Archives :: Messages de l'année précédente

Ca y est... Poudlard, ce n'était plus un rêve, l'espérance de tout un été, c'était bel et bien du réel, avec son château immense, où l'on se perdait facilement, ses alentours tout aussi immense, avec la forêt interdite qui avait assez intrigué Juliet d'ailleurs. Pendant le repas du premier soir, Dumbledore avait bien précisé qu'il était absolument interdit à n'importe quel élève d'y pénétrer... De quoi aiguiser la curiosité de la petite fille, et de bien d'autres surement, sans qu'elle ait vraiment l'intention d'y aller. D'ailleurs, dès le soir même, cette forêt interdite lui avait si bien trotté dans la tête qu'elle sortit un de ses carnets pour la première fois depuis qu'elle était à Poudlard, et tranquillement installée dans la Salle commune, elle laissa échapper son imagination sur tout ce qui pouvait habiter cette forêt. Et ce ne fut pas triste d'ailleurs... Elle se doutait bien qu'il y avait plein de créatures, mais elle se laissa imaginer que les arbres n'étaient pas de simples arbres, qu'ils avaient une histoire, des sentiments, une vraie vie quoi !
Bref, elle était restée bien tard dans la salle commune des Serdaigle (car elle avait été envoyée à Serdaigle ! A vrai dire elle ne pouvait pas vraiment savoir s'il y avait une maison mieux qu'une autre, mais elle était contente qu'on l'envoie dans cette maison grâce à son esprit critique... Pour une fois qu'on lui reprochait pas de n'être pas d'accord avec tout le monde !). Elle était finalement allée se coucher la dernière, ce qui n'était peut-être pas sérieux car le lendemain elle avait ses tous premiers cours. Elle était tombée comme une masse et le réveil fut un peu dur.
Mais, assez motivée, elle engloutit son petit déjeuner avec un appétit d'ogre, car elle avait peu mangé la veille, trop captivée par toute la magie qui l'entourait, et reçut son emploi du temps. Rien de la matinée, et ben, ça commençait bien, elle aurait pu rester au lit !
* Mmh, je crois que je vais en profiter pour remonter dans la salle commune, la nuit m'a donné plein de nouvelles idées à mettre sur papier... *

C'est ce qu'elle fit. Du coup, la matinée passa super vite, elle n'eut même pas le temps de finir ce qu'elle voulait écrire, qu'elle se retrouvait de nouveau dans la Grande Salle pour manger ! Mais elle ne s'en lassait pas de toute façon, non pas qu'elle mangea beaucoup, mais le plafond qui refletait l'état du ciel la fascinait. Finalement, elle n’avait absolument rien à regretter du monde des Moldus. D’ailleurs, elle s’amusa à penser à la vie qu’elle avait laissé derrière elle, enfin juste elle se demanda ce que pouvaient bien faire ses parents à cette heure-ci., ils devraient sûrement être au travail, se tuer à la tache pour ramener trois fois rien comme argent qui ne suffirait même pas à nourrir correctement tous ses petits frères et sœurs affamés. Ils devaient être bien soulagés d’en avoir une de moins à nourrir !C’est vrai, quelle corvée quoi !
Elle pensait donc à tout ceci, et se leva de table et commença à suivre les élèves qui semblaient avoir le même cours qu’elle, c’est-à-dire Potions. Elle ne savait pas vraiment quoi penser à propos de ce cours, mais elle n’aimait pas trop l’idée d’avoir cours dans un cachot.
*Le prof doit être vraiment glauque pour pouvoir passer ses journées là ! *
Quand elle pénétra dans la salle, son idée ne fut pas trop démentie par l’aspect pas très attrayant du professeur, avec ses cheveux noirs et sales, son teint pale et son air sévère. Elle lui fit cependant un petit sourire et s’installa à une table où il n’y avait personne. Elle sortit ses affaires, des affaires qui lui avaient coûté le plus cher, avec tous ces accessoires dont elle ne se doutait pas l’utilité.

