Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility


AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 Carnet de rêves

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptySam 29 Déc - 18:08

Carnet des rêves, première page :

Oh toi, gardien de mes rêves…
Te rends tu compte
Que tu renfermes
Les trésors de mes nuits ?


A toi, nuits après nuits, je lègue mes aventures nocturnes.
Garde les bien en ton sein
Comme uniques souvenirs des étoiles…


Carnet des rêves, seconde page :

Je me trouvais seule, sur une plage de sable fin. Le crépuscule laissait traîner sur mon visage les derniers rayons dorés du soleil. Le ciel, aquarelle arc-en-ciel, ne cessait de sombrer peu à peu dans l’oubli des couleurs de la nuit, s’allongeant ainsi au creux des bras de Morphée, ombre maternelle à l’unique croissant lumineux, jusqu’à s’unir à lui dans un dernier clignement de paupières. Et tout n’était plus qu’ocre, prune, terre de Sienne, sable et brume, quand de timides chandelles se mirent à brûler dans le ciel, dessinant ainsi le contour d’une scène épique digne des plus grandes Odyssées. Persée, chevauchant Pégase et volant au secours d’Andromède gardée par un dragon devant l’autel de l’Eridan pendant qu’Hercule sur son cheval luttait avec l’hydre et qu’Orion, accompagné de son chien, décochait une flèche sur la Grande ourse protégeant la petite ourse sous les yeux attentifs du roi et de la reine…
Tout ceci était tel que deux yeux ne pouvaient que se remplir de lumière à la vue d’un tel spectacle. A mes pieds venait et repartait la mer accompagnée du murmure des sirènes et des peuples des abysses… Une brise légère venait caresser mes longs cheveux blonds au rythme de mes envies, déposant dans son sillage une rosée aux senteurs parfumées de lys et de chèvrefeuille… Les paupières délicatement closes, je sentais mon souffle aller et venir dans un silence tel qu’on aurait pu croire que la brise seule allait et venais en moi sans qu’aucune volonté puisse faire cesser cet instant éternel… Sans penser à rien… Et puis, plus rien.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptyDim 30 Déc - 15:39

Texte pour le duel avec Olivia Barkley:

Carnet de rêves, troisième page

Toujours cette plage de sable blanc, ce soleil me dorant la peau, toujours cette douce musique de la mer berçant mon corps au rythme des courants. Seul la soif me taraudait le gosier, si bien qu’au bout d’un moment, je du me lever, cherchant du regard une oasis ou me désaltérer. Mais rien à l’horizon.

De rage, je ne pus m’empêcher de crier tout haut :
« Ce n’est quand même pas la mer à boire ! »
Je me surpris à m’imaginer en train de boire de l’eau de mer. Mais je me retins de mettre l’idée en pratique…
Boire l’eau dans laquelle des millions de poissons … Je préférais éviter.

C’est alors que je la vis. Au loin, on apercevait une petite tache rouge sur la plage… Lentement, je me dirigeai dans sa direction, longeant ainsi une mer d’huile. Peu à peu, je distinguai plus nettement ces contours, et bientôt, je pu voir clairement ce qui n’était autre qu’une enseigne. Et sous cette tôle aux couleurs de la marque coca cola se trouvait un coffre… Mais ce qui au premier abord aurait pu ressembler à un trésor, était en fait un tonneau renversé et à moitié enterré dans le sable. C’était le genre de chose idéale pour piquer ma curiosité. La planche du dessus se détachait légèrement, ce qui me permit de la retirer. Il faisait si sombre dans ce tonneau que je dus approcher mon oeil pour en distinguer le contenu. Je fus surprise de ne rien trouver d’autre que des glaçons.

Puis soudain, ce fut un choc, une action anticonstitutionnellement correcte, le chaos, ou que dire d’autre… Les glaçons se mirent à sortir du tonneau, refroidissant d’un seul coup toute la plage. Bientôt, des flocons de neige commencèrent à tomber.

Le rêve devenait cauchemar. Le froid me glaçait le sang, mon maillot ne suffisant pas à maintenir la température de mon corps. Pourquoi n’y a-t-il pas de supermarché dans les rêves ? J’aurais pu m’acheter un pull. Ou alors ces jolies bottes blanche pour lesquelles j’avais craqué… C’est vrai que vu la situation, elles auraient mis mes yeux en valeur… ainsi si un beau garçon passait par là, il me trouverait peut-être à son goût… Mais c’est vrai, je n’ai que onze ans, je suis trop jeune pour ce garçon. Peut-être que si nous nous recroisions dans ce rêve dans quelques années… Tout ça pour dire qu’il faisait froid.

