Banquet du Tournoi des 3 Sorciers

Revenue parmi les professeurs et les invités, Aurora fut interpellée par le nouvel enseignant qui s’empressa de savoir ce qu’il s’était passé. Pourquoi un tel intérêt pour cette scène ? S’inquiétait-il du sort de cette malheureuse Aelita Stones ? Il était grand temps que le sorcier oublie l’amitié qui s’était crée entre quelques étudiants et lui. Ca serait très différent maintenant, et leur comportement changerait petit à petit sans qu’ils ne s’en rendent compte. Rufus émit également son avis, il est vrai que de leur temps, jamais ils ne se seraient permis de quitter la table le repas non terminé, et encore moins pour aller s’adresser à un parfait inconnu. Aurora avait été habituée à ne côtoyer les adultes que quand on lui donnait l’autorisation, son éducation avait été des plus strictes et ceci pouvait se sentir lors de son enseignement.

D’un petit claquement de doigt, son verre de vin rouge se remplit à nouveau. Elle en but une gorgée ce qui donna à ses lèvres une teinte bordeaux, et puis s’adressa à monsieur Quint : « Il se trouve que Miss Stones a la curiosité mal placée. », se contenta-t-elle de répondre. Remarquant les poings serrés de son voisin, elle tourna un peu la tête vers lui, portant son verre près de sa joue. « Que se passe-t-il monsieur Quint », demanda-t-elle en insistant sur la prononciation du ‘t’ final de son nom de famille, « La présence de Monsieur Sykes semble vous déplaire. ». Elle était peut-être en âge, mais pas celui de se munir de lunettes, celles-ci lui servaient uniquement pour l’observation des étoiles.

Elle ne s’inquiéta plus du jeune américain, peu importe ce qu’il répondrait, il n’allait pas se confier à une dame encore trop inconnue pour lui. Cependant, elle espérant qu’il lui fasse confiance, et que par moment, il vienne la voir afin de demander conseil. Sinistra ne doutait pas de ses capacités à enseigner, il s’en sortirait très bien.

Son regard porté sur le fond de la salle, elle portait son verre sur sa lèvre inférieur et s’amusa à le faire glisser durant quelques minutes d’un air aguicheur. A quoi jouait-elle ? Plus jamais elle ne crut s’intéresser à un homme, mais l’Auror si prêt d’elle éveillait chez l’enseignante quelques vieux souvenirs avec son époux. Pas toujours les bons moments pour tout vous dire. Rompant l’attraction qu’il exerçait sur elle, elle vida son verre d’un trait provoquant un léger hoquet. « Messieurs, veuillez m’excuser… », annonça-t-elle en quittant sa place. « Mais je suis attendue. », conclut-elle en levant les yeux sur le plafond enchanté qui reflétait un ciel parfaitement dégagé. Posant sa main sur l’épaule du chef du bureau des Aurors, elle lui sourit en espérant que sa mission au sein de Poudlard se déroule comme il l’espérait.

Traversant la Grande Salle pour rejoindre l’immense porte de chêne, elle passa près de la table des Serdaigle où plusieurs élèves manqués déjà. C’était inadmissible, alors que le Directeur Dumbledore n’avait pas encore fait son discours de fin de banquet. Vu le trop grand nombre, il lui était impossible de sévir, et de sanctionner, alors elle poursuivit dépitée jusqu’à ce qu’elle arrive à la hauteur du jeune Sykes. « Bonne fin de soirée Monsieur Sykes », sourit-elle en franchissant la porte et emprunta un passage secret pour rejoindre son bureau.

[Terminé pour moi]

