Serre moi encore, serre moi. ( Trente baisers )

-> Fic inspiré de "The Hunger Games" de Suzanne Collins. Tous les droits lui sont réservés. De ce fait, ça reprend le même contexte.

Je me réveille doucement et sous la lumière, mes yeux papillonnent. La lumière est brûlante. Pourtant, ce n'est pas censé être le cas dans la grotte. J'en conclus que nous n'y sommes plus et je me fais violence. Où est Alek ? Mon regard commence doucement à s'habituer à la lumière et autour de moi, je reconnais chaque détail, je connais cette pièce pleine de luminosité, je sais où je suis parce que je suis chez moi. Je suis là, allongée dans mon lit, dans le district onze et je n'y comprends absolument rien. Pourquoi ne suis-je plus dans l'arène, j'ai été disqualifiée du coup, on m'a ramené chez moi ? Je n'y comprends rien et soudain, la réalité me frappe. J'étais en train de rêver c'est ça ? Je n'ai jamais été dans l'arène ? Pourtant, je ne parviens pas à y croire, tous ces sentiments de peur, toute cette crainte, et tout ça, c'était réel, alors pourquoi est-ce que d'un seul coup, je n'y suis plus ?

Mais je ne peux pas me plaindre, c'est impossible, comment pourrais-je faire une chose pareille ? Comment puis-je me plaindre alors que l'arène n'était qu'un rêve donc je suis enfin sortie ? Je n'y suis plus et oh mon dieu, je n'ai jamais autant aimé ma maison. Je sors de mon lit et ne prends même pas le temps d'enfiler un pantalon. Je suis en slip, je ne porte qu'un débardeur d'Alek et déjà, je cours dans le salon pour y retrouver mon père. Je le vois là, assis devant la télévision. Il tourne doucement la tête vers moi et me sourit. Pour lui, tout est normal bien sûr. Il n'était pas dans mon rêve ou en tout cas, il ne le sait pas. Et c'est tant mieux. De toute façon, il n'y a aucune raison à ce que je me prenne la tête. Tout ceci n'était qu'un rêve et donc, tout vas bien dans le meilleur des mondes, je n'ai pas la moindre raison de me prendre la tête avec tout ça. Et c'était sans doute mieux comme ça.

Je ne réfléchis pas, je fonce, je cours vers la maison de Alek, sous le regard surpris de mon père. Il est sur le point de me retenir mais il n'y arrive pas. Je ne me suis toujours pas habillée, et je ne sens même pas le froid dehors. C'est sans doute l'euphorie du moment. Je suis tellement heureuse de ne pas être là bas que je ne ressens rien. Je frappe alors à sa porte, une fois arrivée et c'est sa mère qui m'ouvre la porte. Elle ne m'a jamais vraiment apprécié mais je m'en moque, ce n'est pas avec elle que je sors, après tout. Donc ce n'est pas moi qui vais en faire toute une histoire ; Impossible même.  « Mais voyons Blake, vous avez vu votre tenue ? ». Je ne l'écoute qu'à moitié. Elle secoue la tête de lassitude et de désespérance mais je finis par réussir à passer je ne me fais pas plus attendre. Je rentre et file vers la chambre d'Alek. Lui aussi, il est surpris de me voir habillé comme ça. Mais quelque chose est bizarre, dans son regard, je vois un truc louche et tellement troublant..  « Qu'est-ce qui ne va pas Alek ? Oh, j'ai fait un rêve abominable nous étions... ». Je laisse ma phrase en suspens, parce qu'il se met d'un seul coup à pleurer. Je me presse contre lui, je pose mes lèvres sur les siennes et je tente de le rassurer mais c'est comme si tout le contraire se produisait. Je n'y comprends rien, rien du tout non..  « Alek, dis moi !! ».

Il n'ose toujours pas me regarder, et moi je n'arrive pas à comprendre ni même à penser. Je veux savoir ce qu'il me cache, à tout prix, mais s'il refuse de me parler, je ne sais pas ce que je peux bien être censé faire. Il m'attrape par la main, la serre dans la sienne, doucement.  « Je t'aime Blake. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé, tu es la femme de ma vie, tu le sais ça hein, tu le sais ?! ». Il m'entraîne à sa suite, m'amène au salon. Ses parents se sont envolés, bizarre. Il me force à regarder la télé et là, je réalise vraiment ce qu'il se passe. C'est là que je vois vraiment qu'il y a un gros problème. Très gros problème.. Parce que je me vois, dans la télé. Et je comprends que là où je suis. Là où j'ai tellement envie d'être.. Tout ça, rien n'est réel. Je ne suis pas chez moi, je ne suis pas dans ce district où j'ai grandi. Je suis.. Je suis en train de dormir.