La neige tombait si fort que partout des montagnes se formaient, sortes de tour Eiffel poussant ici et là au grès du vent. Mais, quel était donc que cet objet glissant non identifié qui se rapprochait de moi à grande vitesse ? Avec son grand manteau rouge, on aurait pu le prendre pour un Père Noël ! Il s’arrêta a quelques mètres de moi, retira ses ski et bondit vers moi comme un kangourou pour m’envelopper dans son grand manteau…
Et c’est sur ce que mon réveil sonna…

PS : Taste de coke side of life, mais pas avant d’aller se coucher…
510 mots, contrainte respectée+ 10 mots en jaune
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptyLun 7 Jan - 9:43

Carnet de rêve, quatrième page.

Cette nuit, j’ai rêvé que je chevauchais un ours polaire le long de la banquise. Perchée sur son dos, il m’entraînait dans une folle chevauchée, jusqu’au bout du monde. Je m’accrochais comme une forcenée à son poil, espérant qu’il ne s’arrêterait jamais. Tous deux, nous parlions de tant de choses, de la vie, du temps qui passait. Je n’aurais pu dire si cet ours était plus humain ou plus animal. Il avait tout d’un humain, pensait comme eux, était attentionné, me portait là ou je le voulais. Puis, des loups nous ont attaqué. L’ours m’a déposée dans un coin, et il commença à se battre contre les loups. Les loups n’arrivaient pas à le blesser, alors que lui les faisait voler en l’air. Subjuguée par le spectacle je n’ai pas remarqué tout de suite que le morceau de glace sur lequel il m’avait posé se séparait peu à peu de la banquise. Lorsque je m’en rendit compte, il était trop tard, je commençais déjà à m’éloigner de la banquise. Un loup réussit à échapper à la surveillance de l’ours, et bondit dans ma direction, et ses deux pattes avant arrivèrent sur le morceau de glace partant à la dérive, au point que ces mâchoires se refermèrent à quelques centimètres de ma jambe. Par chance, j’eu le réflexe de l’éviter. Incapable de retrouver son équilibre, il glissa vers l’arrière, emporté par le poids de ses pattes de derrière. Le pauvre poussait des cris de douleur en sentant son corps geler sous l’effet de l’eau glacée. Il sombra dans les profondeurs, et arrêta de se débattre à l’instant même ou son museau disparaissait de la surface. Prise de panique à l’idée de subir le même sort, je me recroquevillai, m’accroupissant sur le sol. Le morceau de glace allait de plus en plus vite, et je me sentais secouée en tous sens. L’ours, s’étant rendu compte de la situation, commença à nous suivre le long de la rive en me criant des phrases de réconfort tout en cherchant un endroit ou me récupérer. Il en vit un. Sur le bord de l’eau, une sorte de péninsule miniature s’avançait un peu en hauteur. L’ours saisit une branche d’arbre, et la tendit en dessous de cette passerelle. Lorsque je fus à sa hauteur, je sautai, m’agrippant à la branche. Je restai comme ça suspendu au dessus de l’eau pendant quelques instants, jusqu’à ce que la branche remonte peu à peu. Mais ce n’était plus un ours qui tenait l’autre bout, mais un homme. Plus précisément, mon père. A la fois de joie et de soulagement, je sautai dans ses bras. Il me sera contre lui, me disant combien je lui avait manqué. Il m’embrassa aussi de nombreuses fois sur le joue.

PS : Je crois que mon père me manque… Cela fait déjà près de cinq ans et demi que je ne l’ai pas vu. Je me demande ce qu’il devient… Il doit sûrement être en train de créer de nouveaux jouets pour les enfants. Si tu penses à moi papa, sache que je t’aime, et que rien au monde ne peut me manquer plus que la chaleur de ta voix, que la douceur de ta peau… reviens moi vite…

(540 mots)

* par Rora


Dernière édition par le Lun 7 Jan - 9:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptyLun 7 Jan - 9:44

Carnet de rêve, cinquième page.

