Banquet du Tournoi des 3 Sorciers

Maximilien regardait Florentine qui restait fidèle à elle-même c'est-à-dire très discrète et réservée, elle remercia la jeune fille qui était face à elle mais dans son élan elle parla en français. Puis elle essaya tant bien que mal de parler en anglais, elle demanda ensuite à Maximilien comment il faisait pour parler aussi bien l’Anglais. Le jeune homme ne sut pas vraiment comment réagir face à cela c’est vrai que certain de ses ancêtres était d’origine anglaise, mais il avait eut des cours poussé et il lisait beaucoup d’ouvrage en anglais.

- Je lis beaucoup Florentine comme tu le sais, lui dit-il dans sa langue maternelle, il répéta ensuite à la jeune fille ce qu’il venait de dire en anglais. And I love language, dit-il en faisant un sourire à la jeune fille.

Une autre jeune fille leur adressa la parole en leur souhaitant à son tour la bienvenue dans la maison des Serdaigle, elle parlait très bien français.

*Elle doit avoir des parents français pour parler aussi bien*, se dit-il en se penchant pour voir la jeune fille.

La jeune fille continua alors en disant que pour la plupart, il connaissait bien le français donc si ils avaient besoin d’aide qu’il n’hésite pas à leur demander. Puis elle se présenta en tant que Clara Toppinen, elle dit qu’elle était en quatrième année, elle continua ensuite sur sa lancée pour présenter ses amies la jeune fille blonde qui parlait de Viktor Kum s’appelait Aelita Stones. Maximilien lui fit un léger signe de tête puis la jeune fille présenta celle qui était située en face de Florentine comme étant Pénélope Deauclaire, il en fut de même pour Juliette et Daphné Colls. La jeune Pénélope reprit alors la parole en disant qu’elle devait faire des efforts aussi, Maximilien pensait que les anglaises étaient plus froides et moins amicales que certaines françaises mais il se trompait bien. La jeune Serdaigle reprit en disant qu’elle n’était pas du tout douée en langue, le jeune homme voulu alors lui faire un compliment mais se retint juste à tant, ce n’était pas dans ses habitudes de faire ce genre de chose. Il laissa alors la jeune fille continuer quand il entendit des ricanements provenant de Helena et Maelys.

*Elles doivent s’ennuyer surtout, qu’elles ne doivent pas comprendre un traître mot d’anglais*, pensa-t-il en faisant naître sur son visage un léger sourire qui le rendit irrésistible l’espace d’un instant.

La jeune fille demanda si ils pouvaient la tutoyer ce à quoi Florentine répondit tout de suite par l’affirmative et la remercia pour l’accueil. Une autre jeune fille arriva alors, elle avait un autre écusson sur sa robe de sorcier, elle venait de la table des Serpentard, et elle essaya de parler en français elle aussi se trompant dans les expressions que les français emploient souvent. Maximilien ne savait pas vraiment pourquoi, mais il sentait que cette maison ne leur ferait cadeau.

- Je me nomme Maximilien Lemarchand et je suis ravis de vous rencontrer…, si je puis me permettre on dirait que nous sommes l’attraction principale dans ce château, même certaine personne de Dumstrang nous observe, dit-il en désignant du regard un jeune allemand qui était entrain de regarder la table des Serdaigle.

Clara vint s’installer prés d’elle, la jeune fille lui sourit alors, Aelita était heureuse de retrouver sa meilleure amie. Mais le jeune homme de Beauxbâtons commençait peu à peu à l’intriguer, il se présenta peu après que Clara les ait présenté, il s’exprimait sans le moindre accent français à croire qu’il avait vécu de nombreuses années en Angleterre. Il dit ensuite qu’ils étaient l’attraction principale de la Grande Salle, ce qui n’était pas faux tout le monde les regardait comme si ils étaient des bêtes curieuses.

- Ne prêtait pas attention, aux Serpentard, ils n’en valent pas vraiment la peine, lui dit-elle en le regardant, par contre nous avons une célébrité ici dans notre école aussi. Je ne sais pas si vous savez que Harry Potter fait partie de notre promotion ? lui demanda-t-elle en le regardant toujours.

