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 [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]

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Ξ Sujet: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptyDim 15 Aoû - 16:23

1. Regarde-moi
2. Nouvelle ; lettre
3. Scandale
4. Toi et moi
5. « J’ai quelque chose à te dire… »
6. Entre le rêve et la réalité
7. Superstar
8. Jardin secret
9. Course folle
10. #10
11. Fleur
12. De bonne humeur
13. Liens
14. Musique
15. Le bleu le plus pur
16. Invincible, sans égal
17. kHz (kilohertz ; unité de mesure de fréquence)
18. « Dites ahhh… »
19. Rouge
20. Retour à la maison
21. Violence ; pillage ; extorsion
22. Bercer
23. Bonbon
24. Bonne nuit
25. Obstacle
26. Si seulement tu étais à moi
27. Débordement
28. Médicament
29. Le bruit des vagues
30. Baiser


Dernière édition par Laura Thinkingen le Dim 5 Fév - 14:12, édité 10 fois
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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptyDim 15 Aoû - 16:25

Citation :
Titre : Dis, dans ta dernière lettre…
Couple : Laura & Mike Con’Rad
Personnages concernés : Les deux
Thème : 29 – Le bruit des vagues
Rating : G
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Hambourg. Eté 2000. Laura vient d’avoir 15 ans, Mike va entrer en quatrième année.







Dis, dans ta dernière lettre…




Les vacances se terminaient, alors qu’elles venaient de commencer, semblait-il. Le mois d’août 2000, ce mois qui avait été si chaud, approchait de sa fin, et tout le monde le ressentait, moldus comme sorciers, à Hambourg comme à Londres. La grande ville allemande ne désemplissait pourtant pas et Laura, qui avait apprit à la connaître depuis près d’un an qu’elle y vivait, avait bien du mal à la faire découvrir à son ami Mike Con’Rad, sorcier, lui aussi Gryffondor et joueur de Quidditch, mais d’un an son cadet. Ils avaient été très amis à Poudlard et si leur relation s’était poursuivie par le biais de la plume et du parchemin, tous deux savaient que ça n’était pas pareil. Laura avait donc décidé de faire venir ses amis dans son nouveau pays d’adoption pour son anniversaire, et le garçon avait pu rester une semaine supplémentaire après une longue discussion entre leurs parents respectifs. C’est peu dire que l’ancienne lionne avait goûté ces moments passés avec un représentant du monde de la magie et à la fois de l’Angleterre. Ses coéquipiers de l’équipe de Quidditch locale étaient très gentils, mais il leur manquait l’expérience de Poudlard, qui ne pouvait décidément être comparée à aucune autre école de magie.

Les deux adolescents marchaient sur le port, l’un à côté de l’autre, sous le soleil d’août. Ils avaient mangé dans l’un des nombreux snacks de la ville et Laura profitait des dernières heures de présence de Mike – qui prenait l’avion pour Londres le lendemain – pour lui montrer les coins les plus beaux de la ville, ceux où elle aimait passer son temps libre pour peu que la pluie n’assiège pas la ville-état, comme cela arrivait cependant assez souvent. Ce jour cependant, aujourd’hui, les nuages semblaient avoir décidé de laisser les deux anciens Gryffondor tranquilles. Bientôt, ils arrivèrent au bout d’une jetée sur laquelle se trouvait un banc, libre. Un des rares de la ville sur lequel il était possible de s’asseoir, tant il y avait de monde. Non loin de là, sur le fleuve, une péniche faisait des vagues en fendant les eaux. En essayant de faire abstraction du bruit des voitures qui passaient non loin, on pouvait entendre le bruit de ces vagues crées par l’énorme bateau. Après tout, le cadre était assez joli. Mais comme toujours, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

Laura se tourna vers Mike, hésita un instant – un très court instant, n’oubliez pas de qui on parle – et commença à parler en détachant bien ses mots, histoire de se faire comprendre, mais en même temps d’endormir la vigilance du jeune homme qu’elle comptait surprendre.

- Dis…tu te souviens ce que tu écrivais dans tes lettres, l’année dernière, avant que je ne t’invite à venir ici ? On aurait dit que tu essayais de me séduire…

Finalement, la suite risquait de n’être pas trop dure à imaginer pour Mike. Il faut dire que Laura n’avait jamais été une experte de la subtilité, pour une fille. Elle était même plutôt une rentre dedans. De toute façon, suivre ses impulsions n’était pas recommandé quand on cherchait la discrétion. Et puis, le Gryffondor avait bien dû remarquer quelque chose dans le comportement de la demoiselle depuis qu’il était arrivé…ou bien était-il aveugle à ce point ?

- Evidemment, comment aurais-je pu oublier ?

Laura haussa les épaules : elle-même écrivait et disait beaucoup de choses dont elle ne se rappelait pas toujours. A présent, la demoiselle guettait le meilleur moment pour mettre son plan en action. Que se passerait-il après ? Elle n’en savait rien, d’autant que Mike partait le lendemain. Mais elle s’en fichait : elle n’allait pas attendre qu’un Allemand long à la détente se mette à la draguer alors qu’elle avait l’un de ses meilleurs amis sous la main – un ami pour lequel elle avait quand même une certaine attirance en plus – n’allez pas croire qu’elle ne voulait que l’utiliser pour s’amuser, la brune tenait vraiment au capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor.

Mike regardait de nouveau le fleuve. Qui pouvait dire à quoi il pensait ? Pour Laura, l’instant était là. Elle l’appela tout doucement, et quand il se retourna vers elle avec un air interrogateur sur le visage, l’ancienne Gryffondor pressa ses lèvres contre les sienne avant qu’il n’ait le temps de dire « quoi ». La demoiselle vit tout de même les yeux de son ami s’agrandir devant son geste. A cause de la surprise ? Ca n’était pas son problème, et il ne fit rien pour la repousser. Elle avait donc réussit son coup.


[767 mots]
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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptyLun 30 Aoû - 22:09

Citation :
Titre : Adieu
Couple : Laura & Mike Con’Rad
Personnages concernés : Les deux
Thème : 20 – Retour à la maison
Rating : G
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Hambourg. Eté 2000. Laura vient d’avoir 15 ans, Mike va entrer en quatrième année.







Adieu ?



Le retour depuis le port s’était fait dans un silence gêné, de Laura d’abord, qui avait marché à côté de son ami – un peu plus près que d’habitude – sans rien dire. Elle ne savait pas ce que Mike pensait de son acte, de ce qu’elle venait de faire. Et s’il n’avait pas aimé ? En fait, l’ancienne Gryffondor avait un peu le sentiment d’avoir volé le premier baisé du jeune homme, et se demandait quelles en seraient les conséquences. Ce n’est pas qu’elle regrettait son geste, n’exagérons rien, mais plutôt qu’elle attendait de connaître la réaction de Mike avant de reprendre l’initiative. Son but n’avait pas été de blesser le lion, juste de se faire plaisir. Parfois, il y avait cependant une concordance entre les deux, ce que n’espérait pas la brune, mais qu’en savait-elle ? A ne pas réfléchir, elle faisait parfois des erreurs. En tout cas, toujours était-il qu’elle n’avait pas pu parler avant qu’ils arrivent tous deux à la maison de son père, et le garçon n’avait rien dit de plus que la fille.