J’étais seule, assise sur une chaise, et attachée à l’aide de cordes. Ma baguette gisait sur le sol à quelques mètres de moi, fendue en deux. Je ne pouvais m’arrêter de pleurer. J’étais dans une grande pièce très sombre, au point qu’il était difficile de voir certains recoins. Deux grandes ombres me tournaient autour, me lançant continuellement des injures et des méchancetés. La corde me faisait mal, si mal que je sentais mes articulations craquer des que j’essayais de bouger. L’une des deux s’approcha de moi, le visage déformé par la colère. Je le reconnus pour l’avoir déjà croisé plus d’une fois à Poudlard. Un serpentard. Pendant qu’il me criait dessus, je sentais son haleine fétide, au point que je ne pouvais faire autrement que de tourner légèrement la tête. Il dut prendre cela pour une provocation, car il me gifla violemment puis me saisis le visage, m’obligeant à le regarder en face. La peur qui me dominait jusque là vit soudain un autre sentiment se joindre à elle, la colère. Pour qu’il me lâche, je lui crachai à la figure. Mais cet acte qui eu l’effet immédiat de le voir partir s’essuyer la face, s’ensuivit d’un redoublement de sa colère, si bien qu’il me gifla plusieurs fois en suivant. Mon nez commença à saigner, mais les larmes s’étaient arrêtées. L’autre garçon, qui devait être aussi un Serpentard, tenta de raisonner son compagnon. Il l’attrapa par l’épaule et le tira en arrière. L’autre garçon se débattit, et finit par donner involontairement un coup de coude au second garçon. Les coups commencèrent à voler en tout sens, et l’un des garçons s’écroula sur le sol. Le second se jetta sur lui, et continua encore à lui porter des coups à la mâchoire. Enfin, lorsque il fut calmé, il se releva. L’autre partit en courant, laissant sur le sol de nombreuses taches de sang, ainsi qu’un morceau blanc qui devait être une dent. Le garçon restant semblait amusé par ce qui venait de se passer. Comme il s’approcha de moi, je reconnu qu’il s’agissait du garçon qui l’avait giflé quelques minutes au paravent. Un rictus cruel se dessinait sur son visage. Plus personne n’était là pour l’arrêter. Il sortit sa baguette, et la fit tourner en prononçant la formule « endoloris ». Une vive douleur envahit pendant un instant mon corps, puis disparut immédiatement. Un éclair rouge venait de voler dans le dos du garçon. Derrière lui se tenaient la préfète des Serdaigle accompagnée de deux professeurs. Tous trois s’approchèrent de moi et pendant que l’un des professeurs me délivrait, les deux autres me parlaient d’une voix douce et amicale. De nouveau, je ne pu retenir mes larmes, et je me précipitai dans les bras de la préfète dès l’instant ou mes liens furent brisés. Elle me pris dans ses bras, et me serra fort contre elle. Cela faisait vraiment du bien de sentir des gens qui ne vous voulaient pas de mal ! Puis, une voix m’appelait, au point que je me suis réveillée.

PS : Quelle nuit ça a été ! Quand ma voisine de chambre me réveilla, je gisais sur le sol, enroulée dans mes couvertures au point de ne plus savoir bouger. Si j’ai le temps, j’irai remercier Olivia de m’avoir sauvé.

(549 mots)

* par Rora
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptyMar 8 Jan - 7:51

