Un petit déjeuner de décembre [Libre : priorité à Ron]

Alehandra devait s’avouer un peu dépassée par les événements, elle avait été choquée de voir le nom d’Harry sortir de la coupe de feu, tout comme Ron et Hermione. Alehandra pour une fois ne se trouvait pas loin du trio quand Harry leur dit qu’il n’avait pas mis son nom dans la coupe, la jeune fille avait été consternée mais après y avoir vraiment réfléchit, elle savait qu’Harry n’aurait jamais mis son nom délibérément dans cette Coupe de Feu. La jeune Gryffondor faisait confiance à Harry, le professeur appela Harry qui se leva sous l’encouragement d’Hermione, Alehandra vit Harry se diriger avec Albus Dumbledore vers la pièce du fond. La jeune fille n’osa pas demander à Hermione où donnait en réalité cette pièce, après ce qu’il c’était passé, Alehandra s’était renseignée à la bibliothèque sur ce qu’était réellement le Tournois des Trois Sorciers, bien sûr elle avait suivit le cours du professeur Binns mais elle voulait vraiment savoir.

La jeune Gryffondor savait qu’Harry ne recherchait absolument pas la gloire de tout cela et que si il aurait pu éviter de mourir…, il l’aurait fait. On était déjà au mois de décembre et elle avait assisté à la première tâche, elle avait eu peur pour la vie d’Harry quand elle avait vu le Magyar à Pointes. Harry ne lui avait pas adressé la parole pendant tout ce temps, la jeune fille c’était dit que c’était certainement à cause du stress qu’engendrait les tâches. Elle soutenait Harry par la pensée et espérait que cela allait suffire, elle apprit que c’était Hermione qui l’avait aidé pour la première tâche et la jeune fille pensa donc qu’il fallait qu’elle aille lui dire merci. Alehandra avait aussi parcouru l’article de journal de la Gazette du Sorcier concernant Harry, à peine l’avait elle eut survolé qu’il fini dans le feu. La jeune fille ne croyait bien évidement pas un mot de ce qu’il y avait dans ce torchon.

Il n’était que 7h30 du matin la Grande Salle était vide et Alehandra ne pouvait s’empêcher de penser à ce qu’il c’était passé. Harry lui manquait énormément, mais elle ne voulait pas lui causer plus de soucis qu’il n’en avait déjà avec ses tâches donc la jeune fille c’était peu à peu effacée. Mais elle était bien déterminée à dire à Ron sa façon de pensée, en vue de ses agissements envers Harry, mais tout rentra dans l’ordre à la fin de la première tâche ce qui la soulagea un peu. La jeune fille eut soudain un frisson qui lui parcoura l’échine, elle regarda vers la porte de la Grande Salle qui était ouverte en grand. Elle prit alors sa robe et la serra un peu plus contre elle pour avoir un peu plus chaud. La jeune fille espérait voir quelques têtes arriver et venir s’installer au table des différentes maisons.

Ce matin-là débuta quand tant d’autres de puis la première tâche. Un sentiment d’horreur et de … honte. Horreur parce qu’affronter des dragons, c’était démentiel ! Les organisateurs étaient fous à lier, impossible autrement. Honte car voir Harry devant le Magyar à pointes lui avait comprendre que son ami n’avait pas menti en prétendant ne pas avoir mis son nom dans la coupe. Dire que tout ce temps, il lui avait fait la tête… L’entente était revenue depuis que Ron avait eu le courage d’avouer :

Je ne sais pas qui a déposé ton nom dans la coupe mais c’est quelqu’un qui veut ta peau !

Hermione avait eu l’air si heureux de les voir réconciliés. Ça, au moins, lui réchauffait le cœur. L’ennui, c’est que quoique Harry fasse son possible pour ne plus reparler de leur brouille, lui, il continuait à s’en vouloir de s’être montré aussi…

*Nul, stupide, idiot, borné ! Aucun qualificatif ne suffit à exprimer ton manque total de clairvoyance, pauvre cloche! J’aurais dû croire Harry, immédiatement. Mais non ! *

Tous les jours, Ron ressassait ces insultes à son encore personnelle. Il avait le moral en dessous de zéro et apparemment personne ne s’en doutait.
D’un pas lourd, il gagna la porte du dortoir en jetant un œil à son ami qui dormait encore avec l’œuf d’or sur sa table de chevet.

