"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant" [PV

Il faisait froid ce jour là, ce n’était vraiment pas un temps à se balader dehors. Du moins pas quand on était un peu frileux comme le préfet ô combien magnifique de Poufsouffle. D’ailleurs sa magnificence était un chouya fatigué ces derniers temps. A Noël il s’était laissé aller à la colère et au chagrin et maintenant que celui ci avait prise sur lui il avait du mal à l’empêcher de le dévorer tout entier. Tant qu’il savait que Myrielle, la victime de sa famille, allait bien, qu’elle avait quelqu’un sur qui reposer ses peines, lui était content et tranquille, mais maintenant que la situation avait changé il n’avait plus l’esprit tranquille et il se sentait perturbé. De fait il restait souvent dans la salle commune, devant le feu, à se demander ce qu’il pouvait faire… rien. C’était malheureusement la conclusion qui revenait généralement. Indubitablement il n’était pas le mieux placé pour aider la jolie rousse. D’une part la plus part de ses problèmes était dû à la faute de son grand père et ensuite il était à Poufsouffle. Bon… Vous et moi nous savons que Myrielle est de moins en moins arrêté par les catégories et les maisons mais Alex lui l’ignorait. Ou plutôt il ne décelait pas encore ce changement si subtile qui avait lieu chez son amie au contact de Clara et de Clément. Il n’était d’ailleurs pas totalement étranger aux changements positifs dans la vie de Myrielle car si elle continuait à trouver Alex stupide elle était rassurée de savoir qu’elle avait encore une importance de quelque nature pour des personnes qui l’avait connu avant Poudlard. La Grand Mère de la jeune Symphonie avait du mal à se remettre de l’arrestation de Nathan (la meilleure chose qui soit jamais arrivé à cette famille selon Alex) et évidemment Nathan en voulait à mort à sa petite sœur de l’avoir « vendu » selon ses propres termes. L’arrestation du jeune Symphonie avait fait les choux gras des pages de faits divers et si Alex avait eu quelques contentements de tout ça il se doutait que ce n’était pas le cas de la rousse serpentard.

Bref, le jeune métis en était toujours là de ses réflexions sans fin et sans réponses. C’était une fin d’après midi plutôt paisible et la salle commune était déserte. Beaucoup étaient à la bibliothèque, d’autre dans les dortoirs. Il n’y avait personne pour perturber Alex dans sa contemplation interminable du feu qui dansait dans la cheminée. Au début il s’était installé avec un recueil de poésie. Il s’agissait ce jour de Verlaine et des poèmes de sa jeunesse. Il s’était arrêté à un en particulier qu’il avait appris lorsqu’il allait à l’école moldu de son quartier. Doucement il le récita entre ses lèvres mi close :



Puis, à peine le flot de paroles poétique fini, un bruit se fit entendre, un bruit de pas précipité qui le fit se retourner. C’était Wendy Scotts. Alexander se demanda bien ce qui la rendait si agitée mais sa politesse l’empêcha de poser la question. Il se contenta de lui jeter un regard bienveillant, son livre toujours à la main.

[Sans le poème 522 avec le poème 650]

DONE

Après son entrevue au parc avec sa grande amie rousse, Wendy n’avait plus qu’une hâte : Essayer la robe !
Le beau rose lui remplissait la tête, les formes étaient gravées dans sa mémoire et elle gardait devant les yeux le film où repassait la robe sous toutes ses coutures. Non, vraiment. L’habit avait été fait pour elle, elle était pressée de l’essayer, tout en étant paniquée à l’idée de ne serait-ce que la froisser. Ca serait encore pire si elle al déchirait. Elle n’oserait même pas le dire à Myrielle, si tel était le cas. Et dans ce cas, n’oserait même pas lui demander de la réparer, elle qui avait des doigts d’or, capable de créer des merveilles pareilles.
Car pour Wendy, la robe était vraiment une merveille. Elle ressemblait vraiment à une robe de princesse, plus belle encore que toutes celles qu’elle s’était imaginée en écoutant les contes que Charles lui lisait le soir, pour l’endormir. Même au père Noël, elle n’avait osé commander un bijou pareil.

Elle se prit à regretter, pendant qu’elle descendait l’escalier qui menait à la salle commune des Poufsouffle, de n’avoir pas eu la robe plus tôt. Elle aurait ébloui la salle entière d’élèves pour le bal de Noël, avec la robe. Et ça aurait fait une superbe publicité pour son amie. Quoique, Wendy n’avait pas osé demander si la pub indirecte gênait la Serpentard, si elle préférait rester encore dans l’ombre, le temps qu’elle soit lancée dans la vie active ? Bof, elle lui demanderait plus tard, un autre jour.

