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 Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge

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Ξ Sujet: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyMer 25 Juil - 18:36

Le hiboux s'en allait au loin avec une lettre attachée aux pates. Cette lettre était adressée à Apophis Sykes, travaillant au Ministère de la Magie comme Auror. D'après les informations qu'avaient pu se fournir Alyss, cette personne connnaissait beaucoup de chose à propos de Salazar Serpentard.
Voici le contenu de cette correspondance :

"Cher Monsieur Sykes, bonjour,

Je m'apelle Alyss Fledge, j'étudie à Poudlard à Serdaigle en première année. Dans le cadre d'un travail durant le cour d'Histoire de la Magie, je dois rédiger la biographie de Salazar Serpentard, fondateur de l'école.
J'aurai quelques questions à vous poser afin de mener à bien mon travail.

Il y a bien longtemps au Moyen-Âge, quatres sorciers puissants fondèrent une école. Mais tandis que Helga Poufsouffle, Godric Gryffondor et Rowana Serdaigle voulaient l'ouvrirent à tous les enfants, Salazar Serpentard s'y opposé voulant seulement enseigner son savoir aux gens de sang pur. Après une dispute animée, il se retira laissant derrière lui la Chambre des Secrets et le monstre qui l'habitait devait tuer les "traitres à leur sang".
Cette histoire est très connue, mais on ne sait pas beaucoup de son passé, j'en viens donc à vous poser mes premières questions.

Serpentard a-t-il grandi dans une famille luxueuse renommée ? Ou alors s'est-il forgé sa gloire seul ?
Quels exploits a-t-il réalisé pour qu'il soit tant connu aujourd'hui, 1000 ans après qu'il ait vécu ?

Veuillez aggréer, monsieur, mes sincères salutations.
Alyss Fledge"
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Ξ Sujet: Re: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyJeu 26 Juil - 18:31

C'était l'heure de sa pause déjeuner. Tandis qu'Apophis dégustait un énorme sandwich crudités, la mayonnaise lui dégoulinant sur les mains, il remarqua du coin de l'oeil qu'un hibou venait justement de se poser sur son perchoir juste à côté de son bureau.

Relevant la tête, haussant un sourcil intrigué, il reposa ce qu'il était en train de manger, passa un mouchoir sur ses mains grasses et s'en alla inspecter un peu plus l'animal.

Il n'attendait pas de courrier de toute la journée et avait bien précisé à ses collègues et au personnel du ministère de ne pas venir le déranger en heure de table. Soit cet accord n'avait pas été respecté, soit on l'appelait pour quelque chose d'urgent, soit la personne n'était pas au courant et donc extérieure...

L'Auror défit la lettre suspendue à la patte de l'oiseau et l'ouvrit du coin du pouce, arrachant grossièrement le papier de l'enveloppe. Donnant une légère caresse à l'animal pour l'en remercier il prit l'initiative de déplier la missive, la lisant attentivement.

Pas d'action pour aujourd'hui. L'Auror Sykes ne partirait pas en balade ! Toujours était-il que la lettre n'était pas dénuée d'intérêt puisqu'elle parlait de Salazar Serpentard et des origines de la magie. Et, qui disait Salazar, disait automatiquement sang-pur.

Il ne savait comment mais l'enfant avait réussi à remonter jusqu'à lui et à en déduire qu'il en savait beaucoup sur le père fondateur de la maison verte et argent. Par son nom et son rang, en effet, il en avait appris suffisamment... mais pas d'une manière aussi objective qu'on l'aurait souhaitée...

Peut-être avait-elle fouillé dans les vieux carnets de classe de l'école -ceux où l'on retrouve la photo souriante de chaque élève ? Ou peut-être que le directeur de l'école ou un professeur l'auront renseignée et guidée vers lui ? "Ohh, cherchez donc Apophis Sykes of Woodbury ! C'est l'un des seuls sang-purs qui n'a pas encore sa cellule attitrée à Azkaban ! De plus, soyez sans souci ! C'est un Auror ! On peut s'attendre à ce qu'il se tienne tranquille !".


Apophis ricana puis hocha la tête. En effet, ils ne prenaient pas de risques à venir interroger un Sykes banni, exilé des siens depuis siiii longtemps !

Il prit donc sa plus belle plume, une feuille de parchemin puis commença à répondre à la demoiselle -tout en songeant, en son for intérieur, que tout gratte-papiers et érudits qu'ils étaient les Serdaigles faisaient quand même appel au savoir des Serpentards...



Chère mademoiselle Fledge,


Je fais suite à votre courrier et en profite également pour vous remercier de l'intérêt que vous portez à mon savoir ainsi qu'à mes connaissances en la matière.

J'ose croire que le sujet ne doit pas être facile pour vous ni même vous parler beaucoup... ainsi tâcherai-je d'être clair, net et précis afin que vous puissiez comprendre et vous servir des notes que vous prendrez.

Bien qu'ayant appris dès ma plus tendre enfance que Salazar Serpentard était le "salvateur des sang-purs", le "protecteur de tous les sorciers de bonne condition" et le "seul grand et digne fondateur", je m'efforcerai de me montrer le plus objectif possible afin que vous n'ayez pas à dégringoler dans toutes ces considérations racistes et dégoulinantes de mépris. Aussi, ne m'en veuillez pas si les pensées et traditions familiales viennent se supplanter aux véritables connaissances...

Bien, je commence :

Nous ne savons pas grand-chose de la vie et l’histoire de Salazar Serpentard, hormis le fait qu’il était l’un des fondateurs de Poudlard et le rival direct de Godric Gryffondor.