Le lendemain, le jour du départ de Mike, fut plus qu’agité. Il y avait tout à faire : finir les valises, préparer la voiture, retrouver le billet d’avion…inutile de dire que la maison était sans dessus-dessous. Le père de Laura courrait dans tous les sens, stressé comme la demoiselle ne l’avait jamais vu, les heures les plus sombres du divorce mises à part : c’était une période à laquelle elle préférait ne pas penser, tant nombre de mauvais souvenirs y étaient attachés. En fait, seul son frère ne bougeait pas : assis sur une marche d’escalier, il regardait tout ce va-et-vient avec un grand sourire amusé. Ce n’était certainement pas lui qui allait s’embêter pour l’ami de sa sœur, qu’il ne détestait pas mais qu’il adorait chamailler. En l’occurrence, le bordel de la maison embêtait bien la demoiselle en l’empêchant de passer quelques instants seule avec le sorcier, alors que tous deux en avaient bien besoin. A vrai dire, l’ancienne Gryffondor avait aussi un peu peur de ce moment. Et si, finalement, Mike décidait de couper les ponts ?

Les valises finirent par être bouclées et rangées dans la voiture qui se mit alors en route vers l’aéroport de Hambourg d’où devait partir l’avion de Mike en direction de Londres. Heureusement qu’ils n’habitaient pas trop loin, parce que la circulation dans la cité-Etat était infernale, comme chaque samedi, et plus encore en cette fin de vacances. Les trois Allemands et l’Anglais arrivèrent cependant à l’heure prévue pour l’enregistrement des bagages et de Mike comme passager. Une fois les formalités accomplies, il restait bien assez de temps aux deux jeunes sorciers pour se parler seuls à seuls. Laura entraîna son ami à l’écart. Ils se regardèrent dans les yeux, mais restaient muets. L’un ne savait que dire, l’autre attendait qu’il se décide. Finalement, alors que le garçon ouvrait la bouche, une voix retentit dans tout l’aéroport, en Allemand d’abord, puis en Anglais et en Français.

- L’embarquement 986 en direction de Londres est ouvert porte 18.


Laura se figea, les yeux fixés sur Mike qui était parti, d’un coup, comme ça, après un vague « salut ». Elle touchait le fond : ce qui arrivait était contraire à tout ce à quoi elle s’était attendue. Puis elle vit que son ami revenait vers elle en courant. Une fois qu’ils furent de nouveau face à face, il plaqua ses lèvres contre celles de l’ancienne Gryffondor. Le baiser ne dura qu’une poignée de secondes : déjà, le sorcier s’en était retourné. Laura ne bougeait toujours pas. Elle n’avait pas fait un mouvement.

- LAURA A EMBRASSE MIKE !

La sorcière se retourna instantanément pour voir son frère, un sourire hilare sur les lèvres. Il avait parlé en Anglais, mais ce fut en Allemand que répondit Laura :

- GEH WEG ! SOFORT ! (1)

Le garçon détala dans un grand éclat de rire pour retrouver son père. Laura, elle, n’avait pas envie de rentrer à la maison. Pas tout de suite.



[677 mots]

(1) Dégage ! Tout de suite !









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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptyJeu 2 Sep - 17:51

Citation :
Titre: Did You Forget Me ?
Couple : Laura & Colin Crivey
Personnages concernés : Les deux
Thème : 6 – Entre le rêve et la réalité
Rating : G
Tomes concernés : Aucun
Cadre :
Hambourg. Eté 2000. Laura vient d’avoir 15 ans, Colin est revenu comme fantôme à Poudlard depuis un peu moins d’un an.




Did You Forget Me ?



Laura était de retour à Poudlard. En fait, elle se trouvait dans le parc, elle venait de passer le grand portail de fer et regardait le château qui apparaissait devant elle. Sous la lumière du soleil couchant, ses hautes tours de pierre devenaient presque accueillantes et à vrai dire, la demoiselle avait l’impression d’être de retour chez elle après un long voyage. Rien n’avait changé depuis qu’elle avait quitté le collège de sorcellerie un peu plus d’un an auparavant. Timidement, la Gryffondor s’avança. Il n’y avait personne dans les environs. Déjà, tout le monde devait être attablé dans la Grande Salle, si les élèves n’étaient pas déjà retournés dans leurs salles communes respectives. La jeune née-moldue était certaine de pouvoir retrouver le chemin de celle de Gryffondor, sa maison. Avec un peu de chance, une âme charitable voudrait bien lui ouvrir la porte derrière le tableau de la Grosse Dame.

Timidement, Laura poussa les portes d’entrée, puis monta les marches qui permettaient de quitter le hall et d’accéder aux étages supérieurs. Poudlard semblait mort : les couloirs étaient vides, pas un professeur de passage, pas un préfet en ronde, pas un élève hors des dortoirs. Où étaient-ils donc tous ? Se pouvait-il que McGonagall aie à ce pont reprit en main la discipline dans le château après la terrible année passée sous le règne des Carrow ? Pourtant, dans son souvenir, tout était revenu à la normale après que Harry Potter avait tué le Seigneur des Ténèbres, cette fameuse nuit pendant laquelle Colin, ce cher Colin avait trouvé la mort. Si l’ancienne directrice de Gryffondor avait toujours été très à cheval sur la discipline, ça n’avait jamais empêché les lions de faire la fête ou de lui désobéir.

Alors qu’elle était plongée dans ces pensées, Laura aperçut devant elle une tête blonde qu’elle connaissait bien, ou en tout cas qu’il lui semblait connaître. Mais ce n’était pas possible, ça n’était plus possible. Colin était mort, n’est-ce pas ? Elle avait vu son corps, elle avait pu assister à son enterrement. Cela ne pouvait pas être une simple mascarade, pas après l’année terrible qu’elle avait vécue suite au décès de son amoureux, le premier – le seul amour – qu’elle avait connu jusqu’ici. Une année de tristesse dont elle n’était sortie que grâce au soutient de son amie Rory et du Quidditch. Et de Mike aussi, lui qui l’avait invitée pour le Bal de Noël, le dernier qu’elle avait passé à Poudlard aussi.

- Co...Colin ?

Le jeune homme se retourna et en effet, Laura n’eut aucun mal à reconnaître Colin Crivey, oh ! Ce cher Colin, il n’avait pas changé, toujours le même plus d’un an après. Vivait-elle un rêve ? L’adolescent lui aussi vit qui elle était et un sourire vint orner son visage. En trois pas, il fut auprès d’elle, il lui prit les mains. Qu’elles lui semblaient chaudes, de même que son corps. La lionne n’en revenait toujours pas. Etait-ce un rêve ? Vraiment, elle ne pouvait y croire.

- Je…je te croyais mort.

- Je te croyais disparue…

Mort, disparu, et pourtant ils étaient bien là, tous les deux, enfin réunis, à travers la mort et les épreuves. Comment était-ce possible ? Etait-ce un rêve ? Laura souhaitait qu’il ne s’arrête jamais. Elle ne voulait pas se réveiller pour se retrouver dans ses draps, seule, Allemande, moldue. Elle voulait rester ici, à Poudlard, sorcière, avec ses amis, avec Colin.

Ils ne parlaient pas, se regardant seulement. Un an avait passé, et si Laura avait un peu grandi, Colin restait en revanche à la même hauteur, une taille que la Gryffondor avait désormais rattrapée. Elle n’avait donc pas besoin de se mettre sur la pointe des pieds pour l’embrasser et n’hésita pas : avec tout le désir donné par l’absence, la demoiselle embrassa son amoureux. Le baiser ne dura qu’une seconde : très vite, ils furent séparés par les bras de Colin qui avait reculé de trois pas. Il la regardait avec des yeux horrifiés et dégoûtés.

