Banquet du Tournoi des 3 Sorciers

Maximilien regardait toujours autour de lui quand Florentine vint s’asseoir près de lui, il se sentait déjà un peu moins seul, mais il s’agissait toujours d’une jeune fille, malgré le fait, qu’il ne la considérait pas tout à fait comme telle. Le jeune homme avait en effet une curieuse façon de voir les choses quand il venait à parler de filles, il les trouvait pour la plus part bien étrange et n’arrivait pas trop à les cerner. En ce qui concernait Florentine, il l’a considéré presque comme un égal et faisait totalement abstraction de sa féminité, on pouvait penser que c’était pour ne pas se montrer timide vis-à-vis d’elle, mais le jeune homme ne se montrait jamais timide envers les filles, il les considéré juste comme des personnes sans le moindre intérêt. C’est pour ça que dans son esprit Florentine ne pouvait être une jeune fille à part entière.

Mais Maximilien voyait souvent Florentine en compagnie de Simon et il pensait que le jeune homme considérait la jeune fille beaucoup plus qu’une amie. Pour cela le jeune homme considéré la jeune fille comme une jeune fille, mais pas dans leur conversation, ça peu sembler étrange mais pour Maximilien c’était tout à fait normal. Simon était quelqu’un de très bien, mais Maximilien se disait que pour un esprit aussi vif et aussi intelligent que Florentine, il ne serait jamais à la hauteur, il lui faudrait quelqu’un qui lui apprenne des chose et Simon n’était pas vraiment ce qu’on peut appeler une lumière. Maximilien vit que Florentine lui adressait un drôle de regard, il ne savait pas vraiment comment réagir, mais il cru bon de lui parler directement en Anglais pour qu’elle s’habitue un peu à la langue :

- Tu vas bien Florentine ? Ici d’après ce que j’ai compris il y a 4 maisons, les Gryffondor, les Serpentard, les Poufsouffle et nous sommes en compagnie des Serdaigle, dit-il en faisant un petit signe de la tête à la jeune fille qui se trouvait devant lui.

Il entendit ensuite une jeune fille parler, il la regarda un instant avant de suivre son regard et de voir qu’elle parlait de Viktor Krum. Il eut un petit sourire en coin en le voyant marcher, Maximilien se dit que la jeune fille n’avait pas tord et qu’il avait effectivement une drôle de démarche, il sut aussi que la jeune fille pratiquait le Quidditch vu qu’elle espérait ne jamais marcher comme lui. Le jeune homme n’aimait pas trop le match de Quidditch mais comme son frère adorait cela, il se voyait souvent contrains d’aller voir les matchs de l’équipe de France. Le jeune fille qui se trouvait en face de Florentine se mit alors à parler dans un français plus qu’hésitant, ce qui eut le don de faire sourire un peu Maximilien.

- Le trajet c’est bien passé dans l’ensemble pour moi en tout cas, lui dit-il dans un Anglais parfait, vous pouvez nous parler en Anglais nous ferons des efforts pour vous comprendre, lui dit-il sur un ton aimable.

La jeune fille ne l’avait pas menacé, donc il lui répondait de manière assez cordiale, il n’avait pas l’intention d’être trop froid avec elle, même si son visage semblait fermé. Maximilien était toujours assez mystérieux, on ne savait jamais en le regardant ce qu’il pouvait penser, il ne se présenta pas non plus à la jeune fille vu qu’elle ne s’adressait pas à lui mais à Florentine. Il lui avait dit de parler en Anglais sans consulter Florentine car il savait qu’une langue devait s’apprendre sur le tas et pas pendant des heures de cours, cela ne servait strictement à rien.

***

Language English

Florentine était occupée à tenter de définir ce que les elfes avaient bien pu mettre dans le plat de légume pour qu'il ait un goût si... Anglais, quand Pénélope lui adressa la parole.
La jeune fille en demeura muette de surprise plusieurs secondes, les yeux fixés sur la Serdaigle avait une mine de perplexité polie : mais elle parlait français ! Ô Joie, Ô bonheur, Ô Angleterre Amie !
Réalisant soudain que son silence allait probablement être pris comme une preuve d'hostilité - ce qui l'aurait mortifiée au plus haut point - Florentine s'empressa de reposer sa fourchette et adressa un sourire furtif à Pénélope :

- Merci ! répondit-elle sincèrement, oubliant, dans son élan de sympathie, qu'elle était en Angleterre.

