après l'effort... [PV : Claire et Daphné]

« grooooouuuuuuuuu »

Wendy avait pourtant juré qu’elle avait mangé comme quatre ce midi. Pourtant son ventre criait toujours famine. Surtout ces derniers temps. La seule chose qui avait changé, était qu’elle savait manier son balai, et elle passait son temps libre sur le terrain de Quidditch, à se perfectionner, en vue de se proposer pour un poste dans son équipe.

Voler avait été une expérience formidable. Et Wendy adorait ça, plus que tout le reste à l’école. De tout ce qu’elle avait pu découvrir, c’était vraiment l’expérience la plus motivante et la plus joyeuse, et la plus… mieux, qu’elle n’avait jamais vécu. Même son premier vélo offert par ses parents, à coté, c’était du pipi de souris.

Elle avait amené Tchoup le Chat avec elle. Comme d’habitude, elle pourrait se servir de lui comme excuse, si quelqu’un venait à lui dire qu’elle n’était pas où elle devait être, qu’il s’était échappé, qu’il avait reniflé un rat ou autre. Tiens, d’ailleurs, ça ne lui ferait pas de mal un peu plus d’exercice. Gober les mouches c’est bien, mais il avait la bedaine qui commençait à traîner sous ses pattes, Wendy ne trouvait pas ça gracieux. C’est vrai un chat renvoie une image gracile, une agilité à toute épreuve, même qu’ils pouvaient retomber sur leurs pattes en cas de danger. Celui-ci se contentait de dormir et de gober les insectes. A part le fait que ses longs poils blancs étaient immaculés, qu’on aurait dit un esprit venu de l’au-delà, Wendy se disait souvent qu’il n’avait rien d’un chat.

C’est donc avec le chat qui n’était pas un chat et avec l’estomac vide que notre fillette s’était aventurée vers les cuisines. Par trop dur, me direz-vous, la salle des Poufsouffle était aussi au sous-sol. Pas loin justement de la cuisine. Mais comme notre future championne revenait du terrain de Quidditch, elle était un peu essoufflée. Ses vêtements étaient un peu sales, des éclaboussures de terre qu’elle avait dû causer en ratant ses envols ou ses atterrissages, qu’elle avait oublié d’épousseter.

Les bruits de la cuisine étaient assez forts, on entendait déjà de l’extérieur que beaucoup de monde s’affairait à y travailler, jour et nuit, pour satisfaire les quelques milliers d’élèves qui mangeaient à l’école. Wendy se demanda combien d’employés étaient nécessaires à la confection de ces merveilleux plats qu’on leur servait à chaque repas. Même la confiture du petit déjeuner était exquise. Pourtant, personne ne fait mieux la confiture que la sœur de Charles ! Ca, la gamine en aurait juré !

Elle s’avança donc doucement, le poilu sur les talons, vers la porte qui menait au royaume des gourmands et des gourmets. Elle entrouvrit la porte, et jeta un œil curieux. Œil qu’elle ouvrit très grand presque aussitôt (avec l’autre, nous vous rassurons !) car ce qu’elle vit, dépassait toute son imagination. Pas un homme ! Ou plutôt, plein de mini-hommes ! Avec des grandes oreilles. Certains étaient même poilus. Ils avaient un long nez, parfois crochu. Et des mains et des pieds ! Avec des si grands doigts ! L’enfant n’avait jamais vu ça !

« C’est encore un tour de sorcier ? Qu’est-ce que c’est que ces petits bonshommes ? »

Wendy resta pétrifiée. A la fois stupéfaite et curieuse de voir ce petit monde évoluer entre les casseroles et les ustensiles. Ils agitaient les bras dans tous les sens, ils parlaient tous en même temps… Mais qu’est-ce que ça sentait bon !

[574 mots ^^]

[Un dernier message avant mon absence! Bouille à tout le monde!]


Lundi, mardi, mercredi...peut être jeudi? Claire ne comptait certainement plus les jours qui passaient. Après plus de cinquante ans en même temps, quel intérêt? L'ex jeune fille avait vraiment perdu tout intérêt à cela. Elle se sentait aujourd'hui, jour sans nom, nostalgique. Et triste. Quelle chose d'ailleurs! Comment nommer ça autrement? Un fantôme pouvait être triste, mais une Serpentarde comme l'avait été Claire, ça non. "La tristesse c'est pour les faibles!". Enfin, elle croyait...Le temps lui avait, malheureusement pour elle à son propre avis, radoucis sa personnalité et surtout sa sociabilité. Aujourd'hui, elle pouvait, parler avec des élèves curieux dans le couloir. Gard à celui qui aurait essayer auparavant! L'ancienne élève si supérieur intelligemment n'avait pas à entendre parler que quelqu'un d'autre qu'elle même. Pourtant, aujourd'hui, ce n'était pas un bon jour pour la communication. Ou plutôt la communication ouverte.