- J’étais revenu pour toi.
- Que…que ?
- J’étais revenu pour toi, et tu m’as oublié ?
- Non ! Non, ce n’est pas vrai !

L’image de Colin s’estompait. Le corps du jeune homme devenait translucide. Laura mit sa main devant la bouche, soudain apeurée. Elle commençait à comprendre pourquoi le jeune homme n’était pas mort, pourquoi il était toujours le même. Son petit ami était devenu un fantôme !

- Pourquoi, Laura ?
- Tu étais mort ! Comment pouvais-je le savoir ?
- Tu m’as oublié !
- Jamais !

Laura fondit en larmes. Ses genoux se dérobèrent et frappèrent le sol, mais la demoiselle n’était pas en état de sentir la douleur provoquée par le choc avec la pierre froide dont étaient faits les couloirs de Poudlard. Ce ne pouvait pas être possible, ce devait être un cauchemar. Que se passait-il ? Elle ne comprenait plus, elle ne voulait pas comprendre.

- Tu m’as oublié, Laura…

La voix s’estompait, devenait lointaine. La forme fantomatique de Colin s’éloignait d’elle et disparaissait, de même que les murs autours d’elle. Laura sentait qu’elle se réveillait. Déjà, le décor assombri par la nuit de sa chambre remplaçait la pierre grise de Poudlard. Elle était tombée sur le dos, le sol froid redevenait la chaleur d’un lit, et tout à coup elle ouvrit les yeux.

Laura s’assit dans son lit, en larmes, les cheveux ébouriffés. Elle serrait ses draps autours d’elle. Son réveil affichait trois heures du matin. Cela ne faisait que quelques heures depuis que Mike était parti, et déjà, l’ancienne Gryffondor ressentait une furieuse solitude. Oh ! Poudlard lui manquait tant ! Rory, Eva-Rose, Abbygael, qu’est-ce qu’elles lui manquaient. Oh ! Et Colin, Colin lui manquait plus que tout. Mais elle avait perdu tout ça, elle commençait à oublier. Le fantôme avait raison. Savait-elle seulement encore qu’elle était une sorcière ? De toute son ancienne vie, que lui restait-il, à part une baguette magique qui n’était plus qu’un frêle morceau de bois, quelques livres et un balais qu’elle faisait encore voler quelques jours par semaine ? Certes, c’était encore beaucoup, mais Poudlard….Poudlard ça n’était pas ça.



[1087 mots]


Dernière édition par Laura Thinkingen le Sam 21 Jan - 23:09, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptySam 27 Nov - 23:40

Citation :
Titre :
Comment faire parler de soi (1)
Couple :
Laura & Nicolas Caremis
Personnages concernés :

Les deux, Hainoa Stewart
Thème :
02 – Nouvelle, lettre
Rating :
G
Tomes concernés :

Aucun
Cadre :
Chez Laura, à Hambourg. Février 2010. Laura a vingt-quatre ans, Nicolas vingt-six.


Comment faire parler de soi ?

I



Laura était assise dans un des fauteuils de sa maison hambourgeoise, apparemment calme, pour une fois. Une tasse de café fumait sur la table basse devant elle et la télévision allumée n’émettait qu’un faible bruit, tout juste audible pour celui qui y prêtait attention. A l’extérieur, la nuit était tombée sur la cité hanséatique depuis plusieurs heures déjà et le froid commençait à se faire sentir pour les quelques personnes qui restaient hors des chaumières en ce dimanche de février. Loin des quartiers sorciers, la ville tombait dans une sorte d’apathie lors des longues nuits d’hiver, trop fraiches pour que les moldus sachent s’amuser. L’ancienne Gryffondor, quant à elle, n’aspirait qu’à laisser se reposer ses membres fatigués. Le genre de vie qu’elle menait depuis quelques temps avait tendance à l’épuiser.

La jeune femme leva la tête lorsqu’elle entendit taper à se fenêtre. Un hibou à l’air frigorifié attendait qu’on lui ouvre. Laura poussa un soupir. Quand donc les sorciers apprendraient-ils à se servir du téléphone ? Et d’Internet ? Et de l’électricité en général ? Pour la née-moldue qu’elle était, ils manquaient vraiment beaucoup de choses en se reposant uniquement sur leurs pouvoirs. Les moldus avaient montré une grande capacité d’adaptation pour pallier leurs insuffisances naturelles, mais certaines de leurs inventions pouvaient être tout aussi utiles aux sorciers. Elle-même n’avait pas tenu à se priver de toutes les innovations technologiques venant de son monde d’origine, d’autant qu’elle avait l’argent pour se le permettre.

Après un nouveau soupir, Laura se leva de son si douillet fauteuil pour aller libérer le pauvre oiseau des morsures du froid hivernal. Comment pouvait-on faire subir cela à des animaux alors qu’il y avait bien d’autres moyens de communication ? Et surtout, cela ne pouvait-il pas attendre le lever du soleil qui réchauffait un peu – mais à peine – la température ? Enfin, elle ne pouvait pas changer les mentalités. Le hibou portait à sa patte une enveloppe que la jeune femme récupéra avant d’emmener l’animal dans une cage vide prévue à cet effet dans la pièce. Même si elle n’avait plus de chouette personnelle depuis longtemps, l’ancienne Gryffondor avait gardé son habitat pour pouvoir accueillir les porteurs de message qu’on pouvait lui envoyer. Une fois le rapace bien installé, elle revint à son fauteuil, but une gorgée de café qui la réchauffa, après le coup de froid qu’elle avait prit en ouvrant la fenêtre, et ouvrit le pli.

L’enveloppe contenait en premier lieu la lettre de l’un de ses coéquipiers dans l’équipe de Quidditch de Hambourg et de l’équipe nationale, Jorg Richert, qui évoluait au poste de poursuiveur. Laura l’avait connu à son arrivée dans la cité, toute jeune débarquée de Poudlard et nouvelle venue chez les « Warmen Hamburger », comme était nommée l’équipe locale. Jorg donc, lui conseillait de lire la coupure de presse qu’il avait jointe, car elle pouvait l’intéresser. Sceptique, la jeune femme déplia néanmoins le morceau de journal. Elle reconnu un extrait de la version sorcière du « Bild » daté du jour même.

Un rapide coup d’œil lui apprit qu’elle ne devait pas garder la nouvelle pour elle-même. Avec un grand sourire, elle appela :

- Nicolas, vient voir, y a un truc marrant dans le journal.

L’Anglais sortit de la chambre qu’il occupait dans la maison de Laura, depuis un certain temps déjà. Depuis qu’il s’était disputé avec Hainoa Stewart, depuis qu’il ne vivait presque plus. La brune l’avait accueillit à un moment où ils ne se connaissaient pas du tout, ou peu s’en faut. Les circonstances de leur rencontre n’étant pas très intéressantes, nous passerons dessus pour le moment. Toujours était-il que le jeune homme avait commencé une nouvelle vie en Allemagne, avait apprit la langue locale, et les deux anciens Gryffondor avaient appris à s’apprécier.

- Qu’y a-t-il, Laura ?

