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 Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )

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Ξ Sujet: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyLun 14 Mai - 19:41

Défi des 30 baisers
Blake Andrews






THEMES
1. Alone in the world – Glasseater
2. Warm Smiles Do not make you Welcome here – Enter Shikari
3. Give it All – Rise Against

4. Open up Your Eyes – Crossfade
5. Son of Lies – Aiden
6. I knew you'd never fly – Eye Alaska
7. Evil Angel – Breaking Benjamin
8. Fire with Fire – The Letter Black
9. This Dark Day – 12 Stones

10. Save Me – Poets of the Fall
11. Home – Egypt Central
12. Don't mess with me – Poets of the Fall
13. All I want – Staind
14. Regrets and Romance – From First To Last
15. Ordinary World – Red
16. Time after Time – Elliot Minor
17. When I'm Gone – 3 Doors Down
18. I'd Come for You – Nickelback
19. The life Eternal – Poets of the Fall
20. You Gave Me A Promise – Fireflight
21. Silver Ecstasy – Never Shout Never
22. Stop me Now.. I'm Not Ready – Eye Alaska
23. Jusqu'à l'aube – Unswabbed

24. Nothing is Real – Goo Goo Dolls
25. The Devil You – Face to Face
26. Come November – Thriving Ivory
27. Only Hope – Secondhand Serenade
28. The Outside – Red
29. Soldier – Goo Goo Dolls
30. Welcome to the End – 12 Stones



Dernière édition par Blake Andrews le Mar 28 Aoû - 0:14, édité 11 fois
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyLun 14 Mai - 21:46


#01 . Alone in a world
« NUMERO 1 »



Le ciel donne l'impression d'être détruit, d'être explosé par la noirceur. C'est bien la première fois qu'un jour de mauvais temps, je ne me sens pas bien. Je n'aime pas cette situation, tout ça m'exaspère. Je suis molle, nostalgique et détruite. Je n'aime pas ce sentiment, je ne me sens pas bien, j'ai cette délicieuse impression de n'être qu'une moins que rien. Je n'aime pas mon comportement, je déteste ma lenteur, ma mauvaise humeur et ma façon de vivre mes journées. Chaque jour ressemble au précédent. Je me lève d'un pas lent, je sors difficilement de mon lit et je tente de trouver une occupation pour la journée. Et puisque je ne trouve rien, je finis par m'asseoir sur le canapé et je m'abrutis avec les images de la télévision. La vie était bien plus simple à l'époque où je n'étais pas face à cette technologie ridicule. Alors que maintenant, je suis incapable de m'en passer. J'étouffe et je me déteste, je ne supporte plus d'être comme ça, je ne supporte plus mon comportement, ma situation, ma façon d'agir chaque jour et pourtant, je n'arrive pas à me résoudre à changer. Comme si ça allait vraiment arranger les choses, comme si ça allait réellement être aussi simple que ça. Alors que non, c'est parfaitement impossible en réalité. J'ai beau tout essayer, tenter vainement de m'arranger et d'avancer, mais j'en suis incapable, je n'arrive à rien, je n'ai qu'une envie, en terminer maintenant pour que les choses évoluent dans le bon sens. Mais je n'y arrive pas, j'en suis incapable. Alors je reste assise là et j'essaie de faire en sorte que les choses n'empirent pas. Ce qui est impossible bien sûr. Normal de toute manière..

Je me lève doucement et m'approche de la fenêtre. Personne dans la rue, comme d'habitude. Je m'installe sur le rebord de la fenêtre alors que je suis dans ma chambre, plusieurs mètres me séparent du sol et je n'aurais pas à trop bouger pour passer par dessus. Et ça ne me dérangerait absolument pas. Mais je ne le fais pas. En bas, j'entends l'aspirateur et je sais. Je sais que si je faisais ce genre de chose, ma mère ne s'en remettrait jamais. Elle est seule après tout. Et puisque je suis la seule à être présente pour elle, je ne peux pas lui faire ça, j'en ai consciente. Mais ce que je lui inflige n'est pas mieux. Elle ne me reconnaît plus. Elle ne sait pas qui je suis. Et elle pense sérieusement qu'elle m'a perdu. Ce qui n'est pas simple. Pas simple du tout. Je l'insupporte. C'est comme si je n'étais plus sa fille en faite. Je sais bien qu'elle ne me le dira jamais en face. Mais je le ressens. Elle me fuis, je la dégoûte par mon manque de volonté. Elle n'en peut plus. Je me meurs, je ne supporte plus cette vie, j'explose je crois. Je ne supporte plus cette situation. J'ai juste une seule envie, c'est de m'exploser le crâne contre un mur. Je n'en peux plus.

Mais je ne peux rien faire contre ça. Je m'éteins doucement, il ne me reste sans doute plus qu'à attendre de m'éteindre vraiment. Oui, peut être que ça ira mieux après ça. C'est peut être ce que j'espère. Peut être que je souhaite disparaître et m'éteindre, d'une manière ou d'une autre. Je veux juste quitter ce monde. Parce que j'y suis seule. Parce qu'Il n'est plus là et que je n'en peux plus. Les larmes se mettent une nouvelle fois à couler sur mes joues, sans que je ne puisse rien y faire. Je n'en peux plus. Je m'imagine ses lèvres collées sur les miennes, comme il aimait le faire si souvent. Ce goût que j'adorais. Sa douceur, sa tendresse. Sa peau contre la mienne. Mais tout ça n'est plus qu'un vaste souvenir auquel l'accès se fait bref, se fait loin, se fait insupportable. Je suis seule. Toute seule maintenant. Il a quitté ma vie, il s'est envolé.

Non, ce terme n'est pas juste. Je n'ai pas le droit de donner cette illusion de lui, en train de partir de son propre chef. Alek est mort. Et même si j'ai encore du mal avec ça, il faut que je l'accepte. Il est mort, il ne reviendra pas. Je ne veux plus vivre. Je n'en peux plus. Et j'ai cette ignoble et sordide impression qu'il est mort à cause de moi. Alek est mort. Henri est mort. Et leur point commun aura été d'avoir partagé ma vie. Je suis le mal, je suis la personne à fuir, à ne surtout pas fréquenter. Je n'en peux plus, je ne supporte plus cette situation. J'ai juste envie de partir, de prendre le large et de filer vers une toute autre destination dont j'ignore encore l'endroit. J'ai envie de m'éloigner de mon monde, même si c'est impossible, absolument impossible. Je ne peux pas partir maintenant. On ne me laisserait pas faire et en plus, je ne pense pas en être capable. Je manque de force, d'énergie. De tout même, probablement. Je n'ai rien, je n'ai absolument rien, en réalité. Et je suppose que c'est mieux ainsi, en réalité. Même si c'est loin d'être facile. Très loin.