Je suis dans l'arène.

806 Mots
To be continued

« Puisse le sort vous être favorable »

-> Fic inspiré de "The Hunger Games" de Suzanne Collins. Tous les droits lui sont réservés. De ce fait, ça reprend le même contexte.

Lorsque je me réveille dans la grotte, je suis déjà en train de pleurer. Depuis que l'on est ici, je ne fais que ça et je me sens ridicule. Tellement ridicule.. Mais il faut que je me reprenne, continuer sur cette voie ne m'aidera pas et je ne veux pas qu'Alek en souffre. Me voir faible et triste comme ça, ça n'aiderait pas. Je dois lui prouver que je ne suis pas un poids, je dois lui montrer qu'il peut vraiment compter sur moi et que je suis en mesure de l'aider, qu'il n'a pas à tout le temps me protéger. Je ne veux pas qu'il meurt à cause de moi, je ne veux pas être responsable de sa mort. Même si du coup, je sais déjà qu'il me protège, qu'il va tout faire pour m'aider à rester en vie. Je sais qu'il serait capable de mourir pour me sauver la vie et c'est bien là la toute dernière chose que je veux. Je ne pourrais jamais le supporter. Absolument jamais.

Lorsque je me retourne, il n'est pas à côté de moi. Je me lève d'un coup, je ne comprends pas, je me demande où il est j'ai peur, je suis terrifiée. Il a quitté la grotte. Je sors à mon tour et je ne le vois nul part. C'est là que j'entends le pire. Un coup de canon. Dans ma tête, tout est clair, c'est lui. Ca ne peut qu'être lui de toute façon. Et je me sens mourir à petit feu. Je ne veux pas, je ne peux imaginer qu'il n'est plus là. Mais c'est alors qu'un bruit se fait entendre là, juste à côté de moi. Je tremble, je ne sais pas quoi dire, j'ai peur. Je n'ai absolument aucune arme, je ne sais donc pas comment réagir. Je m'apprête à fuir quand souvent, c'est Alek qui sort du buisson. Je veux sauter dans ses bras, je veux me précipiter vers lui mais il ne fait rien pour ça, il attrape ma main et nous partons en courant. Nous fuyons. Je n'ai pas besoin que l'on m'explique. LE coup de canon ne veut absolument pas dire que tout va bien.

Je cours, ma vie en dépend. Je n'ai jamais été une fille très rapide mais je sais que si je ne me dépêche pas, on va y rester tous les deux.  « Keith Perry. J'étais parti nous chercher de l'eau.. J'ai rien compris ». Il parle mais il est essoufflé et ce qu'il dit et coupé à presque chaque mot. Je ne sais même pas depuis quand il court, mais l'eau n'est pas très loin. Enfin.. Nous courrons encore un long, très long moment. Mais nous arrivons très vite à un moment où nous n'en pouvons plus. Il me demande de monter dans un arbre, de me sauver et qu'il fera ce qu'il peut, qu'il va le tuer. Je refuse de l'imaginer se sacrifier. Je suis là, je suis là pour l'aider et c'est surtout ça qui compte ! Je ne serais pas un poids. Je vais l'aider. Il râle un coup mais il sait qu'à deux, les choses iront mieux.  « Ne meurs pas. Blake, pitié, ne meurs pas ». Il lance un regard douloureux vers moi et m'embrasse doucement. Nous allons nous battre.

Keith ne tarde pas à arriver. District 1. La lutte ne se fait pas longue et au final, je n'arrive même pas à comprendre ce qu'il se passe. Je ne réalise pas, je suffoque. J'essaie de me battre mais je n'y arrive pas, je n'en ai pas la force. Et je n'ai pas d'arme. Alek a un couteau, lui au moins. Moi j'essaie seulement de le tenir, au moins un peu, pour que Alek puisse le tuer. Mais je ne fais probablement que de le gêner sûrement. Horrible.