Aelita ne savait pas vraiment pourquoi elle avait dit ça, peut-être était elle jalouse que les Serpentard aient Viktor Krum pour invité à leur table et attendait que le jeune homme dise que eux aussi avait un héro ou une héroïne parmi eux. Elle pensa alors qu’elle avait dit une bêtise et se mit à rougir, elle ne savait plus quoi dire pour prendre sa défense, elle regarda les autres tables c’est là qu’elle eut une idée.

- Les Gryffondor sont très sympathique et vif d’esprit, les Poufsouffle ont un sens de la loyauté et de la solidarité très pointu, dit-elle en regardant Florentine et Maximilien, nous nous sommes réputé pour notre intelligence et aussi pour notre loyauté, les Serpentard sont réputé pour leur esprit fourbe et leur ruse, leur dit-elle avec un fin sourire.

Alors que Juliette mangeait avec un appétit quasi dévastateur, Aelita se pencha vers elle pour lui dire qu'elle voudrais pas marcher comme Krum. La jeune fille leva la tête de son assiette et éclata d'un grand rire en voyant comme l'attrapeur Bulgare marchait.

« T'a raison, il a une drôle de manière de marcher... Quand il est venu chez moi il ne marchait pas comme ça... »

Juliette se demanda à l'instant si Krum n'avait pas eu par hasard une blessure dûe au Quidditch. * Ça se pourrait bien... * Pensa t-elle en continuant de manger. Soudain, Clara arriva et salua Juu'. La jeune fille lui sourit.

« Bonjour Clara, tu vas bien ? »

Puis, elle regarda autour d'elle. Les élèves de Beauxbâtons semblaient... Comment dire... Un peu gelés. Seuls quelques élèves semblaient à leur aise. Juliette remarqua une blondinette au bout de la table qui, à voir son visage, semblait se pleindre. À ce moment, la jeune fille aurait tellement voulu lui sortir une réplique du genre « Si tu n'aime pas Poudlard, retournes donc d'où tu viens ! », mais elle ne le fit pas, pour ne pas créer de tension entre les trois écoles. Elle continua donc de manger sa côtelette d'agneau à la menthe et bus une légère gorgée de jus de citrouille. Lorsque son assiette fut vide, Juliette leva son regard et le posa sur l'affreuse mixture que les Français appelait de la Bouillabaisse. La Serdaigle n'en avait jamais mangé de sa vie, et aujourd'hui, une étrange tentation l'enivrait.

Sur un coup de tête, la jeune grecque se servit de la Bouillabaisse. Son assiette remplie de poisson, Juliette regretta presque aussitôt son choix. Elle leva les yeux et regarda droit en avant d'elle, trempa sa fourchette dans la mixture et l'entra dans sa bouche. Aussitôt, Juliette l'avala. Très curieusement, le goût de la mixture n'était pas mauvais du tout. Il goûtait même très bon ! Juu' commença donc à manger cette bonne Bouillabaisse. Elle devrait finir par comprendre qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences... Elle continua donc à manger, et au bout d'un moment, Clara la présenta aux élèves de Beauxbâtons. Juliette sourit à son amie et s'adressa dans sa langue maternelle, c'est à dire le Français, aux élèves étranger.

« Bienvenue à Poudlard, j'espère que vous aimerez le Château. Leur dit-elle en souriant. Alors, votre voyage n'a pas été trop long ? »

[ HJ ~> J'ai seulement dis que les élèves comprenaient dans l'ensemble bien le français, mais ils ne le parlent pas pour autant très bien hein... xD pardon de la confusion T_T ]

- Bien merci Juliette ! Et toi, bien dormie j'espère ?

Après avoir discutée un peu avec ses amies anglaises, la brunette s'était retournée vers les français avec un petit sourire.
La bleu et bronze semblait attendre une réponse avec un certain enthousiasme. Seulement, la jeune fille pour qui elle avait tenté d'aider montrait un air d'avantage mal à l'aise et Clara se fondit dans la masse. Avait-elle fait quelque chose de mal à part la rassurer pour parler français ? La quatrième année avait toujours fait en sorte que les gens se sentent bien mais apparemment cette fois-ci, elle n'était guère douée. Elle regarda Pénélope parler et se dit que finalement, les gens de leur âge étaient sans doute plus adaptés qu'elle.
L'adolescente allait se lever de table quand elle vit une des filles de BeauxBâtons se lever pour rejoindre la table des Serpentard...
Elle ne devait sans doute pas savoir que la maison de ces gens était celle des rusés et des perfides mais après tout, ne devait-on pas faire ses propres expériences, seule ?