* Tu trouveras, Harry. Et cette fois, je t’y aiderai*

Un petit déjeuner le mettrait-il plus en joie ? La nourriture lui faisait souvent cet effet-là. Ron descendit donc à la grande salle dont il poussa la porte. Il se figea sur le seuil en découvrant la salle quasi vide. A la table des Gryffondor, seule une jeune fille resserrait sa robe autour de son corps afin de se prémunir du froid. Ron fut presque prêt à sortir à peine entré. Trop tard, Aléhandra l’avait vu. Aussi referma-t-il rapidement la porte et s’approcha d’elle.

Salut ! Bien dormi ?

Il n’était pas sans savoir qu’elle et Harry se fréquentaient moins ces derniers temps. Pourvu qu’elle ne lui en parle pas ! Il s’assit et commença à se servir copieusement en évitant le regard de la demoiselle.

[Hj: désolée c'est un peu court]

Alehandra vit Ron se rapprocher de la table et s’installer à quelque mètre d’elle comme si il avait peur de l’approcher de trop près. La jeune fille lui fit un petit sourire et le jeune homme la salua en lui demandant si elle avait bien dormi.

- Oui, mentit Alehandra toujours en souriant.

La jeune fille n’aimait pas mentir, mais elle ne voulait pas dire à Ron qu’elle s’inquiétait beaucoup pour Harry. Elle détourna alors les yeux en prenant la carafe en porcelaine qui contenait du chocolat chaud.

- Tu en veux ? lui demanda-t-elle en se levant pour servir le jeune Gryffondor.

La jeune fille avait peur que si le jeune homme savait qu’elle s’inquiétait pour Harry, il s’empresserait de lui dire. Et cela Alehandra ne le voulait pas, la jeune fille ne voulait absolument pas être un poids de plus pour lui lors des tâches qu’il allait devoir accomplir.

Ron sentit son échine se dresser lorsque Aléhandra lui proposa gentiment du chocolat chaud. Il s’était déjà servi du jus de citrouille mais bredouilla :

Oui ! Merci, c’est gentil.

Pour lui-même il pensa :
* Qu’elle ne me parle pas de Harry ! De n’importe qui mais pas de lui.**

La meilleure façon d’éviter un sujet n’était-elle pas d’en lancer un autre ? Il réfléchit à toute allure pendant que la jeune fille lui versait une tasse fumante.

Prendras-tu de ces œufs au plat ? Ils ont l’air délicieux.

** Œuf ! Pourquoi parles-tu d’œuf, andouille ! ça va forcément l’orienter sur l’œuf d’or. Elle était là quand Harry l’a ouvert la première fois**

Paniqué à l’idée d’avoir gaffé, il embraya en catastrophe :

Je… Je te trouve un peu pâlotte, ces temps-ci. On devrait faire un tour dans le parc. L’air est très sain avec le gel.

* N’importe quoi ! Le parc… ça entraîne des confidences, idiot !*

Il dissimula sa gêne comme il put en avalant gloutonnement une gaufre napée de miel qu’il mastiqua avec application en s’essuyant le menton.

Alehandra versa le liquide fumant dans un bol juste devant Ron, le garçon l’avait remerciée juste avant qu’elle ne verse. Elle déposa ensuite la carafe et sourit au Gryffondor, il lui demanda ensuite si elle prendrait des œufs au plat car ils ont l’air délicieux. Puis le jeune homme sembla soudainement paniqué comme si il avait dit quelque chose qu’il n’aurait pas du dire et enchaîna sur la mine défaite d’Alehandra.

- Ca se voit tant que ça ? lui demanda-t-elle en se rasseyant à sa place.

