Si vous saviez!... (PV Alyss, mais vient qui veut :) )

[Suite de la bibliothèque]

L’idée de changer d’endroit pour s’entretenir librement était acceptée par les deux parties. Wendy rangea donc consciencieusement ses feuilles, même celles qu’elle avait chiffonnées. Elle trouverait bien une poubelle plus tard pour les jeter. Elle rangea ses feuilles de cours tant bien que mal dans l’ordre, tant qu’elle avait noté ses feuilles, les suivantes se suivant au petit bonheur la chance. Elle hésita à ranger le livre, ou l’emprunter, pour finir d’étudier plus tard dans une salle, soit la grande salle, à la table des Poufsouffle, soit dans la salle réservée aux élèves de la maison. Elle se balança d’un coté pour le remettre à sa place, puis de l’autre pour l’emmener. Elle décida finalement de le prendre.
Lorsqu’elle s’approcha de la bibliothécaire, elle reçu de sa part un regard noir, Wendy en était sûre, la prochaine fois qu’elle faisait du bruit, elle serait renvoyée pour l’année. Mais il n’y pensait déjà plus en sortant de la salle de livres. Les informations qu’Alyss lui avait données sur son quotidien l’absorbaient déjà beaucoup plus.
Bien entendu, les taches ménagères, même sans magies étaient déjà faites par d’autres personnes chez Wendy. Cela n’aurait pas changé beaucoup son quotidien à elle. Les moyens de communications magiques étaient fascinants aussi. Le téléphone et les lettres semblaient tellement préhistoriques à coté. Et les photos qui bougent ! Les expériences de la demoiselle de Serpentard étaient comme des contes, dans lesquels Wendy aimait s’imaginer.

La fille au chemisier jaune était tellement perdue dans ses pensées, que c’est Alyss qui avisa le banc où les fillettes s’assirent. Elles posèrent leur sac à leur pieds, et Wendy posa encore quelques questions, comme « Parles-moi plus du Quidditch ! Quels sont les grands joueurs ? Il y a des clubs à l’école ? Est-ce que Alyss avait déjà une idée de ce qu’on allait apprendre dans l’année ? Et les années suivantes ? »
Le reste des questions ne venait pas dans un ordre cohérent, ou parfois même, les mots ne venaient pas dans un ordre compréhensible. Impossible donc de poser la question de façon à recevoir une réponse intéressante.

« Je suis désolée, de poser autant de questions, je veux dire. Si je t’ennuie, tu m’arrêtes, n’est-ce pas ? En tout cas, merci de m’aider, merci vraiment beaucoup » dit-elle, encore dans le feu de ses questions.

« Mais au fait, quels sont les métiers qu’on peut faire, en étant sorcier ? Je veux dire, les adultes ont bien des métiers, quand ils sont moldus. C’est pareil pour les sorciers ? » demanda-t-elle

Décidément, plus Wendy en apprenait sur les sorciers, plus elle était heureuse d’en être une. Elle avisa un tableau dans le couloir, ou le personnage dialoguait avec son voisin sur un événement qui n’allait pas tarder à se produire. Sans faire attention au contenu de la discussion, Wendy pointa les deux individus du doigt et demanda à sa voisine :

« Au fait, les photos qui bougent, c’est comme ces hommes dans les tableaux ? » demanda-t-elle d’une manière éhontée. Ce qui valu de la part des deux tableaux quelques mots bruts que la jeune fille ne prit même pas la peine d’écouter.

Après la réponse, toujours aussi argumentée de Miss Flegde, les deux tableaux lancèrent un vaillant « Ca se voit que ce sont des premières années ! Vivement que les délégations arrivent, qu’ils apprennent le respect ! » Puis, bougons, ils reprirent leur discussion là où ils l’avaient stoppée.

* Il faut que je prenne une photo qui bouge de Charles. Il me manque un peu. *

En y repensant, Charles était d’une famille de sorciers, peut-être que cette année il voudra bien présenter Wendy à tout le monde ?

L’explication sur les différents métiers de sorciers avait été claire, même pour Wendy. Et puis, si le cycle d’étude durait 7 ans, elle aurait le temps de se renseigner plus, plus tard. Mais le département qui recyclait les objets moldus pour y mettre un peu de magie lui semblait amusant.

« J’aimerai bien voir un match de Quidditch. Ca m’a l’air très amusant. Y-a-t-il un planning des matchs des équipes de l’école ? Je sais que mon capitaine a posé une affiche pour recruter des joueurs, mais je ne pense pas pouvoir aider.» rigola-t-elle. "je n'ai jamais volé sur un balai. Celui de la maison n'a jamais voulu avec moi!"