Le soleil, c'était levé sur les terres de Poudlard à l'aurore habituelle, qui se situe pour cette saison, vers sept heures. Claire l'avait observée, "assise" sur le toit du château, de la plus haute tour. C'était un endroit qu'elle appréciait particulièrement, malgré le nombre d'années passées, car jamais elle n'avait eut l'impression d'avoir perdu la sensation du vent sur sa peau à cet endroit très précis. Le matin levé, elle n'avait pourtant pas bougé, comme collée à sa tour. Elle avait regardé cette fameuse boule de feu monter dans le ciel, silencieusement, se disant à chaque instant que de toute façon, elle allait s'envoler quelque part d'autre mais que rien de pressait. Rien ne pressait... A réfléchir plus profondément à sa phrase quelque heures plus tard, toujours scotché au sommet de l'Angleterre, Claire en avait rit. Ah, non, malheureusement pas d'un rire joyeux, mais plutôt désespéré. Un rire qui cherchait à ressentir de la joie en étant pourtant, si vide...

Et là, de nouveau, une chose incroyable arriva. Mais vraiment incroyable. Quelque chose qui ne s'était pas produit depuis...depuis...Le non retour de Kite. Oui, Claire avait pleuré. Ce ne fut pas, contrairement à la précédente fois, la jetée des grandes eaux pendant plusieurs jours, mais juste quelques larmes, qui avait feignées de couler sur ce visage transparent et éternellement jeune. Celles ci étaient, tout aussi inexistantes que l'ancienne élève, mais elles signifiaient bien des choses. Claire fut quelque peu dessus, qu'après tout ce temps, elle n'eut pas réussit à ce lâcher plus. Mais tant pis. Ainsi aujourd'hui, journée inconnue, la fantôme avait pu se libérer, d'une certaine manière. En pensant à tout. A Kite, ses amis, Deneb, Egon, Baten, ses vacances en amoureux, sa mort à elle, sa disparition à lui, et toutes ses années enfermées ici, où jamais elle n'avait réussit à sortir. Oh rien à voir avec la physique ou quoi que ce soit. C'était sûrement, ou plutôt carrément psychologique. Mais il en était ainsi, et c'était tout.

Finalement, elle avait vu une chouette passer...près. Trop près pour que ce soit une coïncidence. Une feuille roulée, s'ouvrant sous le choc de sa chute sous le toit délivra un message à Claire qui du enfin se bouger pour voir ce qui était écrit. C'était une lettre de Dumbledore; rien que ça! Quel honneur. On ne pouvait pas dire qu'elle lui parlait souvent; un petit bonjour à chaque et rare croisement leur suffisaient bien après tant d'années. Mais malgré tout, Claire l'aimait bien, ce vieux type, car elle n'effaçait pas de sa mémoire comme il avait été accueillant face à sa demande de rester à Poudlard. La lettre était brève; il avait du l'apercevoir de son bureau et lui délivrait par quelques mots une phrase, comme une sorte de dicton, qui avait pour but, non pas de l'intriguer mais de l'apaiser face à apparemment son actuel chagrin. Elle se dit qu'elle irait lui rendre visite, dans ce mois ci, ou le prochain. Elle avait le temps.

Le coeur déjà plus léger (et oui, une fois encore, les fantôme ressentent des sentiments), l'éternelle jeune fille c'était de nouveau envolée dans le château, errant, et observant tous ces élèves si peu pressés. A peine si elle comprenait encore le sens de ce mot. Bref. Ils avaient visiblement finis de manger depuis un moment (ce fut là que Claire se rendit compte de sa très longue absence sur le toit qui avait semblé pourtant si courte), et, s'occupaient chacun à des activités diverses. N'étant pas en cours, le fantôme se dit finalement que ce devait être le weekend, ou les vacances. Passant de pièces en pièces, elle se vit atterrir dans les cuisines ou les elfes de maisons travaillaient d'arrache pied. Ils étaient bien misérables, ceux là. "Mais au moins ils sont occupés, eux...." Fatiguée de voler partout, la jeune fille s'était installée sur une table, écrasant fantômatiquement des plats tout frais lavés.