Le jeune homme lui proposa d’aller faire un tour dans le parc que l’air frais lui ferait du bien, la jeune Gryffondor n’en revenait pas que Ron lui demande ça.

- Tu…, tu veux vraiment te promener avec moi ? lui demanda-t-elle l’air ravie.

*Non, oublie il a dit ça pour être gentil avec toi et parce que tu es amie avec Hermione et aussi que tu es la petite amie d’Harry*, pensa-t-elle en baissant les yeux vers son assiette.

- Si tu ne m’apprécies pas Ron tu peux me le dire franchement, je n’en ferais pas un plat, je peux comprendre, lui dit-elle en relevant les yeux vers lui et en lui faisant un sourire. Tu es mal à l’aise avec moi et je peux le sentir, alors plutôt tu m’auras dit ce qui te gêne, mieux je pourrais réagir vis-à-vis de toi, lui dit-elle en gardant le sourire.

Pas à dire, cette demoiselle avait des tripes ! Là, tout de go, elle venait de lui faire cruellement ressentir ses manquements. Ron éprouva cette affreuse sensation de rougeur cuisante envahir son visage. Avec ses cheveux carottes… l’effet devait être pitoyable. Sa bouchée passa de travers, il s’étranglait comble de malheur. Il toussa copieusement à la recherche d’un air qui finit par retrouver le bon orifice.

Où… Où vas-tu chercher des idées pareilles ? Moi ? Ne pas t’apprécier ? Mais, mais…
** Voilà que tu bêles mieux qu’un mouton !**

Tu es… Une fille formidable, tout le monde le sait. Je… Je suis mal à l’aise c’est vrai mais tu n’y es pour rien, je t’assure. C’est à cause de… de… Harry.

** Triple buse !**

Ne te méprends surtout pas ! cria-t-il presque.

Il se radoucit et avoua, penaud :

Je m’en veux tellement de l’avoir ouvertement critiqué, traité de menteur alors… qu’il n’y était pour rien. Il est si chic et moi… je lui ai tiré la g*****, tu imagines. Mon meilleur ami. Je ne lui parlais plus, l’évitais, me moquais de lui. Il ne m’en tient pas rigueur, il a un si noble cœur. Je m’en veux… affreusement.

La pièce lui sembla brusquement trop étroite. Il devait sortir où il exploserait.

Tu ne veux vraiment pas aller dehors ? Je n’ai plus faim du tout, dit-il, abattu..

Soucieux, il guetta la réaction de la jeune file qui avait écouté sa tirade, sourcils froncés, circonspecte.

Alehandra regarda Ron qui venait de lui dire sans vraiment lui dire qu’il l’appréciait et que c’était une fille formidable. Ses yeux s’écarquillèrent sous l’effet de la surprise et ses joues prirent presque la jolie tinte de ses cheveux. Il lui dit ensuite que c’était de la faute d’Harry si il était mal à l’aise et pas à cause d’elle, Ron lui dit aussi presque aussi tôt qu’elle ne devait pas se méprendre sur se sujet. Le jeune Gryffondor lui expliqua, qu’il s’en voulait pour son comportement vis-à-vis de son meilleur ami.

- Harry est quelqu’un de bien, il a s’en doute pensé que si tu avais été l’un des Champion il aurait certainement réagis comme toi, lui dit-elle en lui souriant. On fait quelque fois des erreurs et le plus difficile c’est de les reconnaître, tu as fait preuve d’une grande intelligence et d’un grand sens de l’amitié en lui demandant pardon.

La jeune Gryffondor prit une pomme et se leva, elle fit un signe de tête alors à Ron pour qu’il la suive. Alehandra commençait vraiment à apprécier le plus jeune des frères Weasley, la jeune fille avait déjà entendu parler des prouesses des jumeaux mais ne les connaissaient pas très bien. Elle avait déjà aussi aperçu Ginny mais n’avait pas vraiment eux le temps de lui parler et elle ne savait pas si la jeune fille le désirait vraiment.

[Le parc]

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