- Enchantée !

Le jeune homme du nom de Maximilien leur fit remarquer ô combien ils étaient les attractions de Poudlard ce qui d'ailleurs était plutôt étrange. Clara aurait plutôt supposé que l'école de Durmstrang vu qu'il y avait le cher Viktor Krum.
La brunette sourit à tout le monde puis dès qu'elle finit de manger, puis regarda Aelita avant de commencer une petite conversation en anglais. L'habitude de parler anglophone était assez importante puisque entre les murs de Poudlard, seul l'anglais primait.
La bleu et bronze écoutait les conversations entre les nouveaux arrivants et les élèves de Serdaigle quand une blonde de... Serpentard, vint les déranger. Elle lui tendit immédiatement le plat qu'elle demandait puis fronça le bout du nez en sachant pertinemment qu'elle n'en avait que faire de ce repas.
L'adolescente la regarda et écouta ses propos plus que déplacés au sujet d'une des françaises puis elle se détourna légèrement d'un air malin.

- On se doute tous que la blonde au bout de la table à un prénom d'abord, et ensuite nous savons parfaitement que "le plat d'agneau à la menthe" se trouve, étrangement, aussi sur la table des Serpentard.

Clara se détourna ensuite vers Aelita et ignora la vert et argent. C'était sans doute la première fois qu'elle avait osé parler ainsi à un élève mais après tout, le non respect d'autrui pouvait bien aussi être guérie par la froideur des paroles (xD).
Reprenant l'anglais sans réalisée que c'était automatique, la brunette continuait de parler à un peu tout le monde tout en se faisant discrète envers la jeune fille qu'elle avait mise mal à l'aise.

- Au fait Aelita, il faudrait qu'on révise les cours de Potion. Ca te dirait de le faire avec moi ?

Si Parvati avait autant soigné son apparence, aujourd'hui, c'était uniquement pour l'arrivée des deux délégations étrangères. Après tout, Dumbledore leur avait bien demandé de se montrer hospitaliers, et c'était la moindre des choses d'être jolie pour leur venue à Poudlard. Elle avait lissé et laqué (à l'aide de quoi? Sa baguette!) ses longs cheveux, elle avait nettoyé correctement sa robe de sorcière, elle s'était paré de jolis bijoux...

Oui, si Parvati s'était donné autant de mal pour paraître belle et assurée, c'était pour les élèves de Durmstrang et de Beauxbâtons... A présent, cependant, elle le regrettait chèrement! Mais quelle belle bande de crétins arrogants et dégénérés! Ce n'était pas possible d'être aussi... Aussi mal élevés!

Les Bulgares étaient les plus respectueux. Emmitouflés jusqu'au cou, ils observaient la Grande Salle d'un air admirateur - pour certains - mais ils avaient préféré se ranger à la table des Serpentard, et Parvati n'avait même pas eu le temps de croiser le regard de Viktor Krum. Ils marchaient tous avec beaucoup de droiture, de rudesse, même! et leur directeur avait l'air passablement... Effrayant. Brrr.

Mais alors les Français... Ou plutôt, même, les FRANCAISES! Parvati ne leur avait jeté qu'un coup d'oeil, mais il était tellement facile, tellement évident de les ranger dans le groupe très fermée des pestes associées! Soit elles critiquaient, soit elles se vantaient, c'était bien simple! Tout simplement superficielles, et Parvati était tout à fait d'accord avec Hermione qui disait qu'il ne faisait pas si froid. Ah, oui, parce que ces pimbêches avaient en plus le culot de se plaindre qu'il faisait froid - non mais elles n'avaient qu'à emmener leurs capes et leurs manteaux!