C’est donc essoufflée d’avoir presque couru avec la robe, tout en faisant attention et en prenant milles précautions pour ne pas l’abîmer, Wendy était entrée de manière plus ou moins fracassante dans l’espace réservé à sa maison.
Malgré l’heure, la salle était vide. Ou presque. Par chance, une personne était assise dans la salle, et ne semblait pas plus occupée que ça.
Wendy se précipita sur la personne, et commença à débiter ses paroles avec un rythme effréné qu’elle n’avait que lorsqu’elle était vraiment excitée, comme aujourd’hui.

« Bonjour ! Dis, je peux te demander un service ? ça prendra pas longtemps, promis ! »

Puis, elle examina plus attentivement la personne, et découvrit… M. le Préfet ! Ben ça, pour une surprise !

« Oh, je-je… Désolée… C’est… »
Ne sachant plus trop ou poser son regard, l’indienne avait parcouru la salle pour se trouver une excuse, ou au moins une dérobade… Puis finalement, continua en ces termes :

« Et bien, en fait, je voulais vous demander si vous aviez un appareil photo. Un de sorciers, hein. Quoique un de moldus, ça irait aussi, mais ça serait moins drôle. C’est que j’ai une amie qui m’a offert une robe, et comme je l’aime beaucoup, et qu’elle me l’a demandé aussi, en fait, je voudrais lui montrer une photo de moi avec, et je m’étais dit qu’une photo de sorciers, comme ça bouge, et bien elle pourrait peut-être voir toute la robe, si la figure fait des tours sur elle-même… » Elle avait carrément mimé les tours que pouvait faire la figure, si elle les faisait.
Puis elle sembla réfléchir un instant, ne sachant plus trop comment formuler ses phrases, ayant même déjà oublié les premières… Qu’avait-elle dit ? Ou oublié de dire ?

« Enfin, vous voyez ? » avait-elle simplement demandé, en montrant le tissus cousu dans ses bras.

[570 ohoh!]

DONE

Le préfet fut emporté par le flot de parole de la jeune poufsouffle comme un surfeur par un ras de marée. Non seulement il ne s'y attendait pas (connaissant un peu Wendy il aurait pourtant dû s'y attendre, c'était pas la première fois) mais en plus il ne comprennait pas ce que Wendy faisait avec une robe très clairement faites par Myrielle. Il n'y avait que la rousse serpentard pour coudre des vêtements sortit d'un autre monde, d'un conte de fée ou d'une histoire de vampire selon les cas... Alexander avait beau surveiller Myrielle par l'intermédiaire de Koyubi, il ignorait qu'elle entretenait des relations, amicales qui plus est, avec Wendy. C'était improbable et stupéfiant. Une fois remis de sa surprise il prit la peine de réfléchir à la demande pleine de mots de la première année. "Hum... Et bien... Je suppose que... Enfin... Je devrais pouvoir vous rendre ce service. Attendez moi un instant. Je vais chercher un appareil photo." En réalité il n'en possédait pas un lui même mais il connaissait un septième année qui en avait un et qu'il avait vu monter au dortoir. Rejoignant ce dernier il lui demanda de lui préter son appareil et ce fut une affaire vite réglé car aucun Poufsouffle n'avait le cran de refuser quoi que ce soit à leur préfet, encore moins quand il était fatigué et irritable. Il n'y avait pas plus serpentard dans tout poufsouffle qu'Alex et ça se savait. Seul les plus innocents l'ignorait, encore que ça n'empechait pas que tout le monde aimait le préfet, ils n'étaient juste pas tous aussi dupe que Merryl ou Susan.

Revenant dans la salle commune il dit à Wendy "C'est bon mademoiselle Scotts, j'ai l'appareil photo". Mais avant qu'elle aille se changer il ne pouvait s'empêcher de poser cette question qui le taraudait. "Hum, dites moi mademoiselle Scotts, cette robe ne serait pas une des créations de mademoiselle Symphonie ?" En réalité il connaissait la réponse mais puisque Wendy n'était pas avare de parole elle lui expliquerait peut être comment et pourquoi elle était amie avec la serpentard. Le métis était bien placé pour savoir que Myrielle n'était pas si méchante qu'elle en avait l'air mais en même temps elle restait une serpentard pure souche : rusée, fière et généralement difficile à aborder. Cependant, maintenant, Myrielle n'avait plus de compte à rendre à personne. Les Serpentards étaient tous du côté d'Isaac (il était préfet et lui il ne les tapait pas quand la mauvaise humeur le prenait) alors elle devait se sentir seule chez les verts et argents. Même Dawn passait certainement beaucoup plus de temps avec Irving qu'avec Symphonie. Ils étaient toujours fourrés ensemble ces deux là, heureusement que la rousse n'était pas d'un naturel jaloux. Il n’était pas certain qu’à sa plae il l’aurait supporté.

