Etrange rencontre (priorité Raphaël)[Fini]

Aelita venait de finir son devoir de métamorphose qu’elle devait rendre au plus vite au professeur McGonagall. Enfin, elle ne le rendrait que demain car, là il était un peu tard pour le lui rendre en main propre. La jeune fille avait aussi un rendez vous avec son petit ami Miles afin de lui dire encore une fois combien elle pouvait l’aime - non je rigole – elle voulait juste le voir. Elle aurait bien aimé qu’il soit un peu plus présent dans sa vie. Malheureusement le jeune homme avait un emploi du temps très chargé et elle aussi donc pour que ses deux là se voient en dehors des cours c’était un peu voir même quasiment impossible.

Aelita se dirigea donc vers les cachots afin d’aller retrouver Miles et de lui faire ainsi la surprise d’être pour une fois en avance. Oui, la jeune fille avait aussi cette particularité d’être systématiquement en retard à chaque fois qu’elle avait un rendez vous avec son petit ami. La jeune fille avec donc décidé que ce soir, cela n’arriverait pas, elle se dirigea donc vers la salle commune où elle croisa Crabbe et Goyle qui la dévisagèrent d’un drôle d’air.

*Quoi !? C’est interdit de se promener dans les cachots ?* se demanda-t-elle en les regardant à son tour.

Puis, elle détourna le regard et se redirigea vers la Salle Commune des Serpentard, bien sûr la jeune fille étant une Serdaigle ne savait pas du tout le mot de passe. Elle avait donc décidé de l’attendre à l’extérieur et de lui faire ainsi une petite surprise, même si elle savait au fond d’elle que le jeune homme n’aimerait sûrement pas cela. Une fois arrivée prés de la porte elle ne vit personne, elle décida alors de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux et dans sa tenue. Juste quand elle voulu sortir son miroir de poche la porte de la Salle Commune s’ouvrit, trois jeunes hommes en sortirent alors, deux blonds et un brun. Aelita ne prit pas plus attention et sauta au cou du brun pensant bien évidement que celui-ci était son chéri.

- Bonsoir mon amour tu m’as manqué ! dit-elle en contournant doucement le jeune homme qui était dos à elle.

Bien sûr, une fois devant le jeune Serpentard elle remarqua que ce n’était pas Miles et ses joues se mirent à prendre une teinte rougeâtre.

- Je suis confuse, je vous ai prit pour un autre Serpentard, s’excusa-t-elle en regardant le jeune homme qui était devant elle.

La jeune fille pencha légèrement la tête afin de l’observer, elle trouvait le jeune homme assez mignon tout compte fait. Mais, bon ce n’était pas lui qu’elle était venue voir mais, bien son petit ami qui devait être dans la salle commune.

- En fait je cherche mon petit ami vous ne l’auriez pas vu par hasard ? Il s’appelle Miles, il est grand et il est en 6ème année, lui dit-elle en le regardant de nouveau normalement. Je suis vraiment désolée mais, de dos vous vous ressemblez, lui dit-elle en lui souriant.

****

511 mots^^

DONE

[hs: J'adore ton post! Je ne m'attendais pas du tout à ça! Très bien pensé^^]

Raphaël était assis dans la salle commune, à une table en compagnie d'un élève de 4ème année. Ils travaillaient chacun de leur côté. En fait, Raphaël ne travaillait pas vraiment, il regardait d'un regard sombre les escaliers qui menaient aux dortoirs des filles. Non pas qu'il y trouvait un grand intérêt, mais il espérait inconsciemment voir descendre celle qu'il attendait. En réalité, il ne l'attendait pas au sens propre du terme puisqu'ils n'avaient pas de rendez-vous, mais il espérait la voir apparaître.

Il était en même temps plongé dans ses pensées et ces dernières étaient très éloignées de ses devoirs et de ses livres. Son livre de Botanique était ouvert devant lui mais il n'en avait absolument rien à faire. Les plantes carnivores et autres engrais n'étaient pas assez intéressant pour attirer l'attention de Raphaël. Après tout, la botanique ne l'aiderait sûrement pas dans la haute société.

Depuis combien de temps était-il assis sur cette chaise? Quelle heure pouvait-il être? Apparement, Raphaël venait de se rendre compte que la salle commune prenait vie devant ses yeux. Des élèves se levaient et montaient dans leurs dortoirs. Certains, les plus âgés restaient encore auprès du feu ou d'autres finissaient leurs devoirs respectifs. Son voisin de table écrivait sur son parchemin. D'après ce qu'il pouvait voir, ce dernier travaillait sur le cours de Sortilèges de ce matin. Raphaël avait déjà fini depuis longtemps.

Il prit son livre de botanique et le ferma rapidement, roula son morceau de parchemin et rangea tout cela dans son sac. Il le prit sur son épaule et monta dans son dortoir pour y déposer sa charge. Il jeta un rapide coup d'oeil aux autres lits. Ils étaient tous vide à part deux. Il ne distinguait pas qui cela pouvait être mais d'un côté, il n'y prêtait pas grand intérêt.
Depuis quelques temps, bien qu'il soit revenu à Poudlard, Raphaël n'avait plus aucun plaisir à tout ce qui pouvait l'entourer. Il n'arrivait pas à tomber sur Daphnée depuis cette fameuse soirée lors du bal.

Il descendit les marches du dortoir, traversa la salle commune verte et agrent, et se dirigea vers le passage secret pour sortir d'ici. Il avait besoin de respirer. Deux jeunes hommes bonds de 6ème année passèrent devant lui puis il passa à son tour par le trou.
Il était à peine sortit de la salle commune qu'une personne se jeta sur lui, les bras autour de son cou en l'appelant mon amour.
Qui pouvait l'appeler ainsi? Et surtout se comporter ainsi à son égard? Cette personne ne savait-elle donc pas à qui elle avait affaire? Apparement pas! Il était certain qu'aucun membre de sa maison ne pouvait se rabaisser de la sorte par des effusions d'amour déplacés.

Les deux jeunes serpentards qui étaient sortit juste avant lui s'étaient arrêtés surpris de cet acte. Raphaël était connu pour être froid, hautain et imperturbable. On pouvait voir dans leurs yeux l'incompréhension. Cela n'avait pas échappé à Raph et il sentit en lui la hargne monter en lui. Cette "étourdie" pouvait ruiner sa réputation alors qu'il n'avait absolument rien fait pour mériter ça.

Raphaël fut plus surpris qu'autre chose au début et n'eut même pas le temps de se dégager que cette dernière l'avait déjà fait et se placer devant lui. Une jeune fille aux yeux bleus le regardait. Elle était plus petite que lui Raphaël devait baisser la tête pour la voir.
Il la voyait assez pour voir la beauté de ses yeux clairs. Qui était cette jeune personne? Il n'arrivait pas à voir très bien son insigne. L'obscurité des cachots n'étaient pas assez lumineux pour permettre à Raphaël de voir à quelle maison elle appartenait.

La jeune fille prit la parole pour s'excuser. Encore heureux qu'elle s'excuse! Elle était confuse de l'avoir prit pour un autre serpentard? Elle se jouait de lui ou quoi? A qui pouvait-il ressembler pour qu'elle ose ne serait-ce que deux secondes le prendre pour un autre?
Un sourde colère montait en lui. Il ne montrait rien, restant imperturbable face à cette...comment pourrait-il la définir? En un clin d'oeil il avait trouvé le terme exact: "dévergondée".
Se comporter ainsi, se jeter au cou du premier venu, montrer une profusion de sentiment aux yeux de tous, utiliser des termes aussi niais, c'était indigne et lamentable!
Jamais Daphnée, avec cette classe et son rang ne se serait comporter de la sorte! Elle était bien trop digne pour se rabaisser à de telles déclarations publiques.

Heureusement pour lui, les deux jeunes serpentards l'avaient entendu s'excuser auprès de lui pour son erreur. Comprenant de suite que Gibson n'avait aucun lien avec cette fille, ils partirent. Cela rassura Raph' qui reporta son attention sur la jeune fille.

Il la dévisagea avec froideur. Ses yeux gris-verts scrutaient le regard de cette jeune personne puis descendirent sur son insigne. Il dut s'approcher un petit peu pour voir à qui il avait affaire.

