Reflexion et maisons [PV]

Angela marchait, elle marchait à grandes enjambées, elle traversait un couloir, montait un escalier, puis un autre, percutait un 4° année, s’en allait en courant, retraversait un couloir, faisait demi-tour, retraversait ce couloir, s’arrêtait brusquement, réfléchissait un instant.

*Je ne vois pas pourquoi je lui parlerais, elle… elle m’a mentis, elle avait promis qu’elle serait à Serpentard avec moi, et elle va à Serdaigle ! Bon c’est sûr c’est le choixpeau qui l’a envoyée, mais elle avait eu l’air si heureuse d’y être envoyée*

« Pff !» Lâchait t elle bruyamment. Elle s’adossait au mur et se remettait à réfléchir.

*Elle est heureuse de rejoindre les intellos, les pauvres Serdaigle ! J’ai rien contre eux mais c’est vrai quoi ils m’ont pris ma sœur, et ils m’ont laissés seule avec touts ses Serpentards que je ne connais pas.
Et puis selon les autres Serpentards, il faut traiter les Serdaigles comme de la vermine. *

De la vermine ? Mais pourquoi ? Quand elle leur avait demandé ça, ils l’avaient regardé comme si elle était un E.T.

Elle se retournait encore une fois, bien décidée à ne pas aller dans la salle commune des Serdaigles, même si sa sœur lui avait donné le mot de passe. Elle ne voulait pas avoir à parler à des gens comme ça ! C’était sûr elle devait parler à sa sœur, mais elle ne voulait pas le faire dans la salle commune des Serdaigles, jamais elle n’y entrerait, sauf peu être pour saccager un peu tout.

*Angela ! Ce n’est pas toi ça voyons ! *

Cela faisait à peine 2 jours qu’elle était avec les serpents, mais déjà elle commençait à changer, même si elle ne voulait pas se l’avouer, comme elle ne voulait pas s’avouer qu’elle en voulait à sa sœur juste parce qu’elle avait peur de ne pas se faire d’amis à Serpentard.

Elle recommençait à marcher, sans prêter attention à ceux qui l’a regardait. Au bout de 10 minutes de marche elle s’arrêta.
*Il me semble que je suis déjà passé devant ce tableau… Oh non faites que je ne suis pas perdue*

Elle regardait autour d’elle. Elle ne reconnaissait rien à pars ce tableau représentant une femme, une femme qui chantait, enfin si l’on pouvait appeler ça chanter, car c’était plutôt un cri abominable. Mais ce n’était pas ce tableau qui lui indiquait où elle était.

*Ah non, ce n’est pas le moment de me perdre, et d’ailleurs ça ne sera jamais le moment ! Si il faut que je demande à quelqu’un où est la salle commune des Serpentards je vais être ridicule. *

Elle décidait donc de faire le tour d’un château, 3 fois s’il le faut, pour trouver sa salle commune. Elle traversa une dizaine de couloirs, puis elle essaya un autre niveau, et là pendant qu’elle traversait un couloir, en prenant l’attitude la plus naturelle possible, elle entrevit quelque chose de bizarre. On aurait dit une mini-porte. Elle recula donc et vit qu’une porte grandissait sous ses yeux. Au bout de quelques secondes une grande porte se tenait sous ses yeux. Etant très curieuse, elle décida de l’ouvrir. En entrant elle vit une grande salle, avec des centaines de petits miroirs sur les murs, un grand espace de duel, un coin avec plusieurs sièges séparés par une table, il y avait aussi un grand coin où se tenait une bibliothèque et quelques chaises. Elle remarquait que sa sœur se tenait sur une de ces chaises. Angela s’approcha donc d’elle et dit :

« Salut ! Euh… C’est quoi içi ? Parce que je suis un peu perdue, n’empêche tu avais raison c’est grand Poudlard ! »



[590 mots ]

