Une lettre qui trainait à être poster...(Libre)

Daphne se dirigeait vers la volière, un endroit où il fallait qu'elle aille depuis longtemps, très longtemps...Il fallait qu'elle écrive à ses parents, il le fallait absolument. Après avoir beaucoup marché, elle entra dans la volière, il y faisait très frais...Daphne sortit un bout de parchemin d'un petit sac. C'était une lettre, une lettre qu'elle avait écrit la veille. Elle savait qu'il fallait qu'elle écrive à ses parents, c'était urgent...Elle prit un oiseau au hasard, mais préféra d'abord relire sa lettre, pour voir s'il n'y avait pas trop de fautes...



Daphne était assez fière de sa lettre, aussi longue soit-elle...Elle prit le hibou qu'elle avait remarqué, un hibou de l'école, comme elle en avait pas encore à elle...Puis elle lui accrocha la lettre à la patte, et le hibou s'envola...

[533 mots ^^]

Comptabilisé 531mots
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(HJ: J'espère que ça te dérange pas que je m'incruste^^)

Adella venait d'entrer dans la volière, une lettre à la main. L'année était commencée depuis quelques temps déjà, et elle n'avait pas encore eu le temps d'écrire à ses parents, chose qu'elle avait la ferme intention de corriger à l'instant. Toutefois, peut-être était-ce parce que la volière se trouvait dans une des tours les plus hautes de Poudlard (la seule à la dépasser étant la tour d'astronomie, et pour cela la Poufsouffle se maudissait de s'être inscrite à ce cours), elle n'était plus aussi certaine et s'obstinait à garder les yeux rivés sur le plancher qui aurait probablement mérité un peu de nettoyage.

Si elle n'avait pas jeté un coup d'oeil furtif autour d'elle, la première année aurait foncé dans une de ses camarades. Daphne, n'était-ce pas? Une Serdaigle qui semblait trouver particulièrement important de prendre tous les cours possibles dans un horaire de première année. Un peu comme elle-même, en fait, même si Adella se trouvait trop sélective.
Et au fait, pourquoi elle avait failli foncer dans cette fille? C'était devenu une habitude pour la rouquine de rencontrer des gens — ou des objets entêtés — quand elle ne regardait pas devant elle. Mais quand même, dans la volière, il y avait que des hiboux, non?
Oh, peut-être qu'elle avait eu la même idée qu'elle. Envoyer du courrier. Après tout, qui voudrait bien se retrouver dans une tour aussi haute, ressentir tous les coups de vents d'une force incroyable qui menaçaient de la soulever et de la faire partir par la fenêtre...
D'accord, peut-être qu'elle exagérait un peu, mais le jour où Adelicia Addington serait confortable en altitude serait le jour où elle ne serait plus Adelicia (ni Adella, d'ailleurs) Addington.

La petite sorcière adressa un sourire à la Serdaigle, se demandant si l'avoir presque percutée valait aussi une excuse. Et si elle ne l'avait pas remarquée? De toute façon, elle se trouvait dos à elle, et l'expression de contentement qu'elle avait — sans doute à cause de la lettre qu'elle avait envoyée — ne paraissait pas avoir été perturbé de quelque façon.
Adella décida donc de ne pas s'inquiéter plus que cela de la politesse qu'elle avait oublié de démontrer et d'en finir le plus vite possible avec ce qu'elle était venue faire dans cette tour qui était bien plus proche de l'enfer que du paradis à ses yeux.
Fouillant dans les poches de ses robes de sorcière, elle mit quelques instants avant de retrouver le bon morceau de parchemin parmi les divers objets qu'elle y gardait. En le sortant et y jetant un coup d'oeil, par contre, elle se rendit compte que ce n'était qu'un bout de papier exempt de toute écriture.

*Oh non... Non, non, NON! Je l'ai pas oublié, j'ai pas pu l'oublier, je vais quand même pas devoir revenir ici? Je suis montée ici pour rien! C'est pas possible...*

Ça n'avait rien de surprenant, en fait. Plus souvent qu'autrement, si une situation impliquait de s'envoler, ou de monter en haut d'une tour, ou simplement de se tenir au bord du vide, elle oubliait tout ce qui était important.
Pas étonnant qu'elle soit à Poufsouffle, une Serdaigle n'aurait jamais eu de tels problèmes de mémoire, n'est-ce pas? Oh oui, Adella était toujours amère lorsqu'elle se comparait à la maison des érudits. Sa mère y était allée, après tout, et elle était persuadée que lorsqu'elle lirait la lettre qu'elle avait l'intention d'envoyer à ses parents — si elle réussissait à l'envoyer un jour — elle serait déçue. Bien sûr, la fillette elle-même ne l'était pas. Poufsouffle était excellent. Loyauté et travail acharné, ça la représentait bien. Et ils étaient tous tellement sympathiques...
Mais quand même. Oui, elle avait quelques regrets face à ce qu'elle n'était pas.