Puis, la jeune fille relança une question :

« Comment fait le Choixpeau pour choisir dans quelle maison on est d’après toi ? Y’en a dans toutes les écoles de sorciers ? Ah ! Y’en a d’autres, des écoles de sorciers ? Où ça ? Chaque pays à la sienne ? Ou même plusieurs, peut-être ? »

Alyss était satisfaite d'aovir pu ainsi contente à plusieurs reprises Wendy par l'intérieur de simples réponses. Pour Miss Flegde il ne s'agissait que de cherchercher dans sa mémoire alors que la Poufsouffle devait boire ses paroles. Les conserver soigneusement dans sa tête. Cela semblait vraiment la réjouir que quelqu'un réponde ainsi à toutes ces interrogations. Et cela était la seule récompense attendue par Miss Fledge : le bonheur d'autrui. Si elle pouvait aider quelqu'un elle le faisait avec un immense contentement. Depuis leur banc, la première année désigna à son interlocutrice une toile avec deux personnes qui discutaient entre eux du doigts. La Serdaigle lui fit de gros yeux étonnés, c'était comme si elle venait du montrer du doigts deux personnes qui passaient devant elle. C'était très mal vu des tableaux, qui se vexait plus que d'autres d'après ce qu'elle avait pu constater dans ses diverses expériences dans les couloirs. L'insouciante posa à nouveau une question. Elle demandait si les tableaux animés étaient comme des photos animés.

-Non pas du tout. Ce sont des personnes décédés qui réaparaissent dans des tableaux. Ils peuvent posséder des tableaux dans diverses endroits, ainsi ils peuvent se déplacer dans tous ces endroits, Alyss se pencha à l'oreille de Scotts pour lui expliquer sa bêtise, tu viens de montrer des gens du doigts et ils s'en sont bien conscient

Alyss se releva rapidement et fixa le tableau dont les personnes s'étaient encore plsu agités. Ils critiquaient les deux incultes, en disant que c'était des premières années, et ils devaient penser l'un l'autre qu'elles étaient assez idiotes. Cette scène fit sourire l'Aigle, elle se retint de rire pour ne pas plus les offenser. Surtout qu'elle n'avait pas envie de bouger parce qu'elle aurait été chasser par les peintures, même s'il ne pouvait pas leur faire de mal, il fallait éviter de se facher avec les tableaux. Ils étaient très présent dans la vie quotidienne de l'école.
Wendy devait certainement réfléchir à son métier maintenant qu'elle ne connaissait déjà plus. Vivre dans une famille de moldus ne devait pas vraiment êtr facile pour elle, surtout s'il ne connaissait pas l'existence de la magie. Pour leur cacher cela ne devait pas du tout être une chose aisée. Puis Scotts exprima son désir de voir un match de Quidditch et de voler sur un balais. Elle ne semblait pas bien comprendre qu'il fallait des balais spéciaux et pas seulement celui de la maison, qui avait perdu quelques poils et qui semblaient assez sale. Elle ui demanda comment ça marcher pour les affrontements entre les équipes, et où pouvait-on trouver le planning. Enfin elle ponctua sa phrase par une autre question (comme toujours) sur le choixpeau cette fois-ci.

-Si tu veux on peut se rejoindre dans disons ... deux jours, le temps que je finisse le devoir de l'atelier d'Histoire de la Magie et quelques devoirs, pour que je puisse t'apprendre à voler sur un balais. Pour faire cour pour la répartition, c'est le CHoixpeau Magique qui a été ensorcleé par les quatres fondateurs, il a été doté d'une conscience pour pouvoir rassemblerl es qualités et les défauts de chaque élève. Ainsi il peut leur trouver la maison adéquate dans laquelle ils pourront le plus progresser et où ils se sentiront le mieux.

Ah, alors comme ça, les gens des tableaux ont réellement existés. Et ils existent toujours en plus ! A bien y regarder en plus, les deux là semblaient d’une humeur de chien, quelque soit le jour de la semaine, et à priori, Wendy n’avait rien fait pour les mettre de bonne humeur. Elle se leva et s’excusa platement tout en pensant à autre chose. (sisi, possible !)

Mais il y avait d’autres tableaux, plein de tableaux sur tous les murs de l’école, tout le long de tous les couloirs. Et Wendy en remarqua certains qui passaient de l’un à l’autre. Elle trouva ça amusant, et espéra une seconde que lorsqu’elle serait morte, elle serait elle aussi un personnage de tableau. Cependant, la seconde d’après elle trouva que rester enfermé dans un tableau, c’était triste et pas drôle du tout. Surtout très restreint comme univers, même si on peut squatter le tableau du voisin. Quitte à rester « vivant » après sa mort, Wendy préférait devenir un fantôme, comme les mascottes des maisons.