La légende veut qu’il soit né d’une famille de sang-purs et qu’il ait donc, par égard pour ses ancêtres et son rang, décidé de n’enseigner son savoir qu’aux êtres « supérieurs ». C’est d’ailleurs ce que l’on apprend à tout petit sang-pur qui se respecte…

Lorsque j’étais enfant l’on m’apprit également une petite comptine destinée à ne jamais me faire oublier la grandeur et toute-puissance du créateur de la maison Serpentard. La voici, si cela vous intéresse…

Nul n’était censé oublier qui il fût,
Grand guide des nobles de son temps,
De par sa grâce eut touché le vaillant,
Qui ensuite serait devenu l’Elu,


Ce ne sont que quelques rimes très simples mais étonnamment redoutables ! Salazar a su prospérer au sein de sa famille, en trouvant l’appui de ses pairs.

D’ailleurs, personne chez les familles de sang-purs n’imagine un seul instant qu’il aurait pu devenir puissant sans le soutien des siens. Serpentard était un homme très bien entouré et qui, de ce fait, avait beaucoup d’influence.

C’était l’époque qui voulait cela, je suppose. Plus la famille était nombreuse et puissante plus celui qui tentait de faire de grandes choses y parvenait… Inutile de vous dire que les traditions et préceptes familiaux sont des vertus très puissantes et encore très importantes de nos jours…

D’autres théories, néanmoins, tentèrent de démontrer que Salazar était peut-être un sang-mêlé ou encore un sorcier issu de parents moldus…

Un historien du 19 ème siècle tenta de prouver que, par les relations qu’entretenait le père de Salazar avec l’une de ses servantes, il aurait pu être issu de cette liaison. Qu’ensuite, découvrant la vérité, la belle se serait donnée la mort pour essayer d’échapper au courroux de son maître… Seulement, nous tombons dans le romanesque ridicule au milieu des preux chevaliers et des belles damoiselles à marier !

Et cette histoire n’est, en cela, qu’une exagération lyrique de plus ou un conte de fée pour petites filles ! A l’époque, cet historien nommé Eusebius de Musen fit un livre de ses informations récoltées au fil du temps… Je le soupçonne d’avoir un peu trop enjoliver l’affaire.

Il est vrai que le père de Serpentard n’était pas insensible aux charmes de ses servantes… mais de là à ce que son fils soit le résultat pur et simple de cette vie amoureuse mouvementée, je reste assez sceptique.

Selon les traditions –toujours en vigueur chez certaines familles- l’enfant doit être conçu pendant la lune de miel, nuit pendant laquelle la pucelle se voit... dépucelée.

En aucun cas un noble de sang-pur n’aurait pu se permettre de concevoir son héritier autrement qu’avec l’épouse qui lui était destinée, surtout avec les enjeux que cela sous-entend. Pour perpétrer sa race, il fallait bien que Salazar soit pur !

On émit une hypothèse selon laquelle il serait né de parents moldus. Là aussi je n’y crois pas du tout !
Nous sommes en plein Moyen Age, époque où les sorciers et les sorcières sont brûlés au bûcher et où la religion catholique est le nerf suprême de l’Etat !

A votre avis, comment une famille de moldus aurait pu réagir en voyant que leur fils faisait graviter des objets au-dessus de leurs têtes ? Ils l’auraient bien évidemment cru possédé par le démon et, cherchant à le purifier, l’auraient confié à l’Eglise… Dieu seul sait ce qui serait advenu de lui par la suite…

La version qui me semble la plus plausible –et qui reste celle universelle- serait donc la première. A cette époque se faire entendre et imposer son pouvoir sans une grande famille derrière soi était quasiment infaisable !

La parole n’était pas donnée au peuple et l’on ne satisfaisait que les désirs des nobles… Imaginez un sang-mêlé ou un enfant issu de parents moldus souhaitant imposer un concept d’école pour sorciers… Même s’il n’était pas seul ses chances de réussites étaient quand même réduites !


En ce qui concerne l’influence que Serpentard a toujours sur nous, et ce malgré les 1000 ans qui nous séparent de lui, je crois que nous devons essentiellement cela à son investissement dans la fondation de Poudlard.

Je vais faire hurler mes contemporains –qu’ils soient sang-purs ou non- mais je crois que Salazar a apporté tout autant à Poudlard que Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor. Leur travail a été commun et cette école ne serait pas la même sans l’un de ces quatre fondateurs. Il ne faut pas oublier qu’ils ont été d’égale importance...

Les sang-purs font toujours vivre le mythe de Serpentard et attisent sa flamme de manière à ce son œuvre ne soit jamais oubliée. Hormis le fait qu’il ait mis en avant leur « supériorité », il faut garder à l’esprit qu’ils rendent aussi hommage à la création de sa maison sans laquelle aucun sorcier digne de ce nom ne pourrait apprendre à maîtriser convenablement ses pouvoirs…

Bien sûr, le célèbre conflit déchirant Gryffondor et Serpentard ne peut que nous faire éternellement penser à eux, surtout vu la réputation douteuse dont jouissent tous les élèves qui font partie de la maison verte et argent, symbole de la haine et du refus catégorique de leur maître de laisser l’école ouverte à tous.

Ainsi, je crois que c’est par son travail mais aussi par sa bien triste notoriété qu’il nous revient souvent en mémoire. Car, qui pourrait énoncer un Serpentard sans penser directement au fondateur de sa maison ?

Je vous laisse méditer là-dessus et vous souhaite, chère demoiselle, une très agréable journée,


Auror Apophis Sykes,
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Ξ Sujet: Re: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyJeu 26 Juil - 20:58

