite et blonde avec des anglaises qui encadraient son visage encore juvénile. Malgré sa taille, je devinai qu'elle était nettement plus âgée que moi, parce que cela se lisait dans ses yeux. J'y voyais aussi le reflet de ma propre souffrance, et un moment, je cru avoir trouvé quelqu'un qui me comprendrait.

« Nous sommes sous le gui, il faut s'embrasser. » Déclara la blondinette avant de déposer un baiser aussi léger qu'une plume sur mes lèvres. Sur quoi, elle me sourit, et tourna les talons, me laissant seule avec ma surprise. J'appris plus tard qu'elle s’appelait Roze, et que beaucoup la disait folle, alors je compris que je n'étais pas la seule à voir et à entendre des choses que personne d'autre ne pouvaient apréhender, et quelque part, je vécu mieux ma vie à l'école. Je n'avais pas encore d'amis, et il fallut encore pas mal de temps avant que je m'en fasse, mais le château de Poudlard n'était plus un ennemi à mes yeux. Je pouvais m'y sentir chez moi. Ce fut une grande avancée pour moi. Vous savez ce qu'on dit, un petit pas pour le reste du monde est un grand pas pour moi. A quelques mots près quoi.
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Ξ Sujet: Re: ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤   ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ EmptyDim 29 Jan - 10:52

Citation :
Carry & Damon
1062 mots
Année 8.

¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Avacarry08 & ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Sans_105

03. Le baiser qui n'en est pas vraiment un.
Ma première année s'était déroulée dans un calme relatif. J'avais fini par me faire quelques connaissances avec qui passer, au moins, le temps du déjeuner. Ils n'avaient pas beaucoup de caractère et je crois que c'est ce qui me plaisait chez eux. Gaël et Damon étaient tous les deux un peu plus âgé que moi, sans pour autant être « des grands ». L'un comme l'autre semblaient apprécier mes expériences et ils étaient presque toujours d'accord avec moi. A onze ans, je n'étais pas quelqu'un de très facile à vivre, je l'admet volontiers. Je ne me confiais pas non plus sur les raisons de ce caractère froid et imperturbable, il ne se trouvait donc que peu de gens qui puissent me supporter. Je regrette parfois cette période de ma vie. J'ai gâché la fin de mon enfance à me cacher sans cesse derrière un masque. Soit, c'est une réaction qui m'est toujours habituelle, mais à un degré moindre. N'anticipons pas trop cependant car cela serait malvenu.

J'ai donc terminé ma première année en compagnie de ces deux charmants jeunes hommes qui étaient sous-évalués par nos camarades de classe. J'éprouvais pour ma part une satisfaction certaine lorsque je voyais l'admiration muette dans le regard de Gaël et l'expression docile du visage de Damon. C'était si confortable ! Et après un été ennuyeux avec mon tuteur, j'ai retrouvé mes deux compères l'année suivante avec le même enthousiasme (discret). Malheureusement, il n'y avait pas que des gens sympathiques dans cette école, et nous subissions bien des brimades, nous, les élèves mal intégrés. Quand je dis « nous », je ne pense pas qu'à notre groupe, tous ceux qui étaient différents ou trop timides ont un jour connu l'humiliation de se faire rabaisser publiquement par autrui. Fière par essence et bénéficiant de l'aura de ma cousine (pourquoi les détromper s'ils pensent que nous nous parlons?), je n'étais pas celle qui en souffrait le plus. Damon en revanche, peut-être parce qu'il est de sexe masculine, en arrivait à se faire frapper. Monsieur Zeno Rowle a été son pire cauchemar à une période, mais cette fois-là, ce n'était pas lui qui avait posé problème.

Poudlard rassemble des enfants issus de diverses cultures. Certains ont été mieux élevés que d'autres, et ceux qui ont manqué d'un repère parental fiable, plutôt que d'être comme moi, avaient fini par être simplement violents. Damon était dans la même année que la pire brute de l'école, un serpentard nommé Vincent Fayr. Déjà, en troisième année, il savait se montrer particulièrement irascible ! En général, sa meilleure amie parvenait à le calmer, mais pas toujours, et il était réputé pour être celui qu'il valait mieux ne pas croiser seul dans un couloir. Damon, peu chanceux, eut à subir ses foudres, pour une raison tellement idiote que je l'ai oublié. Mon ami avait-il bousculé la vipère ? Ou bien était-ce qu'il se trouvait juste au mauvais moment, au mauvais endroit ? Nul ne le savait aujourd'hui, mais Damon finit vaincu par KO d'un direct du droit. J'arrivai trop tard sur les lieux pour l'aider et j'ignorais ce que j'aurais pu y faire. Je n'ai jamais eu beaucoup de force physique et en deuxième année, ma maîtrise de la baguette n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui.

