EXAMEN ORAL DE BOTANIQUE [Toutes années confondues]

Les vacances la jeune Serdaigle en rêvait, malgré qu’elle se doutait un peu que le professeur Rogue n’allait pas les laisser sans devoir à ramener. Mais la jeune fille s’en fichait un peu tout ce qui comptait pour elle c’était de se mettre dans son lit et de dormir pendant un jour ou deux entier. C’est alors qu’elle se rappela que cette année ça n’allait pas être possible vu qu’il y avait la coupe du monde de Quidditch.



Déjà quand un lettre commençait comme ça, Aelita savait qu’elle devait se méfier, soit que cela ne présager rien de bon, soit que ses frères voulaient lui demander une faveur.



Aelita leva les yeux au ciel après avoir lu cette phrase et soupira.



Après la lecture de la lettre Aelita fut sidérée de la façon dont ses frères voyaient les choses, elle n’en revenait pas qu’il lui demande une chose pareille. La jeune fille avait dont prit la décision qu’une fois qu’ils seraient sur place, elle fuirait les Malefoy.

La jeune fille était dans sa salle commune quand le hibou vint lui remettre une lettre, elle ne s’attendait pas à ça, et se demanda pourquoi quelqu’un avait laissé une fenêtre ouverte. Bref la jeune fille était entrain de potasser pour le cours de Botanique, une fois qu’elle eut fini de lire la lettre elle se remit au travail. Le lendemain, elle devait passer l’examen, le cœur battant et les mains moites elle se rendit en salle de cours. Elle était pourtant à l’heure, mais avait l’impression d’être en retard, allez savoir pourquoi.

- Bon… bonjour, dit-elle d’une voix légèrement fébrile.
- Ne paniquez pas, Miss Stones, tout va bien se passer dit le professeur Chourave en souriant.

Le professeur avait beau dire tout ce qu’elle voulait, la jeune fille n’arrêtait pourtant pas de trembler face au jury. Le professeur Chourave donna ensuite toutes les directives à suivre, puis lui indiqua une table qui était destinée comme plan de travail. Aelita s’y rendit immédiatement, elle inspira et expira très fort pour se détendre, en même temps qu’elle installait son matériel sur la table. Le professeur Chourave lui donna ensuite une plante et elle ne tarda pas à reconnaître que c’était un bubobulb, elle n’en avait jamais vu mis à part dans les livres.

*Bubobulb… Récupérer le pus donc… Génial…*

Elle fit une moue de dégoût avant de mettre ses lunettes de protections ainsi que ses gants en peaux de Dragons et de bien enfoncer les manches de sa robe de sorcier à l’intérieur. La jeune Serdaigle aligna ensuite à côté d’elle le matériel dont la bleu et bronze pensait avoir besoin : une grosse aiguille, une sorte de récipient, une pipette et un mélangeur –une cuillère donc lol- La jeune fille regarda son matériel plusieurs fois pour regarder qu’il n’avait aucune tâche, elle sentit alors la présence du professeur Chourave derrière elle.

- Qu’est ce que vous allez faire Miss Stones ?
- Oh pardon, je vérifiais que mon matériel était à ma disposition et propre.
- Bien et maintenant qu’allez vous faire ?
- Je rapproche mon récipient en verre de la plante.
- Oui et comment se nomme-t-elle ?- Heu…, le bubobulb.
- Très bien continuez !
- Heu…, oui, je rapproche donc le récipient en verre du bubobulb afin de faire en sorte que le pus de la plante coule directement dedans quand ses pustules seront percées, dit-elle en joignant le geste à la parole.
- Pourquoi ?
- Parce que je risque d’être éclaboussée et d’avoir des furoncles plein la peau.
- Très bien allez y, je vous regarde.

La jeune fille prit l’aiguille dans sa main droite et l’approcha de la première pustule qui lui semblait être la plus grosse. La jeune Serdaigle la perça d’un geste vif mais précis, de sa main gauche la jeune fille manipulée le récipient pour en récolter tout le pus sans en verser une goûte à côté.