Alyss était accoudée à une table de travail dans la bibliotèque et parcourait un livre en notant tout ce qui pouvait être utile. Puis elle commença à entendre des petits bruits réguliers. C'était assez gênant. Elle chercha autour d'elle d'où pouvait venir cette agitation. Elle se leva et fit quelques pas, elle sentit le bruit s'intensifier, la jeune fille devait s'en rapprocher. Finalement elle découvrit un hiboux qui tapait à l'aide de son bec contre la fenêtre de la bibliotèque. Comment faisait-il pour savoir exactement où se trouvait le destinaire ? C'était vraiment étonnant. Miss Fledge tourna la poignée de la fenêtre et la tira, elle retira la lettre et laissa s'envoler le hiboux. La première déchira avec soin l'enveloppe et en sortit un parchemin plié en trois. La Serdaigle le déplia soigneusement ; la réponse avait été très rapide, plus qu'elle ne l'aurait espéré. De plus, elle était très développée, il semblait que Monsieur Sykes ait eu matière à écrire sur Salazar Serpentard. Il écrivait vraiment très bien, et ce fut un plaisir pour Miss Fledge de lire la correpondance.
L'étudiante n'aurait jamais espéré de réponses si développée. Ce devait être un homme très occupé qui avait néanmoins pris le temps de lui répondre très précisément. Pour résumé, Salazar était née dans une famille très influente , il était de sang pur, malgrès toutes les polémiques ou diverses rumeurs qui assuraient le contraire. Bien sûr on ne pouvait pas en être sûr, mais il y avait fort à croire qu'il avait raison. De plus on se souvient de lui parce qu'il a laissé sa trace dans une école des plus connus : Poudlard, et il avait même donné son nom à une des quatres maisons.
L'Aigle prit une plume et s'appliqua à rédiger une lettre à la hauteur de la réponse qu'elle venait de lire.

"Cher Monsieur Sykes

Je suis très heureuse que vous ayez accepté de répondre à mes questions. C'est plus un honneur pour moi d'interviewer un Auror que de répondre à une jeune fille de 11 ans pour vous.

Il est vrai que je n'ai pas trouvé beaucoup d'informations sur Salazar Serpentard, à part quelques paragraphes imprécis, fondés sur des rumeurs. Votre lettre m'a apporté nombre de réponses.

Néanmoins, j'ai encore des questions à vous poser, et j'espère ne pas trop vous importuner.
J'aimerai savoir si, malgrès les rumeurs et les propos déformés au fil des ans, on peut savoir à quoi ressembler Salazar Serpentard de façon assez certaine. Et quels étaient ces principes, mise à part la doctrine du sang pur ? De plus, connait-on aujourd'hui encore de façon assez précise ses qualités et ses défauts ?

En vous remerciant encore de contenter ma curiosité, je vous souhaite une bonne continuation.

Alyss Fledge"
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Ξ Sujet: Re: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyDim 29 Juil - 10:02

[HJ : désolé du retard !! Je suis impardonnable !!!].


Après réception d'une autre lettre Apophis s'empressa de l'ouvrir et de la parcourir. En un léger sourire, il la rejeta sur son bureau et alla se chercher autre chose à manger...
Revenant avec une part de tarte aux citrouilles, il reprit sa place à son bureau et se dit que, pour les quelques minutes qu'il restait, il pourrait bien répondre à cette enfant...



Chère Mademoiselle Fledge,


Vous ne m'ennuyez nullement. De plus, j'estime que mettre mon savoir au service des élèves de Poudlard est quelque chose d'important. Tranquilisez-vous, cette interview m'intéresse tout autant que vous !

Comme je vous l'ai dit, nous ne savons que très peu de chose sur lui. A cette époque, il y avait bien sûr des représentations et des gravures... mais il faut savoir que Salazar était un sorcier mal-vu ainsi que sa famille. Beaucoup de ses opposants trouvèrent alors le moyen de brûler ce qui restait de ses portaits de familles ainsi que des livres que l'on avait fait à sa gloire à cette époque...

Je ne nie pas que quelques sang-purs peuvent encore détenir les trésors de ce temps le concernant... Pour ma part, je n'en ai pas vu la couleur une seule fois dans ma vie ! Ma famille ne possédait rien.

Vous imaginez bien que Serpentard a eu alors toutes les représentations et tous les portraits possibles -qu'ils soient contenus dans des livres ou enfermés dans des tableaux.
Beaucoup le décrivent comme un homme mince et pâle au visage fin et sournois avec un long nez crochu. Il a les cheveux noirs et une barbe toute aussi sombre -à l'époque, avoir de la barbe était synonyme de virilité, de puissance et de pouvoir... même chez les moldus !

D'autres le décrivent comme quelqu'un de très grand, gigantesque, à l'image d'un ogre dévoreur d'enfant, sale, aux cheveux longs et crasseux tombant sur ses épaules. Une sorte d'homme des bois, en somme...

Mais il y a eu tellement de médisances... On a tant voulu déformer la réalité pour le blamer de tous les mots qu'à force Salazar pourrait être blond, brun, roux, petit, gros, grand, imposant etc...

On peut néanmoins se raccrocher à des sources sûres : les traditions sang-purs veulent que ces derniers portent les cheveux longs pour prouver leur grandeur -je les ai toujours eu courts... je suis ridicule autrement...-. De plus, au Moyen-Age, pratiquement tous les mâles issus de nobles familles portaient la barbe. Comme je l'ai dit, c'était signe de virilité et de puissance.

Maintenant, à savoir s'il était grand ou petit, maigre ou gros, avec des cheveux noirs ou blond... personne ne peut vraiment s'avancer et je dirais des bêtises en vous affirmant la version de ma famille (grand, imposant, au maintien sûr et digne, cheveux noirs, yeux perçants, visage carré avec une barbe). Vous voyez ?

Je pense que vous pouvez néanmoins citer les différentes descriptions qu'on lui prête...

Pour ce qui est de ses qualités et ses défauts, nous retombons malheureusement dans le même cercle vicieux !

Les sang-purs vous diront que c'était un saint-homme, très désireux de mener sa race à la gloire... tandis que d'autre vous repondrons que c'était un monstre, un violeur d'enfant bref, tout ce qui pourra leur passer par la tête...

Je pense qu'il faut se ratâcher à des faits certains pour pouvoir l'étudier : il devait être quelqu'un de très fier et de très sûr de lui -comme la plupart des familles de sang-purs, notez- qui avait assez d'audace et de courage pour affirmer que les siens étaient l'élite... et assez entêté pour tenir bon, créer la maison des Serpentards et fonder le mythe qui unit encore des millions et des millions de sorciers "bien-nés" à travers le monde...

