Rencontre entre première année [TERMINE]

Elizabeth venait de finir ses cours. Ce dernier cours de potions s'était révélé très pénible, comme d'habitude me dirait-vous mais celui surpassait les autres de manière général. Le professeur Rogue était particulièrement énervé ce jour ci, mais pas seulement arpès les Gryffondors, comme d'habitude mais après tout les élèves. Hormis les Serpentards bien entendu... Elizabeth avait décidé de se réfugier dans la bibliothèque car la salle commune des Poufsouffles devenait décidement trop bruyante. Elle voulait en plus écrire dans son journal intime et ce n'était décidemment pas l'endroit le mieux approprié. Elizabeth marchait donc seule dans les couloirs, et arriva au bout de quelques instants dans la bibliothèque. Elle choisis une table bien éloignée de Mme Pince, la bibliothécaire car la dernière fois elle avait expulsé directement Eli et son amie Hannah car elle discutaient soit disant un peu fort. Il était vrai que les deux amies parlaient depuis plus d'une heure mais cette injuste car elles avaient tout faire pour ne pas que Mme Pince les entendent. Manque de bol, elle avait l'ouïe fine et les deux Poufsouffles s'étaient retrouvées dehors. Qu'à cela ne tienne, les fois d'après, Elizabeth s'était promis d'être plus discrete et d'éviter tout contact avec Irma Pince, la redoutable gardienne des enfers de la bibliothèque.

La jeune première année, entra donc, une heure après le cours de Potions, dans la bibliothèque. Elle s'installa comme à son habitude, et sortit son journal intime. Elle l'ouvrit et commença à écrire. Elle n'avait pas écrit dedans depuis une semaine avant de match de Quidditch et son journal se devait d'avoir des nouvelles fraiches. Elle commença à lui raconter son premier match de Quidditch, comment elle avait marqué plus de 20 buts, comment les Serpentards n'avaient que les suivre au score de façon permanente, comment les Pouffys avaient réussis à les distancer de plus de 110 points grace aux buts d'Elizabeth et comment en fin de compte, les Serpentard avait gagné en attrapant le vif d'or avant Alex. Elle raconta tout ce qui lui passait par la tête, ses sentiments, ses impressions, tout fut écris dans son journal. Elle voulait que son journal reflete au mieux son humeur, ses pensées, et sa vie pour que quand elle serai beaucoup plus agée, elle puissent lire à nouveau se journal et se rappeller de tout les moindres détails de sa jeunesse...
Elizabeth écrivit pendant très longtemps, trop longtemps car une heure s'était déjà écoulée. Elizabeth voulait faire ses devoirs mais elle n'avait pas encore finit d'écrire. Elle se fixa un quart d'heure, et se promit d'écrire plus tard, quand elle aurait plus de temps...

Un quart d'heure plus tard, Elizabeth dit au revoir à son journal, lui promettant de lui reécrire très bientôt et se plongea dans ses devoirs. Elle jeta un coup d'oeil à la bibliothèque et celle ci semblait se vider rapidemment. Seul quelques élèves restaient, les plus vaillants et les plus motivés sans doute. Eli commença donc ses devoirs et se concentra pour arriver à les faire du mieux qu'elle pouvait, comme à chaque fois. Une heure plus tard, la bibliothèque se vidait encore un peu et les élèves n'étaient plus qu'une demi douzaine. Elizabeth remarqua une jeune file de première année. Elles étaient ensemble tout à l'heure au cours de potions et Eli savait qu'elle était dans la maisons des Serdaigles. Elle ne savait hélas rien de plus et tout comme Elizabeth, la jeune fille semblait concentrée dans ce qu'elle faisait. Elle était en train d'écrire dans un livre et cela depuis déjà un bon moment. Mme Pince était elle aussi plongée dans un livre mais elle le lisait. De temps à autres, elle émettait un petit rire discret et Eli soupçonnait la bibliothécaire de lire un roman à l'eau de rose car de temps en temps sa tête penchait un peu en signe de compassion. Elizabeth rigola et porta son attention sur la Serdaigle.

Mourrant d'envie d'aller lui parler, Elizabeth se leva discretement et se dirigeat vers sa table. Si Mme Pince, la voyait, c'était sur qu'elle allait la reconnaître et l'expédier dehors en direction des couloirs. Eli arriva devant la table de la jeune fille et s'assit pour ne pas que Irma Pince, puisse la voir. La jeune Serdaigle regarda Elizabeth, qui, il était vrai, était assez sans gene de s'asseoir à une table sans y avoir été invitée, et ne pipa pas mot. Elizabeth lui sourit et dit d'une voix qui se rapprochait plus du murmure.

- Salut! Je m'apelle Elizabeth Harris de Poufsouffle. Ca fait longtemps que je te vois là et moi je commence un peu à m'ennuyer. La bibliothèque c'est bien mais y rester trop longtemps, ça peut provoquer des troubles psychologique... Regarde Mme Pince.

Elizabeth fit un signe de tête en direction de la bibliothécaire. Celle ci pleurait à présent à chaudes larmes et émettait de temps en temps de petits sanglots. Manifestement, Poudlard était dotée d'un membre du personnel plutôt émotif. Elizabeth souria et se retient de ne pas rigoler étant donné le comique de la situation. Elle se tourna vers la jeune fille de Serdaigle, en espérant que celle ci ne l'ai pas pris pour un malpolie en s'asseyant à sa table sans avoir demandé la permission avant...

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Check

Ah, ça y est, la fin de la journée !
N'importe quel élève se serait sûrement précipité à la salle commune de sa maison pour pouvoir y bavarder tranquillement avec d'autres élèves, ou bien déverser toute sa colère envers le professeur Rogue sur le premier venu... Oui, Juliet sortait tout juste de son cours de potions, et nombreux étaient les premières années qui s'étaient fait le plus petit possible pour ne pas se faire remarquer du directeur de Serpentard, qui semblait particulièrement de mauvaise humeur ce jour-là. Alors, il était logique de vouloir totalement se lâcher à la fin de la journée, et ceux qui prenaient la direction de la bibliothèque étaient vraiment peu nombreux...
Pourtant, Juliet en faisait partie. Non pas qu'elle était si pressée que ça de faire ses devoirs, d'autant plus qu'ils n'en avaient pas trop, mais bon, pourquoi suivre tout le monde ? Elle avait eu la bonne idée d'emporter avec elle un de ses petits carnets, cela lui évitait donc la corvée de monter tous les escaliers pour atteindre la tour de Serdaigle... Ah, s'il y avait bien quelque chose qui faisait envie à Juliet à ce moment-là, c'était d'écrire... Cela faisait trop longtemps à son goût qu'elle n'avait pas pris du temps pour le faire, cela lui manquait.
Elle se dirigea donc vers la bibliothèque. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Juliet n'y allait pas si souvent que ça, préférant la tranquilité de son dortoir au va-et-viens des élèves qui faisaient souvent semblant de travailler pour que Madame Pince les laisse tranquilles.
La petite Serdaigle pénétra donc l'immense bibliothèque (pour elle qui n'avait pas eu souvent l'occasion d'aller à la bibliothèque, celle-ci lui paraissaît géante !) et s'installa à une table où elle était à peu près sûre qu'on ne viendrait pas lui dire quelque chose du genre :

« Excuse-moi, tu es juste devant l'étagère des livres de cours, tu ne peux pas m'attraper celui de Soins aux Créatures Magiques ? »

Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, remarqua qu'il y avait finalement pas mal de monde, et sortit de son sac son petit carnet d'idées. Elle ne savait pas encore ce qu'elle allait mettre dedans, mais elle avait bien envie de dédier quelques pages à ce fameux Rogue... Son but n'était pas de le traiter de tous les noms, au contraire, elle voulait juste essayer de le comprendre un peu plus. Certes, il était évident qu'il privilégiait les élèves de Serpentard, mais pourquoi montrait-il tant de plaisir à rabaisser les autres, et en particulier les Gryffondors ? Le fait qu'il était le directeur de Serpentard n'était vraiment pas une raison qui satisfaisait Juliet, aussi se mit-elle à écrire, sans vraiment savoir où elle allait, elle verrait bien les conclusions qu'elle tirerait...
Juliet procédait souvent comme ça, quand elle ouvrait son carnet, elle n'avait pas forcément d'idée en tête, mais le simple fait de poser sa plume sur le parchemin la lançait, et c'était difficile de l'arrêter après.
Ainsi, elle écrivit longtemps, elle ne voyait pas le temps passer ni le jour tomber, ni les élèves s'en aller un par un, et le sujet de Rogue était bien loin derrière elle à présent...
Juliet venait de faire une petite pause pour feuilleter un peu tout ce qu'elle avait écrit, quand elle sentit quelqu'un s'assoir à sa table, juste en face d'elle.

Si c'est Madame Pince qui me dit que la bibliothèque va fermer... * pensa-t-elle avec regrets.

Elle leva la tête lentement mais n'aperçut nullement la bibliothécaire, c'était simplement une élève... Juliet l'avait déjà vue, c'était sûr, et après un petit temps de réfléxion, elle se rappela que la jeune fille était avec elle à son cours de Potions juste avant qu'elle n'arrive ici. Pourtant il lui avait semblé qu'elle était la seule de sa classe à partir en direction de la bibliothèque...

Je suis trop distraite... *

Elle regarda plus attentivement la jeune Poufsouffle. Elle souriait, et il y avait sur son visage une sorte de bienveillance que Juliet n'était pas accoutumée à remarquer du premier coup. Aussi, quand la jeune première année lui adressa la parole pour se présenter et engager la conversatioin, la petite Serdaigle ne fut nullement étonnée du timbre doux de sa voix. A vrai dire, elle n'était même pas habituée à ce qu'on vienne la voir comme ça, peut-être que les gens la trouvaient trop occupée (à écrire principalement) pour oser lui parler, ou alors leur semblait-elle insignifiante tout simplement, et même des fois quand on venait lui parler, on était frappé de sa distraction, car il arrivait souvent que Juliet soit encore dans son monde et mette un certain temps à attérir.
Aussi mit-elle un certain temps à répondre dans ce cas présent, car l'image de Rogue lui flottait encore dans la tête. Elle finit cependant par ouvrir la bouche :

« Ah, heu, enchantée... »

Elle ne savait tout simplement pas quoi dire, et comprit que la jeune Poufsouffle attendait sûrement qu'elle se présente. Il y eut un temps avant que la petite Serdaigle reprit :

« Oui, moi c'est Juliet Knightley, de Serdaigle. »

Juliet se sentait pitoyable. Pourquoi il fallait qu'elle trouve cela compliqué de se présenter, alors que c'était sûrement ce qu'il y avait de plus simple dans une relation ? A côté de ça, il lui arrivait d'être prise d'une assurance qu'elle ne pouvait contrôler quand la situation se trouvait insolite. Mais là, dans la bibliothèque, avec Madame Pince plongée dans son bouquin, et une gentille fille de son âge voulant faire sa connaissance, elle perdait tout de suite les notions de base. Elle se voyait encore en train d'écrire, et confondait tout entre le monde bien réel et celui qu'elle s'inventait. Pendant un instant, il lui parût même que la jeune fille sortait de son imagination et qu'elle n'était jamais allée la voir. Mais pour chasser cette image, elle ferma séchement son carnet, et bizarrement, ses idées devinrent plus claires tout à coup. Elle se rappela alors que la jeune fille lui avait parlé de rester trop longtemps dans la bibliothèque, des troubles psychologiques que cela pouvait engendrer, et qu'il suffisait de regarder Madame Pince pour s'en apercevoir. Juliet se retourna, mais ce n'était pas très discret... De toute façon, la vieille dame était trop absorbée par son livre qu'elle ne s'en rendit pas compte, et Juliet put juger de son attitude, certes comique.

« Ah, oui, Madame Pince... Mais elle, c'est sûr que les livres doivent finir par lui monter à la tête ! Je ne comprends pas comment on peut accepter de se laisser embobiner par un livre, car finalement l'auteur fait de nous ce qu'il veut... C'est pas que je n'aime pas lire, mais cette idée-là me déplaît ! »

Ca y est, elle n'avait même pas fait connaissance avec la jeune fille que Juliet commençait déjà à exprimer ses idées, des idées qui ne font certainement pas l'avis de tout le monde. Mais Juliet était rarement de l'avis de tout le monde...

[1161 mots Shocked

je m'étais pas rendue compte que c'était si long.. xD]

Check 1.168

Par chance, ce ne fut pas le cas. La jeune fille de Serdaigle parrut plutôt interrigative et absente quand Elizabeth lui parla. Elle n'avait pas du tout l'air de porter un jugement négatif sur Elizabeth, bien au contraire, car elle avait l'air d'une extreme gentillesse. Eli la regarda faire attentivement faire, mais sans pour autant la dévisager du regard, comme elle avait l'habitude faire par mégarde. La jeune première année était réellement absorbée par ce qu'elle était en train de faire et Elizabeth se dit même qu'elle devait la déranger. Comme le soupçonnait quelques instans avant Elizabeth, la jeune fille était en train d'écrire. Elle devait tenir une espèce de journal qui ressemblait étrangement au sien. Elizabeth lui fit un autre sourire quand la jeune fille énonça sa première phrase car elle avait interloquée. Elle lui répondit un petit heu suivis d'un enchantée qui sonnait un peu faux. En effet Elizabeth sentait bien que la jeune Serdaigle n'avait répondu cela que par politesse mais elle n'avait pas encore réalisé vraiment ce qui se passait. Mais la jeune Poufsouffle savait que quelques instants plus tard, les deux filles, ou du moins, la petite Serdaigle, pourrait tenir une vrai discution...

Elizabeth la regarda et vit que la première année de savait pas trop quoi dire. Elizabeth aurait été dans le même cas si quelqu'un l'avait dérangé en plein milieu de la rédaction d'un journal. C'était d'ailleurs pour cela qu'elle préférait aborder les gens, avant qu'il ne l'aborde. Mais sur ce coup là, elle tomba sur une fille aussi timide qu'elle... Si toutefois c'était possible. Eli décida de continuer à parler pour la mettre à l'aise, ou pour finir de la gonfler avec ses paroles incessantes. Eli lui parla de Mme Pince, la bibliothécaire, qui était en train d'avoir toute sortes de réaction bizzare suite à la lecture d'un livre. Elle montra la vieille femme à la jeune fille qui s'appellait Juliet comme elle le lui avait dit très gentiment quelques instants auparavant. Elizabeth vit que la jeune fille parlait déjà un peu plus pour la plus grande joie de la petite Poufsouffle. Elle lui dit qu'elle ne comprennait pas comment on pouvait lire un livre quand on savait pertinament que l'auteur nous manipulait par le boût du nez. Elizabeth sentit que la jeune fille au fond était comme elle, car elle éprouvait le même sentiment à propos de la lecture et des livres en général. Elle lui ajouta qu'elle aimait lire mais l'idée qu'on la manipule la dérangeait, un peu comme Elizabeth qui se régallait dans un livre de ne pas suivre le chemin tracé par l'auteur. Quelques fois la surprise était inexistante, à l'inverse de ce que désirait l'auteur mais Elizabeth la plupart du temps arrivait à être surprise par la chute de l'histoire même par son propre chef, sans l'intervention de l'auteur...