Carnet de rêves, sixième page…

Cette nuit a été beaucoup plus calme que la précédente. J’ai rêvé que je me trouvais de nouveau dans cette boutique où ils vendent des hiboux sur le chemin de Traverse. Son nom doit être Eyelops, ou quelque chose comme ça… Il y avait autant de monde que lorsque j’y suis allée pour la première fois. Et dans un coin, il y avait Daphne. Elle parlait de nouveau avec ce garçon de sixième année à Serpentard. Tout était comme dans mes souvenirs. Lorsque je me suis approché d’elle, Daphne m’a reconnue. Elle s’est avancée vers moi, m’a souri. J’étais tellement heureuse d’être près d’elle ! Toute deux nous avons parlé, parlé et encore parlé de tout et de rien. Puis, elle m’a proposé de l’accompagner pour aller faire les magasins sur le chemin de Traverse. Nous sommes sorties, laissant le garçon seul. Puis, nous avons commencé par entrer chez Madame Guipure, prêt-à-porter pour mages et sorciers, et par essayer toutes sortes de tenues, plus belles les unes que les autres. Nous avions l’air de deux stars, profitant d’un petit après-midi de shopping pour faire les folles ! En commençant, nous portions des tenues assez simple, telle que des robes de sorciers, mais aux couleurs variées, allant du bleu clair ( à faire pâlir Fleur Delacour !) jusqu’à des rouges flambants et des verts foncés très gracieux. Ensuite, nous sommes passés aux rayons robe de soirées. Et là, ce sont nos deux regards émerveillés qui, deux longues heures durant, virent défiler les plus folles tenues imaginées par un tailleur. J’ouvrai le bal avec une superbe robe à l’ancienne, de couleur blanche. Mes cheveux bouclés attachés en chignions derrière la tête et agrémentés de fleurs, et une petite pointe de maquillage firent de moi une véritable précieuse des temps modernes, pendant que Daphné revêtait une robe d’été en agrémentant ses cheveux d’un papillon. Quelle était belle… Elle faisait penser à un ange. Ce qui me donna une idée. Je la fis s’habiller tout en blanc, et accrocher de petites ailes dans son dos. Lorsqu’elle sortit, tout le monde se retourna vers elle. Elle était à couper le souffle. A bien des égards, elle méritait l’admiration des autres. J’en profitai pour m’habiller en petite diablesse, ce qui plut beaucoup aussi. Toute vêtue de noir, avec du noir autour des yeux. La clientèle de la boutique entière était à nos pieds. Refusant d’enlever les costumes, nous passâmes toutes deux à la caisse pour acheter ce que nous portions. Un garçon s’approcha de Daphné pour lui parler, mais elle lui sourit, et se détourna d’elle. Je crois qu’il ne fut pas le seul à avoir le cœur brisé lorsqu’elle sortit de la boutique. Toutes deux, nous finirent nos emplettes par le magasin Pink Délirium, là ou les sucreries dernier cri étaient vendues. Hélas, c’est là que se finit le rêve

Ps : Je n’arrive pas à me chasser de la tête cette vision de Daphne en ange. Je lui proposerait bien une séance d’essayage lors d’une prochaine sortie… Qui sait ?

(511 mots)

*
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptyMar 8 Jan - 7:51

Carnet de rêves, septième page.

Après avoir rêvé de Daphne, ce sont les montagnes qui firent battre mon cœur lorsque les bras de Morphée m’accueillirent cette nuit. Tout était blanc. Je regardais vers le ciel, sans faire un geste. Tout en haut, je volais, au dessus de tout, comme un ange revêtu d’un blanc manteau de neige. Rien ne me retenait, j’étais en totale apesanteur, au point que le monde me semblait loin, loin, si loin… Puis, lentement, ma tête bascula vers l’arrière, mon corps étant emporté par son poid. Le blanc du ciel laissait peu à peu la place au vert des sapins, au nacre de la neige, au gris de la pierre, je chutais, lentement vers le sol, sans qu’aucune accélération ne se fasse sentir. Quelle sensation de liberté ! Je planais lentement, laissant vents et lumière me porter jusqu’au sol. Ce moment dura une éternité avant que le matelas soyeux de la neige ne m’accueille en son sein. Plongé dans cette mer de coton, je me sentais bien, si bien que j’aurais pu y rester des jours durant. Hélas, le temps de repartir était déjà arrivé. Je me levai, sans geste brusque. Debout sut mes skis, je m’élançai sur la piste. Le paysage défilait à une vitesse folle autour de moi. Je passais de sapin en sapin, sautant au dessus de ravins cachés, et dévalant ainsi la montagne. Pour accompagner ce mouvement, la montagne commença à me suivre. Ce qui n’était d’abord que quelques flocons se transforma bientôt en une véritable vague de neige, avalanche ou chevauchée glaciale qui m’accompagnait dans ma descente. C’était une véritable euphorie que de ressentir ainsi la montagne toute entière dans son dos, suivant le mouvement au point même que la moindre erreur et elle vous emporterait avec elle. Tout était absolument parfait. Je tournai alors pour me mettre sur le côté de l’avalanche, et pouvoir ainsi la regarder d’ici. Je m’arrêtai donc sur une saillie rocheuse, et m’assit. Quelle force, quelle puissance et quelle sagesse s’échappait de cette cascade écarlate. Je ne pu qu’en rester bouche baie. Lorsque tout fut terminé, je me remis en route paresseusement vers le bas de la montagne. En arrivant, je ne pu que me retourner pour admirer une dernière fois le spectacle qui s’offrait à moi. Lorsque l’on a vécu quelque chose de tel, il est difficile d’oublier. En rentrant, mon père et a mère m’attendaient, préparant un bon chocolat chaud et des biscuits. Qu’ils étaient mignon tous les deux. C’était véritablement un couple qui respirait l’amour… J’aimerais tant les réunir… Lorsque tout était prêt, tous trois nous nous assîmes dans le fauteuil, écoutant des chants de nöel et parlant de tout et de rien. Que de belles choses je suppose. Je n’arrive plus à me rappeler des sujets… Mais avec la chaleur de la cheminée, je m’endormais entre eux, heureuse que ma famille soit enfin réunie. Mon père me prenait alors, il m’allongea dans mon lit et me couvrit à l’aide de couverture. Il déposa alors un baiser sur mon front, avant d’éteindre la lumière. C’est alors que je me suis réveillé !
(519 mots)