Peut-être était-il même trop emporté et rancunier, sa volonté le faisant s'accrocher à son rêve de façon trop exacerbée, l'opposant ainsi aux trois autres fondateurs ! Une chose devait être sûre dans son esprit : c'était lui qui avait raison et les autres avaient tort.

On ne sait pas non plus aujourd'hui si Salazar fit autre chose de sa vie... C'est décidemment un personnage bien mystérieux... A force de brûler des récits le concernant, à quoi pensez-vous que l'on arrive ? Contrairement à Serdaigle, Gryffondor ou Poufsouffle, il n'aura pas traversé le millénaire entier !

Une chose demeure certaine et ce que l'on retrouve cette opinion chez les sang-purs ou chez les autres : Salazar avait un but et un seul : permettre aux enfants de maîtriser complètement leurs pouvoirs, de comprendre pourquoi ils étaient sorciers, de leur montrer qu'ils n'étaient pas des monstres mais des êtres normaux -et même mieux que normaux pour certains !- et, sans doute, de les câcher de ceux qui leur voulaient du mal ! L'Inquisition, par exemple...

Mais voila un bon exemple ! Seulement, je ne sais si c'est le fait d'un des 4 fondateurs... Toujours est-il que cela s'est passé en France.

En France, il y a un château qui s'appelle Montségur. C'est là que les derniers chevaliers Cathares furent massacrés par la religion catholique et ses soldats après un siège qui dura des mois. Les Cathares croyaient en une religion dite païenne.

Ils vénéraient le soleil et ses rayons tout en s'octroyant les "bons côtés" des chrétiens et de leur religion. Je peux pas vous dire, je suis protestant... Mais c'est merveilleux ! L'Eglise a partout crié qu'il fallait brûler les sorciers mais m'a famille à rejoins les protestants ! Ca me fait beaucoup rire !

En réalité, c'est la version que l'on donne à tout moldu digne de ce nom... Les Cathares n'étaient pas des païens illuminés mais de vrais sorciers, cachés à Montségur pour échapper à la traque sans fin de l'Inquisition et du Pape de l'époque.
Qui les protégea ici ? Qui leur assura ce logis ? Nul ne le sait... Toujours est-il qu'ils furent immanquablement retrouvés...

Voila, je pense vous avoir tout dit concernant vos questions. Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas ! Je demeure à votre entière disposition !


Cordialement,


Auror Apophis Sykes
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Ξ Sujet: Re: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyLun 30 Juil - 11:47

Alyss faisait du tri dans toutes ces notes de cour. De nombreuses feuilles étaient éparpillées tout autour d’elle. Puis on put distinguer un petit bruit familier. Miss Fledge n’eut pas une seconde d’hésitation, elle savait exactement de quoi il s’agissait. Un hiboux cherchait à rentrer dans la pièce, et pour cela il manifestait sa présence en tapant avec son bec sur la vitre. Elle bondit sur ses jambes et en quelques pas, elle atteint la petite fenêtre, elle tourna la poignée et le volatile tendit sa jambe droite. L’étudiante lui rendit la liberté en prenant l’enveloppe. Avant de l’ouvrir, elle vérifia que le pli lui était bien destiné et elle vit par la même occasion l’expéditeur : c’était Apophis Sykès, l’Auror avec qui elle avait commencé à correspondre dans le cadre d’un devoir d’Histoire de la Magie, il lui fallait d’amples renseignements sur le mystérieux Salazar Serpentard. C’est alors que la première année sentit un petit courant d’air frais dans son cou. Puis elle retourna auprès de son lit et vit que toutes les feuilles étaient en train de voler. Alors l’étudiante n’eut pas le choix, elle s’aplatit de tout son long par terre pour empêcher les papiers de voler. Elle avait l’air un peu idiote de cette façon. Mais de toute façon qui aurait pu la voir. Tout le monde à cette heure-ci était dans la salle commune ou dans le parc… très peu de monde perdait son temps dans le dortoir, mais l’agitation en bas n’était pas propice à son travail laborieux, et le courage lui manquait pour aller à la bibliothèque.

Avant de déchirer grossièrement l’emballage, il fallait remettre un peu d’ordre. Elle rassembla tous les parchemins et les stocka dans une boite qu’elle glissa dans un tiroir de sa table de chevet. Elle pouvait à présent découvrir ce que l’employé du ministère lui avait écrit. La lettre était comme à l’habitude beaucoup plus longue que celle envoyée par la Serdaigle. Ce qui était d’autant plus logique. Les réponses étaient beaucoup plus longues que les questions. Le contraire aurait été étonnant, ce serait le monde à l’envers autrement.

A chaque fois que l’Auror lui envoyait un hiboux, la lettre était lu avec beaucoup de soin, elle était vraiment pleine de savoir. Comment se faisait-il qu’il sache tant de choses ? Alyss avait parcouru avec beaucoup d’attention les rayons de la bibliothèque et elle n’en avait tiré que quelques livres très imprécis. C’était alors une base assez « bancale » pour un devoir qui demandait beaucoup d’attention. Peut-être que Serpentard était le sujet le plus difficile… Beaucoup des livres à son sujet avaient été détruits, peut-être par jalousie… Alors au fil des années, les informations sures à son sujet devaient se faire rares.

L’interview de Dawn et de monsieur Sykès avaient été vraiment utiles pour elle. La Serdaigle avait réfléchi sur beaucoup de chose et en avait tiré une conclusion plutôt élaborée. Les préjugés sur Salazar avait ternis la réputation qu’il avait du avoir de son vivant. Ce n’était peut-être pas une excellente réputation, mais au moins on ne mettait pas sans arrêt en avant que ses élèves étaient arrogants et malintentionnés. Autrefois, on devait également souligner le fait que c’était un protecteur, quelqu’un de loyal et qui avait au moins des principes, mêmes si ces derniers n’étaient pas très bons… Dans chaque être il y a une part de bien et une part de mal, la seconde étant plus prononcée que l’autre chez lui…
C’était quelqu’un à respecter, non pas car il avait tué une jeune fille il y a quelques années, par l’intermédiaire du Basilic, mais plutôt parce que c’était un sorcier puissant ayant participer à la fondation de Poudlard.
Alyss prit sa plume et écrivit sa réponse avec le plus grand soin :


« Cher Monsieur Sykès,

Chaque fois que je reçois une réponse de votre part, j’ai hate de la lire. Elles m’apprennent beaucoup de choses. Si vous le souhaitez je vous enverrai mon devoir. Mais ce sera un long papier basé sur vos nombreux renseignements, il se peut que cela ne vous interesse pas.