Je finis par quitter mon recoin alors que des flashs me reviennent. Ses lèvres sur les miennes. Ses « je t'aime ». Ses délicates attention. Ses gestes tendres... Mais j'aurais beau dire ce que je veux, ce n'est probablement pas ça qui aurait vraiment changé grand chose à la situation. J'étouffe. Je ne souhaite qu'une chose. Mais je ne le peux pas. Je suis coincée ici. Et je serais éternellement seule dans ce monde.

Sans toi. Et tu n'imagines même pas à quel point tu me manques.

957
TOBECONTINUED
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyJeu 17 Mai - 23:54


#16 . Time after time
« NUMERO 2 »



A l'heure actuelle, les choses ne semblent pas aller en s'arranger. Je me suis mise en tête que je n'aimerais plus, que le sentiment amoureux n'est pas utile et que l'amitié ne vaut pas la peine non plus. J'ai tiré un trait sur tout le monde, je refuse de m'attarder plus longtemps et ce n'est pas mon intention. Ce qui est sans doute préférable, de toute façon, même si c'est loin d'être simple, au final. Mais oui, il faut juste savoir faire avec, que cela nous plaise ou non. Je refuse de voir les gens, je refuse d'aller vers eux. Parce que j'ai cette illusion que tout ce que je pourrais bien toucher ne ferait que tomber en poussière. Toute une année s'est écoulée et je n'ai pas bouger de la maison. Je n'en ai pas été capable une seule seconde. Je déteste ça. Je me sens mieux à rester là, toute seule, sans bouger. Même si c'est sans doute la dernière chose à laquelle on aurait envie de s'attarder, j'en suis convaincue. Mais à côté de ça, je dois bien avouer que je commence à bouger, ne serait-ce qu'un peu. Et il serait sans doute grandement temps, de toute manière. Ma mère est partie. Elle fait je ne sais quoi et elle n'est pas revenue à la maison depuis des mois. Elle disait qu'elle n'en pouvait plus. Voilà qu'elle a disparu. Elle dit que ça ne changera rien, que de toute façon, qu'elle soit là où non, ça ne va pas arranger les choses. Du coup, je ne dis rien, je me tais. Il est hors de question pour moi de continuer sur cette voie.

J'essaie d'aller mieux, je fais ce que je peux. Mais tout ça ne me va pas, je ne me sens pas bien non, et je n'en peux plus. J'étouffe. J'étouffe totalement. Minute après minute, jour après jour, je n'ai pas l'impression d'avancer. J'ai Son visage encore encré en moins, encore marqué en moi. Mais je ne sais pas du tout comment je dois me comporter et c'est souvent ça qui se trouve être insupportable et difficile à vivre. Et oui, c'est horrible, vraiment horrible. Même s'il faut faire avec. Je ne parviens pas à faire ce que je veux, je ne parviens pas à aller dans le bon sens où à faire en sorte que les choses aillent. Enfin.. Tout ça pour finalement dire que je n'arrive à rien. A rien du tout. Je suis ridicule oui, j'en suis parfaitement convaincue. Mais à côté de ça, je sais que je n'ai pas d'autre choix, je n'ai absolument pas le choix non.

On frappe à la porte. Et moi je suis là, assise devant la télé, à ne rien foutre, à m'ennuyer et à espérer que le bruit finirait par s'arrêter. Mais il ne semble rien y avoir à faire avec tout ça. C'est horrible oui. Le bruit perdure, ne s'arrête pas. On continue de frapper plus fort, toujours plus fort. Et je suis là, me bouchant les oreilles, moi qui ne veux voir personne. Je finis par me lever, prête à gueuler sur la personne derrière la porte. Prête à lui faire comprendre qu'il est absolument hors de question que cette personne continue à me casser les pieds. J'en peux plus. Je ne supporte plus la compagnie. Il n'y a rien à y faire. Je m'énerve, galère à tourner la clé dans la porte et lance un regard haineux à la personne que je trouve derrière. Mais. Il est question de Gale. Et là, je perds presque tous mes moyens.

Oui, tous. Parce que Gale fait partie des exceptions. Et elles ne sont que deux. Il n'y a que Cameron et lui. Rien de plus. Je me lance et mes lèvres se posent sur les siennes. Il est surpris, je le sens, et il ne répond pas à ce contact. Il se contente de reculer, de s'éloigner de moi.  « Il faut vraiment que tu arrêtes ça ». Des sentiments ? Aucun.  « Un jour peut être ». Mais j'en ai besoin. J'ai besoin de contact, je n'y peux rien. Et il m'arrive de.. Sortir. Aujourd'hui, il m'arrive de franchir la porte de chez moi, de m'éloigner et d'aller dans le premier bar que je trouve. J'y choisi un inconnu, une personne différente à chaque fois et.. Et vous savez quoi. Je me fais honte, je me dégoûte, mais à côté de ça, je ne peux pas m'en empêcher. Gale le sait. Et Cameron aussi. Et oui, je les dégoûte. Je le sais, et je le sens. Ils veulent m'accueillir chez eux. Comme si ça allait m'aider. Je sais qu'ils n'attendent qu'un faux pas en leurs présences pour m'entraîner de force. Mais le temps a beau passé, y a rien y faire. Je continue encore et encore de m'enfoncer, de m'écrouler au fond du gouffre. Je n'arrive pas à m'en sortir.

