Etrange rencontre (priorité Raphaël)[Fini]

Le jeune homme lui dit que la réaction de son père par rapport au Quidditch était machiste mais compréhensible. Il lui dit de penser un peu à la crainte qu’avait Augustus – père d’Aelita – de la voir sur un balai, il avait sûrement peur qu’il lui arrive quelque chose de regrettable. La jeune fille sourit à la réflexion de Raphaël.

- Je ne pense pas qu’il avait peur que je me blesse en pratiquant le Quidditch, ce qu’il avait peur c’est que je sois plus brillante que ne l’était mes frères. Et sans doute aussi parce qu’il ne supportait pas qu’une femme joue à ce sport. Si il avait peur que je me blesse jamais il…

*Aelita tais-toi !* se dit-elle en se reprenant, *nous ne sommes pas encore assez intime pour que je vous confie cela* se dit-elle alors que son regard se voila l’espace d’une seconde, puis elle reprit son sourire.

Raphaël sembla soudain irrité parce qu’elle venait de dire sur le dépassement de soit, elle ne voulait pas parler de lui. Elle parlait d’elle, jamais elle n’aurait osé dire ça pour qui que ce soit d’autre.

- Vous assurément, dit-elle en baissant les yeux, mais, moi j’ai besoin de me prouver chaque jour que je suis bonne à quelque chose, lui dit-elle en osant pas le regarder. Je…, je ne parlais pas pour vous…

Sa voix se brisa soudainement, elle ne su pas pourquoi mais, elle fut prise d’un sentiment étrange qui comprimait sa poitrine au point qu’elle n’était plus capable de respirer correctement. Aelita se sentait coupable, d’avoir dit ses choses et qu’il les ait prit pour lui. Puis se fut le moment où il fut galant et qu’elle le lui fit remarquer, le jeune homme lui dit alors que tous les Serpentard n’étaient pas des petits prétentieux narquois et mal polis.

- Vous parlez de Malefoy ? railla-t-elle pour détendre un peu l’atmosphère.

Il continua en lui disant qu’ils pouvaient se montrer galants et courtois, il lui dit que c’était dommage que certains de ses compagnons aient oublié leur éducation et ce qu’on leur avait inculqué. Il rajouta que pour sa part il lui semblait tout à fait normal d’agir de la sorte surtout envers la gente féminine. Cette fois, elle ne pu retenir un sourire franc de venir prendre place sur ses lèvres. Le jeune homme sembla un peu surprit que le nom de Drago Malefoy ne la mettait pas mal à l’aise, il lui demanda donc quel était le nom de celui qui la mettait mal à l’aise en s’excusant au préalable de son indiscrétion. Puis il lui dit qu’il lui promettait de ne jamais rien révéler, qu’il était quelqu’un de très secret quand il le fallait.

- Vous serez une tombe ? railla-t-elle une nouvelle fois avant de tourner son regard vers lui. Je ne crois pas être la seule à être mal à l’aise quand son nom est prononcé et je ne parle pas de vous-savez-qui ou du Seigneur des Ténèbres non…, c’est quand on le prononce en entier Lord Voldemort. Pourquoi ce simple nom fait il autant d’effet ? demanda-t-elle alors qu’elle c’était mise machinalement à parler une octave plus bas.

Elle lui avait expliqué ensuite ce qu’il c’était passé avec Malefoy et son père sans bien évidement entrer dans les détails sordides. Le jeune homme lui dit alors qu’aussi bizarre que cela puisse lui paraître, il comprenait de quoi elle voulait parler. Il poursuivit en lui disant qu’il avait fait des choses qu’il ne regrettait aucunement mais, qu’on lui avait reprochée et sévèrement. Aelita tressaillit en entendant ses mots et elle baissa les yeux, compatissante à ce que le jeune homme avait dû subir.

*J’espère qu’il n’a pas subit, les mêmes épreuves que les miennes*, se dit-elle en le regardant toujours.

