Quelque part en Roumanie

Lorelai n’arrêtait pas de lire et de relire la lettre que Stones (Jérémya) lui avait remise le matin même, elle était en colère qu’il ait osé lui apporter car c’était elle qui prenait son propre courrier et pas quelqu’un d’autre.



Le jeune homme c’était alors excusé brièvement et lui répondit que toute façon il l’avait lue, la jeune femme rentra dans une colère folle et couru après lui pendant un bon quart d’heure avant de se souvenir qu’elle avait une lettre à lire. Charlie Weasley l’avait vue passer de nombreuse fois devant lui et lui demanda ce qui c’était passé avec Stones.

- Rien mêles toi de ce qui te regarde Weasley !

Avait-elle crié avant de rentrer de nouveau dans son bureau, Charlie la regardait avec étonnement, il n’en revenait pas qu’elle venait de crier sur lui. Il demanda alors à Jérémya Stones si la lettre lui semblait importante ou pas, le jeune homme leva les épaules au ciel, puis s’en alla pour reprendre son travail. Charlie soupira et prit la même direction que Stones en soupirant en ajoutant une chose comme « ah les femmes », ou autre chose dans le genre.

- Il sait pourtant que je déteste qu’on touche à mon courrier alors pourquoi fait-il à chaque fois le contraire de ce que je lui dis de faire !

Se demanda-t-elle en allant prendre place à son bureau une fois installée elle se retourna pour contempler la vue et soupira.

- Les hommes ne sont que des idiots !

Elle se retourna finalement pour contempler la lettre qui était sur son bureau, elle ne voulait pas l’ouvrir, elle savait déjà ce que son grand-père allait lui demander car elle ne l’avait quitté que depuis quelques mois.



Elle c’était décidée de la lire et elle ne put s’empêcher de la relire pour être bien sûr de ce que disait la lettre.



Lorelai reposa la lettre sur son bureau et soupira, elle mit ses mains sous sa tête et soupira en posant ses pieds sur son bureau puis elle regarda le plafond de son bureau.

*Il se moque de moi ! De toute façon, j’en ai rien à faire de son argent ! Je vis bien sans !*, se dit-elle en se redressant sur son siège.

D’un bond elle le quitta pour aller vers la porte de son bureau c’est à ce moment qu’elle entendit un cri provenir des enclos à Dragons. Elle reconnu immédiatement la voix de Charlie Weasley, elle couru alors pour voir ce qu’il se passait, elle du contourner son bureau et passer près des autres enclos à Dragons, en arrivant enfin à celui où était Charlie. Il venait de sauter en dehors de l’enclos et se retrouva nez à nez avec Lorelai, il n’était qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Lorelai recula d’un pas et Charlie en fit de même en passant une de ses mains dans sa chevelure et il sourit tout en rougissant.

- Que c’est-il passé ? demanda Lorelai en le regardant droit dans les yeux.

Ce qui fit rougir encore plus Charlie qui recula encore d’un pas se jugeant s’en doute trop proche de la jeune femme. Il lui répondit qu’il avait manqué d’être brûlé par Méphisto et que d’ailleurs il avait réussit à lui brûler une partie de ses cheveux.

- Ils sont trop longs ! C’est dangereux !

Le jeune homme détourna les yeux de la jeune femme et soupira comme quoi elle n’était pas sa mère et qu’elle n’avait pas le droit de lui dire ça.

- Tu…, non vous êtes pires que des enfants ma parole !

La jeune femme avait quatre ans de plus que Charlie Weasley, mais il n’empêche que Charlie était loin son préféré dans la bande même si il n’agissait pas toujours en tant qu’homme.

- Au fait, Mania va bien ?

Le jeune homme lui tourna le dos et lui dit qu’elle n’avait qu’à aller la voir vu qu’elle se préoccupait tellement d’elle et il parti vers un autre enclos.

*Mais qu’est ce qu’il a aujourd’hui ?*, se demanda-t-elle en trouvant la réaction du jeune homme roux étrange.

Elle se dirigea alors devant l’enclos de son animal de compagnie, comme Lorelai aimait appeler la femelle Magyar à Pointes. C’était une longue histoire entre la jeune femme et le Dragon femelle qu’elle avait découvert un jour en parcourant une forêt, bien sûr elle n’était encore qu’un œuf. La jeune femme l’avait soigné et nourrit, elle avait donc réussit ou les éleveurs avaient échoué avant elle, elle avait réussi à créer un lien. Lorelai pouvait prévoir quand la Dragonne pouvait s’emporter, d’ailleurs elle l’avait bien vu dans la cage, elle ne supportait pas d’être enfermée. Bien sûr tout n’était pas rose pour la jeune femme car elle c’était faite un ennemi et de taille vu que c’était le mâle Magyar il était d’une envergure encore plus large que sa femelle et pesait le double d’elle.