Time after time and nothing has changed

[ 819 Mots sans la citation ]
TO BE CONTINUED
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyVen 18 Mai - 0:50


#22 . Stop me now. I'm not ready
« NUMERO 3 »





Cameron n'est jamais venu. La honte peut être. Il n'a sûrement pas envie de me voir dans cet état. Et je fais avec. J'ai tiré un trait sur tout ça et j'aurais vraiment aimé que les gens en fassent de même. Qu'ils tirent donc un trait sur moi, ça m'arrangerait. Gale dit que son frère pense comme lui, que dès que je ferais une connerie, il sera là, et qu'il me forcera à partir. Mais ce n'est pas mon point de vu. Ca ne marche pas comme ça, jamais. Enfin bref, tout ça pour dire que non, il n'est jamais venu. Je me lève doucement de mon lit, je m'approche de la fenêtre pour voir le temps qu'il fait dehors. Je dégueule sur ce soleil chaud et insupportable. De toute façon, je ne compte pas sortir aujourd'hui non plus, il en est hors de question. Un nouveau soupir franchit mes lèvres. Je ne fais que ça, de toute façon. A longueur de journée. Que cela plaise ou non, d'ailleurs. Je m'en fiche plutôt pas mal. Je passe mes journées seule, donc du coup, je me fiche de ce qu'on pourrait penser de moi. Ici, je suis mon seul juge. Il n'y a que moi. Du coup, seul mon avis compte.

Je passe mes journées en petite tenue. En pyjama, en réalité. Mais de toute façon, ça ne change rien, ce n'est pas vraiment comme si ça allait pouvoir changer quelque chose dans tout ça hein ! Qu'on se comprenne bien, il n'y a personne ici pour trouver ma tenue provocante. Et je ne suis pas non plus nue. Il n'est juste question que d'une nuisette en dentelle qui pourrait facilement passer pour une robe. Elle n'est même pas transparente. Et puis même, mon confort prime sur tout le reste. Je ne porte que ça, à longueur de temps. Je vis dans ma crasse et je n'y porte pas le moindre intérêt. Je le vis très bien comme ça. Hors de question pour moi de voir les choses différemment, d'ailleurs.

Cette nuit, je suis encore sortie. Je me sens sale. Et j'ai eu beau me doucher des dizaines de fois, ça n'a absolument rien changé. J'aimerais arrêter, mais je n'y arrive pas. J'en suis parfaitement incapable. Je n'en peux plus, au final, j'étouffe. Et je sais bien que je me répète, que je donne l'impression de ne pas m'améliorer mais il faut bien saisir un tout autre point. C'est qu'à ma place, peut être que vous seriez dans la même situation que moi. Je l'ignore. Et vous même, vous l'ignorez. On ne sait jamais comment est-ce que l'on va affronter nos sentiments, notre douleur aussi. Ce n'est jamais facile. Et c'est avant tout sur ça qu'il faut que les gens apprennent à se concentrer, même s'ils sont incapable de le réaliser.

La journée passe vite. Ou du moins, aussi vite que d'habitude, en réalité. Rien de bien palpitant à faire, juste une autre journée à regarder la télévision et à attendre que quelque chose de passionnant ne se mette à apparaître à l'écran. Ca ne semble pas être pressé, de toute façon. Et le soir finit par venir, avec ma volonté malsaine de sortir et de trouver quelqu'un. Tel un vampire en attente de sa proie. Peut être que c'est ce que je suis devenue. Je sors, j'erre, chaque soir en me disant que ce sera le dernier. Et je ne parviens jamais à me résoudre à arrêter. Mon choix se porte sur le même bar, à chaque fois. Je repère vite quelqu'un. Un garçon qui me tourne le dos et qui me semble être potable. Sans que je ne puisse me résoudre à avoir cette sensation de le connaître.  « Salut beau brun.. Si tu n'as rien de prévu ce soir, peut être pourrais-tu venir chez moi.. ». Le ton est donné. A chaque fois sa marche, quand la personne se tourne et tombe sur mon joli minois. Mais pas cette fois. Parce que quand il se retourne, c'est le visage de Cameron qui me tombe dessus. Son regard est dur, froid, et plein d'une rage dont je ne sais rien. Donc j'ignore tout. La surprise me paralyse.  « C'est à ça que tu occupes ton temps libre maintenant ? Ca ne le ramènera pas ». J'ai envie de pleurer mais je me retiens. La fierté dirons nous, même si c'est ridicule. Même si je n'en ai probablement plus depuis déjà un bon moment. Mais je m'en fiche, je reste sur ça, je tente d'imaginer que ça va changer quelque chose peut être. Je me voile la face. Je ne vois même pas la baguette, discrète, qui me lance un sort et finit par m'endormir. Je sombre dans l'inconscience sans même l'avoir vu venir.

A mon réveil, je ne suis pas chez moi. Au début, j'ignore même où je me trouve jusqu'à ce que je me souvienne de tout ça. Je suis chez eux, chez les jumeaux, dans leur appartement bien sûr. Je me méprise. Et il doit sûrement en être de même pour eux. Gale n'est pas là. Mais mon regard se pose sur Cameron, endormi à côté de moi. Je me penche doucement et mes lèvres entrent en contact avec les siennes. Cette fois c'est différent. Une larme roule doucement sur ma joue alors que ma main se glisse dans la sienne.  « Aide moi Cameron. Aide moi à arrêter tout ça. Parce que moi.. Moi je ne suis pas prête... ». Non je ne suis pas prête. Et il faudra beaucoup d'aide.

[ 929 mots ]
TO BE CONTINUED
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyMer 20 Juin - 15:51


#10 . Save me
« NUMERO 4 »



Si je vous dis que je vais mieux, et que tout va bien dans le meilleur des mondes, je sais très bien que personne ne me croira. J'en suis même parfaitement convaincue, enfin de compte, si on veut tout savoir. La situation n'a pas vraiment évolué et justement, à cause de ça, j'ai vraiment préféré prendre le large. Je ne suis pas restée. Lorsque Cameron s'est réveillé, ce jour-là, je n'étais plus là. Et depuis, je vagabonde. Oui, c'est le bon terme, j'en suis convaincue. Ce n'est pas la bonne décision non. Je suppose qu'ils l'ont mal pris. Très mal pris même, j'en ai pleinement conscience. Mais je ne pouvais pas leurs infliger la responsabilité de s'occuper de moins, en fin de compte. Et je n'ai pas eu besoin de prendre beaucoup de temps pour ça. Bien vite, j'ai été en mesure de voir qu'il fallait avant tout que je me prenne en main moi-même. Oui voilà. Mais ce n'était pas simple, dans le fond, ce n'était vraiment pas simple du tout en faite.