C'est alors qu'une élève, visiblement de première année, entra dans ce chantier. Voilà qui allait occuper Claire. La jeune fille ne semblait pas s'être auparavant aventuré dans cet endroit vu son air surpris, voir dégoûté à la vu de ces petits êtres. En règle général, aucune première année n'accédait aux cuisines; elles étaient pour le moins dures à trouver (qui irait chatouiller une sorte de poire?). La miss ce dit alors qu'elle avait du tomber dessus par hasard, ou qu'on lui avait indiqué le chemin, et surtout, le "truc". Voletant sans trop d'empressement, elle se pointa face à elle. Jouant presque les guides touristiques, elle lâcha

-Présente respect aux Elfes de maisons. Ce sont eux qui s'occupe de tout ici, dont les chambres, et les repas.

Elle cligna des yeux, d'un air intelligent et réfléchis. Elle n'avait pourtant pas songé à si l'enfant avait déjà vu un fantôme avant de s'approcher. Sûrement que si, remarque, à sa répartition. En tout cas, Claire n'avait pas été présente ce jour là; elle préférait largement profiter du dernier jour des couloirs entièrement vides.

Daphne était dans la Salle Commune, quand soudain elle commença à sentir son ventre bougé...Remué...Oh non, ça recommençait !! Mais qu'est-ce qu'elle avait ??? La fatigue ?? Le stress ?? Le travail ?? Elle ne savait pas, en tous cas, son maudit ventre n'arrêtait pas de se manifester ces derniers temps. Pourquoi ?? Elle n'en avait aucuns idées...Elle savait juste que ces temps-ci, elle avait toujours faim. Il lui était arrivé la même chose le jour d'avant et elle était aussi dans la Salle Commune. Cette salle aurait-elle des esprits malfaisants dans la pièce, qui donnait faim ?? Pff, même dans un monde magique, une histoire aussi abracadabrante n'était que très peu plausible, alors il fallait plutôt se mettre à l'évidence que Daphne, à cause de la fatigue, avait plus faim que d'habitude...Pourtant, elle avait beaucoup manger ce midi...Elle ne savait pas ce qu'elle avait...Elle savait juste qu'elle avait faim. Alors, doucement, ne voulant pas trop agiter son ventre qui menaçait de se plaindre, elle se leva, et se dirigea vers la porte. Mais, pourquoi faisait-elle ça ?? Elle ne pourrait manger avant le dîner ?? Ou irait-elle ?? Elle n'avait pas de réserve dans le dortoir, et ne connaissait personne qui avait quelque chose qui remplit bien le ventre, pas des bonbons par exemple, mais quelque chose de bien famuex, bien copieux, qui la ferait direct se coucher le soir...Cherchant, mais ne trouvant rien, ell décida de se balader dans les escaliers, doucement, ne voulant pas se perdre comme hier après-midi, où elle s'était à la fin retrouvée dans la planque d'un Serdaigle...Elle marchait doucement, cherchant, mais ne trouvant rien, losque soudain...Le pire était arrivé...Son ventre venait d'émettre un énorme grognement, et tous les regards du peu de personnes qui se trouvait là se tournèrent vers elle. Daphne sentit son visage s'empourpré, et elle dévala en vitesse les escaliers, voulabt être le plus loin possible des horribles moqueries qui résonnaient désormais dans le château. Elle se cacha, et tomba alors sur deux garçons roux, plus agés qu'elle.

"Apparamment, tu as très faim...Si tu veux manger avant le diner, on te conseille d'aller aux cuisines..."

-Mais c'est où les cuisines ??répondit instinctivement Daphne.

-Ben, tu sais pas ?? Au sous-sol, le tableau où il y a une corbeille de fruit...Chatouille la poire et tu verras...

Daphne trouvait ses paroles bizarres, mais elle n'en demanda pas son reste. Elle les remercia et partit en courant, le visage encore écarlate. Elle courit, courit, jusqu'à en perdre haleine, jusqu'à arriver au sous-sol. Elle l'avait déjà vu ce tableau, oui, elle s'en souvenait...Elle courit, courit, et arriva devant le tableau. Elle le regarda. Il y avait effectivement une poire. Daphne approcha, hésitante.