- Mania ! Viens manger ! cria-t-elle en voyant la chèvre que lui avait mis Charlie dans l’enclo.

On entendit alors comme un râle lointain puis un battement d’aile et en quelque seconde la jeune Dragonne était en face de son maître. Elle vint poser sa tête contre l’enclos et Lorelai caressa le bout de son museau, la respiration de la Dragonne était forte on pouvait sentir comme une odeur de gaz et de souffre.

- Vilaine fille ! Je t’ai dit aux fesses qu’il faut les brûler, pas les cheveux, lui dit-elle en riant légérement.

C’est à ce moment là que le mâle arriva et dévora la moitié de la chèvre en un coup de mâchoire, puis il s’approcha de l’enclos et souffla. Du sang gicla alors en direction de Lorelai elle en eut partout, la jeune femme pouvait lire dans le regard du mâle qu’il l’avait fait intentionnellement puis il appela sa femelle pour qu’elle vienne manger.

- Je le hais, je le hais, je le hais ! dit-elle en partant en direction d’un autre enclos.

A ce moment le mâle se retourna et cracha des flammes en direction de la jeune femme qui eut juste le temps de plonger pour ne pas être trop brûlée. Elle se releva et vit que d’autre éleveur était là à la regarder.

- Ca va je vais bien !

Jérémya vint alors vers elle et lui dit qu’elle ferait mieux de rentrer dans son bureau, Lorelai rentra donc dans son bureau et s’installa à son fauteuil, ce n’est qu’une fois assise qu’elle se rendit compte que quelque chose n’allait pas. Elle sentit alors une odeur forte de viande brûlée, elle regarda Jérémya qui lui fit un signe de tête envers son épaule et son bras. Lorelai était habituée à la douleur et elle savait à quoi s’en tenir avec les Dragons, elle tourna alors légèrement la tête et aperçu l’ampleur des dégâts. Son épaule avait tout pris et le tissu avait même disparu laissant des brûlures très profondes dans sa chair, Jérémya lui dit alors que son omoplate était aussi touchée et qu’on pouvait voir clairement son tatouage juste avant les cloques qu’elle avait sur l’omoplate.

- Ce n’est pas si grave ce n’est que des brûlures aux troisièmes degrés, tu peux quitter mon bureau Stones, dit-elle en le jetant presque dehors.

La jeune femme se dirigea alors vers sa douche personnelle et fit couler l’eau pendant qu’elle se déshabillait. Elle se retourna devant le miroir de sa mini salle de bain et contempla les dégâts. Heureusement son tatouage n’avait eu aucun dommage par contre son bras et son omoplate était recouvert de cloques. Elle alla ensuite à la douche et l’eau tiède lui fit du bien elle prit soin de s’essuyer tout le corps excepté cette partie de son anatomie. Elle se dirigea vers son bureau prit sa baguette qui se trouvait dans l’un de ses tiroirs et lança un sort sur les brûlures, ça lui fit légèrement mal quand les cicatrices apparurent. Le lendemain elle devrait se jeter le même sort de guérison pour que les cicatrices disparaissent et que sa peau soit comme avant. Elle était en peignoir quand quelqu’un frappa à la porte de son bureau, elle vit une chevelure rousse, elle soupira et ouvrit la porte.

- Charlie je…

Mais elle s’arrêta constatant que ce n’était pas Charlie, c’était Percy Weasley, cela faisait un moment que la jeune femme ne l’avait pas vue.

- Per…, Perceval, que fais-tu là ? lui demanda-t-elle en le regardant.

Le jeune homme ne répondit rien, il était entrain de la regarder de la tête au pied et rougit un peu comme son frère aîné l’avait de fait il y a une heure à peine. La jeune femme se rendant compte du mal aise du jeune homme alla dans sa mini sale de bain et se changea elle avait toujours le trou et la marque où le tissus avait brûlé.

- Je t’en prie rendre et assieds toi, lui dit-elle en lui montrant le siège devant son bureau.

Le jeune homme fit non de la tête et demanda où était son frère, la jeune femme lui indiqua alors les enclos où son frère était susceptible d’être. Le jeune homme la remercia et lui qu’il avait été heureux de la revoir avant de s’en aller vers les enclos. La jeune femme referma alors la porte et se remis au travail, sans penser à sa tenue.

