Un Samedi matin…..[Pv: Clara et Emy^^]

[hj:Désolée, le titre est un des plus ordinaire, mais je n’ai pas trouvé mieux!]

« Cling, Cling, Cling……… »

Abigaïl, descendait de la tour des Gryffondor et elle était à présent arrivée au deuxième étage. Elle s’était réveillée à une heure matinale et de très bonne humeur, comme à son habitude. Les raillons du soleil, encore timide à cette heure de la journée, entraient par de larges fenêtres en bois vernis, et le chant des oiseaux perchés à l’autre bout du parc parvenait aux oreilles d’Abi. C’était un matin de samedi, en fin de semaine, les occupants des tableaux accrochés aux murs du couloir étaient encore endormis, ainsi que la moitié des habitants du château. Tout était quasi silencieux, on pourrait entendre voler un mouche à plusieurs mètres à la ronde. Les pas d’Abi étaient un peu rapides, elle ne voulait pas beaucoup traîner par ici, alors que Rusard, le concierge de Poudlard, pouvait apparaître à n’importe quel moment et l’accuser d’un délit grave et inimaginable qu’il aurait inventé à la minute même, rien que pour le plaisir de traumatisé et Tyrannisé un élève de première année.

« Cling, Cling, Cling………. »

Abigaïl avait sur elle une petite boite métallique, de forme ovale, ou plusieurs graffitis y était gravés. C’était l’un des objet favoris de la jeune Gryffondor, cet boite a une très grande valeur sentimental pour elle. Tous les amis d’Abi y avaient inscrit un petit mot de souvenir et la boite a été fabriqué par son arrière oncle. Cette boite, contenait les matériaux qu’utilisait Abigaïl pour ses séances de spiritisme et d’harmonie avec la nature…..
D’ailleurs elle s’était dite qu’elle pourrait faire un peu de relaxation spirituelle et émotionnelle dans le parc, tout près du lac noir, où Abi avait sentit des ondes positives.
Elle avait aussi sur elle un sac a dos, où elle avait rangé un mini tapis marocain pour pouvoir s’asseoir sur l’herbe fraîchement arrosée par Hagrid, le garde chasse de Poudlard.
C’était à son habitude, car il prenait bien soin du parc et de tout ce qui entourait l’école de sorcellerie.

Abigaïl n’avait pas fait énormément de connaissance jusqu'à maintenant, et espéré rencontrer quelqu'un aujourd’hui. C’était un week-end et les élèves sortait souvent au parc pour ses détendre eux aussi. Aujourd’hui ses cheveux étaient noués en une haute queue de cheval, car c’était plus pratique pour faire des mouvements de yoga ou autres…..
Elle portait une chemise blanches a carreaux bleu ciel assez fine car : « En avril ne déshabille pas d’un fil, en Mai fait ce qu’il te plait !^^ »
Abi était de nature très rigolote et sociable, sa devise préférée est « Il vaut mieux en rire, qu’en pleurer ! »

Aveuglée par un raillion de soleil, elle marcha sur un de ses lacets non fait et trébucha pendant un moment, mais elle réussit a reprendre son équilibre et se redressa de justesse, évitant une chute libre qui aurait du s’avéré assez grave….néanmoins, la boite en métal lui échappa des main et cogna sur le sol avec un bruit assourdissant.
Sur le choc, elle s’ouvrit et tout un tas de choses se sont dispersées sur le sol braillant du couloir désert……

*Maudite gravité !*

Abigaïl se pinça les lèvres et se hâta de ranger l’encens, les bougies, les senteurs, et les rubans qui s’étaient étalé sur le sol.
Un bruit de pas se fit entendre tout près, et deux élèves apparururent a l’angle du couloir.