Un fait qui lui revint bien vite en mémoire quand elle constata que Pénélope ne maîtrisait pas tout à fait les "r". Ce qui eut le don de décomplexer Florentine quant à son niveau en anglais : sûrement la Serdaigle ne se moquerait pas d'elle. Surtout qu'elle se montrait vraiment chaleureuse !
De toute façon, elle serait bien obligée de parler anglais à un moment ou à un autre, alors autant se faire à cette idée dès à présent.
Forte de cette conviction, Florentine reprit vaillamment :

- Aïe mine, thank you ! Yes, eet ize rather cold, but eet's OK.

Florentine s'arrêta d'elle-même et esquissa une grimace : même à ses oreilles de profanes, son anglais sonnait affreusement faux. Soucieuse de ne pas passer pour une massacreuse de langue auprès de Pénélope - elle allait porbablement croire que Florentine se moquait d'elle ! - elle rajouta d'un air contrit :

- Sorry, maï English eez terrible.

Ce n'était pas rien de le dire ! Elle coula un coup d'oeil ennuyé en direction d'Helena, qui n'allait certainement pas se faire prier pour railler la pauvre Florentine avant de gratifier Pénélope d'un sourire navré. Elle avait l'air tellement gentille ! C'était désolant, de ne pas pouvoir converser ! Car sûrement la Serdaigle ne voudrait pas causer plus longtemps avec quelqu'un qui parlait aussi mal !

Elle glissa finalement à Maximilien, visiblement impressionnée :

- Mais où as-tu appris à parler aussi bien ? Tu as pris de la potion Babel ou quoi ?

C'était désespérant, si ses camarades parlaient tous parfaitement et elle non !
Comment ça ils pouvaient parler anglais ? Ah ben non, hein ! Ils pouvaient parler français aussi ! Au secours !

Clara venait d'arriver dans la Grande Salle et s'assit près d'Aelita. Elle la salua gentiment malgré le fait qu'elle dormait encore debout. Les adolescentes de toutes les années de Serdaigle avaient discuté toute la nuit pour savoir ce qu'elles prévoyaient pour le banquet du lendemain.
Elle croisa le regard de Juliette qu'elle salua aussi ainsi que Pénélope et Daphne, puis toutes les autres personnes qui l'entouraient.
La brunette attrapa une tartine de pain quand le professeur Dumbledore se mit à parler.
La quatrième année releva la tête et un large sourire vint s'étendre sur son visage fin à l'entente des français qui allaient venir.
Dans quelle maison allaient-ils être mis ? Se pourrait-il possible qu'ils se mélangent entre toutes les maisons ?
Hum... il s'emblait que...
L'école Durmstrang venait de faire son apparition. Le spectacle fut grandiose quand le soit disant grand, merveilleux, Krum apparut à son tour. Clara entendit les murmures d'Aelita et ne pu s'empêcher de sourire en voyant en effet la démarche du jeune homme.

- Rooooh les filles ! Moi j'aimerais aussi bien voler que lui... vous l'avez vu lors de la Coupe de Quidditch quand même ! Quel merv...

Mais déjà ses murmures disparaissaient quand les françaises vinrent à leur tour. La jeune fille du premier plan était réellement magnifique... Clara la regardait attentivement puis détourna les yeux et se mit à pouffer de rire en voyant les bouches des garçons tomber à terre les unes après les autres sous le poids de leur bave...
Elle leva les yeux au ciel en pensant " ah les garçons... tous les mêmes ! " puis la brunette continua de fixer les jeunes filles de Beauxbâtons. Et dire qu'elles auraient pu être ami avec ces personnes si elle avait souvis le désir de sa maman d'aller dans cette école.
Enfin... Clara était réellement heureuse d'être à Poudlard mais d'avantage à l'idée qu'elle allait enfin pouvoir parler français avec des gens de son pays natal.
Mais cependant... peut-être n'aurait-elle jamais l'occasion d'y aller si les élèves...
Pourquoi les français se dirigent tous vers la table des Serdaigle ? Allaient-ils réellement venir ici ?? Clara se retint de ne pas montrer sa joie et sauta sur son banc pour regarder Aelita et ses amies.