*Serdaigle!!*

Encore heureux que ce ne soit pas un Gryffondor! Cependant, cela n'atténuait pas sa colère. Il pouvait se montrer très conciliant parfois, mais ce soir, ce n'était vraiment pas le moment. Après tout, tout le monde pouvait se tromper, mais pas à cet instant, pas sur lui. Il n'était pas de très bonne humeur. La pauvre devrait subir ses sarcasmes.
Et puis bizarrement, sa tête ne lui revenait pas! Non pas qu'elle n'était pas jolie, au contraire, elle avait une certaine fraîcheur et ses yeux étaient de toute beauté, mais son visage lui rappelait quelqu'un...quelqu'un qu'il ne fallait pas fréquenter...mais il ne savait plus pourquoi et surtout qu'elle était l'origine de cette pensée qui persistait en lui.

*Son petit ami? Elle cherche son petit ami?*

Cette idée fit appraître un sourire ironique au coin de ses lèvres. Elle avait dû se tromper de chemin. Ici c'était la salle des Serpentards et un serpentard ne sortait pas avec une serdaigle. Mais son sourire disparu bien vite quand il l'entendit prononcer le nom de Miles.
Miles Bletchley? Le Miles Bletchley issu d'une grande famille de sang pur?
Celui qu'il avait croisé à plusieurs reprises dans la salle commune? Il avait entendu parler d'une hypothétique idylle avec une jeune serdaigle, mais il n'y avait pas prêter grande attention, pensant qu'il s'agissait de commérages.....Apparement il avait bien entendu et sa colère fit place à sa curiosité. Il était intrigué et un mélange de surprise et de dédain s'insinua en lui.
Il se demandait comment ce jeune homme si distingué pouvait sortir avec elle. Elle n'était pas aussi belle que Daphnée, mais s'il devait être franc envers lui même, il devait bien avouer qu'elle était jolie, mais il ne comprenait toujours pas que Miles puisse être avec elle. C'était une Serdaigle mince!
A moins qu'elle se moque de lui, mais en se concentrant sur elle, il pu voir qu'elle ne mentait pas.
Mais ce qui l'insupportait le plus, c'était le sourire idiot de la Serdaigle! Elle prenait la situation avec une étonnante décontraction tout compte fait. Elle avait paru gêné au début mais après ses excuses elle avait vite repris un ton normal. Raphaël, quant à lui, ne trouvait pas la situation très plaisante. Etre prit pour quelqu'un d'autre n'était jamais très apprécié même si la personne à qui on le confondait était de bonne famille.

Sa surprise augmenta, mais bien que l'esprit en ébullition, il ne laissa rien paraître. Un silence pesant s'était installé entre eux et la jeune Serdaigle n'osait pas prendre la parole. De toute façon le regard gris acier avec lequel il la regardait n'engageait pas à la conversation.
Raphaël prit donc alors la parole et contre toute attente, il resta calme et posé, mais son ton était dur et montrait de suite à la jeune fille à qui elle avait affaire.

"Vos manières laissent à désirer mademoiselle! Je dirais même qu'elles sont indignes." dit-il d'une voix ferme.

Son regard perçant ne la lâchait pas d'une seconde. Les traits fermés, il tentait de maîtriser le dédain et la colère de tout à l'heure. Il essayait de rester un minimum poli bien que celle-ci ne méritait en aucun cas sa compassion. Chacun avait le droit à l'erreur, mais il sentait que si elle disait encore quelque chose qui dépassait les limites, il pourrait très vite s'emporter. Mais s'il s'agissait réellement de la petite amie de Miles, il vaudrait mieux rester courtois, même si au fond de lui il n'en pensait pas moins.

"Mais je peux comprendre votre enthousiasme..." fit-il en détournant le regard.

Il ne pouvait d'un côté se permettre de juger son camarade. Il le savait mieux que personne, les sentiments vous prennent sans qu'on y songe une seconde, au détour d'un regard, d'une silhouette, d'une présence...
Il était déçu cependant que Miles est pris pour petite amie une Serdaigle...mais était-elle peut-être de sang pur? Il avait alors des circonstances atténuantes.
Il retsa silencieux encore quelques instants le temps que ses propos soient bien compris, puis il reprit.

"Vous cherchez donc Miles Bletchley?" dit-il en posant chacun de ses mots.

Il prit une légère respiration.

"Je ne sais si je pourrais vous aidez, je n'ai point vu Miles ce soir. Il est sûrement monter se coucher..."

Il s'interrompit pour voir la réaction de la jeune fille puis reprit.

"A moins qu'il ne soit resté tard dans je ne sais quel lieu de Poudlard..."

Il suspendit sa phrase l'espace d'un instant, scruta son visage et resta silencieux encore quelques secondes.
Il avait des gants de cuirs noirs dans les mains. Il comptait aller prendre l'air dehors malgré les interdits, mais le règlement n'avait aucune valeur à ses yeux ce soir. Il devait se divertir par une promenade nocturne. Il mit ses gants très lentement, oubliant volontairement la jeune fille.
Il releva enfin la tête et posa ses yeux sur elle.

"Puis-je au moins savoir qui est la jeune personne qui ma sauté dessus et confondu avec un autre?" demanda-t'il d'une voix toujours aussi calme mais où la dureté et la froideur perçaient toujours.

En temps normal il se foutait royalement des identités des autres exceptés celles de ses camarades de Serpentards. Mais il était intrigué par celle qui sortait aujourd'hui avec l'un de ses compagnons de chambré.
Il savait qu'il la connaissait de vu, et intérieurement il savait aussi qu'elle n'était pas inconnue de la communauté des Serpentards....mais sa mémoire, ce soir-là, était défaillante. Il tenterait donc d'en apprendre plus sur elle.

Il aurait pu l'a renvoyer sur les roses avec tout le dédain et la méchanceté dont il était capable, surtout qu'il n'était pas de très bonne humeur, mais d'un côté, sa curiosité avait était plus forte. En temps normal, l'acte qu'elle avait eu envers lui ne serait jamais resté impuni. On ne se comportait pas ainsi envers une personne de si haute lignée, mais il faut dire qu'il avait remplacé sa colère par une fausse courtoisie qui se voulait vraie.

La ruse avait pris le dessus!

Après tout, sa soirée ne serait pas si morose qu'il ne l'avait cru au début. Il pourrait peut-être obtenir certains petits renseignements interessants sur elle. Raphaël, un maître dans la dissimulation, aurait vite faite d'en apprendre très vite sur la serdaigle.

"Je comprendrais si vous n'acceptez pas ma requête, vous êtes venue voir votre petit ami, mais auriez-vous l'obligeance de m'accompagner dans ma promenade nocturne?"

Se montrant courtoie, il attendit sa réponse. La voyant surprise, il reprit la parole.

"Je comprends votre surprise mademoiselle, mais en temps normal, mes promenades nocturnes solitaires sont bien ennuyeuses sans compagnie. Voudriez-vous être celle qui m'accompagnera? Je vous promets que nous ne ferons pas prendre, j'ai mes astuces."

Après tout, en apprendre plus sur elle lui fera descendre de ses préjugés. Vivre avec autant de préjugés empêchait justement de vivre réellement.
Si Miles était tombé sous le charme de cette jeune fille, c'est qu'il y avait bien une raison...autant comprendre le pourquoi du comment.

~~Mots: 1921~~

[hs: Merci Lilo]

Semaine terminée

Aelita eut l’impression d’être déshabillée du regard par le jeune homme qui ne voulait s’en doute que regarder son insigne d’ailleurs il s’avança un peu pour mieux le voir. La jeune fille ne broncha pas pendant qu’il était entrain de l’examiner, elle s’attendait à ce qu’il lui dise de partir car, elle n’était pas la bienvenue dans ses lieux. Mais, la jeune Serdaigle espérait que le fait qu’elle ait connu un jour Drago Malefoy et qu’une idylle avait eue lieu entre eux serait oublié depuis longtemps par ceux qui n’avait rien avoir dans tout cela. Le jeune homme sembla soudainement surpris quand elle parla de Miles car, maintenant le jeune Serpentard semblait s’intéresser un peu plus à la jeune fille.

Le jeune homme prit soudain la parole et d’une voix ferme, il lui dit que ses manières laissaient à désirer et même qu’elles étaient indignes. Le jeune homme semblait froid et distant tout comme Miles l’était au début, il semblait fait de glace tout comme Malefoy mais, Drago – et ça Aelita devait forcément en convenir même si elle n’aimait pas lui faire des compliments – c’était encore plus révélateur chez lui de part la couleur de ses cheveux et celle de ses yeux. Le jeune Serpentard reprit alors en lui disant qu’il pouvait comprendre son enthousiasme tout en détournant le regard, ce qu’Aelita prit pour de l’hypocrisie flagrante.