Pourquoi devait-il se comporter à chaque fois comme un idiot ? Peut être parce que c’était un Weasley….XD. Il passa les mains dans ses cheveux, quelques cheveux restèrent dans la paume de sa main. Bon sang ce qu’il détestait cette dragonne aussi imprévisible que ca maitresse….grrr elle lui payera son comportement ? En y réfléchissant bien on ne voyait pas de qui il parlait vraiment de Mania ou de Lorelai…dans les deux cas il les adorait même s’il ne le montrait pas ou très mal.

Charlie se dirigea vers un autre enclos, se frottant la tête et ruminant sur son comportement. Il releva la tête et regarda l’immense enclos, il leva le sort de verrouillage et pénétra dans l’enclos précautionneusement Théos était la devant lui grand et majestueux. Le sourire aux lèvres il l’observa tranquillement…c’est son préféré et il le lui rendait bien. Charlie n’irait pas dire qu’il était doux et amicale mais il avait quelque chose qui lui permettait de croire qu’il comprenait tout ce que Charlie lui racontait. Il était perdu dans ses pensées caressant le museau de l’animal lorsqu’une voix le sortie de sa rêverie.

« Charlie tu es la ? »

Sa main marqua un temps d’arrêt, et se crispa un peu. L’anima gronda et Charlie lui murmura des mots à l’oreille, celui-ci se calma presque aussitôt. La voix qui lui était parvenue aux oreilles, il la connaissait très bien après tout Percy restait tout de même son frère. Bien que vis-à-vis de lui le mot frère n’avait plus du tout la même signification.

« Je suis dans l’enclos…Entre »

Il avait préférer le faire entrer, se retrouver seul face à lui, lui faisait tout de même mal au cœur. Comment avait-il pu tourner ainsi c’était impensable. Charlie regarda la prote s’ouvrir doucement et les cheveux roux de Perceval dépasser l’entre bâillement de la porte. Il n’avait pas changé…du moins physiquement. Son visage se ferma mais sa main continuait ses caresses rassurantes sur Théos, l’arriver d’un étranger dans l’enclos n’était pas pour plaire à son dragon.

« Euh...Bonjour Charlie…tu vas bien ? »

Le jeune homme en face de lui était hésitant, ou était donc passé son coté sur de lui. Peut être envolé avec le dragon qui ne le quittait pas des yeux.

« C’était un bon jour avant que tu n’arrives…mais visiblement tu as le don de tout gâcher. »

L’homme soupira et le visage de son interlocuteur se fit plus ferme et plus agressif. Charlie se doutait bien qu’il ne s’agissait pas d’une visite de courtoisie. En quatre ans il n’était jamais venu le voir et il ne voyait pas pourquoi cela changerait. Il attendit un peu laissant le lourd silence imprégner son frère comme s’il voulait le dissuader de parler avant que sa langue ne dise un mot de trop.

« Je vois que je ne suis pas le bienvenue… »

Charlie siffla et avec ironie lui dit :

« Je vois que tu es perspicace……..pour une fois. Que veux-tu ? Parler de la pluie, du beau temps…tu as besoin de quelque chose…tu veux peut être que je te donne des nouvelles des parents… »

Percy ne pipa mots, il était bien visible que ses parents étaient le cadet de ses soucis et Charlie avait très bien mit le doigt dessus. Un sourire se forma sur le visage du soigneur et il rit un peu pour l’énerver.

« Non bien sur tu n’as plus de FAMILLE puisque tu ne les reconnais plus comme tel. Des être inferieure à ta grande intelligence n’est ce pas… »

Percy toussota un peu mal alaise visiblement ce qui n’était pas pour déplaire à son grand frère. S’il n’avait pas été d’un grand self contrôle il l’aurait déjà envoyé au tapis. Mais si lui se retenait il n’était pas certain que Bill ou Ron en face de même. Ils étaient un peu plus impulsifs que lui. Il rajusta sa cravate et l’animal prés de Charlie rugit ce qui fit sursauter le pauvre Perceval. Le sourire de Charlie s’élargit alors que son damné de frère se reprenait.

« Je ne suis pas la pour parler des parents…ni de vous tous. Je suis la en mission pour le ministère… »

Il n’eut pas le temps de rajouter un mot que Charlie voyait déjà rouge.

« Je me doutais bien mais je t’arrête tout de suite rien de ce que tu me diras ne m’intéresse alors tu peux rentrer chez toi. » le jeune homme tenta de se retourner pour lui la conversation était close, il ne voulait plus avoir affaire à lui. Mais son jeune frère le voyait autrement.