Elle lui montra l’article de presse, où l’on pouvait voir la photo d’un jeune homme aux cheveux noirs à l’air embarrassé et Laura qui faisait de furtives apparitions dans le cadre, déposant de temps à autre un baiser sur la joue du garçon. Le titre qui barrait l’article était éloquent : « LA JEUNE GARDIENNE ALLEMANDE EMBRASSE UN POURSUIVEUR ADVERSE ». Le récit de la scène était plus que précis, au point que Laura se demandait qui avait bien pu raconter tout ça. Non que ça l’importât vraiment, mais c’était toujours intéressant à savoir. Un maigre sourire apparut sur le visage de Nicolas.

- C’est celui qui sort avec Hainoa, tu sais ?

Le sourire – grand et franc celui-là – de Laura se transforma en grimace. Elle ne savait pas, et avait ainsi commis une gaffe, peut être provoqué un recul dans ce qu’elle voyait comme une guérison pour son ami. A elle, maintenant de la réparer. D’un autre côté, elle n’allait pas s’excuser pour son acte, elle s’était amusée, et ce n’était pas ça qui gênait l’Anglais, mais bien le fait qu’elle lui ait rappelé ses mauvais souvenirs. La brune se leva, face à lui, et déposa un rapide baisé sur ses lèvres, juste effleurées. Ce n’était rien : pas une déclaration, seulement une compensation. Tous deux le savaient bien, ils avaient apprit à se connaître, le garçon devant s’adapter au caractère particulier de sa logeuse, la seconde à côtoyer des Anglais de mauvaise humeur.

- Allez, vient, j’ai besoin de quelque chose de plus fort que du café.

Comme si rien ne s’était passé, et dans son esprit c’était bien le cas, Laura attrapa la main de son ami, puis son sac et ses vêtements, puis ouvrit la porte, laissant passer Nicolas. Un dimanche soir, il devait bien y avoir encore quelques bars d’ouvert, malgré l’heure tardive, dans le quartier étudiant.


[945 mots]
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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptySam 21 Jan - 13:40

Citation :
Titre :
Comment faire parler de soi (2)
Couple :
Laura & Mike Con’rad
Personnages concernés :
Les deux, Zach Andersen.
Thème :
03 - Scandale
Rating :
G
Tomes concernés :
Aucun
Cadre :
Stade de Quidditch d’Angleterre, les environs de Londres, février 2010.

Comment faire parler de soi?
II




Les chants des supporters anglais résonnaient partout dans le stade alors que leur équipe menait largement contre l’Allemagne. Isolée dans ses buts, Laura faisait ce qu’elle pouvait mais malheureusement les Anglais étaient trop forts. Elle avait déjà laissé passer sept fois le souaffle dans l’un des trois anneaux qu’elle était censée défendre alors que ses coéquipiers n’avaient pu percer que deux fois la redoutable forteresse constituée par leurs adversaires, champions du monde en titre. Ca n’était certes qu’une rencontre amicale, sans trop d’enjeux au bout, mais tout de même, après le parcours sans gloire qu’avait effectué sa sélection durant la compétition suscitée, Laura espérait que les Allemands pourraient relever la tête avant que les sélections pour les championnats d’Europe ne commencent. Il ne s’agissait pas, en effet, de manquer cette compétition plus relevée encore, même si la jeune femme ne pensait pas que son équipe pût aller bien loin. Y être présent serait déjà une très bonne chose.

Pour cela, il faudrait cependant qu’elle et ses coéquipiers relèvent beaucoup leur niveau de jeu. Cela ne faisait pas si longtemps que ça que la rencontre avait commencé et les Allemands avaient déjà cinquante points de retard. Rien de rédhibitoire, on s’en doute, par comparaison aux cent-cinquante points offerts par le Vif d’Or, mais tout bon joueur de Quidditch sait qu’il vaut mieux ne pas compter sur le précieuse balle jaune pour remporter un match ; les Anglais n’allaient pas se priver de compter la plus large avance possible s’ils le pouvaient, et ce afin d’ôter tout espoir de victoire aux Allemands.

Ce n’était cependant pas la seule raison qui poussait Laura à vouloir la victoire à tout prix, dans cette rencontre : deux de ses anciens coéquipiers de Gryffondor jouaient pour l’équipe d’Angleterre ; Zach Andersen et Mike Con’Rad, qui évoluaient respectivement au poste de batteur et de poursuiveur avaient tous deux été capitaines des rouges et ors. Le second dans la courte liste que je viens de faire s’approchait justement, souaffle en main, du but de Laura qui se tenait prête. Elle pesta encore un instant contre l’inutilité de ses coéquipiers, de nouveau trop loin des buts pour l’aider, mais ça non plus ne pouvait lui permettre d’arrêter le tir de son ancien camarade qu’elle jugeait imminent…avant qu’un cognard envoyé d’elle ne savait où – à moins qu’il n’eût décidé tout seul de faire des siennes – ne vienne perturber la course du jeune homme qui lâcha le souaffle. Ne croyant pas à sa chance (Laura était assez réaliste pour savoir qu’en un contre un, avec buts dans son dos, elle avait de sérieuses chances d’être battue), la jeune femme s’avança pour venir récupérer la balle rouge, mais déjà, Mike avait repris le contrôle de son balai et avançait dans la même direction, c'est-à-dire celle du sol puisque privé de tout soutien, le souaffle tombait.

Les deux balais se frôlèrent – de même que leurs propriétaires – mais c’était Laura qui avait pu récupérer la première la balle et qui la relançait vers ses coéquipiers, enfin venus à son secours. Alors que Mike allait défendre, visiblement mécontent, Laura lui fit un clin d’œil avant de retourner devant ses buts.



Le match avait tourné cours : rapidement, les Anglais avaient eu le Vif d’Or au nez et à la barbe de l’attrapeur allemand qui n’avait strictement rien pu faire et c’est près de deux-cents points de retard qu’accusait l’équipe de Laura. La défaite avait un goût amer pour la jeune femme qui, pas plus que ses coéquipiers, n’avait été sous son meilleur jour. Ca ne faisait que prouver qu’ils avaient encore beaucoup de progrès à faire, si quelqu’un en doutait encore. Leurs succès contre l’Autriche ou la Suisse ne leur permettaient aucunement de se gargariser.

Ce n’était cependant pas la première défaite de Laura et en tant que sportive professionnelle, elle savait s’en accommoder. C’est donc un sourire aux lèvres et le balai sur l’épaule qu’elle sortit des vestiaires avec l’une de ses coéquipières. Elles discutaient encore du match, évidemment, mais analysaient leurs actions sans se morfondre. C’est à ce moment qu’elles tombèrent sur Mike qui, seul, faisait Laura ne savait quoi. D’un autre côté, ça n’était pas vraiment son problème.

- Salut, dit-elle un peu stupidement à son ancien camarade. Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas revu. Ils avaient fini par perdre le contact. C’étaient des choses qui arrivaient, avec le temps. Chacun avait eu une vie éloignée de celle de l’autre et leurs chemins s’étaient séparés.

- Salut, il répondit, peut-être aussi gêné que Laura pouvait l’être. Celle-ci ne savait pas quoi faire mais elle ne pouvait décidément pas partir comme si de rien n’était ! C’est alors qu’elle fit l’acte le plus stupide qui lui était venu à l’esprit depuis bien longtemps. Poussée par une intuition venue d’un autre temps (ou peut-être par un sortilège de confusion, mais cela aurait sérieusement senti le réchauffé), elle se mit sur la pointe des pieds et embrassa furtivement Mike. Au même moment, il y avait un crépitement derrière elle, le bruit d’un appareil photo. Sans rien dire, elle dépassa son ancien coéquipier et continua sa route avec son amie, un léger sourire sur les lèvres.