*Mais comment faire confiance à un Serpentard ?*, se demanda-t-elle en le regardant. *Je commençais a oublier comment il était réellement*, songea-t-elle avec un pointe de tristesse.

Le jeune homme reprit alors la parole en lui demandant si elle cherchait Miles Blechley, la jeune fille fit un signe positif de la tête, avant que le jeune homme de reprenne et lui dit qu’il ne savait pas si il pourrait l’aider car, il ne l’avait pas vu ce soir. Il lui dit sur un ton naturel qu’il était sûrement monté se coucher. Aelita écarquilla alors, légèrement les yeux, elle savait que Miles et elle ne se voyait pas souvent mais, que si le jeune homme avait envie de la voir, il n’irait sûrement pas se coucher de bonne heure. Le jeune homme reprit alors en lui disant que Miles pouvait être resté tard dans une autre partie du château.

*Hum, c’est plus plausible qu’il m’attende à un autre endroit*, pensa-t-elle en regardant le jeune homme qui était entrain d’enfiler une pair de gants en cuir noirs.

Après les avoir mit le jeune homme posa de nouveau son regard vers elle et lui demanda si il pouvait au moins savoir qui lui avait sauté dessus et confondu avec un autre. La jeune Serdaigle fut un peu déstabilisée par le ton froid qu’il avait employé mais, elle se reprit très vite.

- Je me nomme Aelita Stones, je suis en 4ème année et élève à Serdaigle comme vous avez pu le remarquer en examinant minutieusement ma poitrine, dit-elle sur un ton qui ne laissait aucune réplique possible.

Le jeune homme reprit alors la parole en lui disant qu’il comprendrait qu’il n’accepterait pas sa requête vu qu’elle était venue voir son petit ami, mais qu’il aurait aimé qu’elle l’accompagne pour une promenade nocturne.

*Non, mais pour qui il me prend ?*, se demanda-t-elle alors qu’elle vit Crabbe ressortir de la salle commune.

Le jeune homme reprit alors en lui disant qu’il comprenait sa surprise mais, qu’en temps normal c’est promenades était toujours solitaire et bien ennuyeuses sans compagnie. Donc, il lui demanda si elle ne voulait pas être sa compagne et lui promettait par la même occasion qu’ils ne se feraient pas prendre car il avait ses astuces. La jeune fille prit son sac qu’elle avait abandonné par terre afin de sauter au cou du jeune homme qu’elle avait prit pour Miles. Elle prit ensuite à l’intérieur de celui-ci une feuille de parchemin et une plume qui contenait encore quelques goûtes d’encre elle écrivit alors à Miles.

Mon amour,

Je serais en compagnie de

Elle s’interrompit alors en regardant le jeune homme qui était devant elle et le regarda droit dans les yeux.

- Excusez-moi mais, vous ne m’avez pas dit votre nom ? Et si je veux que Miles arrive à nous rejoindre, j’aimerais savoir le nom de celui que j’accompagne, lui dit-elle avec un léger sourire.

Raphaël était conscient du fait qu'il avait déshabillé la jeune fille du regard, mais il en éprouvait aucune gêne. Quand une personne n'était pas du même rang que lui, il ne voyait pas pourquoi il ne la regarderait pas comme il l'entend...c'est-à-dire une personne de rang inférieur au sien. Néanmoins, et si on pouvait prendre cela pour argent comptant, Raphaël considérait les Serdaigles de Sang-pur, les plus aptes à suivre les enseignements de cette fameuse école de sorcellerie. Il tolérait en tout cas leur savoir. Ils s'avéraient intelligents, mais un Serpentard devait toujours se méfier des personnes qui pouvaient se révéler plus intelligentes que lui.
Pour le moment, Raphaël voulait en apprendre plus sur celle qui sortait avec Miles Bletchley. Il avait ouvert un peu son esprit pour connaître les pensées de la jeune fille. Depuis son retour ici, il ne l'avait pas ouvert une seule fois pour se protéger des intrusions indésirables. Si lui maîtrisait la légilimencie et l'occlumencie, cela pouvait être le cas de beaucoup d'autres, surtout dans sa maison. C'est pourquoi il gardait constamment son esprit fermé au cas où une personne indiscrète s'insinuerait dans ses pensées.
Cette jeune fille pouvait lui révéler des pensées plus ou moins intéressantes. Raphaël serait s'en servir à bon escient. Très discret, il n'était pas du tout du genre à révéler ce qu'il apprenait, même pas vengeance. Question de principe et d'éducation!
C'est alors qu'il saisit les pensées de la jeune serdaigle.

*Mais comment faire confiance à un Serpentard ?*

Ca, il pouvait la comprendre, même lui ne faisait pas confiance aux Serpentards alors qu'il en était un. Bien évidement, certains est trop sots pour représenter un danger tels que Crabbe ou Goyle; mais il avait confiance aussi en d'autres personnes dans sa maison, mais il ne le déclarait pas tout haut. Il restait silencieux sur les personnes en qui il pouvait accorder sa confiance. Néanmoins, même les sots pouvaient s'avérer dangereux du fait qu'ils ne réfléchissaient pas à leurs actes et provoquer des situations bien plus que désagréables.
Cependant, la dernière pensée de la jeune fille le laissait perplexe.

*Je commençais a oublier comment il était réellement*

Ce "IL" était-il adressé à Miles? Il ne voyait pas pourquoi cela lui serait adressé...après tout, Raphaël n'avait aucun lien avec cette fille. Sa remarque pouvait faire penser au fait que parfois, la jeune fille oubliait comment son petit ami pouvait être...froid, voir glacial, distant et hautain. Il fallait peut-être qu'elle redescende de son nuage!
Quand il avait insinué que Miles était peut-être monté se coucher, Raph l'avait regardé avec attention pour voir sa réaction. Elle semblait suprise puisqu'elle avait légèrement écarquillé les yeux.

Il lui avait ensuite demandé son identité. Cela paru la déstabliser et il en fut involontairement satisfait. Non pas le ton qu'il avait prit pour lui demander son identité était surprenant, il parlait toujours de la sorte, c'était plus la question en elle-même qui était surprenante. Comment pouvait-il ne serait-ce qu'une seconde s'intéresser à quelqu'un d'autre qu'à lui-même, non pas qu'il soit narcissique, loin de là, mais il avait bien trop de préoccupations en tête pour s'intéresser aux autres (comprenez que les autres=Serdaigle/Bouffondor/Poufsouffle).

Elle se présenta alors comme étant une élève de Serdaigle, ça il le savait déjà, qu'elle était en 4ème année et qu'elle s'appelait Aelita Stones. Elle avait cela d'une telle manière qu'il ne pu s'empêcher de laisser entrevoir un sourire ironique au coin des lèvres. Elle avait de l'aplomb... Il aurait pu la rembarer, mais pas tout de suite...elle pouvait se révéler instructive!

Cependant, à l'évocation de ce nom, Raphaël se figea l'espace d'un instant. Sa mémoire s'était ravivée d'un coup et il savait enfin pourquoi cette jeune fille lui rappelait quelqu'un qu'il ne fallait pas cotôyer. Elle était la Serdaigle qui à l'époque sortait avec Drago Malefoy. Il eut un rictus mauvais, puis reprit un visage impassible. Si son visage n'affichait plus rien, son cerveau travaillait à toute allure. Elle était celle qui avait causé tant de problème à ce pauvre Drago...elle n'avait aucun honneur à en retirer.
Cette rapide réflexion faite, il reporta à nouveau son attention sur elle.
Il attendait toujours sa réponse face à sa requête. Répondrait-elle positivement?
Sa pensée le fit sourire intérieurement: *Non, mais pour qui il me prend?*
Il se répondit alors à lui-même.

*Pour quelqu'un qui va accepter ma proposition, Stones!*

Il l'avait persuadé puisqu'elle se dirigeait à présent vers son cas et qu'elle prenait une feuille de parchemin, sûrement pour laisser un mot à son petit ami. Décidement, il avait du mal à assimiler la nouvelle. Elle écrivait avec sa plume. Gentleman, Raphaël ne disait mot et patientait sagement. Faire preuve d'éducation pouvait parfois s'avérer une excellente manière de faire céder quelqu'un. Il fut tiré de ses pensées quand elle s'adressa à lui en le fixat dans les yeux.