 « Je savais bien que tu n'étais pas immortel. Et bien vole maintenant. Mais je sais que tu ne peux pas voler. ». Son rire est malveillant. Il me lance un regard mauvais. Et je ne saisis pas du tout où il veut en venir. Mais d'un coup, d'un seul coup.. Je réalise. Alek est au sol. Il ne bouge que difficilement. Et il se vide de son sang. L'autre est là, toujours en train de se moquer, toujours en train de faire le beau. Je suis parfaitement incapable de me retenir, je ne le supporte pas et je.. Je m'empare du couteau, je suis folle de rage, je ne supporte pas ce qu'il vient de se passer. Et je le poignarde encore, et encore, et encore.. Je ne m'arrête pas, pas avant que le coup de canon ne retentisse. Alors je réalise. Et je file du côté de Alek. Alek qui ne bouge plus, Alek qui ne respire plus.. Oh Alek..  « Non, arrête, ne me laisse pas, ne me laisse surtout pas, t'as pas le droit, restes là, restes près de moi, je t'en supplie. Tu peux pas me laisser ! Je te jure, tu n'as pas le droit !! ». Il tente de sourire mais il tousse et du sang sort de ses lèvres. Je sais, mais je refuse de le comprendre, je refuse de l'accepter.  « Je t'aime Bee.. Tu as été l'amour de ma vie... ». Il s'éteint. Il ne réagit plus. Il est parti..

891 Mots
To be continued

Morts déjà déclarés :
DISTRICT 1 : Jade Humminbird & Keith Perry
DISTRICT 2 : Myrielle Symphonie
DISTRICT 3 : Jules Cameron
DISTRICT 5 : Emeric Larsen
DISTRICT 7 : Gale McQueen
DISTRICT 8 : William MacOlley
DISTRICT 9 : Ryan Carmichael
DISTRICT 11 : Alek Benson
DISTRICT 12 : Eliot Walsen

« Puisse le sort vous être favorable »

-> Fic inspiré de "The Hunger Games" de Suzanne Collins. Tous les droits lui sont réservés. De ce fait, ça reprend le même contexte.

Le bruit du canon me flanque des vertiges. Je suis là, pétrifiée, je n'entends plus rien. Mon râle est si intense que l'on sent toute la souffrance de mon cri. J'ai envie de mourir. Je veux que l'on vienne m'achever, là, maintenant. Je ferme les yeux, me lève. J'écarte les bras et j'attends cette fameuse sentence. Mais elle ne vient pas. Personne ne vient me ôter la vie alors que c'est tout ce que je demande. Je vois seulement ce pourri petit paquet, avec son parachute, atterrir devant moi. Je ne veux pas l'ouvrir, je ne veux l'aide de personne. Je veux uniquement mourir, je ne veux plus avoir à vivre, je ne veux plus endurer tout ça non, je ne veux pas faire ça toute seule. Je ne veux pas sortir d'ici, pas sans lui, pas sans la personne que j'aime. J'aimerais hurler, crier que je veux mourir, mais cela ne plairait pas au Capitole qui ferait tout pour soit, me faire affreusement souffrir, soit me faire gagner, juste parce que ce n'est pas ce que je veux. Je sais oui, cela semble incroyablement fourbe mais c'est vraiment comme ça que cela risquerait de se passer, quoi que j'en pense. On ne veut pas ma mort, pas si je l'offre au plus offrant. On veut que je me batte. Je le sais bien.

J'essuie rageusement les larmes qui coulent sur mes joues. Et je me mets à fuir, à courir et à partir loin d'ici, je refuse de rester là alors que c'est là que se trouve son corps. Son sang est encore partout sur moi, je m’écœure, je veux me laver mais je ne suis pas stupide, je sais que c'est impossible. Mes cheveux sont gras, ils collent à mon visage, à ma peau, mais je m'en fous. Je vais me battre, je vais montrer que je peux tuer des gens, je vais montrer que j'en suis capable. Je sais qu'Alek n'aurait jamais voulu que je meurs ici, il voudrait que je l'emporte mais je sais aussi que j'en suis incapable. Mon pied heurte une liane qui me fait tomber. Je m'égratigne les genoux et essuie alors les larmes qui ne cessent de couler sur mon visage. Je n'en peux définitivement plus. J'ai envie d'y rester.

