...gage de coeur pour monsieur Quint...

~°PDV d’Aelita°~

Ma chère et tendre amie Clara Toppinen a eut une excellente idée de me donner un gage à exécuter devant toute la Grande Salle. Je dois offrir une boîte de praline en forme de cœur au seul adulte encore bien de sa personne dans l’école, j’ai nommé – et non ce n’est pas Rogue lol – September Quint. Et oui, le séduisant écrivain, va avoir l’honneur de recevoir une déclaration d’amour de la part d’une des étudiantes de l’école. Bien sûr j’aurais aimé avoir dix ans de plus, pour la lui faire, mais bon nous sommes ce que nous sommes.

~°Fin du PDV d’Aelita°~

Aelita chercha un moment dans la salle commune comment faire pour déclarer sa flamme surtout à un adulte qui en avait certainement reçu des centaines si pas des milliers dans sa vie. La jeune Serdaigle pensa avant tout à un texte, mais c’était bien trop banale pour un écrivait, une chanson c’était hors de question vu qu’elle chantait comme une casserole et se ridiculiserait encore plus devant toute la salle. Non, il fallait quelques chose de bien sentit, elle pensa donc à un poème, elle fouilla dans ceux qu’elle avait écrit pour Drago mais aucun n’allait. Elle ne parlait pas d’yeux azurs mais d’yeux gris et sans la moindre émotion. La jeune bleu et bronze s’assit alors à une des tables de la salle commune prit une feuille de parchemin, de l’encre et une plume et écrivit.



La jeune fille avait fait de nombreux brouillons avant d’arriver au résultat final – qui est sous vos yeux – maintenant il fallait qu’elle aille à la Grande Salle et qu’elle le lui lise devant tout le monde avant de lui donner la boîte de chocolat en forme de cœur. Il s’agissait d’un cœur rouge, comme on en trouve dans tout bon marchand de pralines même moldu, seulement Aelita avait transformée la boîte, enfin elle en avait changé la couleur. Au lieu, d’être en velours rouge, il était en velours bleu et le nœud au lieu d’être couleur or était de couleur bronze.

*Comme ça, ça fait un peu moins Saint Valentin*, pensa-t-elle en regardant le présent qu’elle allait offrir à September Quint.

Elle prit ensuite une grande inspiration et parti de la salle commune, le cœur caché dans sa robe de sorcier, une fois dans la Grande Salle, elle attendit qu’il arrive, le cœur battant. Evidement comme c’était à l’heure du souper tout le monde était présent et la jeune fille commença à rougir en voyant arriver Miles, Blaise et Drago.

*Oh non, je vais me ridiculiser à vie*, pensa-t-elle en rougissant de plus belle.

[545 mots^^]

Aelita avait cherché l’homme du regard avant de se diriger vers lui le cœur battant, elle ne savait pas pourquoi son cœur battait la chamade après tout c’était simplement un gage qu’elle devait exécuter.

*Mais pourquoi Clara m’a-t-elle demandé de faire ça ? Et surtout pourquoi lui ais-je dit oui ? Bon il est vrai que c’est mieux que je le fasse à September Quint plutôt qu’au professeur Rogue… Il m’aurait regardé sans doute de haut tout en m’annonçant, que quelqu’un comme lui ne s’abaisserait jamais à sortir avec l’une de ses élèves et en suite il m’aurait enlevé 150 points d’un coup*, pensa-t-elle en frissonnant.

Aelita prit alors son courage à deux mains et alla vers l’homme qui avait la tête posée sur ses bras eux-mêmes étant posés sur la table.

*Allez courage, il ne te mangera pas tout ce qu’il pourra faire c’est te rejeter froidement et ça tu en à eut l’habitude avec Malefoy*, se dit-elle pour s’encourager.

La jeune Serdaigle posa alors sa fine main sur l’épaule de l’homme qui était maintenant dos à elle.

- Excusez moi de vous déranger monsieur Quint…,*oh là, là je suis vraiment pathétique*, mais puis-je m’asseoir près de vous ? lui demanda-t-elle.

La jeune fille s’en voulu de ne rien avoir trouvé d’autre à lui dire que ses quelques mots, elle se sentait vraiment mal à l’aise. Elle regarda tout le monde présent dans la Grande Salle, heureusement personne ne semblait prendre attention à ce qu’elle faisait. Cependant la jeune bleu et bronze remarqua que l’homme avait un air… hum… comment dire… découragé… oui c’est ça découragé et absent. Comme si le monde entier reposait sur ses frêles épaules… enfin pas si frêle que ça d’après ce que Aelita avait pu constater, il était plutôt musclé… Hum mais je m’égare, l’homme semblait abattu, la jeune fille se dit alors que ce n’était peut-être pas le moment de faire le gage... Enfin, elle allait décider au fur et à mesure de la discussion avec l’écrivain, si il y avait discussion bien entendu. Elle n’allait pas engager la conversation, alors qu’il ne lui répondrait pas ça aurait été vraiment absurde de la part de la jeune fille.