Un soupir s'échappe de mes lèvres alors que je tente de me détendre. Une nouvelle fois je me réveille dans un lit qui n'est pas le mien. Ce besoin de présence, ce besoin d'être entouré, ce genre de chose quoi oui voilà. Mais c'est stupide et je sais qu'il faut que j'arrête ça, mais j'en suis parfaitement incapable. Cette fois, j'ai pris une plus mauvaise décision encore que les autre fois. Keith Perry. Je l'ai croisé dans la rue, hier et je n'ai pas pu m'empêcher de lui sauter dessus. Oui, c'est bel et bien le bon terme. Je l'ai aperçu de loin et aussitôt, je n'ai pu me résoudre à ne pas m'approcher. Nous avons parlé un peu. Et je lui ai fait comprendre ce que je voulais. Cela n'a pas semblé lui déplaire. Il n'a rien dit, il n'a pas nié son envie, de son côté et je l'ai embrassé. J'ai doucement posé mes lèvres sur les siennes. Aucun sentiment, aucun réel désir. Juste une envie d'être dans les bras de quelqu'un. Oui, on peut m'insulter, on peut me traiter de ce que l'on veut, j'en suis pleinement consciente, je sais très bien que c'est ce qui peut me définir. Je sais que je me dévergonde, et plus encore. Je ne mérite peut être même pas de viver pour certains d'entre vous. Le malaise et la tristesse me font agir de la pire des façons et j'en suis consciente, mais je ne peux me résoudre à faire autrement, je ne peux pas m'en empêcher non. Et ça me brise, ça me détruit, en fin de compte. Ca me brûle. Je n'ai pas tant de solutions que ça à prendre, je ne sais pas ce que je dois faire, ni comment, en fin de compte. J'ai beau faire de mon mieux, je sais que mes erreurs se font trop nombreuses pour qu'un jour, elles puissent être pardonnées.

Il est là, à côté de moi, encore endormi. Je me dégoûte. Je ne cherche pas à comprendre, de toute façon, je sais qu'il n'attends rien de moi, qu'il ne voulait qu'une nuit. Comme moi. Enfin. Non, j'attends plus et rien à la fois. C'est tellement compliqué que je ne suis même pas en mesure de me détendre. Tout ça me prend la tête, totalement même, si on veut tout savoir. Je n'en peux plus. Je n'en peux vraiment plus, en fin de compte. J'ai besoin d'aide. Si je le pouvais, je hurlerais à quelqu'un de me sauver de tout ce merdier. Mais personne ne peut m'aider. La seule personne qui le peut ? Je l'ai fui, je suis partie. Et en fin de compte, je pense que c'est mieux, malgré tout. Je tiens à lui, je ne veux pas paraître trop faible devant lui. Et pourtant oui, je suis consciente du fait que la faiblesse est bien le mot. Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais je sais qu'il pourrait m'aider.

Cameron sauve moi, tu es le seul qui puisse vraiment le faire. Retrouve moi..

TO BE CONTINUED
[ 680 mots ]
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyMer 20 Juin - 18:27


# 27 . Only Hope
« NUMERO 5 »



Ils ont fini par me retrouver. Et ils m'ont enfermé. Une situation à laquelle je ne m'étais pas du tout attendue une seule seconde. Je ne sais même pas ce que je suis censée faire, devant une telle situation, en fin de compte. Je suis totalement perdue parce que c'est la première fois qu'ils utilisent cette méthode. Une chambre, enfin.. Une pièce, en fin de compte. Enfin de compte, je ne crois pas me perdre en disant que c'est probablement plus simple ainsi, probablement plus facile à vivre aussi. Enfin.. Je reste tout de même enfermée dans une pièce. Mes larmes coulent continuellement, et je refuse de manger. Je reste là, assise dans un coin de la pièce, sans bouger. Comme si les choses allaient vraiment aller mieux, comme si c'était vraiment possible.. Ridicule. Je n'en peux plus, en faite. Je suis en train d'étouffer. Ce n'est pas comme ça que je vais aller mieux. Je vais juste mourir plus vite, je le sais très bien.

Je suis en train de somnoler au moment où la porte s'ouvre. Je ne parviens pas à voir de qui il s'agit, mes yeux sont trop flous, mon regard est trop embrouillé. Je me frotte doucement les yeux mais pas assez vite, cette personne est déjà en train de me prendre dans ses bras.  « On est là tu sais, tu auras beau faire ce que tu voudras, nous seront toujours là, je refuse de te perdre. ». Je me serre aux creux de ses bras, j'aime ce qu'il dit, même si je n'ose pas parler. Je manque de force. Je n'ai pas mangé depuis.. Depuis déjà bien trop longtemps, en fin de compte. Du coup, je manque d'énergie, je suis persuadée que je serais même incapable de tenir debout, en fin de compte. Mais je n'essaie pas de me lever. De toute façon, je n'en ai pas besoin, mon inconnu me porte jusqu'au lit. Je suis épuisée, j'ai envie de dormir, je crois. Mais en même temps, il s'agit d'un homme et ça me fait bizarre. Gale et Cameron ne m'approchent pas, ou en tout cas, ils essaient de ne pas trop m'approcher. Ils savent, l'un comme l'autre que ce besoin de contact me dévorent. Mais cet inconnu dont la voix me paraît familière transgresse les règles. Mais je n'ai pas de force pour me jeter sur lui de toute façon, il ne risque rien. C'est tellement stupide de le dire ainsi, mais c'est un besoin, telle une drogue, en fin de compte. Et je suis incapable de me contrôler, en faite.

Il m'allonge sur le lit et s'allonge à côté de moi. Je me colle à lui, me serre dans ses bras. C'est Cameron. Au final, je crois que je le sais depuis qu'il est entré dans la pièce. Il est là pour moi, peut être même plus que Gale, en fin de compte. Et je sais aussi que c'est très important pour moi, vraiment important pour moi qu'il soit là, à mes côtés. Je crois que j'ai surtout besoin de lui, même si je refuse de me le dire.

A mon réveil, il n'est plus là, il est parti. Et je me mets à pleurer. Je craque totalement, là, allongée dans mon lit. Je ne sais pas ce que je veux, je ne sais plus rien. Je suis totalement perdue. Mais l'eau a coulé sous les ponts et je me rends doucement compte que j'oublie Alek. Et ce n'est pas ça qui me fait pleurer. Si les larmes se mettent à couler, c'est parce que j'ai fait du mal à Cameron. Je me rends compte que je tiens bien plus à lui que je ne le pensais. Je crois que je l'aime, même si je n'ose l'avouer, de peur de perdre le souvenir de Alek. Je refuse de le trahir, je refuse d'être heureuse alors que ce n'est pas avec lui. Enfin.. Je sais qu'il aurait voulu que je le sois, et je sais que je me mens à moi même. Non, je ne le trahis pas, en étant heureuse. Je le trahis en ne l'étant pas, en fin de compte. Et c'est en prenant conscience de tout ça que je craque encore plus.