*
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptyMar 8 Jan - 14:05

Carnet de rêves, huitième page

Un ciel d’orage surplombant ma tête, alors que la pluie se mettait à tomber. IL faisait froid. Des gens courraient dans la ruelle à la recherche d’un abri pour certains, d’une âme secourable pour d’autres, ou encore pour les quelques uns qui ne se pressaient pas d’un peu de chaleur humaine. Mais je n’étais pas là pour ça. Toutes les couleurs que je voyais se résumaient à un dégradé de gris plus ou moins foncé, comme la vie. Rien n’est tout blanc, rien n’est tout noir. Sois un peu trop blanc et il y aura toujours quelqu’un pour te traîner dans la boue. Un regard rapide vers ma montre m’indiqua qu’il était en retard. Un autre regard vers le coin de la ruelle me fit comprendre qu’il ne viendrait pas, et un dernier de l’autre côté et je savais que je n’aurais jamais du mettre le nez dans ces affaires. Ils étaient trois venant de derrière, et deux surgirent par devant. Un peu de lumière et un bruit de moteur à gauche, et j’étais prise au piège. Il ne servait à rien de sortir sa baguette maintenant. Attendre le bon moment, écouter ce qu’ils avaient à dire. Le premier s’approcha pendant que les autres restaient en recul, la main dans la poche. Je les imaginais en train de caresser le manche de leur baguette. Si je devais tenter quoi que ce soit, j’aurais intérêt à faire vite. Le premier homme me dévisagea, un sourire au coin des lèvres. Qu’est-ce que ça avait de si risible une femme seule entourée de six hommes, si pas plus. Il sortit lentement une enveloppe de sa poche intérieure. Sur celle-ci, le cachet du ministère, avec une date : 1792. Il me la tendit, je voulu la prendre, mais il avança l’autre main, refusant de lâcher prise. Je soupirai en sortant de ma poche une bourse pleine de pièces d’or. Il la pris dans l’autre main, et la soupesa. Lorsque tout lui parut en ordre, il lâcha l’enveloppe. Enfin, elle possédait entre ses mains le secret le plus sombre de sa famille. Il lui avait fallut près de 20 ans pour le trouver, mais il était désormais entre ses mains. Mais elle n’était pas encore sortie de l’auberge. L’homme à qui elle avait tendu l’argent s’éloignait déjà, mais le reste des hommes ne bougeaient pas. Tous se tenaient immobiles, la fixant du regard. Ils devaient attendre un signe, mais lequel ? Devait-il attendre que leur chef soit hors de danger pour récupérer l’enveloppe et se débarrasser de moi, ou craignaient-ils simplement que j’attente à la vie de ce vieil arnaqueur ? En tout cas, tous étaient tendus, la main crispée sur leur baguette. Lorsque le vieil homme eut tourné le coin, ils se retirèrent un à un, jusqu’à ce que la rue soit de nouveau déserte. Je me dirigeai alors vers mon appartement, là ou je pourrai enfin consulter ces preuves.