Elle lui avait dit qu’il la trouverait sûrement pathétique mais, il lui dit que c’était tout le contraire et qu’elle devait en croire son expérience que cela ne servait en rien de renier ses sentiments. Que ça ronge jusqu’à vous détruire. Il lui dit ensuite qu’il n’avait pas vécu la honte comme elle d’aller dans une autre maison que celle qui lui était destinée mais, qu’il avait vécu les douleurs morales de l’amour.

*« L’amour est une faiblesse qu’on ne peut se permettre, aimer ne nous est pas permis », combien de fois ais-je entendu cela de ta bouche père. Combien de coups ais-je dû prendre avant de faire semblant d’avoir compris et de me taire…*, pensa-t-elle en baissant les yeux.

La jeune fille lui proposa un jeu auquel, il donna son accord pour y jouer. Elle lui demanda alors pourquoi avait-il accepté de faire le tour du parc avec elle en essayant de distinguer ses yeux, il planta alors ses iris gris-vert dans le bleu turquoise des siens, ce qui la fit frissonner.

*Même ses yeux ont la couleur de sa maison*, pensa-t-elle en essayant de reprendre ses esprits.

Le jeune homme sembla se concentrer puis il lui demanda pourquoi, ne lui avait-il par répondu tout à l’heure en l’invitant à l’accompagner. Il resta silencieux un moment puis reprit la parle en lui disant que néanmoins, il n’était pas très difficile de se rendre compte que sa simple compagnie n’était pas le but escompté. Il rajouta qu’il était en fait intrigué par elle, par sa personnalité sa façon de faire pour approcher les membres de sa maison. Que le nom de Stones n’était pas inconnu chez eux, les Serpentard et que même Drago était déjà tombé dans ses filets et que maintenant c’était au tour de Miles. Il poursuivit en lui disant qu’elle l’étonnait, il lui demanda si c’était parce qu’elle avait quelque chose de spécial ou bien qu’ils avaient enfin compris que la vie ne valait pas la peine d’être vécue s’il ne se donnait pas la liberté d’aimer.

Aelita ne su quoi répondre, elle avait aimé Drago et une infime partie d’elle-même l’aimait encore mais, elle savait désormais que tout espoir était vint. Alors, son cœur en avait choisi un autre, un autre qui…, l’avait aimé bien avant qu’elle n’arrive à lui dire ses mots. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, ils étaient entiché d’elle. Le jeune homme reprit alors, la parole en lui disant qu’il ne se moquait pas d’elle, loin de là mais, qu’il était juste honnête avec elle. La jeune fille baissa les yeux elle réfléchit à ce qu’il c’était passé avec Drago, cela n’avait pas était simple avec lui, avec Alexander encore moins et avec Miles un peu plus simple.

- J’ai aimé Malefoy aussi profondément qu’on peut aimer quand on a 11 ans, pendant 3 mois nous nous sommes aimé. Puis, la vie de famille a reprit le dessus et nous nous sommes séparé, je ne sais pas pourquoi il est tombé amoureux de moi… Sans doute, parce que je n’ai jamais vraiment perdu l’espoir qu’on finirait ensemble… Je vous avoue que je ne sais pas mais, une chose est sûre à présent c’est qu’il ne ressent rien pour moi, il m’a même fait souffrir plus qu’il ne pourra se l’imaginer. Des amis à moi, on même était blessé par ma faute, je ne veux plus vivre ce que j’ai pu vivre lors de ma deuxième année. Puis Miles est entré dans ma vie et je l’ai haït comme on peut haïr quelqu’un de votre maison et pourtant quelque chose en lui m’attiré irrémédiablement, je ne serais vous dire quoi… Sans doute sa froideur et son calme m’ont un peu rassurée, je vis dans un manoir avec trois anciens Serpentard… Il est doux et gentil quand il est avec moi, je ne sais pas comment il réagit quand il est face à quelqu’un d’autre, lui dit-elle en regardant l’herbe. J’ai répondu à votre question, maintenant à mon tour, pourquoi n’avons-nous jamais discuté ensemble avant ce jour ? lui demanda-t-elle en relevant ses yeux vers lui.

Les arbres bougeaient on entendaient le bruissement des feuilles à cause du vent qui coulait sur elle, comme une sirène l’aurait fait sur les flots. Mais, Aelita n’avait plus froid grâce au sortilège que lui avait lancé le jeune homme. Les yeux turquoise de la jeune fille c’était de nouveau plongé dans les yeux gris vert du jeune homme qui se tenait non loin d’elle.