Son nom? Cela paraitraît logique en temps normal, mais là Raphaël ne désirait que moyennement révéler son identité. En plus elle voulait connaître son nom pour que son copain Miles puisse les rejoindre s'il le voulait. Elle ne lui avait même pas demandé par interêt, voir même par politesse.

Quel manque de délicatesse! Un véritable manque d"éducation!
En plus elle demandait ça le plus simplement du monde, en souriant. Il y avait de quoi énervé Raphaël, mais pour l'instant, ce n'était pas le bon moment. La réflexion et la ruse étaient plus fortes. Si elle avait besoin d'être remis à sa place si elle exagérait, il lui ferait savoir. Pour le moment, ce qui comptait, c'était qu'elle est acceptée.
Il concéda donc à répondre à sa demande.

"C'est Gibson...Raphaël Gibson, 4ème année."

Il ne précisa pas sa maison, cela n'avait pas lieu d'être, elle était tout de même assez intelligente pour savoir de quelle salle commune il venait de sortir. Il espérait néanmoins rester assez longtemps avec Stones pour en apprendre plus sur elle sans que son cher et tendre débarque à l'improviste.

[HJ : désolée c'est un peu court Embarassed

]

Quand le jeune Serpentard répondit à sa requête, elle prit de nouveau sa plume et écrivit avec le plus grand soin sur la feuille de parchemin.

Mon amour,

Je serais en compagnie de Raphaël Gibson, si tu veux nous rejoindre nous serons à l’extérieur de Poudlard. Si pas, ne t’en fait pas trop pour moi, je serais me débrouiller j’en ai vu des pires que lui.

A bientôt.

A.S.

Une fois le petit mot rédigé elle se précipita vers Crabbe et lui donna le morceau de parchemin.

- C’est pour Miles tu pourras lui donner ? lui demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux.

Le jeune homme lui répondit alors qu’il n’était pas coursier et qu’il était trop occupé pour le moment pour s’occuper d’une chose aussi futile. La jeune fille fronça alors les sourcils et commença à réfléchir à toute vitesse quand le jeune homme posa encore les yeux sur elle, elle avait un regard presque implorant.

- Vincent…

Le jeune homme lui demanda pour qui elle se prenait de l’appeler par son prénom, la jeune fille sentit alors son sang bouillir dans ses veines.

- Ecoutes, si tu ne donnes pas ce mot à Miles, je t’en ferais voir de toutes les couleurs n’oublient pas que je suis presque aussi forte en potions que ne l’est Malefoy ! Même si le professeur Rogue ne m’apprécie pas !, lui dit-elle sur un ton étrangement calme.

Le jeune homme se recula d’un pas, alors qu’elle lui tendit le morceau de parchemin qu’il prit finalement en lui faisant des signes positif de la tête.

- Bien, dit-elle en se retournant vers Raphaël, nous pouvons y aller !

[hs: T'inquiète, ça m'arrive aussi, surtout quand j'ai des manques d'inspi, c'est horrible!]

Après lui avoir précisé son identité, la jeune fille se mit à écrire sur son parchemin. Il l'observa du coin de l'oeil tout en oscultant d'un regard détaché ses gants de cuirs. C'était sa tante maternelle qui les lui avait offert. Ils étaient de grandes qualités, ils résitaient au feu, au froid évidement mais aussi à certains acides. On aurait pu croire qu'ils étaient fait de peau de dragon, mais absolument pas. Sa tante était très douée dans l'invention de sortilèges et elle lui avait concocté une formule spéciale rien que pour lui. Il lui en était reconnaissant. Le petit plus, et pas des moindres étaient qu'ils grandissaient en même temps que sa main et ses doigts. Il n'avait donc pas besoin de changer de gants chaque année, ils se formaient à sa morphologie. Un vrai petit bijou.

Stones avait enfin fini sa missive et il se demandait à présent comment elle ferait pour transmettre son message. Elle n'avait pas de hibou sous la main et il était hors de question de monter à la volière de la tour nord à cette heure-là, elle était beaucoup trop loin. C'est alors qu'il la vit se précipité sur Crabbe! Qu'allait-elle donc faire? Raphaël resta perplexe jusqu'à ce qu'elle lui adresse la parole et lui demande de donner son mot à Miles. Raphaël était surpris. Il ne s'attendait pas à ça. De plus, elle le tutoyait. Cela prouvait par le passé qu'elle avait côtoyer Malefoy et ses deux accolytes. Il ne lui aurait pas permis une telle familiarité.

En tout cas, Crabbe réagit comme il l'avait pensé. Il se prétendait occupé et surtout qu'il n'était pas son coursier. C'était bien répondu, mais un peu faible dans le ton employé. Ce qui n'échappa pas à la jeune Serdaigle qui insista en lui faisant des yeux presque implorant! Raphaël eut une grimace de dégoût! Qu'avait donc cette espèce de la race humaine à s'abaisser de la sorte, à supplier presque qu'on leur accorde leurs faveurs? C'était pitoyable! Le rictus de dégoût toujours présent sur son visage, il continua de suivre la scène dans son coin. Crabbe sembla offusqué qu'elle se permette de l'appeler par son prénom. Raphaël en aurait fait de même. Quelle familiarité déplacée! Aucune éducation!
Néanmoins, il sentit une colère monter. Ce n'était pas lui, ni Crabbe apparement qui semblait loin de la colère, trop offusqué pour penser à s'énerver. Il regarda donc la jeune fille plus attentivement. Ses traits s'étaient durcis en effet et les paroles qui suivirent confirmèrent les sensations de Raphaël.

*Ecoutes, si tu ne donnes pas ce mot à Miles, je t’en ferais voir de toutes les couleurs n’oublient pas que je suis presque aussi forte en potions que ne l’est Malefoy ! Même si le professeur Rogue ne m’apprécie pas !*

Elle avait dit cela d'une manière très calme, mais Raph pouvait sentir tout autant sa colère. C'était intéressant de voir comment la jeune Serdaigle s'y était prise et surtout de voir Crabbe capituler. Ainsi, les menaces de Stones étaient si terrifiantes pour l'obliger à accepter? Apparement, vu la tête de cet idiot de Crabbe, oui! Raphaël était tout de même stupéfait du culot de cette fille. En apparence, elle ne paraissait pas si...volontaire si on peut dire. Mais d'un côté, cela ne l'étonnait guère. Il s'était toujours méfié de la gente féminine. Encore une preuve. N'empêche, à force de côtoyer des Serpentards (Malefoy, puis à présent Bletchley), Stones avait sûrement appris certaines choses à leurs côtés.

Raphaël, durant toute leur petite discussion, était resté à l'écart, en tant qu'observateur. Une partie du visage dans l'ombre, il ne se serait jamais proposé pour faire le messager, il en était certain. Et ce n'était pas les petites menaces sans envergure de cette Serdaigle qui lui aurait fait accepter. Il avait peut-être noté son culot, mais en aucun cas elle ne lui faisait peur en quoi que se soit. Elle n'était pas de taille à l'affronter. Il pouvait se révéler de front quand il le voulait, mais il était aussi très rusé,
et ses manières de faire était très spécifiques.

Après avoir réglé son affaire avec Crabbe, Stones revint vers lui, lui précisant qu'ils pouvaient y aller. Raphaël hocha la tête légèrement en signe d'accord, puis ils prirent tout les deux le chemin qui menait au hall. Après avoir dépassé Crabbe qui faisait toujours une drôle de tête, Gibson pensa l'espace d'une seconde à lui jeter un sortilège de confusion pour le punir de sa faiblesse. Il avait été sot d'accepter. Après tout, que pouvait faire cette fille? Elle n'était pas dans la même maison. Elle ne risquait pas de l'empoissonner! C'est alors qu'il se souvint que Crabbe (et Goyle par la même occasion) était un goinfre. Dès qu'il voyait un gâteau, une confiserie ou tout ce qui pouvait ressembler à de la nourriture, il se l'enfilait. Répugnant! Il avait de quoi se méfier alors. Pas de Stones, mais de lui-même justement! Quel imbécile! Et puis, la deuxième idée fut s'il lui lançait un sortilège de confusion, Crabbe oublierait de donner le mot à Miles et cela arrangerait les affaires de Raphaël qui voulait rester seul avec la Serdaigle, le temps d'en apprendre plus sur elle.