Elizabeth ne dit rien, se contentant juste de sourire. Cette jeune fille, Juliet, lui ressemblait vraiment du point de vue moral. Elles étaient les deux seules jeunes filles de première années à être restée à la bibliothèque, elles tenaient toute deux un journal intime, et elles partageaient le même avis sur les auteurs de livres en général. Elizabeth avait trouvé sa jumelle intellectuelle (ça se dit ça?!) dans la maison des Serdaigles. La maison où elle avait faillit aller mais on lui avait choisis Poufsouffle, la maison des sages et des loyaux. Elle penssait depuis toujours intégrer la maisons des érudits et des intellectuels mais elle devait manquer de qualités essentielles qui plaisaient à Rowena Serdaigle. Mais bon, elle adorait sa maison et n'en changerai pour rien au monde. Elle l'aimait trop et été trop attachée à elle pour ne songer qu'à même pensser à aller dans une maison, Serdaigle ou une autre... Elle voulut néanmoins répondre à Juliet, car la jeune Poufsouffle n'avait pas encore répondue à cette phrase qui l'avait profondemment rendue heureuse...

- Tu sais Juliet, c'est marrant que tu me dises ça parce que je pense exactement pareil à propos des auteurs de romans. Bien que j'adore lire, je trouve fascinant la capacité qu'un auteur a à nous manipuler si aisement sans que le lecteur s'en rende compte. Moi quand je lis un livre, j'essaye de voir ce que l'auteur veut nous faire suivre comme chemin, et je m'enpresse de trouver le réel chemin pour ne pas avoir de surprise à la fin. Si à la fin je suis toujours surprise, c'est qu'il s'agit d'un très bon auteur...

Elizabeth en parlant d'auteur, penssa un peu à elle qui se donnait au maximum pour décrire le mieux qu'elle pouvait sa vie dans les moindre détails. Elle tenait en effet un journal intime qu'elle s'efforçait d'enrichir de toute les expériences qu'elle vivait à Poudlard. Elle révait que dans plusieurs dizaines d'années, elle retrouverait son journal et entammerait une longue lecture qui se terminerai à la fin de sa scolarité à Poudlard. Tout les petits détails qu'elle avait oubliés, toute les petites choses qui lui paraissait insignifiantes et qui peut être plus tard, pourrait expliquer une partie de sa vie, et ça, ça la ravissait au plus au point. Elle se disait que peut être, elle serait la meilleure amie de Juliet dans quelques années qui sait, et quand on y penssait, tout cela aurait été du à une simple rencontre dans une bibliothèque due à l'ennuie. Ce serait vraiment un hasard et c'était cela que Elizabeth voulait retranscrire dans son journal intime. Les impressions, les sentimes ainsi que toute les choses qui l'avait touchés dans le passé et qui pouvait expliquer un élèment de son futur. Elle espérait arriver à faire cela durant ses 7 années à Poudlard, et espérait bien s'y tenir...
Elle regarda Juliet et ajouta:

- Tu tiens un journal intime? Moi j'en tient un depuis que je suis arrivée à Poudlard. J'essaye d'y écrire le plus souvent possible mais c'est difficile entre les cours et les entrainements de Quidditch. J'arrive néanmoins à lui donner tout mes faits qui m'ont marqués... Je parle de lui comme si c'était une personne réelle...

Elizabeth rigola de sa bétise. Elle considérait son journal comme un être à part entière qui savait l'écouter et connaissait tout de sa vie. Elle venait de dire à Juliet qu'elle tenait son journal depuis son entrée à Poudlard mais ce n'était pas exactement vrai. Elle le tenait en réalité depuis qu'elle était petite mais cela faisait un bon moment qu'elle n'y avait pas écrit. Elle avait pris comme résolution de recommencer à y écrire en entrant à Poudlard et depuis ce jour, on voyait nettement la différence d'écriture entre il y avait quelques années, et maintenant. Disons que maintenant quand elle y écrivait, elle était un peu plus explicite et s'efforçait d'être la plus précise possible, chose qu'elle avait un peu de mal à faire, en raison de sa mémoire quelques fois défaillante. Il était vrai qu'Elizabeth avait quelques fois un peu de mal à se rapeller tout les détails car elle était très facilement impressionable et ne faisait donc pas attention à tout. Elle espérait être le plus claire possible mais compenssait le petit manque de détails avec ses impressions personnelle, qui était selon elle, beaucoup plus interessant quand on lisait un journal...

|1201 Mots|

Check 1.203

Finalement, ce qu’il devait y avoir de plus dur dans une relation, c’était les présentations et comment engager une conversation – c’était du moins l’avis de Juliet. Etrange, en effet, car prononcer son nom n’était pas en soi une tache compliquée, à moins que l’on possède un nom difficile à porter ou à prononcer, ce qui n’était nullement le cas de Juliet. Oui, son prénom était assez courant en Angleterre, ce qui évitait qu’on lui fasse des remarques dessus, quant à son nom de famille, ce n’était pas compliqué non plus pour les anglais, peut-être un peu plus pour les étrangers, mais ce n’était pas le cas ici.
D’ailleurs, c’était parti, il avait suffi que Juliet continue à parler des livres pour que la conversation soit lancée, et la petite Serdaigle se sentait déjà plus à l’aise qu’il y a quelques instants. Elle avait été assez surprise quand Elizabeth lui avait dit qu’elle partageait son point de vue par rapport aux auteurs qui nous menaient par le bout du nez. Au début, elle s’était dit :
* Non, c’est pas possible, c’est la première fois que je vois quelqu’un qui pense comme moi… Peut-être a-t-elle mal compris.. *

Puis la petite Poufsouffle avait développé son idée, et Juliet se rendit compte, que même si ce n’était pas exactement ce qu’elle pensait, elle avait devant elle une personne qui ne se contentait pas de lire sans se poser de questions… Que ça lui faisait plaisir ! Pourtant, Juliet ne passait vraiment pas son temps à lire… A chaque fois qu’elle démarrait un livre, elle ne pouvait pas s’empêcher de remarquer tout ce qui n’allait pas… Mais bon, ce qui n’allait pas pour Juliet allait peut-être très bien pour les autres, mais cela suffisait pour qu’elle ne se laisse pas emporter par un bouquin, soit elle trouvait les personnages trop caricaturaux, ou irréels, ou au contraire trop simplets, ou alors le style ne lui plaisait pas, elle déplorait l’absence de descriptions ou leur surabondance. Bref, jamais contente avec les livres, la petite !

