Chourave : salaire trop bas !

Le professeur Chourave se dirigeait vers la gargouille du bureau de Dumbledore (c'est fou ce qu'ils se ressemblent tous les deux ^^), et je m'apprétais à faire une demande assez corcée au grand manitou.

Je lançais le mot de passe à la statue (d'ailleurs, à force de prendre des noms de sucreries, il va prendre des kilos en trop notre barbu ^^, mais NON ! Lui il est mince ! Alors que moi j'ai beau ne manger que quelques pates à citrouille par jour, je prends 10 Kilos !!!) et je montais l'escalier.

Je fis un léger "toc toc" à la porte, et pas de reaction, alors je grossis de tonalité :

TOC TOC TOC !!!!!!!

Je m'étais peut-être un peu énervée. Calmons nous.
J'attendais patiemment devant la porte.

C'EST LONG !!!!

Pomona commencait à s'impatienter... Le vieux barbu n'était pas rapide (oups !)... Trois solutions :

- Etant donné son âge, il peut mettre beaucoup de temps pour venir jusqu'a la porte... Et étant donné son âge, il aurait perdu sa baguette, donc il n'est pas encore arrivé jusqu'a la poignée... ^^

- Ou alors il n'a rien entendu, et ce sera possible étant donné son âge... ^^

- Ou alors il est fort peu courtois et il ne veut pas voir le professeur... ^^

Toujours est-il que, Pomona en avait marre d'être sur ce palier depuis une semaine, avec cette odeur de sucrerie infame...
Son bureau est plein de bonbons, mais il n'y en a aucun sur le palier, pas de chance ! Mais quelles sont toutes ses pensées ? ^^

Que faire en attendant le directeur ? Ah Ah ! Elle vient d'imaginer Dumbledore se prenant les pieds dans sa barbe, puis dans sa robe, et finir les quatre fers en l'air sur son maudit pigeon !

Si le directeur n’avait pas répondu tout de suite au toquement de porte du professeur Chourave, c’était tout simplement parce qu’il avait la tête plongée dans sa Pensine, en train de revivre un moment très personnel de son passé car une question le tracassait.

Est-ce que les Patacitrouilles avaient perdu en qualité depuis ces 20 dernières années. Il en restait convaincu mais lorsqu’il essayait de lancer le débat avec le ministre de la Magie, bizarrement celui-ci refusait de répondre. Du coup il avait replongé dans ses plus jeunes années mais n’avait pas obtenu de réponse satisfaisante car les souvenirs ne retransmettent malheureusement pas les goûts.

Il était en train de sortir de sa Pensine quand il se rendit compte que quelqu’un l’attendait sur le palier. Il se dirigea en personne vers la porte et alla l’ouvrir de la façon la plus courtoise et galante possible. Le directeur adorait tous ses professeurs et il aimait particulièrement le serieux et la bonne humeur de Mme Chourave.

« Bonjour chère Pomona, que me vaut l’honneur de votre visite ? »

Il lui sourit et d’un coup de baguette magique il recula la chaise qui se trouvait devant son bureau pour permettre à Mme Chourave de s’asseoir. D’un autre coup de baguette il mit du thé à chauffer et finalement finit par prendre à nouveau place derrière son bureau, tout sourire pour son professeur de Botanique.

Pomona attendit, attendit, et continua à attendre... quand miracle, directeur vint lui ouvrir ! Elle ignorait pourquoi il avait mis tant de temps, mais elle était presque persuadée que la raison étaient dans les trois qu'elle avait pensé... Enfin bref, le directeur lui ouvrit la porte.

"Bonjour chère Pomona, que me vaut l'honneur de votre visite ?"

Le directeur était fort aimable, mais c'était partie remise vu le temps considérable qu'il avait mis pour ouvrir la porte. Il lui recula une chaise, mit du thé à chauffer, et s'assit derrière son majestueux bureau, comme un homme qui a peur des remontrances d'une femme et qui préfère mettre une distance entre eux... Car Pomona était en colère, en colère contre ses conditions de travail...