Mais allait-elle vraiment continuer à se prendre la tête pour des histoires pareilles? Elle était dans une tour, avec le vent qui soufflait tellement fort qu'elle pouvait sentir ses pieds se dérober au sol — Peut-être devrait-elle inventer des souliers qui collent au plancher? Évidemment, ça ne devait pas être des plus utiles pour la majorité... — et un parchemin vierge à la place de sa lettre. Pas de plume, pas d'encre pour en écrire une autre. Évidemment, elle était sûre d'avoir pris la bonne!

Et Daphne, elle? Visiblement, la hauteur à laquelle elles se trouvaient ne l'affectait pas, puisqu'elle était restée plantée près de la fenêtre. Une joueuse de Quidditch, probablement? Une amateur du vol... Qui allait le regretter un jour, la sorcière atteinte de vertige en était sûre.
Peut-être qu'elle avait de quoi écrire, par contre. De l'encre, au moins — Il y avait des plumes partout, de toute façon. On était bien dans la volière, non?

"Euh... Daphne, c'est bien ça?" commença-t-elle, incertaine, rivant toujours son regard sur le sol dégoûtant pour ne pas paniquer. "Aurais-tu de quoi écrire, par hasard?"

Adelicia espérait qu'elle ne lui demande pas pourquoi. Ça arrivait déjà bien assez souvent, après tout, qu'on trouve ses questions étranges. Mais au moins elle n'avait pas été trop curieuse, cette fois. Mais encore, comment pourrait-elle être curieuse quand elle se considérait en danger de mort? Quelle question!

[842 mots.]

Comptabilisé 843mots
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[Ben non, sinon j'aurai pas mis Libre :lol!: ^^]

Daphne venait d'envoyer sa lettre regardant son hibou partir dans le ciel, et voler à travers les nuages gris, comme du coton qu'on aurait peint. Il faisait froid, et le hibou volait avec difficulté. D'ailleurs, Daphne commençait à sentir les rafales, qui entraient avec fureur dans la Volière. Elle n'y avait pas trop fait attention avant, sûrement parce qu'avant les rafales étaient moins fortes...Toujours comtempant le ciel, elle sentit quelque chose derrière elle, mais elle n'y fit pas attention. Pourquoi ?? Sûrement parce qu'elle avait peur que ça soit quelqu'un, et donc qu'elle lui parle...Car avec sa timidité...Alors elle fit semblant de n'avoir rien sentit, la personne ne s'excuserait pas, et tout serait parfait !!! Elle sentit la personne vite se pousser, visiblement gênée d'avoir failli lui foncer dedans. Puis, elle entendit la personne prendre quelque chose...Puis un bruit de parchemin...Mais elle n'entendit pas la personne donner la lettre au hibou qui se tenait devant elle. Daphne continuait à regarder dehors, même si elle avait maintenant une envie irrésistible de se retourner. Non, il ne fallait pas, elle devrait parler à cette personne, et sa timidité la ferait encore rougir. Enfin, elle était déjà rouge, mais elle n'oserai pas parler...Alors, autant rester en train de comtempler la fenêtre, non ?? Mais soudain, la personne parla:

"Euh... Daphne, c'est bien ça ? Aurais-tu de quoi écrire, par hasard ?"

Daphne fut surprise, même si elle s'attendait à ce que la personne parle, c'était évident. Elle se retourna et vit une fille de Poutsouffle, de première année comme elle, qui avait l'air embêtée par quelque chose. Mais si elle demandait de l'encre, c'est que son parchemin était blanc ?? Qu'il n'y avait rien dessus ?? Sois elle avait décidé d'écrire sa lettre et elle avait oublier de l'encre, sois elle avait oublier sa lettre. Daphne, toujours généreuse, et ayant un grand coeur, pris le petit sac qu'elle avait sur son dos, un petit sac qu'elle gardait tout le temps. Elle avait un peu de tout dedans, ce dont elle pouvait avoir besoin à tout moment. Elle fouilla, et enfin trouva un petit flacon d'encre. Elle le sortit, et le tendit à la Poutsouffle.

"Heu oui, c'est bien Daphne...Tiens, j'en garde toujours sur moi. Tu veux une plume aussi ?? Même si ici on en manque pas...Mais au fait, c'est quoi déjà ton prénom ?? Je suis désolée, mais il y a tellement d'élèves...J'ai un peu de mal avec les prénoms..."