« Damon... » Il était très rare que j'appelle mon ami par son prénom. Je gardait des distances très claires avec les autres, même si je leur permettais de me tutoyer. C'était ma manière de me protéger. L'un de mes seuls amis à terre, je laissais pourtant entrevoir une faille dans ma carapace. « Mon pauvre ami... que vous a-t-on fait... » Au moment où j'étais parvenu jusqu'à lui, j'ignorais encore l'auteur de ce crime. Crime, oui, le terme peut être fort, mais s'en prendre au faible n'est rien d'autre que ça. Des serpentards passèrent, riant de nous voir par terre, Damon encore un peu assommé et un hématome se formant autour de son arcade sourcilière. Je les ignorai, me préoccupant seulement de vérifier que Damon reprenait ses esprits. Les moqueries pourtant continuèrent, et je ne souhaitais que leur départ. Je me penchais alors sur Damon et l'embrassai. Pas un vrai baiser, j'ignorais même ce que cela était, méconaissante encore des choses de la vie, mais je le faisais pour les exclure, non du couloir, mais de notre relation. Le cercle formé par nos visages et nos mains reliés avait pour moi quelque chose de magique. Déstabilisés par ma réaction autant que par mon indifférence, le petit groupe de Serpentard finit par s'en aller après quelques nouvelles moqueries qui s'heurtèrent encore à mon silence.

« Tout va bien se passer. » Assurai-je d'un ton résolu à Damon. Je rompis le lien de nos mains pour passer un bras sous son épaule, le soulevant de mon mieux. « Nous allons aller à l'infirmerie. Commencez-vous à reprendre vos esprits ? Vous auriez pu avoir plus mal encore savez-vous. » Damon était encore un peu ailleurs quand tout ce que je viens de vous raconter s'était passé, pourtant, je sais qu'il s'en souvient. Il avait rougi. Mais il n'en a jamais parlé après, moi non plus. Dans mon cas, je n'éprouvais ni honte, ni remord, je savais pourquoi je l'avais fait, c'était un geste d'amitié, pas un vrai baiser, lui, et bien... je crois qu'il mettait ça sur le compte de mon originalité. Il n'était pas si loin de la vérité.

Quelques années plus tard, j'ai raconté cet épisode à Elyna. Elle m'a dit que les amis n'étaient pas supposés s'embrasser. J'ai essayé de lui expliquer que ce baiser n'en était pas vraiment un, que j'avais juste voulu consoler Damon tout en vexant les Serpentards par mon indifférence... mais j'ai bien senti qu'elle ne comprenait pas. Suis-je la seule qui pense qu'en amitié aussi il peut y avoir quelques contacts physique ? Et pourquoi apporter tant d'importance à un simple baiser ? Quand je vais mal, j'aime qu'on me prenne dans les bras et qu'on me cajole. N'est-ce pas naturel ? Bref. Je sais que je ne suis pas toujours normale, mais dans des cas comme celui-ci, ceux qui se compliquent la vie, ce sont les gens du commun.

En tout cas, je n'ai jamais recommencé. Pas avec Damon du moins.


Dernière édition par Charisma Kostovak le Dim 19 Fév - 9:15, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤   ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ EmptyMar 31 Jan - 17:19

Citation :
Carry & Nicolas J.
573 mots
Année 8.

¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Carry01 & ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Nicolasj01

04. Cauchemar.
Depuis que j'avais vu ma mère, la personne que j'aimais et qui m'aimait le plus en ce monde, décéder dans les flammes et disparaître pour toujours, brutalement, sans prévenir, mes nuis étaient agitées et courtes. Lorsque les voix ne me parlaient pas, m'empêchant ainsi de trouver le sommeil, je faisais d'affreux cauchemars. C'était aussi en partie de ces réveils brutaux que je passais fréquemment pour la Luna Lovegood de ma promotion. Mademoiselle Artanis – Elyna pour les intimes – était la seule avec qui je n'étais pas en froid à cause de ça. Notez que je n'en voulais à personne, je savais parfaitement que j'étais une source de gêne et que je dérangeais des camarades qui n'avaient pas demandé à être réveillée en pleine nuit par quiconque.

Un jour, donc, alors que j'étais encore en deuxième année, je me suis brusquement endormie en cours d'histoire de la magie. Cette matière était soporifique, l'avait toujours été, et le serait toujours. La faute aux programmes peut-être ? (Mais y en-a-t-il dans le monde sorcier?) Toujours était-il que la guerre des Gobelins n'était pas parvenu à me passionner ce jour là, peut-être parce que j'avais fait plusieurs nuits blanches d'affilées.

Comme je dormais, je ne le sut pas au départ, mais Elyna tenta de me sortir de ma torpeur, et le professeur finit par se rendre compte de mon absence (au figuré) car je tombai de ma chaise, inconsciente. Le monde dans lequel ce sommeil lourd comme le plomb était envahi par des flammes plus hautes que moi. J'ai la phobie du feu, ce qui se comprend je pense vu mon histoire personnelle, donc rien que cet univers était un enfer, mais cela ne suffisait pas encore il faut croire, parce que des fantômes m'entouraient, me murmurant que tout était de ma faute, que je n'aurais jamais du existé...