- C’est très bien Miss Stones on dirait que vous avez fait cela toute votre vie, dit le professeur Chourave en souriant.

La jeune fille ne savait pas si c’était de l’ironie ou si le professeur était sérieux en tout cas elle continua sur sa lancé.

- J’ai donc récolté le pus de la première pustule et maintenant je vais recommencer la même manœuvre avec les autres pustules qui me semble mûres.
- Pourquoi faites vous cela ?
- Pour ne pas prendre le risque de blesser la plante.
- Excellent vraiment, excellent Miss Stones vous m’impressionnez.

La jeune fille ne releva pas pensant toujours à de l’ironie de la part du professeur, elle continua donc en prenant un récipient et alla le remplir d’eau.

- Que faites-vous ? demanda le professeur Chourave qui l’avait suivit.
- Je remplis le récipient de deux tiers d’eau.- Pourquoi faites vous cela ?
- Pour diluer le pus, car il ne sera plus nocif comme ça, dit-elle en regardant le professeur Chourave comme si elle voulait trouver des réponses dans son regard.
- Bravo ! Et ensuite ?
- Ensuite je transvase le pus de Bubobulb pur dans le récipient rempli d’eau au moyen d’une pipette. Car sans cet instrument, la quantité versée risque d’être approximative, et une dilution demande de la précision ?, demanda-t-elle en cherchant l’approbation du professeur.
- C’est exact, dit le professeur alors qu’Aelita faisait ce qu’elle venait de dire, et maintenant que faites vous ? demanda le professeur une fois que la jeune fille eut fini.
- Maintenant je mélange le tout de façon, à ce que ça devienne homogène, dit-elle en réitérant avant plusieurs fois le transfère d’eau pour que le récipient soit rempli comme il le fallait.
- Très bien mademoiselle Stones, je pense que vous avez fini votre examen non ?

Aelita fini de mélanger la mixture avant de hocher positivement de la tête, madame Chourave lui tendit alors une éprouvette. La jeune Serdaigle prit alors de nouveau la pipette pour en mettre une petite quantité dans le tube en verre. Elle reboucha ensuite l’éprouvette avec un bouchon en liège puis marqua son nom sur une étiquette préalablement mise sur le flacon.

- Voilà, dit-elle en tendant l’éprouvette au professeur Chourave.

La jeune bleu et bronze alla ensuite déverser le contenu de la mixture dans le lavabo, puis elle y posa délicatement le reste des instruments qu’elle essaya de nettoyer au mieux avec ses gants en peau de dragon. Une fois qu’ils furent correctement lavés et rincé, elle les essuya avec une infinie précaution, une fois cela fait, elle retira ses gants puis ses lunettes de protection et rangea ses instruments dans son sac.

- Au revoir, professeurs et bonne journée, dit-elle avant de quitter le local pour aller retrouver sa salle commune afin d’y étudier les autres matières qu’elle avait encore à passer.

Quelle journée ! Depuis que les examens avaient commencé, Erwan devait sans cesse courir à droite à gauche pour entretenir sa raison, sa forme, et surtout pour être à l’heure à chacune des épreuves en essayant d’éviter un maximum les mots de têtes et autres nausées désagréables. Le sorcier était dans le parc, Miss Soare sur son épaule, la demoiselle le guidait habilement vers la salle de botanique, autrement dit les serres. Il allait devoir travailler sur cet examen avec attention, sans rien oublier !

Il était à présent devant les serres, tout essoufflé, la ratte descendit, il la caressa doucement, puis elle s’en alla, trottinant dans le parc, jetant des petits coups d’oeils à droite, puis à gauche, alors que son maître avalait sa potion, retrouvant temporairement la vue, il entra dans la pièce, encore essoufflé, il était à l’heure !