[hs: Excuse-moi pour le retard!]

En effet, le père d'Aelita était bien injuste. Comment pouvait-il penser une telle chose? D'un côté, il n'était pas très étonné...Il en connaissait dans son entourage qui pensait la même chose que le père de Stones. Elle n'avait pas fini sa phrase, mais il ne fallait pas être idiot pour savoir quel pouvait bien être la suite de ses propos. Elle se disait à elle-même de se taire et qu'ils n'étaient pas assez intime pour se confier à lui. Mmmmh, cela compliquait ses objectifs. Il ne voyait pas comment atteindre son but si elle ne se sentait pas assez en confiance et assez intime pour se sentir libre de se livrer. D'un côté, lui était pareil. Il ne se livrait jamais à des inconnus...excepté pour des raisons bien personnelles et lorsqu'il avait des idées bien spéciales en tête...

Avait-elle donc vu sa désaprobation se peindre sur son visage? Apparement oui vu la réponse suivante qu'elle lui fit. Il sentit une certaine satisfaction s'insinuer en lui, approuvant tout à fait ses dires. Mais qu'avait donc tout ces... *non* il préférait se taire! Encore heureux que sa remarque ne s'adressait pas à sa personne!! Pourquoi passait-il leur temps à se dévaloriser? D'un côté, il n'y avait pas assez de place pour la gloire et la grandeur, alors Stones n'avait pas tort de se rabaisser de la sorte...ça laissait le champs libre à d'autres qui le méritaient plus qu'elle. LUI par exemple!

Et voilà que mademoiselle tombait dans le mélodrame...sa voix s'était brisée et il sentait chez elle naître un sentiment qui le laissa de marbre. Raah, quel bande de pleurnicheurs!! Tous autant qu'ils sont, incapable de se maîtriser, ou de se montrer un peu moins...faible! Un regard de dégoût dans les yeux, seul l'ombre qui voilait le haut de son visage empêchait à Stones de voir ce regard méprisant. Il disparut néanmoins rapidement. Un esprit vive cette Stones!

Oui, il avait bien pensé à Malefoy sur le coup...mais pas uniquement! D'autres lui ressemblaient sur certains points. Il sourit, amusé par le ton railleur qu'elle avait pris. Si elle savait à quel point il pouvait y avoir des Serpentards imbuvables! Il en avait rencontré quelqu'uns au passage, sans vraiment leur adresser la parole, mais leurs pensées lui suffisait amplement sans qu'il ressente la nécessité d'apprendre à les connaître plus personnellement. Certains étaient grossiers, dépourvu d'éducation, de principes, voir même de morale. Même si lui pouvait se révéler vil, manipulateur et particulièrement blessant, il avait des principes qui étaient là, en lui pour le rappeler à l'ordre et lui dire qu'il y avait des limites à ne pas franchir. Ce qu'il lui avait dit en tout cas fixa sur ses lèvres un sourire franc. Elle paraissait "contente", même si ce n'est pas vraiment le bon terme, de voir qu'il pouvait se révéler différent de ses camarades.

Lui demandant alors qu'elle pouvait être ce fameux nom et que pour la peine, il ferait preuve de discrétion, il n'approuva guère sa remarque railleuse sur sa discrétion douteuse. Il ne montra rien à travers les traits de son visage, mais s'il avait pu, ses lèvres se seraient pincées comme le faisait le professeur McGonagall quand elle désapprouvait un acte, un propos ou une idée. Faisant mine de ne pas avoir entendu, il écouta le reste de sa réponse.