[861 mots]
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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptySam 21 Jan - 21:13

Citation :
Titre : Résistance – I – Le Réveil
Couple : Laura & Roman Jones
Personnages concernés : Les deux, Marius Senzo, Rory Monroe
Thème : 01 – Regarde-moi
Rating : PG
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un monde parallèle, Harry n’a pas battu Voldemort. Nous sommes en septembre 2002.


Le Réveil


Laura jeta un coup d’œil sur le calendrier moldu qui trônait sur un mur de la grotte, accroché tant bien que mal et barra un nouveau jour. Ils étaient le premier septembre, elle aurait dû entrer en septième année, aujourd’hui. Sa septième et dernière année à Poudlard. Mais cela faisait quatre ans, déjà, qu’elle avait quitté l’école en compagnie d’un grand nombre d’autres élèves afin de fuir la tyranie des Carrow et de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom qui, désormais, régnait en maître sur la Grande-Bretagne qui avait été coupée de toute l’Europe. Depuis ce temps, Laura n’avait plus de nouvelle de sa famille. Elle savait que ses parents avaient quitté l’Angleterre pour se mettre en sécurité en Allemagne, loin de toute cette folie, et puis c’est tout. Elle vivait cachée comme la plupart des sorciers nés-moldus qui atteignaient l’âge fatidique d’entrer à Poudlard ; du moins avec ceux que la Résistance – les débris de l’Ordre du Phoenix pouvaient sauver avant qu’il ne soit trop tard. On ne le lui disait pas, mais la jeune femme le savait : le Ministère avait des moyens bien plus efficaces que les leurs pour trouver les nés-moldus et n’avaient pas besoin de rester dans la clandestinité. Oh, bien sûr, après quelques années, les jeunes sorciers pouvaient sortir à découvert une fois que leurs visages avaient été oubliés, mais ça ne restait pas très prudent. Comme Laura s’en doutait, les familles moldues subissaient de nombreuses exactions de la part du pouvoir et il fallait craindre que les jeunes sorciers rendus à la vie civile ne veuillent les venger ou les sauver ce qui était certes un exercice très noble mais également un risque pour la Résistance. Tout cela du moins, ça n’était pas Laura qui le pensait. Elle-même ne s’occupait que de la gestion et de l’accueil des jeunes sorciers nés-moldus où qui ne voulaient pas aller à Poudlard dans les conditions actuelles. Elle laissait le combat à d’autres et vivait plus ou moins prostrée entre les planques de la Résistance et le centre-ville d’Edimbourgh où elle allait chercher le ravitaillement nécessaire pour nourrir la quarantaine de personnes qui vivait dans ces planques.

Laura ne connaissait pas le nom de chacun d’entre eux, mais elle passait beaucoup de temps avec certains. Rory, bien entendue, qui l’avait rejoint dans sa fuite et qui l’aidait à l’organisation de tout ce beau monde, notamment en donnant des cours de magie aux plus jeunes afin qu’ils ne restent pas les bras croisés et apprennent également à utiliser leurs pouvoirs, ainsi qu’avec Marius Sanzo, de deux ans plus jeune qu’elle. Il apportait un peu de distraction dans la vie de la petite communauté par ses gaffes et savait écouter la jeune femme quand elle en avait besoin. Laura savait aussi qu’il saurait être un allié de poids dans l’hypothèse où les Mangemorts trouveraient leur planque. Le plan d’évacuation était déjà prêt, les portoloins rangés en sécurité pour les emmener dans une nouvelle cachette, mais il faudrait des sorciers pour retenir les forces de l’ordre – si l’on pouvait appeler ainsi les serviteurs du Seigneur des Ténèbres le temps que tous les enfants puissent être évacués.

Et puis il y avait Roman. Roman ne vivait pas à la planque : il faisait en effet partie de la branche combattante de la Résistance et passait à cet effet un certain temps en mission ou dans le Quartier Général, dans un lieu que Laura ne connaissait pas, mais chaque moment qu’il passait avec elle la rendait heureuse. Elle ne manquait jamais de le supplier de rester avec elle, d’arrêter de partir au danger mais toujours, il refusait. Evidemment. Laura savait qu’il avait raison. Au fond de son cœur, elle aurait voulu participer, elle aussi. Aller combattre les Mangemorts, faire ce qu’elle pouvait pour affaiblir le pouvoir de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et, parfois, sauver des moldus, mais pour dire vrai, elle avait peur. La jeune femme n’en était pas fière, mais elle était terrifiée à l’idée de combattre pour de vrai et pas seulement en faisant semblant. Plus encore, elle ne voulait pas mourir. C’était ça, la vérité, dur, froide, peu glorieuse, mais la vérité.

Quelqu’un arrivait. Pas un ennemi, les signaux auraient été autrement différents, mais quelqu’un arrivait. Laura alla se placer près de l’entrée de la grotte, par là où les visiteurs arrivaient. Elle était dissimulée au monde par des arbustes qu’on avait été chercher autre part, dans des jardins ou des forêts et replantés là. Enfin, la personne se matérialisa. C’était Roman.

Laura se jeta dans ses bras et l’embrassa. Une semaine déjà, cela faisait une semaine qu’il était parti. Encore une fois, elle voulu sortir la même rengaine, même si elle n’y croyait plus, même si elle savait qu’elle n’avait pas le droit de demander ça ; mais Roman balaya ses supplications avant même qu’elles ne commencent et l’entraîna à une table, à l’écart de la foule des jeunes sorciers qui, ça et là, s’exerçaient avec Marius, Rory ou d’autres professeurs, jouaient, lisaient…bref, s’occupaient comme ils pouvaient dans la situation qui était la leur. Ils s’assirent donc tous deux dans la « salle à manger », cette partie de la grotte où les sorciers se réunissaient à heure fixe, occupée par les portraits de quelques héros morts au combat. Harry Potter, Ron Weasley, Hermione Granger étaient de ceux-là ; du moins il fallait le supposer : pour la plupart de ceux qui avaient participé à la bataille de Poudlard, on n’avait pas retrouvé de corps. Tout en haut, bien visible, Albus Dumbledore les surveillait tous. Cette vision redonnait courage à Laura quand elle le regardait.

- Quelles sont les nouvelles ?demanda l’ancienne Gryffondor, inquiète à la vue du regard las et des blessures récentes sur le visage de Roman.
- Rien de bon, répondit celui-ci en soupirant. Ils ont eu Ashley et on commence à avoir peur pour les infiltrés à Poudlard. Les Carrow font attention depuis qu’on a tué Youbgblood et il se pourrait que tout le monde n’ait pas été très prudent.

Effectivement, la situation n’était pas plaisante. La Résistance avait connu quelques succès ces derniers temps, mais la riposte n’avait pas duré. Elle prit la main de Roman qui la serra.

- Regarde-moi, Laura. On a besoin de toi ! Tout le monde s’en sortira très bien, ici. Toi, tu transplanes bien et surtout, tu es l’une des meilleures sur un balai !
- Ca fait un an que je n’ai plus volé…

Roman avait haussé le ton, mais Laura avait parlé bas. Dans la grotte, plusieurs têtes s’étaient tournées vers eux avant de revenir à leur objet premier. Tout le monde avait ses secrets, ici, malgré la promiscuité et chacun faisait de son mieux pour accorder aux autres l’intimité nécessaire.