La porte s'ouvre d'un coup, et mon regard se pose sur le regard inquiet de Cameron, venu pour m'amener quelque chose à manger. Je plonge mon regard dans le sien et je finis par me lever. Je m'approche de lui, alors qu'il pose son assiette et qu'il tente de reculer, craignant mes réactions.  « Non, reste ». Il me regard, surpris, et ne sait pas ce que je m'apprête à dire. Je pose mes lèvres sur les siennes pour un léger baiser et je le prends dans mes bras. Et je reste là, fermant les yeux, bien. Je sais que les choses vont maintenant aller mieux. Je le sens, en fin de compte, au fond de moi..

THE END
[ 822 mots ]
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyDim 29 Juil - 15:50


# 05 . SON OF LIES
« NUMERO 6 »



Oui, c'est vrai, lorsque l'on a bavardé ensemble le premier jour, il m'est apparu désagréable, narcissique et insupportable. Ce genre de personne dont on se passe volontiers et avec qui on ne veut pas passer la moindre seconde. Mais ma mère m'a toujours appris à me montrer meilleure que ce genre d'individu. Et justement pour cette raison, j'ai fait mon possible pour me montrer polie et le plus agréable possible. C'est là qu'il s'est calmé et qu'il s'est montré bien plus agréable et bien plus sympa aussi. Plus délicat. Ce que je n'avais pas vraiment cru possible au début. Carrément pas même. Mais ce n'était pas franchement un mal, ça me plaisait même totalement. Et du coup, tout s'est finalement calmé et la conversation fut bien plus plaisante. Tout de suite plus agréable et c'était mieux ainsi, ça allait de soit. Ce jour-là, l'idée de m'être trompée à son sujet me traversa doucement, sans que je ne puisse m'y attendre et je me mis à le voir différemment, avec un regard plus doux déjà.

 « Bon, tes affaires sont prêtes, tu dégages ? ». Un soupir d'agacement et de peine s'échappe de mes lèvres alors je me sens un peu à côté de mes pompes, et que le retour à la réalité se fait brutal et insupportable. L'erreur est humaine mais se tromper à ce point a quelque chose de vraiment horrible. Mes larmes sont encore en train de couler sur mes joues.  « Et arrêtes de pleurer, tu me saoules. ». Il parle d'un ton froid mais éteint, insupportable et blessant. En fin de compte, ce jour-là, lorsque nos routes se sont croisées pour la toute première fois, il était question de son tout premier mensonge. Il m'a laissé croire, un instant, que le courant pouvait passer entre nous mais la réalité était toute autre bien sûr. Il m'a surtout fallu beaucoup de temps pour m'en rendre compte. Beaucoup plus que je n'aurais pu le croire et surtout, beaucoup trop, en fin de compte. Du coup, à l'heure actuelle, je souffre bien trop. Genre.. Vraiment.

Nous nous sommes revus, plusieurs fois et sans que je ne le vois venir, j'ai doucement fini par tomber sous son charme et par finir par vraiment tomber amoureuse de lui. Ce qui est.. Plutôt bizarre en fin de compte. Oui, peut être.. Nous nous sommes alors mis à vraiment nous fréquenter et les années se sont mises à défiler, sans même que je ne puisse vraiment m'en rendre compte. Il était là pour moi, se montrer présent, tendre et délicat. Et naïve comme je le suis, j'ai doucement fini par y croire, sans que je ne puisse un seul instant me tromper avec tout ça. J'ai cru et j'ai espéré. Je me suis laissée berner.

Mensonge. Trahison. Un jour, je suis rentrée à l'appartement, un peu plus tôt que prévu. Et je l'ai trouvé en charmante compagnie. Je n'ai jamais eu le malheur de dire que j'étais la personne la plus belle qui soit. Je n'en aurais jamais eu la vantardise, de toute manière. Mais.. Mais ça fait mal, l’ego en prend un sacré coup, c'est un fait. Et quand je suis entrée, il ne s'en est pas offusqué du tout, il n'a même pas essayé de se justifier, il n'a même pas expliqué de m'expliquer les choses, pas un seul instant.  « Qu'est-ce que tu croyais ? Que j'avais des sentiments ? Grandis un peu. Je suis restée pour coucher avec toi, et c'est tout. Rien de plus. Et encore, tu ne m'as jamais suffi. Ne te leurre pas, c'était juste pour ton appartement. Point final ». Ces mots sonnaient si sincère que je réalisai alors que je m'étais lourdement trompée et, en plus de ça, il ne m'avait jamais dit qu'il m'aimait.

Ce jour, c'est aujourd'hui. Il a dégagé la fille, et m'a dit de faire mes valises, espérant que je serais dans la merde. Hypocrite, il me dégage de mon propre appartement et je ne peux rien dire parce que j'ai eu l'erreur de signer de lui faire signer des papiers le lui donnant. Ah l'amour.. J'ai eu beau dire ce que je voulais, j'aurais sans doute dû être plus intelligente que ça. Mais je n'en ai pas été capable. Je suis pathétique, stupide et naïve. J'ai cru à cette histoire beaucoup trop longtemps et bêtement, je me suis même imaginée que ma vie allait se dérouler avec lui. Mais lui, ahah.. Il n'y a pas cru une seule seconde. 3 ans, trois années de mensonge, et les réalités m'apparaissent doucement. Je n'avais juste pas voulu y penser un seul instant mais ce n'est pas ça qui aura réussi à me sauver, je me suis tout de même laissée berner.

Il ne sortait pas souvent avec moi, il préférait ses amis. Je suis incapable de comprendre pourquoi je n'ai pas fini par me poser des question. Mais je me disais juste que c'était normal, je me me disais qu'il était logique pour lui de vouloir voir ses amis. Mais c'était ridicule, et j'ai mis beaucoup trop de temps à m'en apercevoir. Il me manipulait oui, voilà, point barre. Et je me suis laissée me faire berner, comme une idiote. Je n'y ai vraiment vu que du feu et je me déteste vraiment pour ça.