AH! Le nom du Seigneur des Ténèbres, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom! Evidement, pourquoi ne pas y avoir pensé avant?!!! Bah parce que justement, contrairement à certaines personnes, il n'avait pas grandit dans la crainte de Lord Voldemort. Son père lui avait souvent raconté des histoires sur Vous-savez-qui ainsi que ses exploits et ses méfaits. Il avait écouté, mais son visage de petit garçon à l'époque n'avait jamais rien laissé transparaître d'autre qu'une grande indifférence.
En fait, à ses yeux, Voldemort, c'était une personne déplorable du passé, un pitoyable acteur d'une histoire sombre et bien pathétique du monde de la sorcellerie. En fait, il plaignait sincèrement Le Seigneur des Ténèbres ainsi que ses partisans. Surtout ses partisans en fait, ses fameux mangemorts qui pour servir une cause totalement ridicule et utopique avaient fait allégence à un homme qui n'en était même plus un, se rapprochant alors plus d'un monstre que d'un sorcier. Néanmoins, il ne s'en vantait pas et n'avait jamais partagé ses pensées avec quiconque sur ce sujet. Comment les autres Serpentards pourraient comprendre sa façon de penser? Il le traiterait sûrement de traître à son sang ou de je ne sais quoi encore. En fait, Raphaël savait que des membres de sa famille, alors qu'il n'était même pas né, avait pris partie pour Lord Voldemort, mais il savait aussi qu'à une époque encore récente, une autre partie de sa famille s'était rangée du côté de Dumbledore et de l'Ordre du Phénix. Jamais son père ou sa mère n'avaient évoqué le sujet en sa présence, mais les murs avaient des oreilles, et quand on s'y prenait bien, on pouvait perçevoir des conversations équivoques.

C'était une partie du passé familial qui était toujours resté dans l'ombre et dont personne n'osait parlé. Que craignaient-ils donc? Qu'il les juge? Il n'avait pas à les juger, c'était ses parents, ils avaient eu une vie avant lui et ils avaient aussi eu des pensées peut-être bien différentes de maintenant. Enfin, pour répondre à la question de la Serdaigle, il abaissa la tête vers Stones et lui parla franchement.

"Sincèrement...je n'en ai aucune idée! Encore des supersitions totalement grotesques sur le fait que son nom pourrait être maudit et apporterait sur la personne qui le prononce le malheur et la disgrâce! Qu'en sais-je au fond?!!" dit-il en haussant les épaules dans la plus grande indifférence.

Le fait qu'Aelita prononce le nom du Seigneur des Ténèbres n'avait rien provoqué chez le jeune homme. Il était resté normal, comme si ce nom n'avait jamais eu aucune importance dans le monde des sorciers.

"C'est quand même pitoyable toute cette histoire sur ce Voldemort je trouve! Je n'approuve pas ses crimes, attention, mais avoir peur d'un nom est quand même ridicule! Cet homme était vraiment d'un pathétique..." dit-il en s'arrêtant aussitôt.

Il en avait trop dit! Il aurait dû faire plus attention à ses propos. Jamais il n'avait abordé ce sujet avec quiconque sur le fait que contrairement à de nombreux Serpentards, il n'avait pas le moindre respect ou la moindre admiration pour ce sorcier. Mais ça, personne ne devait le savoir! C'était ses idées les plus intimes, ses convictions et si la rumeur circulait comme quoi Gibson, un des membres d'une des familles de sang pur les plus riches et les plus influentes pensait ce genre de choses, c'était fini. Il resta silencieux quelques secondes avant de reprendre le cours de la discussion.

"Tout ça pour dire que craindre un nom...alors que la personne en question ne fait plus partit du monde des vivants, même si personnellement j'en doute, vu quel sorcier c'était, c'est juste une perte de temps et une peur totalement infondée!" dit-il d'une voix posée et totalement rationnelle.

Lorsqu'il s'était confié à elle sur ses déboires amoureux, elle avait tressaillit et elle espérait qu'il n'avait pas subit les mêmes épreuves que les siennes. C'est alors qu'il cru entendre son père. Il sentit son coeur faire un sursaut dans sa poitrine et son regard se porta aux alentours. Heureusement, il venait de se rendre compte que c'était les pensées de la jeune Stones et Mr Stones et qu'elles étaient identiques à celles prononcées par son propre père. Il ne pu s'empêcher de faire une remarque comme si de rien n'était.