*Et si c'était un piège, ou une mauvaise blague ??*

Mais son ventre se manifesta une fois encore, et elle ne put s'empêcher d'avancer sa petite main fine vers le tableau, et de chatouiller la poire. Et là ce fut rapide. Le tableau bougea, et elle put entrer dans la cuisine. Et là, surprise !! Elle vit dans la cuisine un nombre impressionnant de petites créatures, qui s'affairaient à faire de somptueux repas.

*Oh les pauvres !! Oh, j'espère qu'on les paye au moins !!! Je n'imagine pas, s'ils ne sont pas payés...Ils doivent être fatigués...*

Elle avança un peu et...Elle sursauta, faisant un bond de minimum un mètre. Il y avait devant elle Wendy Scotts, une fille de Poutsouffle, et devant Wendy...Un fantôme, pas un fantôme d'une des maisons, ni Peeves, non un autre fantôme !!! Si Daphne avait su qu'il y en avait d'autres, elle ne s'aventurerait pas autant...Oh la la, un fantôme !! C'était une fille qui flottait dans les airs, et en s'approchant, elle n'avait pas l'air si méchante...Daphne s'avança un peu plus, et vit que le fantôme parlait à Wendy.

-Présente respect aux Elfes de maisons. Ce sont eux qui s'occupe de tout ici, dont les chambres, et les repas.

Daphne avait eu raison. C'était bien heu qui faisaient les repas, mais, coment les appelait-elle ?? Les Elfes de maisons ?? Et bien, pauvres elfes de maison...Ils travaillent durs...Puis, soudain, Daphne se figea, se rappelant qu'elle était bien visible, et que le fantôme devait l'avoir remarqué.

*Elle n'est pas méchante, elle vole et elle est transparante, et traverse les murs aussi, mais elle n'est pas méchante...*

Daphne tremblait légèrement, elle avait un peu peur...Même si elle se répétait dans sa tête que le fantôme n'était pas méchant...

[754 mots]

Ben ouais et alors ? Même si elle les respectait, Wendy avait bien le droit d’être étonnée que des êtres pareils existent. Sérieusement, c’est tout petit, ce n’est pas beau, c’est tout ridé, et ça fait la cuisine ! En y repensant bien, qui sait ce que ces trucs avaient pu faire dans les marmites. L’idée était venue à la demoiselle, que ces bestioles avaient mangé les vrais cuisiniers, et les avaient remplacés. Oui oui, c’était fort possible, aujourd’hui même ! Juste avant qu’elle n’arrive. Un peu plus et elle aurait pu les prendre sur le vif ! Impossible que des êtres pareils puissent cuisiner des trucs aussi bons que ce qu’on pouvait manger chaque jour à la cantine ! D’un coup Wendy n’avait plus faim. C’est vrai quoi, c’est comme quand on apprend la recette d’un plat bizarre. Au début on mange sans savoir, puis une fois que la recette est dévoilée, hop ! Ca n’est plus aussi appétissant qu’avant. Pire ! Parfois le goût était différent. Trop absorbée par sa contemplation, elle n’écouta pas vraiment ce qu’on venait de lui dire. Elle pensa même un instant que ça ne lui était pas destiné. Elle allait répliquer grosso modo ce qu’on viens de lire, et se tourna vers la source sonore qui avait émit le reproche fait à la petite fille.

« Mais je… » Avait-elle commencé.

Puis elle avait louché dans la direction du fantôme. Bizarre, elle voyait bien la fille en face d’elle, mais pas si nette qu’elle aurait dû l’être. Elle cligna des yeux et l’image était toujours aussi floue, elle cligna des yeux une deuxième fois. Elle en ferma un puis l’autre, pour être sûre, le tout dans une grimace qui dans un contexte différent aurait été hilarant. Elle se frotta les mirettes aussi. Sans comprendre ce qu’elle voyait. Ah, dites donc, ça aurait été plus simple si, comme pour les postes de télévision, les enfants étaient dotés de petites molettes de réglages, franchement ! Alors, elle ajouta le plus innocemment du monde :

« Comment tu fais pour être transparente ? »

Elle était à mille lieux de penser qu’il était possible qu’un fantôme soit en face d’elle. Sa première idée était plutôt qu’une élève avait usé d’un sort pour se rendre translucide, afin de faire fuir les élèves sur son passage. Et que cela faisait déjà plusieurs heures qu’elle jouait à ça et qu’elle avait faim aussi. La cuisine était bien assez grande pour tout le monde, Mademoiselle, tout le monde avait le droit de s’y servir. Et si Wendy voulait s’étonner que les cuistots fussent des martiens, et bien elle s’étonnerait, na !