*Il va me repousser, je le sens… Pourquoi je suis venue ?* se lamenta la jeune fille en pensée bien évidement elle ne le ferait pas en face de tout le monde.

Aelita regarda une fois de plus autour d’elle, puis son regard tomba sur la table des Serpentard où Blaise s’emblait la regarder avec un sourire satisfait. La jeune fille tourna de nouveau le dos à la table et se remit à contempler celui de l’écrivain – le dos pour ceux qui ne suivrait pas – donc la jeune bleu et bronze regardait le dos de l’homme. En attendant évidement que celui ce retourne pour lui dire si elle pouvait s’installer à ses côtés où non. La jeune fille était très patiente, elle priait juste de ne pas être découverte par Miles et qu’il veuille la quitter sur le champ. Elle savait qu’il était jaloux, il était même pire que Drago au niveau de la possessivité.

- Si ça pouvait être possible, dit-elle d’une voix fine presque comme un murmure.

Elle avait pensé à voix haute bien sûr en pensant à la possessivité de Miles vis-à-vis de celle que pouvait avoir Drago, mais dans un autre contexte – que la jeune fille allait justement entamer avec l’écrivain – la phrase pouvait avoir un tout autre sens.

[578 mots]

La jeune fille rougit un peu au dire de l’écrivain, elle ne s’attendait pas à un tel accueil de la part de l’homme – qui aurait pu être son père – qu’elle considérait comme un frère presque, vu qu’il n’était pas professeur et qu’il semblait assez protecteur vis-à-vis d’elle.

*Oui, j’aurais pu tomber sur bien pire pour faire une déclaration*, se dit-elle en le regardant.

Elle vit l’homme tapoter la place prés de lui, la jeune fille s’installa donc à ses côtés tournant le dos au Serpentard. La jeune bleu et bronze inspira puis expira, elle essayait de se calmer et que son cœur arrête de cogner aussi fort dans sa poitrine.

*Ce n’est qu’un pari, un petit gage de rien du tout…, mais alors pourquoi je me sens si nerveuse ?*, se demanda-t-elle en voyant le regard soudainement de l’homme.

La jeune fille ouvrit alors la bouche béatement d’admiration, c’était exactement comme dans son poème, sa bouche se referma ensuite doucement pour laisser apparaître un sourire. September Quint était tout simplement séduisant au possible, elle faillit émettre un soupir mais se retint juste à temps.

*Miles pense à Miles, ton beau petit ami…, qui t’aime plus que tout, ne va pas lui faire de mal surtout*, pensa-t-elle en regardant droit devant elle entendant à peine ce que l’écrivain lui dit de nouveau. *Bon allez ma chère Aelita fait lui ton numéro de charme et après on en parlera plus*, pensa-t-elle en retournant son regard vers le jeune écrivain.

- Vous me manquiez monsieur Quint..., dit-elle d’une voix un peu plus sensuel – du moins elle essayait de la rendre sensuel, ce qui n’était pas gagné – tout en le regardant droit dans les yeux. Puis-je vous appeler September…, dit-elle en se rapprochant un peu plus de lui, votre prénom sonne, Comme un mois d’automne, September, Il y a en vous une certaine chaleur, September
Cependant vous dégagez aussi une certaine froideur,
dit-elle tout en posant une main sur l’épaule de l’homme, Vous êtes un mystère.
*Pense à Miles, pense que c’est à Miles que tu fais cela*, se dit-elle pour se donner du courage.

- Vous n’êtes ni doux ni amer, continua-t-elle en le regardant droit dans les yeux, Vos yeux pétille, Quand vous vous réjouissez, Vos yeux scintille, Quand vous découvrez, J’aimerais les voir briller, Les jours où vous aimerez, dit-elle en laissant glisser sa main le long du dos de l’homme tout en continuant à déclamer, Vous êtes pour toujours et à jamais un adolescent, Vous découvrez le monde comme le fait un enfant, Et pourtant, Vous êtes plus mûr que certain de mes prétendants, C’est pour quoi en ce jour, Je vous déclare mon amour, Recevez monsieur le gage de l’être aimé, En ce présent si peu coutumier, dit-elle en sortant de sa robe de sorcier la boîte en forme de cœur devenue bleue.