Néanmoins, il ne le fit pas. Crabbe était tellement bête qu'il n'était pas prêt de trouver Bletchley. Cela lui laissait largement le temps de discuter calmement avec son invitée pour la soirée. Ils arrivèrent enfin vers une porte que très peu de personnes connaissaient. Elle donnait accès au parc de Poudlard, mais de dehors elle était invisible pour ceux qui ne la connaissait pas et ne connaissait pas le mot de passe approprié. La porte était petite, noire, faite en bois d'ébène, et joliment sculptée. Raphaël donna quelques coups sur la porte et elle s'ouvrit. Cette porte, située aux sous-sols, s'ouvrit alors sur un escalier de pierres. Il marmonna "Lumos" entre ses dents et une lueur apparue au bout de sa baguette.

"Je préfère passé devant si vous me le permettez. Cet escalier n'est plus très stable."

Il passa donc devant et commença à monter les escaliers prudemment. Il y avait des pierres bancales et des trous de temps à autre. Il ne valait mieux pas que Stones se fasse mal à cause de lui. Il connaissait Miles de réputation et s'il tenait vraiment à sa petite Serdaigle, il devrait lui rendre en parfait état.

"Attention à votre droite. Il manque la moitié des marches!"

Il la prévenait de temps en temps pour qu'elle ne tombe je ne sais où et se fasse mal tout ça dans l'optique de pouvoir la questionner et en apprendre plus sur elle. Quand Gibson avait un objectif, c'était incroyable par quoi il acceptait de passer. Rusé comme pas deux, il n'était pas prêt de lâcher l'affaire.

Ils arrivèrent enfin à l'air libre. La trappe était planquée derrière des buissons. Il sortit et, contre toute attente, il aida Stones, d'une main de maître, à sortir de cet escalier tarabiscoté sans lui adresser un regard. Il referma la trappe puis reporta son attention sur elle.

"Je ne sais comment cet escalier peu tenir encore aujourd"hui, mais la magie doit sûrement y être pour grand chose."

Après cette légère déclaration, il jeta un rapide coup d'oeil dans les alentours. Il ne fallait pas ce ce stupide garde-chasse débarque et fasse tout foirer. Il resta silencieux le temps de perçevoir la présence de quiconque avant de reprendre la parole.

"Je pense que nous pouvons y aller."

Il se mit en marche, Stones à ses côtés, et se dirigèrent vers nul part en particulier. Le parc était immense, mais la lune, resplendissante en cette soirée, éclairait parfaitement les lieux, assez pour voir, mais aussi pour être vu. Raphaël n'aimait pas trop ça, mais que pouvait-il faire? il n'avait pas le pouvoir de cacher les rayons de la lune...Il devrait sy' adapter. ils restèrent silencieux durant quelques minutes puis se fut à Gibson de prendre la parole.

"Il m'arrive souvent de me promener le soir dans le parc pour m'aéérer l'esprit...oublier les ennuis de la vie quotidienne. C'est très reposant! Et vous, que faites-vous pour vous divertir, oublier les soucis?" demanda-t-il calmement mais où l'on sentait la noblesse de son rang percer dans la voix.

Aelita connaissait la plus part des passages secrets de l’école pour les avoir emprunté assez souvent lors de ses 3 dernières années scolaires. Elle les avait même emprunté alors qu’elle était avec Malefoy, ce qui lui causa un petit pincement au cœur quand Raphaël lui montra un chemin qu’elle n’avait encore jamais vu. Et pour cause, il fallait en connaître le code, personne n’avait dû découvrir ce passage en dehors des frères Weasley.

*Les a-t-ils suivit ?*, pensa-t-elle en penchant la tête pour mieux voir.

Elle vit plus qu’elle n’entendit le bout de sa baguette s’illuminer, il lui dit alors qu’il préférait passer devant car, l’escalier n’était pas très stable. Aelita ne dit pas un mot le laissant passer, il commença à monter les escaliers avec une extrême prudence. Ce qui agaça un peu la jeune Serdaigle intrépide qu’elle était devenue au fil du temps. Le jeune homme lui dit de faire attention à droite car il manquait la moitié des marches. La jeune fille se colla alors au mur de gauche et continua à avancer sur l’autre moitié des marches.

Ils arrivèrent derrière des buissons, Raphaël l’aida à sortir en lui attrapant la main et la ramenant vers lui, pour ensuite fermer la porte derrière elle et la lâcher ensuite. Pendant ce cours instant, la jeune fille avait été comme paralysée, comme si elle venait de recevoir un sortilège de stupification. Mais, elle se reprit vite quand le jeune homme lui adressa la parole et lui dit qu’il ne savait pas comment cet escalier pouvait encore tenir à cet instant et que la magie devait sûrement y être pour quelque chose.

*Oui tout comme pour le château*, pensa-t-elle en regardant où ils étaient vraiment.

Le jeune homme en fit de même, la jeune fille aperçu de loin un fumée et elle sourit en pensant que c’était s’en doute la cabane du professeur Hagrid. Aelita aimait le professeur de Soins au Créatures magique, elle trouvait son cours passionnant, même si les animaux qu’il présentait étaient…, bizarres et dangereux. Le jeune homme la fit une fois de plus descendre sur terre en lui disant qu’il pensait qu’il pouvait y aller.

Ils se mirent en marche, côte à côte et se dirigèrent vers nul part en particulier. Le parc était une vaste étendue de verdure, Aelita adorait s’y promener la journée mais, le soir elle ne l’avait jamais fait, même pas quand elle était préfète. L’air du soir, était vivifiant même si le printemps montrait le bout de son nez les nuits étaient encore fraîche.

*Je suis bonne pour un rhume*, pensa-t-elle alors qu’une légère brise caressa son visage nacré et ses joues qui prirent une jolie teinte rose.

La lune resplendissait en cette soirée, éclairait parfaitement les lieux, assez pour voir, mais aussi pour être vu. Elle perçu chez le jeune homme une certaine tension et baissa les yeux.

*Il c’est peut-être rendu compte qu’il ne voulait pas de moi à ses côtés*, pensa-t-elle en examinant minutieusement le sol.

C’est alors qu’une fois de plus le jeune homme fit tomber les barrières et lui adressa la parole. Il lui dit qu’il lui arrivait souvent de se promener le soir dans le parc pour s’aérer l’esprit et oublier les ennuis de la vie quotidienne. La jeune fille ne pu s’empêcher de le regarder et de lui sourire, il poursuivit en lui disant que c’était très reposant puis il lui demanda ce qu’elle faisait pour se divertir et oublier ses soucis. Aelita réfléchit, elle ne savait pas vraiment ce qui lui faisait oublier les soucis qu’elle avait en ce moment car, elle y pensait presque tout le temps.

*Les études ? Les balades dans le château entre les cours ? Hum…, non ! La lecture, non plus je trouve toujours un moyen d’y penser… Qu’est-ce qui me fait oublier presque totalement mes soucis ?* se demanda-t-elle alors qu’une bourrasque réussit presque à ouvrir sa robe de sorcier.

C’est alors que la jeune fille su ce qui lui faisait oublier tous ses soucis en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

- Le Quidditch ! lui dit-elle avec enthousiasme. Oui, c’est la seule chose qui me fait penser à autre chose que mes soucis quotidiens ou ceux de ma vie, lui dit-elle en baissant les yeux et en essuyant les larmes qui avaient commencé à pointer le bout de leur nez à cause du vent. Oui, même si je n’ai pas beaucoup de soucis en ce moment, lui menti-t-elle en continuant de sourire.

Aelita se sentait entraînée vers des terrains glissant heureusement qu’elle c’était ressaisie en disant qu’elle n’avait pas le moindre soucis pour le moment. Elle n’avait pas envie de parler de ses problèmes et surtout pas à un Serpentard, qui s’empresserait d’aller raconter à qui veut l’entendre qu’Aelita Stones avait des problèmes. Même si personne ne l’aurait écouté vu que la jeune fille n’était pas assez intéressante pour cette maison.

*Heureusement que Miles est une exception*, pensa-t-elle en fermant les yeux pour sentir le vent frais lui caresser ses joues de plus en plus rouges.