575 mots ! ^^

Emy se leva de bonne heure ce matin, ce qui était un comble pour elle, car les jours où elle travaillait avec acharnement ^^ ( pas tant que ça d’ailleurs..) Elle se levait tard et elle était toujours à la limite d’être en retard. Elle pensa un instant à son intrusion vraiment limite en cour de défense contre les forces du mal où elle était entrée dans la salle de cour pendant que le professeur avait le dos tourné… Et c’était exactement le genre de choses qui pouvaient conduire à une colle au cas où l’on se fait prendre. Heureusement, notre chère Emy, elle, avait l’expérience nécessaire pour ne plus se faire prendre, enfin… Plus trop !
Emy se leva donc et enfila non pas son uniforme qui lui gratter le coup mais un habit de sport léger avec des petites basquettes en toile. Elle sortit de sa chambre pour descendre dans la grande salle où elle fit comme depuis le jour de son arrivée, elle prit un pain au lait sans m^me s’asseoir et repartie. Elle le mangea tout en avançant et sortit directement vers les couloirs menant au parc. Elle sifflotait en pensent au plan qu’elle avait élaboré la nuit m^me. En effet m^me si cela ne se voyait pas, notre chère Poufsouffle avait un petit sac en bandoulière dont elle prenait le plus grand soin. Elle ne s’était pas assise pour cette raison à la grande salle et également pour laquelle elle avançait d’un pas rapide. Elle déboucha à une intersection mais elle n’avait aucune idée d’où il fallait aller…
C’est alors qu’elle aperçu une jeune gryffondor qui passa devant elle et sans crier égard se retrouva les quatre fers en l’air. Emy qui avait d’abord eu du mal à ne pas rigoler ouvertement c’était ensuite précipitée à l’aide de la jeune fille. Elle avait apparemment rien mais elle avait fait tombé une boite contenant plein de gadgets de toutes sortes. Elle prit un air amusé et s’approcha d’elle pour l’aider. Au passage elle décida de faire connaissance.

-Salut ! tu devrais faire un peu plus attention, il y aurait eu un truc fragile et hop !

Emy sourit et avait dit ça sans méchanceté, de plus elle était souvent incapable de l’être (méchante) surtout envers une gryffondor qui avait rien fait d’autre que faire tomber ses affaires. Elle fit tout de m^me bien attention à son sac en se penchant.

Quelle gourde elle fait! Rusard allait bientôt se pointer si elle continuait comme ça ! Abi n’avait pas du tout envie de prendre une colle, encore moins une colle où elle serait obliger de nettoyer les trophées en compagnie de notre cher Rusard et sa chatte Miss Teigne.
Elle contempla un peu le bazar qu’elle avait fait, et se pressa de tout ranger dans la boite métallique, encore intact dieu merci.

Cet a ce moment la qu’elle s’aperçut de la présence d’une jeune fille. Abi la connaissait de vue, c’était une première année de Poufsouffe, et elle avait l’air assez sympathique, d’ailleurs tout le monde à Poufsouffle était sympa, le frère d’Abi y était, et d’après elle, c’est le frère le plus génial du monde entier.
Celle-ci s’approcha d’elle en ayant l’air de vouloir éclater de rire, elle l’aida un peu pour ranger ce qui était étalé par terre.
La pensée à laquelle elle aurait pu la voir dans cette situation était vraiment comique, d’habitude les gens faisait plus attention ici, surtout dans les couloirs, d’autant plus de bonne heure, ce qui voulait que les elfes devait avoir terminer de les laver, ils étaient donc encore humides…

" -Salut, Oh désolée ! Ca a dut faire beaucoup de bruit j’imagine ! Tu peut rire si tu veut Dit elle en riant à moitié C’est peut être la dernière fois que tu me verra dans cette situation."

Sur ce, Abi se promit intérieurement de faire plus attention la prochaine fois. Terme que je trouve inexacte, comment ferait on plus attention la prochaine fois, alors qu’on ne sais pas quand va elle arriver ? Heumm….Bon sujet pour une rédaction philosophique.
Revenons en à nos moutons.
Abigaïl fit ses lacets pour être sûr que cela ne se reproduira pas et se redressa, sa boite dans les main.