A moitié assis sur l’accoudoir d’un fauteuil il attendait la réponse de Wendy tout en réglant l’appareil photo. Il s’agissait d’un polarïd, ils auraient les photos peu de temps après la prise, idéal pour le sujet qui les occupait tout deux. Ils pourraient même en faire plusieurs si la première année voulait en envoyer un exemplaire à ses parents.

[525 mots]

DONE

Joie ! Soulagement ! Le préfet acceptait de l’aider dans son entreprise ! En même temps, qui en aurait douté ? Ce n’était pas le préfet de Poufsouffle pour rien ! Et puis faut vraiment être mal luné pour refuser de voir une jolie fille dans une jolie robe ! Surtout quand celle-ci vous demande de la prendre en photo ! (ayé, le délire narcissique commence ! Mon dieu !)

Wendy regarda donc le préfet se diriger vers le dortoir des garçons, et lorsqu’il eut disparu derrière la porte, Wendy se posa une question tout à fait existentielle : Est-ce qu’elle allait se changer pendant qu’il était parti ? Ou rester à l’attendre ? Parce que si elle partait se changer, et qu’il revenait avant elle, il allait croire qu’elle se moquait de lui. Oui, et puis si elle attendait comme une cruche, peut-être qu’il allait la maudire de lui faire perdre du temps qu’elle aurait pu gagner pendant qu’il avait le dos tourné.

Le temps qu’elle se décide, le parfait bonhomme était de retour, avec l’appareil aux merveilles ! Un peu décontenancée, Wendy n’en laissa cependant rien paraître. Il était même revenu avec une question, l’affreux !

« Oh, c’est vrai ! Vous connaissez Myrielle ! » Avait-elle dit, en se tapant le front. « Oui ! C’est elle qui me l’a faite ! Elle me l’a donnée tout à l’heure au parc ! Comme je ne pouvais pas me changer dehors, il faisait trop froid, elle m’a juste dit de prendre la robe et de faire une photo, pour qu’elle puisse voir le résultat ! Mais que même si je ne l’aimais pas, la robe était pour moi. En même temps, c’est vrai que si elle l’a faite à ma taille, elle ne risque pas de rentrer dedans, elle est bien plus grande que moi ! » Dit-elle plus fière et contente que jamais.

« En plus, j’ai pu voir son faucon, vous la connaissez aussi ? Préciosa ! » Avait-elle ajouté. Elle allait imiter un oiseau qui vole, mais s’était retenue juste à temps, de peur de vexer son partenaire, et de passer pour une folle définitivement allumée.

« Bon, je reviens alors ! » lança-t-elle, en remontant au dortoir des filles.
Elle espéra un temps qu’il n’y ait personne, plutôt jalouse elle voulait profiter seule de sa robe. Mais finalement, elle aurait aimé quelqu’un pour l’aider à l’enfiler, pour être sûre de ne pas l’abîmer.

Finalement, une fille, qu’elle ne connaissait que de vue, était dans le dortoir. Wendy, de la même manière presque, qu’elle avait abordé le préfet avait abordé cette fille, lui demandant de l’aider à enfiler cette robe qui ne pouvait être réelle que dans les contes de fées.
Il fut en fait assez simple d’enfiler l’œuvre d’art. Plus simple que Wendy ne l’avait pensé. Par contre, il était clair et définitif qu’elle ne pourrait jamais la mettre tous les jours pour aller en cours. Elle faisait trop princesse dans ce magnifique ouvrage. La demoiselle qu’elle avait dérangée lui avait d’ailleurs fait des compliments aussi.
Elles restèrent un certain temps et un temps certains à la regarder dans le miroir, surtout Wendy (l’élan narcissique, je vous ai prévenu !) puis se souvint alors que le préfet attendait seul comme un glandu dans la salle commune.

Wendy, qui aime que tout soit parfait lorsqu’on lui en donne l’occasion, changea tout de même de chaussures avant de redescendre. Elle avait justement une paire ravissante, qu’elle avait mise pour le bal d’ailleurs, qui allait à ravir avec la robe. Et elle laissa ses cheveux détachés, pensant que si elle se mettait à se faire coiffer, elle n’en finirait jamais, et le préfet serait venu exprès dans les salles de bains pour lui retirer des points. (Ben voyons X3)

Elle descendit alors l’escalier, doucement, en tenant les pans de la robe dans ses mains délicates, et avançant lentement mais sûrement. Une déchirure était si vite arrivée, elle ne voulait surtout pas gâcher son cadeau, son premier cadeau d’anniversaire de cette année ! Même si Myrielle, elle, n’en savait rien, la robe avait une signification de plus aux yeux de la petite indienne. Déjà que le pendentif qu’elle lui avait donné était en permanence autour de son cou. D’ailleurs, il y était encore, sous le tissu de l’ouvrage. Wendy ne le quittait jamais. Elle se demanda si le préfet en avait un aussi ? Elle ne posa cependant pas la question, car s’il n’en avait pas, peut-être que ça le vexerait, et qu’il allait faire une crise à Myrielle, qui allait s’énerver contre Wendy d’avoir gaffé, et lui reprendre l’objet. Tout mais pas ça !