Raphaël marchait tranquillement au côté de la jeune Serdaigle. Il avait bien sûr des arrières pensées, mais il ne lui voulait aucun mal. Il avait beau être un Serpentard, il n'appréciait guère la violence physique. Il n'arrivait à ce stade que lorsqu'il était agressé à son tour. Bien évidement, il y avait des jours, des moments, des personnes qui l'énervaient plus que d'autres, et il lui arrivait alors d'utiliser la magie, quelques sortilèges pas bien méchant, pour se venger.

Il ne pouvait apprécier Stones, il ne la connaissait pas! Oh, évidement, il avait entendu certaines choses sur elle...il savait pertinnement qu'elle avait fait tourner la tête à Malefoy. Néanmoins, il préférait se faire sa propre opinion par lui-même et se méfiait toujours des ragots. Ils étaient souvent déformés et à la fin, le résultat n'avait plus aucun sens avec l'information du début. Il n'avait jamais compris comment cet illustre sang pur avait pu "trahir" ses origines pour une Serdaigle...mais d'un côté, et il en était parfaitement conscient, il pouvait comprendre. Les sentiments amoureux étaient les plus pervers et les plus compliqués à maîtriser. Lui même s'était laissé prendre. Il ne les jugeait pas...il était mal placé pour cela. Enfin, aujourd'hui, c'était de l'histoire ancienne et Stones sortait avec Miles, un autre Serpentard! Il lui fallait peut-être du temps pour admettre les faits...
De toute manière, qu'ils sortent ensemble ou pas ne le préoccupait pas plus que cela...il était passé bien au-dessus de ça. En fait, ce qui l'intriguait, c'était pourquoi Bletchley avait craqué pour elle?!! Il ne savait pas trop d'où pouvait venir cette curiosité soudaine...peut-être à cause du fait que lui aussi il se posait des questions sur ses sentiments envers celle qu'il aimait. Il était étranger à l'amour...et il était juste à la recherche de réponses...le problème, c'est qu'il n'était pas sûr d'en trouver...surtout en compagnie de Stones. Il regardait machinalement autour de lui comme il en avait l'habitude quand il sortait le soir, pour des promenades nocturnes interdites, quand il la vit baisser les yeux.

*Il c’est peut-être rendu compte qu’il ne voulait pas de moi à ses côtés*

Où était-elle aller chercher ça encore? Les filles se faisaient trop vite des idées. Il ne chercha même pas à comprendre et passa outre. Quand il s'ouvrit à la discussion pour lui parler de ce qui lui libérait l'esprit, il la surpris en train de lui sourire. Mon dieu, il en fallut de peu pour qu'il ne l'a renvoi pas sur les roses d'un ton narquois et blessant, mais il se retint. Il trouvait ça niait de sourire juste parce que quelqu'un d'autre osait parler de soi. Il ne voyait pas où était l'exploit...et surtout, il ne faisait cela que par pure tactique. En tout cas, la question qu'il lui avait posé la faisait réfléchir, l'empêchant par la même occasion de lui sourire bêtement.

*Les études ? Les balades dans le château entre les cours ? Hum…, non ! La lecture, non plus je trouve toujours un moyen d’y penser… Qu’est-ce qui me fait oublier presque totalement mes soucis ?*

Godness, il espérait bien que se ne soit pas les études, c'était d'un ennui...mais il ne devait pas s'attendre à mieux d'une Serdaigle. Néanmoins, elle cherchait encore. Heureusement qu'elle réfléchissait en marchant, autrement ils auraient pris racine. C'est alors qu'elle lui sortit une réponse qui contre toute attente lui plue.

Ainsi, elle aimait le Quidditch, mais en plus, elle disait cela avec enthousiasme, ce qui attestait ses propos. Le sport le plus réputé du monde de la Sorcellerie était donc un moyen de se libérer l'esprit pour elle. Heureusement qu'elle n'avait pas répondu les études, il ne sait s'il aurait pu retenir un rire railleur à son encontre. Elle avait dit cela en souriant et prétendait ne pas avoir beaucoup de problèmes en ce moment...ce dont, bizarrement, il doutait. Mais il comprennait aisément qu'elle ne veule pas se confier à un Serpentard...le truc, c'est que Gibson, même s'il ressemblait à de nombreux Serpentards, avait des qualités que beaucoup de sa maison n'avaient pas...dont la discrétion et le fait d'être à l'écoute des autres.

"Le Quidditch?! Vous pratiquez? C'est un sport que j'apprécie beaucoup, mais je ne ressens pas le besoin de faire parti d'une équipe quelconque...au désespoir de mon père!" dit-il en souriant d'un air amusé à la fin de sa phrase.

Son père avait des projets pour son fils. Certains étaient en accord avec l'intégrité de Raphaël, d'autres, ne lui correspondaient pas et il avait assez de caractère et de personnalité pour ne pas se laisser manipuler, au grand malheur de Gibson qui subissait les foudres de son paternel. Cependant, il avait réussi à le manipuler à sa façon, tout en discrétion et à force de travail et d'acharnement, il avait échapper aux griffes de son père...jusqu'aux prochaines grandes vacances en tout cas.

"Néanmoins, j'en fais pour mon simple plaisir. Il y a déjà assez de compétitions dans la vie sans en rajouter avec un sport qui se veut rassembleur et non diviseur."

Tout en pensant à des détails dont l'importance n'avait d'yeux que pour Raphaël, il surprit une des réflexions de la jeune fille.

*Heureusement que Miles est une exception*

Il préférait éviter de s'aventurer sur ce chemin, sachant pertinnement qu'il pourrait se montrer assez désagréable, et cela ne servirait pas ses plans. Le problème avec les Serpentards, c'étaient que beaucoup d'entre eux avaient donné une si mauvaise image de leur maison que tout les autres les prennaient pour des tueurs en puissance. D'accord, il faisait partit intégrante de cette classe de sorciers riches au sang pur, prétentieux, hautains, manipulateurs et où l'influence d'une famille riche faisait toute la différence dans la haute société, mais lui, il lui arrivait d'avoir des points de vus différents de certains de ses camarades.
Il venait alors, encore une nouvelle fois, de perçevoir ses pensées...et comme à son habitude, quand il cherchait des réponses, il était très à l'écoute de ce qu'il pouvait "entendre".

*Je suis bonne pour un rhume*

Il se tourna vers elle, l'air de rien, comme s'il n'avait jamais perçu ses pensées et lui posa une question de manière courtoise.

"Je ne suis pas très frileux, mais je peux constater en voyant vos joues rosies que vous avez froid....permettez?"

Il sortit alors sa baguette, la dirigea vers la jeune Serdaigle et prononça entre ses dents, tel un murmure, une formule. Une espèce de lumière bleue azure apparue et encercla la jeune fille, puis disparue. Il rangea sa baguette et reprit sa marche. Non pas qu'il se souci de la santé de Stones, mais il se devait, en présence féminine, de rester gentleman, tel que son père lui avait appris.

"C'est une formule qui forme comme une protection invisible. Ainsi le froid n'aura aucun effet sur vous tant que vous serez dehors!"

Il se remit ensuite en marche, la Serdaigle à ses côtés. Il n'en avait pas assez appris pour aborder le sujet qui l'intéressait depuis le début, il devait donc passer par d'autres procédés pour arriver à ses fins.

"Vous savez, si j'étais le Gibson d'il y a deux ans, je ne vous aurais même pas adressé la parole, surtout en sachant les évènements qui se sont produits en 1ère année avec une personne dont je tairais le nom pour ne pas vous mettre mal à l'aise...mais voyez-vous, je me fous aujourd'hui pertinnement des ragots et des "on-dit". Chacun à le droit de mener sa vie comme il l'entend...et malheureusement, pour certaines personnes, il faut du temps pour en prendre pleinement conscience." dit-il sur le ton de la confidence.

Les propos de Raphaël étaient étranges. Il ne disait pas où il voulait en venir, mais il semblait en dire assez pour que Stones comprenne la signification... Il n'avait en aucun cas voulu être menaçant ou montrer à la jeune fille qu'elle n'était pas digne d'être en sa compagnie, cela n'avait rien à voir avec ça!

"Je vous laisse le choix de la question mademoiselle Stones. Si vous voulez m'interroger sur quelque chose, n'importe quoi qui vous passe par la tête, je ferais en sorte d'y répondre le plus sincèrement possible." déclara-t'il naturellement.