Sarah venait de parler à Angela comme s’il ne s’était rien passé. Comme si elle ne savait pas qu’Angela bouillonnait de colère contre sa sœur. Mais Angela en avait marre d’éviter Sarah, de garder sa colère pour soi, à ce moment elle pourrait éclater en paix, car elle était enfin seule avec sa sœur jumelle. Cette sœur qui croyait qu’Angela avait réussi à ouvrir cette « salle sur demande » parce qu’elle la cherchait, mais ce n’était pas pour cela que la porte s’était ouverte, c’était pour qu’Angela puisse enfin délivrer sa colère sur sa sœur sans que personne d’autre ne puisse les entendre ou les voir.
« Ce n’est pas grave si nous ne sommes pas dans la même maison ? Si c’est grave ! Enfin pas pour moi, parce que moi je suis chez les grands Serpentards, je suis dans la maison où papa était, où la plupart des grands sorciers étaient. Mais pour toi ça doit être plus grave, c’est vrai toi qui est chez les pauvres petits Serdaigles.»
Elle se mit à rire d’un rire froid.
« Je suppose que tu es contente… Que tu es contente d’être avec ses intellos, bien plus doués intelligents et travailleurs que moi ! Je suppose… Que tu es heureuse de ne pas être avec moi ! Tu…Tu as toujours voulu ça, ne plus être avec ton idiote de sœur. Tu es ho…horrible !»
Alors que quelques secondes plus tôt elle riait, Angela avait maintenant les yeux pleins de larmes, et même si elle faisait un effort incroyable pour les empêcher de couler, on pouvait voir qu’elle ne tiendrait pas longtemps.
« Pourquoi… Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt que tu ne voulais pas être avec moi ? Hein ? Tu aurais très bien pu me le dire ! Cela m’aurait évité des questions débiles et inutiles et cela t’aurait surement évité un œil au beurre noir. Parce que maintenant tu…tu vas devoir m’expliquer tout très vite sinon ça sera nos baguettes qui s’expliqueront ! En plus on a de la chance cette pièce débile a un magnifique terrain de duel. »
Et encore un changement d’humeur pour Angela, de la tristesse elle était passé à la colère, avec une envie de détruire tout. Et comme elle trouvait cette pièce belle, elle n’avait pas envie de la détruire, donc il ne restait qu’une solution : Sarah.
Angela attendait donc avec impatience les explications de Sarah, bien qu’elle sache que ces explications ne lui suffiraient pas, alors elle pourrait donc déclarer un duel, et cela la calmerait surement. Et qu’importe que ce soit sa sœur jumelle, celle avec qui elle avait fait temps de choses, la blesser et alors ? Sarah s’était bien moquée d’elle. Sarah lui avait bien mentit, lui avait bien dit qu’elle l’adorait, qu’elle voulait passer tout Poudlard avec elle, mais non tout cela n’était que mensonges.
Angela regarda Sarah dans les yeux, et dans ces yeux là on pouvait lire de l’incompréhension, beaucoup d’incompréhension et aussi un peu de peine. Mais Angela n’y fit pas attention et s’asseyait brusquement sur la chaise à côté de celle d’Angela en attendant la réponse. Mais celle-ci avait l’air bluffé et il fallu qu’Angela attende une longue minute avant que Sarah reprenne la parole.





[533 mots]

« Qui ne rêverais pas de frapper une meurtrière, manipulatrice, calculatrice et menteuse… ajouta-t-elle d’un ton ironique. Cela ne sert à rien avec toi, je pourrais te répéter cent fois que j’étais sincère que ce n’est pas cela que je voulais, tu n’en ferais rien. Alors autant y aller tout de suite. Je me laisse faire, je t’ai bien dit que tu pouvais te défouler, c’est le moment maintenant…Alors fais ce que tu veux, je ne bouge pas… »

Les paroles de Sarah énervaient encore plus Angela. Angela entendait parfaitement que les paroles de sa sœur étaient froides et elles commençaient même à être haineuses, mais ce qui énervait Angela c’était que Sarah restait tout de même calme. Angela passait de la colère à la tristesse puis à l’espoir et revenait encore à la colère, mais Sarah elle avait depuis le début l’air calme, on aurait dit que tout ce que disait Angela ne la touchait pas.