[644 mots]
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No comment. Aucune expression sur le visage, nada. Maudit soit le vendredi, c’est tout ce que Jesse avait à dire. Non en fait, maudit soit l’après midi du vendredi. Malgré tous les efforts que le jeune Poufsouffle faisait, il n’arrivait pas à supporter l’injustice de son professeur de potions. L’injustice et la méchanceté, c’était essentiellement les deux choses qui le mettaient hors de lui. Même si le vieux Rogue ne s’était jamais prit à lui directement, il ne pouvait ne pas ressentir une antipathie envers lui, ne serait-ce que pour ce qu’il fait endurer aux pauvres petits nouveaux. Il savait ce qu’ils pouvaient bien ressentir, car un an plus tôt, il était à leur place. S’il voulait que cette année se passe bien, Jesse allait devoir arrêter de se prendre la tête avec cette histoire tout les vendredi, cela en deviendrait impossible. N’empêche ce n’était pas juste, pas juste du tout. Comment le professeur Dumbledore avait-il bien pu accepter d’engager ce rabougris ici à Poudlard ? Trêve de lamentations, Rogue était là, et pour longtemps, il fallait se faire à cette idée, qu’on le veuille ou pas.

Là, il fallait manger, et vite, il était presque le temps d’y aller. Des forces, il devait prendre des forces, pour pouvoir affronter le supplice qui l’attendait. Non de dieu, On devrait vraiment le renvoyer ce Rogue, et sans ménage. Tant pis pour la compote de pomme, il était bien trop soucieux pour ce qui est des premières années. Il se leva avec un bruit de chaise, sous le regard interrogateur de son cousin. Le jeune Aaron quitta la grande salle pour se retrouver dans le hall d’entrée. Il marqua un temps de pause pour enfin descendre les escaliers du sous sol où il se dirigea vers la salle commune des Poufsouffle pour y prendre sa besace, fournies de ses affaires scolaire et son manuel volumineux de potions. Les élèves qui y étaient présent avaient l’air terrifiés. Ils avaient certainement entendu parler de notre cher bon vieux professeur de potions. Quoi qu’il en soit, il était temps à présent de se rendre au théâtre de guerre.

Il n’y avait pas beaucoup à parcourir pour se retrouver devant la salle de potions, car elle était également dans les cachots, endroit parfaitement approprié pour le rabougri, des fois Jesse se demandait s’il n’était pas vampire ou quelque chose du genre, parce qu’un tel comportement envers des enfants n’était pas tout à fait humain. Bref, le petit garçon de douze ans entra dans la pièce où il trouva déjà quelque élève, dont Andgy, une fille assez sympa qu’il avait rencontré un beau jour, dans la volière. Il voulait bien la saluer, mais le règlement était clair, pas de bavardages, pas de baguettes, pas de…pas de, et pas de…manquait plus que « ne respirez surtout pas. » Malgré tout, Jesse était respectueux envers son professeur, respectueux, point.

« Bonjour professeur » Dit-il d’un ton neutre.

Il alla se mettre aux côtés d’Andgy, la seule personne de son âge dans la pièce et lui fit un large sourire suivit d’une grimace, ce qui voulait dire, entre autre « Hey, ça fait longtemps ! Tu vas bien ? Bonnes vacances ? Bonne rentrée ? De bonne humeur ? Tu sais quoi, on discutera plus tard, là nous sommes sur la planète rabougri, faut pas respirer, d’ailleurs je m’assis et je me tais. »


[564 mots n__n]

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Il y avait des matins, lorsqu'on ouvrait une paupière innocemment sur le jour nouveau, où Parvati pensait sincèrement que la vie était belle, surtout à Poudlard. C'est vrai quoi, l'année venait de débuter, tout allait bien, elle avait retrouvé ses repères - et Dumbledore avait même annoncé que le célébrissime Tournoi des Trois Sorciers se déroulerait à Poudlard, cette année! Il y avait quand même de quoi être heureuse! Et puis cette interdiction d'y concourir si on n'était pas majeur, Parvati s'en moquait pas mal, elle n'aurait jamais eu la prétention de vouloir mettre son nom dans la Coupe... Quoique...

Il y avait donc des matins où la jeune fille se levait dans le dortoir des filles des Quatrième Année à Gryffondor, avec l'espoir - non, que dis-je - la certitude que la journée à venir serait en tout point parfaite. Sa Directrice de Maison, la si aimable et guillerette professeur MacGonagall, lui avait donné son emploi du temps de la semaine.

Il y avait des matins où Parvati était tout simplement heureuse de se réveiller pour aller en cours.

Ce matin n'était pas un matin comme celui-là.

Tout d'abord en retard, Parvati avait dû se préparer en quatrième vitesse alors que la salle commune se vidait progressivement, augmentant son stress. Elle avait donc raté le petit-déjeuner, mais enfin parée pour affronter la dure réalité de Poudlard avec une beauté à toute épreuve, Parvati avait regarder son emploi du temps.

Premier cours de....