« -Merci beaucoup de m’avoir aidé. Au fait je m’appelle Abigaïl Hudley, première année à Gryffondor, mais appelle moi Abi »

Un bruit... un son... froissement de tissus.
Clara remettait en place son uniforme noir. Dessus, le blason qu'elle venait d'accrocher, par obligation, celui de sa maison, de Serdaigle. Elle se mit à l’observer pendant quelques secondes. Un aigle, fier, chasseur, déployant ses aigles et ses griffes. Animal d’or sur fond bleu, il était censé représenter la sagesse. Mais de quelle sagesse pouvait bien disposer un aigle ? Alors qu’elle se remettait à marcher, reprenant sa route dans les allées de l’école. Les bruits de ses pas solitaires résonnaient dans le couloir encore bien vide. Elle était tentée de mettre un peu de lumière dans cet endroit, mais quel était le sort pour en faire apparaître ?! Facile comme réponse mais elle était bien trop occupée à faire autre chose pour prendre sa baguette et s’amuser avec.

Presque collée contre le mur de gauche, sa main dont les doigts se baladaient le long des pierres, vint frôler un tissus, une tapisserie certainement. S’arrêtant, elle l’admira quelques secondes. Reflets rouges ou cuivrés, elle ne les distinguait pas, à vrai dire, elle ne savait pas vraiment où elle se trouvait. Quand elle vit un petit escalier montant, elle se dirigea vers lui, grimpant les marches deux à deux. Où ce dédale la mènerait-il ? Elle n’en savait rien… Mais après tout, une pointe d’inconnue ne lui ferait pas de mal, elle qui était habituée à avoir un emploi du temps toujours trop prévisible, trop ordonné, bien trop organisé. Quand, en haut de l’escalier qui avait à peine dix marches elle tomba sur un autre couloir, elle soupira.

Bien… Continuons…

Elle aurait aimé être une de ses personne vivant au jour le jour, avançant au fil du temps sans trop se soucier de ce qui se passerait le lendemain. Profiter de la vie… Comment faire quand on voulait tout planifier ?
Peu à peu, alors que la jeune fille tombait dans un puit de questions sans réponses, comme enfermée dans une pièce sans porte, la lumière revenait. Tout le couloir s’éclaircissait et devenait plus clair. Clara plissa légèrement les yeux à ce trop plein de lumière mais continua sa route jusqu’à déboucher sur une fenêtre. Elle effleura le cadre de bois, palpant les rainures, passant ses doigts dessus comme caressant le pelage de sa féline. Puis, déplaçant légèrement sa main à droite, elle pianota sur la fenêtre de verre, et un léger son se fit entendre, résonnant à peine, claquement sec des ongles sur le carreau.

Levant les yeux, elle admira la partie du château qu’elle pouvait voir d’ici. Une tour, un potager, un forêt... La forêt interdite. Une curiosité brûlante s'empara d'elle qui, plus que jamais, avait la possibilité de braver les interdit... Mais à quel prix ? Reportant son regard sur le paysage, elle remarqua les serres qui servait pour les cours de botanique orchestrés par une certaine professeur Chourave et là naviguant à travers les couloirs où les élèves grouillaient telle une fourmilière, émettant un brouhaha qu’elle n’avait l’habitude d’entendre, seule, dans son grand château vide. Elle sourit, quelques flashes lui revenant de son enfance. Lorsque le silence lui semblait trop pesant, elle allait, partager sa peine avec son violoncelle, un des seuls objets moldus qui demeurait dans l’école Poudlard bien que cette année il était sagement resté chez elle, en France.