Le chat pour sa part, avait avancé dans la grande salle qui grouillait, et slalomait entre les créatures, quémandant que l’un d’eux, par inadvertance, fasse tomber malencontreusement et sans le faire exprès, un bout de quelque chose de bon à grignoter. Comme un beefsteak ou du jambon, au pire. Il se frotta à quelques jambes, on l’envoya balader, mais il revenait toujours à la charge. Lorsqu’il eu finit son manège il retourna près de sa maîtresse, l’air triste, semblant dire

« Maîtresse, ils sont méchants les gens, ils ne veulent pas me nourrir ! Venge-moi ! », tout en ronronnant de plaisir quand il humait l’odeur d’un bon petit plat, même s’il était mitonné par Roswell.

[557 mots ^^ sans le HS]
[hs > désolée, pas trop l'inspi là tout de suite ^^; ]

Suite au mini cours de Claire, qui se résumait à même pas deux phrases, la jeune fille, premièrement coupée, plissa les yeux. Etonnée, la fantôme ne bougea pourtant pas, devinant par la suite que la Poufsouffle essayait de comprendre la non-opacitée de la propre et misérable personne qu'elle affichait. Ce qui fut réellement étonnant, c'est la question qu'elle lui posa. "Comment tu fais pour être transparente ?". Claire laissa paraître cette fois un visage très surpris, vraiment étonné. Eh bien! ce n'était vraiment pas tout les jours qu'elle s'étonnait de quelque chose. La jeune fille pouvait être fière. Apparemment, elle n'avait simplement pas comprit que Claire était morte, enterrée, et sortit sous forme humaine transparente depuis des années, comme les autres fantômes qui habitait Poudlard.

En même temps, ça pouvait passer dans le domaine du plausible. L'ex Serpentarde, aujourd'hui adoucie, n'était pas comme les représentants des maisons de l'établissement. Elle, elle était élève, qui n'a jamais terminé sa scolarité. Un peu Mimi Geignarde, dans les toilettes. Sauf que celle ci sortait rarement de ceux là et était tout de même connue. La raison? Elle faisait tout pour. Claire, elle, cherchait la plupart du temps à éviter la population, ou corriger des élèves qui l'énervait dans leur comportement. Parfois même, elle s'amusait amèrement à faire peur à d'autre, mais bien que ses attaques restaient limitées, il était tout de même question d’un fantôme traînant dans Poudlard sans trop se montrer.

Il était pourtant évident au physique de la jeune fille qu'elle n'avait pas plus de onze ans, et était donc des nouvelles. Naturellement, elle n'avait alors pas entendu parler de Claire. Mais que répondre à ça? La question était délicate, et si la fantôme avait été susceptible, elle aurait même pu se vexer de cette question déplacée. Mais la Poufsouffle était juste innocente, et surtout quelque peu ignorante. Le cours sur les fantômes, en même temps, n'était enseigné qu'en deuxième année.

Elle pensa premièrement à lui dire qu'elle était morte, et régénérée sous une forme transparente qu'on appelait fantôme car elle était morte trop brusquement, et qu'il lui restait sûrement quelque chose à accomplir (les bases du cours donc). Mais elle trouva cela trop scientifique et peut être un peu trop brutal pour une petite fille. Elle cligna des yeux, perplexe. Elle avait une deuxième solution, complètement stupide, qui consisterait à, par sa force magnétique qu'elle maîtrisait désormais quelque peu, face voleté un couteau qui traînait dans la cuisine, comme si elle le tenait, pour le faire passer à travers elle, en lui expliquant simplement qu'elle n'existait pas. Du moins plus. Mais il était clair qu'elle avait encore à chercher.

Finalement, elle se pencha vers la Poufsouffle, avec un air proche d'un air maternelle sur le visage (ce qui lui rappela qu'elle n'avait jamais eu d'enfants et qu'elle n'en aurait jamais..), et lui dit, d'un ton aussi doux que son visage:

-Je fais comme le fantôme qui représente ta maison.