Je vais encore user de votre connaissance pour répondre à mes interrogations, portés cette fois-ci sur la jeunesse du célèbre Salazar Serpentard.
Sait-on où il a étudié ? Et si oui, cette école existe-t-elle encore ? Dans sa jeunesse, il devait se faire remarquer étant un élève brillant, sinon il ne serait pas devenu un des sorciers les plus célèbres et ce à travers les âges, je suppose ?
Et lorsqu’il quitta l’école, si on admet qu’il est étudié bien sûr, qu’a-t-il fait ? Est-ce qu’il s’est lancé dans… par exemple, l’étude du sang de licorne, la communication avec les géants ?

Je vous souhaite une agréable journée, monsieur.

Alyss Fledge »


La lettre de l’enfant était moins bien écrite que celle de l’adulte. Elle n’avait pas toute son expérience. L’élève s’approcha de la fenêtre et observa le hiboux. Il voletait joyeusement et avait l’air en pleine forme ! Alyss pourrait abuser à nouveau de son transport. En tout cas lorsque la jeune fille approcha la lettre à la main, l’animal sembla très joyeux, certainement car il pourrait retourner en voyage. Une fois la lettre solidement accrochée, elle lui ouvrit la fenêtre en lui murmurant une indication :

-Au ministère de la Magie de Londres, au Bureau des Aurors pour Monsieur Sykès.


Le volatile s’éloigna rapidement et Miss Fledge retourna au tri de ses notes de cour.


[908 mots]

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Ξ Sujet: Re: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyMar 31 Juil - 19:27

Apophis Sykes avait passé quelques minutes dehors dans les couloirs afin de fumer une énième cigarette moldue. Ce fichu Kingsley avait décrété qu’à partir de maintenant plus aucun Auror et membre du personnel ne devait fumer dans les locaux des chasseurs de Mages Noirs.

Sykes avait bien sûr été le premier a protesté mais la décision avait été appuyée par Scrimgeour et il ne pouvait alors que s’y soumettre… Mieux valait ne pas courroucer cet homme de bon sens dotn l’appui était considérable pour l’Auror qu’il était…


Lâchant une dernière bouffée dans l’air il jeta le mégot à terre et l’écrasa de la pointe de sa chaussure.
Il se dirigea vers la porte des bureaux qu’il ouvrit tout en soupirant et songeant à la masse de paperasserie qui l’attendait.
Si seulement un événement inopportun pouvait le tirer de cette ennuyeuse impasse…

Et c’est alors qu’il le vit à peine la porte poussée. Ses longues plumes brunes et crème battaient sous le vent de la fenêtre ouverte tandis que, de ses grands yeux ronds, l’oiseau majestueux le fixait. L’animal pencha sa tête de côté, Apophis en fit autant.


« Alors, mon grand ? Du courrier ? Encore ? ».

Il se dirigea vers lui. Cet hibou, il le connaissait bien… Son cœur n’en fut que plus léger et il avança d’un pas presque guilleret. Il tenait enfin le prétexte qui l’empêcherait de travailler aujourd’hui !
Sykes jubilait. Il s’empara de l’enveloppe et caressa la tête de l’oiseau en signe de récompense.

Lisant rapidement la missive, il sourit lorsqu’il lut le paragraphe concernant l’admiration que l’enfant lui vouait. Jamais personne ne lui en avait autant témoigné… à part ces maîtresses peut-être ? Mais, pouvait-on seulement appeler cela des « personnes » ?...

Apophis Sykes s’installa donc à son bureau achevant de lire la lettre. Il devrait à nouveau se creuser la tête, se remémorer les cours harassants de son grand-père et de son père.

L’adulte libre de pensée et d’expression redevint l’espace d’un bref instant le petit sang-pur bien conditionné.
Il prit sa plume, la mouilla et la posa sur le parchemin. Bientôt, une longue écriture noire et fluide remplit la page…



« Chère Mademoiselle Fledge,


C’est également un plaisir pour moi de vous répondre et de vous faire partager mon savoir en la matière. Cela prouve ainsi que certaines histoires et certains événements ne tombent pas dans l’oubli et que des personnes telles que vous s’y intéressent encore… même si c’est pour un devoir !

Il est important d’entretenir la flamme de leur existence sinon que seraient-elles à part des rumeurs, des légendes ?
Je ne puis concevoir de ne devenir qu’un murmure… Et vous ?

Quant à votre devoir, rendez-le moi ! N’hésitez pas ! Je serais plus que ravi de le lire ! Gardez en mémoire qu’il sera aussi le produit de vos propres efforts et non une pâle restitution de mes connaissances !

Soit, après cette petite leçon de chose, commençons !

En réalité, il n’y avait pas d’écoles à proprement parler concernant son « art ». Les sorciers étaient chassés, beaucoup cachaient ainsi leurs dons. Beaucoup apprirent à les maanier seuls et, les quelques chanceux qui pouvaient trouver un précepteur, devait garder leurs entrevues et leur apprentissage secret. Les temps étaient durs pour ceux de notre race, sachez-le.

Si vous interrogiez un élève de Beauxbâtons –ne serait-ce pas la Tournoi des Trois Sorciers en ce moment ?- il vous dirait qu’à son époque vivaient des druides et parfois des enchanteurs.