Jesse était un peu déçu. Ce n’était vraiment pas ce qu’il avait imaginé pour cette soirée. A part l’arrivée prestigieuse des deux écoles avec leur bidules, rien de bien intéressant. On mangeait, c’est tout, et encore… A la table des professeurs, il avaient l’air tous contents et affichaient de beaux sourires tout en discutant. Le jeune Poufsouffle se demandait bien ce qu’ils pouvaient se dire entre eux. Il eu un léger fou rire en imaginant une certaine conversation genre Rogue et Karkaroff du genre « Ouais, mais je te conseille vivement la deuxième cabine des toilettes, les autres ne sont pas terribles …» « Si tu le dis mon vieux. » ou encore entre Minerva McGonagall et la directrice de Beauxbâtons « Mais comment faites vous pour avoir un si beau chignon ? Moi j’arrive à rien avec ma crème de cheveux, c’est pour ça que j’ai pratiquement tout le temps mon chapeau sur la tête » « Mineurva adoré, c’est une queustion de gènes, j’ai hérité des cheveux raides et soupleuh de meuh cheur parents bien eumé » Totalement hilare, Jesse se retourna pour voir qui lui avait adressé la parole. C’était Elizabeth, une élève de première année dans la même maison que lui, ainsi que Poursuiveuse dans l’équipe des Poufsouffles. Elle venait de faire son entrée dans la salle, le jeune Poufsouffle lui fit alors une place à ses côtés.

« Ouais, si on veut Eli. Et toi ? »

Oh, les desserts avaient fait leur apparition sur la table ! Enfin quelque choses qui en valait la peine, alors, tartes aux pommes, tarte aux pommes, taaarte aux pommes ? Ah la voilà. Jesse se servit donc une part de tarte aux pommes et savoura ce petit délice sans mots dire. C’était son dessert favori. Il goûta aussi un peu de crème brûlée, qui était très bonne elle aussi puis se retourna vers la petite Harris, qui venait de lui poser une question. Le garçon là-bas ? Non, il ne connaissait pas du tout. De Durmstrang, c’était sur, mais qui c’était, alors là aucune idée. Il se retourna pour regarder la jeune élève avec un sourire au visage pour dire.

« Ahum ! Non, je ne le connais pas » puis il continua avec un rire « Mais si tu veux, j’peux aller tout de suite lui parler et lui dire que tu voudrais bien connaître son nom, oh tu me donne une idée. »

Le petit garçon se retourna et se mis tout en face de la table de Serpentard pour essayer de localiser quelqu’un. Ah la voilà. Jesse cria le nom de la personne en question, en espérant qu’elle puisse l’entendre avec tout ce brouhaha. Heureusement c’était une fille qui avait l’ouie fine, elle se retourna presque sur le champ vers le petit Aaron, le sourire aux lèvres. Avec des gestes de la main, il lui demanda alors si elle pouvait lui donner le nom du garçon de Durmstrang. Deux minutes plus tard elle avait fait passé le mot et les informations étaient arrivés aux oreilles du petit.

« Merci Flora ! C’est du rapide ! Je te revaudrais ça ! » se retournant vers Elizabeth il dit « Il s’appelle Derrek Schneider »

Bon, s’en était assez, il en avait plus que marre. Il avait pu aider quelqu’un ce soir, ça lui suffisait largement, et puis ce banquet en devenait lassant à la longue. Jesse se faufila en douce entre les tables pour vite sortir de la grande salle, et se diriger vers les cachots où se trouvait la salle commune des Poufsouffles après avoir prévenu ses camarades d’un « J’en ai marre, bon appétit tout le monde. Désolé Adella, désolé à toi aussi Eli, j’en ai vu assez pour ce soir »

[Términé pour moi aussi, désolée encore]

Aaron, le jeune poursuiveur des Poufosuffles répondit à Elizabeth qu'il allait bien mais sans plus. Il avait plutôt l'air de s'ennuyer et Elizabeth voyait que c'était aussi le cas de plusieurs personnes. Pourtant Elizabeth s'était dit que ce serait un moment de fête et de partage entre école et visiblement elle s'était trompée. Certaines filles de Beauxbatons avaient l'air un peu prétencieuse, et quelques élèves de Durmstrang avait un air plutôt renfrognés. Quelques un faisait exception à la règle, comme Simon de Beauxbatons et un garçon de Durmstrang dont Jesse n'allait pas tarder à lui donner le nom...

- Moi ça vas merci... Vous avez plutôt l'air de vous ennuyer...