Roman n’avait rien dit, Laura était assez grande pour voir que son argument était nul. La question n’était pas de savoir si elle pouvait encore voler assez bien ou pas pour échapper aux Mangemorts. Comme la plupart des anciens joueurs de Quidditch de Poudlard, elle maîtrisait son balai, mieux que les serviteurs du Seigneur des Ténèbres. La question était : voulait-elle ou non s’engager plus activement dans la Résistance ? Ne plus avoir peur pour Roman à chaque instant mais au contraire combattre à ses côtés ?

- Je ne sais pas, Roman, je ne sais vraiment pas.

Les larmes se mirent à couler sans que Laura ne puisse rien faire pour l’éviter. C’était stupide ; elle s’était toujours dit qu’elle ne tomberait pas aussi bas, qu’elle ne pleurerait pas pour un homme, pas après la mort de Colin. Et pourtant…

[1260 mots]


Dernière édition par Laura Thinkingen le Sam 21 Jan - 23:07, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptySam 21 Jan - 23:06

Citation :
Titre : Résistance – II – Opération à hauts risques
Couple : Laura & Roman Jones
Personnages concernés : Les deux, Nikolas Artanis, Ginny Weasley
Thème : 24 – Bonne nuit
Rating : PG
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un monde parallèle, Harry n’a pas battu Voldemort. Nous sommes en décembre 2002.

Opération à hauts risques


Les quatre sorciers et le moldu s’étaient rejoints dans le plus grand secret dans une petite ferme du Nord de l’Ecosse, non loin d’Abeerden et dont le propriétaire était depuis longtemps rallié à la cause de la Résistance même s’il n’y participait pas autrement qu’en fournissant vivres et lieux de rendez-vous à ceux qui s’opposaient au pouvoir de Vous Savez Qui ; ce qui suffisait à mettre sa vie en danger, tout sang-mêlé qu’il était. Quand il s’agissait de vaincre « l’ennemi intérieur », comme on l’appelait, les Mangemorts et leurs alliés n’y allaient pas de main morte et ne s’interrogeaient pas sur le statut du sang de la personne incriminée. De ce qu’en savait Laura, ils étaient même plus durs encore avec les quelques sang-purs qu’ils avaient pu attraper et qui étaient considérés comme des traîtres à leur sang. Les Weasley avaient été parmi les premiers concernés et ils n’étaient guère plus que deux aujourd’hui pour assurer le combat dont la plus jeune, Ginny, qui dirigeait l’opération du jour.

Ce n’était pas la première fois que Laura la voyait depuis qu’elle avait quitté Poudlard, mais cela signifiait tout de même quelque chose. Ginny Weasley était en effet parmi les membres les plus hauts gradés de la Résistance et rares étaient les moments où elle apparaissait en public. Comme tous les symboles, il fallait à tout prix éviter qu’elle ne tombe dans l’escarcelle de l’ennemi qui ne manquerait pas de tirer profit d’une telle capture. Réfugiée entre les bras de Roman en attendant le briefing, Laura ne savait pas si elle devait se réjouir ou non de sa présence parmi eux. Etait-ce que la mission avait de grandes chances de réussir ou, qu’au contraire, elle serait d’une difficulté incomparable pour que la présence d’un membre de l’état major soit nécessaire ? Il n’était plus temps pour elle de tergiverser, cependant : elle avait choisit librement d’entrer dans la branche armée de la Résistance et n’allait certainement pas se dégonfler maintenant. Elle jeta un coup d’œil à sa montre. Minuit. Noël était là. Laura espérait que loin d’ici, en Allemagne, à Hambourg, sa famille dînait en paix, loin de la folie qui s’était emparée de la Grande Bretagne. Que n’aurait-elle pas donné pour revivre ne serait-ce qu’une fois un tel moment, comme avant ? Seulement, si elle n’était pas elle aussi en train de fêter la naissance du Christ, c’était bien pour offrir cette possibilité à d’autres familles, pour que tout redevienne comme avant, justement, ou du moins pour que la paix soit retrouvée. Elle savait bien qu’elle n’y arriverait pas toute seule, mais si elle ne faisait que faire avancer cette cause d’un petit pas, ce serait déjà la moindre des choses.

Ginny leur fit signe et les quatre résistants s’approchèrent d’elle afin d’écouter. Laura s’assit entre Roman et Nikolas, le moldu de la bande, qui trainait avec lui une grosse mitraillette, à défaut de pouvoir utiliser une baguette. Un certain nombre de non sorciers avaient rejoint la Résistance afin de lutter eux aussi contre la folie sanguinaire du Seigneur des Ténèbres et de ses acolytes. La principale difficulté avait alors été de les armer et de les entraîner : pour cela il fallait de l’argent (ou des voleurs compétents) et de l’espace. Laura ne savait pas trop comment on s’en était tiré, finalement, l’important étant que le moldu fût là, avec eux, prêt à accomplir la mission qui leur avait été affectée. Ginny prit la parole ; Laura se frotta les bras. C’est qu’il faisait froid : on était en plein hiver et, évidemment, le hangar n’était pas chauffé.

- Nous avons pu découvrir, commença la plus jeune des Weasley, qu’une fabrique de baguettes se trouve à quelques kilomètres d’ici. Notre objectif est d’y entrer, de récupérer le maximum de baguettes possibles pour les nouveaux sorciers et de faire brûler le reste. Inutile d’espérer passer par en haut, ils ne sont pas si bêtes. Nikolas, tu dois faire diversion en les attirant sur le côté Est du bâtiment pour qu’on puisse entrer sur nos balais. A partir de là, il ne faut pas hésiter, vous tirez tout ce qui bouge ! On essaye de rester aussi proches les uns des autres que possible et quand je dis qu’on file, on file. C’est moi qui met le feu, si j’y arrive pas, c’est toi, Liam, et ainsi de suite jusqu’à Laura. Quand on a finit, je récupère Nikolas et on transplane sec. Compris ? Bien, les balais sont là.

Les quatre sorciers accompagnés du moldu et de son arme se dirigèrent vers les balais posés contre un coin de la grange. Laura prit le premier qui venait et l’examina d’un œil critique. Evidemment, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux, ni même un Eclair de Feu, mais ça ferait l’affaire. A vrai dire, la jeune femme se sentait menacée par suffisamment de dangers pour ne pas s’inquiéter de la qualité du balai qui la porterait.

Cinq minutes plus tard, ils étaient prêts à partir, balais à la main et sacs sur le dos. Roman et Laura étaient côte à côte. Ils se regardèrent, un instant, puis leurs lèvres se collèrent. Alors qu’elle l’embrassait, Laura se prit à avoir peur ; plus encore qu’avant quand, dans la caverne, elle le voyait repartir. Elle avait un mauvais pressentiment, elle sentait que ce serait la dernière fois alors qu’il n’y avait aucune raison pour que ça se passe plus mal que d’habitude. Non, elle devait se ressaisir. Enfin, ils se séparèrent et enfourchèrent leur balai, Nikolas montant avec le dénommé Liam.