Le sorcier lu le sujet : diluer du pus de bubobulp… Soit, il devait déjà extraire le dit pus. Il expliqua immédiatement ce qu’il comptait faire :

« Je vais commencer par me protéger afin d’éviter toute brûlure. Je prends donc des gants de protection. Ayant l’odorat assez développé, je vais aussi prendre un masque afin d’éviter un malaise lorsque le pus sera libérer, son odeur étant assez difficile : rappelant une forte fuite d’essence… Pour récolter le pus, je vais percer les vésicules avec une pointe : aiguilles pour les petites, ayant une fine paroi, et ciseau pour les plus grosses et donc plus solides.»

Il prit alors ses gants en peau de dragon, afin de bien se protéger les mains. Ensuite il saisit une aiguille, et des ciseaux. Le jeune homme, ayant l’odorat plus élevé que la moyenne, suite à son handicape prit aussi un masque faire un malaise serait malvenu vraiment…Le jeune garçon s’avança ensuite vers la plante, sa barquette à la main, il perça un premier vésicule, laissant le pus couler abondamment dans la barquette. La plante était assez répugnante, mais le roumain avait vu bien pire que ça dans sa vie, la Roumanie était un pays difficile, et les taudis dans lesquels il avait grandi étaient beaucoup moins appétissants… Il sentait l’odeur nauséabonde du pus à travers son masque, mais poursuivit l’opération, très concentré sur ce qu’il faisait.

« Pour diluer, je vais avoir recours à une équation de premier degré, je sais que lorsqu’on dilue un liquide, ou même une matière autre, on a toujours une conservation de la matière. La quantité de matière, notée ‘n’ vaut la multiplication de la concentration par le volume du produit. La concentration notée ‘c’ et le volume ‘v’. Je peux donc dire que n solution mère = nsolution fille. La solution mère étant le pus non dilué, et la solution fille, le pus dilué. On va remplacer pour plus de simplicité la solution mère par le numéro 1 et la solution fille par le numéro 2. On a donc cette formule-ci : C1 x V1 = C2 x V2 , m’intéressant beaucoup à la médecine magique, j’ai étudié la plante présente ici même, et je sais que sa concentration habituelle, à l’état initial vaut 10 mol.L-1 , tandis que la forme utilisée pour lutter contre l’acné, a une concentration de moitié égale à la forme non diluée, c’est-à-dire 5 mol. L-1.
Pour diluer, il faut prendre un solvant, ici il s’agit de l’eau. Je vais pour diluer, me servir de fiole jaugée pour une précision maximale, ainsi que de micropipette. »

Une fois la barquette à moitié remplie de pus, il en prit une autre, ainsi qu’un gobelet de solvant : de l’eau ici. Puis il se souvint de ses nombreuses recherches faites sur la médecine magique, qui le captivait depuis son accident. Il savait la formule de dilution du pus de bubobulp ! Quelle était-elle déjà ? Avant tout, il lui fallait estimer le volume de pus qu’il avait recueillit. Le garçon prit donc une fiole jaugée, pour plus de simplicité, puis décida de ne prendre que 100mL de pus. Il transvasa donc le pus non dilué dans la fiole à l’aide d’une pipette, puis fini goûte à goûte afin de rester très précis dans son dosage. Il réfléchit un moment, puis prit une feuille, un stylo et se mit à rédiger ce qu’il savait :

Citation :

Solution mère :

Solution fille :

Pus de bubobulp :

Pus de bubobulp dillué :

C1 = 10 mol.L-1

C2 = 5 mol. L-1

V1 = 100 mL

V2 = ?? mL

Il avait donc son volume initial, ainsi que la concentration du pus qui était toujours la même, quelque soit la plante. Il savait aussi que le soin contre l’acné avait une concentration qui valait la moitié de celle du pu initiale. Il lui fallait à présent trouver le volume d’eau à prélever pour avoir une parfaite dilution… il posa donc son équation :

Citation :