Potions.

Avec Rogue.

Dans un cachot humide.

Vérifiant les possibilités et les manières de se casser une jambe rapidement, Parvati avait compris qu'il n'y avait aucune échappatoire. Elle irait à son premier cours de Potions, et elle en ressortirait (peut-être, avec de la chance) vivante et (mais là il ne fallait pas trop y compter) sans s'être rendu coupable de faire perdre des points à sa pauvre maison, détestée, comme tous le savait, pas le gentil professeur Rogue. Courage, courage; on disait bien des Gryffondor qu'ils étaient courageux, non?

Son sac en bandoulière se balançant tristement sur son épaule, Parvati s'était donc rendu dans les cachots, émue à l'idée que sa dernière heure était probablement venue. Elle avait toujours cru (et elle n'était certainement pas la seule, apparemment c'était une mode qu'avait lancé Harry Potter) que Rogue lui en voulait personnellement.

Adossée contre le mur froid des cachots, blême plus que de raison, elle avait donc entendu que la porte s'ouvre de cette manière si théâtrale - et ne sursauta que pour le respect des habitudes quand ce fut le cas. La tête basse, elle rentra dans la classe, notant que c'était bien Rogue qui se trouvait là, rayant son espoir de remplaçant de dernière minute, d'accident de potion très grave, de chute dans les escaliers, etc, etc...

Parvati salua de la tête les élèves qu'elle vit, un sourire hésitant aux lèvres, puis s'installa au milieu de la pièce, sur une table de la rangée de gauche, pour éviter de se trouver dans le champ de vision direct de l'effrayant (mais respectable! Effrayant, mais respectable, oui, oui!) professeur. Il avait l'air aussi joyeux que de coutume, c'était déjà ça...

Tristement, avec des gestes qu'elle tenta de rendre discrets et silencieux, la Gryffondor sortit ses affaires.


[538 mots! ]
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Ely leva vivement la tête, profondement agacée bien qu'elle n'en laisse rien paraitre, comme à son habitude. Elle leva donc ses yeux froids comme la glace du livre dans lequel elle s’était plongée quelques instants plus tôt. Il était encore tôt et elle s’était installée dans la salle commune des verts et argents avec entre les mains un volume particulièrement interessant traitant desn differentes potions qu’elle et les élèves de son niveau auraient à étudier cette année ; contrairement à pas mal de ses « camarades », ce cour ne l’angoissait pas particulièrement. En effet, elle savait suivre des règles et était tout sauf médiocre en potions ; elle ne voyait donc pas pourquoi le prof s’en prendrait à elle. Mais elle n’en était pas encore là ; effectivement, le cour avait lieu à 14h00 et il n’était que 9h00. Elle était seulement d’une humeur un peu plus execrable que d’habitude et des cris suraïgus provenant du fond de la salle commune l’avait brusquement interrompue. Elle posa donc son livre sur le grand fauteuil noir où elle disparaissait presque entièrement quelques instants plus tôt et se leva. Elle ne faisait pas particulièrement attention à sa posture et à son maintien, mais la grâce semblait tout simplement inné chez elle et c’est avec son port naturrellement gracieux et un brin hautin qu’elle se dirigea d’un pas elastique vers le tintamarre. Debouchant de derière un pilier, elle trouva, accroupi derrière celui-ci deux élèves de première année à l’air particulièrement bennêt en train d’ouvrir un sachet contenant des farces et attrappes ; elle fronça le nez dans une moue significative de son mépris et, à peine quelques minutes plus tard, elle était de nouveau assise dans le même fauteuil, ayant préalablement pris soin d’éjecter hors de la quiétude de la salle commune les deux troubles fêtes. Elle rouvrit son livre et retrouva sans difficulté le passage où elle s’était arrêtée ; elle se plongea dans sa lecture jusqu’à l’heure du déjeuner.

Ely leva les yeux de l’ouvrage dans lequel elle était plongée depuis maintenant plus de 4h00 ; elle ne s’était pas rendue compte du temps qui passait et elle se leva vivement ; il lui restait environ une demie-heure pour déjeuner avant de se rendre à son premier cours de potion. Elle se rendit dans son dortoir, s’arrangea un minimum et grimpa d’une démarche souple les escaliers menant des cachots au hall d’entrée. La différence de température et de luminosité regnant entre les deux lieux lui fit faire une mimique nerveuse qu’elle s’empressa de réprimer et se dirrigea vers la Grande Salle, qu’elle traversa la tête haute, devisageant les autres élèves de ses magnifiques yeux noisette et profonds, toujours glacials et s’assit, seule, à la table des verts et argents. Elle prit un repas pour le moins léger et se leva de table pour retraverser la salle en sens inverse, dans la même attitude qu’à son arrivée et redescendit dans son dortoir pour prendre quelques affaires puis se dirigea d’un pas decidé et assuré vers la salle des potions.