Elizabeth constata que les Poufsouffles, d'habitude si enjoués et heureux, avait l'air d'un peu s'ennuyer. C'était aussi le cas des Gryffondors. Elizabeth devina que c'était parce que les deux délégations étrangères avaient été placées aux tables des Serpentards et Serdaigle. C'était bien dommage hélas... Elizabeth demanda ensuite à Jesse et à Adella comment s'appellait un des garçons de Durmstrang. Jesse lui dit qu'il ne savait pas mais partis précipitemment à la table des Serpentards. Il revint quelques instants plus tard en disant que le garçon en question s'apellait Derrek Schneider. Elizabeth était toute contente de savoir ça et remercia son ami...

- Merci Jesse, tu es adorable...

S'ennuyant ensuite un peu, la jeune Pouffouffle se mit à penser au bal de Noël. Elle se doutait qu'elle ne serait invitée par aucun garçon, étant donné qu'elle était en première année, mais continuait toujours à espérer. Elle s'imaginait avec un élève plus agé qu'elle et pourquoi un joueur de Quidditch. Il était vrai qu'elle aimait beaucoup un certain poursuiveur de deuxième année, mais elle doutait qu'il pensse à elle. Il était très gentil et vraiment adorable... Vous voyez qui sait? Elizabeth vit que Jesse décida de partir et se dit qu'il avait plutôt bien fait. Quelques instants plus tard, elle se retourna vers Adella, lui dit au revoir et décida à son tour de partir. Elle marcha jusqu'à la salle commune des Poufsouffles tout en pensant à son cavalier idéal au bal de Noël...

[Terminé pour moi.]

"Il se trouve que Miss Stones a la curiosité mal placée", lui répondit Aurora royale, lointaine, empreinte d'un superbe absolument éblouissant.

September resta coi un petit instant et fixa à nouveau la porte de la grande salle par laquelle la jeune fille avait disparue. Il semblait peiné pour elle, les sourcils légèrement froncés sur une mine affectée.

Cette fête avait dû être l'une des choses qu'avait attendu cette enfant avec le plus d'impatience et voila que par une malheureuse maladresse elle décidait de la quitter, trop honteuse pour se sentir encore la force de rester.

Le jeune professeur plissa les lèvres et tourna ses yeux vers Aurora Sinistra tellement majestueuse dans chacun de ses gestes à côté de lui qui passait pour un petit minable. Elle avait l'art et la manière de se comporter en public : une assise digne, la tête haute, le regard fuyant mais observateur comme celui d'un aigle.

Elle était, quelque part, rien de moins que son exact opposé ; et bien qu'elle fut femme Quint se sentait minuscule face à elle, absolument démuni... sans pour autant s'en sentir frustré.

Non, une sorte d'admiration arrivait à percer bien au-delà des brumes entêtantes qui s'évertuaient à le faire se sentir tout bonnement masculin -sensation primaire, certes, mais bien présente et en chaque homme. A savoir s'il se sentirait assez intelligent pour courber l'échine face à l'évidente force et puissance de sa collègue du sexe opposé.

Il voulut rajouter son avis quant au départ précipité de la petite Serdaigle mais n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche. En plus d'être une femme brillante elle n'en était pas moins perspicace :

« Que se passe-t-il monsieur Quint ? -elle avait insisté sur le "t", ceci lui fit l'effet d'une morsure- La présence de Monsieur Sykes semble vous déplaire. ».

La phrase avait été aussi cinglante que du givre, coupante comme du verre. Aurora avait visé juste, elle l'avait compris. La présence de ce "monsieur Sykes", comme elle le nommait si bien, en plus de lui déplaire le mettait mal à l'aise et l'exaspérait. En peut-être 15 ans de temps c'était comme s'il se retrouvait en face de ce même adolescent démoniaque, ce voyou au sourire si désinvolte, ce vil provocateur...

Lui qui croyait en avoir fini avec ces horribles souvenirs venait de se retrouver au pied du mur, poings liés, forcé d'y être confronté. Pire que cela, ça l'amusait l'autre ! Encore un peu et il se léverait pour lui casser définitivement la figure et effacer ce satané sourire de m**e de ce visage de poupon. Maudit sois ce cancrelat !

Seulement, comme il était un jeune homme bien élevé -pas comme d'aucun !- il tâcha de se calmer et de se tenir convenablement. Sa colère redescendant aussi rapidement que du lait sur une plaque bouillante. Détournant consciencieusement son regard d'Apophis il gratifia Aurora Sinistra d'un très joli sourire et continua :

"Soyez sans crainte, professeur Sinistra. La présence de cet homme ne me gêne nullement. Il a le droit d'être ici...".