Ne concluez pas de ce récit que je suis traumatisée au point de penser au suicide ou au néant de mon existence. J'aime la vie, même si je n'aime pas les êtres humains en tant que tel, et je n'ai jamais songé à me supprimer. Pour tout dire, je n'ai jamais vraiment pensé que je n'aurais pas du existé. Il n'y a pas de corrélation prouvée entre la mort de ma mère et ma naissance, et je sais qu'elle m'aimait, puisque j'ai son bracelet. Bref, ce n'en était pas moins dérangeant et j'en garde un assez mauvais souvenir, d'autant que cela me semblait bien pire que les cauchemars habituels, peut-être, tout simplement, parce que je manquais tellement de sommeil qu'au lieu de me réveiller en sursaut, je ne parvenais pas à m'échapper de ce monde d'horreur.

J'ai fini par m'en sortir parce que j'ai entendu une voix qui m'appelait plus fort que les autres. On me secouait aussi. C'était désagréable tout en étant rassurant parce que je commençais enfin à faire la différence entre les visions et la réalité. Je n'arrivait pas à ouvrir les yeux, pourtant, alors je me débattais, comme je pouvais, avec mes contradictions. Une partie de moi était toujours en plein cauchemar tandis que l'autre essayait de répondre à la voix qui l'appelait. Alors je me suis accrochée physiquement à cette voix, je l'ai embrassée, et comme dans les contes (même si je n'ai pas grand chose d'une princesse) j'ai ouvert les yeux.

Nicolas était là, penché au-dessus de moi. Mais je n'ai jamais osé lui demander si le baiser faisait parti du rêve ou s'il était réel.
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Ξ Sujet: Re: ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤   ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ EmptyLun 13 Fév - 16:26

Citation :
Carry & Enry.
907 mots
Année 9.

¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Avacarry03 & ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Avadivers03

05. Grimm, Perrault.
J'étais au premier trimestre de ma troisième année quand ma maison organisa pour les fêtes de fin d'année quelques petites pièces de théâtre ayant pour thème les contes. Je remarquais au passage qu'aucune pièce n'avait été faite à partir des contes d'Andersen, toutes étaient issus des contes de Grimm ou de Perrault. J'aimais les contes depuis toute petite mais ils avaient perdus de leur saveur avec l'adolescence et ma passion croissante pour les sciences. Toutefois, lorsqu'il me fut proposer de prendre le rôle de Blanche-Neige, bien que je ne le montrais pas, je fus ravie. Je trouvais que ce rôle me correspondait à merveille, non par rapport au caractère, mais par rapport à la situation ainsi qu'au physique. Comme l'héroïne du conte j'étais brune (surtout en cette période de l'année, vers l'été je vire châtain), ma peau était (et est encore aujourd'hui) d'une blancheur d'albâtre et mes lèvres étaient plus proches du rose que du rouge mais le rouge à lèvre ne jurait pas sur moi. Bref. Je me sentais déjà Blanche-Neige. Au premier temps de la préparation de la pièce, je ne me préoccupais même pas de savoir qui jouerait le rôle du prince. Les baisers n'ayant alors pour moi aucune valeur et mon propre sens de l'honneur n'ayant rien à voir à celui du commun, je nageais dans l'insouciance la plus totale, faisant fi des commérages qui déjà pariaient sur ma fuite de scène. Il ne faut pas confondre – et je le répéterais sûrement dans la suite de mon histoire – froideur et sensiblerie. Les deux sont très différents. Je ne montrais jamais mes sentiments et ne cherchait pas plus que ça à me lier aux autres, cela ne signifiait pas pour autant (loin s'en faut d'ailleurs) que j'étais timide. Je ne l'ai jamais été, je peux même affirmer être quelqu'un de plutôt sûr d'elle et de son pouvoir de séduction. Pas à l'époque cependant, mais bon, ce n'est pas vraiment le sujet de mon propos actuellement.

Le fait était que j'apprenais mon texte avec l'aide de ma camarade de chambrée Elyna sans penser au baiser qui devait me réveiller après que je me sois endormie sous l'effet de la pomme empoisonnée. Je vous disais plus haut que je trouvais que la situation de Blanche-Neige avait quelque chose à voir avec la mienne, que pour cette raison, j'appréciais ce personnage – en dépit du ridicule fini de certaines de ses adaptations -. Réfléchissez donc : Blanche-Neige perd sa mère très jeune (mais bien plus tôt que moi, certes), elle s'élève presque seule jusqu'à ce qu'elle se retrouve obligée de fuir, abandonnée de tous, dans un endroit qu'elle ne connaît pas. La plupart des histoires actuelles ont adouci la réalité, mais dans les plus anciennes versions, le père de Blanche-Neige n'est pas décédé, il est vivant et se plie entièrement aux désirs de sa nouvelle femme. Lorsque sa fille se retrouve dans l'obligation de fuir, il ne fait rien pour l'aider. Aveuglement ? Peut-être, mais voulu. Un peu comme mon père qui se cherchait (cherche encore) des excuses à son geste d'abandon. Mais rien n'excuse ceci... et c'est dans ce sentiment d'être seule au monde que je me retrouvais dans le personnage.