Elle rougit encore plus, décidant de regarder plutôt par terre, voulant ne pas montrer son visage rouge écarlate à la jeune fille. Pourquoi rougissait-elle tout le temps ?? Une peau fine, que disait sa mère, qui faisait que ça se voyait plus. Mais Daphne s'avait aussi que c'était à cause de sa timidité, et elle ne voulait pas trop l'exposer, c'est pour ça qu'elle regardait par-terre. Elle attendait la réponse de la fille de Poutsouffle. Puis elle décida de relever le regard, ses joues s'étant éclaircit, et elle pouvait maintenant regarder la jeune fille sans trop rougir. Elle lui sourit, d'un sourire amical, comme tous ses sourires.

[517 mots^^]

Comptabilisé 515mots
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[J’espère que je peux aussi… >< ^_^]

La rentrée scolaire était aussi douloureuse que possible, à une exception près : ses parents, enfin… ses parents adoptifs, n’étaient plus là. Et rien que pour ça, on pouvait dire que l’année scolaire était une longue période de vacances. Mais à part ça, Lena avait un peu de mal à s’intégrer dans l’école. C’est vrai, elle détestait tous les professeurs, presque sans exception. Que ce soit la vieille McGonagall, qui joue à la petite chef, le vieux Binns qui ne se rend même pas compte qu’il est mort, la pauvre Chourave, qui ferait bien de se mettre au régime et de se laver un peu plus souvent, ou encore le professeur d’étude des moldus, September Quint, qui essayait de la jouer cool et sympa, pour finalement arriver à un résultat que l’on pourrait qualifier de pathétique. Même le directeur était très décevant. Ses pseudo parents en parlaient tellement « Oh tu verras cet homme est brillant ! Il est le plus grand sorcier du monde ! », tu parles ! Ce n’est rien d’autre qu’un vieillard sénile et complètement rouillé, qui presque à chaque phrase essaye de se faire passer pour un grand sage, alors qu’il n’impose que du ridicule. Seul le professeur Rogue, professeur de potions et directeur de Serpentard, tenait la route, car il avait compris depuis longtemps que les Serpentard étaient largement supérieurs aux autres maisons, en particulier les Gryffondor.

Certes, la jeune Serpentard avait vécu au moins une expérience positive depuis le début de l’année, c’est que justement elle était devenue une jeune Serpentard. Le choixpeau magique est peut-être le seul élément censé de ce château, si évidemment on oublie sa face de vieille pièce rapiécée. Cependant, malgré cet envoi dans la maison de Salazar, Lena ne réussit pas à s’intégrer dans le groupe. A croire que personne ne veut d’elle, alors qu’elle se considère comme une élève normale ! Mais avec toutes ses années d’éducation avec des « parents » traîtres à leur sang doivent en fait se voir sur sa figure, voir qu’elle n’a pas eu la même éducation que le grand Drago Malefoy. Elle aurait pu avoir cette éducation, si seulement ses véritables parents ne l’avaient pas abandonnée avant de s’enfuir, parents milliardaires qui auraient pu lui offrir une enfance et une adolescence dorée. Et maintenant que la jeune fille connaissait la vérité, il était trop tard, ils étaient morts, et leur héritage envolé.

Si aujourd’hui elle se rendait à la volière, ce n’était pas pour s’amuser. Elle devait envoyer une lettre à ceux qui lui servent de parents, et ne croyez qu’elle le faisait de gaieté de cœur. Elle voulait un chat, un petit chat, un chaton roux et blanc sur lequel elle avait flashé à la boutique du chemin de traverse, et elle comptait ordonner sa venue à Poudlard. Ce chat n’est pas un chat ordinaire, il a quelque chose dans les yeux. Il comprend ce qu’on lui dit. Il a l’âme de Serpentard. Bon, bien entendu, il allait falloir remédier à son horrible couleur, roux et blanc, c’est bien pour Ginny Weasley ! Peut-être une teinture, comme pour les cheveux de sa future maîtresse ?

[Photo du chat.]

[ 525 mots sans les HJ ]

[Désolée, désolée, désolée du retard! Et yay, une Serpentard!^^]

Lorsque Daphne se retourna vers elle, Adelicia eut presque honte de lui avoir posé une question. La Serdaigle semblait ennuyée par quelque chose, et visiblement c'était sa présence. Timide ou simplement prise en flagrant délit de lunaticité? Les élèves de Serdaigle, d'habitude, aimaient avoir l'air sérieux. Mais Adella avait appris une chose depuis son arrivée à Poudlard et c'était qu'il ne fallait pas croire aux stéréotypes. Valait mieux ne pas prendre de chance.
La jeune fille lui avait tendu un flacon d'encre, geste auquel la Poufsouffle répondit d'un grand sourire qui était à peine forcé malgré son inconfort.