Elle semblait étrangement calme. Comme si la robe avait un don en plus, Wendy avait perdu son excitation, et l’avait troquée contre de l’allure. Et oui, mistinguette en robe de soirée, c’est toute une histoire ! Même Sean ne riait pas dans ces moments-là, et lui trouvait une certaine aura plus que charmante. (Mais ça, c’est entre nous, il ne lui aurait avoué pour rien au monde ! Plutôt mourir !)

Elle se contenta de se sentir génée, bien que sachant que c’était elle qui avait demandé l’exercice, mais demanda juste d’une petite voix :

« Est-ce que… Est-ce que ça va ? »

En fait, la seule chose dont elle avait un peu peur, la Winnie, c’était que la robe ne lui aille pas. Parce que elle serait bien triste, tellement elle l’adorait.

[wéé! 911 mots!]

DONE

Alexander écouta la première année répondre à sa question. Elle paraissait cependant aussi surprise que lui qu’ils aient cette personne en commun parmi leurs connaissances. Logique. Ce n’était pas vraiment le genre de fréquentations qu’ont habituellement les jaunes et noirs… et pourtant combien vous pariiez que Wendy ne pense absolument pas à ce genre de choses ? En tout cas ce n’est pas le cas d’Alex qui lui y pense beaucoup. Beaucoup trop même de son avis et de l’avis de beaucoup d’autres personnes. « Je connais très bien mademoiselle Symphonie, nous sommes des amis d’enfance. » Fut sa première réponse. Puis, Wendy se mit à parler de Preciosa, le faucon crécerelle de Myrielle. Alex n’était pas vraiment en très bon terme avec cet oiseau mais bon… il la connaissait. « Je connais aussi un peu son faucon mais je n’aime pas beaucoup les oiseaux de proie ». Il n’eut pas le loisir d’approfondir cette question puisque tout aussitôt Wendy partit pour se changer. Le temps qu’elle fut partie, Alex reprit son recueil de poème et les lu jusqu’à son retour. Elle était très mignonne dans cette robe. Bien sûr c’était une robe de soirée, elle mettait vraiment en valeur Wendy même si son teint mate n’appelait pas forcément un rose si clair. Pourtant, peut être justement parce que ce n’était pas la couleur attendue, cela donnait un petit effet irréel, un effet « robe de princesse » justement. La première année avait un bon port de tête. En tant que fils d’une danseuse Alex savait voir ces choses là. Elle lui semblait aussi bien plus calme qu’au départ. En toute simplicité et par habitude de la gent féminine le préfet conclut pour lui même que ce devait être la peur d’abîmer la robe qui agissait comme un calmant. En tant qu’homme il trouvait ce genre de précaution un peu futile. A quoi bon porter un vêtement si on ne peut rien faire dedans ? Mais il savait qu’à coup sûr la Poufsouffle ne partagerait pas ses vus et il les garda pour lui.

Lorsqu’elle lui demanda si ça allait il se releva de son accoudoir, appareil photo à la main, et la rassura « Vous êtes très bien, ne vous inquiétez pas. Mademoiselle Symphonie sera sûrement ravie. » Désignant l’appareil il ajouta « Faisons nous cette photo alors ? Devant un des tableaux peut être ? » Il savait que Myrielle voulait travailler dans la mode plus tard, Alex encourageait silencieusement ce projet car la boutique de feu John Symhonie était dans l’allée des embrumes et ne méritait même pas le nom de boutique tant ce qui s’y vendait n’avait d’intérêt que pour un nombre de personne minime… De plus il était tout à fait certain que le métis préférait chez la belle rousse sa dextérité à manier l’aiguille plutôt que le poignard… C’était le cas chez d’autres que lui, peu nombreuses étaient les personne qui appréciait Myrielle pour ses talents de tueuses et ça se comprenait. D’ailleurs le préfet se demandait en attendant la réponse de Wendy si elle était au courant des activités extra scolaire de sa « grande amie ». Non, il ne le pensait pas, mais après tout, ce n’était pas ses affaires.

[538 mots]

DONE

Rassurée par le compliment de son préfet, Wendy avait retrouvé son sourire et son pas fut un peu plus assuré. Elle sautilla vers l’endroit que Alexander lui avait proposé, et pris une pose simple pour la première photo. Elle resta debout, de trois-quarts en fait. Tout en gardant les yeux fixés sur l’objectif.
Comme pose, on pouvait faire mieux, mais la carrière de mannequin de Wendy commençait tout juste avec la robe. Et peut-être même était finie aussi vite. Enfin bref. Si c’était le cas, elle essayerait au moins d’être jolie.
Elle espéra intérieurement ne pas avoir l’air trop raide, dans la robe. Et qu’elle la portait bien. Enfin bref, des questions existentielles quoi.