« Et ben, c’est une bonne façon de raisonner, je trouve ! Mais en fait, ça me gêne de lire sans avoir le choix de ce qui va se passer. C’est l’auteur qui décide, et c’est comme ça ! Je crois que c’est ça qui m’énerve. J’aimerais bien qu’un jour il y en ait un qui ait l’idée de proposer plusieurs alternatives à ces lecteurs ! Je sais, c’est un peu bizarre, mais par exemple, une suite pour ceux qui sont pressés de savoir la fin, une autre pour ceux qui veulent savourer, et pourquoi pas de s’arrêter tout court et de laisser le lecteur s’inventer sa propre fin ! »

Juliet s’arrêta un instant pour voir la réaction de son interlocutrice. Tout ce qu’elle avait dit pouvait paraître bien étrange, mais elle pensait avoir réussi à exprimer ce qu’elle pensait… Enfin, pas complètement, voilà encore autre chose qui l’énervait, de ne pas pouvoir dire tout ce que l’on pense, mais c’était une autre histoire…
Elizabeth l’avait certainement vue en train de ranger son carnet puisqu’elle se mit à lui dire qu’elle aussi écrivait un journal intime, et qu’elle y passait apparemment beaucoup de temps.

« En fait c’est pas vraiment un journal intime que j’écris. J’appelle ça un carnet d’idées, j’écris plutôt tout ce qui me passe par la tête, quand j’en ai envie et pour moi ça ne doit surtout pas devenir une contrainte ! Je raconte pas trop ma vie dessus, finalement quand j’y pense… Parfois j’invente des petites histoires, ou alors j’essaie de réfléchir sur quelqu’un qui a un comportement pas courant… Enfin c’est très varié quoi ! Même si je comprends que beaucoup veulent laisser une trace de leur enfance, j’ai pas envie de le faire, parce que ça demande d’être dépendant à un carnet, et je crois que ça m’énerverait. »

Décidemment, Elizabeth finira par penser que beaucoup de choses énervent Juliet et que c’est une véritable révolutionnaire ! Mais bon, après tout, ce n’était peut-être pas faux, Juliet avait juste le don de ne pas avoir les mêmes idées que les autres… Mais visiblement, cette jeune Poufsouffle dépassait tout ça aussi, et n’avait pas l’air de penser « comme tout le monde ».
Mais après avoir dit ça, le mot « Quidditch » résonna à ses oreilles. Oui, Elizabeth avait bien dit qu’elle avait peu de temps à cause des entraînements de Quidditch ! Juliet ne put se retenir de lui poser la question :

« Tu fais partie de l’équipe de Quidditch de ta maison ? Wah, en première année ça doit être dur d’y accéder ! Mais peut-être que t’as eu l’occasion d’en faire avant… »

Juliet trouvait que ce sport faisait partie des bonnes inventions des sorciers, mais le truc qui la gênait, c’est que cela impliquait d’aller dans la foule, chose qu’elle avait un peu du mal à faire…

[820 mots]

Check

Apparement, Juliet avait une vision bien précise de la lecture. Ou du moins elle en avait une très claire et simple à comprendre sur les auteurs. Elle ne supportait pas de se faire balader par quelqu'un et selon elle, lire un livre reflétait bien ce qu'elle ne supportait pas. Elizabeth trouvait ce point de vue tout à fait défentable même si elle ne le partageait pas. Elle savait que tout le monde était différent et les goûts encore plus. Il était vrai que lire un livre était avant tout oser suivre un chemin tout tracé mais Elizabeth préférait de loin trouver ce chemin et prendre un malin plaisir à le contourner pour prendre un raccourci ou même un chemin totalement différent. C'était très exitant de savoit qu'on pouvait croire ce qu'on voulait tout en mettant à l'eau le plan de l'auteur. Mais avant d'arriver à ça, il fallait avant tout connaitre beaucoup de livres pour connaitre la logique des auteurs et ainsi mieux leur résister. C'était en effet un débat sans fin et Elizabeth savait qu'elle pourrait en parler des heures, surtout avec la jeune Serdaigle qui mettait autant d'entrein qu'elle pour parler de la lecture et aussi de l'écriture.

Dans tout les cas, Juliet avait beaucoup d'imagination car elle imaginait que ce serait beaucoup mieux si les auteurs offraient des fins alternatives à leur lecteur... Ce n'était pas une mauvaise idée quand on sait que très souvent la fin des livres ne plaisent pas à leur lecteur. Mais en général, les auteurs étaient assez bons et on n'avait pas de problèmes pour ce qui était de la fin. Enfin pour les lrives qu'avaient lu Elizabeth mais il fallait savoir que la jeune fille était constamment à la rechercher de bons auteurs et n'avait pas souvent lu de livres médicres, voir jamais... Juliet lui proposa même comme idée que l'auteur ne finisse pas son livre comma ça le lecteur pouvait se choisir sa fin. C'était une idée très intéressante qui fit sourire Elizabeth. Personne n'avait encore jamais fait ça, du moins pas à la connaissance d'Elizabeth, mais elle était sure que si quelqu'un faisait ça, il recevrait les foudres de ses lecteurs qui resteraient sur leur fin, c'était le moins que l'on puisse dire...

Juliet dit ensuite à Elizabeth que ce n'était pas un journal intime qu'elle écrivait mais une espèce de livre où elle écrivait un peu de tout. Ce qu'elle pensait, des petites histoires qu'elle a inventées, des petits ou longs commentaires sur des personnes qui l'intriguent... Plein de petites choses qui devaient être très intéressantes à lire. Du moins par Juliet car Eli se doutait qu'elle n'allait pas le publier. Enfin qui sait... Elle lui confia aussi que ça l'énerverait de tenir un journal intime comme le faisait Elizabeth car elle lui dit qu'il y avait trop de contrainte. La principale étant de s'y tenir. Mais Elizabeth ne s'y tenait pas du tout, elle y écrivait quand elle jugeait qu'elle avait du temps à perdre ou quand elle avait une chose vraiment importante à raconter. Un évènement fort qui approchait, qui était déjà passé, une personne qu'elle avait rencontrée, ou alors une des ses craintes du moment ou même ses joies. En fait le journal d'Elizabeth était rempli de choses variées et très diverses...

- Mais en fait moi j'y écris que occasionellement. Je ne me force pas à y écrire tout les jours ou toute les semaines. J'y écris dedans quand j'ai le temps et que je juge utile de lui rendre compte de mes pensées... D'ailleurs j'y pense souvent mais je n'ai guerre le temps d'y écrire. Alors quand je peus, j'essaye au maximum de raconter ce qu'il a loupé...

Elizabeth lui sourit une fois de plus car elle se rendait compte qu'elle parlait de son journal comme d'une personne et ça devait être très bizzare pour la jeune Serdaigle. Juliet lui dit ou plutôt lui demanda si Elizabeth faisait bel et bien partie de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle. En effet, malgré son jeune age, Elizabeth avait réussi à intégrer l'équipe de Quidditch de sa maison. Elle avait d'ailleurs eu un match contre les Serpentard mais Juliet n'avait pas du la voir sur son balai haut dans le ciel. Elizabeth comprennait bien et était quand même contente que la Serdaigle s'intéresse à elle. Elle fut donc ravie de pouvoir tenir ce discours:

- Oui en effet je suis poursuiveuse des Poufsouffles. J'ai passé les auditions ou plutôt les sélections de l'équipe et j'ai été choisie! C'est vraiment génial d'ailleurs. J'étais très contente! Nous avons joué un match contre Serpentard il n'y a pas longtemps mais nous avons perdu à mon plus grand regret. Nous avons néanmoins réussi à marquer beaucoup de points mais nous ne sommes pas arrivés à distancer les Serpys de plus de 150 points. A chaque fois que nous faisions beaucoup de points de plus qu'eux, il nous rattrapaient presque instannement, c'était fatiguant à la fin. Mais nous avons quand même beaucoup plus de points que Serdaigle et Gryffondor... Vous avez d'ailleurs gagné contre les rouges et or d'ailleurs. Félicitations! Sinon pour répondre à ta question, oui j'avais déjà pratiqué ce sport avant. Toute mes vacances avec mes frères et soeurs, nous faisons des matchs de Quidditch. Il est vrai que nous sommes nombreux...