"Vous savez, mon père m'a souvent répété une chose...une phrase qui vous marque, surtout si on vous la répète depuis votre plus jeune âge et à force, vous y croyez tellement dur comme fer qu'il vous paraît impossible de voir les choses autrement...vous ne vous posez même la question si oui ou non votre père a tort ou pas! C'est comme parole d'évangile comme le disent les moldus...vous y croyez, un point c'est tout! C'était..."Un Gibson ne montre jamais ses sentiments!", c'est notre devise de génération en génération...il me répétait aussi très souvent que l'amour était un sentiment réservé aux personnes faibles et qu'y goûté c'était se corrompre et en devenir esclave..." dit-il d'un ton calme mais où on sentait percer une pointe d'amertume.


Ce n'est qu'ensuite qu'il répondit à sa question du pourquoi du comment il lui avait demandé de venir se promener avec lui par une heure aussi avancée. Juste avant de lui répondre, il perçut une remarque sur la couleur de ses yeux qu'il prit pour un compliment, même si dans l'esprit de Stones, il n'en était peut-être guère identique. Ce n'est qu'après qu'il lui répondit en toute honnêteté! Elle semblait ne pas quoi répondre devant sa franchise. Il resta patient et elle lui parla alors de son amour pour Malefoy, des conséquences de la vie familiale, de tout ce qui peut entrer en compte dans une histoire qui devrait normalement se vivre à deux et qui ne le restait guère longtemps à cause des autres...ces autres, ce qui disaient vous aimer, vouloir votre bien, et qui en fait ne vous faisez que du mal! Il la comprennait. Cela lui faisait bizarre de se sentir proche d'elle sur ce sujet...ils avaient tout les deux souffert par amour à cause de personnes extérieures à leur couple. Il cachait son visage dans la pénombre, mais si elle avait pu le voir, elle aurait vu ses traits crispés par des souvenirs odieux.

Miles...peut-être s'était-il libéré de ses chaînes...à moins qu'il n'en ai jamais eu...et là, cela facilitait les sentiments...! Elle l'avait haïe! Il pouvait comprendre sans comprendre d'un côté. Lui, il n'avait jamais eu aucun ennui de la part des Serpentards en ce qui concernait les "sentiments amoureux". Il faut dire qu'il avait toujours été très discret...malheureusement, cela n'avait pas suffit pour le protéger de la surveillance de son père. Quelqu'un l'avait espionné...avait relevé tout ses faits et gestes sans qu'il le sache et avait tout raconté à son père. Rien qu'à cette pensée, il serra les poings avec une telle force qu'on aurait pu voir ses phalanges de ses doigts blanchirent si elles avaient été dans la lumière.

Il se calma et reprit sur lui toute maîtrise. Il reporta ses pensées sur Miles. Elle avait donc aimé chez lui sa froideur et son calme...son assurance l'avait donc rassuré. Il ne jugeait pas...ou du moins il essayait. Il ne faisait qu'écouter! Elle avait trois frères aînés qui étaient sortis de Serpentards?? Il resta interdit. Aaah, mais voilà où il avait déjà entendu ce nom de famille. Il savait que ce n'était pas qu'à cause de cette histoire avec Malefoy! Ses 3 frères étaient connus chez les Serp' puisqu'ils en sortaient! Famille de sang pur, il en était certain à présent! Il était quand même dommage et surtout humiliant et honteux de se retrouver propulsé dans une autre maison alors qu'on était sûr d'aller à Serpentard. Quelle horreur! Il préférait ne pas imaginer l'effet produit par l'annonce de cette nouvelle sur Mr et Mme Stones!!!

*Doux et gentil??...Ouais...ça se pourrait!* songea-t-il perplexe.

Après tout, ne l'était-il pas avec Daphnée alors qu'avec les autres il montrait un visage hautain, froid, voir indifférent? Il ne se montrait attentionné envers personne d'autre qu'envers celle qu'il aimait. Il eut un mouvement de recul quand il entendit dire que c'était à son tour de répondre à sa question. Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il en avait oublié le petit jeu qu'ils avaient instauré. Il hocha la tête en signe d'accord.
Pourquoi n'avaient-ils jamais discuté ensemble auparavant? Il aurait pu tout lui dire! Il y avait tellement de réponses possibles...tellement de bonnes raisons aussi. Il resterai franc, tout en restant discret sur sa vie.