« Mais je ne te laisse pas le choix –ricana ce dernier- tu dois me répondre … »

Charlie se retourna avec fureur…

« Sache que je ne te dois rien du tout Perceval Weasley et que je n’ai plus rien à faire avec toi… et mets toi dans le crane que je n’espionnerais personne pour le compte du ministère… n’obtiendra plus rien de nous…Tu comprends ou ton cerveau tellement intelligent à besoin d’un dessin ?? »

« Mais mon cher frère –dit l’employé du ministère un sourire narquois aux lèvres- je ne te demande pas ton avis. Dis moi ce que tu sais sur Harry et le tournois et je te laisserais tranquille… »

Le dit frère s’avança vers lui d’un pas rageur et Percy perdit peu à peu de sa couleur. Charlie pouvait le voir trembler légèrement alors que Théos son dragon soufflait pour l’intimidé d’avantage. On voyait bien qu’entre le dragon et son maitre il y avait une grande confiance et une grande compréhension. Les mains de Charlie empoignèrent la belle chemise blanche du jeune homme et l’homme robuste le plaqua contre le mur de l’enclos.

« Ecoute moi bien c’est la dernière fois que je te parle. Tu me comprends ? Les mots atteignent tes oreilles…-l’homme entre ses mains secoua la tête- Que tu t’en prennes à nous qui sommes ta famille c’est déjà inconcevable mais que tu veules faire du mal à Harry tu sais que JE ne te le permettrais pas ainsi que le reste de la famille. »

Il laissa retomber Percy sur le sol et le regarda d’en haut.

« Moi ce que je te conseille ministère ou pas c’est de partir très vite de mon champs de vision car ta présence met de plus en plus insupportable. Tu as eu le don de gâcher ma patience et tu as fait déborder le vase qui était déjà bien plein maintenant je t’ordonne de partir d’ici et ne revient plus me voir ni moi ni la famille si ta visite ne se fait pas entant que frère ou que fils…est ce que tu me comprends ? »

Oui on pouvait dire que Charlie était fou de rage cela ne lui arrivait pas souvent mais sa colère était généralement terrible. Son regard meurtrier s’abattit sur son frère. Celui-ci se redressa en trombe et affoler lui sortit les mots qui lui venaient à l’esprit.

« Tu ne vas pas t’en tirer comme ca Charlie sache le »

« Théos approche mon vieux… »

L’animal s’avança gentiment et souffla très fort au visage de Percy. Le soufre le fit un peu tousser et il se dirigea d’un pas chancelant vers la sortie.

« Dégage de la Perceval….tu n’existes plus… »

Charlie se retourna et flatta Théos. Il le regarda dans les yeux et sourit se disant qu’heureusement il était la et qu’il avait bien plus de facilité pour parler aux animaux que pour converser avec les humains. Renvoyer son frère ainsi lui faisait mal au cœur mais il lui en voulait plus que tout et la rage qui l’animait ne dégrossissait pas, la porte claqua le faisant légèrement sursauter. Ce que pouvait ressentir son soit disant petit frère à cet instant n’avait plus aucune importance. Il finit de remercier son dragon et sorti en courant de l’enclos sans oublier de le refermer.

Machinalement il se dirigea vers le bureau de Lorelai. Il s’entendait bien avec elle et elle était surement la plus propice aux confidences. De toutes façon il se voyait mal parler à Stones ou à Silverstone se dernier étant bien plus préoccuper par ca progéniture que pas son travail. Il ne prit même pas la peine de frapper et entra directement.

« Non mais tu sais pas ce que le cornichon me voulait…. »

Il leva les yeux sur elle chose qu’il n’aurait surement pas du faire. Et s’arrêta de parler, elle était à son bureau surement entrain de rédiger un rapport sur son travail et pour le coup c’était lui le cornichon. Comme à chaque fois qu’il voulait avoir une conversation un peu sérieuse avec elle, il avait à nouveau perdu ses moyens. Il baissa les yeux sur sa main puis confus la regarda de nouveau dans les yeux et lui dit :

« Euh…tu sais que tu as un trou dans ton chandail. »

Lorelai était toujours assise à son bureau et contemplait une fois de plus la lettre de son grand-père. Puis elle se mit à son travail, elle devait faire les comptes des repas, pour voir si il y en avait assez ou si il fallait en acheter. Elle devait aussi aller vérifier si le matériel pour les nouveaux enclos allait être prés pour commencer les constructions. Elle était donc en plein dans ses chiffres quand Charlie Weasley entra dans son bureau, au départ, elle était tellement concentrée qu’elle n’avait même pas entendu la porte s’ouvrir. C’est quand il commença à parler qu’elle su qu’il était présent dans la pièce, en lui parlant de son frère.