Il en était de même en Angleterre. Quant à l’Irlande, n’en parlons pas ! Ils étaient légions ! Qu’est-ce qu’un chaman ou un sorcier vaudou ? Rien de plus qu’un être comme vous et moi, ma chère.

Bref, il est quasiment certain que Salazar Serpentard a été formé par un professeur enchanteur ou même druide ! Sa famille ne pouvait nier ses pouvoirs et on le confia donc à un homme expert en la matière…

Découvrant alors le potentiel de son élève, il n’est pas exclu que celui-ci ait voulu en faire quelqu’un d’important ! La clé pour un monde où les petits sorciers étaient traqués comme des animaux…

Vous comprendrez donc que, par l’influence de sa famille et celle de son maître, il fit très tôt parler de lui. Peut-être que les moldus le craignait d’ailleurs ?

On a dû poser en lui de très grands espoirs. Un poids difficile à porter lorsque l’on commence à peine à maîtriser l’étendue immense de ses pouvoirs… Mais, que voulez-vous, l’ivresse du pouvoir et de la grandeur l’aura sûrement aider à faire face ?

On ne peut dire avec exactitude quelle spécialité il choisit ensuite. On peut simplement supposer qu’il avait de très bonnes bases concernant l’étude et la compréhension des animaux –on sait ce que renferme la Chambre des Secrets, n’est-ce pas ?- et qu’il devait être également très bons concernant les potions. Pourquoi ?

Car à cette époque c’était une matière primordiale, utilisée par bon nombre de druides et d’enchanteurs ! Le fondement même de la magie et, de ce que l’on appela plus tard, la médecine !

En somme, l’étude de matières quelque part assez « primaires » si j’ose dire. Son maître lui avait transmis ce savoir et il n’y avait donc pas de raison pour qu’il n’y excelle pas et ne cherche pas à l’approfondir plus tard… Savoir ces deux fondements, à l’époque, était primordial !

Mademoiselle Fledge, j’espère, à cela, avoir convenablement répondu à vos questions.

Je vous laisse y méditer. Il est temps pour moi d’aller travailler. Sachez bien que c’est une perspective peu réjouissante comparée à celle de vous écrire mais, que voulez-vous ? Je n’ai pas le choix !

Sur ces dernières paroles je vous souhaite une agréable journée !


Cordialement,

Auror Apophis Sykes »
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Ξ Sujet: Re: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyJeu 2 Aoû - 11:59

Alyss était en train de suivre un cour de Métamorphose. La théorie était très importante car ce n’était pas simple du tout comme matière, bien au contraire, c’était l’une des compliqués. Son attention était donc à son comble, et elle ne cessait de prendre des notes. Puis elle entendit un petit bruit… c’était encore le hiboux qui venait lui apporter une lettre. Mais ce n’était vraiment pas le moment. Après tout elle était en pleins cour donc elle ne pouvait pas recevoir son courrier et encore moins répondre. De plus elle risquerait de faire perdre des points à sa maisons. Déjà que récemment elle avait infligeait une perte de 15 points à sa maison, il ne fallait pas qu’elle se fasse détestée… mais bon par la suite elle allait essaye de se rattraper. C’est donc pour cela que la jeune fille devait bien écouter en classe. Le volatile continua à cogner avec son bec sur la vitre, Miss Fledge lui fit face et avec un geste de la main lui indiqua de s’en aller. Le hiboux demeura un instant sans bouger puis tourna le dos à son bénéficiaire et s’envola… Il devait certainement rejoindre la volière. La voix du professeur retentit, et l’étudiante lui accorda son entière attention, pourvu qu’elle réussisse l’exercice !

Lorsque le professeur libéra les étudiants, une rangea particulièrement vite et se faufila à travers la foule, elle fut la première à sortir. Elle n’avait qu’une demi-heure en comptant les trajets pour pouvoir répondre et lire la lettre… Bon, allez, c’était faisable après tout. Elle monta les marches quatre à quatre manquant plusieurs fois de tomber par terre, mais pour le moment la chance était avec elle. En peu de temps elle rejoignit la volière. En effet l’oiseau l’y attendait, sagement posé sur un perchoir. Alyss s’en approcha et le caressa, il avait l’air déjà plus fatigué que la dernière fois… mais il tiendrait le coup. Rapidement elle s’approcha de sa patte et défit l’attache. Elle récupéra la lettre et la déchira, elle en sortit un long papier.

Apophis avait répondu à toute ces questions et pour tout dire Miss Fledge n’en avait plus, elle ne trouvait plus rien à dire. Mais pourtant elle avait la sensation qu’il manquait quelque chose… Il fallait qu’elle se hâte sinon elle n’arriverait pas à son cour suivant :


«Cher Monsieur Sykès,

Vous avez répondu à toutes mes questions, et je vous en suis vraiment très reconnaissante. Je n’aurai pas pu mieux tomber pour faire mon devoir. Je suis en train de faire un résumé de toutes les informations recueillis au fil de cette correspondance, et après j’étofferai pour rendre un bon devoir. J’espère y mettre tout d’abord sa biographie, mais également l’opinion qu’il a eu sur lieu au fil des années, avant, aujourd’hui et imaginait ce qu’on pourra penser de lui dans les années à venir.

Vous m’avez parlé de sa famille, de son enfance, de ses exploits, de la fondation de Poudlard, de ses principes, la doctrine du sang pur…

Mais comment a-t-il fini ces jours ? Il devait, avant de mourir, souhaiter qu’on se souvienne de lui, alors à part Poudlard, qu’a-t-il fait dans ce sens-là ?

Si vous souhaitez me parler de quelque chose d’important que je ne vous ai pas demandé, je ne pourrai que vous interroger. J’aimerai en savoir le maximum !

Bonne journée,
Alyss Fledge »


L’élève prit la lettre et la plia en trois puis la mit dans une enveloppe qu’elle referma soigneusement. Elle prit un hiboux dans la volière et lui indiqua où aller avant de le lâcher avec attaché à ses pattes, le parchemin tout juste rédigé !