Et là, jouant comme elle pouvait, trouvant des accords, découvrant des gammes, s’adonnant au plaisir de la musique qui s’élevait dans la bâtisse. Au final, une seule note, aigu, s’élevant dans une solitude pesante, puis, refermant sur les touches d’ivoires le lourd battant du piano, le silence revenait, plus pesant qu’auparavant. Errant dans les couloirs de son château, elle allait s’asseoir sur les marches de l’escalier de marbre, regardant pendant des heures des portraits vivants qui restaient pourtant figés d’orgueil, des mines crispés et des sourires faux.
Etait-ce à ça qu’elle devait ressemblait, elle, future sorcière qui commençait son apprentissage ? Beaucoup trop de questions et aucunes réponses. Mais, entendant un bruit de pas, elle se retourna, qui pouvait bien être là pour briser sa solitude ?

Quelques instants après, ce n’était plus un bruit de pas mais… une fracas… Elle se releva précipitamment pour voir qui pouvait bien faire tant de bruit mais ne vit rien aux premiers abords… elle se dirigea lentement vers l’endroit d’où provenait le bruit quand elle vit… deux jeunes filles. Elle releva un sourcil en se demandant ce qu’elles pouvaient bien faire… Elle se dirigea vers les demoiselles qui discutaient ensemble…

- hum… excusez moi de vous déranger mais… vous allez bien ? J’ai… entendu des bruits alors je me suis demandée si personne n’était blessé… enfin...

Clara sourit timidement puis baissa instinctivement la tête… décidemment aujourd’hui ce n’était pas son jour… aurait-elle mieux fait de rester dans son lit ? Avait-elle entendu des voix ? Etait-elle donc si folle ??? Enfin bref… puisqu’elle allait sans doute se faire ridiculiser autant l’être jusqu’au bout… non ?

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[823 mots]

Pas moins d’une seconde plus tard, une nouvelle élève apparut à l’angle du couloir. Cette fois c’était une élève de Serdaigle, facilement distincte grâce au blason de Rowena. Elle était plus âgée qu’Abi, en deuxième année peut être…..
Les choses se corsaient, le brouhaha avait fait tant de bruits que ça ? Si cela continuait ainsi, tous les élèves de Poudlard viendront voir ce qui se passe.
Passer inaperçu n’était pas le point fort d’Abigaïl, bien loin de cette idée, c’était tout à fait le contraire, de nature très dynamique, elle ne « pouvait » rester en place bien longtemps.

Au dehors le soleil s’affirmait de plus en plus éclairant les couloirs quasi déserts du château.
Il devait être huit heures du matin, et les élèves devaient probablement être réveillés, avec la période des examens, tout le monde se pressait pour réviser. D’ailleurs Abi se demandait si sa petite escapade au parc n’était pas gâchée! Elle voulait être un peu seul et profiter du calme accompagnant cette heure de la journée, et puis tout compte fait, elle n’avait plus envie de sortir. Elle rangea sa boîte métallique dans son sac à dos pour libérer ses mains.

La jeune Serdaigle s’approcha d’Abigaïl et d’Emy, avec laquelle elle n’eu pas beaucoup le temps de faire connaissance. Elle parut un peu déconcertée et mal à l’aise. Elle leur dit gentiment et avec une pointe de timidité :

-hum… excusez moi de vous déranger, mais… vous allez bien ? J’ai… entendu des bruits alors je me suis demandée si personne n’était blessé… enfin...

Elle paraissait sympathique, quoi qu’un peu réservée. Abigaïl décida de prendre l’initiative de la mettre en confiance.

-Salut ! Hoh…tu ne nous dérangeais pas du tout ! dit elle avec un sourire…J’ai « juste » trébucher !
J’imagine que ça a dû faire beaucoup de bruits…..mais sinon ça va très bien. Puis prenant conscience qu’elle ne s’était pas encore présenter, elle continua, Je m’appelle Abigaïl Hudley, première année à Gryffondor ! Mais appelles moi Abi, c’est plus chouette ! Et toi, comment te nommes tu ?

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