Mes affaires sont prêtes, je n'ai plus qu'à partir maintenant bien sûr. Je ne sais pas encore où je vais bien pouvoir aller mais à côté de ça, je sais que ça ne pourra qu'être mieux qu'ici. Je ne veux plus jamais avoir à revoir cet homme. Il me débecte, m’écœure. Et alors que je m'apprête à partir, il pose ses lèvres sur les miennes, geste que je ne comprends absolument pas, et sous la surprise, je ne parviens pas à m'écarter tout de suite, je n'ose même pas bouger. Mais je ne tarde pas à prendre conscience de l'erreur et je m'éloigne de lui. Le giflant aussitôt.  « Ne me touche plus jamais ». Et je pars. Je sais que de toute façon, c'est ce que j'ai de mieux à faire. Même si je ne sais pas où me rendre, je sais que la seule chose que je puisse faire, c'est de m'éloigner au possible d'ici, de ne plus revenir vers le plus gros menteur de l'histoire..

[ 1056 Mots ]
FIN.
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyDim 29 Juil - 16:58


# 02 . Warm Smiles do not make you welcome here
« NUMERO 7 »



Lorsque je ne vais pas bien et que les gens tentent de me réconforter avec leurs sourires chaleureux, en se disant que ça va m'aider à aller mieux, et que ça va s'arranger, la seule chose que ça me dit, c'est qu'ils sont hypocrites et ridicule. Un quelconque moyen pour eux de montrer aux autres que eux, ils vont bien. Mais ce n'est que mon simple avis bien sûr, point final. Beaucoup de personnes se vantent de dire qu'ils vont mieux, quand on leurs sourit. Foutaise. On ne peut pas aller mieux parce qu'une personne s'approche de nous et se met à nous sourire, c'est foutrement impossible. On ne peut clairement pas aller mieux parce que quelqu'un nous sourit, c'est parfaitement impossible même. Et tellement pathétique, en plus de ça..

Je suis là, assise sur un banc, de façon un peu négligée peut être. Mes cheveux sont lâchés sur mes épaules, un peu sale ou du moins, c'est surtout ce que mes cheveux laissent croire à cause de la pluie qui m'a fait une belle surprise tout à l'heure. Je porte un short, ainsi qu'un sweat. Le tout est noir, et il a beau pleuvoir, j'ai une paire de lunettes rondes sur le nez. Mes yeux sont vides, hagard. Je suis à côté de moi-même, je ne parviens pas à me contrôler, à agir comme je pourrais bien le vouloir. Je n'en peux plus et je sais que j'ai besoin de solitude. Une solitude qui a nécessité que je sorte. Je vis avec mon petit ami mais là, je sature, je n'en peux plus. J'avais besoin de prendre de la distance, besoin de sortir. Mais je ne me vois pas le lui dire. Même s'il a dû s'en rendre compte à force..

Depuis que c'est arrivé, je ne suis presque plus à l'appartement. Je l'aime oui, et ça ne change pas, ça ne changera sans doute même jamais, mais j'ai peur de me mettre d'un seul coup à le haïr. Entre amour et haine, il n'y a qu'un pas et je sais que je suis juste au bord de la limite, me balançant au-dessus. Disons que j'ai été contrainte de prendre une décision sans lui en parler. Ou en tout cas, sans son accord parce que je sais que je ne l'aurais pas eu. Et que je le veuille ou non, maintenant, je regrette.

Je sais que je peux plus faire machine arrière, je ne peux plus reculer et tenter de tout recommencer, c'est impossible. Ce deuil que je fis, je l'ai mérité. Dans un sens, du moins. Et je sais aussi que Gale est au courant, ou en tout cas, il sait que je lui cache quelque chose qui se trouve être quand même grave. Il sait que je ne suis pas bien et que j'ai quelque chose dont je refuse de lui parler. Et au final, oui, je sais qu'il se sent mal pour moi, et que ça le blesse de ne pas savoir. Il ne devrait pas s'en vouloir comme ça, mais j'ignore quoi lui dire. Je suis totalement perdue..

 « Blake, rentre s'il te plait ». Je tourne doucement la tête, ne m'attendant pas à le voir. Je retire mes stupides lunettes mouillées. Avec la pluie, au moins, il ne vois pas que je pleure, il ne voit pas la moindre larme sur mes joues.  « Et arrête de pleurer ». Quoique. Il est vrai que mes yeux sont sûrement rouge et gonflés, je ne peux tromper personne et lui encore moins. Il me connaît trop bien bien sûr. Il s'installe alors à mes côtés, fait un geste pour me prendre dans ses bras mais se retient et s'arrête avant même de m'avoir touchée. Moi-même, je ne fais pas de mouvement vers lui. Je n'en ai pas fait depuis longtemps. Non que je ne le veuille pas. Disons plutôt que j'ai cette impression que si je me laisse aller.. Je ne sais pas. Mais à côté de ça, je sais aussi que tant que je n'aborderais pas le sujet, entre nous, ça n'ira pas mieux. Et malgré tout, après, tout dépendra de comment il va réagir face à tout ça. Il me quittera sans doute. Il s'agit du genre de chose dont on doit parler, je suppose. Genre.. Vraiment.

Il m'embrasse, doucement, et j'en avait plutôt bien besoin, je l'avoue. Je me serre alors doucement contre lui et quand le baiser prend fin, je pose ma tête contre son épaule. Je sais que quoi qu'il se passe, je devrais en parler et je ne sais pas pourquoi, je profite de la pluie. Mais quand je vois son sourire qui veut me rassurer, je l'arrête tout de suite.  « Arrête voir. Si tu veux que je parle, retire ce sourire débile de tes lèvres. Les sourires chaleureux ne sont pas les bienvenus dans les confessions ». Il soupire, je ne sais même pas si je vais trouver le courage de tout lui dire. Je ne sais pas comment il va réagir et j'ai vraiment peur, en fin de compte. Je sais juste qu'i lne va clairement pas bien le prendre. C'est même assez évident. Et c'est ça le problème. Avec une révélation pareille, je peux le perdre et peut être qu'il ne me reverra plus pareil après ça. Mais je ne peux plus vraiment attendre.  « Ca y est tu te lances ? ». Je me demande si c'est vraiment le bon lieu pour ça.  « Si tu penses que le faire ici n'est pas une trop mauvaise idée ». Il me regarde un bref instant et m'incite à me lever. La seconde d'après, nous avions déjà transplaner.