"Pourquoi? Moi-même je ne m'étais pas posé la question!" dit-il pensif.

Ils s'étaient arrêtés tout à l'heure pour parler plus aisément. Raphaël ressentait l'envie de marcher. Il ne voulait plus rester statique, en plein milieu du parc du Poudlard. D'un signe de tête montrant qu'il entreprenait à nouveau sa promenade, il s'éloigna du lieu où il s'était trouvé il y a à peine quelques secondes. Comme Stones était de nouveau à sa hauteur, il entreprit de lui répondre.

"Parce qu'à cette époque, je n'étais pas le jeune homme que je suis à présent. J'étais différent! Pas si...ouvert si on peut dire! En plus, vous sortiez avec Drago et vous n'étiez pas très bien vu, vous vous en doutez j'imagine. A mes yeux, comme à ceux de beaucoup d'autres, il trahissait son sang et sa famille ainsi que sa maison...je n'avais donc aucun intérêt à vous parler!" dit-il posément.

Il marqua une pause et reprit là où il en était resté.

"Puis après...j'ai eu d'autres préoccupations, j'ai fait des rencontres, des connaissances dans ma propre maison...et les autres élèves qui n'appartenaient pas à ma propre maison n'avaient aucun intérêt pour moi! Vous me paraissiez tous insignifiants! Désolé de paraître si cru...mais vous vouliez une réponse...je vous la dois donc sincère, non?, puis il reprit le fil de son discours. Et puis, j'ai changé...des évènements dans ma vie ont fait que j'ai ouvert les yeux sur certaines choses...sur certains préjugés qui me bouffaient l'esprit...Evidement, ne croyez pas que je sois devenu quelqu'un de...gentil! Je suis toujours un Serpentard et même si la vie, les chocs vous ouvrent les yeux, quand vous êtes ce que vous êtes, on ne change pas si facilement...Certains côtés de ma personnalité ce sont...comment dire..."apaisés, effacés"? Je pense que c'est le bon terme...alors que d'autres se sont accentués, se sont assombris..." dit-il d'une voix qui avait changé petit-à-petit lors de son discours.

Son ton calme et posé s'était obscurci, et sa voix naturel au départ avait prit un ton grave et ses yeux avait pris une teinte verte étincellante. Il ne savait pas pourquoi, mais avec Stones, il avait plus de facilité à se confier. Non pas qu'il lui révéler sa vie, la pauvre était très loin de se douter de ce qu'elle avait été, mais le fait qu'ils aient partagé le même enfer à cause de leurs sentiments le rendait plus compréhensif,
moins...fermé.

"Et puis, j'ai dû partir de Poudlard pendant 2 années, donc il est naturel que nous n'ayions pas pu nous parler... Maintenant à mon tour! Pourquoi avoir accepté de m'accompagner dans ma promenade nocturne? Après tout, nous ne nous connaissons pas!" demanda-t-il curieux de connaître sa réponse.

[Oulaaaa, j'étais grave inspiré! lool]

[HJ : ce n’est rien ]

Alors que le vent souffler à faire bouger les cheveux de la jeune fille comme si il s’agissait des flots d’une mer en colère. Le jeune homme lui dit qu’il ne savait pas pourquoi il y avait des superstitions grotesque sur le nom de Voldemort, il apprit à la jeune fille que le nom était maudit. En fait, ce n’était pas tant le nom qui lui faisait peur mes les rêves qu’elle faisait de lui depuis sa première année à Poudlard elle faisait des rêves étranges mais n’en avait jamais vraiment parlé sauf peut-être à Clara une ou deux fois. Le jeune homme continua en lui disant que l’histoire de l’homme était pitoyable, ce qui la surpris mais, elle n’en montra pas le moindre signe. Aucun Serpentard ne lui avait dit cela, il est vrai qu’elle ne connaissait pas beaucoup de Serpentard mais, elle était presque certaine qu’aucun d’eux n’aurait parlé de la sorte du Lord.