*Je vous en prie monsieur Quint, ne vous moquez pas de moi, je ne fais cela que pour un pari stupide*, pensa-t-elle en retirant la main du dos de l’homme et fermant les yeux en attendant la réaction de l’homme qui se trouvait prés d’elle.

[519 mots^^]

L’écrivain regarda la jeune Serdaigle avec des yeux ronds, ce qui était un peu normal non ? Après tout la jeune fille venait de faire une déclaration à un homme de dix-neuf ans son aîné. Pourtant la jeune fille n’avait pas l’habitude de se déclarer et surtout pas en publique devant les quatre maisons réunies. Et pourtant Aelita l’avait fait, elle avait fait une déclaration à un homme qui aurait pu être son père et pourquoi ? C’est ce qu’elle va essayer de dire à l’homme qu’elle a devant elle de la manière de la plus douce qui soit en espèrent qu’il allait bien le prendre. Toute fois l’homme commença à lui parler à lui dire que la boîte qu’elle lui avait offerte était vraiment magnifique et qu’elle était adorable d’avoir pensé à lui. A ce moment elle voulu l’arrêter et il lui dire que ce n’était qu’un jeu mais l’homme continua donc elle l’écouta jusqu’au bout, en prenant quand même un bout de parchemin de l’encre et une plume et elle se mit à écrire.

~ Je vous en prie faites comme ci de rien été en lisant ce mot, mais lisait le jusqu’au bout, tout ceci est en fait un gage – je ne me moque pas de vous et je suis navrée d’être tombée sur vous, enfin navrée pas tant que ça – mon amie Clara et moi jouions à un jeu moldu il me semble et elle m’a donné un gage à vous faire. Vous donner une boîte de chocolat et vous faire une déclaration, le poème est de ma composition personnel et je pensais vraiment tout ce que j’ai noté. Seulement vous avez dix-neuf ans de plus que moi…, très franchement si vous en auriez dix de moins, je vous aurez s’en doute sauté au cou sans hésiter. Vous avez beaucoup de charme monsieur Quint, mais j’aime une autre personne et je suis sûr que vous n’avez rien à faire d’une gamine comme moi, soyons réaliste, ce qu’il vous faut c’est une femme, une vraie ! Ne pensez pas que j’avais envie de me moquer de vous car ce n’était vraiment pas mon intention, mon amie vous à bien choisi, car vous êtes quelqu’un de passionnant à côtoyer et vous ne m’avez pas rejeté comme je le craignais alors merci monsieur Quint. Oh une dernière petite chose quand vous aurez fini de lire relevez la tête j’aurais encore un cadeau à vous offrir mais il sera encore de ma composition personnel. ~

La jeune fille eut fini d’écrire son billet et lui glissa discrètement sur la table pour qu’il le lise, en voyant que l’homme ne réagissait pas trop, elle se mit à sourire.

- Lisez n’aillez pas peur ça ne va pas vous manger, lui dit-elle en riant légèrement.

La jeune Serdaigle avait le cœur plus léger d’un coup et elle laissa un soupir sortir de sa bouche, elle se rapprocha alors de l’écrivain pour presque venir se coller contre son bras et regarder ses yeux parcourir le papier. Elle ne sait pourquoi mais elle lui souffla doucement dans l’oreille comme elle le faisait avec Michael son frère quant il était trop captivé par quelque chose, elle adorait le taquiner de cette façon.

[537 mots^^]

September jeta un regard circonspect à la jeune demoiselle puis se saisit du petit papier qu'elle lui avait glissé sur la table. Lisant alors silencieusement et comme si de rien n'était, il commença à progressivement comprendre cette si soudaine réaction.

Il ne put d'ailleurs s'empêcher de sourire lorsqu'il comprit qu'elle n'était là que pour réaliser un "jeu moldu" comme elle disait si bien. Et il était d'ailleurs inutile d'expliquer à l'écrivain de quel jeu il s'agissait...

Lorsqu'il lut quelques lignes plus bas que la jeune fille pensait malgré tout ce qu'elle lui avait écrit, il ne put s'empêcher de ressentir un étrange frisson. Comme elle le disait il avait trente deux ans et elle en avait treize et il espérait vraiment qu'elle s'en tienne à ses préceptes, qu'elle n'oublie pas d'un seul coup, un jour, les limites qu'elle s'était ainsi fixées.

Remarquant également que la petite demoiselle était en train de lui souffler dans l'oreille, September tourna alors un regard intrigué vers elle.

"C'est pas bientôt fini ?", souffla-t-il en un léger sourire amusé, puis il en revint à sa note et conitnua de lire sa note.