Elizabeth n'avais pas spécifié le nombre exact en disant “nombreux”. Elle savait que certains la regardaient bizarrement quand elle disait qu'elle avait 13 frères et soeurs mais c'était bel en bien le cas. Au moins, on pouvait jouer au Quidditch tous au complet dans cette famille, c'était ça qui était vraiment génial. En plus Elizabeth, la petite dernière, adorait tout ses frères et soeurs et ils le lui rendaient bien. Tout les enfants Harris passaient leur journées de vacances à jouer au Quidditch, formant chaque jour une nouvelle équipe et les joueurs changeaient aussi souvent que possibles de postes. C'était plus marrant d'andosser tout les rôles d'une équipe et on n'en ressortait que meilleur joueur. Grace à cette méthode, elle savait maintenant, bien qu'avant elle en avait une vague idée, que tout les postes étaient tous très importants et réellement complémentaires. Mais elle préférait toujours le poste de poursuiveurs, qui était selon elle, le meilleur des postes d'une équipe...

|1040 Mots|

Check 1.042

C'était prévisible... Quand Juliet exposa ses idées sur la lecture à sa camarade de classe, celle-ci parut peut-être un peu surprise, sans émettre de commentaires... Juliet se dit qu'elle s'adressait sûrement à une grande lectrice, et en fin de compte c'était logique car elle lui avait dit qu'elle s'amusait à deviner le déroulement du livre avant de le lire. Pour elle, ce devait être une aberration ce qu'avait dit la petite Serdaigle, mais elle-même, après avoir fini sa phrase, se rendit compte que c'était peut-être un peu exagéré de dire que l'auteur ne devrait pas finir son livre... En y repensant, Juliet se dit qu'elle trouverait ça totalement irrespectueux de publier un livre sans la fin, mais que l'audace mériterait d'être récompensée.
Puis, quand la petite Serdaigle fit son discours sur les journaux intimes, sûrement qu'Elizabeth se sentit un peu visée et dans l'obligation de se justifier puisqu'elle précisa qu'elle n'écrivait que quand elle en avait envie... Mais en l'écoutant, quelque chose interpella notre petit aigle. Elizabeth employait le pronom "lui"... Pourtant, il ne semblait pas à Juliet qu'elles parlaient de quelqu'un. Sûrement qu'elle avait créé une relation d'amitié avec son journal, si bien qu'elle en parlait comme si c'était une personne. Cela, Juliet le comprenait parfaitement, car elle aussi aimait tellement écrire qu'elle considérait souvent la plume et le papier comme ses meilleurs amis. Une bouffée de chaleur la pénétra, elle était contente d'avoir trouvé quelqu'un qui semblait partager le même plaisir qu'elle, même si ce n'était pas forcément de la même manière, et Juliet ne put s'empêcher de faire la remarque.

" C'est drôle, je trouve... dit-elle comme si elle se parlait à elle-même. Mais elle expliqua un peu plus sa pensée en voyant l'air interrogateur de la petite Poufsouffle Enfin, je veux dire, tu sembles aussi avoir le goût de l'écriture... J'imagine très bien que dans ton journal, tu ne te contentes pas d'écrire bêtement tes moindres faits et gestes, si ton écriture sort du fait que tu prends plaisir à ça... Désolée, je ne suis peut-être pas compréhensible, bizarrement je n'ai pas trop de difficultés pour exprimer mes pensées quand il s'agit d'écrire, mais parler c'est une autre affaire... Tu vois, ça ne me choque pas du tout que tu parles de "lui" pour désigner ton journal, je ne l'ai jamais fait, car pour moi un carnet, ou un journal, ne possède pas tous les défauts des hommes... Comme la haine, la jalousie, la vengeance... C'est sûrement pour ça aussi que j'aime bien écrire... Le papier, ça peut être quelque chose de magique on peut absolument tout faire avec, et on n'aura jamais de reproches ! Enfin, je vois les choses comme ça, je sais pas si pour toi c'est pareil...

Juliet avait parlé bien longtemps, elle n'était pas vraiment habituée... Ainsi, elle pouvait se laisser emporter par la parole aussi ? Oui, elle venait d'en avoir la preuve, mais ce n'était pas pour parler de la pluie et le beau temps, elle n'aurait sûrement pas été aussi bavarde...
Mais bon, il faut bien changer de sujet aussi, ou sinon Elizabeth regretterait d'être allée lui parler... La jeune Poufsouffle lui parla alors du Quidditch, sport qu'elle semblait beaucoup apprécier, et même si Juliet n'avait pas assisté au match opposant Poufsouffle à Serpentard, elle fut convaincue qu'Elizabeth devait être très active sur le terrain, et ça n'était pas étonnant puisque apparemment elle s'était entraînée tout l'été avec sa famille !

" Ca veut dire que ta famille est sorcière alors ? Elle doit être bien nombreuse alors si vous pouvez constituer une équipe ! Remarque, moi aussi, ma famille est nombreuse, mais bon, ils sont tous Moldus !

Juliet se rendit compte qu'elle reportait souvent la conversation vers elle et s'arrêta aussitôt, se disant que si elle devait parler de sa famille, ce serait parce qu'Elizabeth le lui demanderait !

" Oui, il paraît qu'on a gagné les Gryffondors, j'avoue que je ne suis pas allée au match non plus... La foule c'est pas mon truc, mais je crois que la curiosité vaincra et que j'irais assister au prochain match ! D'ailleurs, il me semble que c'est Serdaigle contre Poufsouffle justement ! J'aurais donc l'occasion de te voir jouer, si tu y participes ! Finalement quand j'y pense je n'ai jamais assisté à un match de Quidditch, la dernière fois que j'en ai entendu parler, je n'étais pas encore à Poudlard, et j'ai rencontré une joueuse de Serdaigle au magasin de Quidditch. En tout cas, j'avais flashé sur les balles, je les identifiait à ma famille, et la plus grosse, le Souffle je crois, me représentait puisque je suis l'aînée, et puis la petite... Enfin, bref, je vais pas te raconter tout ce que j'ai imaginé autour de ces balles, tu me regarderais bizarrement ! J'ai même écrit une histoire dessus !

Juliet s'arrêta de nouveau, décidemment elle parlait beaucoup et se rendait compte qu'elle appréciait la compagnie de la jeune poursuiveuse. C'était aussi la première fois qu'elle racontait ses délires qu'elle se créait toute seule...