« NON ! Non ! Arrête ! Arrête de faire semblant, arrête de me parler comme ça ! J’en ai marre ! Marre ! Tu…Arrête d’être calme et réponds moi ! Défends-toi, insulte-moi, tape-moi, mais réagis ! Réagis ! »

Angela n’en pouvait plus, elle avait envi de tout détruire et de pleurer toutes les larmes de son corps en même temps. Elle frappa un miroir avec ses poings, celui-ci se cassa et les mains d’Angela se mirent à saigner un petit peu. Elle avait quelques morceaux de plantés dans les poings mais elle s’en fichait.

« Sarah ! Mais réagis ! Je… Si tu me disais je te déteste je le comprendrais, je l’accepterais, mais la… Tu … Tu ne réagis pas… Comme si tu te fichais de tout ce que je dis… Tu ne t’en fiches pas ? Dis-moi que tu ne t’en fiches pas ? »

Angela comprenait seulement ce qu’il y avait vraiment au fond d’elle, elle avait juste peur, peur que sa sœur la déteste, peur d’être seule et sans personne à qui se confier à pars son hibou…

« Sarah… Je… Je te l’ai jamais vraiment dit mais je… Je t’adore tellement ! Et… Si ce n’est pas réciproque alors… C’est tout… » Fini Angela.
Angela voulu partir mais elle remarque que sa sœur, que Sarah souriait.
« Si toi tu m’aimes pas je pourrais me faire adopter. » Dit Angela qui enfin comprenait que sa sœur ne lui avait peut être pas menti, peut être n’étais t’elle pas une meurtrière, manipulatrice, calculatrice et menteuse.

« Non attends ! Sarah attends je… Je ne pensais pas ce que j’ai dit je le jure ! Je respecte ta maison autant que je respecte la mienne Sarah, et … »

Les yeux d’Angela commençaient à se remplir de larmes, elle essayait de les retenir, pour ne pas paraître encore plus faible, mais c’était impossible… Depuis le début elle pensait que sa sœur aurait une bonne raison, qu’elle s’expliquerait et qu’au bout de quelques minutes elles s’enlaceraient en riant de la bêtise d’Angela, mais là non c’était à sa sœur de s’énerver, et même si personne n’aurait pu penser que Sarah était énervée à cause du ton de sa voix et de l’impassibilité de son visage, Angela savait elle que Sarah était au bord de tout casser.

Mais Sarah ne se laissa pas arrêter par les quelques paroles d’Angela et elle continua son chemin vers la porte, alors Angela se leva, attrapa la main de Sarah, la tira et lui dit :

« Attends Sarah attends, je … Je peux t’expliquer. »

Sarah cessa alors de vouloir se libérer, et elle écouta sa sœur avec la même tête impassible qu’elle avait presque tout le long de la discussion.

« Sarah, je… Tu sais tout ce que je t’ai dit, jamais, non jamais je ne l’ai pensé, je voulais juste, juste que tu m’expliques pourquoi…Pourquoi tu m’avais abandonnée. En fait, je pense que je ne t’en voulais pas parce que tu étais à Serdaigle, mais parce que j’avais… J’avais peur d’être seule à Serpentard, de ne pas avoir d’amis. »

Angela voyait bien que sa sœur n’y croyait pas trop, alors elle du dire quelque chose qui lui faisait si mal à dire que jamais elle n’aurait pensé qu’elle le dirait.

« Je sais très bien que ce n’est pas toi qui l’a… Qui l’a tuée…Je sais très bien que c’est de ma…De ma faute à moi et à moi seule. »

Angela s’éffondra par terre et se mit à pleurer.

« Si tu ne me crois pas maintenant alors… Alors tu ne me croiras jamais, donc si tu ne me crois pas vas-t-en. Vas-t-en et ne me parle plus jamais. » Dit-Angela entre 2 sanglots.