Suite à la répartition...

Alexander était très content d'être à Poudlard, mais il se demandait pourquoi on l'avait mis à Poufsouffle, il n'avait aucune des qualités recquises par cette maison, il avait plutôt le profil Serdaigle.

Peut être étais ce parce qu'il n'était pas assez intelligent ?

Cette pensée le fit frémir.

*Consolons nous, la conccurence sera moins rude à Poufsouffle...*

Il resta dans le hall d'entrée, continuant à à réflechir... Finalement il sortit son carnet et y nota :

"Répartit à Poufsouffle, je vais devoir faire des efforts pour montrer ma valeur, elle ne semble pas encore assez évident !"

La jeune Iseut déambulait dans le Hall d'entrée. En réalité, c'était l'une des seules et uniques pièces du château où elle était allée. Il fallait bien l'avouer, la jeune demoiselle avait peur de se perdre, seule dans les longs corridors de Poudlard. Et de plus, qui sait ce qu'elle aurait pu y rencontrer?!

Alors qu'elle admirait un portrait d'un vieux moine au regard austère, la jeune fille aperçut un garçon, non loin d'elle, qui notait quelque chose dans un calepin. Hésitant à le déranger dans son élan créatif, Iseut recula de quelques pas.

Malheureusement pour elle, elle trébucha sur une armure (elle aurait juré que le pied de la statue avait bougé) et s'étala lourdement sur le carrelage froid.

-Arrgh!

Se massant les côtes d'un air douloureux, elle resta à terre en regardant avec effroi le jeune homme qu'elle venait de déranger.

Alex regarda la jeune fille tomber, il rangea son carnet et s'approcha d'elle, il vit à son uniforme qu'elle aussi était à Poufsouffle...

*Je me sens moins seul d'un coup*

Il lui tendit la main pour l'aider à se relever.

- Vous devriez vous lever, le sol n'est pas forcément des plus propre.

Il était toujours extremement polie, mais en même temps un peu suffisant. Il souriait à la jeune fille d'un air amical teinté de la froideur de rigueur envers une inconnue.

-Hemm oui, oui je.. Je vais me lever...

Balbutia la jeune Iseut tout en prenant avec reconnaissance la main tendue vers elle. Une fois de nouveau sur ses pieds, la demoiselle, les deux mains derrière le dos, fixa le bout de ses sandales d'un air timide.

Cependant, elle détaillait imperceptiblement le jeune homme qui lui faisait face. Lui aussi était de Poufsouffle.
Se sentant soudain un peu bête de rester plantée ainsi, la demoiselle, toujours rougissante, s'empressa de dire :

-Ah, au fait, je m'appelle Iseut. Enchantée de te... de vous rencontrer...

La jeune fille avait l'impression de s'enfoncer. Plus elle parlait, plus elle se sentait idiote.

*Quelle merveilleuse première image je donne!*

Iseut commençait à prendre confiance. Confiance en quoi? En elle, comme en tout...
Très peu habituée au contact avec autrui, la jeune fille, d'un naturel timide et maladroit avait constamment peur de déranger les autres. Si Poufsouffle requérait cette qualité, ou plutôt, ce défaut, alors la jeune fille n'avait aucun doute à avoir : elle était faite pour cette maison. Mais en réalité, elle ne connaissait rien de l'histoire de Poudlard et de ses fondateurs. Devant aller dans une autre académie, ce changement récent n'avait pas laissé à la jeune fille le temps d'en apprendre plus sur cette école.

Cependant, ce jeune homme avait l'air très sympathique. Pourquoi, d’ailleurs, les élèves ne Poudlard ne seraient-ils pas sympathiques ?
Parlant d'une voix beaucoup plus joyeuse, la demoiselle répondit :

-Non, je ne l'ai pas encore visité... En fait, c'était ma première intention mais...

Elle hésita un peu et finit par ajouter :

-Hemm, j'avais un peu peur de me perdre...

La jeune fille haussa légèrement les épaules dans un sourire d'excuse.

Iseut accepta avec plaisir le bras du jeune homme et le suivit en riant.
La dernière réplique du garçon fit cependant rougir la demoiselle.
Son père, Henry de Valois, était en effet un descendant direct de l'ancienne famille royale française. Iseut s'était d'ailleurs souvent demandé si sa mére ne l'avait pas choisit uniquement pour son nom. Mais la fillette n'avait que très peu connu son père. Le malheureux homme était mort dans un accident de Quidditch. Une chose en expliquant une autre, Dame Guenièvre, la mére d'Iseut, n'avait jamais laissé sa fille monter sur un balai...

Pour en revenir à ses origines, la jeune Iseut se sentait extrêmement mal à l'aise vis à vis d'elles. En effet, toutes les dames de sa prestigieuse famille (il y avait, en effet, une majorité de femme) étaient hautement distinguées et enseignaient de multiples préceptes à la jeune Lady qui, pour sa part, n'aspirait qu'à une enfance normale... Une mére descendante du roi Arthur et un père ayant pour ancêtres les Valois ? Bien des enfants en auraient fais leur fierté ; Iseut, elle s’en désolait.

C'est donc en bafouillant qu'elle répondit à Alexander :

-Ah, euh, oui, un peu...

*Un peu? Quelle réponse sensée...*

Secouant la tête, la jeune fille retrouva son sourire et demanda :

- Et toi? D'où viens tu?