Dégoûtée donc par les deux délégations qu'elle avait espéré plus aimables, Parvati les ignora tout simplement et se décida à faire comme ci ce dîner était tout à fait ordinaire; à faire comme si les Bulgares et les Françaises n'étaient pas là. Elle avait écouté Dumbledore avec attention et fusillé du regard ceux qui pouffaient après son intervention. Assise à côté de Lavande, elle secoua la tête dans sa direction, comme pour dire "Tu les a vu...?" avant de baisser le nez vers les plats magiquement apparus. Hum, tout cela semblait délicieux! Malgré son antipathie profonde envers les pestes de Beaubâtons, Parvati approcha sa fourchette avidement vers le plat de Bouillabaisse; constatant par la suite qu'il fallait s'aider d'une louche. Hé bien, ce soir elle ne mangerait pas le traditionnel ragoût bouillant bien anglais!

« Psst, vous le trouvez comment ce Viktor Krum ? A part le fait qu’il est très bon comme attrapeur, il n’a rien de spécial non ? regardez moi ces sourcils... Je me demande comment font Lavande et Parvati pour ne pas aller le voir et lui proposer une épilation. Sérieux. »

Ne faisant d'abord pas attention aux mots de Rowen Lone, qui se trouvait à côté d'elle, Parvati releva brusquement la tête à l'entente de son nom. Hum, non, elle ne disait pas de mal d'elle... Enfin... Bon, elle taquinait...

Tournant la tête vers Rowen, la jeune indienne vit celle ci chercher du regard quelqu'un; songeant que ce devait être Lavande ou elle-même, elle intervint:

- " Je suis là... Personnellement, je compte aller lui demander dès ce soir..." - sa mine se révulsa un peu - "Enfin, s'il est aussi mal luné que ces pauvres filles de Beauxbâtons, c'est pas la peine..."

Parvati haussa les épaules en se servant de la bouillabaisse, puis elle reprit un peu plus bas, sur le ton de la confidence, adressant ses paroles à quelques élues (Rowen, Klaralye, Lavande, Hermione (un peu plus loin, elle entendrait peut-être) et Adngy):

- " Mais je suis d'accord... Il n'a rien de de spécial, il n'est même pas beau... Il paraissait tellement plus séduisant sur les dépliants de Quidditch..."

Blaise c’était levé aux aurores, ses colocataires l’avaient réveillé en se trémoussant et en sautant un peu partout dans la pièce. Crabbe et Goyle étaient tous les deux surexcités comme des puces sur le dos d’un jeune chiot, Blaise voulu se redormir, quand Crabbe se prit les pieds dans un drap et tomba sur lui. Le jeune Serpentard grogna alors en se levant, Malefoy quand à lui était devant sa glace ne se préoccupant de rien.

*Mais bon sang qu’elle mouche les a piqué ce matin ?*, se demanda-t-il en allant vers la salle de bain.

Il fallu attendre que l’eau chaude fasse son effet pour qu’il se rappelle que c’était aujourd’hui que le banquet du tournois avait lieu. Blaise soupira en se séchant avec un essuie, qu’il enroula ensuite au tour de sa taille pour aller chercher des vêtements dans sa penderie, évidement il s’agissait de son uniforme vu qu’il avait cours pendant toute la journée excepté les deux dernières heures qui étaient celle de Potions.

*Dire qu’ils nous font raté notre heure de cours préférée*, se dit-il en grognant et tout en s’habillant.

Le jeune homme serra convenablement sa cravate autour de son cou, il vérifia par deux fois qu’elle était mise comme il le fallait pour ne pas jurer avec le reste de ses vêtements. Une fois, qu’il fut impeccable, il se mit un peu de parfum, il fallait bien se faire voir par sa nouvelle petite amie, il sourit devant le miroir, puis se dirigea vers la Salle Commune. Il ne vit pas Dawn mais il se dit que si il ne la voyait pas maintenant, il la verrait s’en doute à la fin de la journée lors du banquet. La journée fut particulièrement éprouvante pour Blaise, à 18h30 il se retrouva à la Table des Serpentard en compagnie de Crabbe, Goyle, Malefoy et Viktor Krum. Malefoy semblait heureux que les Gryffondor ait pensé qu’ils viendraient s’asseoir à leur table.

*Vraiment pour qui se prennent-ils ?*, pensa le jeune Serpentard en souriant légèrement.

Le jeune homme regardait à sa table, il vit alors une jeune fille aux cheveux bruns d’une extrême beauté, il fut soudainement fasciné mais ses pensées allèrent directement vers sa petite amie Dawn, qu’il ne voyait pas encore parmi les visages qui l’entouraient.