L’étudiante de première année prit son sac et ne perdit pas une minute elle courra dans les escaliers et se hâta à rejoindre son prochain cour, il ne fallait surtout pas qu’elle arrive en retard. Elle avait fais perdre des points dans sa maison à la suite d’une interview avec une Serpentard à propos de Salazar, il fallait vraiment qu’elle les récupère. C’était primordiale. Finalement les questions posées à Apophis suffisait largement à tout lui apprendre, interroger Dawn avait été assez superflu… elle lui avait donné son avis sur la personne… c’était déjà bien.


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Ξ Sujet: Re: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyJeu 2 Aoû - 19:43

Apophis Sykes avait fait une pause dans toute cette paperasserie à rediger pour se rendre à la fenêtre. Observer le soleil haut dans le ciel pointant ses chauds rayons vers la terre si froide de novembre avait quelque chose d'apaisant et de curieusement réparateur.

Il poussa un profond soupir et ferma les yeux un instant, goûtant à ce délicieux plaisir, prenant le temps de le savourer... L'éclat doré de ses cheveux refletait la lumière de l'astre brillant tandis qu'une légère brise soulevait quelques mèches.

C'était une belle journée pour aller se balader mais pas pour travailler. Pourtant il était coincé là et aurait bien aimé se voir sortir ne serait-ce que quelques minutes.

Mais Scrimgeour était formel... Il lui fallait terminer ces papiers et finir ces rapports. Il les voulait sur son bureau en fin d'après-midi et il était déjà 16 heures.

L'Auror poussa un profond soupir de désarroi et appuya son coude sur la corniche, calant son menton dans sa grosse main proéminente.
Sentant que ses paupières se fermaient peu à peu, il tacha de se garder éveillé -ce qui était bien difficile vu le peu d'heures qu'il avait dormi et cette délicate torpeur qui lui tendait les bras.

L'Auror cligna des yeux l'espace d'un instant et voulut se libérer à nouveau de l'emprise du sommeil mais, il n'en eut pas le temps... ou plutôt pas l'initiative.

Un énorme volatile -un hibou, pour être précis- fonçait droit sur lui et, avant même qu'il n'eut le temps de réagir, ce dernier se jetait sur lui, atterrissant comme une masse dans ses bras.

Apophis, sous le choc, bascula en avant dans un cri de stupeur. Parcourant violemment un bureau se tenant derrière lui, il s'étala lourdement et de tout son long sur le sol lisse et dur, glissant sur quelques mètres.

La puissance de l'impact avait été impressionnante ! Jamais il n'aurait cru qu'un piaf puisse être doté d'une telle force. A moins que ?... La force du vent alliée à celle de ses ailes le faisant gagner de la vitesse et égal à l'inverse proportionelle euhmm...

Bref, arrêtons les calculs ! Il fallait voir ce que cet oiseau portait !
L'Auror se releva comme il put, massant son dos douloureux tandis que l'oiseau demeurait posé sur son bras.

Le petit animal faisait très attention de ne pas le blesser avec ses ongles. En effet, la beête semblait corriace et mieux valait ne pas l'échauffer plus que cela...

Sykes retira la missive et sourit lorsqu'il vit de quel interlocuteur il s'agissait. C'était encore cette petite Fledge, élève à Serdaigle, qui lui demandait de l'aider.

Il reposa l'animal sur son perchoir et lut distraitement la lettre, adossé à son propre bureau tandis qu'il caressait le volatile.

Une fois qu'il eut terminé, il se dirigea vers son bureau, prit un nouveau parchemin et trempa sa plume dans l'encre. Cette réaction avait été comme un automatisme pour lui.


"Chère Mademoiselle Fledge,


Je crois qu'à nous deux nous avons fait le tour de la question et je ne sais si je pourrais vous en apprendre plus que vous n'en espérez à présent. Salazar Serpentard était décidemment un homme bien mystérieux, malgré qu’il laissât une trace indéniable dans notre histoire.

Sa vie ne fut qu’implications et promesses : celles d’offrir à son sang et à ses héritiers tout l’honneur et la reconnaissance qui leur étaient dus. C’était ainsi qu’il voyait les choses : la sorcellerie ne pouvait se propager autrement qu’à travers une race pure et dominante des autres. Les sang-mêlés, les « impurs » n’avaient guère plus d’importance à ses yeux.

Comme beaucoup d’entre nous, mademoiselle, sang-purs que nous sommes, Salazar Serpentard aspirait à la Vie Eternelle. Mais, comme il était un être censé, il comprit rapidement qu’il ne pourrait l’acquérir autrement qu’en laissant une œuvre derrière lui ainsi que quelques « recommandations » à ses descendants de manière à ce que jamais quiconque ne l’oublie.

Durant des siècles et des siècles les Malfoy se sont conformés –et se conforment toujours- aux règles instaurées par leur aïeul… Les Sykes et les Of Woodbury l’ont également fait, bien que certains se soient écartés du long chemin –j’en fais partie… bien malgré moi.

Les principes étaient simples : « toujours purs », c’est d’ailleurs la devise de la famille Black. Les sorciers sang-purs ne devaient se mêler qu’aux autres de leur rang. Les mariages étaient arrangés et ceux qui avaient la mauvaise idée de venir s’amouracher d’un « impur » ou d’un sang-mêlé se faisait aussitôt exiler et déshériter. Il n’était plus reconnu comme un membre honorable de la famille.

Ensuite, ne vouer sa vie qu’à la protection des siens et honorer la mémoire du digne Salazar Serpentard. Pourquoi croyez-vous que chaque sang-pur cherche à aller dans sa maison ? Pour se rapprocher un peu plus de lui et de son idéal. C’est un devoir qu’il a placé en chacun d’entre nous et que nous nous devons de respecter.

Enfin, maintenir l’unité entre nous. Faire bloc et rester solidaire entre familles de sang-pur. S’unifier sous une même bannière, celle de notre fondateur, celui qui aura su tous nous réunir et nous instruire pour que nous soyons enfin les sorciers que nous sommes.

En somme, c’est bien la plus belle chose qu’il nous aura léguée : l’unité. Permettre à des sorciers égarés de pouvoir se comprendre et apprendre à maîtriser leurs pouvoirs. Et aussi faire que la race des Elus puisse s’éveiller enfin et éclater de toute sa puissance.
C’est le sang-pur qui est en moi qui parle, je n’en crois plus un traître mot… Quoique ?...

Non, je vous fais marcher, n’ayez crainte ! Je crois davantage aux idées qui me font Auror qu’à celles qui me font Sykes of Woodbury. Tout ceci est bien loin de moi, je crois.

Bref, je ne vais pas m’attarder sur mon compte ! Il me reste tant à faire et j’ai rendez-vous pour dîner. Et je crois qu’il serait inutile de prolonger cette parenthèse tandis que, vous aussi, vous devez vous remettre à la tâche !

Je vous enjoins à me recontacter si jamais vous avez d’autres questions ou si d’autres éléments vous manquent. Comme vous aurez pu le contaster je réponds assez vite et suis assez disponible.

Sur ces dernières paroles, Mademoiselle Fledge, je vous souhaite une excellente fin de journée ainsi qu’une très bonne continuation !

Bien à vous,


Auror Apophis Sykes"
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Ξ Sujet: Re: Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge   Interview de Apophis Sykes par Alyss Fledge EmptyVen 3 Aoû - 16:32

La jeune étudiante e rendit avec son balais sur le terrain de Quidditch, elle était vraiment motivée par ce temps fabuleux pour voler un peu. Il allait bientôt entrer dans l’hiver par conséquent il fallait profiter de ces rares journées ensoleillées. Alyss arriva avec son Nimbus 2000 à la main et entra dans l’enceinte du terrain. Elle enfourcha son balais et tapa du pied . Elle sentit qu’elle fendait l’air et s’envola le plus haut possible.

L’avantage avec les balais modernes qui n’appartenaient pas à l’école c’est qu’il n’y avait aucune limite d’ascension, Miss Fledge ne cherchait pas à battre des records, mais simplement à connaître la sensation de liberté dans les airs, de n’avoir aucune limite de se sentir sans contrainte sans exigence, de pouvoir s’enfuir… Bon bien sûr ce n’était qu’une sensation, pourquoi la Serdy quitterait-elle l’école ? Elle préférait la facilité et la dépendance plutôt que l’indépendance, certains pourrait être indigné de l’entendre, mais au fond Alyss disait tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

L’Aigle tira sur le manche vers le haut, d’abord le balais commença par ralentir mais quand le bout du balais piqua vers le haut, elle se pencha vers l’avant et accéléra vers le haut. C’est alors que lorsqu’elle était largement au-dessus du terrain de Quidditch et qu’elle avait une merveilleuse vue sur l’ensemble du château où elle étudié, elle aperçut quelque chose au loin. C’était un petit point noir aux formes très imprécises. Alyss se pencha vers l’avant pour stopper sa course vers le haut et freina tout doucement. Elle regarda ce qui venait.

La silhouette se précisa légèrement elle entrevit deux petites boules noirs collées, puis deux ailes, et enfin des plumes, il s’agissait d’un hiboux. Lorsqu’il ne fut plus qu’à quelques centimètres d’elle. Alyss s’attendait à ce qu’il poursuive sa route vers la Volière mais non, il s’arrêta devant Alyss. Cette dernière resta en équilibre sur son balais et à l’aide de ses deux mains retira la lettre. Le volatile tendit ses ailes et se pencha vers la droite, il agita quelques peu ses ailes pour se donner un peu d’élan pour repartit d’où il venait… Il n’était pas trop fatigué pour reprendre à nouveau le voyage ? Ou peut-être avait-il bu une potion énergisante. Alyss avait vu une telle publicité dans une revue, elle trouvait que c’était vraiment une très bonne idée. Elle ne aurait bien pris une bouteille pour voir ce que cela faisait, mais elle n’avait pas eu le temps, le lendemain elle devait prendre le Poudlard Express.

La Serdaigle regarda la lettre et observa la lettre, elle lui était en effet adressé, mais qui était le destinataire… hum il semblait s’agir de … Apophis ? L’Auror … La lettre avait été envoyé en début d’après-midi et maintenant après ses cours, ils avaient déjà répondus ? !

L’enfant redescendit et prit dans son sac le nécessaire pour les lettres. Elle n’avait pas osé ouvrir le pli en haut de peur que la lettre ne lui échappe des mains et que à cause du vent elle la perde… vraiment ça l’embêterait profondément. Une fois à terre, elle parcourut la lettre rapidement en diagonale. Elle entreprit de lui répondre. C’était la dernière lettre qu’elle lui envoyait, ça lui fit un petit pincement au cœur pour tout dire :


« Cher Monsieur Sykès,

Je vous remercie d’avoir répondu à toute mes nombreuses questions, mais peut-être que je pourrai un jour vous aider à mon tour… Si jamais vous avez des questions sur Poudlard… Je connais quelques passages secrets, malheureusement vous avez déjà fini votre scolarité et vous ne pourrez pas vous servir de ces informations-là.

Toutes vos réponses m’ont vraiment aidées et surtout m’ont éclairées, mon devoir contiendra principalement vos informations, et sans ça, il aurait été assez … succinct.

En tout cas je vous remercie de vous proposer à nouveau pour répondre à mes questions. Je ne doute pas une seule seconde que vous êtes très cultivée, vous m’en avez d’ailleurs procurer une preuve tout au long de cette correspondance.

Encore merci et bonne continuation,

Alyss Fledge »


Après avoir signé la lettre de façon assez original, l’enfant monta à la volière et choisit un hiboux qui semblait assez en forme, elle le chargea de poster sa lettre et l’animal s’exécuta s’éloignant rapidement d’une des grandes tours.


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