*Non mais m**de !! Pas du tout !! Il n'a pas à être là ! Pas lui ! Pas maintenant au moment où je peux enfin faire quelque chose de moi !! Raaahhh !!*

"Je me sens juste un peu "enkilosé", devrais-je dire... -ces mots qu'il employait avec une telle maîtrise et une telle sérénité eurent le don de l'étonner-... Je crois que je devrais partir, la fatigue commence à me gagner".

Il passa d'Aurora à Igor Karkaroff et le salua d'un signe de tête. La jeune femme, quant à elle, venait de terminer son verre de vin et s'apprêtait à se lever pour sortir de table.
Deux professeurs qui partait coup sur coup, la table serait bien vide brusquement... Mais il se faisait tard et il était temps de rentrer.

De plus, il n'avait commis qu'un demi-mensonge était donné que sa gorge commençait à le piquer... Avait-il un peu trop abusé de ce plat Bulgare ou machin-chose euhh ?...

Il observa sa jeune collègue partir sans un mot, suivant ses pas aériens à mesure qu'elle s'éloignait d'eux. Il vit également qu'elle s'arrêtait devant Sykes avant de sortir. Ce dernier leva d'ailleurs un regard vers eux mais sans fixer September. Il regardait quelqu'un d'autre et semblait sur le qui-vive.

September plia soigneusement la serviette qu'il avait sur ses genoux et la reposa délicatement sur la table, étudiant le moindre de ses gestes afin de faire la meilleur eimpression possible. Ce calquer sur Aurora n'était pas une mince affaire...

Posant ses deux longues mains sur les accoudoirs de son large fauteuil -trop large pour lui, Hagrid y siégeait aisément mais lui avec son physique de crevette...- il se releva lentement adressant à chacun un sourire bienveillant.

"J'ai... j'ai été ravi de faire plus amples connaissances avec vous tous, finit-il par dire tandis qu'il se frottait machinalement les mains, ce diner était vraiment merveilleux et le partager avec vous un pur moment de délice".

Il acquiesça d'un bref signe de tête pour lui-même, comme après avoir accompli une première chose.

"Bien. Il est temps pour moi de prendre congé. Mes élèves m'attendent au petit matin demain, je me dois de leur faire honneur.

Encore merci pour tout. Passez tous une agréable fin de soirée".

Il adressa, pour finir, un aimable sourire à Karkaroff et inclina respectueusement la tête en signe d'adieu. Se détournant de la petite assemblée de professeur, il descendit l'estrade d'un pas souple et assuré prenant bien soin de passer par l'allée centrale afin de marquer une certaine distance avec Sykes...

Ce n'est qu'en relevant les yeux qu'il remarqua que ce dernier était également parti. Il avait été tellement discret qu'il ne l'avait même pas vu quitter la salle. Surpris mais ragaillardi, September pressa le pas et sortit finalement de la Grande Salle.

Les voix des occupants de cette dernière se désamplifièrent instantanément une fois qu'il eut franchi la porte et il poussa un soupir de soulagement, heureux de ne plus avoir à entendre ce bruit incessant.

September Quint avait toujours eu bon coeur et avait toujours été quelqu'un de très dévoué. Aussi songea-t-il qu'il valait mieux chercher Aelita afin, peut-être, de lui parler aussi bien en tant que professeur qu'en tant qu'écrivain... La rassurer et lui expliquer la réaction d'Aurora finirait peut-être par la faire se sentir mieux et atténuerait la douleur de cette soirée gâchée...

Il s'arrêta et ferma les yeux, se concentrant l'espace d'un instant. Murmurant un sort à voix basse, il les rouvrit instantanément et reprit sa course filant à présent droit vers les cuisines...

[C'est fini pour moi, j'embraye avec Sykes ]

Myrielle vit bien Blaise arriver vers elle et quand il ouvrit la bouche elle eu envie de lui mettre une nouvelle baffe pour le faire taire. Finalement il ne lui laissa pas le temps de répondre et ce n'est que lorsqu'elle prit le chemin de la sortie qu'elle s'arrêta près de lui. Accordant un demi sourire à son amie Dawn, elle regarda de toute sa hauteur Blaise.