- La peur d’un nom ne fait qu’accentuer la peur elle-même, lui dit-elle en le regardant. Je n’ai pas vraiment peur de son nom mais, tout ce qu’on m’a raconté sur lui, mes frères vantes ses mérites comme si c’était la meilleure chose qu’il ne pouvait jamais arriver au monde sorcier. Mais, quand ils me l’on décrit physiquement, par Merlin comment un homme peut en arriver à ressembler à cela… Je veux dire si leur description est juste… Il doit presque avoir la tête d’un reptile, comment arrive-t-on a changer à ce point seulement en pratiquent la magie noir ? lui demanda-t-elle en le regardant. Je me doute que vous n’avez pas la réponse mais, je crois que tout comme moi vous avez dû vous la poser n’est-ce pas ?, lui demanda-t-elle en baissant soudainement les yeux.

Le jeune poursuivit en lui disant que craindre un nom était stupide surtout qu’en sachant que la personne en question ne faisait plus partie du monde des vivants et qu’il en doutait personnellement qu’il en fasse encore partie. Vu le sorcier qu’il était c’était juste une perte de temps et une peur totalement infondée, la jeune Serdaigle releva alors les yeux sur lui.

- Je ne serais vous dire si il est mort ou envie… mais, croyez moi pour détruire quelque chose qui est fondamentalement mauvais, je crois qu’il en faut beaucoup plus qu’un simple enfant qui a tout juste un an, lui dit-elle avec sincérité.

Le jeune homme reprit en parlant de son père à présent qu’il lui avait souvent répété une chose ou plutôt une phrase qui lui avait marquée surtout à force d’être répétée et qu’on fini par croire à force cette phrase étant « Un Gibson ne montre jamais ses sentiments ! ». La jeune fille tressaillit et baissa de nouveau les yeux, l’espace d’un instant elle se revoyait enfant à l’époque elle ne devait pas avoir quatre ans quand son père avait apprit son inclination pour le jeune Malefoy.



Autre fois, la pièce était éclairée par de grandes fenêtres, maintenant alors que sa femme l’avait quitté le laissant seul avec ses quatre enfants dont un qu’il n’avait jamais désiré. Augustus Stones faisait les cent pas dans son bureau – car il s’agissait de son bureau – éclairé par des lampes de chez Tiffany’s que sa charmante ex-épouse avait acheté à des moldus. Il faisait donc les cent pas quand un petit bout de chou à peine âgé de quatre ans montra le bout de son nez.

- Vous vouliez me voir père ? lui demanda la fillette en tremblant presque.
- C’est exact entre ! dit-il sur un ton sec en tenant une chose dans sa main et en la tapotant légèrement de sur sa main gauche.
- Je veux savoir ce qu’il c’est passé exactement hier soir, et ne tente pas de me mentir, sinon, lui dit-il en levant la chose qu’il tenait de sa main droite.
- Je…, j’ai joué avec le fils Malefoy père, dit-elle en baissant les yeux sur le tapis.
- Vous jouiez !? Ne l’aurais-tu pas plutôt embêté Aelita ? lui demanda-t-il sur un ton froid et cassant.
- Non père ! dit-elle sur un ton catégorique.
- Ne me répond pas de cette manière jeune fille ! dit-il en la regardant droit dans les yeux.
- Non, père, dit-elle en gardant les yeux rivés sur le tapis.
- J’aime mieux ça, alors pourquoi t’a-t-il giflé ? lui demanda-t-il en commençant à tourner au tour d’elle.
- Je…, je ne sais pas…
- TU MENS ! s’emporta-t-il en lui lançant un regard noir. Dis-moi la vérité ! Ou je te forcerais à me la dire !

Aelita se mit à trembler elle savait de quoi son père était capable elle l’avait déjà vu agir une fois sur l’un de ses frères.

- Je… on s’amusait et à un moment… je l’ai suivit tout autour de la pièce et sans le faire exprès je… nos lèvres se sont touchée père, dit-elle en gardant ses yeux fixés au tapis comme si celui-ci pouvait l’aider.