[838 mots]

Check 839

Juliet fit savoir à Elizabeth qu'elle était beaucoup plus à l'aise quand elle écrivait dans son journal, plutôt que quand elle parlait à quelqu'un. Elizabeth était un peu du même style. Elle était très timide et tout les amis qu'elle s'était fait à Poudlard, ou presque, était du à un énorme travail sur soi, qui l'obligeait à ne pas se laisser intimider par les autres et surtout à se dire que le ridicule ne tuait pas. Ca, fort heureusement elle le savait, et en était même parfois très heureuse. En fait Elizabeth, n'aimait pas trop parler mais en même temps, elle détestait les silences entre deux personnes. Elle préférait en fait que son interlocuteur monopolise la conversation et ainsi Elizabeth pouvait parler. Parfois on pouvait la prendre pour un moulin à parole, mais c'était en fait le moyen de ne pas être victime des silences génés dont elle avait si peur. Et puis parfois quelques personnes apréciait ce qu'elle disait, comme quoi elle n'était pas si bonne à rien qu'elle voulait bien le croire... Quand Juliet la sorti de ses pensées, elle lui dit qu'elle comprenait parfaitement que Elizabeth apelle son journal comme si c'était bel et bien un être réel. Mais pour Elizabeth et la jeune Serdaigle, il avait tout du parfait meilleur ami. Il était attentif à tout ce qu'on disait, sans jamais se plaindre. Il connaissait tout de nous et même plus encore et il n'avait aucun défaut pour faire pencher la balance dans le coté mauvais de la chose. En fait, c'était un peu Susan, mais en moins bien. Eli pouvait lui parler de tout ses soucis, et la préfete se faisait une joie de l'écouter en premier lieu, mais surtout de la consoler et de la réconforter pour qu'ensuite elle se sente mieux. Eli penssait notamment au premier de ses matchs de Quidditch à Poudlard, où elle était tellement stressée d'affronter les Serpentards, que Susan avait du la réconforter quelques temps avant le match...

Eli et apparement aussi Juliet décidèrent de changer de sujet, même si elles étaient en parfaite harmonie sur celui là, et de parler de Quidditch et accessoirement de la famille d'Elizabeth qui était certes, très nombreuse. Elizabeth avait en effet beaucoup de frères et soeurs et depuis très longtemps, elle jouait au Quidditch pendant les grandes vacances. Ils étaient vraiment tous très heureux et ne manquait cette séance quotidienne pour rien au monde. C'était leur passe temps favoris pendant les vacances et Elizabeth avait pris gout pour ce sport à ce moment là. Elle avait d'ailleurs promis à ses frères et soeurs qu'elle intègrerait l'équipe de Quidditch de sa maison dès qu'elle serait à Poudlard. Ils lui avaient tous rient au nez, se disant que eux avaient essayés et avait échoués au sélections et donc elle avait très peu de chance. Elizabeth avait été choisie dès sa première année. Mais ce qui comptait après tout, ce n'était peut être pas l'expérience ou l'age, mais c'était peut être bien l'agilité et l'aisance dans l'air qui séduisait les capitaines pour les premières année jeunes recrues. Juliet demanda à Eli si elle avait une famille nombreuse et surenchérie ensuite pour dire qu'elle aussi l'était mais qu'elle était entièrement compensée de moldus. Encore une famille de sang mélée à Poudlard. Decidement tout le monde avait des parents moldus à Poudlard à par quelques Serpentard, ou plutôt tous si c'était possible. Elizabeth connaissait déjà trois personnes qui étaient issues de famille moldues et ça l'énervait. Elle qui ne connaissait rien sur ce monde passait pour quoi après? Elle passait pour une idiote et mettait quarante ans avant de trouver et surtout de comprendre quelques choses au cours d'études des moldus du professeur Quint. Elizabeth avait en effet beaucoup de mal dans cette matière et elle espérait devenir un peu meilleure au fil des cours... Eli fit mine de s'en ficher, ce qui était un peu le cas quand même et poursuivit le dialogue sur sa famille.

- Et bien j'ai 7 frères et 6 soeurs. Ca fait 14 et c'est idéal pour jouer au Quidditch. D'ailleurs dans ma famille, nous adorons tous ce sport et ils étaient très heureux quand j'ai été intégrée dans l'équipe de Quidditch de Poufsouffle...Tiens toi aussi tu es d'origine moldue? Il y en a vraiment beaucoup à Poudlard, trop à mon avis. Enfin non pas que je sois une Serpentard cachée, d'ailleurs je suis aussi une sang-mélée, qui déteste les moldue, mais c'est que je ne comprend rien à l'étude des moldus et je me sens ridicule devant les autres élèves...

Juliet lui fit savoir qu'elle n'avait pas pu ou plutôt pas voulu assister aux deux matchs de Quidditch qui avait eu lieu. Elle n'aimait pas trop la foule mais était quand même un peu au courant des scores ou plutôt des résultats. Elle lui dit qu'elle n'avait pour l'instant vu aucun match et qu'elle n'avait apperçu les balles qu'au chemin de traverse. Elle lui dit qu'elle avait identifié toute les balles à un membre de sa famille et qu'elle avait ensuite écrit une histoire dans le cahier qu'elle gardait tout comme Elizabeth. Eli trouvait ça assez marrant qu'elle invente des histoires comme ça et aurait été extremement flattée de les lire. Mais hélas la décision revenait à Juliet car il était possible qu'elle ne veuille pas. Après tout, Elizabeth n'avait fait lire son journal intime à personne et ne comptait pas le faire de si tôt. Elle avait trop peur de ce que les gens pourraient penser d'elle et c'était bien la dernière chose qu'elle voulait à Poudlard, se sentir épiée et critiquée...

- C'est vrai, ce serait cool que tu viennes! J'espère qu'on va gagner les Serdaigles car on a déjà perdus contre les Serpentard donc deux défaites d'affiles nous seraient fatales. Pour moi surtout en fait... Je m'investie à chaque fois à fond dans le match et je suis extremement deçue quand nous perdons. Surtout à si peu de choses... Enfin bref! Sinon c'est vraiment cool ces petites histoires que tu écris... Tu comptes les publier un jour pour que j'ai la chance de les lire?

Elizabeth rigola. Il était vrai que publier un livre pour une seule personne était assez stupide et inutile. Eli espérait qu'elle lui ferait lire un jour une des ses histoires, mais savait en même temps que c'était très personnel et que elle ne devrait jamais accepter de les montrer à quelqu'un. Même à sa meilleure amie Susan, Eli ne montrerait son journal intime, elle la prendrait surement pour une dingue rien que par le fait de tenir ce journal... Eli regarda donc Juliet et attendit qu'elle réponde à sa plaisenterie...

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Check

* Treize frères et soeurs ?? Waouh, ça doit être animé... Bon en même temps moi j'en ai six, c'est pas mal aussi... Surtout quand on est l'aînée, grrr ! *

Juliet avait définitivement détourné son attention de son monde imaginaire pour écouter sa nouvelle rencontre, la tête prenant appui sur les deux paumes de ses mains. C'était une position qu'elle prenait souvent quand elle était assise et qu'une table était là pour soutenir ses coudes, mais cela ne signifiait pas qu'elle s'ennuyait, au contraire, c'était la position qu'elle prenait pour mobiliser toute son attention... Pendant ce temps, Elizabeth parlait de l'amour du Quidditch de sa famille, et s'étonna que Juliet était "aussi" d'origine moldue... Comment ça « aussi » ? La petite Serdaigle n'avait pas spécialement l'impression que l'école était infestée d'enfants de moldus... Juliet se redressa instantanément quand Elizabeth dit qu'il y en avait trop, qu'elle était une sang-mêlée qui détestait les moldus...