Ma tendance à l'inexpressivité mise à part, je jouais correctement. Et aux premières répétitions, je découvris que ce serait Enry Stanley qui serait le prince charmant. Entre nous, j'étais loin de le trouver véritablement charmant. Il ne m'intéressait pas, il avait pas mal de succès pourtant, mais je n'avais que treize ans, il m'en faudrait deux de plus pour vraiment m'intéresser de près aux garçons.

Le baiser ne devait être donné que le jour de la représentation, et petit à petit, après y avoir pensé sans m'en inquiéter, j'avais fini par tout bonnement l'oublier. Le moment de jouer nos scènes arrivé, je n'y repensais que quelques secondes avant le moment fatidique. Je venais de faire semblant de m'effondrer et les sept nains (des premières années) m'avaient étendus dans un lit (le canapé) sur de la dentelle (aimablement prêté par les elfes, normalement c'était une nappe des grands jours). J'avais les yeux fermés, mais au moment où le souffle du jeune homme frôla mon visage, je sentis mon pouls s'accélérer légèrement. Ce n'était ni de l'appréhension, ni de l'excitation, seulement un peu de stress parce que s'il y avait eu d'autres baisers précédemment, tous avec aussi peu de valeur que celui-ci, là, c'était en public. Des pensées idiotes me traversèrent, nottament sur mon haleine, qui me firent serrer les dents. Je sentis brièvement les lèvres de mon camarade de scène sur les miennes... et ce fut fini. Je me sentis un peu déçu, puis, une fois de retour dans les coulisses, je me traitai d'idiote parce que un baiser sur scène, ce ne pouvait être un véritable baiser, déjà parce qu'il n'y avait pas la langue. Vous me direz que c'était un peu terre à terre comme définition, mais ce n'était pas parce que je ne parlais pas aux autres que je ne les entendais pas, et les histoires des grands sur les baisers parlaient tous de quelque chose un peu plus en profondeur que ce baiser de scène. Cette déception perdura, mais je l'oubliais assez vite elle aussi, comme presque tout le reste. Des baisers avec Enry, pourtant, il devait y en avoir d'autres... mais bien plus tard, et pas entre Blanche-Neige et son Prince, bien entre deux personnes réelles...
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Citation :
Carry & Axel.
808 mots
Année 9.

¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Carry02 & ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ 93090093

06. Drapeau blanc.
« Espèce de folle ! »
« Imbécile, être vulgaire, dégénéré et stupide ! »

A cette époque, alors que j'étais en fin de troisième année, je me disputais déjà en permanence avec Axel. Nous n'étions pas capable de nous supporter l'un l'autre. Il pensait que j'étais folle, complètement timbrée, et que je 'bouffais son espace vital'. Quant à moi, j'avais pour principe très strict de détester tout ceux qui me détestaient, sans compter que la manière de parler d'Axel avait quelque chose de choquant pour mes oreilles bien éduquées. A chaque fois que le destin faisait que nous étions obligés de nous voir pour une raison x ou y (et malheureusement, déjà en troisième année, Elyna avait pour compagnon le cousin d'Axel), nous nous jetions à la figure des mots que je regrettais parfois après. Ce n'était pas tant la teneur que la colère qu'il me faisait ressentir. Plus tôt dans l'année, j'étais devenue, et devais le rester jusqu'à la fin de ma scolarité, la princesse des glaces de serdaigle. Je ne montrais pas d'émotion la plupart du temps, mais Axel me gonflait, il n'y avait pas d'autres mots. Nous étions irrémédiablement différents, alors je ne pouvais accepter sa simple présence. Avec un peu de recul, peut-être aussi que je lui enviais son naturel et que c'est la raison qui faisait que je me comportais de manière aussi épidermique.

Ce jour bien particulier, je ne devais pas faire le rapprochement entre Axel et le petit garçon du centre commercial, en revanche, nous devions conclure une trêve. Tout a commencé quand, un matin, je me suis réveillée étrangement essoufflée. Je ne savais pas pourquoi parce que, en dehors de ça, je ne me sentais pas si mal, j'avais la tête claire, pas de fièvre, bref, je pensais que ça finirait par passer. Malgré notre année de différence, j'avais un cours d'option en commun avec LUI. J'appréhendais toujours ce cours, parce qu'en plus, le professeur s'était fait un malin plaisir de nous mettre l'un à côté de l'autre en classe, de force, parce que môssieur bavardait ailleurs. J'aimais l'école, mais je détestais ce moment passé avec lui !!! Il me fixait de son regard moqueur, et je n'avais qu'une envie : lui envoyer mes parchemins à la figure !