- Vous... vous avez vu... elles... les françaises... elles viennent près de nous...

Clara écarquillait toujours des yeux à cette simple pensée qu'elle allait enfin pouvoir passer un peu de temps avec l'autre école. Il était certain que ses amies, vu sa tête, auraient pu vraiment se moquer d'elle mais après tout... ce n'était pas tous les jours qu'on aurait le plaisir d'inviter l'école de sorcellerie française en Angleterre !
La quatrième année tentait de rester calme face aux élèves bien plus âgés qu'elle et leur sourit quand ils prirent tous place.
Elle entendit alors Pénélope leur demander, dans un français plutôt correcte dans l'ensemble, et un jeune homme prit alors la parole. Clara sourit en voyant que les français s'amélioraient dans les langues étrangères.
Elle sourit gentiment à ses amies tout en continuant de manger paisiblement, essayant de ne pas montrer son trop gros enthousiasme.
A la fin de la réponse, la bleu et bronze releva la tête vers les nouveaux arrivants et prit enfin la parole, bien entendu dans sa langue maternelle.

- Bienvenue à vous tous ! Nous sommes en effet de la maison des Serdaigle ^_^

Elle remarqua alors qu'une jeune fille avait du mal à parler en anglais et semblait de plus en plus mal à l'aise face à son camarade qui semblait très bien parler cette langue barbare.

- Hum.. Excuse moi mais... nous comprenons pour la plupart bien le français et si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à nous demander.

Elle lui sourit puis regarda les élèves de BeauxBâtons dans l'ensemble.

- Je m'appelle Clara Toppinen. Et je suis en quatrième année à Serdaigle. Voici Aelita Stones, Pénélope Deauclaire, Juliette Horuni et Daphne Colls. Et vous ?

Bien loin — avait-on à préciser 'trop' loin? — de toute l'action qui se produisait avec l'arrivée des étudiants de Beaubâtons et de Durmstrang, une fillette de onze ans était installée à la table de Poufsouffle, les coudes sur la table en démonstration de ses pires manières, la tête dans les mains et le regard fixé sur les nouveaux arrivés, essayant d'éviter les têtes des autres élèves qui la séparaient des objets de sa curiosité. Pour une fois, elle n'était pas la seule curieuse, et elle commençait à trouver les regard convergeant dans la même direction particulièrement agaçants.

Adelicia Addington venait de décider d'une chose: Elle était infiniment chanceuse d'être à Poudlard quand un événement pareil prenait place. Même si elle n'était qu'une première année insignifiante qui se perdait toujours dans les couloirs.
Quoique... Si par malheur un étudiant des digilentes — Non... dilengences? Oh, Merlin... Allez, on recommence. Si un étudiant des autres écoles lui demandait où se trouvait, par exemple, le bureau du directeur parce qu'elle était la seule sur leur chemin, eh bien elle aurait l'air encore plus stupide et insignifiante.
Non que ce serait la première fois, bien sûr. Mais il fallait penser à l'honneur de sa maison, une des deux qui n'accueillaient personne, et à celui de Poudlard au complet! C'était une compétition, après tout.

Sur cette réflexion des plus pertinentes, qui s'était alors tournée dans son esprit en 'Pourquoi Adella doit apprendre à se retrouver dans Poudlard', la fillette avait décidé de laisser la curiosité, pour la première fois dans ses onze années d'existance, aux autres.
Se redressant sur sa chaise et retirant ses coudes de la tables — finalement, elle reprenait une attitude convenable! — la petite représentante de la maison jaune et noire remarqua enfin de quoi se constituait le menu de ce majestueux banquet. Si certains plats étaient tout à fait normaux à ses yeux de jeune anglaise, d'autres lui semblaient tout bonnement dégoûtants. Spécialités étrangères, probablement, mais elle n'avait aucune intention de faire un tour du monde gastronomique aujourd'hui. De toute façon, elle n'avait personne à impressionner.