« Présence obligatoire au repas de ce soir. Chaque élève devra siéger à sa table à 19 heures tapantes. » Hum. Qui a dit qu’une Serdaigle était toujours à l’heure ? On se le demande bien. Car en effet, il n’y avait pas tout le monde lors de ce repas. Une personne (ou peut-être plusieurs qui sait) n’était pas présente à sa table alors que les nouveaux colocataires des élèves arrivaient tour à tour, dans des présentations plus abracadabrantes les unes que les autres. Mais ceux-ci, les retardataires ne le sauront sans doute pas. Qu’est-ce qui peut expliquer un retard ? Beaucoup de choses. Cependant, chaque personne responsable possède ses raisons. Bonnes ou mauvaises, elles existent toujours et trouvent foi dans leurs cœurs. C’est ainsi que de l’arrivée des étrangers à Poudlard, Andréanne O’Byrne, jeune élève de quatrième dans la noble maison des Serdaigles, ne vit que le navire des Bulgares arriver et les torches de la diligence de Beaux-Bâtons. Mais, elle ne savait pas d’où ils pouvaient provenir. Comment le pouvait-elle ? Elle n’avait aucune idée des trames que l’histoire était en train d’engendrer et de faire vivre aux élèves. Cependant, à la vue du navire appareillant sur les berges du lac, Andréanne se pencha légèrement contre la paroi de la fenêtre et en lâcha sa plume qui se perdit dans les méandres des toits. Oups. Pensant sur le coup qu’il se passait quelque chose de pas net à Poudlard et pensant à une invasion (de Flitbiwick xD) ou un débarquement suspect, elle ramassa hâtivement son pull ainsi que son sac où elle se pressa de ranger ses parchemins à l’intérieur. Déambulant à toute vitesse dans les couloirs, elle n’arriva cependant que bien plus tard… bien après l’arrivée des nouveaux protagonistes.

Ordinairement, cela aurait été en trombe que la jeune fille serait entrée dans la Grande Salle. Aucunement discrète, Dréa ne l’était jamais. Les élèves de Poudlard l’avaient pour la plupart qualifiés d’étrange. Bah, tous les étudiants étaient étranges à leurs façons. Quoiqu’on vous l’accorde, Dréa pouvait atteindre le second stade à même pas douze ans TT. Mais voilà, en un été on peut changer. On mûrit. Certes, mais pas que cela. Non, il n’y avait pas que la voix de la raison et de la sagesse qui se développait chez la jeune fille. D’autres voix bien réelles étaient encore présentes dans sa mémoire. Si bien qu’elle ne s’était pas présentée dans le compartiment de ses amies le jour de la rentrée. Mais ceci est une autre histoire. Ne confondons pas tous.

Timidement, elle s’approcha de sa table. A vrai dire, elle passait assez inaperçu puisque plusieurs personnes se mouvaient déjà dans la pièce, entrant et sortant comme bon leurs semblaient. Se glissant à la table des Serdaigles, elle s’assit en face d’Aelita et diagonale de Clara. Souriant à ses différentes camarades et compagnes de dortoir, elle ouvrit la bouche afin de les saluer, les joues légèrement en feu, s’attendant déjà aux diverses questions cependant aucun son n’en sortit. Tournant doucement sa tête sur sa gauche –comme si elle avait vu un mort bouger- elle se rendit compte que de nouvelles personnes étaient également présentes. Des premières années ? Euh, vu leurs tailles, non ! Stupéfaite et surprise, Andréanne regardait les personnes aux uniformes différents des leurs avec un drôle d’air. Se rendant compte alors de son manque de politesse et indiscrétion, elle baissa rapidement les yeux en rougissant. Ne sachant ce qui se passait à bord de l’école, elle leur sourit tout de même… après quelques secondes.

|Dréa| « Euh… Bonsoir ! »