- Tes excuses me font pitié Zabini, remercie Dawn que tu sois son petit ami car ce n'est que pour elle que je m'étais retenu l'an dernier. Si tu as des remords dis toi bien qu'il fallait y penser avant de souiller ma vie privé.

Elle posa une main sur l'épaule de Dawn et croisa son regard. Les deux jeunes filles n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre, Myrielle n'en voulait pas à Dawn de sortir avec Zabini, elle s'en moquait même éperduement. Leur amitié à toutes les deux ne dépendait pas de ça.

- On se voit au dortoir Dawn.

Puis elle sortit d'un pas digne de la grande salle. Myrielle était plus grande que la moyenne pour son âge et elle était l'une des rares filles à porter en toute circonstance des talons aiguilles. Parmi toutes les filles de sa maison il n'y en avait pas une qui soit aussi prédatrice que la belle rousse. Elle imposait par sa seule présence et sa réputation faisait le reste. Oui, Myrielle Symphonie était une plante venimeuse et elle était crainte. Pourtant elle n'était pas tout à fait une serpentard modèle car deux personnes qui comptaient beaucoup pour elle étaient dans d'autres maisons : Clément, son demi frère, et Clara, sa première amie à Poudlard.

Une fois au dortoir Myrielle passa sa tenue de nuit et se coucha. Elle n'en avait vraiment rien à faire des autres, seuls ses proches comptait pour elle. C'est sur cette idée qu'elle s'endormit...

Blaise savait que Myrielle ne lui pardonnerait pas facilement, mais il ne s’attendait sûrement pas à ce qu’elle lui dise qu’il lui faisait pitié. Blaise serra ses poings et fut heureux que la main de Dawn ne soit plus dans la sienne sinon il l’aurait sûrement brisée. Il serrait les dents pour ne pas répliquer à ce qu’elle venait de lui lancer en pleine figure.

*Souiller ta vie privée ? Mais qu’elle vie privée ? Personne n’a vraiment une vie privée entre ses murs, tout le monde sait ou semble connaître tout de tout le monde ici !* se dit-il alors que la jeune fille s’adressait à sa petite amie.

Lui disant qu’elle se verrait au dortoir, la jeune fille quitta ensuite la Grande Salle ce qui ne changea pas le visage du jeune homme. Il avait fait des efforts et il se voyait blessé dans son orgueil, elle venait de l’humilier et publiquement. Il se leva donc sans adresser une seule parole à Dawn ou à Diabalzane qui de toute façon parlaient en russe entre elles. S’en était trop pour le jeune homme qui quitta la salle à son tour.

[Le lac]

La soirée se déroulait finalement bien. Papotant avec Lavande et d'autres amies, Parvati ne vit pas le temps passer alors que son assiette se vidait et se remplissait au rythme de son appétit un peu troublé. Elle ne faisait plus attention aux pimbêches en bleu - qu'elle avait renommé, un peu plus tard, et dans un souci de magnanimité, les cigales chanteuses - ni aux beaux garçons de Durmstrang... En fait, elle attendait juste le discours final de Dumbledore pour aller tranquillement digérer dans son lit en discutant toute la nuit du bal de Noël.

Dans un bruit mat, Parvati laissa tomber sa fourchette dorée sur la table, poussant un grand soupir satisfait. Elle avait bien mangé, elle avait bien bu, elle avait la peau du ventre... Etc...

Les divergences à la table des professeurs la laissèrent parfaitement froide, le professeur Sinistra qui s'en allait en hâte récolta un de ses regards presque hautains - non, mais c'est vrai, quel manque de politesse! - et la disparition subite de plusieurs élèves... Oh, ça elle s'en fichait.

Elle adressa un regard éloquent aux filles de sa table lorsque Dumbledore se releva, et écouta son discours avec attention. Finalement, le repas se termina... Parvati se leva avec les autres, et à l'aide de larges mouvements du bras, expliqua ce qu'elle pensait de tout ceci.

Passant dans les premières les portes de la Grande Salle, elle se dirigea rapidement vers la salle commune des Gryffondors.

[Terminé! ^^]