Elle tenait d'abord à lui dire ceci pour qu'elle comprenne que ce n'était pas par son apparence jeune qu'elle l'était. Autrement dit, l'habit ne fait pas le moine. Claire était après tout, comme tous les autres fantômes qui se montraient plus aux autres élèves.

-Je ne choisis pas d'être transparente, je le suis... -Elle acquiesça un sourire, et, se relevant légèrement, elle rit finalement un petit moment, de bon coeur, avant de dire; Mais ne me demande pas comment je fias, je n'en ai aucune idée!

Claire vit alors arriver un chat, vers la jeune fille. Elle l'avait vu filer, tout à l'heure vers l'intérieur de la cuisine, apparemment lui aussi affamé. Il revenait alors se frotter à apparemment sa maîtresse, tout demandeur de nourriture. Le fantôme le fixa un moment, avant d'apercevoir aux pieds du chat une ombre. Elle releva alors les yeux, curieuse et énigmatique, cherchant d'où elle provenait. Elle ne chercha pas longtemps! Son regard tomba sur une petite fille, visiblement aussi en première année. Décidément! Les choses n'étaient décidément plus comme avant. De son époque, Claire n’aurait jamais vu ne seule première année dans les cuisines. Elle pensa que c'était sûrement à cause de ces affreux jumeaux qu'ils tombaient toujours "malencontreusement" sur elle quand elle cherchait la paix. Ils semblait aimer se faire remarquer, ceux là..

La nouvelle jeune fille semblait venir d'arriver. Une expression de crainte, peut être même de peur éclairait son visage qui était désormais fixé sur une seule expression. Décidément, elle en terrorisait, des gens! Etait elle si laide que ça? Doucement, toujours, elle demanda à l'étrangère d'avancer. Il lui sembla qu'elle tremblait; Elle sourit alors de nouveau. Elle, semblait bien être, par son habit homogène composé de bleu, de Serdaigle. Claire réalisa alors qu'elle avait plus tôt comprit ce que la fantôme était, mais cela ne l'empêchait pas d'être effrayée. La petite fille, visiblement trop timide pour faire plus de quelques pas sur le moment, Claire voleta de quelques mètre vers elle, ceux qui les séparaient, avant de se coller très près d'elle, surtout au niveau du visage, de sorte à ce qu'elles se voient droit dans les yeux. Ce déplacement, obligea la Poufsouffle à se tourner pour réaliser la présence de sa camarade. Ce connaissait elle? Mystère.

Assez près d'elle alors, Claire, toujours un petit sourire malicieux aux lèvres, baissa enfin les ses yeux clairs, et de plus, transparents, de ceux de la jeune Serdaigle, pour les porter à sa main, son avant bras. Elle l'avança, du moins juste assez pour qu'il passe dans, et à travers de la jeune fille, à ce moment, sûrement très étonnée, et même peut être encore plus effrayée. Mais Claire ne la voyait plus; elle avait les yeux fermés, souriant, et inspirant, un air détendu régnant sur son visage. Elle dit alors, d'un ton un peu plus bas qu'a la normal

-Tu as chaud... je pourrais presque le sentir..

Bien sûr, les fantômes ne sentaient rien, en sensation, mais ils pouvaient faire preuve d'assez d'imagination pour presque sentir un semblant de réalité dans ce qu'ils faisaient. Claire enleva alors son bras, rouvrant les yeux. Elle se tourna alors de sorte à voir les deux jeunes filles, et dit, comme un professeur terminant sa leçon;

-C'est tout ce que je peux vous faire. Vous salir de poussière. Ca ne fait pas si peur que ça, finalement, non? - Effectivement, la jeune Serdaigle avait une tracée blanche de poussière sur ses vêtements! - Bien sûr, je pourrais aussi vous tuer, avec un peu de chance, mais -elle acquiesça un sourire qui faisait presque peur pour s'amuser, avant de reprendre naturellement- mais je ne le ferais pas, du moins si je tiens à rester sous ce toit, et sur - (elle se comprenait)- . Et j'y tiens.


[Ouf! je m'arrête lol!]