* Quoi ? Mais un de ses parents doit bien être un moldu puisqu'elle est de sang-mêlé... *

En soi, cela ne la dérangeait pas qu'Elizabeth déteste les Moldus, elle-même ne portait pas spécialement d'affection pour ceux qu'elle connaissait, à part Jane, et puis sa tante peut-être, mais elle détestait généraliser, et elle trouvait cela totalement infondé de dire qu'on déteste les Moldus alors qu'on est loin de tous les connaître. Dans le même sens, Juliet ne supportait pas de mettre tous les Serpentards dans le même sac, elle était persuadée que tout le monde avait plusieurs facettes, et une part de gentillesse et de méchanceté en lui. D'ailleurs, avant qu'elle ait eu le temps de réfléchir à ce que cela provoquerait comme réaction, elle s'exclama, sur un ton un peu plus fort que tout le reste de leur conversation.

" Pourquoi tu dis que tu n'aimes pas les Moldus ? T'as pas un parent Moldu ? Moi je n'ai pas vraiment d'affection pour ma famille moldue, mais je suis sûre que certains moldus doivent être biens, comme je suis sûre que tous les Serpentards ne sont pas aussi méchants qu'on le dit ! De toute façon on est en première année, et toutes ces matières sont nouvelles pour nous, et ne crois pas que c'est un inconvénient de venir d'une famille de sang-mêlé ! Tu galères peut-être en étude des Moldus, mais pas dans les autres matières dont tu as sûrement entendu parler avant !"

Tout ce qu'elle venait de dire allait peut-être, voire sûrement vexer Elizabeth, mais sur ce point de vue, quand Juliet avait une idée en tête, elle ne pouvait s'empêcher de la dire, oubliant toutes les formes de bienséance, et au risque de blesser son interlocuteur... C'était certainement cela qui faisait que les gens la trouvaient étrange, car d'un côté elle pouvait être extrêmement timide, et de l'autre être prise d'une assurance importante... Et puis, elle pouvait être tellement distraite ! Les gens devaient la trouver impolie !

Mais en disant cela, elle ne répondait qu'en partie à ce qu'avait dit Elizabeth, car elle avait continué sur le sujet du Quidditch, en disant que ce serait bien qu'elle assiste au match Serdaigle/Poufsouffle... Mais peut-être avait-elle changé d'avis en entendant le discours de Juliet... Mais celle-ci fit comme de rien n'était, et répondit tranquillement :

" Ben, je ne peux pas te dire que j'espère que vous allez gagner, ceux de ma maison m'en voudraient sûrement ! J'ai entendu dire que Serdaigle avait gagné la coupe de Quidditch l'année dernière, alors entraîne-toi bien pour cette année ! Mais bon, j'imagine que ce doit être décevant de perdre... Mais c'est le jeu ! Les mauvais perdants ne doivent pas y participer alors... Heuuu, non, je ne dis pas que tu es mauvaise perdante ! Je... Enfin... Désolée...

Etrange, cette Juliet ! Il y a à peine cinq minutes elle débordait d'assurance, et voilà que la timidité prenait le dessus, avec une phrase qui pouvait être bien mal interprétée ! Elle se mit à tripoter son carnet et c'est là qu'Elizabeth lui dit quelque chose qui la surprit énormément... Elle lui demandait si elle allait publier ses histoires un jour ! Hein ? Juliet n'y avait jamais pensé ! C'était pour son plaisir personnel qu'elle écrivait, elle ne pensait jamais exposer ses folles idées aux yeux de tous, même si ça n'était qu'une élève... La timidité continua donc sur sa lancée.

" Mes histoires ? Oh... Heu, je n'ai jamais eu cette idée-là, et puis je me relis rarement, je garde toujours le premier jet, je suis d'avis que c'est le plus intéressant... Enfin, en ce qui me concerne du moins, je suis sûre que les auteurs ne procèdent pas comme ça..."

Juliet baissa la tête. Elle s'en voulait profondément... Pourquoi fallait-il que ses réactions soient toujours imprévisibles ? Comment peut-elle se faire une place si les gens ne savent jamais à quoi s'attendre ? Et pourtant, elle était loin de faire exprès...

[820 mots

au fait je me demande... Pourquoi "Check" ? Rolling Eyes

]

[Ca veut dire vérifier en anglais]

Check

Elizabeth avait du mal s'exprimer. Il était vrai que ses propos pouvaient porter à confusion mais quand elle avait qu'elle détestait les moldus, elle parlait de la Serpentards cachées qu'elle ne serait jamais. Juliet avait compris l'inverse de ce qu'elle voulait dire et avait compris qu'Elizabeth était ou plutôt détestait les moldus. Rien n'était plus faux que ça. Les moldus étaient pour Eli une vraie curiosité et elle se disait que de tout manière, on ne pouvait pas, pas aimer, ce qu'on ne conaissait pas. Ce qui était le cas car Elizabeth ne conaissait absolument rien au moldus. Elle savait une chose, c'est que sa grand-mère, qui d'ailleurs était décédée, avait été une moldue et qu'elle tenait son sang-mélée d'elle. Ce qui pouvait porter à confusion dans les propos d'Eli était le fait qu'elle était lasse de voir des premières années issus de famille entièrement moldus ou presque car elle se retrouvait seule à n'avoir jamais grandie qu'avec des sorciers. Elle ne voulait surtout pas que Juliet croit que sa camarade était une de ses Serpentards ou sang pur qui détestait les moldus car rien n'était plus faux. Eli détestai d'ailleurs faire des généralités et se disait que certains moldus seraient adorables tandis que d'autres seraient de parfaits idiots. Elle détestait faire des généralités sauf avec les Serpentards, qu'elle considérait tous comme de méchants personnages qui était prêt à tout pour arriver à leur fin...

- Tu n'as pas du bien comprendre ce que je te disais. Je n'ai pas dit que je n'aimait pas les moldus, bien au contraire, c'est juste que je me sens relativement seule en première année à n'être la seule qui ait vécu toute sa vie avec des sorciers. Moi, au contraire de vous, j'ignore tout sur les moldus, hormis que ma grand-mère en était une avant de mourir et c'est en plus des personnes que j'aimerai vraiment connaitre. Ils m'intriguent énormement et je ne veus surtout pas que tu croilles que je n'aime pas les moldus. D'ailleurs je ne peus pas dire que je les aimes tous, c'est comme les sorciers, certains sont bien, d'autres non, mais dans la mesure où je n'en connais pas, je ne peux pas me prononcer. Par contre comme tu le dis, je comprend d'avantage les autres matières qui sont un peu plus connues pour moi. Mais en revanche je pense que tu sais plus de choses sur les moldus que moi sur les sortilèges ou autres plantes qu'on étudient à Poudlard. Quand on a compris les moldus, tout est plus facile mais moi je ne suis pas encore entrée dans la phase “compréhension” et j'en suis encore à la case “flou total”.

Les deux jeunes fille enchainèrent ensuite sur le sujet des matchs de Quidditch. Juliet ne voulait bien évidemment pas que Serdaigle perdent. Mais en même temps, ils avaient gagnés la coupe de Quidditch l'an dernier et il devait laisser leur chance aux autres maisons. Enfin quand Eli songeait aux autres maisons elle penssait en particulier à la sienne. Mais en même temps la jeune Poufsouffle était un peu fière et ne voulait pas avoir une victoire facile. Surtout face à la meilleure maison. Elle voulait que tout les joeurs donnent le meilleur d'entre eux et ainsi si les Jaunes et Noirs seraient victorieux avec encore plus de mérite si bien sur ils gagnaient...