Je repense au jour où on s'est rencontré. Le jour où on s'est vraiment vu. En faite, si on remonte au tout début de notre histoire, genre au premier regard, nous remonterons alors à nos premières années. Dans un lieu comme le district 11, il n'y a pas beaucoup de gens, dans le sens où c'est assez petit et tout le monde se connaît. Du coup, voilà, on a été mis ensemble parfois, pour que l'on joue. On avait quoi.. 4 ou 5 ans quoi. Mais est-ce que ça compte vraiment ? Alek a un an de plus que moi. Du coup, on n'était pas dans la même classe. Un jour, je suis allée faire les courses pour mon père. Comme d'habitude, d'une certaine façon mais cette fois, c'était Alek à la caisse. Je l'avais déjà croisé une ou deux fois mais rien de plus, mais là, je l'ai trouvé tellement beau.. J'ai baissé les yeux, j'ai rougi. J'ai eu beaucoup de mal à passer la commande. Il a vu ma gène, ça l'a fait sourire... A chaque fois que j'y suis retournée, j'espérais qu'il me servirait. Et en faite.. Il était là, à chaque fois. On a commencé à parler, à se voir.. Et puis.. Voilà.

Je me souviens de notre premier baiser. On était en train de se promener dans un champ. Là, à l'abri des regards. On marchait l'un à côté de l'autre et je ne sais pas, une envie ? J'ai pris doucement sa main. Il n'a pas reculé, il a glissé ses doigts entre les miens et m'a fait m'arrêter de marcher. Je n'osai même pas le regarder dans les yeux. Il a levé mon visage du bout des doigts et m'a fait le regarder dans les yeux. Il avait un sourire moqueur sur les lèvres mais son regard.. Son regard semblait plein de tendresse. Il s'est alors doucement penché vers moi et m'a embrassé doucement. C'était doux, tendre, délicat.. J'ai adoré l'embrasser. Et bien sûr, ce ne fut pas notre dernier baiser. Ce ne fut que le premier d'une très longue série.

Et il n'est plus là, il n'est pas là pour me dire que ça va, il n'est pas là pour me dire que je n'ai pas à avoir peur, qu'il sera là pour me protéger. Et je suis incapable de dire pourquoi mais je le déteste, je le déteste tellement fort pour ça que je me sens horriblement mal. Je le hais, je le déteste, il m'a abandonné !! Je m'écroule alors, je tombe là, et je sombre dans l'inconscience, là, en pleine forêt. Toute seule. Peut être que je ne me réveillerais pas. Je suis désolée papa, désolée de t'abandonner et de te faire honte comme ça. Aime moi, même quand je serais partie. Et ne m'oublie pas.

845 Mots
To be Continued

« Puisse le sort vous être favorable »

-> Fic inspiré de "The Hunger Games" de Suzanne Collins. Tous les droits lui sont réservés. De ce fait, ça reprend le même contexte.

Lorsque mes yeux s'ouvrent, la lumière m'éblouit totalement. Le soleil, haut dans le ciel, la lumière. C'est dur. Je me redresse doucement et je réalise alors où je suis. L'arène, toujours cette foutue arène, ne vais-je donc jamais en sortir, de cet endroit horrible.. ? Je soupire, et je finis par me redresser mais une grosse douleur me brise le dos. Je m'effondre une nouvelle fois. Je ne comprends rien à ce qui m'arrive. C'est douloureux et cette douleur me brûle, m'étouffe. J'ai presque l'impression que je ne pourrais plus bouger les jambes mais je n'ai rien. Je tente de me retourner mais on écrase mon visage sur le sol. Que l'on m'achève, que cette torture se termine.. Mais je suis un jouet, un vulgaire pantin et il semble vouloir s'amuser.. D'ailleurs, il se met d'un seul coup à m'adresser la parole.  « T'es plutôt pathétique en faite sans ton mec.. Tu fais moins la maligne là d'un coup.. ». Je ne connais pas cette voix, et dans le fond, je m'en fous. Je veux voir son visage. Il ne veut peut être pas que je le vois mais j'en ai besoin. Je veux voir le visage de l'homme qui va me tuer. Parce que je ne suis pas naïve, je sais bien qu'il va me tuer.

Il attrape mes cheveux et me force à me retourner. Mon visage croise le sien. Louis Sanders. J'aurais dû le savoir. Quand le jeu a commencé, ce regard qu'il m'a lancé.. J'aurais dû savoir qu'il s'en prendrait à moi. J'aurais dû me douter que c'est lui qui finirait par me tuer, mais je n'y avais même pas pensé.  « Qu'est-ce que tu veux ? Ne peux-tu donc pas me tuer, une bonne fois pour toute ? Ca t'amuse c'est ça ? Ca t'excite de faire du mal aux gens hein ? ». Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres. Bien sûr que cela l'excite, bien sûr que cela l'amuse. Il veut voir la peur, la souffrance sur mon visage. Je vais avoir mal, je n'en doute pas. Mais je ferais tout pour être forte devant lui, je compte bien vraiment faire tout ce qui sera en mon pouvoir pour lui montrer que je ne suis pas faible, que je compte bien me défendre et que rien ne sera aussi simple qu'il ne pense que ça le sera.  « Tu sais que tu es resté endormi très longtemps.. ? C'était marrant.. Mais je t'ai caché.. Je ne voulais pas que tu meurs aussi facilement.. Ca n'aurait pas fait l'audience.. ». Combien de temps, pendant combien de temps ai-je été inconsciente ? Je sais que lui poser la question ne rimerait à rien. Il ne me répondrait pas. Mais mon silence le fait rire. IL fait les cent pas au-dessus de moi et je n'ose pas bouger. Parce que je n'ai pas la moindre force. Je réalise alors que j'ai probablement été effondrée depuis un long moment.  « Il.. Ne reste plus que nous deux. Tous les regards sont tournés vers nous.. ». Je suis sur le cul. J'ai dû être inconsciente quoi, deux jours, trois peut être ? Tout le monde est mort.. Je me rappelle les visage des enfants, des touts petits. La peur dans leurs yeux.. Tout ça quoi..

J'ai envie de pleurer mais il me faut être forte, je sais que ce qui va se passer promet d'être intense et.. Difficile. Douloureux surtout mais je dois avant tout me montrer responsable et forte. Oui surtout forte. JE ne veux pas qu'il se rende compte que je souffre ou qu'il pense être plus fort. Même si bien sûr, il est clairement plus fort que moi. Enfin... Il se penche vers moi, son visage est alors tout près du mien.  « On a tout notre temps.. ». Et c'est là qu'il m'embrasse. J'essaie de m'écarter mais il glisse son couteau sous ma gorge, m'empêchant clairement de bouger.  « Ne fais pas la maligne ma belle.. Je sais très bien que tu tentes de me tenir tête.. Ca ne va pas marcher.. Je vais jouer avec toi.. J'ai des pulsions.. ». Il se met alors à me frapper. Dans le ventre, le visage. Il frappe, de plus en plus fort et je sens le sang couler, de plus en plus.

Toutes les parcelles de mon corps me font mal, quand il s'arrête enfin. Et c'est là que je sens qu'il me déshabille. Je n'ai plus la moindre force. Je ne veux pas.. Bordel non, il ne peut pas me prendre ça, le Capitole ne peut pas le laisser me faire ça. Il veut tout me prendre, il ne veut plus rien laisser de moi. Qu'il me tue, qu'il ne me fasse pas ça, pitié.. Je suis nue, sans même que je puisse me rebeller une seule et unique fois. J'essaie de l'empêcher de faire ça, mais je ne le peux pas. Et il est sur le point de franchir la barrière de non retour lorsqu'on le force à reculer. Les hommes du Capitole.  « Merci.. ».

Cette année, il n'y a pas eu de gagnant aux Hunger Games. Je n'ai pas survécu à mes blessures. Et je n'aurais même pas eu la force de rentrer, de toute façon. Ils ont fait ce qu'ils ont pu mais je ne voulais pas vivre. Et Louis.. Ils l'ont fait exécutés. C'était ce que le public voulait. Ouvrez les yeux, vous, devant vos postes de télévisions, vous trouvez ça marrant, et vous êtes à fond dans ce programme. Des gens sont tués, des enfants sont exécutés. Et vous trouvez ça cool. Vous avez l'impression que c'est un film mais ce n'est pas le cas. Pas le cas du tout. Vous êtes dans la réalité, là, devant votre écran. Votre frère, votre sœur ou votre enfant peut être envoyé dans l'arène. Ne laissez pas ça arriver.

985 Mots
THE END

« Puisse le sort vous être favorable »