Daphne ne bougeait plus, elle avait froid, elle avait l'imspression d'être une statue de glace vivante, qui même en se forçant ne pouvait faire un geste. S'enfuir, alors que Wendy elle aussi la verrait s'enfuir ?? Trop bête, elle n'oserait plus jamais parler à Wendy...Mais que faire ?? Rester planter là ?? Après tout, le fantôme l'avait sûrement remarqué et s'approcherait bientôt d'elle. Alors autant resté les yeux fixés sur cette "personne" volante et transparente, qui, malgré un corps d'humai, faisait peur à cause de cette transparence. Pourquoi, juste parce qu'elle est transparente, elle fait plus peur ?? Question bien compliquée dont Daphne n'avait pas la réponse. Mais après tout, elle n'avait pas peur de la Dame Grise, le fantôme de sa maison, mais elle lui avait déjà parler, et aux autres Serdaigles aussi, elle la connaissait mieux...Soudain elle vit le fantôme la regarder, et lui dire d'avancer. Une petite voix en elle lui disait: "Avance Daphne, n'ai pas peur, elle ne peut pas te manger !!", mais elle était comme paralysé, son corps ne voulant plus lui obéir. Elle se sentait bête, mais que pouvait-elle faire ?? Elle ne pouvait plus bouger !! Puis, stupeur. Le fantôme s'approcha de Daphne en volant, et maintenant, elle ne voulait plus avancer mais reculer. Elle ne savait quelle distance séparait maintenant la "fille" et elle. Leur regad se croisait, se qui paralysa encore plus Daphne. Jamais elle n'avait été aussi près d'un fantôme, encore moins qu'elle ne connaissait pas. Puis le regard du fantôme s'abaissa, regardant son avant-bras, et soudain, Daphne voulut partir en courant. Le fantôme approchait sa main transparente du bras de Daphne. Toujours paralysée, Daphne ne pouvait s'enfuir.

*Courage, elle ne peut pas te faire de mal, sa main va juste te passer à travers, c'est rien !!*

Et le moment arriva, le contact de la main transparente à son bras, et Daphne fut pacouru d'un horrible frisson. Jamais elle n'avait ressenti telle impression. C'est sûr qu'on a pas une main qui nous traverse tous les jours !!! Puis le fantôme la traversait encore plus, et Daphne ne pensait plus, elle était comme morte, sauf qu'elle savait qu'elle vivait encore. Elle aurait voulu disparaître à ce moment-là.

-Tu as chaud... je pourrais presque le sentir..

Pourtant Daphne était gelée, glaciale, et avait toujours ce frisson qui la parcourait. Puis le fantôme l'eu complètement traversée, et se retourna de façon à voir Wendy et Daphne.

-C'est tout ce que je peux vous faire. Vous salir de poussière. Ca ne fait pas si peur que ça, finalement, non ?

Daphne essuya d'une main plus rapide que l'éclair, mais légèrement crispée la poussière sur ses vêtements.

-Bien sûr, je pourrais aussi vous tuer, avec un peu de chance, mais je ne le ferais pas, du moins si je tiens à rester sous ce toit, et sur. Et j'y tiens.

Les tuer ?? Un nouveau frisson parcouru Daphne, mais elle ne savait pas si un fantôme pouvait tenir quoi que ce soit pour les tuer. Mais elle n'était tout de même pas très rassurée. Son corps s'étant remis à bouger, elle avança vers les elfes de quelques pas timides, puis se retourna vers Wendy et le fantôme.

-Je suis venue pour manger quelque chose, autant que...je le fasse...

Sa bouche s'était ouverte toute seule. Sa timidité pour une fois ne l'avait pas empêcher de parler. D'habitude, elle était heureuse quand sa timidité ne se manifestait pas, mais là c'était tomber au mauvais moment. Elle se figea de nouveaux, et rougit, mais elle avait aussi très très peur. Elle regarda alors les elfes, qui avait accouru vers elle pour lui demander tout ce qu'elle voulait. Mais elle n'avait plus vraiment faim, son ventre était noué, comme s'il était rempli d'un énorme boulet qui faisait qu'il n'y avait plus de place à l'intérieur.

[570 mots sans les citations]

Check 574 sans les citations

Wendy avait machinalement répété la phrase du fantôme, sans la comprendre

« Comme le fantôme de ma maison… oué oué… »

Mais rien à faire. Réfléchir était devenu trop dur en ce moment. Alors tant pis, elle réfléchirait demain. Là elle avait faim. Et Tchoup aussi (mais c’est une autre histoire, lui…) Dommage juste que la jeune fille ne sache pas comment elle faisait pour être translucide, parce que ça intéressait beaucoup Wendy.
Elle aurait pu se glisser dans les couloirs après le couvre-feu… Ou aller à la bibliothèque la nuit… Mouais, enfin, bon… Bon d’accord, en fait ça aurait été inutile pour elle, mais elle trouvait ça tellement amusant.

