Quand l'appétit va, tout va... ah bon?!

Malheureusement ou heureusement, ne se souvenant guère de se qui s’était déroulé par la suite –mise à part le souvenir d’avoir mangée des plumes TT- la Serdaigle n’arrivait plus à savoir quelle réponse avait été donné. Tant pis, elle allait devoir s’en passer pour l’instant. Sa mémoire ne lui jouerait sûrement pas des tours durant toute la soirée. Remontant les escaliers tout en essayant de ne pas lâcher un seul des ouvrages qu’elle avait en main, Andréanne avait un peu de mal à grimper sur les marches tout en maintenant en équilibre les recueils qu’elle venait d’emprunter à la bibliothèque. Avait-elle réellement besoin de tous ses livres ? Absolument. Les livres sont le berceau de la connaissance ainsi, elle ne pouvait trouver certaines informations que dans ceux-ci et non ailleurs. Ayant très peu de visibilité à cause de la montagne épaisse de livres qu’elle tenait dans ses bras, la jeune fille ne remarqua même pas qu’elle venait de faire plusieurs fois le tour du couloir. En fait si, elle était consciente qu’elle était toujours au même étage depuis dix longues minutes mais elle ne pensait pas faire du sur-place non plus. Un couinement suivit par un miaulement se firent alors entendre. Suivit d’un Boum-BadaBoum. Bingo, vous avez devinez. Andréanne venait de tomber parterre en étalant les livres à sa suite sur le carrelage humide. Trop, s’en était trop. Poussant un cri de rage contre les animaux –malgré le fait que la souris se faisait courser par le chat donc aucunement en tord- elle resta assise à même le sol à déblatérer toutes sortes de mots, phrases et insultes détournées. Contre qui s’énervait-elle ? Elle ne le savait pas. Il s’agissait d’un tout. Elle s’énervait contre un tout. Pathétique situation. D’ailleurs, se fut ce moment précis où un éléve d’une autre nationalité se décida à passer dans le couloir. Furibonde et toujours remontée, Andréanne se tourna vers lui avant de l’apostropher, assez rudement.

|Dréa| « Quoi ? Vous n’avez jamais vu quelqu’un assis à même le sol en préférant la compagnie des livres qui sont au combien plus intéressants que l’être humain. Il est vrai que tu ne dois pas bien comprendre ce que je dis. Voyons voir. Toi tu dois être l’un de ses rigolos qui fait le clown en cours et qui adorrre avoir le regard des autres sur soi. Ca te donne du pouvoir. Hein que c’est grisant tout çà. Hein que tu es un gentil petit élève et que tu aimes te faire remarquer. » Silence « Il dit oui en plus TT »

En effet, vu qu’Andréanne était passée en blablateuse intensif et surtout rapide, l’étranger n’avait dû comprendre qu’un mot sur deux et hochait la tête dans le but de ne pas l’énerver plus qu’elle ne l’était. Andréanne ne criait pas. Enfin plus. Mais lorsque la colère lui chatouillait les narines, elle ne pouvait s’empêcher de parler encore et encore afin d’apaiser tout cela. Tactique assez étrange. Cependant, elle n’avait rien contre ce grand gaillard un peu idiot qui lui hochait la tête constamment sans rien répondre, bien au contraire. Il l’avait écouté blablater contre tout et n’importe quoi et rester là, légèrement paniqué –comme s’il s’imaginait qu’elle allait sortir un couteau dont ne sait où… franchement TT- et ne sachant surtout pas ce qui était en train de se passer sous son nez. Tandis que la Serdaigle se mettait sur les genoux afin de ramasser ses ouvrages agglutinaient autour d’elle, elle remarqua qu’on lui tendait l’un d’entre eux. Son carnet. Savait-il au moins que ce dernier était aussi précieux que la prunelle de ses yeux ? Et pourquoi est-ce qu’il l’aidait ?

| ???| « Ti…Tiens. »Léger sourire de la part de la Serdaigle. Oui, elle avait été horrible avec lui sur ce coup-là. Le pauvre. Gênée mais franche, elle s’excusa alors. « Pardon. J’ai été infecte avec toi à l’instant. En plus tu ne dois même pas me comprendre donc tu ne peux pas te défendre. J’ai mal joué. Ce n’était pas contre toi que j’en voulais mais contre lui là-haut. »

Il parût surprit avant d’ajouter : « Pourquoi toi être infecte. Toi… tu es pas à manger… eating ? Pourquoi tu montres le plafond ? » Eclat de rire de la part de la quatrième année. Non, il n’avait rien compris du tout. Tout comme elle n’avait pas compris le mot qu’il avait rajouté de sa langue d’ailleurs. Egalité. « Toi être une carpette ? » « Hein…. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce que toi dire. Ca veut dire quoi carpette? » Nouvel éclat de rire mais cette fois-ci partagé. Ils avaient l’air fins comme çà à parler sans se comprendre.