Adella soupira, cherchant du regard quelque chose qu'elle pourrait manger sans s'en inquiéter. Ne trouvant rien, elle prit le peu de courage qu'elle avait à deux mains et... prit une part de ce qui se trouvait devant elle, peu importe ce que c'était. Au moins, ça sentait bon, non? Ça devrait être bon signe. Du moins elle l'espérait.
Allez, phase un réalisée, maintenant il restait encore le plus dur. Y goûter!
*Courage Adella, prouve que tu aurais pu être à Gryffondor!* pensa-t-elle, se forçant à sourire pour éviter qu'on remarque qu'elle était visiblement inconfortable avec le contenu du repas.
La petite sorcière planta sa fourchette dans son assiette, prit un morceau et le mena à sa bouche. Elle ne devait pas s'arrêter. C'était trop tard pour revenir en arrière.
Portant le morceau à sa bouche, elle mâcha avec hésitation. Ce n'était pas si mauvais, mais il y avait un arrière-goût beaucoup trop amer.
Oh Merlin, pourquoi avait-elle seulement onze ans? Pourquoi n'avait-elle pas encore l'âge d'inventer la potion qui porterait son horrible prénom et améliorerait la saveur de n'importe quoi? Ça lui serait tellement utile... Pour au minimum ne pas avoir l'air d'une idiote qui a peur de ce qu'elle mange!

Peu à peu alors qu'elle continuait à déguster son repas trop amer, elle entendait des conversations se former à la table de Serdaigle. Des français qui parlaient trop bien l'anglais — Était-ce vraiment possible d'être aussi parfaitement bilingue? — alors que d'autres hésitaient visiblement, des élèves qui se présentaient, des curieux qui se rapprochaient. Et... Était-ce une fille qui venait de tomber de sa chaise en voyant le joueur de Quidditch venu de Durmstrang?
Adelicia ricana. La curiosité était son domaine depuis tellement d'années, elle pouvait bien laisser les autres prendre une longueur d'avance. Après tout, elle les rattraperait facilement.
Au lieu de s'intéresser aux autres étudiants, donc, la petite fille reporta son attention vers la table des professeurs, dont elle était bien plus proche, et la parcourut du regard. Observer les réactions des adultes face à un tel événement serait sans aucun doute bien plus intéressant.

Florentine n'était pas quelqu'un de timide. Réservée, oui, elle l'était, mais définitivement pas timide. Pourtant, face à tous ces anglais, dans cet univers totalement nouveau, elle se sentait bizarrement diminuée et inhabituellement mal à l'aise. Contrairement à Maximilien qui lui, pour le coup, semblait vraiment maître de la situation !

Son malaise s'amplifia encore quand Clara prit la parole : non seulement elle semblait laisser entendre que l'anglais de Florentine n'avait rien de brillant - ce qu'elle savait déjà parfaitement, merci de l'information ! - mais en plus, elle avait l'air de dire que la majorité des poudlardiens maîtrisaient le français. Comment était-ce possible ? Leur directeur - quel était son nom, déjà ? Delbumdore ? Dlumbedore ? Deblumder ? - enfin bref, ce type, leur avait-il fourni des doses de potion Babel ? Ils ne pouvaient pas tous avoir des ancêtres français, tout de même ? Ou alors ils avaient suivi un entraînement de français intensif ces dernières semaines...
En tout cas, rien de ce qu'elle put dire ne rassura Florentine, bien au contraire !

Toute à ses pensées, elle fut tout juste capable de retenir le nom de Clara et surtout, celui de Pénélope, qui s'était montrée si accueillante. Bien contente de se retrouver en face d'une anglaise si sympathique, Florentine se présenta à son tour :

- Plized to meet you, my name eez Florentine Floriot.