C1 x V1 = C2 x V2
<=> (C1 x V1) / C2 = V2
<=>V2 = (10*100) / 5 = 200mL

Il lui fallait donc 200 mL de solution finale pour avoir une dilution parfaite. Il allait donc devoir rajouter 200-100= 100 mL d’eau au pus initial. Le garçon pris sa pipette, la rinça soigneusement afin de ne pas mettre un mL de pus en trop, puis il prit une nouvelle fiole jaugée: 200mL cette fois-ci. Il posa alors le pus récolté et dosé : les 100 mL, puis ajouta de l’eau jusqu’au milieu de la fiole, qu’il secoua avec énergie pour rendre le mélange homogène. Une fois ceci bien réalisé, il compléta jusqu’au trait de jauge avec sa micro pipette, puis referma et mélangea de nouveau.

Il expliqua alors ses derniers gestes :

« Il faut toujours bien homogénéiser la solution. Pour cela, il faut remplir à moitié la fiole jaugée, la boucher avec un bouchon, pour plus de sécurité, puis bien secouer pour que le mélange soit bien homogène. Ensuite, il faut remplir goûte à goûte jusqu’au trait de jauge, puis secouer de nouveau après avoir reboucher la fiole. Le mélange est donc dosé et parfaitement homogène. »

Une fois ceci fait, il transvasa sa dilution ainsi obtenue dans la deuxième barquette faite pour, puis alla la déposer au bureau des juges, satisfait de lui. Il espérait ne pas s’être trompé dans ses calculs… Il retira ensuite se gants et son masque, puis sortit de la salle…

Alister essaya ce matin de se lever de son lit, mais se prenant les pieds dans sa couvertures, il s’étala de tout son long. Bien sûr la plus part de ses camarades de chambrée dormaient encore, mais avec le bruit qu’il fit tous se réveillèrent et aucun ne fut surpris de le voir vautré par terre. Alister fit une grimace en se relevant, il avait dû mal tomber et son poignet le faisait un peu souffrir. Le jeune Poufsouffle ne dit rien et se rendit à la salle de bain, il se regarda un instant dans le miroir, avant de renoncer et de s’avancer vers la douche. Il avait mit l’eau sur le tiède mais pour mieux se réveiller, il m’y le jet sur froid, il retint un cri de sorti de sa bouche quand l’eau frappa son dos. Une fois parfaite réveillé, il sorti de la douche se sécha et sortit dans le dortoir, un de ses camarades classes pour rire encore un peu de son infortune, lui fit un croche pied et de nouveau Alister se retrouva par terre. Le jeune Poufsouffle ne dit rien se releva et comme par magie – non pas possible – son poignet ne le lançait plus. Le jeune homme ne voulant plus penser à cela se dirigea alors vers la salle commune, il n’y avait encore personne, donc il en profita pour se faufiler dans le passage que dissimulait le tableau des Poufsouffle. Il descendit alors les marches et se retrouva, dans le Hall d’entrée, il se dirigea vers la Grande Salle, quand deux jeunes filles lui prirent chacune un bras.

- Bonjour Alister, dit l’une d’elle d’une voix qui coulait presque comme de la soie
- Bon…, bonjour mademoiselle…
- Où allez vous comme ça ? demanda l’autre jeune fille sur le même ton que son amie.
- A…, à la Grande Salle…
- Vous êtes bègue mon cher ami ? demandèrent elles en cœur.
- Non…, enfin si, dit-il pour essayer de les déguerpirent.
- Oh, mais qu’il est charmant, dit la première.

Alister voulu alors passer sa main sur son visage, mais celles-ci étaient prise par les deux jeunes filles.

*Mon Dieu, que les filles sont stupides*, pensa-t-il, en levant les yeux au ciel. *Enfin, quand on est attiré vers quelqu’un, les deux sexes sont aussi stupides l’un que l’autre*, pensa-t-il en soupirant.

- Mon cher Alister, voudriez vous venir à MA table pour manger ?
- Non, venez à MA table pour manger ! dit l’autre en regardant la jeune fille qui tenait l’autre bras.
- Attendez vous n’êtes pas sœur ?
- Jamais de la vie ! dirent-elles en cœur.