Finalement, la jeune fille réussit à ramasser tous ses livres, remercia comme elle pût l’étranger et continua sa route. Ce ne fut qu’à cet instant qu’elle se rendit compte que quelque chose avait changé dans le couloir. Une grande porte se trouvait devant elle. Il n’y avait jamais eut de porte ici avant ? Elle s’en souvenait bien vu que lors de sa première année, elle avait fait un concours de glissade avec Andrew et elle s’était mangée le mur. Qu’est-ce que ? S’approchant de cette dernière, elle déposa les livres parterre avant d’actionner la dite porte. Coinçant cette dernière avec les livres afin qu’elle reste ouverte –et qu’elle ne se retrouve pas enfermée dedans surtout- elle entreprit sa visite. Des livres à perte de vues… au beau milieu d’une forêt. Oo Comment était-ce possible ? Les livres se servaient des troncs d’arbres afin de s’y loger et des multitudes de lucioles éclairaient les titres et les couvertures. Intriguée, Andréanne en oublia ses livres ainsi que de refermer la porte et s’avança à l’intérieur. Quelque chose lui tomba alors sur la tête. Lâchant un léger « Aïe » tout en se massant le crâne, elle releva la tête afin de voir un écureuil. Mais ce dernier se mit à lui en relancer un qu’elle se prit en plein nez.

|Dréa| « Mais… mais arrête, je ne t’ai rien fais moi. »

C’est ainsi que débuta sa course contre l’écureuil taquin, ne se préoccupant plus des livres ou de l’ouverture du passage et encore moins des bruit de pas qui approchaient au loin. Qui a dis que les écureuils étaient nos amis ainsi que des êtres inoffensifs ?

D’un coup d’un seul, Andréanne se retrouva placardée au sol. Un silencieux « Outch » s’échappa de ses lèvres lorsqu’elle se retrouva face contre terre. Elle allait encore avoir des marques TT. Etait-ce une attaque surprise de Mister Ecureuil mal luné ? Ou alors l’élève de Durmstang ou BeauxBâtons qui venait se venger après avoir enfin compris ses mots ? La jeune fille n’en avait aucune idée mais quelque chose ou quelqu’un lui était bien tombé dessus. Ce que s’était, çà il s’agissait d’une autre histoire. Une seule solution : se retourner. Après avoir attendu que la « chose » ne se relève, la quatrième année finit par se hisser sur ses coudes afin de faire basculer son corps de côté. Ainsi, elle pût entrevoir le visage de son agresseur. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle reconnut le visage de la petite Alyss. Etait-ce elle qui avait failli la mettre KO à terre en une fraction de secondes ? Bon d’accord, Dréa n’était pas bien grosse, bien qu’elle faisait son poids, et surtout pas musclée mais tout de même. La petite semblait pourtant gênée de ce qui venait de se passer.

|Alyss| « Oh je suis désolé ! ! Je pensais que c’était quelqu’un d’autres qui me suivaient… Je devrais peut-être faire carrière dans le rugby, c’est un sport de contact assez violent moldus. Erf, je suis vraiment trop trop désolée ! »Eclat de rire. Le rugby… Il était vrai que c’était violant. Mais en réalité il s’agissait plus des supporteurs qui apportaient la violence. Les joueurs n’étaient là que pour jouer et se donner à fond dans ce qu’ils aiment.
|Dréa| « Ne t’inquiète pas, je connais le rugby. Mon cousin en fait, malheureusement pour moi. Ah oui, je ne te l’ai peut-être pas dis mais mes parents et mon entourage en dehors de Poudlard ne connaissent rien de la magie… mise à part Mimi Grigri mais c’est autre chose. En tout cas félicitation, tu as réussi à me « plâtrer »… à moins que se ne soit plaquer. Je pense plus qu’il s’agit de plaquer au sol. »

S’asseyant à même le sol, la jeune fille se servit de ses mains afin de remettre debout. Epoussetant sa jupe, elle regarda alors ses genoux. Légèrement rouges avec un léger bleu en dessous du genou droit mais à part cela, rien de bien particulier. Elle s’améliorait dites donc. Relevant la tête, elle considéra alors la petite première année. Elle avait de la rétorque qui lui plaisait. Cela elle l’avait déjà constaté lors de la rentrée et de la fameuse bataille des Serdaigles. La fin étant bien entendu à proscrire mais bon, ils s’étaient biens tous retrouvés. Même les gars. Andréanne avait-elle de l’influence sur son entourage ? Cela elle ne le savait pas et ne se posait même pas la question. A quoi bon vouloir savoir. Cependant, malgré les réponses diverses sur sa question fantasque, Andréanne ne démordait pas de son idée. Ou plutôt de son délire d’un soir. Au choix des protagonistes et des lecteurs.