Une fois à l'appartement, l'absence de bruit me tétanise. Il le voit et me prend dans ses bras, m'embrasse doucement sur les lèvres et me dit qu'il m'aime. Je me recule alors doucement.  « Ca concerne tes sentiments ? Ils ont changé c'est ça ? ». Je lève vers lui un regard incrédule, incapable de comprendre pourquoi il vient de dire ça.  « Ne dis pas n'importe quoi Gale ». Je vois sa colère monter. C'est assez flagrant oui, c'est évident et je comprends qu'il puisse en avoir marre des secrets. Et en fin de compte.. Moi aussi.  « Je suis tombée enceinte. Et je ne pouvais pas le garder je.. Je n'étais pas prête pour ça Gale.. ».

La surprise se lit sur son visage.  « Tu ne m'as rien dit... ». Non rien, et c'est seulement maintenant que je me rends compte que j'aurais dû lui en parler, que j'aurais dû lui dire quelque chose. Et même si je le regrette amèrement, je ne peux absolument rien faire. Il est bien trop tard. Il n'y a, de toute façon, rien à faire.  « Non je.. ».  « Mais putain Blake, pas un moment tu ne t'es dit que tu povuais m'en parler ?! T'as tant l'impression que ça que je suis incapable de comprendre ? Penses-tu vraiment que je puisse vouloir un bébé ?! ». C'est à mon tour de sembler surprise. Il est vrai que je ne nous ai encore jamais imaginé parents. Ni l'un, ni l'autre d'ailleurs. Il m'attrape par le bras, m'attire vers lui et m'embrasse doucement sur le front.  « J'aurais juste voulu être là, te tenir la main. Je ne suis pas seulement là pour les bons moments, je veux être là tout le temps, peu importe ce qu'il arrivera, je veux être là ». Il me sourit à nouveau et je me mets à rire. Nous sommes vraiment sur la même longueur d'onde..  « Je t'aime bordel, je t'aime tellement... »

[ 1283 mots ]
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyDim 29 Juil - 17:49


#03 . Give it All
« NUMERO 8 »



Un soupir s'échappe doucement de mes lèvres. Mes mains trembles, mes jambes refusent de me porter. Et dire que je suis censée monter sur scène dans quelques minutes.. Ridicule. Comme si j'en étais vraiment capable tiens ! Quelle erreur que d'accepter de monter sur scène hein ! Okay j'ai fini par me laisser convaincre. On a fini par me faire croire que j'avais une plutôt belle voix mais en plus de ça, voilà qu'un groupe me propose un duo sur leur album. Our Last Serenade, un groupe de mecs. Tous vraiment adorables d'ailleurs. Ils avaient écrit une chanson, cool hein, une chanson sympa et tout ça, mais sur laquelle l'idéal était d'avoir une voie féminine. Et allez donc savoir comment et pourquoi, on leurs avait parlé de moi, sans que je n'y comprenne quoi que ce soit. Ils m'ont invité en studio, m'ont faite chanter et au final, ça leurs a plu. Les paroles de cette chansons me correspondaient parfaitement, en plus. Et je ne pouvais clairement pas refuser. Surtout si ma voix leurs plaisait. On a dont enregistré. Et aujourd'hui, il est question de chanter cette chanson à leur concert. J'ai peu en tout cas, carrément trop peur. Et j'espère ne pas les décevoir sinon, je m'en voudrais probablement toute ma vie.

Ca va bientôt être à moi d'ailleurs, d'après ce qu'ils m'ont dit, je vais chanter la chanson pour le rappel. Et si j'ai bien compris, cet album a super bien marché, genre vraiment, et notre chanson est une des plus écoutés du moment. Ce que je n'arrive même pas à croire, tellement je suis surprise par tout ça. Ca fait vraiment bizarre en tout cas, surtout qu'on ne peut pas vraiment dire que je trouve que j'ai une voix si fantastique que ça hein. De nature, j'ai une voix rauque, un peu cassé, le genre de timbre que l'on n'entend pas vraiment souvent chez une fille au physique fragile comme le mien et qui, n'a d'ailleurs jamais fumé. Du coup, c'est pareil quand je chante, ça surprend pas mal de monde et ça lpait.

La chanson qu'ils étaient en train de jouer se termine doucement et je me rends compte que ça va être à moi. Les membres du groupes me rejoignent alors, prennent à boire et vident presque tous leurs bouteilles d'un coup. Je me doute qu'un show comme le leur doit vraiment les épuiser. Dans la salle, il est l'heure pour le public de hurler à plein poumon pour demander le rappel. On les adore carrément, vu comme ça hurle. Et c'est un réel honneur que de pouvoir chanter avec eux. Axel se tourne vers moi, glisse un bras autour de ma taille et m'embrasse. Ca par contre, je ne m'y attendais absolument pas et la surprise prend la place de tout mon stress. Ce qui est assez normal.

Je suis surprise et en même temps, carrément déçue. Il ne m'avait pas donnée l'illusion de s'intéresser à plus qu'à ma voix. Et non ça ne me plaît absolument pas, en plus. J'ai encore moins envie de monter sur scène maintenant et là, ce n'est pas uniquement à cause du stress, là, c'est bel et bien parce que ça me fait de la peine et que ça me blesse. Je n'ose même pas parler, parce que je sais que je risque de vraiment me montrer désagréable, j'en suis totalement convaincue, oui voilà. Mais avant même que je ne m'enflamme une seconde de plus, il se penche vers moi et murmure à mon oreille.  « Ne t'emballe pas. J'ai une copine. Mais regarde, tu le sens ton stress ? ». Il m'ébourriffe les cheveux et me sourit. Je comprends alors très bien la situation, et comprends très bien aussi qu'il n'a fait ça que dans une seule et unique optique, pour me faire oublier le stress, point barre ! Je comprends très bien où il veut en venir. Et je trouve cette méthode très efficace. Je ne vais pas revendiquer non plus bien sûr. Mais à côté de ça, je me sens vraiment mieux.  « Donne tout ». Et voilà, c'est parti, il n'y a pas à tergiverser plus longtemps.

J'inspire alors un grand coup, Axel est déjà remonté sur scène. De toute façon, ce n'est pas vraiment compliqué. Je ne monte sur scène qu'à mon couplet pour laisser le doute de ma présence plâner. Et je me dis que bah.. Ce n'est pas vraiment moi que l'on attend sur scène quoi. Non mais franchement, je ne me leurre pas une seule seconde, je suis une parfaite inconnue après tout non ? Pourquoi on m'attendrait ?