Soudain, elle se souvint de ce que lui avait dit le préfet de Poufsouffle. Il était ami d’enfance avec Myrielle ? Alors ils devaient bien se connaître ? Wendy ne savait pas trop comment relancer le sujet. Y aller franco ? Ou avec subtilité ? Finalement, elle osa timidement :
« Euhm… Vous devez bien la connaître alors, Myrielle. Vous avez dit qu’elle était votre amie d’enfance ? Vous avez dû faire plein de choses ensembles, avant de venir à Poudlard. Je ne la connais pas depuis trop longtemps, moi. Mais elle m’a déjà offert deux cadeaux, en fait. Je l’aime beaucoup, vraiment. Et Préciosa aussi. J’aime bien les animaux ! Même mon chat, pourtant il sert à rien, il passe son temps à dormir ou à gober les mouches ! » Sa voix avait enfin repris sa vigueur habituelle, mais son corps refusait toujours de se comporter normalement.
Elle savait quand même déjà qu’elle avait sauté du coq à l’âne, déjà en trois phrases. Elle reprit alors un peu plus calmement.
« En fait, à propos de cette robe, c’est le deuxième cadeau qu’elle m’a fait. Le premier, c’est un cadeau parce que je l’ai aidé. Mais je n’ai pas le droit de vous en parler, j’ai promis ! » elle avait levé un index sérieux, cette fois, pour bien marqué qu’elle ne vendrait pas plus la mèche. « Elle m’a dit qu’elle serait toujours là pour me protéger, si j’avais des problèmes et que j’avais le collier avec moi. C’est une grande dame, Myrielle ! » Avait-elle dit, en posant la main sur son torse, là où se trouvait le pendentif.
« En plus, elle ne le sait pas, mais… hihi ! C’est mon anniversaire, ces jours-ci ! Elle m’a fait un superbe cadeau, sans savoir. J’imagine que le lien du collier fonctionne vraiment. C’est une preuve non ? Qu’elle m’ait fait un cadeau comme ça, alors que je ne lui avais rien dit ! » Demanda-t-elle au préfet. Il pouvait bien lui infirmer ou confirmer ses idées, lui qui connaissait bien la demoiselle de Serpentard.
En fait, à force de parler, Wendy se décontractait, et reprenait son attitude de d’habitude. La robe ne gênait pas ses mouvements. C’était juste la pudeur qui avait dû la contenir au début, maintenant qu’elle se sentait à l’aise, son langage imagé était revenu, elle bougeait à nouveau comme avant, avec juste une petite barrière inconsciente qui lui disait qu’il fallait quand même faire attention à la robe.

« Elle vous a déjà fait des costumes, au fait ? » demanda-t-elle, abrupte. « J’imagine que si elle sait faire des vêtements, elle a peut-être aussi déjà fait des costumes pour les hommes, non ? » tiens, oui, c’était une vraie question, celle-ci qu’elle n’avait pas posée à Myrielle d’ailleurs. Mais comme le préfet connaissait l’objet de leur discussion depuis l’enfance, il devait bien avoir la réponse, comme si l’indienne avait posé sa question directement à l’intéressée.

[608 mots]

DONE

Pendant qu'il la prenait en photo, la petite Wendy lui faisait la conversation avec toujours ce même débit impressionnant pour quelqu'un de peu loquace comme Alexander. Etant par nature logique et flegmatique il reprit la conversation dans l'ordre où Wendy l'avait amorcé, à savoir la question de si il connaissait bien Myrielle ou non. "J'ai connu mademoiselle Symphonie l'été de mes huit ans mais nos familles se connaissaient bien avant que je rencontre notre bonne amie." Un instant il eu comme un flash back revoyant la petite fille qu'avait été la serpentard. A l'époque elle était rousse mais un roux naturel, légèrement doré, couleur qu'elle avait hérité de sa mère pour ce qu'il en savait. Elle était déjà plutôt caractérielle et elle n'aimait pas qu'on lui fasse face, encore moins quand elle pleurait. Mais finalement elle était tout de même innocente à l'époque puisqu'il avait suffit de peu de mots pour nouer contact avec elle. "Nous n'avons jamais pu faire beaucoup de choses ensemble, le grand frère de mademoiselle Symphonie ne m'aimant pas beaucoup. Cependant nous dansions ensemble très souvent. Vous nous avez peut être aperçu au bal lors du tango."

Sacré tango et gros problèmes par la suite, mais ce n'était vraiment pas le sujet du moment. Alexander avait rarement l'occasion de parler de sa relation avec Myrielle puisqu'il fallait le dire, Myrielle n'était pas vraiment populaire une fois sortie de sa maison. Certes beaucoup de garçons la trouvait belle mais elle dégageait une aura de violence tellement forte qu'il fallait être aussi fort qu'elle ou stupide pour l'approcher. Alex faisait parti de la seconde catégorie, il était stupide et le savait, mais son acharnement portait ses fruits, les deux dernières fois où il lui avait parlé il n'avait pas reçu de baffe.