En anglais ? Bien entendu. Que croyez-vous ?! Andréanne était anglaise et elle n’était allée qu’une seule fois en France. Il s’agissait de cet été, vu qu’elle avait été invitée chez son amie Clara. Cependant, elle eut beaucoup de mal à converser aux autres personnes que la Serdaigle, ainsi qu’à ses parents. Ce n’était pas en deux semaines qu’elle allait apprendre une langue. Non. Elle se souvenait de quelques mots. Mais de là à former une phrase complète et cohérente ?! Se tournant alors vers ses camarades, elle se pencha vers Clara et Aelita en leur demandant en chuchotant, l’air surprise et légèrement effarée :

|Dréa| « C’est qui ? … Pourquoi ils ont des uniformes différents des nôtres ? Mais qu’est-ce qui se passe ? >< »

Discrétion ? Jamais.
Non, Andréanne n’aimait pas ne pas comprendre quelque chose. Surtout lorsqu’un élément ainsi lui manquait. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’on croisait ce genre de phénomène. Baissant ses yeux sur les mets déjà entamés et quasiment terminés, les yeux de la jeune fille clignèrent de nouveau. Par les cornes fourchus de Salazard, mais qu’était-ce que… ce plat ? Ordinairement, ceux de Poudlard ne changeaient guère. Alors qu’était-ce ceci ? Relevant rapidement les yeux. Paniquée, elle regarda ses amies en attendant une réponse. Au plus vite pour son pauvre petit cœur. C’était bien la première fois –depuis sa première année- où la petite Dréa se sentait perdue à Poudlard. Après tout, en trois ans, elle avait cru tout voir à Poudlard. Tout ? Pas tellement apparemment.

Clara allait partir après la réponse de son amie Aelita quand Dréa arriva. Elle était en retard... mais pourquoi cela ne choquait même plus la quatrième année ?
C'était avec un petit sourire que la bleu et bronze salua son amie qui s'assit face à Aelita.
Il semblait que la jeune Andréanne ne se soit pas familiarisée avec le fait qu'il y allait avoir des élèves d'autres écoles. Clara sourit en voyant à quel point son amie n'était pas discrète en les dévisageant tous plus d'une minute.
Fallait-il lui dire ou la laisser se débrouiller un peu ? Après tout, c'était marrant de voir son amie se prendre dans les filets de la curiosité et l'imagination dont elle faisait preuve.
La brunette laissa donc l'adolescente saluer en anglais les français, car après tout un "hello" était compréhensible de tous, non ?
Clara s'attendait très bien à la réaction de son amie et ne pu s'empêcher de sourire à la question très impudente.
La quatrième année lui adressa la parole pour y répondre, bien évidemment en anglais... mais dans un anglais bien particulier, que seul les deux jeunes filles comprenaient... sachant tout de même très bien que Dréa n'était pas francophone.

- Tufeu peuxfeu parfeulerfeu norfeumafeulefeumentfeu carfeu ilsfeu sontfeu trèsfeu peufeu àfeu comfeuprenfeudrefeu anfeuglaisfeu cofeurrecfeutefeumentfeu. Cefeu sontfeu lesfeu éfeulèfeuvesfeu defeu lfeu'éfeucofeulefeu defeu BeauxfeuBâfeutonsfeu, lefeu cofeullèfeugefeu defeu sorfeucellefeuriefeu enfeu Franfeucefeu. Tufeu saisfeu, jefeu tfeu'enfeu afeuvaisfeu défeujàfeu parfeuléfeu...

Clara savait pertinemment que ni les francophones ni les anglophones ne pourraient comprendre son dialogue avec Dréa même si elle aurait aimé qu'Aelita le comprenne. Mais bon, elle allait avoir tout le temps de lui instruire son nouveau dialecte dès qu'elles seraient toutes dans le dortoir. Andréanne avait très vite compris le concept, et il était certain qu'Aelita suivrait aussi bien au bout d'un peu d'entraînement.
La brunette souriait toujours à ses amies et aux élèves de l'autres maisons. Avec la tête que faisaient les anglophones à ses côtés, cela devait être compréhensif pour les français qu'elle ne parlait pas vraiment "anglais".
Le langage du feu était très utilisé dans les cours de récréation en France, et même si les élèves de BeauxBâtons connaissaient, comment auraient-ils pu saisir le concepte en anglais ?
Même si on n'était pas idiot, ce n'était déjà pas évident pour des anglophones alors pour eux...