- Mais tu as raison, contrairement à beaucoup d'élèves de ma maison j'ai l'esprit de compétition et c'est vrai que quand je me donne à fond et que je perd, ça m'énerve un petit peu. Mais plus tard je relativise et je me dis que ce n'est pas si grave. Je rattraperai ce retard par un autre moyen qui me fera me sentir mieux. Par exemple quand je fais gagner des points pour Poufsouffle je suis super heureuse et ça me fait un peu oublier notre défaite au Quidditch.

Les deux filles parlèrent ensuite du petit cahier de Juliet, ou plutôt de son journal, enfin elle l'appelait comme elle voulait mais Elizabeth préférait l'appeler journal. Elle lui dit qu'elle n'avait jamais pensé à faire publier son journal et qu'elle ne le relisait d'ailleurs jamais. Elizabeth aurait été curieuse de voir sa réaction en en relisant quelques passages. Des choses qu'elle avait du oublier depuis et surement des choses qu'elle serait très heureuse à relire. Eli en était convaincu et espérait que sa camarade le ferait un jour. Elle trouverait ça surement très drole et à la fois très excitant. Elle se rapellera ce qu'elle penssait à ce moment là et c'était surement ou plutôt ce serait un moment très fort pour la jeune fille. Eli en était convaincu et c''était d'ailleurs ce qu'elle recherchait à faire avec son journal intime. Elle n'osait pas inciter Juliet à le faire car elle était la seule juge de ses actes et la Serdaigle savait ce qu'elle faisait et ce qu'elle avait à faire.

- Ca serait néanmois marrant à faire. Sous forme de petites nouvelles ou même sous forme de mémoires où tu mettrais toute tes petites histoire. Peut être que ça séduirait quelqu'un qui sait. Enfin tu es la seule juge de ce que tu fais... Et puis tu n'es pas obligée de le faire d'encore, tu peus attendre plusieurs années pour le faire, au moins tes futurs lecteurs verront l'évolution... Enfin moi je dis ça, mais mes idées sont souvent un peu saugrenues et très extravagantes. Oublies ce que j'ai dit et contente toi de faire comme d'habitude.. Enfin si tu veus, sinon tu peus écouter ce que j'ai dit et faire comme tu le sens! Bon je me tais...

Si après ça Juliet ne l'avait pas pris pour une folle et bien elle pourrait s'estimer heureuse. Il état vrai que Eli était un peu lunatique et c'était parfois effrayant à voir quand on y assistait. Elle espérait ne pas avoir définitivement effrayé Juliet et Eli rougit viollement instantannement. Elle baissa ses yeux espérant que sa camarade ferait comme si de rien n'était. Si elle se mettait à lui dire qu'elle était folle et que ses idées était réellement stupides, Eli ne le supporterait pas et le vivrait très mal. Elle attendit une réaction de la Serdaigle de première année.

|1036 Mots|

[Check]

Et ben, elle avait tout faux, la petite Serdaigle ! Non seulement elle avait compris l'inverse, mais elle s'était laissée emporter dans un discours qui pouvait être pris pour une leçon de morale, ce qui était assez mal placé venant de Juliet. C'est vrai, la petite fille était tellement dans son monde, avec un caractère changeant et un côté imprévisible qui faisait que toute leçon de morale pouvait paraître incongrue. Mais bon, il semblait qu'Elizabeth n'y prêtait pas attention car elle lui répondit avec toute la gentillesse du monde, et cela emplit Juliet d'une bouffée de chaleur.

"Oh, excuse-moi, j'ai compris tout de travers ! Mais si tes deux parents sont sorciers tu n'es pas de sang pur ? J'y comprends rien à toutes ces histoires entre sorciers, au fond on s'en fiche un peu si notre arrière-arrière-arrière grand-père n'était pas un sorcier ! Enfin, je veux dire, j'ai l'impression qu'il y en a qui chipotent avec ça... Mais sinon, c'est pas parce que je suis d'origine moldue que je peux prétendre à bien les connaître, j'ai grandi dans un monde où tout me semblait injustifié, j'avais l'impression que ce monde n'était que des bêtises ! Et puis, ne t'en fais pas, je ne crois pas qu'il soit indispensable de connaître les moldus en étant sorcier ! Le seul truc à savoir ce sont leurs habitudes pour ne pas vous faire repérer quand vous vous déplacez dans le monde moldu...

Juliet sourit gentimment, essayant sûrement d'effacer sa gaffe précédente... Mais ce devait être un spectacle bien étrange que de voir la petite Serdaigle parler de façon différente à chaque fois... Mais bon, quand il s'agit de parler de Quidditch, Elizabeth paraissait si impliquée dans ce sport qu'elle ne devait sûrement pas faire attention aux attitudes étranges de Juliet.

"Oh, pour ce qui est de gagner des points, tu n'as pas de soucis à te faire, t'es une championne !" s'exclama-t-elle soudainement comme si elle savait tout de la vie d'Elizabeth.

Mais sa petite remarque passa peut-être inaperçue car le sujet de son carnet revint, et Juliet ne put s'empêcher de rire quand Elizabeth continua de lui dire que ce serait bien de la publier. Ce n'était pas celle qui disait cela qui faisait rire Juliet, c'était juste la simple idée de voir ses histoires sous forme d'un livre... Non, ce serait vraiment ridicule, soit on s'indignerait de ses idées, ou bien on rigolerait de ses manières...

Tu sais, ça me fait rire, ce que tu dis, parce que finalement, il y a quelques instants tu ne savais même pas ce que j'écrivais, et puis aussi parce que si ça se trouve c'est complètement nul ce que je fais ! Certes, il y a des journals, heu non journaux !... des journaux intimes, oh mais ça sonne pas bien ! Heu, oui, donc, des journaux intimes qui ont intéressé des tas de personnes, mais je ne suis pas Anne Franck ! Oh, pardon, je voulais pas faire une référence au monde moldu... Enfin, tout ça pour dire que... tout ce que j'écris, ça ne seras sûrement lu que par moi, et encore je ne me relis même pas ! Mais ne dis pas que tes idées sont saugrenues, c'est juste qu'avec moi, je pense que ça ne collera pas... Enfin, t'as peut-être raison, si ça se trouve dans quelques années, je penserais totalement différemment... Mais si je te retournes la question, tu le ferais toi ?

Ben oui, c'est vrai ça, on ne parlait que de Juliet depuis tout à l'heure, mais elles étaient au moins deux dans cette pièce à écrire, et à y prendre du plaisir... En effet, si Elizabeth était effectivement arrivée en même temps que Juliet, c'est-à-dire juste après le cours de Potions, c'est qu'elle devait avoir des tonnes de choses à écrire, et qu'elle devait être très minutieuse pour ne pas bâcler tout en voulant se précipiter !

[652 mots]

[HJ : ce que j'ai dit en dernier est aussi valable pour toi, je sais pas comment t'arrives à autant poster sans rien bacler ! ^^]

Check

Normalement j'aurais du mettre Checked pour vérifié ^^

» première lettre [libre] \\terminé!//
» Le début d'une première année.
» Première année à Poudlard
» -{ Première conversation digne d'intérêt }- -{ Terminé }
» Premier trajet, première année