"Merci! Pour les plumes, je vais en prendre une ici. Il doit bien y avoir un hibou assez généreux quelque part..." dit-elle sur un ton de conversation — le plus proche d'une voix sympathique qu'elle pouvait trouver lorsqu'elle était en hauteur.
"Et mon nom c'est Adelicia..." elle s'arrêta, son visage formant une grimace de dégoût à la prononciation de son prénom avant de poursuivre, "mais je préfère qu'on m'appelle Adella. Adella Addington. Ça sonne moins comme un nom de potion, ou encore comme un prénom de grand-mère..."

La petite sorcière parlait beaucoup trop. Si elle n'avait pas tendance à rougir en présence des autres — une vraie chance, étant donné sa complexion, additionnée à son inconfort et son acrophobie, — elle avait certainement un autre moyen de se rendre ridicule. Et si elle essayait de mettre son interlocutrice en confiance, c'était sûrement raté, Adella en était persuadée.

*Arrête de parler comme une pie, et surtout ne pose pas de questions!* se répéta-t-elle encore et encore mentalement, se forçant à se taire, respirer longuement, oublier qu'elle se trouvait dans une tour, qui d'ailleurs se trouvait être la deuxième plus haute de l'école, que les fenêtres, de deux fois sa hauteur au minimum, étaient grandes ouvertes et que le vent soufflait suffisament fort pour l'emporter...
Euh... Est-ce que c'était vraiment nécéssaire de préciser que c'était raté? Adelicia perdit momentanément l'équilibre, effrayée. Elle devait penser à autre chose, absolument.
Mais pourquoi, pourquoi, par Merlin, était-elle venue dans cette stupide tour? Ah! Oui! La lettre... La jeune Poufsouffle se concentra donc sur sa nouvelle mission: Trouver une plume. Ça semblait facile, dans un endroit pareil, étant donné qu'il y en avait partout. Mais c'était beaucoup plus compliqué que ça en avait l'air! On ne pouvait pas écrire avec une plume dont la pointe n'avait pas la bonne forme, ou était brisée, par exemple.
Pour cette raison, plutôt que chercher parmi les centaines qui trainaient sur le sol, Miss Addington avait préféré chercher plus haut; sur un hibou. Ou une chouette. Ou encore le pigeon voyageur qui venait de se poser sur le bord de la fenêtre. Des parents moldus qui voulaient écrire à leur enfant, sans doute...

Lentement, très lentement, la sorcière atteinte de vertige s'approcha d'une chouette qui semblait avoir les ailes particulièrement grandes. Au moins, son étrange manège avait un avantage. Elle était certaine de ne pas faire fuir l'oiseau.
Bien au contraire, si la chouette s'envola de son perchoir ce fut pour atterrir sur la tête d'Adelicia, ce qui fit rire cette dernière — un petit rire un peu crispé et qui fut réduit au silence par une bourrasque de vent particulièrement forte, mais un rire quand même. C'était déjà un début, pour elle. Caressant la chouette qui visiblement ne voulait pas bouger de son nouveau perchoir d'une main et tenant l'encrier et le bout de parchemin de l'autre, Adella s'assit sur le sol de la volière, pas le moins du monde dégoûtée, ni affectée de quelque manière, par la saleté. En fait, elle était beaucoup plus confortable comme ça, puisque le vent ne menaçait plus de l'emporter et qu'elle se sentait un minimum stable.
Histoires d'acrophobes, réellement... Ça semblait tellement illogique comme ça.

Posant son matériel d'écriture par terre, elle entreprit de faire lâcher prise à l'animal. Après tout, elle n'allait quand même pas lui prendre une plume pendant qu'elle l'avait sur la tête; elle ne verrait pas ce qu'elle faisait et finirait simplement par le déplumer au complet... Connaissant plus ou moins les réactions des oiseaux, Adelicia se doutait qu'elle risquait d'y perdre un peu plus que seulement quelques cheveux.
Quelques minutes de tentatives infructueuses et de résistance douloureuse plus tard, la sorcière finit par réussir à amener la chouette sur ses genoux plutôt que sur son crâne. Elle en était à choisir la meilleur plume de l'animal quand elle entendit quelqu'un entrer. Évidemment, la curiosité reprenant le dessus, elle se retourna pour voir de qui il s'agissait. Surprise de voir une élève de son âge qu'elle n'avait encore jamais vue, elle fut encore plus étonnée de voir qu'il s'agissait d'une Serpentard.
Souriant distraitement à la nouvelle venue, Adella retourna à sa quête de plumes.
Après tout, si elle voulait quitter cet endroit bientôt, il valait mieux qu'elle arrête de faire n'importe quoi. Quel genre de preuves est-ce qu'on avait que la tour n'allait pas s'effondrer pendant qu'elle s'amusait avec un hibou?