Dire son nom à la française sonnait de manière étrange, au milieu de cette phrase en anglais !
Florentine laissa à Maximilien le soin de se présenter et ne prit même pas la peine de le faire pour Helena : et puis quoi encore ? La bonté avec des limites !

De toute façon, elle n'en aurait pas eu le temps car déjà la courageuse Pénélope reprenait la parole. Florentine - enchantée de constater qu'elle ne suivait pas le "Vous pouvez parler anglais" de Maximilien - la gratifia d'un nouveau sourire avant de répondre avec plus de naturel, certainement parce qu'elle s'exprimait en français :

- Oh ! Bien entendu, tu peux dire "tu" ! Merci pour l'accueil c'est vraiment tlès... Euh... Très gentil ! Et puis tu sais, je parle aussi très mal, alors... rajouta-t-elle avec un sourire de connivence.

C'est à cet instant que deux bécasses de son école - on ne se demandait pas lesquelles, tiens ! - se mirent à pouffer de manière sotte. Florentine leur adressa un coup d'oeil hautement réprobateur : non seulement elles n'étaient pas très polies avec leurs hôtes, mais en plus, elles allaient faire passer les français pour des ingrats !

Un peu agacée par ce comportement puéril, elle s'empressa de dire à Pénélope, en anglais cette fois-ci :

- Don't worry about them, plize !

Pénélope n'était pas la seule à vouloir parler la langue des invités, Halloween se déplaça vers la table des serdaigle et demanda à florentine si elle pouvait lui passer l'agneau à la menthe qui se trouvait devant elle, dans un français impeccable. Elle arriva derrière les Français

« Excusez moi, je pourrai avoir le plat d'agneau à la menthe si vous plait « dit elle avec un léger accent.

Elle n'avait pas prit de potion babel, elle avait juste une bonne capacité à apprendre rapidement les langues étrangères et sa grand -mère lui avait appris le français l'année passée, elle maîtrisait parfaitement cette langue oralement, mais écris elle faisait encore des fautes.

Elle fixait Pénélope droit dans les yeux, elle jeta un regard pu sYmpathique à la pin up de service qui était dans l'école ( hell) de beaubâton. Elle s'adressa rapidement en anglais à Pénélope.

« Non mais, heureusement qu'ils ne sont pas tous comme cette blonde au bout de la table ?!?! »Dit elle en regardant Pénélope droit dans les yeux, elle regarda la table de Serdaigle, certain serdaigle levait maintenant le visage vers elle, certain la regardait avec une certaine crainte.

« Sinon vive l'ambiance ?!?! »Continua de dire avec une rapidité en anglais, sans prêter attention au regard qu'on lui lançait.

Puis elle se remit à parler en français et se présenta

« Je m'appelle Halloween Strue je suis à serpentard »dit elle en souriant , elle fahit dire la plus noble des maison, mais elle c'était arréta juste à temps.

Elle profita du peu de connaissance de sa propre maison pour cette langue, pour dire quelques trucs sur sa table.

« Je ne sais pas quand ils sont mangé pour la dernière fois, mais quand les élèves de Dumstrang sont venus, les plats sont partis comme des petits miches « dit elle en se trompent légèrement dans l'expression.

« et mes chère camarades sont exciter comme des tics ..euh non comme des pouces « dit elle en remarquant son erreur, elle vint rouge

Derrek suffoquait dans cette chaleur atroce. De là où il venait, il faisait beaucoup plus froid ! En tout cas la majorité de l’année se déroulait dans des températures atrocement basses ce qui enchantait peu le jeune Schneider qui comptait profitait de ce climat très clément pour faire un peu d’exercice à l’air libre… Décidant alors qu’il était grand temps pour lui de se débarrasser de ce supplice qu’était la chaleur, l’allemand se leva alors doucement, sous le regard étonné de ses camarades et retira son manteau de fourrure, se révélant par la même occasion au grand jour. Blond, musclé, grand, Derrek avait sans aucun doute l’étoffe d’un mannequin, un vrai. Sortant alors sa baguette magique, il fit un mouvement bref et celui-ci disparut, direction le bateau. Ah, il se sentait déjà beaucoup mieux maintenant dans l’uniforme de Durmstrang qui était beaucoup plus léger et fin. Certes, son directeur n’aurait pas apprécier ce geste en temps normal mais là était un cas particulier… Se rasseyant alors, il sourit aux gens autour de lui et repris place devant la table des soi disant « Serrrrrpentarrrrd », comme Krum l’avait prononcé à l’instant.