- Sérieusement Weasley tu penses que j’ai quelque chose à faire de Perceval, en plus tu sais qu’il m’est antipathique, lui dit-elle sans même lever les yeux de son dossier.

Le jeune homme c’était arrêté net de parler pourtant ça ne l’avait pas empêchée de lui répondre, le jeune homme continua en lui disant qu’elle avait un trou dans son chandail. Lorelai examina alors son vêtement et vit qu’effectivement elle avait remis la même blouse que tout à l’heure.

- Tu me permets, juste un instant, dit-elle en ouvrant un des tiroirs de son bureau et elle en sortit un vêtement.

Elle alla vers sa petite salle de bain et laissa la porte entrouverte pendant qu’elle se déshabillait, la jeune femme connaissait bien le jeune homme. Et ne trouvait pas qu’elle devait lui cacher quoi que se soit surtout quand elle avait encore un vêtement sur son dos – sous-vêtement -.

- Alors que te voulais Persifleur ? lui demanda-t-elle d’une voix étouffée en passant une blouse sans manche noire à col roulé.

Lorelai entendit Charlie tousser, elle se pencha un peu pour le voir, mais il c’était avancé d’un pas vers son bureau. C’est alors qu’elle se rendit compte qu’il avait une vue imprenable sur elle, Lorelai n’était pas très pudique vu que ses vêtements brûlaient facilement. Mais, elle ne put s’empêcher de voir la mal aise dans les yeux du jeune homme pendant une fraction de seconde.

- Tu es enrhumé ? lui demanda-t-elle en sortant de la salle de bain vêtue d’un pull sans manche noir à col roulé.

Entre temps celui-ci lui dit que son frère était venu le trouver pour qu’il lui donne des informations sur Harry Potter. Lorelai qui était entrain de se rasseoir à son bureau n’écoutait qu’un mot sur deux en acquissent machinalement et en finissant par dire.

- Hum… fort bien, puis comprenant qu’elle n’aurait pas du dire ça, elle se leva d’un bond, quoi !? lui dit-elle en frappant de la paume de sa main sur la surface du bureau. Et pourquoi voudrait il que tu lui fournisses des informations sur Potter ? Vous vous connaissez à peine ! Tu l’as vu chez tes parents et après ? Tu lui as parlé plus d’une demi heure ? Je suis certaine que non ! Je commence à détester ton frère plus que Jérémya, dit-elle en se rasseyant. Je le savais, au fond de moi d’ailleurs je l’ai toujours su… Bon sang, le ministère a vraiment le bras long et est près à tout tenter, le pauvre gosse il se retrouve dans un tournois ou il n’a pas demandé d’y participer et voilà comment on le traite. Je veux bien que James fût considéré comme un effronté à l’école et un prétentieux mais, je suis convaincue que son fils n’est pas comme ça. Si Harry avait su dès le départ les risques qu’il devrait encourir je suis…, non je suis persuadée que c’est un coup monté pour lui faire peur voilà tout ! Bon sang, il a battu Tu-sais-qui et il lui a survécu, peut-être que quelqu’un est jaloux de ça… et je suis même prête à parier ma chemise que c’est le fils de Lucius Malefoy qui est derrière tout ça, il n’avait qu’à le voir ricaner pendant qu’Harry était entrain de se battre avec le Magyar Pointe. Je n’ai jamais aimé cette famille de toute façon ! lui dit-t-elle alors qu’elle essayait de contenir sa colère pour ne pas hurler.

Lorelai bouillonnait de l’intérieur, elle pouvait presque sentir son sang bouillir dans ses veines, elle regardait Charlie droit dans les yeux.

- J’espère que tu lui as dit non, à se crétin… bon sang et c’est vous qui êtes des traîtres à votre sang ! Si j’étais une Sang pure, crois bien que je ne serais fière de cela, lui dit-elle alors que pour la première fois elle confiait à Charlie qu’elle n’en était pas une. Si il y a vraiment un traitre à son sang dans votre famille c’est Percy ! lui dit-elle en le regardant toujours avec assistance. J’espère que tu lui as dit non, Charlie ! J’espère que tu ne seras jamais du côté du ministère pour lui faire du mal, il a déjà assez souffert comme ça ne crois-tu pas ? lui dit-elle alors que c’est trait c’était fait plus dure.