La jeune fille regardait le Serpentard, en ça compagnie elle pensait retrouver celle de Drago, il était froid et distant tout comme lui l’avait été avec elle. Elle eut un léger sourire mais, le dissimula très vite, en fait, elle se rendit compte que ses réflexes revenaient petit à petit dés qu’elle était en compagnie de personnes faisant partie de cette maison. Alors qu’elle lui dit aimer le Quidditch le jeune homme lui répliqua que c’était un sport qu’il appréciait beaucoup mais, qu’il ne ressentait pas le besoin de faire partie d’une équipe quelconque au désespoir de son père.

- Contrairement à vous mon père trouvait que c’était un sport trop dangereux pas fait pour les filles… mais, dès qu’il avait le dos tourné moi et mes frères jouons. Et puis, j’ai eu une place dans l’équipe des Serdaigle, je suis la Capitaine… Du moins pour le moment, lui dit-elle en gardant les yeux baissés, je suis également l’attrapeuse de l’équipe, je n’ai pas raté un seul vif d’or depuis que j’en fais partie…

*Il va croire que je me vante*, pensa-t-elle avec un léger pincement au cœur.

- Avant de faire partie de l’équipe de Quidditch, jamais je n’avais pensé qu’on m’accepterait et puis surtout je redoutais la colère de mon père si jamais il l’apprenait… Enfin, c’est du passé n’est-ce pas ?

Le jeune homme reprit alors la discussion en lui disant qu’il faisait du Quidditch pour son simple plaisir. Qu’il trouvait qu’il y avait déjà assez de compétitions comme ça dans la vie pour en rajouter avec le sport qui se veut rassembleur et non diviseur.

- C’est vrai que dans une équipe on est soudé mais face à une autre équipe on se doit de se dépasser, c’est ça aussi le sport et la vie est comme ça aussi, lui dit-elle en relevant les yeux vers lui. Il faut tout le temps se dépasser et se prouver à soit même qu’on est pas une moins que rien, même si quelque fois on y arrive pas, il faut toujours tenter, lui dit-elle en baissant de nouveau les yeux.

Le jeune homme lui dit qu’il n’était pas frileux mais, qu’il pouvait constater en la voyant que ses joues étaient rosies par le froid il lui demanda si il pouvait et à cette instant sortit sa baguette. Aelita en voyant ça – car elle avait relevé les yeux – recula d’un pas non pas par peur qu’il lui fasse du mal mais, plus par réflexe. Il murmura une formule et une lumière bleue azure apparu et encercla la jeune Serdaigle, elle sentit alors une sensation de chaleur immédiate et sourit avant de ne le faire disparaître aussi vite qu’il était apparu. Le jeune homme lui dit que c’était une formule qui forme comme une protection invisible, ainsi le froid ne pénétrerait plus dans ses vêtements tant qu’elle serait dehors.

- Merci, c’est bien aimable, lui dit-elle en baissant de nouveau les yeux. La galanterie existe encore chez les Serpentard, lui dit-elle en souriant légèrement.

*Je dois lui paraître ridicule et sans intérêt alors, pourquoi m’a-t-il fait venir pour lui tenir compagnie*, se demanda-t-elle en osant un regard vers lui.

Elle suivait toujours le jeune homme qui reprit la parole en lui disant que si elle l’avait connu, il y a deux ans il ne lui aurait sûrement pas adressé la parole. Elle releva alors les yeux pour le regarder stupéfaite parce qu’il venait de dire mais, il continua en lui parlant des évènements qu’il c’était produit en première année avec une personne dont il tairait le nom pour ne pas la mettre mal à l’aise.

- Vous pouvez dire Malefoy ou Drago peut m’importe maintenant, lui dit-elle en baissant de nouveau les yeux le seul nom où je serais mal à l’aise si vous le prononcé n’est pas celui là, osa-t-elle lui dire.

Le jeune homme poursuivit en lui disant qu’aujourd’hui il se foutait bien des ragots et des on-dit et que chacun avait le droit de mener sa vie comme il l’entend. Et que malheureusement pour certaines personnes, il fallait du temps pour en prendre pleinement conscience.

- J’ai fait, des erreurs mais, qui n’en a jamais fait dans sa vie ? J’ai aimé une personne dont je ne pouvais pas tomber amoureuse… Je n’étais pas assez bien, pour lui, pour son rang, pour sa famille, une jeune fille venant d’une famille de Serpentard qui fini à Serdaigle… Vous vous rendez compte de l’impact ? Du déshonneur que j’ai fait à mon père ? Vous devez trouver ça pathétique… et ça l’est sûrement, j’aurais s’en doute mieux fait d’écouter mon père et de me forcer à renier mes sentiments au plus profond de moi n’est-ce pas ?, dit-elle dans un murmure.

Le jeune homme reprit la parole et Aelita ne pu s’empêcher de s’en sentit soulagée, il lui dit qu’il lui laissait le choix de la question si, elle voulait toute fois l’interroger sur quelque chose n’importe quoi qu’il lui passait par la tête. Il poursuivit en lui disant qu’il ferait en sorte d’y répondre le plus sincèrement possible.

*Pourquoi je me sens si bien avec vous et que je vous dis tout cela sur moi ? Alors, qu’on ne se connaît même pas… Pourquoi ais-je l’impression de vous connaître ? Vous êtes pourtant si froid et si distant, en fait, vous me faites penser à lui !* pensa-t-elle en essayant de chasser cette pensée.

- On va faire un espèce de jeu, ça sera plus simple pour nous deux je crois…, je vous pose une question et vous m’en posez une et nous avons droit à deux joker ok ? lui dit-elle en le regardant, bien je commence, pourquoi m’avoir invitée à faire un tour dans le parc ? lui demanda-t-elle en essayant de voir ses yeux.

*Il va croire que je me vante*

Elle n'avait pas tort...en effet, il pensait qu'elle se vantait, mais il ne lui en tenait pas rigueur. Certaines personnes avaient besoin de se vanter pour avoir un peu plus confiance en elles. Rien de bien répréhensible aux yeux de Raphaël...même s'il n'appréciait guère les pleurnicheurs et les personnes en manque d'assurance. Ceux qui en manquer devenaient des souffres douleurs puisqu'on les considérait comme des faibles. Incapable de se défendre, il devenait des cibles faciles. Raphaël prenait un malin plaisir à les maltraiter et à les humilier...autrefois. Aujourd'hui, il était plus modéré, moins puéril. Il pensait qu'on ne devait vraiment rien à faire d'autre pour se faire ch*** (désolé pour le terme) à passer son temps à vouloir le malheur d'autrui. Plus mûr à présent, il voyait les choses différement.

"C'est très machiste comme réflexion...mais compréhensible. Pensez un peu à la crainte de votre père. Il ne voulait pas qu'il vous arrive quelque chose de regrettable. Les blessures dans ce sport sont tellement vicieuses et si rapidement arrivées..." dit-il d'une voix calme et posée.

Il ne fit néanmoins aucun commentaire sur les performances de Stones. Il se voyait très mal la féliciter de ses exploits. Il était très attaché à sa maison et son devoir en tant que tel était de supporter Serpentard et son équipe. Il resta silencieux, à l'écoute des sentiments et pensées de la jeune Serdaigle.

Néanmoins, les réflexions de la Stones ne lui plurent guère. Il ne lui permettait pas de se faire donneuse de leçons. Il n'avait pas besoin d'elle pour ça. Il eu un petit rictus de mépris et ses traits si apaisés en apparence se durcirent d'un coup. Il le savait pertinnement qu'il fallait se dépasser, encore plus dans la vie...surtout après ce qu'il avait vécu! La vie n'est pas si facile, il est un des premiers à le reconnaître, alors les propos qui se veulent moralisateurs, elle pouvait se les garder. Il pouvait très bien se passer de ses commentaires! Mais ce qui l'énerva le plus c'est sa remarque sur le fait qu'il fallait se dépasser pour se prouver à soi-même qu'on était capable d'y arriver et qu'on n'était pas des moins que rien. Alors là, ils n'avaient pas du tout la même conception de la vie et les mêmes valeurs. Il savait absolument qui il était et ce qu'il valait. Quand il voulait quelque chose, il ne tentait pas, il fonçait. Il se foutait royalement des appréhensions ou des hésitations infondées d'autrui. Quand il le voulait, il obtenait tout ce dont il désirait. Il n'était pas capricieux, loin de là, seulement un garçon déterminé.