Wendy lui apprit que la rousse lui avait offert deux cadeaux, sur le moment elle ne précisa pas quel avait été le premier mais elle dit ensuite que c'était un cadeau pour la "protéger" et Alex comprit que c'était l'un des objets dans le style de ceux qu'il utilisait lui même. Il ne chercha pas à le voir, jugeant qu'il serait indiscret de s'immiscer trop loin dans cette relation inattendu entre les deux filles. "Myrielle Symphonie est effectivement une grande dame, dans le monde des sorciers... si l'on devait établir une classification moldu... Elle serait l'une des dernières nobles d’Angleterre." Autrement dit l'une des dernières sang pures, comme sa mère autrefois.

Wendy lui apprit par la suite que c'était son anniversaire "ces jours ci", il sourit et souhaita donc à sa jeune camarade "Vous souhaitez un bon anniversaire est donc de rigueur, n'est il pas princesse ?" mais elle avait à peine terminé de parler qu'elle embraya de nouveau sur un autre sujet, elle lui demanda si Myrielle lui avait déjà fait un costume. "Non, je n'ai pas eu cet honneur, mais je sais de source sûre qu'elle en confectionnait autrefois pour le préfet des serpentard. Ce n'est plus le cas aujourd'hui malheureusement puisqu'Irving a quitté mademoiselle Symphonie il y a peu..." Sous un masque relativement neutre on pouvait sentir un rien de rancœur dans la voix d'Alex. Il en voulait vraiment à Isaac de s'être immiscé dans leurs histoires pour en partir quand lui même avait des ennuis. Dire qu'il avait dit à Alex qu'il la protegerait... baliverne que tout ça. Mais on ne pouvait pas changer le passé. Il ne restait qu'à espérer que le prochain petit ami de Myrielle assure un peu plus, notamment sur le service après vente. Sinon tant pis, Alexander se montrerait violent une fois de plus. Il n'était plus à une fois prés récemment !


[606 mots]

DONE

« Aaah… Alors elle a un grand frère… Hmmm… » Elle sembla pensive à cette mention. Elle était fille unique, et même avoir des cousins ou des cousines était une notion qu’elle n’assimilerait peut-être jamais. Sean avait beau jouer les grands frère, il restait perpétuellement agaçant. Un grand frère, ça protège les petites sœur, ça les rassure, ça les aide dans les devoirs, au moins. Ca ne passe pas son temps à se moquer.

Elle n’eut pas le temps de pousser ses réflexions plus loin, déjà le préfet répondait à se question suivante. Et en plus, maintenant qu’il en parlait, du bal, Wendy ne se souvenait plus de grand-chose. Il n’en restait pas moins, que son souvenir, bien que flou, était agréable. Elle ne se souvenait pas de tout, elle avait sûrement vu le tango que le préfet disait avoir dansé avec Myrielle. Elle essaya de rassembler ses souvenirs, mais pas moyen d’en trouver un potable. A croire qu’elle avait fermé son esprit conscient pour laisser uniquement ses réflexes et son inconscient la gouverner à ce moment. Elle avait cependant déduit, d’après l’attitude de Sean, que rien de spécial ne s’était passé, elle n’avait pas fait de gaffe. Il ne se moquait pas d’elle. Par contre, quand elle lui redemandait ce qu’ils avaient fait, il se contentait de sourire. Un peu agaçant, mais du moment qu’il ne se moquait pas, Wendy s’estimait heureuse.

Elle se contenta donc d’acquiescer poliment. Elle avait dû les voir, si le préfet estimait que la danse avait valu le détour et les regards. Mais pas moyen de se souvenir. Bref…

Lorsque le parallèle entre les sangs purs et les nobles fut fait, Wendy sembla enfin découvrir un aspect nouveau de la chose.

« Aaaaaah ! Je comprends mieux alors ! C’était ça… J’avais jamais vraiment compris cette histoire de sang pur ou pas. Ca me dépassait. Remarque, les nobles aussi, ça me dépasse. Mais chez les moldus, on fait moins la différence, il me semble. Ca a l’air plus marqué cette différence. Enfin, je peux me tromper. Ca ne serait pas nouveau. » Avait-elle commenté, blasée.

Elle s’empressa ensuite de s’excuser auprès du préfet, qui lui souhaitait son anniversaire. « Oh, mais… Ne croyez pas que c’était pour que vous me le souhaitiez ! Je voulais juste… Enfin, d’habitude, je ne le dis à personne. » Sourit-elle. « Je trouve ça mieux, que les gens pensent à moi d’eux-mêmes, ces jours-ci. Ca me fait encore plus plaisir. Et puis, quand on prévient les gens, après ils se sentent obligés, alors c’est moins… Enfin, ça me donne l’impression de les forcer. Et je n’aime pas ça. Je préfère qu’ils fassent ça d’eux-mêmes. En plus les cadeaux ont plus de valeur, comme ça. » Expliqua-t-elle, avec un sourire content.