Toujours avec une respiration laborieuse, je me rendais néanmoins en classe.
« Charisma ? Tout va bien ? » Me demanda Elyna avant que nous entrions dans la pièce.
« Oui, oui, ne vous inquiétez pas, ça va aller. Je suis seulement un peu patraque. » Que je disais ! Car la situation ne s'arrangea pas, bien au contraire, et je ne parvenais pas à suivre le cours... Mais personne ne s'aperçut de rien, à part Axel. Comme nous avions d'autres cours après, tandis que je rangeais mes affaires avec la lenteur d'un automate, tous les élèves étaient partis. Tous, ou presque, parce que mon voisin était toujours là. Il me fixait, comme d'habitude, mais sans lueur moqueuse.

« T'as une mine de déterré Kostovak. » Il avait lâché ces mots alors que je ne le regardais plus et que lui, il continuait à m'observer. Je ne le comprenais pas d'une manière générale mais là, je me demandai en plus pourquoi il n'était pas encore parti !
« Merci. Vous aussi vous avez bonne mine. »
« Non, ce n'est pas pour me moquer, mais tu as vraiment mauvaise mine. Il vaudrait mieux que tu ailles à l'infirmerie, non ? » Il semblait plus soucieux mais, surtout, plus sérieux, que d'ordinaire. Je restais sans répondre un moment, hésitant à hisser à mon tour le drapeau blanc.
« Vous avez peut-être raison... » Nous partîmes de la classe et j'espérais bien arriver sans encombre à destination, sauf que comme d'habitude, j'avais la poisse (si vous me permettez cette expression), et du coup, je me sentis prise de malaise à mi-chemin avant de m'évanouir.

La suite est un peu floue, mais quand j'ai rouvert les yeux, il était au-dessus de moi, me rappelant l'épisode avec Nicolas (si ce n'est que je préférais de beaucoup monsieur Jones!), et je me sentais encore plus mal et étourdie.

« Tu pourrais dire merci à ton sauveur Kostovak. Sans moi, tu passais l'arme à gauche. Heureusement que je sais faire le bouche à bouche pas vrai ? » Je ne réussis pas à prononcer grand chose de très spirituel, je me contentais donc d'un simple « Beurk » qui exprimait bien mon dégoût pour cette situation. Qu'on ne me fasse pas croire qu'il n'avait pas profité de la situation, hein ! Et puis, le bouche à bouche, même si c'est médical, cela reste un contact intime, une forme de baiser. Pourtant, je n'étais pas en mesure de protester plus avant, aussi, je fis la seule chose sensée en une telle situation : je m'évanouis de nouveau.
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Citation :
Carry & Roman.
1 298 mots
Année 9.

¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Sans_223 & ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Sans_t81

07. Help.
Je passais les dernières semaines de ma troisième année à l'infirmerie et je ne revins que pour les examens. Même si j'étais reconnaissante pour son aide à Axel, je n'avais pas envie de le voir, aussi je l'évitais. Cela ne le chagrinait probablement pas, et l'été arrivé, je l'oubliais momentanément comme on oublie le moustique qui a bourdonné toute la nuit à vos oreilles lorsque le matin arrive. Je rentrais chez Andrew et retrouvais un quotidien qui ne me plaisait guère mais auquel je m'étais faite.

Nous nous promenions tous les dimanches dans Londres. Le matin, mon tuteur choisissait la tenue que j'allais porter pour cette occasion, mon elfe de maison m'aidait à la passer, me brossait les cheveux, et me mettait mon chapeau... suite à quoi, nous partions pour environ une heure. Il est arrivé, rarement, que nous nous perdions de vu, auquel cas je devais retrouver seule mon chemin. Souvent, je m'éloignais de mon tuteur sans même y penser, simplement parce que j'avais repéré une boutique moldu avec des objets que je jugeais intéressant ou bien qu'il y avait un oiseau qui passait devant moi dont je ne connaissais pas le nom (de l'espèce).

Les raisons qui, cet été là, m'avaient poussé à m'éloigner de mon tuteur tandis que celui-ci effectuait un achat quelconque... m'échappent. Ce n'est pas comme la madeleine de Proust voyez-vous, rien ne me fait remonter le temps au moment où j'écris. Alors mes souvenirs sont un peu comme ceux de Rousseau, j'oublie certaines choses, sûrement que j'en améliore d'autres sans m'en rendre compte... et ce que faisait Andrew ce jour là, ce que moi, même, je faisais, voilà qui ne m'a pas marqué. La suite en revanche était plus clair.