Le jeune homme regarda alors leur robe et vit que sur chacune d’entre elle, il y avait l’écusson d’une maison différente et qui n’était pas la sienne. Serdaigle et Gryffondor, bien évidement (vous auriez pensez à une autre maison vous ? Ah bon ? Je veux bien qu’Alister est un peu naïf, mais quand même à ce point…), il fit un sourire au deux jeunes filles et essaya d’avancer seulement les deux filles étaient plus forte que lui.

- Ecoutez mesdemoiselles, j’ai un examen qui m’attend après le repas, je vous conjure que le repas de midi je le prendrais avec vous, dit-il en regardant la Gryffondor, et le repas du soir avec vous, cela vous satisfait-il toutes les deux ? leur demanda-t-il en les regardant toutes les deux.
- Oui, dit la Gryffondor en lui lâchant le bras.
- Oui, dit la Serdaigle en faisant de même.
- Merci bien, leur dit-il avant de rentrer dans la Grande Salle.

Dés son arrivée à la Grande Salle, il salua Susan Bones et s’installa en compagnie des jeunes filles de quatrième année, bien mal lui en prit, car elle n’arrêtait pas de le dévisager et de glousser.

*Je vais commencer à croire ce que m’a dit le professeur Rogue avant que je ne commence l’examen de Sortilège*, pensa-t-il en soupirant.

Effectivement, le professeur de potions, lui avait demandé si il ne se prenait pour monsieur Diggory. Mais Alister contrairement à Cédric ne jouait pas du tout de cela et se demandait même ce qu’on pouvait lui trouver.

*Il a beaucoup, plus de charme et de charisme que moi… Il ressemble à un Saint-Bernard à côté de lui, je ne suis qu’une vulgaire puce*, pensa-t-il en baissant la tête et en commençant à manger son porridge.

A chaque bouchée qu’il avalé les filles autour de lui soupiraient, il se demanda si toute celle qu’il croisait aujourd’hui étaient bien seine d’esprit. Il ne trouvait rien d’exceptionnel à manger du porridge, bon d’accord, il n’était pas un goinfre comme Ronald Weasley, qui mangeait à même le bol, mais tout de même. Le jeune Poufsouffle pensait manger comme le commun des mortels, mais les filles s’extasier surtout de le voir prendre délicatement la cuillère entre ses doigts. Lever tout aussi délicatement son bras et porter enfin celle-ci à ses lèvres, puis darder un peu sa langue rose pour voir si c’était bon pour son palais et enfin ouvrir la bouche pour en faire disparaître le bout de la cuillère. Les jeunes filles étaient fascinée en fait par le bout de langue chaste qu’il découvrait à chaque fois – oui je sais elles sont cinglée - .

Une fois son repas finit Alister quitta la Grande Salle pour aller rejoindre la serre, en chemin, il n’arrêtait pas de ce dire la même phrase :

*Plus vite je deviendrais un homme et plus vite mon physique changera et plus vite les femmes que je côtoierais deviendront mûres…, du moins je l’espère*, pensa-t-il avant de rentrer dans la salle.

- Déclinez votre nom, s’il vous plait, jeune homme car je crains ne vous avoir jamais vu à mon cours, dit la femme au regard assez doux malgré ses propos sévère.
- Heu…, je…, oui…, hum…, Summerby Alister, madame, dit-il d’une fois confuse.
- Bien, Sir Alister, il y a une plante qui vous attend sur une des tables et je veux que vous me disiez avant d’obtenir d’elle une certaine potion, ce que c’est comme plante, dit-elle en regardant le jeune Poufsouffle, droit dans les yeux.
- Un bubobulb, madame !
- Bien vous savez ce qu’il vous reste à faire n’est-ce pas ?
- Oui, madame ! dit Alister en sortant de son sac un étuis ou plutôt une ceinture, qu’il plaça autour de sa taille.