Il en avait toujours été comme ça, aussi loin qu’elle se souvenait. Comme à l’école normale, elle n’y allait que pour suivre les cours, des amis, elle n’en avait pas eu plus que ça, du moins pas des proches. Donc donner sa date d’anniversaire aurait été déplacé. Les deux seules personnes à qui elle avait donné une date, c’était donc Alyss Fledge, Serdaigle, et Alexander Shinku, Préfet de Poufsouffle, qui actuellement la photographiait dans sa belle robe de princesse.

« Et puis, si j’ai vraiment l’air d’une princesse, c’est grâce à la robe. » dit-elle en rigolant. « Il faudra demander à Myrielle qu’elle vous fasse un costume quand même. »
La nouvelle de son petit copain qui l’avait lâché n’eut aucun effet sur Wendy. Evidement, elle était déjà au courrant. « Oui, je sais, elle me l’a dit… » Avait-elle juste ajouté. « Elle était si triste, lorsqu’on s’est rencontrées... » Elle avait laissé sa voix s’éteindre en finissant sa phrase. Wendy aussi semblait triste à cet instant. Les yeux dans le vague, elle avait revu la scène où elle avait consolé la grande dame. Elle semblait si abattue que même son attitude s’était ternie. Ses bras si agités étaient redescendus le long de son corps, comme si on leur retirait leur vitalité.
Puis elle fronça un sourcil. Myrielle avait-elle finalement parlé à Alexander ? Elle avait fait promettre à l’indienne de ne rien lui dire, et elle s’y était tenue. Mais si le préfet était au courant, où l’avait-il appris ?
Misère, tant de questions !
Elle chassa ses idées stupide, après tout, si quelqu’un avait gaffé, ce n’était pas elle ! Promis juré !

« On a peut-être fait assez de photos, non ? » Wendy n’avait pas compté le nombre de déclics depuis le début de la séance, mais il devait y en avoir eu déjà une petite dizaine. Le préfet saisissait les positions au vol, Wendy ne tenant pas beaucoup en place. Heureusement que c’était un appareil type Polaroid, Wendy n’aurait pas supporté d’attendre un développement de pellicule. Ca prenait au moins deux jours interminables ! C’était trop long !

« Vous m’aidez à choisir la plus belle ? Je ne suis pas objective, moi… » Demanda-t-elle en s’approchant.
Elle aimait tellement la robe, que n’importe quelle photo même floue ou ratée aurait été belle pour elle. En plus, elle avait la chance que la robe avait été faite pour elle. En pensant à elle, en plus. Le Préfet lui, devait être bien plus neutre que Wendy. Puis, comme il jugeait son propre travail, il saurait choisir la meilleure, en toute modestie.

[899 mots ^^]

DONE

Alexander ne releva aucun élément dans tout ce que lui disait Wendy si ce n’est un seul qui l’intriguait. Elle disait avoir rencontré Myrielle alors qu’elle était triste, pourtant la rousse lui avait fait un scandale parce qu’il l’empêchait justement de jouer le jeu du « je vais bien tout va bien » auprès de son imbécile d’ex petit ami. Sur le moment il continua à écouter le babillage de la petite brune, posant une à une les photos qui sortaient de son appareil (enfin « son » disons celui qu’il a extorqué à plus faible que lui). Elles étaient plutôt réussis et elle en aurait suffisamment pour en donner à d’autres que Myrielle. Il était parti du principe qu’il valait mieux trop que trop peu.

Lorsque Wendy lui dit qu’il faudrait vraiment que Myrielle lui couse un vêtement, Alexander chercha un bon moment quoi répondre qui ne paraîtrait pas bizarre. Les secondes s’écoulèrent comme des grains de sable dans un sablier avant qu’ils n’ouvrent la bouche. « Je pense malheureusement que si Miss Symphonie avait cette intention à mon égard ma mère brûlerait le costume de peur qu’il ne soit empoisonné. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il faudra qu’elle cherche un autre mannequin masculin que moi ». Et pourtant avec son charme et sa classe naturel il aurait fait un très bon mannequin ! Enfin c’est lui qui le pense hein, ne tapez pas la narratrice s’il vous plaît. Evidemment il gardait ce genre de réflexion pour lui, il avait beau être hyper narcissique pour que tout le monde continue à l’admirer il ne pouvait pas le montrer car il avait remarqué que la modestie était une qualité… Il y avait de ça bien longtemps il avait dit à sa prof de danse de salon qu’il était bien plus doué qu’elle et apparemment elle n’avait pas apprécié… depuis il se taisait car en plus d’être parfait il était intelligent. Mieux qu’une blonde et en version masculine en plus.