Le trajet ne fut pas long, mais le froid les tenailla tout le temps qu’il dura ; Laura fut contente d’avoir pensé à prendre des gants, même si, à vrai dire, il avait fallu que Roman le lui rappelle ; ce qui était d’autant plus utile que ces merveilleux gants lui permettaient également de mieux tenir sa baguette en main. A ce que Roman lui avait dit, ils étaient en effet dotés d’un enchantement d’adhésion, ce qui éviterait tout risque de perdre son arme suite à un malheureux expelliarmus, même si Laura se doutait que les Mangemorts (ou leurs sbires) qui défendaient le site qu’ils allaient attaquer avaient des sortilèges bien plus redoutables en réserve.

Ils déposèrent Nikolas à l’Est du bâtiment sinistre qui se tenait devant eux et partirent eux aussi se cacher. L’opération serait plus risquée pour le moldu – qui se retrouvait seul – que pour n’importe qui, mais il était vêtu de blanc pour se camoufler dans la neige et devait savoir ce qu’il faisait : l’Etat Major ne l’aurait certainement pas sacrifié comme ça, pour une mission de moindre importance. Quelques minutes plus tard, les coups de feu commencèrent à crépiter dans la nuit et les cris à monter depuis le complexe.

- C’est parti pour une bonne nuit, murmura Laura, un petit sourire sur les lèvres.

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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptyDim 22 Jan - 12:39

Citation :
Titre : Résistance – III – Dans la gueule du loup
Couple : Laura & Roman Jones
Personnages concernés : Les deux, Nikolas Artanis, Ginny Weasley
Thème : 21 – Violence, pillage, extorsion
Rating : PG
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un monde parallèle, Harry n’a pas battu Voldemort. Nous sommes en décembre 2002.

Dans la gueule du loup


Cachés dans la neige, non loin du complexe abritant la fabrique de baguettes, Laura et ses acolytes regardèrent un certain nombre de gardes sortir en courant pour se rendre à l’Est, de là où venaient les coups de feu tirés par Nikolas. Ils avaient pu entendre des cris dès le début, signe que le moldu faisait bien son travail et qu’il avait pu d’ores et déjà éliminer certains de ses adversaires. Tant mieux pour lui car il risquait de passer une assez mauvaise nuit s’il était repéré. Laura ne savait pas vraiment qui étaient les sorciers qui gardaient le complexe, mais ça ne devait pas être que des imbéciles : si l’endroit était important, il ne serait pas étonnant d’y trouver quelques Mangemorts, les effectifs du groupe à la solde du Seigneur des Ténèbres ayant explosé depuis que celui-ci avait pris le pouvoir. Sitôt qu’elle fût sûre que plus personne ne sortirait du complexe, Ginny donna le signal du départ. Les quatre sorciers enfourchèrent de nouveau leur balai et se portèrent à toute vitesse à l’intérieur, baguette en main. S’ils avaient cru pouvoir entrer sans être repérés, cet espoir fut vite déçu : déjà, deux hommes apparurent, masqués, prêts à les arrêter. Heureusement, Ginny et Roman furent assez rapides pour les stupefixier avant qu’ils aient pu faire le moindre geste. Les deux corps tombèrent au sol sans un bruit et les balais passèrent au-dessus d’eux sans ralentir.

Le complexe était essentiellement composé de deux bâtiments. Au centre, ce devait être l’usine, là où des moldus étaient enchaînés pour réaliser jour après jour – et sans doute même la nuit – les tâches les plus insignifiantes, celles qui ne nécessitaient pas de pouvoir. La direction devait également se trouver dans ce gros bâtiment ; il n’intéressait pas les rebelles dont l’objectif se trouvait être un entrepôt situé à l’Ouest du complexe – et gardé. Quatre autres sorciers se trouvaient en effet à l’entrée du bâtiment, l’air vigilant. Ils avaient repéré les résistants depuis leur arrivée dans le complexe et les regardaient venir. Ca sentait le piège, Ginny, qui n’était pas bête, l’avait vu aussi. Elle lâcha un ordre que les quatre résistants entendirent – et comprirent – très bien. Leur entraînement consistait notamment à l’apprentissage des codes qui permettait à la chaîne de commandement de fonctionner, surtout en mission. Roman et Laura montèrent jusqu’à se retrouver à quatre ou cinq mètres du sol quand Liam et Ginny s’écartaient. Ainsi séparés plutôt que formant un groupe compact, les rebelles seraient plus durs à toucher dans la nuit alors qu’eux n’avaient aucun problème à tirer sur les gardes en plein dans la lumière émanant du bâtiment.

- Stupefix ! dit Laura, incapable pour sa part d’utiliser des sortilèges informulés. Si elle avait pu progresser dans la pratique de la sorcellerie grâce entre autres aux conseils de Rory et de quelques autres adultes qui, avant elle, s’étaient occupés des jeunes nés moldus, certains secrets lui resteraient à jamais inconnus. Déjà lorsqu’elle était entrée à Poudlard six ans auparavant, la brunette avait compris qu’elle ne serait jamais une grande sorcière au niveau de Dumbledore ou de McGonagall. Ses capacités se trouvaient autre part, ce qui n’était pas forcément plus mal.

Ses compagnons, en revanche, savaient lancer des sorts sans avoir besoin de dire la formule et les quatre éclairs de lumière rouge fusèrent vers les gardes qui, cette fois-ci, avaient eu le temps d’attaquer eux aussi. Alors qu’ils s’écroulaient, Liam fut touché par un sortilège dont Laura ne pouvait déterminer la nature. Il perdit le contrôle de son balai et alla s’écraser contre le mur du bâtiment, ce qui tira à la jeune femme un petit cri de peur et de surprise. Elle voulut se porter à son secours, mais Roman lui coupa la route, le regard dur.

- Pas maintenant, Laura.

La jeune femme se mordit la lèvre puis, à contrecœur, hocha la tête. Ils avaient une mission et savaient tous à quoi s’en tenir. A l’Est, les coups de feu crépitaient toujours dans la nuit. C’était un bon signe, cela signifiait que Nikolas était toujours vivant. Les trois sorciers entrèrent dans l’entrepôt.

S’ils avaient compté être bien accueillis, ils ne furent pas déçus puisque plusieurs éclairs verts passèrent tout près d’eux. Ca y était, les gardiens ne rigolaient plus s’ils se mettaient à utiliser des sortilèges impardonnables – Laura espérait en effet que celui qui avait atteint Liam n’était pas mortel, même si elle n’avait jamais rencontré l’homme jusqu’à présent. Pris au dépourvu, les rebelles durent improviser – il n’était plus temps de suivre un programme clairement établi. Laura prit de nouveau de la hauteur afin d’avoir un aperçu rapide de la scène sans s’arrêter de bouger afin de ne pouvoir pas être facilement prise pour cible. Elle repéra cinq gardes, plus les quatre qu’ils avaient déjà eus N’y avait-il vraiment que des baguettes ici ? La jeune femme repoussa ses pensées au loin et lança un sort au plus proche qui put l’éviter et tenta de riposter Heureusement, Laura allait trop vite pour lui. Une idée lui vint soudain. Elle rangea sa baguette dans sa poche et fonça à toute vitesse sur le loyaliste en question tout en prenant garde à ne pas devenir une cible trop facile pour ses sortilèges – ni d’ailleurs pour les autres qui, éventuellement, étaient encore en état. Concentrée sur son combat, Laura ne savait pas ce que faisaient ses compagnons. Lors qu’elle arriva à la hauteur de l’homme, elle lui décocha un coup de pied dans la mâchoire. Surpris, celui-ci partit en arrière et tomba de la plate-forme sur laquelle il se trouvait pour s’écraser au sol. Ce n’était pas si haut, mais Laura comptait bien qu’il soit K.O pour un moment. Elle n’eut cependant pas l’occasion de se réjouir puisqu’un nouveau rayon lumineux passa juste au-dessus de sa tête. Elle se tourna vers sa source pour la voir s’écrouler suite à un tir bien placé de Roman. Un sourire à son copain, et c’était reparti : ils n’étaient plus que deux à être debout, mais c’était déjà bien assez : plus vite ils les auraient éliminés, plus vite ils pourraient repartir et récupérer Liam ; si possible avant que d’autres, alertés, ne s’amènent. Cela fut fait promptement par Ginny et Roman et bientôt, la collecte commença. Alors que Laura restait dans les airs pour monter la garde, les deux autres rangeaient un maximum de baguettes dans leurs sacs à dos. Du coup, il manquait celui de Liam mais on ne pouvait rien y faire et s’ils allaient peut-être pouvoir le récupérer en passant, rien n’était moins sûr.