Madame Chourave le regarda avec des yeux ronds jamais elle n’avait vu un élève équipé de cela, aussi tôt elle s’approcha, mais elle n’eut pas le temps de poser un mot qu’Alister entama la conversation :

- Je porte tous mes ustensiles sur moi, toujours, dit-il en retirant sa robe de sorcier laissant alors apparaître son uniforme.

Il sortit alors avant bras en tissus d’une des poches de la ceinture – car il était en manche courte – puis il sortit d’une autre poche ses lunettes de protection qu’il plaça sur ses yeux. Puis il sortit ses gants d’une autre poche, ses gans étaient très fins et lui collaient à la peau, la encore le professeur de Botanique écarquilla les yeux.

- Ne vous en faites pas c’est les meilleurs gants en peau de dragon que j’ai pu trouver et le vendeur m’a dit qu’ils étaient très robuste, je les ai depuis ma première année, c’est dire !, dit-il en lui souriant.

Alister prit ensuite un bol et une aiguille toujours dans sa ceinture et perça une pustule de la plante à l’aide de l’aiguille et le recueillit à l’aide du bol. Une fois que le bol fut remplit par quatre pustules bien grosses percées. Puis ensuite, il remplit un autre bol d’eau et avec l’aide d’une pipette, il remplit au trois quart celui qui contenait le pus, ensuite avec l’aide d’une cuillère, il mélangea pour avoir une homogénéité du contenu.

- Et voilà !
- Très bien !

Alister mit ensuite le contenu dans une fiole préalablement étiquetée avec son nom son prénom sa maison et son année.

- S’il vous plait, au revoir professeur et passé une bonne journée, dit-il une fois qu’il eut rangé tous ses ustensiles et remit sa robe de sorcier, il sortit de la serre.

Alister avait le sourire aux lèvres et le regard triomphant, tout cela lui aurait donné sûrement un air important et imposant, si seulement il n’avait pas oublié d’enlever ses lunettes de protections.

Après la pluie, le beau temps ! C’était ce que pensais Liam à ce moment là, en mangeant son plat de porridge… En effet, après avoir passé son examen de Sortilège, qu’il avait bien passé, il s’était rendu à son examen de Potion, où il avait réussi un exploit : faire perdre à Rogue son sourire sarcastique. Enfin, à présent il ne lui restait plus que l’examen de Botanique qu’il avait beaucoup réviser. Le jeune Serdaigle était presque sûr que celui-ci allait porté sur quelque chose en rapport avec le Bulbobulb puisque c’était le cours le plus dur qu’ils avaient eu cette année. En tout cas, le bonhomme avait révisé tout les manières d’extraire le pus de cette plante et avait bien compris le fonctionnement pour diluer ce même pus. Continuant alors de manger tranquillement, il se mit à penser aux prochaines vacances tandis que plusieurs élèves quittaient en hâte la Grande Salle pour s’adonner à des révisions de dernières minutes…

Quelques instants plus tard, le jeune Serdaigle se leva et se dirigea donc vers les serres. Sortant alors dans le parc, il remarqua que le temps était plutôt beau et aucun nuage ne venait couvrir le ciel bleu. C’était agréable de marcher dans ces conditions et si Liam n’avait pas eu son examen de Botanique qui l’attendait dans les serres, il serait sûrement resté pendant des heures à se promener dans le parc. D’ailleurs, tout en marchant vers sa destination, il profitait du paysage, regardant autour de lui, scrutant le lac et l’horizon et lorsqu’il arriva enfin, il fut surpris de ne pas avoir remarqué qu’il avait pénétré dans les serres et qu’une foule d’élèves étaient tous assis dans un coin et s’adonné a des révisions silencieuses. Ne voulant pas les déranger, le jeune Serdaigle s’assit par terre et attendit que son tour arrive, qui ne tarda pas. Effectivement, quelques instants plus tard, le professeur Chourave appela son nom et il entra à sa suite dans la serre principale…