"Le dépassement de soi n'est pas toujours comme vous pensez l'entendre! On peut se dépasser, mais pas pour se convaincre qu'on est meilleur qu'on ne le croit, je n'ai pas besoin de ça pour savoir qui je suis vraiment!" dit-il d'un ton dur et catégorique qui ne permettait aucune réplique sur ce qu'il venait de dire.

Elle s'était permis un peu trop de choses à son goût! D'accord, elle n'était pas au courant de ce qu'il avait subi, mais elle parlait de choses dont elle ne connaissait absolument rien. Et si elle pensait savoir, alors elle n'en connaissait que le strict minimum...elle était loin de la vérité, dans sa bulle, avec ses soucis puérils et quotidiens! Voilà pourquoi il avait réagit comme ça. Il s'était senti insulté! Il mit quelques secondes à reprendre son calme olympien qu'il avait habituellement. Petit-à-petit son regard s'adoucit et son visage se détendit. Il pouvait oublier très vite comme il pouvait être très rancunier. Pour le moment, il avait fait en sorte d'oublier les propos de Stones et reprenait part à la conversation. Il avait protégé la jeune Serdaigle du froid. Elle le remercia en souriant et lui fit un joli compliment sur sa galanterie.

"Tout les Serpentards ne sont pas des...qu'ai-je encore entendu la dernière fois? Ah oui, des petits prétentieux narquois et mal polis! Nous pouvois nous montrez galants et courtois! Dommage que certains de mes compagnons est oublié l'éducation qu'on leur avait inculqué! Pour ma part, il me semble tout à fait normal d'agir de la sorte, surtout envers la gente féminine." déclara-t'il d'une voix aimable.

Raphaël faisait de nombreux efforts pour se montrer moins cassant, moins froid, moins Serpentard en fait. Il savait qu'il devait se montrer "sympathique". Rien que ce mot était nouveau pour lui.

*Je dois lui paraître ridicule et sans intérêt alors, pourquoi m’a-t-il fait venir pour lui tenir compagnie*

Tiens, intéressant comme question...il aurait pu lui répondre...mais l'instant n'était pas choisi. Il aurait pu dire quelque chose, mais de toute façon, sa question était informulée...il ne pouvait donc rien faire. Sa remarque sur le fait qu'il ne lui aurait jamais adressé la parole il y a deux ans parut choquer Stones. Il retint un sourire. En tout cas, elle n'avait aucun problème à prononcer le nom de Malefoy, voir même son prénom...avait-elle donc fait une croix sur l'un des Serpentards dont le nom était l'un des plus influents du monde magique? Elle n'avait donc plus aucun sentiment pour lui, ni aucune rancoeur? Il en doutait bizarrement. Oh évidement, elle avait des sentiments pour Bletchley, ça il en était certain, mais il savait que les sentiments, même si on essayait de les enfouir au plus profond de soi était qu'on le veuille ou non, toujours présent...plus ou moins puissants of course.
Néanmoins, la remarque de Stones l'intrigua.

"Veuillez me pardonner de mon indiscrétion, mais quel est donc le nom de la personne qui vous mettrez mal à l'aise? Je vous promets de ne jamais rien révélé. Je suis quelqu'un de très secret quand il le faut!" dit-il en baissant quelque peu la voix, tel l'instinct, comme s'il redoutait qu'on puisse les surprendre.

Il l'écoutait avec attention, et contre toute attente, alors que rien ne l'avait préparé à ça, il fut touché par les paroles de la jeune Serdaigle.

*J’ai fait, des erreurs mais, qui n’en a jamais fait dans sa vie ? J’ai aimé une personne dont je ne pouvais pas tomber amoureuse… Je n’étais pas assez bien, pour lui, pour son rang, pour sa famille, une jeune fille venant d’une famille de Serpentard qui fini à Serdaigle… Vous vous rendez compte de l’impact ? Du déshonneur que j’ai fait à mon père ? Vous devez trouver ça pathétique… et ça l’est sûrement, j’aurais s’en doute mieux fait d’écouter mon père et de me forcer à renier mes sentiments au plus profond de moi n’est-ce pas ?*

Il ralentit le pas comme s'il cherchait à mieux assimiler les paroles de Stones. Il faisait en sorte de ne pas se tourner vers elle pour lui cacher son trouble. Il se sentait un peu plus proche d'elle car ils avaient, même s'il ne s'y attendait pas, des points communs... un point commun en tout cas! Il savait de quoi elle voulait parler et ce que l'on pouvait ressentir. Lui, il n'avait jamais déçu ses parents avant sa rencontre avec cette belle Serpentard. Il avait rendu fier ses parents quand il était entré à Serpentard, comme toute la lignée des Gibson d'ailleurs. Une telle fierté que son père avait même déjà fait des projets pour lui et son avenir. Des projets dont Raphaël n'en avait que faire! Il les avait rejeter avec véhémence...et il l'avait regretter amèrement. Il n'avait pas fait le choix de tomber amoureux...il avait appris que les sentiments amoureux ne se contrôlaient pas, et la punition fut terrible. En regardant Stones, il avait un regard plus profond, moins froid...plus humain.

"Aussi bizarre que cela puisse paraître, je comprends de quoi vous voulez parler. J'ai fait des choses que je ne regrette aucunement, mais qu'on n'a pas manqué de me reprocher...sévèrement! Je ne trouve pas cela pathétique mademoiselle...et croyez-en mon expérience, cela ne sert à rien de renier ses sentiments. Ca vous ronge jusqu'à vous détruire. Je n'ai pas vécu la honte comme vous d'aller dans une autre maison que celle qui m'était réservée, mais les douleurs morales de l'amour..."

Il s'interrompit, préférant ne pas s'aventurer sur ce chemin qui était toujours douloureux pour lui. Il avait cette fâcheuse habitude de toujours masquer ses émotions...il réussissait encore à cet instant, même en se dévoilant.

*Pourquoi je me sens si bien avec vous et que je vous dis tout cela sur moi ? Alors, qu’on ne se connaît même pas… Pourquoi ais-je l’impression de vous connaître ? Vous êtes pourtant si froid et si distant, en fait, vous me faites penser à lui !*

*A lui?*

Gibson pensa alors à Malefoy...néanmoins, cela pouvait aussi bien être un compliment qu'un reproche informulé. Mais il était plutôt satisfait qu'elle se sente bien en sa compagnie. Cela prouvait qu'il n'était pas si monstrueux que ça et que son stratagème marchait. Une impression de se connaître? Mmmmh, il aurait pu lui répondre sans grande hésitation...il avait des ressemblances dans sa façon de se comporter avec Drago, ensuite, ils avait quelques petits points communs. Et puis, elle n'était pas une Serdaigle comme tout les autres! Elle était destinée à aller à Serpentard, mais elle avait échoué, enfin, elle avait côtoyer certains membres de sa maison de très près. Elle avait donc une valeur autre!

*Un jeu? Très bien! Allons-y...*

"C'est d'accord!"

Il l'écouta donc poser sa question, y réfléchit, tout en cachant un sourire amusé, puis prit la parole. Elle tentait de voir ses yeux...Il se tourna donc vers elle et planta son regard gris-vert dans les yeux bleus de la jeune Serdaigle.

"Pourquoi? Ne vous avais-je pas répondu tout à l'heure en vous invitant à m'accompagner?"

Il resta silencieux, puis reprit.

"Néanmoins, il n'était pas très difficile de se rendre compte que votre simple compagnie n'était pas le but escompté. Je suis en fait intrigué par vous, votre personnalité...votre façon de faire pour...comment dire...approcher les membres de ma maison. Stones n'est pas un nom inconnu chez nous, les Serpentards...Drago était déjà tombé dnas vos filets, et maintenant c'est au tour de Miles...vous m'étonnez! Est-ce parce que vous avez quelque chose de spécial ou bien on-t'il enfin compris que la vie ne valait pas la peine d'être vécu s'il ne se donnait pas la liberté d'aimer?" demanda-t'il perplexe.

"Ne croyez pas que je me moque de vous, loin de là mes pensées, je suis juste honnête avec vous." dit-il sincèrement.

Autant jouer et le faire à fond. Au moins, on ne lui reprocherai pas de se montrer, à ce moment-là, hypocrite.

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