On me tend un micro et au moment où je l'attrape, je sens ma main trembler à nouveau. Bon bah tant pis, je ferais avec le stress. C'est comme ça pour tout le monde de toute façon, la première montée sur scène n'est jamais facile je pense ! Là, c'est à moi, point barre. C'est parti, je monte sur scène et je ne m'attends pas du tout à voir les gens euphoriques alors que je m'avance, à les voir crier mon nom alors que je me mets à chanter. Un sourire niais se glisse sur mes lèvres et je me mets à tout donner, mon maximum, tout ce que je peux. Et je me rends alors compte que c'est ici que j'ai toujours voulu être..

[ 896 Mots ]
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Ξ Sujet: Re: Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )   Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers ) EmptyDim 29 Juil - 19:26


# 08 . FIRE WITH FIRE
« NUMERO 9 »



Lorsque mes yeux s'ouvrent, la fumée les brûlent, les irritent et les larmes ne tardent pas à se montrer, pour humidifier ce regard desséché. Trop bizarre et trop abusé, je suis incapable de comprendre ce qu'il se passe. Mais je vois très bien que quelque chose ne va pas, bien sûr, je ne suis pas stupide. L'immeuble brûle. Et à côté de moi, Cameron qui ne se réveille pas. Je le secoue, encore et encore, le plus fort possible, mais il ne se réveille pas, il ne se lève pas...  « Cam', arrêtes tes conneries, il serait grand temps que tu te réveilles ! Tu te réveilles tout de suite et tu te lèves allez ! Dépêche toi ! ». Je sanglote, mes larmes se font plus intenses mais j'ai beau dire ce que je veux, j'ai beau manquer d'air, je continue de le secouer. Et je ne m'arrête que lorsque les pompiers viennent et nous séparent. Je m'effondre alors, l'air me manque beaucoup trop, je m'écroule et sombre dans une parfaite inconscience.

Il est mort. Ils disent qu'il n'a pas souffert mais ils auront beau dire ce qu'ils veulent, je m'en fous, je ne les écoute pas. La douleur, la fumée.. Je m'écroule, je ne veux plus rien entendre, plus rien du tout. Je refuse d'avoir à prendre la tête avec tout ça, il en est même parfaitement hors de question, si on veut vraiment tout savoir. Il en est parfaitement hors de question, oui, voilà. Et il n'y a vraiment rien d'autre à dire. Un léger son, une voix, une phrase, une petite réplique me fait doucement comprendre la situation. Une phrase que je ne pourrais jamais oublier. Il est question.. D'un incendie volontaire...

Cinq mois plus tard :
La mort de Cam' ? Non, je ne l'ai pas accepté, et je ne l'accepterais jamais, si on veut vraiment tout savoir. Ca n'arrivera jamais, vraiment jamais.. Il en est hors de question. On l'a tué oui, c'est un meurtre et c'est bien et bien la seule chose qui m'intéresse vraiment. Oui, la seule et unique chose qui soit vraiment possible, d'une certaine manière, en tout cas. Et je sais maintenant de qui il est question, je sais maintenant qui s'est et il est absolument hors de question pour moi d'oublier, de me permettre un seul instant d'oublier quelque chose de tout ça. Hors de question et vraiment jamais. Et je sais, je sais son nom, je sais où il habite et je sais une chose surtout. Je sais que je vais le tuer, je sais que c'est ce soir. Je ne compte pas attendre une minute de plus, le feu par le feu oui, point barre. Je vais lui faire mal, il ne s'en remettra pas un seul instant.

La porte est fermée, mais vu qu'il y a de la lumière à l'intérieur, je sais que la personne qui se trouve ici ne dort pas. Et je n'oublie pas autre chose, je suis une fille, je sais que j'ai toutes les chances possibles de le faire ouvrir la porte. Un garçon ne refuse jamais une fille après tout. C'est non négligeable. Et c'est justement pour cette raison que je trouve tout ça tellement drôle hein. Enfin.. Drôle n'est sans doute pas le mot idéal. Mais je vais lui faire mal, je vais lui faire très mal.

Je suis juste devant sa porte et j'essaie de calmer ma main qui tremble. L'adrénaline me brûle et me lacère. Mais je ne peux pas vraiment faire grand chose contre ça malheureusement. Et c'est plutôt triste, en fin de compte. Je frappe à la porte, et inspire un grand coup. Il finit par m'ouvrir et c'est là que le plan commence, je le drague, lui fait croire que je l'ai vu, un jour, et que je voulais apprendre à le connaître. Il est flatté, ça l'amuse, il m'invite à entrer. Ce que je fais. Je n'ai pas peur, je n'ai plus aucune envie, plus aucun rêve, plus rien. Il m'a arraché mon foyer, il m'a pris Cameron.

Je ne réfléchis pas bien lontemps, je ne suis chez lui que depuis quelques minutes et déjà, mes lèvres se posent sur les siennes. Il est surpris, mais ne se recule pas, il pense que c'est gagné, et il baisse sa garde. Pas moi. J'attrape le premier objet qui me tombe sous la main et le frappe à la tête avec. Il ne s'effondre pas au premier coup alors je lui en donne un deuxième. Dans ma main, son téléphone de maison. Il s'effondre, et je ne perds pas un instant. J'ai appris, j'ai retenu et je vais tout mettre en place. Je sors, je n'ai pas longtemps, je ne sais pas combien exactement. Et dans ma voiture, j'attrape un bidon d'essence. Je le recouvre du liquide. Et craque une allumette. Sous adrénaline, je ne me rends pas vraiment compte que je m'apprête à tuer quelqu'un.  « Feu contre feu. Œil pour œil, dent pour dent.. ». Il commence doucement à émerger, je l'entend râler, mais il est trop tard et l'allumette s'écrase sur lui. Je me suis à peine reculé que déjà, il brûle de partout. Je sors de la maison, sans un regard en arrière. Même si je voulais le tuer, ça me dérange. Je lui ai fait du mal après tout, je l'ai tué, ce qui n'est clairement pas négligeable, de toute évidence. Mais je m'en moque, je m'en moque totalement et il est hors de question pour moi de me prendre la tête avec tout ça.. Hors de question..

Deux semaines plus tard
J'ai été coincée, je suis en prison. La douce logique de la justice mais je ne peux rien faire. J'en ai pour vingt ans. Meurtre avec préméditation. Je m'en fous. Ma vie est une prison.

[ 969 mots]
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