|Dréa| « Hum… Alors, dis-moi. Comment allons-nous te punir pour avoir plaqué au sol ton aînée au lieu de l’aider à se venger d’un écureuil agressif ? Réfléchissons. »

A peine eut-elle fini de prononcer ses quelques mots qu’une idée s’illumina dans sa tête. Il ne resterait plus qu’à la mettre en application. Regardant autour d’elle, elle finit par reposer ses yeux sur la petite silhouette de la jeune fille.

|Dréa| « Dis-moi, tu sais cuisiner ?… Bah laisse, si tu ne sais pas, on va t’apprendre. Si les écureuils ne se mettent pas à nous attaquer. Eux qui sont si gentils d’habitude. » Silence « Ah au fait, sais-tu où l’on se trouve ? »

Grand sourire. Qu’importe ce que répondrait la jeune fille, Andréanne comptait bien la tester un minimum pour être certaine. On est jamais trop prudent. Combien de fois avait-elle répété ses mots. Mais, le score final était-il réellement important ? Et surtout, qu’est-ce que la quatrième année voulait tester ? Suite.



632 mots, on ne compte pas les citations..

Andréanne annonça qu’elle connaissait très bien le rugby, elle semblait d’ailleurs beaucoup mieux informé qu’elle ! Elle lui annonça que personne de son entourage et de sa famille ne savait pas quelle était la réelle nature de Dréa. Décidément Alyss s’était familiarisé avec beaucoup de gens d’origine moldus ! Il y a d’abord Daphné, et puis Wendy dont la famille ne connaît pas non plus l’existence de Poudlard, il n’y a que la major d’homme de sa famille également son tuteur qui est né de parents sorciers et à qui elle peut confiait tout de ce qu’elle découvre et parlait tranquillement du monde de la sorcellerie ! Et à cette liste s’ajoute la Serdaigle… ben dis donc, elle avait un éman à ce genre de personne ou quoi ? Elle devait posséder sa propre gravité…

La grande Serdaigle chercha alors une punition pour l’avoir plaquée alors que celle-ci cherchait seulement à faire un sort à un écureuil qui l’embêtait. Une chasse à l’écureuil ? Alyss imaginait très bien la quatrième année avec un filet à papillon courir après une petite boule de poil et le faire tourner dans tous les sens et n’attrapant seulement que quelques moucherons…

C’est alors que le regard d’Andréanne s’illumina, Miss Fledge fit une drôle de tête avec une bouche plutôt déformé, qu’allait-elle lui concocter ? Elle craignait le pire, et avant de se jeter à ses pieds pour les couvrir de baisers et implorait son pardon, elle préféra attendre de savoir quelle serait le verdict… Ou cas où ce ne serait pas pire que ça … Elle lui demanda si elle savait cuisiner … C’était ça la punition ? Juste une question, non il y avait un piège, elle le voyait dans le regard de son interlocutrice. Il y aurait certainement des répercutions par la suite avec cette réponse.

« Euh c’est une question piège ? Si je répond oui, tu vas me faire travailler pour toi et si je répond non, je vais devoir lire tous les livres sur la cuisine contenus dans cette pièce… Je ne te donne pas d’idée au moins ? Bon allez honnêtement oui je sais cuisiner, je me suis spécialisée dans les recettes contenant du chocolat. »

Puis la grande Serdaigle demanda à la plus jeune si elle savait où elle se trouvait actuellement. Alyss eut un éclair dans ses yeux, elle le savait ! Cela allait peut-être lui empêcher d’être dans une situation compliqué. Et si Dréa l’attachait à une branche d’un arbre la tête en bas pour servir d’appât aux méchants écureuils. Et à chaque fois que Andréanne ratait sa capture, elle ferait écouter un morceau entier de musique classique à la petite ! Oh non ! Pitié ! Pourvu qu’elle n’est pas cette idée là. Elle préféra répondre très simplement à la seconde question :

« Dans la salle sur demande, on est dans la pièce qu’on désire le plus avoir … même si elle n’est pas totalement réaliste. Tu as déjà vu un endroit comme ça exister pour de vrai, pas moi ! »

On lui cachait quelque chose c’était évident… mais quoi ? Et pourquoi elle ne voulait pas lui dire… Alyss était un peu anxieuse, qu’allait-il lui arriver ? Elle s’imaginait très bien Dréa avec des oreilles de diables, des sabots, une petite queue et la peau toute rouge. Finalement elle se jeta à ses pieds et lui encercla les genoux avec ses mains et dit sur un ton humouristique :

« Oh je t’en supplie ! Ne me mange pas toute crue, je suis beaucoup trop jeune pour mourir ! »

Elle leva un regard implorant sur la grande fille d’en bas, avec retroussa sa lèvre inférieure pour afficher une petite moue de chien battu.

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