## Carnet de Bord ##

## C.A.R.N.E.T D.E. B.O.R.D. ##

Un journal intime ? … Mais de quoi s’agit-il ? Bien entendu, Andréanne O’Byrne reçut un jour l’un de ses carnet finement décoré où l’on se doute qu’on ne l’utilisera pas durant les cours. Pourquoi ? Ce dernier était bien trop joli pour qu’on ne gribouille dessus. Alors à quoi pouvait-il donc servir ? A quoi ? Hum… à pleins de choses voyons. Un cahier –ou ouvrage d’écritoire- comporte de grandes pages blanches qui n’attendent que le toucher délicat d’une plume qui laissera s’y écouler de l’encre finement conduite afin de mettre plusieurs lettres côte à côte. Lettres qui formeront alors des mots. Mots qui formeront alors des phrases. Phrases qui formeront alors des histoires. Mais pas n’importe quelle histoire. La vôtre. Mais voilà où se produit le hic. Andréanne O’Byrne ne voit aucun intérêt en sa propre histoire. Après tout, il vaut mieux vivre l’instant présent plutôt que de tenter à le canaliser entre plusieurs pages afin de le revivre encore et encore. L’intensité va se perdre petit à petit et les images ne seront même plus dans votre mémoire, seul quelques phrases vous y reverront penser. L’avenir se trouve devant nous. Alors pourquoi chercher constamment à regarder en arrière ? Absurde. « Le monde est absurde. Or, je tourne avec lui ».

Comme certaines personnes ont pu le remarquer, Andréanne O’Byrne, quatrième année actuellement à Serdaigle (Grand Dieu que ca pousse vite TT), se déplace constamment avec un petit carnet sur elle. Qu’il soit glissé dans une poche de cape ou alors encore plusieurs livres de cours, ce dernier reste néanmoins présent. Il possède d’ailleurs une grande importance dans sa vie. Ce dernier n’est pas un journal intime ou dans tous les cas, pas le sien. En effet, il y a très de lignes concernant sa vie. Elles existent mais sont peu nombreuses. Peu présentes. Quelques gribouillons dans un recoin de pages. Quelques anecdotes rassemblant à d’autres écrits. Non, en ce carnet, vous trouverez une partie de l’histoire. La vôtre ? Hum, pourquoi pas, si elle arrive à l’obtenir un jour. Car, en effet, Andréanne n’aime pas les « on dit que ». Une information à moitié exacte ne vaut pas la peine. Pire, elle est inutile. Infectante. Bonne seulement pour amuser le peuple et la galerie lors de longues soirées d’hiver au coin de la cheminée. Non, ses informations ne feront guère parties de ce carnet. D’autres trésors se trouveront renfermés ici. D’autres mystères qui empoignent le cœur de certaines personnes mais qui n’arrive pas à mettre un doigt dessus de peur qu’elles ne leurs échappent ou les entrainent avec elles dans une mort lente et certaine. Dans le royaume du Dieu Hadès. Ce dieu des Enfers que tant rebutent. Il ne s’agit pourtant que d’une croyance. Seulement une croyance. Qui a peur de quelques mots ? Les Sorciers bien entendu. Pourquoi ? Parce que les sortilèges agissent grâce à des mots ou de fortes pensées. Ainsi, la parole prend tout son sens alors que dans le monde moldu, on prend cette dernière un peu trop légèrement. Une parole, c’est sacré. Une parole est d’or. Une parole exacte et vérifiée vaut bien plus que de l’or. Elle vaut la Connaissance. Elle vaut la Vérité. Elle vaut Athéna. Et tout ceci, c’est ce qu’une petite fille de douze ans commença à chercher. Une petite fille qui passa d’un monde à l’autre. Oh, rassurez-vous, elle n’était pas la seule. Cependant, ce changement interagi dans sa vie d’une façon totalement incongrue et inattendue. D’autres sens arrivèrent. D’autres sujets d’évasion. Mais la Connaissance est la même pour tous. Etes-vous prêt à rejoindre une part de ce monde ? Etes-vous prêt à vous plonger dans d’autres civilisations ? D’autres histoires. D’autres chefs d’œuvres. D’autres vies. D’autres actualités. On ne vous promet pas que des réponses vont vous être lâchées. Les suggestions se font seules. Et en silence. Avec votre moi-profond. Ecoutez-le. Que vous dit-il ? Vous conseille-t-il de tourner cette page et de continuer l’histoire ? Ou alors préfère-t-il vous dire de refermer ce recueil et de continuer votre chemin… tel le pèlerin assoiffé de connaissance que nous sommes. Pèlerin assoiffé de connaissances ou bien de pouvoir ? A vous de faire votre choix.







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