C’est à cet instant que je me suis réveillé. Je ne sais d’où j’ai pu tirer tout cela, mais je ne manque pas d’imagination. J’espère juste que ce n’est pas un rêve prémonitoire !

(525 mots)

*
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptyVen 11 Jan - 23:23

Carnet de rêves, neuvième page.
Mon rêve débutait dans un vieux cinéma. Je ne sais pas pourquoi, mais j’y suis très attachée, et pourtant, des gens voulaient le démolir. Alors, j’ai décidé d’en faire une salle d’exposition. Le propriétaire a accepté de me le vendre pour une bouchée de pain, et j’ai pu en faire ce que je voulais. En entrant, je su qu’il y avait beaucoup de boulot. Les murs étaient décrépis, les fenêtres brisées, les canalisations ravagées. Mais je n’était pas seule pour ce projet. Toute une foule d’amie De Serdaigle étaient là pour m’aider. On allait en faire le café des aigles. L’idée était géniale. Toutes ensemble, nous nous sommes mises au travail. Pour commencer, Olivia et moi avons commencé par tout détapisser, pendant que Juliet et Daphné s’occupaient de sortir tous les meubles et que Juliette et Julien commençaient à repeindre le plafond. Chaque tâche était dur, et tout était comme si nous étions des moldus, et que nous ne pouvions utiliser notre magie. J’utilisais des instruments bizarres comme des palettes pour gratter aux murs. Daphné et Juliet , qui auraient pu faire ça très vite en utilisant un « wingardium Leviosa », prenaient chaque armoire, chaque chaise à main nue. Au bout de quelques heures, alors que la fin commençait à se faire sentir, nous sommes tous allés manger un bout dans une pizzeria. C’était un vrai rêve de tous les voir s’amuser. Julien, seul garçon à être présent, en profitait largement pour faire des avances à tour de bras à Olivia, qui s’amusait à le repousser à chaque nouvelle tentative. Juliette, quand à elle, s’amusait à faire la jalouse, juste pour rendre l’embarras de Julien plus important. Lorsque nous avions fini de manger, nous retournions tous au cinéma pour continuer nos tâches. Il y avait tant à faire, qu’au bout de la journée, nous nous écroulions tous, les uns après les autres. Nous dormions tous ensemble, dans les bras les uns des autres. Olivia dans les bras de Julien, alors que lui avait sa tête sur le ventre de Juliette, qui dormait près de Juliet, qui passait un bras autour du cou de Daphné qui me serrait contre elle… Quel plaisir d’être tous ensemble. Mais au lieu de dormir, nous parlions tous, les uns aux autres, de tout et de rien en regardant à travers des trous du toit les étoiles. Et tout continuait ainsi pendant plusieurs jours, jusqu’à arriver à un résultat. Une magnifique salle, aux couleurs de notre maison, avec des étoiles peintes au plafond. Sur chaque mur, des paysages différents, et chaque pièce avait son thême. Les plages des caraïbes, les montagnes du tibet, les glaces du nord, les forêts d’Amérique du sud, les déserts du maroc, …
Le monde était entre nos mains. On aurait cru que rien qu’avec ce petit coin de paradis, nous avions sauvegardé le patrimoine que le monde est en train de détruire…
Lorsque je me suis réveillée, c’était avec un gout bizarre sur les lèvres, comme si le monde me tendait les mains…

508 mots
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Anonymous




Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves EmptyDim 13 Jan - 9:44

Si un jour vous avez l’audace de vous demander qui je suis, je vous répondrai le plus simplement du monde que je suis un petit être. Petit en taille, petit en ambition. Et je ne suis pas un être du fait que je pense, mais de la simple constatation que je vis à travers des mots de mon auteur. Mon auteur, au-delà invisible, Homme au travers duquel j’existe. Il n’a rien d’exceptionnel, rien qui me donne le droit de l’appeler Homme, mais le simple fait qu’il me soit inaccessible et que je ne puisse savoir s’il existe me laissent penser qu’il n’est pas comme moi. Je ne le comprends pas. Si je lui demandais ce qu’il pense en cet instant, il ne répondrait pas. Ce n’est pas parce qu’il est impoli de demander a Homme ce à quoi il pense… Je suis sur qu’il doit être en train d’écouter de la musique en s’imaginant près de quelqu’un, loin des autres gens du monde… Mais c’est trop banal. S’il ne répond pas, c’est que sa réponse serait peut-être sans intérêt. Et si Homme était quelqu’un ou quelque chose de banal ?