Cela faisait plusieurs fois qu'elle n'osait pas se rendre dans son bureau, mais maintenant ça va bien hein !

"Bonjour mon cher Albus, je suis venu pour vous faire part d'une demande qui risque peut-être de vous choquer, mais vous en avez vu d'autre je pense..."

A cet instant, elle passait à l'horreur qu'il avait du ressentir quand qu'il s'est acheté un miroir... Eh oui, le professeur commencait à devenir mesquine... c'est pour dire qu'elle n'allait pas bien...

Mais en gentleman qu'il sait être, le directeur lui coupa la parole d'une façon des plus incongrues...

Le professeur Dumbledore se rendit compte alors que sa directrice de maison était bien remontée contre lui… Mais que se passait-il ? Un soucis avec les Mandragores ? Quoi qu’il en soit elle semblait attendre de lui qu’il agisse au plus vite.

Bien qu’il n’avait aucune idée du problème que pouvait rencontrer sa chère Pomona, il fit mine de ne pas être surpris de la voir et souriait toujours chaleureusement. Il aimait tirer le positif de chaque situation et bien que Mme Chourave commençait à avoir les joues rouges d’agacement, il ne voyait qu’une occasion de converser et de résoudre un problème ensemble.

Une fois le thé prêt, Albus fit léviter la théière et remplit à ras bord deux tasses de thé brulant.

« Faites attention de ne pas vous brûler, le thé est très chaud. »

Oui en effet il en avait vu d’autre et donc il ne voyait pas de raison de s’alarmer et de ne pas savourer sa tasse de thé. Du moins tant que Mme Chourave ne lui avait pas dit ce qu’elle souhaitait et à quel problème elle faisait face.

« Je vous écoute attentivement Pomona, j’espère qu’il n’est rien arrivé de grâve à nos chères mandragores ! »

Il prit sa tasse entre ses mains et souffla doucement sur le liquide brûlant. Se détruire la langue avec du thé trop chaud n’étant pas une expérience particulièrement agréable.

Et gnagnagni et gnagnagna...
Et vas-y que j'en rajoute une couche ! Attention Pomona le thé est très chaud ! Si il est chaud, c'est qu'il n'a pas été enlevé du feu ! Non mais vraiment !
Pomona était maintenant de plus en plus rouge... Mais elle essaya de se calmer.

- Non Albus, les mandragores vont bien, bien qu'il manque un peu d'engrais et qu'il serait préférable que vous en rachetiez... Et aussi qu'une d'elle m'a mordue et que mon doigt va être boursoufflé pendant des jours ! J'ai une grande réclamation à vous faire ! J'ai des conditions de travail INTOLERABLES ! Je mets les mains dans la terre, dans les pots, et parfois même dans les mandragores tout ça pour un salaire de misère ! Et comble du luxe, les serres ne sont plus chauffées ! Je sais que vous allez me dire que j'ai des réserves et tout votre bataclan, mais il serait préférable que vous chauffiez les serres plutôt que de faire bruler votre thé !! Et je ne vous parle même pas de mes vetements ! Il était clairement stipulé que j'aurai une tenue de travail offerte par l'établissement une fois par an, et ça fait 10 ANS QUE JE N'AI RIEN !! C'est scandaleux ! Alors mettez-y un terme ! J'adore mon travai mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin non plus ! De plus les plantes sont de plus en plus sales, et ce parce-que les limaces que vous daignez à détruire sont en train de toutes les détruire ! Mais non, je vous rassure les mandragores vont bien, ELLES !!

Il fallait que ça sorte, c'est sortit. Mais reste à découvrir comment le directeur allait prendre cela, car les cris avaient du s'entendre depuis les serres.

» Trop de monde, trop de stress, trop de tout. [PV Aelita]
» Trop d’insultes, trop de peine (Libre)
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» Un peu, beaucoup, trop ! [PV]
» Ne pas s'aventurer trop {pV}