La curiosité était mon vilain défaut, emporté par lui, je finissais souvent dans des ruelles inconnus, et n'ayant pas plus que ça l'envie de retrouver mon tuteur et sa morne compagnie, je poursuivais mon chemin, me perdant chaque seconde un peu plus. Ce schéma se répétait invariablement, mais ce jour là, je parvins dans un endroit qui me disait vaguement quelque chose. Deux semaines auparavant, Andrew m'avait déposé dans cette rue, un peu plus loin, pour que je fasse un devoir avec Elyna Artanis, Emma Carter et Nicolas Jones. Nous nous étions retrouvé chez ce dernier puisque, à défaut de confort, son loft était spacieux, assez pour nous étaler et tous nos livres avec. Il ne faut pas sous-estimer la capacité d'encombrement d'un manuel, même ma chambre était trop petite pour tous les contenir quand je travaillais. Mais ma chambre était vraiment petite, justement. Bref, toujours est-il que je connaissais de vu cette rue, et que je repérais de loin l'immeuble de monsieur Jones. Je me dirigeais vers lui quand un bras stoppa mon allure.

« Eh, ma mignonne, où tu vas comme ça ? » A l'évidence, ma tenue attirait l'attention, particulièrement celle des jeunes hommes des environs. Je suppose que ma robe longue à jupon, mon ombrelle et mon petit chapeau qui retenait un chignon bas avait quelque chose d'exotique pour eux. J'avais alors quatorze ans, mais j'étais déjà formé, et ceux qui m'adressaient alors la parole étaient trois garçons qui n'avaient pas plus de dix-sept ou dix-huit ans. J'étais une proie facile, chose que me confirma plus tard Nicolas. Dans son quartier, il ne fait pas bon se promener seule, à moins d'être du coin et de savoir se défendre.
« Je pensais rendre visite à un ami. Pourriez-vous avoir s'il vous plaît l'obligeance de me lâcher le bras. Vous me faîtes mal et vos mains n'ont pas l'air très propres. C'est de la vraie dentelle vous savez. » Ils éclatèrent de rire et, en effet, j'étais sûrement ridicule. Comprenaient-ils seulement la moitié des mots que j'utilisais ? Les Voix me hurlaient de rester sur mes gardes, de faire attention, mais leur voix d'alors était à la fois claire et douloureuse. Elles ne firent qu'affaiblir la tension de mon bras qui pliait sous la pression exercée, me rapprochant de ces hommes.
« Reste plutôt avec nous un moment. T'es pas du coin on dirait, on pourrait te faire visiter ! » La menace dans leur voix ne me plaisait pas du tout, mais je commençais à me sentir nauséeuse à cause de celles dans ma tête. Lorsqu'ils me forcèrent à m'approcher d'eux, j’eus un pur réflexe de défense et je donnais un coup de pied bien placé à celui qui me tenait le bras. Ensuite, simplement, je courus.

Nicolas vivait au dernier étage de l'immeuble. Je montais aussi vite que me le permettait ma robe, entendant mes agresseurs qui me suivaient de manière désordonnée (ils ignoraient à quel étage je me rendais). Une fois devant le porte du vieux loft de mon camarade, je tambourinais à la porte de toutes mes forces. « Monsieur Jones ! Monsieur Jones ! A l'aide ! Ouvrez-moi ! Je vous en prie ! Dépéchez-vous ! » La porte s'ouvrit, dans ma précipitation, je tombais sur celui qui ouvrit la porte, nos lèvres se touchèrent mais j'étais bien trop préoccupé par les hommes derrière moi pour m'en soucier, en fait, j'en étais presque à me blottir contre le torse de l'habitant des lieux tellement j'avais peur et recherchais la protection.

« Dégagez ou j'appelle la police. » Ce n'était pas celui sur lequel j'étais qui parlait, mais une voix dans le couloir d'escalier. Mes agresseurs hésitèrent et s'éloignèrent à reculons, maugréant qu'ils se vengeraient et qu'ils me retrouveraient. Vu l'endroit où je vivais, j'en doutais. Reprenant mes esprits, je dévisageais le garçon sur lequel j'étais tombée et fronçait les sourcils. « Vous n'êtes pas monsieur Jones. » Mon camarade passa le pas de la porte. « Si, mais pas celui que tu cherchais. » Il m'aida à me lever, je m'accrochais à son bras tout en observant avec méfiance le blondinet aux yeux mousse que je venais – accidentellement – d'embrasser. « Charisma, je te présente mon frère, Roman. Il est à Poufsouffle et il a un an de plus que toi. Allez Princesse, dis bonjour. » J'étais encore un peu sous le choc, cela m'en avait fait perdre à la fois ma réserve et mes bonnes manières. « Excusez-moi, je manque à tous mes devoirs. Enchantée monsieur le frère de monsieur Jones, je suis Charisma et je suis une camarade de maison de votre cadet. » Je fis une petite révérence et le frère de Nicolas sourit joyeusement, visiblement remis de l'incident. « Enchanté aussi ! Mais entre donc ! » La bonne humeur semblait de famille, comme me le prouva l'arrivée de la sœur des deux garçons qui nous invita à nous attabler dès qu'elle me fut présentée.