Je suis donc un petit être…Mais arrêtez vous tout de suite. Pas de stéréotype. Je ne suis pas un homme avec deux bras, deux jambes et une tête. Non, je ne suis qu’une feuille de papier. Mon passé se résume aux lignes que vous venez de décrypter, et mon avenir commence lorsque vous tournerez cette page…

Voilà, vous êtes dans le futur. Tout en sachant que mon avenir reste présent. Vous avez de quoi rire je crois. Je dis des choses insensées, mais sans elles, vous ne pourriez vous détacher de l’idée que vous avez de moi. Vous ne me connaissez pas. Alors oubliez tout ce que votre imagination a pu m’ajouter. Pour l’instant, vous ne devriez voir que le vide. Pas un vide noir ou blanc comme vous avez l’habitude de côtoyer, mais un vide dont on retire aussi le blanc et le noir. Difficile d’imaginer le manque de tout, n’est-ce pas ?

Je vais vous aider en le remplissant un peu. Je vis sur un amas de terre et d’eau. Concentrés autour d’un point, cet amas forme un cube. Six faces, six parties de mon monde. J’ai appelé ce monde « Aura ». Qu’elle est belle aura, avec ses six faces colorées ! L’une est toute blanche et froide, la seconde bleue, la troisième rouge, et les trois autres jaune verte et rose. Mais aura est grande, si grande que je ne vois jamais le bout. Je vis dans une petite cabane au bord de l’idée, quelque part sur la face verte. La cabane est construite en réalité. Les murs sont d’épaisses réalités fixées les unes aux autres, avec une porte en vide, et un toit en petits bouts de réalités très fines, laissant passer la lumière de la fleur. La fleur est une immense boule lumineuse qui m’éclaire et me réchauffe. Et quand la fleur se couche, sa petite sœur la feuille prend sa place, tamisant ses rayons pour veiller sur mes nuits. Et pour que je me sente moins ensemble, elle laisse vagabonder des pétales par milliers. Ces petits points dessinent des formes qui exaltent mon imagination. Mais malgré cela, je me sens ensemble. Ce n’est pas facile de ne jamais être avec quelque chose d’autre.
Homme, y a-t-il d’autres êtres sur aura ?

Il ne répondra pas. Je suis libre de me croire ensemble ou pas. Et au final, qu’est-ce que ça change ?

Près de ma cabane coule une rivière. J’aime boire l’idée qui provient de cette source. Elle est fraîche et désaltérante, et son cours lent et paisible me procure un peu de calme. Quand la fleur devient trop ardente, je me baigne dans cette idée, purifiant mon corps et me laissant partir à la dérive. Sur ses rives poussent des soleils. Ces champs de nuances donnent des couleurs à mes mots. Je m’arrête souvent pour en cueillir, et les poser dans ma cabane.

Je vis heureux au milieu de ce monde, à la merci du temps qui passe, sous le regard de mon Homme bienveillant. Comme je suis ensemble, je passe beaucoup de temps à lui parler. Je parle de tout, de rien et cela dans un monologue incessant. M’entends-tu ? C’est vrai, il ne répond pas. Et à force de parler seul j’apprends. A force de poser des questions sans recevoir de réponse, on se résigne à chercher par soi-même. Et c’est par une question que ma vie commence. Je suis au bord de l’idée. Cette rivière a toujours été là. Elle coule sans cesse dans un ruissellement, berçant les moindres de mes gestes. Mais d’où vient-elle ? Et ou va-t-elle ? J’ai beau regarder, je ne vois pas sa source. Je marche le long de sa rive. C’est ainsi que débute mon voyage. Où est la source de l’idée ?

(820 mots)

* les postes sont comptés
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





Carnet de rêves Empty
Ξ Sujet: Re: Carnet de rêves   Carnet de rêves Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Carnet de rêves
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [PV]Griffone sur son carnet
» ## Carnet de Bord ##
» Rêves
» Carnet intime d'Hadès.
» Souvenez vous du carnet

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HP-Hogwarts :: Archives :: Archives :: Les vieux grimoires :: Les années précédentes :: Sujets clos année 7-
Sauter vers: