Trop de monde, trop de stress, trop de tout. [PV Aelita]

Alors que tous les élèves semblaient se diriger vers la bibliothèque, je me retrouvais seule dans le sens inverse à vouloir aller assouvir une envie pressante. Je me dirigeais donc vers les toilettes du troisième étage, toilettes des filles plus précisément, beaucoup de jeunes filles n’y allaient plus et pour cause… Le fantôme de Mimi Geignarde y avait élu domicile et ses pleurs empêchaient la plus part des filles à se soulager tranquillement. Moi j’y voyais plutôt une aubaine pour être tranquille et surtout pour y avoir la paix, même si Mimi venait me parler. Je rentrais donc dans une cabine soulevais ma jupe… Je vous épargne les détails, alors que j’étais bien tranquille sur les toilettes je vis Mimi, me regarder au travers du mur juste à côté de moi. Je fis un bon, en la voyant car je ne m’attendais pas du tout à la voir surgir comme ça.

Tu m’as fait une de ses peurs…, mais elle me coupa la parole en mettant une de ses mains fantomatiques devant ma bouche, ce qui était très désagréable car sa peau spectrale était glacée.

Il y a des jeunes filles qui se maquille dans mes toilettes, me murmura-t-elle avec une légère angoisse, je veux qu’elles partent !, me dit-elle en rapprochant son visage du mien.

Tu es un fantôme non ? Alors agis en conséquence !, lui dis-je en la regardant.

Tu es comme le vilain fantôme de Serpentard, me dit-elle d’un air triste, lui aussi me dis se genre de chose et je déteste ça, me dit-elle en commençant à pleurer.

J’entendis alors des pas précipité quitter les toilettes, je regardais alors Mimi avec un léger sourire aux lèvres.

Je fais fuir tout le monde, me dit-elle en pleurnichant.

Heu…, je suis encore là moi, lui dis-je en la regardant droit dans les yeux.

Oui, mais toi c’est pas pareil, me dit-elle avec un léger sourire, parce que toi je sais qu’un jour on se retrouvera à deux dans ses toilettes et cela pour l’éternité, me dit-elle avant de quitter ma cabine.

Je me rhabillais et sorti de la cabine outrée de ce que venait de me dire Mimi, c’est alors que je vis Dawn installée par terre. Je ne fis pas de commentaire et alla directement aux lavabos pour mis laver les mains.

J’entendis les paroles de Dawn qui pourtant n’avait pas était énoncée fortement, je me retournais vers elle avec un regard mis étonné, mis perplexe.

Pourquoi me dis-tu cela ? Alexander m’est revenu non ? Alors je ne vois pas pourquoi je t’en voudrais encore ! Et puis tu es une Serpentard et tu es digne de ta maison, tu l’as assez prouvé il me semble, alors pourquoi te rabaisser à me dire que tu regrettes ton geste ?, lui demandais-je en la regardant. Tu n’as pourtant rien à me prouver à moi, je sais très bien que tes paroles ne sont pas totalement vrai et que tu as honte de les prononcer, tu es une Serpentard et une Serpentard ne peut pas avoir de véritable sentiment, les Serpentard doivent se montrer fort, la faiblesse ne peut pas exister chez eux, lui dis-je en me rapprochant d’elle. Tu ne peux pas savoir, comme je suis heureuse que cette maison m’ait autant rejetée car je ne veux pas vivre comme vous, je veux pouvoir exprimer ce que je ressens au moment même où je le ressens. Je pensais que vous aviez de la chance d’être à Serpentard, mais en fait vous n’en avez pas, vous êtes tous prisonniers de vos émotions que vous gardez si précieusement en vous !, lui dis-je avec les larmes aux yeux. Trouve moi stupide ou tout ce que tu veux, mais tu ne m’empêcheras pas de croire que les barrières que vous avez construite génération après génération, sont dénuées de sens. Nous sommes des sorciers bons ou mauvais mais il y en a dans les différentes maisons… Serpentard a juste peur de découvrir que tous les sorciers sont égaux !, lui dis-je avant de lui tourner le dos pour quitter la pièce.

Dawn ne semblait pas regretter ses paroles, elle ne me dit rien de plus me laissant partir si le cœur m’en disait.

- Espèce de petite prétentieuse pour qui te prends tu ?, entendis-je alors derrière moi.

Je me retournais pour voir Mimi Geignarde regarder Dawn d’un air menaçant, je pensais au début que Mimi s’adressait à moi.

- Tu n’es qu’une salle petit pimbêche !

Mimi !, criais-je en regardant le fantôme, tu ne peux pas lui dire ça, elle n’a rien fait, elle n’a même pas réagit à ce que je lui ai dit, lui dis-je en la regardant.

- Tu es trop bonne voilà ce qu’il y a, moi je l’aurais frappée depuis longtemps si elle avait tout gâché avec l’homme de ma vie, me dit-elle en se dirigeant vers moi.

Je ne dirais pas qu’Alexander est l’homme de ma vie, il ne faut pas exagérer…

- Alexander ? Qui c’est celui-là, me demanda Mimi en me coupant la parole, je pensais que tu étais toujours avec l’autre immonde Blondinet, me dit-elle en allant près de Dawn.

Le blondinet c’est de l’histoire ancienne…, c’était juste une erreur de parcours, lui dis-je en baissant les yeux.

*Plutôt pour lui que pour moi*, pensais-je en relevant les yeux pour regarder Mimi.

Quoi qu’il en soit, c’est Alexander qui fait partie de ma vie maintenant et personne d’autre, lui dis-je en regardant à travers elle.

- Hum, dommage je m’étais habituée à vous voir ensemble dans mes toilettes, dit-elle en me regardant puis en regardant Dawn, de toute façon vous êtes tous les mêmes vous les Serpentard vous aimez faire souffrir même ceux que vous aimez, dit Mimi avant de quitter la pièce par la tuyauterie.

Je suis désolée, je n’aurais pas dû te parler ainsi Dawn, en fait, je ne parlais pas de toi, je ne te connais même pas, mais je suis méfiante de tout ce qui vient des Serpentard, lui dis-je en tournant de nouveau les talons pour partir.

J’écoutais Dawn, avec la plus grande attention, en effet je lui avais dit ce que je pensais des Serpentard, mais pas ce que je pensais d’elle et puis cela ne concernait pas tous les Serpentard, cela ne concernait qu’un seul d’entre eux. Bon d’accord ce n’était pas n’importe qui non plus, que j’aurais aimé dire que c’est un ami d’enfance, mais je ne peux même pas le qualifier ainsi.

Oui, tu as tout à fait raison sur le point que c’est un cas générale, mais en te disant toute ses choses, il faut que tu saches que je faisais référence qu’à une seule personne. Et je pense que tout les Serpentard sont comme lui alors que je sais pertinemment que c’est faux, lui dis-je en la regardant dans le miroir qui lui faisait face. Je ne me méfie que d’une seule personne Dawn et ce n’est pas de toi, même si peut être je le devrais, je ne me méfie que de ceux qui m’ont déjà causé du tord. Tu l’as fait, mais je ne sais pas vraiment si tu l’as fait pour me faire souffrir et être bien vu par une autre personne ou si tu l’as fait seulement pour toi, lui dis-je en la regardant toujours dans le miroir. Je pense que justement c’est ça votre point faible vous ne faites pas assez attention aux autres maisons qui vous entour, il y a des personnes parmi elles qui sont plus Serpentard que certain d’entre vous seulement vous ne les voyez pas, lui dis-je en baissant les yeux. Qui juges-tu comme traître ?, lui demandais-je en relevant les yeux.

Quand Dawn me répondit, j’eu un petit sourie, car elle avait raison, je parlais comme si elle me reprochait quelque chose alors que ce n’était même pas le cas, elle m’avait juste présentée ses excuses. Je les avais acceptée, point elle ne me demandait pas plus, elle ne voulait pas devenir mon amie ni quoi que se soit d’autre, elle voulait juste me faire des excuses et c’était fait.

Je sais que je ne peux absolument rien changer, seul les personnes qui désir changer change en bien comme en mal, lui dis-je en ne détachant pas mon regard du sien. Tu sais Dawn, mon meilleur ami est qualifié de traître dans votre maison, pourtant il n’a rien fait pour m’hériter ce titre, la jeune fille dont tu viens de parler peut-être qu’il est justifier que vous la traitiez ainsi, je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir. Mais mon ami est rejeté par sa maison car il aime une jeune fille qui appartient à une autre maison, est-ce que tu trouves ça normal ?, lui demandais-je en ne quittant pas son regard. Toi qui parlais de vous faire des alliers dans les autres maisons, mon meilleur ami a essayé et ça l’a emmené à ce que tout le monde dans votre maison le haïssent, dis-je en soupirant.

Je finis par quitter le regard de Dawn, pour aller m’appuyer contre un des lavabos des toilettes des filles. Je ne me sentais pas très bien, l’heure du repas était proche et je n’avais rien avalé de la journée, mon visage était encore plus claire que d’habitude et la lumière qui régnait dans les toilettes n’arrangé rien.