- Enfeu toutfeu casfeu, jfeu'esfeupèfeurefeu qufeu'onfeu sfeu'enfeutenfeudrafeu bifeuenfeu afeuvecfeu euxfeu dufeurantfeu lefeu tourfeunoisfeu... jfeu'aifeumefeuraisfeu toutfeu defeu mêfeumefeu renfeuconfeutrerfeu Vikfeutorfeu Krufeumfeu... cefeu merfeuveifeulleuxfeu Afeuttrafeupeurfeu... aaaaaaahfeu

Elle se tourna vers Aelita et lui fit un petit clin d'oeil pour qu'elle comprenne qu'elle serait bientôt dans la confidence.

- Au fait, vous pensez que ce sera qui le "champion" de l'école de Poudlard ?

Elle se détourna alors vers les français et continua de parler en anglais.

- Et vo...

Elle s'empourpra légèrement puis reprit la parole dans sa langue maternelle.

- Et vous, vous avez déjà pensé à qui serait susceptible d'être le "champion" de BeauxBâtons par hasard ?

Le carrosse de Beauxbâtons venait tout juste de se garer dans le parc. Noah le ne trouvait pas particulièrement jolie, avec sa couleur bleue pastel et la douzaine de palominos qui le tirait, mais bon, le jeune français n’avait pas osé contredire Madame Maxime. Elle semblait trouver tout ceci absolument magnifique et était certaine d’arriver à épater la galerie. Comme le disait si bien son père ; « On ne peut pas résister à l’envie d’épater le voisin ! »

Il descendu rapidement da la diligence, presser d’admirer son presque domaine pour les 1O mois à venir. Il resta planté là, un sourcil arqué. Alors c’était sa ? Le fameux château dont Madame Maxime n’arrêtait pas de leur vanter ? Noah fit une expression de dégoût et alla se placer près de Hell et Maelys. Vraiment, sa ressemblait plutôt à un tas de ruine qu’à un château. Enfin, c’était toujours mieux que rien du tout !

Frissonnant, Noah arriva finalement dans la salle ou ils étaient supposer s’installer pour prendre le repas du soir. Rien de très impressionnant, sauf peut-être le plafond. Madame Maxime leur en avait parlé pendant le trajet. C’était le vieux barbu qui leur servait de directeur qui l’avait créé. Noah dut l’avouer, c’était vraiment beau. Mais, sa serait beaucoup plus classe dans un établissement plus sophistiquer. Comme Beauxbâtons par exemple!

Il alla prendre place à une des 4 tables, avec ceux qui était vêtus de bleu et d’argent. Il aurait préférer aller s’installer avec les verts et argents, ils avaient une de ses réputations! Noah aurait bien voulu faire connaissance avec quelques uns. Mais bon, c’était ceux de Durmstrang qui s’était installé avec eux. Il prit place avec Maelys et Hell et attendit que le ridé commence son discours. Par chance, il abrégea et laissa les jeunes impatients commencer le repas.

Le jeune français jeta un regard rapide au plat. Et bien, les chefs cuisiniers c’était surpassé. La diversité des plats était à tomber par terre. Peut-être que Noah va apprécier son séjour après tout… Il se servit une grande tranche de steak aux poivres, mets anglais que sa sœur et son crétin de mari moldus lui avait fait goûter. Vraiment, il ne comprenait pas sa mère qui ne voulait qu’aucun morceau de viandes de n’importe quel animal ne rentre au manoir. Mais bon, Noah et son père allait quand même en manger en cachette au restaurant 5 étoiles le plus près de chez lui.

Il commença à manger, silencieux. Il n’avait pas prononcé un seul mot depuis qu’il était descendu du carrosse, fait plutôt étrange chez Noah. Mais bon, il était épuiser et affamé. La seule chose qu’il souhaitait c’était mangé et retourner au carrosse dormir… Il mangeait quand une voix plutôt déplaisante à l’oreille lui transperça les tympans. Il releva la tête et aperçut une jeune fille parler à une autre, en disant presque à toute les 3O secondes la syllabe ‘feu’. Elle se prend pour un martien ? Il se pencha vers Maelys, car Hell était déjà partit à la chasse, et chuchota un peu trop bruyamment ;

« Elle se prend pour un martien cette nana ou quoi ? En tout cas, c’est réussi ! »

Il rigola bêtement de sa blague plutôt idiote et retourna à son repas.