Mais bref. La jeune fille blanche regardait quelque chose derrière Wendy. Elle s’en approcha même. Wendy ne savait pas si elle devait utiliser cette opportunité pour déjà aller se rassasier, ou continuer la conversation. Oui mais en même temps, la demoiselle n’avait aucune réponse que Wendy aurait pu utiliser, mince, alors ! C’était bien embêtant, son trou de mémoire.

Wendy tourna les yeux vers Claire, qui était maintenant dans son dos. Elle irait manger un bout plus tard, et Tchoup pouvait bien attendre dix minutes de plus. Elle vit alors une jeune fille de Serdaigle, et Claire euhm… et bien, comme dire. Claire était dans la petite fille ? C’était quoi ça, une séance de vaudou ? Un remake en live du film de l’exorciste ? Wendy plissa les yeux encore un peu, et ouvrit la bouche sans s’en rendre compte (p’tet pour aérer un peu là-haut…)

*Je croyais que c’était la cuisine, ici moi… J’ai dû me planter avec le club de théâtre... >.>*

La jeune fille déclara alors que tout ce qu’elle pouvait faire c’était couvrir les autres de poussière. Non mais sans blague, si elle ne sait pas où jeter la poussière, Wendy lui apprendrait, il ne fallait pas désespérer juste pour ça, hein… Pour contre, lorsqu’elle émit l’idée qu’elle pouvait tuer les gens, Wendy s’emporta.

« Ah non alors ! On tue pas sans raison ! Puis même avec une raison, on ne tue pas les gens, d’abord ! C’est malpoli ! … »
Elle s’arrêta dans sa phrase, semblant se rendre compte qu’elle venait dire une ânerie aussi grosse qu’elle-même. Elle se tourna alors vers la jeune fille de Serdaigle, et ordonna :

« Non mais dis-lui, quoi ! » Mais la jeune fille préféra rappeler la raison de sa venue ici bas. Manger.

« A tiens, oui, c’est vrai ça, j’avais faim aussi en arrivant. » Elle avait complètement oublié qu'elle était en colère la seconde d'avant.
Les elfes, déjà devant elle avec quelques plats, lui demandèrent quand même ce qu’elle préférait manger. Oh, et bien c’était simple, n’importe quoi de bon, de sucré, et qui permette de tenir le ventre jusqu’au dîner, le soir.

Tchoup commençait à hérisser les poils lorsque Claire s’approchait trop près de lui. Mais Wendy ne s’en préoccupait même pas. Trop absorbée par les délices que lui apportaient les Elfes de maison. Elle commença à s’enfourner quelques morceaux de gâteaux dans la bouche, et mâchonna le tout avec un peu de peine, tellement elle en avait mis.

Une fois un peu remplie, elle s’accroupit par terre, pour remercier les petits bonshommes de leurs super travail. Elle avala plus doucement cette fois, un petit sandwich à la pâte de noisette, en guise de dessert parmis les sucreries, et se mis à réfléchir (activement, cette fois)

« Ah mais attends… Comme les fantôme de ma maison ? T’es une fantôme ? »

Réalisant alors ce qu’elle venait de dire, Wendy comprit (enfin) tout l’enchaînement de ces dernières minutes. Elle se releva brusquement, adopta une position plutôt défensive (en cas d’agression soudaine) et pointa un doigt tremblant sur l’apparition transparente. Elle avait d’ailleurs lâché son sandwich, tellement elle était surprise.

« T’es… tu-tut-tu… T’es …u-une m-m-m-morte ? » Elle avait enfin une réaction appropriée, mais un peu trop exagérée comparée au temps qu’elle avait mis pour comprendre. Mouais, le profil type du sportif sans cervelle, notre petite demoiselle. Enfin bref !

« Ba attends, si t’es morte, et que t’es un fantôme… T’es le fantôme de quelle maison ? Et qu’est-ce que tu faisais avant de mourir ? »

Et pendant tout ce remue-ménage, Tchoup avait fini par avoir une assiette de viande saignante. Comme quoi, tout baigne!

[727 mots, mais je suis pas fière de moi u_u désolée]

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