Une fois ceci fait, il reporta son attention sur les différentes tables et prit l’aisance de les examiner de plus près, à commencer par celle du fond, c'est-à-dire les rouges. Leur blason était celui d’un lion et les élèves là bas avaient l’air de bien s’y entendre. Peut-être vivait il en communauté depuis longtemps ? Ca lui-même ne pouvait le savoir… N’habitant pas ce château et n’ayant pris aucunement la peine de s’informer, il ne pouvait que tirer des conclusions hâtives de ses propres déductions… A vérifier donc ! Après cela, ses yeux bleus se rivèrent directement sur la table que lui ne cessait d’observer depuis le début de la soirée. Leur blason était celui d’un aigle et leur couleur devait sûrement être le bleu, comme l’uniforme des jolies filles de Beauxbatons. En parlant de jolies filles, il venait de croiser le regard de la belle blonde à qui il accorda un sourire en coin avant d’observer les autres jeunes femmes. A cette même table il y en avait d’ailleurs deux qui semblait avoir son âge et qui discutaient entre elles… Où plutôt entre eux puisqu’un garçon et trois autres jeunes filles s’étaient, tour à tour, joint à leur conversation. Il semblait donc plutôt bien s’entendre, comme Krum avec le petit blondinet arrogant qui les avait accueillit à sa table. Bref, passons… Son attention était à présent centrée sur une table un peu plus loin. Leur blason était un blaireau, quoi de plus intéressant ? Et leur couleur le jaune… A sa gauche il entendit alors un garçon de Durmstrang murmurait à un autre que c’était la table des loosers, de ceux qui ne trouvaient pas place dans les autres maisons ! A moins que ceux-ci jugeaient un peu trop vite, comme à leur habitude, il était impensable au jeune Schneider de passait devant les belles filles qui pouvaient être dans cette maison…

Le regard vide, l’air absent, Derrek continuait de fixait la table des aigles où plusieurs personnes discutaient à présent, s’en donnant à cœur joie. Au bout de la table, la belle blonde discutait avec une jeune fille qui semblait être sa meilleure amie, l’air moqueur. C’était exactement ce qui convenait à Derrek comme fille ! Elle avait l’air hypocrite, bien dans sa peau et surtout, elle était belle ! Bien sûr il n’y avait pas qu’elle, il y avait aussi la fille de Beauxbatons qui parlait aux groupes de gens et aussi sa voisine d’ailleurs mais bon…

Quelques minutes plus tard, Derrek se resservit d’un plat typiquement nordique et il put observer q’une jeune fille s’était levé de la table des Serpentards (prononcé plus clairement par Derrek je vous prie) et était partie direction la table des aigles pour demander… un plat. Ceux qu’il y avait sur la table ne suffisaient ils pas à cette demoiselle ? En tout cas elle semblait drôlement vorace et le jeune Schneider ne put que contempler avec amertume cette jeune fille qui avait l’air pourtant de manger peu… *Seltsam…* Pensa à nouveau le jeune homme en allemand. Certes, il parlait peu ce soir mais il était vraiment extenué… Et puis à quoi bon parler alors qu’on est entouré de garçons ? Ceux-ci ne pouvaient rien ne lui apprendre sur la vie et lui ne prendrait certainement pas la peine de leur donner quelques conseils pratiques pour draguer les filles. Buvant alors une autre gorgée de son jus de citrouille, il reporta son attention sur les conversations qui se déroulaient à sa table et se tut…