Une fois sa lecture terminée, le jeune homme replia consciencieusement le papier et tendit un nouveau sourire en coin à la demoiselle. Jetant un regard par-dessus son épaule pour constater que quelques élèves étaient toujours en train de les regarder il en revint ensuite à Aelita :

"Action et vérité, marmonna-t-il et ses yeux d'enfants se mirent à briller, je connais ce jeu, j'y ai participé des centaines de fois et essentiellement avec des moldus...".

September ferma les yeux l'espace d'un instant. Il venait de se souvenir de la dernière fois où il y avait joué ! C'était avec des filles qui n'avait rien trouvé de mieux que de lui mettre la tête dans les toilettes voir s'il était capable d'attraper le poisson rouge qui y avait été plongé précédemment.

Il avait six ans et jamais souvenir n'avait été plus vif et marquant que ce dernier... Le petit garçon avait alors appris ce que signifiait le mot "honte" ce jour-là.

Revenant à la jeune fille, il lui décocha un charmant sourire puis murmura tout en se baissant vers elle :

"Vous me disiez avoir quelque chose pour moi ?".

Son sourire s'élargit et se fit plus doux encore, bien qu'au fond de lui il se demandait bien ce qu'elle était en train de lui préparer...

Aelita sourit quand l’écrivain réagit à son souffle dans son oreille, elle vit alors qu’il lui souriait et qu’il n’était pas du tout contrarié ce qui la fit sourire. Elle entendit alors September marmonner qu’il s’agit du jeu Action, Vérité.

- Oui, c’est ça ! lui dit-elle en le regardant.

Il se remit alors à parler en lui disant qu’il avait déjà participé à ce jeu même une centaine de fois et essentiellement avec des moldus. Elle détourna alors le regard, car elle savait que son père ne lui aurait jamais permit de jouer à ce jeu, si il avait encore été envie. L’écrivain se penchant alors vers elle au bout d’un moment et lui dit : « Vous me disiez avoir quelque chose pour moi ? ». La jeune Serdaigle rougit légèrement et puis quand l’homme fut assez penché, elle s’approcha de lui et lui déposa un léger baiser sur la joue. L’homme sentait bon, l’après rasage, elle baissa les yeux une nouvelle fois, en rougissant de plus belle devenant presque écarlate.

- Voilà, j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop, lui murmura-t-elle n’osant pas relever les yeux de peur de croiser le regard de l’homme.

Depuis un certain temps, September commençait à entendre quelques rumeurs du côté de la table des serpentards et cette dernière ne cessait de grossir au fur et à mesure que des élèves s'installaient pour y manger. L'espace d'un instant, il avait comme l'esprit ailleurs, l'oreille tendu vers ce qui pouvait se dire...

Il entendait les railleries à son sujet, se fit traiter de "vieux" une fois encore -il avait l'habitude de toute manière- et surtout perçut les moqueries rudes et amères sur le dos d'Aelita. Il ne savait d'ailleurs si la jeune fille les avaient entendues, toujours est-il qu'elles n'étaient pas forcément plaisantes à écouter...

September fronça les sourcils puis baissa les yeux, se sentant soudain bien amer. Et ce qu'il n'avait pas du tout prévu se produisit alors !
La jeune fille posa un baiser sur sa joue. Il fut doux et frais comme la rosée matinale, aussi léger que le battement d'ailes d'un papillon. Tout ceci ne dura que quelques secondes mais ce petit lapse de temps devint bien interminable à ses yeux...

Lorsqu'elle se redressa pour lui dire qu'elle espérait qu'il ne lui en voudrait pas, September, encore surpris par son audace, eut du mal à se tirer de ses réflexions.

Il eut alors un petit sourire timide et hocha négativement la tête sans rien ajouter. D'ailleurs, qu'aurait-il pu dire en vérité ? Il était incapable de trouver les mots justes. Après tout, cette situation en avait-elle réellement besoin ? N'aurait-elle pas justement été gâtée par de trop lourdes paroles ? Le silence est souvent préférable, il ne gâche en rien ces instants berfs mais précieux...

Il crut entendre à ce moment-là la rumeur continuer derrière son dos. Se crispant tout à coup, rentrant alors sa tête dans ses épaules, il sentit comme un long filet d'eau froide lui descendre le long de la nuque. Etrangement, les voix se faisaient de plus en plus fortes comme se moquant de savoir si Aelita ou lui-même les entendraient vraiment... Le jeune écrivain crissa des dents, irrité.

September jeta donc un regard à la jeune bleue et bronze et, ne supportant plus toutes ces moqueries ridicules, il leva son index afin de capter son attention :

"Ne bougez pas ! Souffla-t-il, j'en ai pour deux secondes !".

Puis il se leva à la hâte, passant devant elle, se dirigeant à pas fermes et grands vers la table où étaient assis tous ces serpentards...