Pendant que nous goûtions de pain et de confiture avec un verre de jus d'orange bon marché, je racontais à Nicolas et à sa famille comment j'en étais arrivée à frapper à sa porte, des poursuivants sur mes talons, ce qui avait eu pour conséquence de faire tomber Roman sous mon poids. Je m'inquiétais au cours de la conversation d'un possible bleu et remarquais qu'il s'était un peu coupé la lèvre. Un baiser avec les dents autrement dit, peu glamour, mais cela m'arrangeait. « Tu ne dois pas venir ici seule Carry, je vous l'ai dit à toi et aux filles la dernière fois. C'est dangereux par ici. » Je haussai les épaules. « Ne vous inquiétez pas, on ne m'y reprendra plus. » Je téléphonai à mon tuteur qui vint me chercher, et quand je partis, je me pris à penser que j'enviais beaucoup Nicolas. Il n'avait pas de beaux vêtements, ni une belle maison, et ses livres étaient abîmés car d'occasions, mais il avait une famille... et ça, c'était quelque chose que je n'aurais jamais, quelque soit la gloire que m'apportait le nom des Kostovak.
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Citation :
Carry & Enry
692 mots
Année 10.

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08. Embrasse-moi.

Avec le temps, mon opinion sur les garçons a commencé à s'étoffer. De misérables larves sans grand intérêts si ce n'est celui de, parfois, me tenir compagnie, j'en suis arrivée à les considérer comme des gens à part entières avec tout un tas de défauts, mais des gens quand même. Ma haine des hommes n'étaient jamais que l'image de mon père que je collais à des innocents. Je ne crois pas qu'à cette époque je m'en sois déjà rendu compte, mais je m'étais beaucoup améliorée dans l'acceptation des autres. A force d'être à Poudlard, dans un internat, je ne pouvais que progresser. C'est dans cet état d'esprit que la première partie de la quatrième année se déroula.

Je passais toujours beaucoup de temps avec ma camarade de chambre Elyna. Elle était déjà en couple et je commençais à me dire que c'était peut-être quelque chose d'intéressant. A tout le moins cela attisait ma curiosité, le problème c'est que lorsque je lui posais des questions, elle avait tendance à ne pas me répondre. Pourtant, je voulais vraiment découvrir certaines choses comme les baisers par exemple. Oh, oui, j'avais déjà embrassé et avait été embrassée, mais dans des circonstances qui ne comptaient guère car cela ne ressemblait vraiment en rien à ce que mon amie pouvait bien me raconter sur sa relation avec Seth Griffins. Je me posais pas mal de questions à ce sujet et je décidais de trouver un garçon à embrasser. Dans la théorie ce n'était pas les hommes qui manquaient dans ce château (encore que c'était surtout des garçons qu'il y avait, plutôt que des hommes). J'écartais immédiatement Nicolas Jones parce que même si nous étions un peu ami, il ne me plaisait pas du tout.

« Alors la folle, toujours occupée à compter les brins d'herbe ? » Lui aussi je le rayais de ma liste, il m'énervait, je n'en pouvait plus de le croiser sans cesse dans les couloirs. Ma réaction à son égard était quasiment épidermique, rien que de voir Axel, j'avais envi de lui en coller une, sauf que j'étais bien trop polie pour ça et puis je me rendais bien compte que c'était une réaction complètement disproportionnée.

« Est-ce que je vous pose des questions de ce genre monsieur Griffins ? Vous feriez mieux de vous occuper de vos affaires. » Répondre à la provocation ne m'apportait absolument rien, sauf qu'autant pour la claque je pouvais me retenir, autant à ce niveau là, je ne parvenais pas à me raisonner. Je lui répondais avant même d'avoir réfléchi aux mots qui sortaient de ma bouche. Décidant que cette conversation n’amènerait rien de bon, je sortis sans demander mon reste. Il m'agaçait tellement ! En passant le passage secret je me cognais au préfet de l'époque, Enry, à qui j'avais déjà eu à faire précédemment. Un éclair passa furtivement dans mes yeux clairs que je faisais en sorte, d'ordinaire, de rendre inexpressif. « Monsieur Stanley... » Murmurais-je en guise d'excuse. « Charisma... que fais-tu ? Le couvre feu est pour bientôt, ce n'est plus l'heure de sortir. » Je soupirais, il était mignon, mais tellement rabat-joie. Je me plantais devant lui, l'air fier. « Et qu'allez-vous bien pouvoir y faire monsieur Stanley ? Me coller ? 
C'est une option, en effet.
Et bien, allez-y, moi je sors. » Joignant le geste à la parole, je le dépassais, il m'attrapa le bras, il était contrarié. C'était si facile d'embêter les préfets... Oui, je n'avais pas seulement un problème avec les hommes, j'avais aussi un gros soucis avec l'autorité. Même si ce n'était pas un aspect de ma personnalité très connu, je pouvais être assez provocante, voire même carrément chieuse, il faut l'admettre.