« Voici les consignes… » Dit elle d’un ton sévère après s’être installé. « Voyez vous la plante sur la table en face de vous ? » Demanda le professeur.
« Oui » Répondit Liam.
« Pouvait vous me dire ce que c’est ? »

S’approchant un peu, il distingua un Bulbobulb et souri. Il s’était effectivement attendu à ce que cette plante soit le sujet de base des examens. Il répondit alors d’un ton serein…

« C’est un Bulbobulb, une plante contenant du pus qui peut s’avérer très utiles contre tous type d’acné mais seulement après dilution. »
« Exact ! » Répondit le professeur Chourave. « Le sujet de votre examen sera donc de me faire une solution diluer de ce pus pouvant être utilisé contre tout type d’acné. » Dit elle. « Vous aurez donc une heure pour me faire cela, allez, au boulot ! »

Ne se le faisant pas répéter deux fois, Liam se retourna vers la table et remarqua qu’il n’y avait aucun instrument. Il se tourna alors vers elle, et à peine allez t’il prononcer un mot qu’elle lui indiqua le fond de la salle avec un geste de la tête. Liam se dirigea alors vers l’armoire et prit ses instruments. Des gants en peau de dragons, une paire de lunette de protection, une aiguille, un bécher, une pipette et une sorte de cuillère pour mélanger sa solution. En tout cas, il revint armé de tout cela devant le Bubobulb et déposa le tout à droite de celui-ci avant d’enfiler ses gants en peau de dragon et ses lunettes de protection. Une fois tout cela mis en place, Liam se mit au boulot, sous l’œil critique et sévère du professeur Chourave. Il savait qu’une simple petite erreur pouvait lui coûter plusieurs points… Après cela, il prit le bécher dans sa main gauche, l’aiguille dans sa main droite et commença par approcher celle-ci de la pustule qui lui semblait la plus grosse. Pourquoi la plus grosse ? Tout simplement parce que celle-ci était la plus mûre et ne risquait donc pas de faire mal à la plante après perçage.

« A présent, je vais percer la première pustule et récolter le pus. » Dit Liam sans s’en rendre vraiment compte.
« Bien, faites donc, faites donc… » Dit le professeur Chourave.

Le jeune Serdaigle perça alors la première pustule dans un geste net et précis, pas trop fort pour ne pas abîmer la plante mais pas trop doucement non plus pour pouvoir récolté le pus sans problème. Avec le bécher, il récolta alors le pus de la première pustule, et lorsqu’il en eut finit, releva légèrement la tête afin de repéré les autres. Liam fit la même chose avec quatre autres pustules et lorsqu’il eut enfin récolté tout le pus dont il avait besoin, déposa son bécher sur la table et prit un autre récipient qu’il remplit aux deux tiers d’eau. Jugeant alors nécessaire d’expliquer pourquoi il faisait cela, le jeune Serdaigle prit la parole…

« Le pus de Bulbobulb devant être beaucoup dilué pour que ses effets secondaires soit neutralisés, je remplis ce deuxième bécher au 2/3 »
« Bien, continuez... » Dit le professeur Chourave

Le jeune Serdaigle ne se fit pas prier. Déposant le second récipient aux côtés du premier, il saisit sa pipette et se mit à transvaser le pus dans le l’eau à l’aide de celle-ci. C’était une opération assez délicate et minutieuse donc il ne fallait faire aucunes erreurs. Le Serdaigle réitéra alors ce transfert et lorsque le bécher fut rempli au 3/3, il prit sa sorte de cuillère et mélangea délicatement jusqu’à obtention d’un mélange homogène. Déposant alors tout son matériel sale sur la table, il déversa un peu de sa solution dans un tube à essai et le donna au professeur Chourave qui inscrivit son dessus.

« C’était bien Darling, à présent nettoyez et rangez moi ça avant de partir ! »

Acquiescant d’un signe de tête, il nettoya tout ces outils et les rangea dans l’armoire où il les avait trouvé. Après cela, Liam salua les jurys une dernière fois et sortit dans le parc, afin de profiter du beau temps…