Pour une fois, un cour se passait dans une armosphère qu’elle affectionnait tout prticulièrement. L’humidité constante et la basse temperature regnant sur les cachots lui convenait mieux que tout autre chose, et pour ceux qui les qulifiaient de « lugubres », ils avaient sans doute raison mais Ely aimait cela. Elle entra discrètement dans la calsse, sans faire non plus attention à passer innaperçue (elle detstait cela....) et vit que plusieurs élèves étaient déjà présents mais qu’aucun élève de sa maison n’avait encore fait son apparition. Elle passa sans un regard pour les tables déjà occupées et, aprés avoir salué le prof, alla s’assoir à une table libre, contre un mur. Elle sortit toutes ses affaires, posa à terre son chaudron et attendit patiemment en regardant autour d’elle que le cours commence.

639 mots
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Le geste le plus machinal qu'un adolescent fait après en avoir pris l'habitude, dans une étude qui exclu biensûr tous les mouvements de base comme marcher, lever les bras ou digérer, est celui de qui est de regarder sa montre. Le problème de cette habitude c'est qu'elle devient tellement habituelle que, si on ne possède pas sa montre au moment précis où l'on veut regarder l'heure on reste quand même planté devant son poignet comme si on ne pouvait pas admettre que la montre ne soit pas là pour indiquer avec ses adorables petites aiguilles l'heure qu'il est. Ainsi se joint à cette étude l'historique d'une habitude dont dépend celle de regarder son poignet gauche avec insistance, prendre sa montre dès le matin et ne plus a quitter avant d'aller se coucher.

Vanity se trouvait debout, au beau milieu d'un couloir qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'avait jamais vu de toute sa vie, et elle regardait désespéremment son poignet dans l'attente d'une réponse. Elle ferma les yeux et soupira.

-C'est pourri...

Le premier cours de la journée c'était Potions, ce qui, dans l'absolu, est assez cool. Enfin, toujours plus cool lorsqu'on arrive à l'heure. Elle n'avait maintenant qu'un but, trouver un couloir connu. Face à elle se trouvaient trois escaliers corriaces qui s'étaient décidés à ne donner aucune information sur leur direction. Il y avait aussi un passage secret pas si secret puisqu'en fait, sur sa droite, il y avait une statue qui avait perdu sa tête et une porte qui s'était créée dans le mur.

*Droite, Gauche, Milieu ? Ou alors je meurs sur place !*

Elle prit l'escalier du milieu. Un psychologue aurait mis ça sur le compte d'une neutralité quelconque, elle mettait ça sur le compte d'un mec qui habitait en Suisse et qui s'appelait Hasard. Monsieur Hasard fait bien les choses, Vanity se retrouva devant la porte de la salle de Potions...

-Nan....

Elle fit un petit sourire et regarda son poignet. Il ne fallait rien de plus pour l'agacer. Elle entra dans la salle ouverte et regarda la population Poudlardienne. Beaucoup de Non-Serpentard. Donc plutot de la pollution Poudlardienne. Une seule verte, au deuxième rang, elle semblait déjà absorbée par la simple présence de Sévérus Rogue dans la pièce.

-Bonjour, Monsieur Rogue.

Elle alla s'asseoir en "terrain allié", derrière Dawn Kostovak qui avait été une de ses camarades l'année d'avant, elles avaient dumoins été dans le même dortoir. Elle fit un signe de tête alors qu'elle se trouvait encore debout pour saluer la jeune femme russe. Elle pensa soudain que Dawn devait être contente de savoir que des jeunes des régions glacées d'où elle venait allaient bientôt venir à Poudlard. Après tout, Vanity n'était pas trop réticente en ce qui concernait les Bulgares de Durmstrang mais elle entendait déjà les Françaises parler sans cesse dans leur lange de bourgeoise. Elle eut un frisson.

*Quelle poisse le redoublement...*

La jeune fille sortit des plumes et du parchemins pour noter les choses intéressantes et observa le tableau vide. Elle n'aimait pas trop ne pas savoir à quoi s'attendre.