Finalement la séance photo était terminé et il restait maintenant le choix. Toutes les prises étaient étalées sur la table basse. Le préfet de Poufsouffle s’agenouilla devant et examina les photos sur la demande de la première année. Cherchant laquelle pouvait être la meilleure il pris une à une entre son pouce et son index les images d’une wendy qui souriait, se tournait sur elle même ou faisait des coucous au métis. Finalement il se décida pour une des dernières ou Wendy avait l’air un peu sérieux mais un petit sourire était tout de même sur son visage halé. De temps en temps elle prenait des bouts de sa robe et se tournait un peu, on pouvait alors mieux admirer la demoiselle et la robe.

« - J’opterais pour celle ci je pense. Elle n’est ni trop exhubérante ni trop statique, elle plaira sans doute à mademoiselle Symphonie. »

Tendant le bout de papier épais à la première année il regarda les autres photos d’un œil distrait avant d’ajouter.

« - Peut être pourriez vous en envoyer une à vos parents, il y en a assez pour ça. Sinon gardez les en souvenir. »

Oui, une dizaine ça faisait peut être un peu beaucoup.


[534 mots]

DONE

Wendy, toujours dans sa jolie robe, regardait attentivement les photos.
C’était les premières photos magiques qu’elle voyait. Informer la populace de ses grands yeux ronds et de son air étonné est superflu, mais ce n’est pas grave.

« Votre mère n’aime pas Myrielle ? C’est dommage, c’est une très gentille personne. Je suis sûre qu’avec une tasse de thé et des gâteaux, elles deviendraient très copines ! »

Elle continuait de regarder attentivement les photos, pendent qu’elle parlait. Elle ne semblait pas donner de note différente à ses paroles, comme si chacune n’était qu’un réflexe, comme si c’était naturel qu’elle parle sans pour autant que ses mots aient un sens. Son esprit continuait de débiter ses pensées à mesure qu’elles venaient, tout en se focalisant sur les images mouvantes qui bougeaient sous les yeux ébahis de la demoiselle et du préfet de sa maison (quoique les yeux ébahis sont juste ceux de Wendy, hein ! Le préfet a déjà dû en voir d’autres, depuis le temps…)

Le préfet lui tendit alors l’un des papiers glacés. La silhouette se tenait droite comme un piquet, mais semblait décontractée en même temps. Wendy fut effarée de voir à quoi elle pouvait ressembler parfois. Le petit personnage qui avait la même tête qu’elle tournait parfois, de manière à offrir une vue optimale et sobre sur sa robe. Myrielle pourrait voir son œuvre sous toutes les coutures comme ça.
« Oui, elle est très réussi celle-ci ! C’est parfait, je la lui donnerais ! » Remercia-t-elle.

Le préfet proposa alors de choisir l’un des photos parmi celles restantes, pour l’envoyer à ses parents. Wendy fit la moue, et sembla gênée.

« Hmm… Je ne sais pas si je peux me permettre. Maman a peur des oiseaux. Même les tout petit. Et puis ils ne savent rien du monde magique, ni Maman ni Papa. Enfin je ne sais pas trop, c’est compliqué. Charles m’a dit qu’il s’occupait de les mettre au courrant en douceur, mais je ne sais pas ce qu’il se passe à la maison. Je n’ai eu aucune nouvelle, alors je n’ose pas envoyer d’hibou… Ca serait tellement plus simple, s’il y avait une vraie boite aux lettres dans les parages ! » Fit-elle remarquer.

Elle essaya de réfléchir à laquelle cependant pourrait faire plaisir à sa famille anglaise, lorsqu’elle remarqua une posée sur la table, qui tirait la langue entre deux poses discrètes et nobles.

« Oh ! Celle-ci ! » Avait-elle dit en saisissant rapidement l’image. « Celle-ci c’est pour Sean ! »

La petite image de la sorcière avait décidément tiré la langue. Aucun doute possible. Puis elle sorti dignement de l’image. Elle repassa alors la tête et tira sa paupière droite, en même temps que la langue. Wendy se mit à rire à cette vue, trouvant décidément la photo excellente et parfaite pour cet imbécile heureux, qu’elle aimait bien quand même.

« Sean, c’est un peu comme un frère pour moi » expliqua-t-elle vite fait. « On n’a aucun lien de parenté, mais disons que son oncle est Charles, mon tuteur. Alors on se connaît un peu quand même. Et puis il m’aide pour les sortilèges et la métamorphose. » Elle semblait gênée à cette révélation.
En effet, comment imaginer une sorcière qui ne sait pas jeter de sort à tout va ? Un peu piteuse, la sorcière indienne. Heureusement qu’il y avait les potions !

[566 mots]

DONE