« Hors de question. 
- C'est du harcèlement monsieur Stanley !
- Arrête de raconter n'importe quoi et viens dans la salle commune.
- Non.
- Si.
- Non, non et re non !
- Charisma... » Il me tira vers lui, dans le but de me tirer plutôt vers la porte, mais j’atterris sur lui, contre son torse. Il était vraiment beau. « Embrassez-moi... » Murmurais-je, et à mon grand étonnement, il obtempéra.


Dernière édition par Charisma Kostovak le Mar 26 Juin - 8:16, édité 1 fois
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Citation :
Carry & Eva-Rose
673 mots
Année 11.

¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ EGT0E & ¤ L'histoire en 30 baisers de Charisma Kostovak ¤ Er2q

09. Noir et Blanc.

Après mon baiser avec Enry, les choses étaient devenues un peu bizarre entre nous mais il nous fallut encore un peu de temps pour sortir officiellement ensemble. Quand je l'appris à mes amis, ils n'eurent même pas l'air surpris, je dois admettre que j'en fus un peu déçue. Moi qui pensais qu'ils seraient tous sous le choc (après tout, je n'avais pas vraiment le profil de la petite amie idéale et je ne supportais pas les préfets de sexe masculin!). Toujours est-il que ma vie amoureuse se portait très bien, ce qui me donnât envie de m'occuper de celles de mes meilleures amies. Au cours de ma quatrième année, en plus d'Enry, je m'étais approchée de plusieurs filles. D'abord Tosca Levine, une gryffondor, et puis une Poufsouffle, Eva-Rose Watters. L'été suivant, j'avais commencé à sortir avec Enry mais je voyais souvent mes amies. A la rentrée de la cinquième année, un matin, je décidais d'aller manger avec Eva-Rose. Elle pouvait se montrer très solitaire, contrairement à Tosca qui, elle, parlait souvent avec pas mal de monde grâce à son côté jovial.

« Bonjour mademoiselle Watters. » Je m'assis à côté d'elle et alors que nous commencions à discuter de nos cours respectifs, je remarquais qu'un garçon lorgnait sur ma meilleure amie. Je souris malgré moi, brisant un instant mon masque de neutralité, et je donnais un petit coup de coude à Eva-Rose. « Quel succès ma chère, ce jeune homme ne cesse de vous regarder depuis tout à l'heure. 
- Ne racontez pas de bêtise, c'est sûrement vous qu'il regarde.
- Oh ça non, je suis sûre que ce n'est pas le cas, les autres garçons craignent la jalousie de Enry, et même sans ça, on voit clairement que son regard est tourné vers vous. Pourquoi n'allez-vous pas l'aborder ?
- Oh non, je n'oserais jamais...
- Pourquoi donc ?
- Et bien, déjà je ne le connais pas alors...
- Rah ! Voyons, c'est n'importe quoi ! Avec vous, il faut toujours que tout soit noir ou blanc, si vous n'êtes pas sûre de réussir, vous décidez que cela sera forcément un échec ! Ce n'est pas comme ça que la vie fonctionne mademoiselle Watters ! Vous allez rester célibataire si vous continuez comme ça ! »

Rétrospectivement, j'avais manqué de diplomatie. Eva-Rose ne répondit rien et baissa la tête. Je me levais et m'en alla rejoindre Enry. Elle m'agaçait, mais c'était pour son bien (pensais-je) que je disais une chose pareille. J'avais l'impression que mon amie se bouffait l'existence à force d'être aussi timide.

Le samedi suivant, j'étais dans les couloirs, habillée de blanc (ma couleur préférée pour peu qu'on considère le blanc comme une couleur) et je vis Eva-Rose au loin qui portait son uniforme bien qu'il n'y ait pas classe. Alors que je m'approchais, je remarquais nettement le contraste entre nos deux tenues, comme si nous marquions aussi ainsi nos différences de caractère.

« Excusez-moi pour l'autre fois mademoiselle Watters, j'ai été un peu dure... » Dis-je en me plaçant à ses côtés. Elle eut un petit sourire. « Ce n'est pas grave. » Et elle soupira avant de me poser une question auquelle je ne m'attendais guère. « C'est bien d'avoir un amoureux ? 
- Et bien... la plupart du temps, oui. Les baisers sont assez agréables par exemple. 
- Je me demande si j'arriverais un jour à savoir à quoi ça ressemble... mais aucun garçon ne m'intéresse. » Je me demandais quel genre de garçon pouvait plaire à une fille comme Eva-Rose mais je décidais de ne pas la laisser attendre ce moment pour savoir ce que c'était qu'embrasser. Je me penchais sur elle et déposais alors un léger baiser sur ses lèvres.

« Ne vous en faites pas, vous finirez par trouver. En attendant, vous voyez, pas la peine d'en faire un fromage, un baiser ce n'est pas grand chose. » Je riais parce qu'elle était complètement sous le choc de ma taquinerie. Que voulez-vous, il fallait bien parfois que je mérite ma réputation d'excentrique !


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