Aurora 511mots
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Daphne s'était levé très tôt le matin même, dans le dortoir des Serdaigles. D'ailleurs, elle ne savait toujours pas trop pourquoi elle y était...C'est qu'elle connaissait très peu les maisons, elle savait juste que à Serpentard, il n'y avait que peu de gens bien...Daphne s'étira, se secoua la tête pour se réveiller un peu le cerveau, puis se leva, énergiquement. Elle avait peu dormi, mais elle était très éveillée. C'était son premier jour à Poudlard, le jour où elle allait enfin savoir si elle était réellement une sorcière ou non. Car elle avait encore des doutes. Comment se faisait-il qu'elle soit une sorcière, car à part quelques petits trucs bizarres qu'elle avait fait, elle n'avait montré aucunes marques de magie ??? Mais elle se posait tout le temps cette question, depuis qu'elle avait reçu sa lettre de Poudlard, et maintenant, cette pensée la hantait, sans jamais partir, sauf parfois, pendant quelques instants de bonheur. Comme par exemple son année à Poudlard. Daphne commença à s'habiller, puis sortit du dortoir, d'un pas mal assuré. Il lui faudrait du temps avant de s'habituer à cet endroit, et elle suivit quelques personnes, car sinon, elle se serait perdue. Dans la Grande Salle, elle prit son petit-déjeuner dans son coin. Quand elle eu fini, elle regarda sa petite montre argent, qui était pour elle évident de garder à son bras. Il était encore tôt, autant aller un peu dans la Salle commune, voir comment elle était. Elle y alla, et elle trouva cette salle très conviviale. Elle trouvait très important de visiter cette pièce, car elle s'y trouverait souvent, quand elle aurait du temps libre. Elle s'assit dans un des fauteuils. Elle regarda un peu autour d'elle, histoire de regarder les élèves de sa maison. Elle vit d'ailleurs Juliet Knightley, une jeune fille qu'elle avait rencontré dans le Poudlard Express. Même si de toutes manières, elle n'aurait pas osé, elle préféra ne pas lui dire bonjour, car elle était concentré sur un petit carnet qu'elle tenait à la main. Daphne en profita pour regarder son emploi du temps.

*Et ben, c'est dans longtemps la première matière !!!! Il va falloir que j'attende...C'est le cours de Potions...J'ai hâte de voir comment c'est !!!*

Elle s'allongea un peu sur son fauteuil, le temps de rêvasser. Ah elle n'y croyait pas. Elle était à Poudlard, l'école de sorcellerie, dans quelques heures, elle irait à son premier cours, elle allait faire de la magie, pour la première fois...Daphne était complètement dans ses pensées, et quelques heures passèrent pendant qu'elle rêvassait. Mais évidemment, ça ne pouvait pas durer éternellement. Daphne se leva, et se dirigea vers son dortoir, elle rangea un peu ses affaires, pour s'installer un peu...Elle accrocha deux photos de son père et sa mère au-dessus de son lit, puis elle se dirigea vers la Grande Salle. C'était l'heure du déjeuner. Comme pour le petit-déjeuner, elle mangea dans son coin, mais elle mangea de bon appétit. Il fallait prendre des forces pour les cours. Quand elle eu fini, elle sortit de la Grande Salle, et repéra de nombreux élèves qui se dirigeait vers les Cachots. Elle regarda une nouvelle fois son emploi du temps, mais avec plus de précisions, et remarqua que le cours de Potions avait lieu dans les Cachots.

*Drôle d'endroit pour faire un cours !!!*

Elle suivit tous les élèves, et bientôt, ils arrivèrent devant la salle de Potions. La Salle était sombre, elle ne donnait pas confiance, elle donnait même envie de sortir.

*Et bien, ça commence bien !!!*

Mais la salle n'était rien par rapport au professeur !!! Il avait un petit sourire en regardant les élèves, mais pas sympathique, mais on aurait plutôt dit que ça l'amusait de voir certains première année perdus et inquiets. En plus, il avait une impression de haine, et il avait des cheveux assez longs noirs et sales...

*Beurk !! Ah c'est sûr, ce prof, je ne l'aime pas !!!*

Daphne vit alors Juliet, qui c'était assise seule à une table. Daphne s'approcha doucement, puis s'installa à côté d'elle. Elle était très heureuse de la voir, mais elle ne préférait pas lui demander si elle pouvait s'installer, lui dire bonjour, ou lui demander si elle allait bien...Le professeur avait l'air du genre des professeurs qui vous grondent parce que vous avez dit un seul mot...

720 mots

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