Il ne leur fallut pas plus de cinq minutes pour accomplir leur tâche ; Laura descendit auprès de ses compagnons. Le plus dur était encore à venir pour la jeune femme, mais l’essentiel était déjà fait. Le tout était maintenant de sortir.

- Dépêchez-vous les amoureux, on n’a pas le temps, grogna Ginny alors que Laura et Roman s’embrassaient.
- Fous le feu à ça, qu’on se barre, répliqua l’Allemande.

La rouquine ne répondit rien et se contenta de viser plusieurs points du bâtiment avec sa baguette. Les flammes commencèrent à monter.


[1186 mots]
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Ξ Sujet: Re: [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30]   [Défis] Les 30 baisers de Laurette [15/30] EmptyLun 23 Jan - 1:13

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Titre : Résistance – IV – Fuyons !
Couple : Laura & Roman Jones
Personnages concernés : Les deux, Nikolas Artanis, Ginny Weasley
Thème : 09 – Course folle
Rating : PG
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Dans un monde parallèle, Harry n’a pas battu Voldemort. Nous sommes en décembre 2002.

Fuyons!



L’entrepôt de baguettes commençait à brûler quand les trois sorciers sortirent, leur balai sous le bras. Tandis que Roman et Ginny montaient la garde, Laura s’approcha de Liam, toujours étendu sur le sol contre le bâtiment, son balai brisé sous lui. La jeune femme lui prit le bras et tenta de sentir le pouls, mais elle était tellement stressée qu’elle avait du mal à écouter. Ne pouvant réellement juger, elle prit l’homme sur son épaule et le mis sur son balai, devant elle. Ca ne serait pas aussi pratique de voler, mais elle s’y ferait. Après tout, Roman avait raison : elle était l’une des meilleurs en vol et n’allait pas se laisser avoir pour si peu. Il était désormais temps de partir : déjà, d’autres gardes rappliquaient et Laura n’avait pas envie d’écouter ce qu’ils avaient à leur dire.

- Allez, on décolle ! cria Ginny. Les trois sorciers s’exécutèrent, évitant ainsi au passage quelques sortilèges déjà lancés. Laura était en tête afin d’être couverte par ses deux camarades qui ripostaient contre les Mangemorts depuis la hauteur qu’ils avaient peu à peu prise. Il s’agissait désormais de rejoindre Nikolas si, par chance, il s’en était sorti. On n’entendait plus de coup de feu, mais cela ne voulait rien dire : il en serait de même si, voyant que sa diversion avait fonctionné, il avait décidé de s’arrêter pour rester caché dans la neige. La question était alors de savoir comment ils allaient faire pour eux-mêmes le retrouver, sachant qu’il pouvait tout aussi bien être mort.

Laura jeta un coup d’œil derrière elle. Roman et Ginny suivaient toujours, les flammes s’élevaient maintenant partout dans l’entrepôt. L’opération était réussie, il restait à espérer qu’elle ne finirait pas par la mort de deux d’entre eux. La jeune femme ne savait toujours pas, en effet, si Liam était en vie entre ses bras où si elle ne faisait que porter un cadavre. Bien entendu, il y aurait eu un million de moyens d’en être sûre, mais Laura ne pensait pas précisément à ça mais plutôt à éviter tous les tirs mortels qui les poursuivaient.

Ils sortirent assez rapidement du complexe et Ginny prit de nouveau la tête en les dirigeant vers l’Est, là où devait se trouver Nikolas. Leur tranquillité fut cependant de courte durée puisqu’un cri de Roman les avertit : une escouade de Mangemorts sur balai arrivait. Ils ne pouvaient qu’en être sûrs, cette fois-ci : leurs assaillants portaient les capes noires et les masques caractéristiques des plus proches serviteurs du Seigneur des Ténèbres – les plus dangereux, aussi, ceux qui lui étaient dévoués, certains jusqu’à la mort. Aucun doute à avoir non plus sur le fait qu’ils voleraient et tireraient mieux que les sous-fifres qui gardaient la fabrique de baguettes. Autrement dit, ils étaient soudain mal embarqués. Heureusement, les rebelles avaient un peu d’avance ; peut-être auraient-ils le temps de retrouver Nikolas avant d’être rejoints.

Sur leur gauche, au milieu de la neige et des corps des gardiens appâtés par Nikolas, une fusée rouge partit en l’air pour éclater. Nul doute que c’était là le signal qu’ils attendaient et les trois rebelles ainsi que leur poids mort descendirent en piqué pour retrouver le moldu qui se leva d’un coup dans un tourbillon de neige. Laura regarda derrière elle, les Mangemorts n’étaient plus très loin. Bientôt, ils seraient assez proche pour pouvoir décocher leurs sortilèges sur les quatre rebelles encore debout. Il fallait transplaner, et vite ! Laura prit le bras de Liam, son balai dans l’autre main tandis que Nikolas s’accrochait à Ginny. Les trois D : destination, détermination, décision. Le lieu, la caverne. Déterminée, Laura l’était. La décision était prise ; elle disparut alors que des rayons verts frappaient la neige. Dans le complexe, le toit de l’entrepôt s’écroulait.

Les sorciers apparurent les uns après les autres devant la grotte. Après un moment de flottement pendant lequel ils étaient restés au degré maximal de vigilance afin d’être sûrs de ne pas avoir été suivis, ils se calmèrent et, sans un mot, entrèrent dans la caverne. Sous les regards intrigués, voire inquiets des résidents encore éveillés, ils posèrent Liam sur une table, heureusement vide. Il ne leur fallut pas longtemps, cependant, pour se rendre à l’évidence : le corps commençait à se raidir ; il n’avait pas survécu à l’attaque. De rage, Roman frappa le mur et s’écorcha ainsi les doigts de la main contre la pierre. Le regard vide et les yeux baissés, Laura s’approcha de lui et le tira par le bras à l’extérieur tandis que Ginny et Nikolas s’occupaient du corps de leur camarade mort au combat. Assis sur le flanc de la montagne, ils regardèrent ensemble les étoiles s’éteindre et les premières leurs du jour apparaître, sans un mot. Ils s’embrassèrent tristement sous la lumière matinale, sentant que leur combat était loin d’être terminé.

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