Si seulement elle pouvait raconter tout ça à ses parents ! Et leur montrer surtout ! Mais Wendy doutait que pour le moment, ils soient réceptifs à la nouvelle vie de leur fille. Déjà l’année dernière, ils l’avaient punie à cause du restaurant italien pendant plusieurs mois. Elle n’avait pas eu le droit de venir en voyage avec eux. Au début, l’adoptée avait compris qu’elle avait fait quelque chose de mal, tout en ne comprenant pas bien comme elle avait fait ce quelque chose, mais ensuite, l’excuse était devenue qu’elle devait avoir une éducation plus posée et stricte, et que donc elle devait rester à la maison. Wendy avait boudé quelques jours, puis finalement avait fini par se dérider, grâce aux tours de magie de Charles surtout (et les mousses au chocolat du cuisinier, mais c'est accessoire)

Puis Alyss proposa de lui montrer dans deux jours, sur le terrain de Quidditch, comment on fait pour voler sur un balai. Wendy ne pu se retenir plus et sauta au cou de la Serdaigle

« Yahou ! Tu es géniale ! Génialissime! J’t’adore, vraiment vraiment ! » avait –elle presque hurlé.

La joie visible et débordante, Wendy sautillait un peu partout, puis à un moment, une pensée la rattrapa.

« Oui, mais... Et comment on fait, dans la théorie ? Je veux dire, il faut que je prépare quelque chose ? et si on se fait mal ? L’infirmerie est loin du terrain ? Ah, c’est ça aussi ! Je ne sais pas où se trouve l’infirmerie, et encore moins le terrain ! Misère» soupira-t-elle.

Plus rapide à changer d’humeur, on n’a jamais vu. Autant la minute d’avant, Wendy était en train d’exploser de joie, autant là, elle semblait triste à en pleurer. Elle se rassit machinalement, et posa ses coudes sur ses genoux, les joues appuyées lourdement sur ses poings.

Un bon point était qu’Alyss était touchée par la tristesse boudeuse de Wendy. Elle tenta donc de la rassurer, en lui parlant des divers accidents qui étaient arrivés déjà au cours d’un match, et des réparations qui avaient suivi, en assurant qu’aucune n’avait été douloureuse. Enfin, peut-être pas douloureuse, mais Wendy était sûre qu’elle aurait tourné de l’œil si elle avait assisté ne serait-ce qu’à l’un de ces accidents. Rien que les mots lui firent courir un frisson glacé sur l’échine. Et l’indienne fut ravie de ne pas savoir voler, ni de savoir jouer au Quidditch. Du moins pas pour l’instant.

Sa géniale encyclopédie vivante lui expliqua alors brièvement comment manier un balai. En effet, ça semblait simplissime, comme manœuvre. Mais il ne fallait pas la prendre à la légère, si les gens s’ouvraient la tête ou perdait des os !

Wendy sorti vite une énième feuille de brouillon avec le crayon, et la langue studieusement sortie d’entre ses lèvres, les yeux fixés sur la feuille et les doigts agités comme s’ils avaient la fièvre, La Poufsouffle nota les indications d’Alyss.

D’abord, le balai n’était pas un balai comme les autres, mais un balai spécial pour voler. On l’a enchanté. Puis il faut être sûr de soi, et ne pas se laisser dominer par la bête. Puis il fallait lui ordonner de voler, avec un ordre simple « Debout »... Mouais, simple en théorie quoi.

Une fois ces nouvelles informations notées, Wendy soupira. Puis elle sourit à la fille à la chemise bleue et argent :

« Vraiment, je te remercie. Tu m’as beaucoup aidée et beaucoup appris en un temps record. Par contre, je pense que je vais rentrer, dans la partie réservée aux Poufsouffle. Je dois travailler ce cours d’histoire de la magie, et re-noter tout ce que tu m’as appris pour ne pas l’oublier. »

Elle se leva alors de son banc, et s’inclina pour reprendre son sac rebelle. Elle le cala tant bien que mal sur son épaule, et adressa un signe de la main à la sorcière.

« Je te remercie vraiment beaucoup beaucoup. Et pardon encore pour la bousculade dans la bibliothèque. J’espère qu’on se retrouvera en cours. »

Elle tourna alors les talons, vers un énième couloir qu’elle se souvenait à peine où il pouvait être, mais sûre qu’elle devait trouver cette salle réservée pour y travailler.

[Topic terminé pour Wendy]