Elle ne vit pas alors son père redresser la baguette qu’il tenait dans sa main droite et lui lancer un des sortilèges impardonnables. Elle sentit son corps se recroqueviller sur lui-même sans qu’elle puisse rien y faire elle était à terre entrain d’hurler elle avait l’impression que son corps tout entier était entrain de brûler. C’était la première fois qu’il levait sa baguette sur elle, il se pencha alors vers elle et lui murmura :

- Ne pleur pas, les Stones ne doivent jamais pleurer, nous ne connaissons pas la douleur !

Augustus arrêta le maléfice et dit à la petite fille de se relever, il la regarda un moment puis il lui dit de se concentrer et de ne plus éprouver la moindre douleur puis il relança le maléfice contre sa fille. Aelita sentit encore son corps lui brûler et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire elle se retrouva une nouvelle fois sur le tapis entrain de gémir et de pleurer. Il recommença jusqu’à ce que la petite fille trop épuisée finisse par ne plus pleurer mais, elle hurlait toujours. Tous, les jours durant 2 ans il continua. Mais, elle pleurait de plus en plus et hurlait de plus en plus fort, contraint et résigné Augustus abandonna son châtiment. Mais un jour alors qu’elle avait huit ans, il la vit jouer une partie de Quidditch dans le jardin en compagnie de ses frères alors, qu’il lui avait strictement interdit de le faire. Il entra dans une rage folle, la prit par le poigné sous les hurlements de ses frères et la jeta dans les escaliers qui menaient à la cave. La fillette s’écorcha les genoux, le dos et les mains, mais Augustus n’y prêta pas attention et laissa l’enfant seul dans le noir complet pendant près d’une semaine sans lui donner à manger.

- Père !
- Samuel, tu as quelque chose à me dire ? lui demanda-t-il en brandissant sa baguette sous le nez du jeune homme.
- Non, père, rien, dit-il en baissant les yeux.
- Bien… le premier que je surprends à donner à manger à cette vermine aura à faire à moi ! dit-il sur un ton sec.

Aelita fut quand même nourrie une fois, par son frère Jéremya, mais elle passa quand même six jours sans manger et sans boire dans une cave humide. Quand son père décida qu’elle avait eu ce qu’elle méritait il la ramena dans sa chambre et lui prodigua les premier soin, malheureusement il ne pu rien faire pour son dos qui était remplit de cicatrices. Tout en lui prodiguant les soins il lui rappela qu’il ne fallait pas aimer qu’aimer c’était être faible et que si jamais elle devait aimer quelqu’un un jour il se vengerait sur elle.



*Ce qu’il a fait*, pensa-t-elle en baissant les yeux.

Le jeune homme répondit ensuite à la question qu’elle lui avait posé la sortant ainsi de sa torpeur et qui était : pourquoi n’avait-il jamais discuté ensemble. Il lui dit premièrement qu’il ne savait pas quoi lui répondre car il ne c’était pas posé la question. Il entreprit alors de marcher à nouveau et Aelita le suivit sans poser de question, une fois qu’elle fut à son niveau il reprit en lui disant que parce qu’à cette époque, il n’était pas le jeune home qu’il était à présent. Qu’il était différent, pas si ouvert, en plus c’était à l’époque où elle était avec Drago et qu’elle n’était pas si bien vue que ça par sa maison. Il lui demanda alors si elle s’en doutait, la jeune Serdaigle sourit alors.

- Oh oui, je m’en souviens je me souviens aussi des hypocrites qui se disaient amies avec moi et qui dans mon dos me poignardaient gentiment et faisait tout pour que Drago et moi nous rompions. L’une d’entre elle à même réussit à avoir ce qu’elle voulait et à devenir sa nouvelle petite amie… mais, je doute qu’il l’ait aimé… et puis, si c’était le cas ce n’est plus mes affaires. J’espère juste qu’un jour il sera heureux, dit-elle en regardant l’herbe sur laquelle ils marchaient.

Le jeune homme lui dit alors qu’à ses yeux Malefoy trahissait sa famille et son sang ainsi que sa maison et qu’il n’avait donc aucun intérêt à lui parler.

*Oui, le professeur Rogue pensez s’en doute la même chose* se dit-elle en souriant légèrement.

Il fit une courte pause puis reprit en lui disant qu’il avait eu d’autres préoccupations qu’il avait fait des rencontres des connaissances dans sa propre maison et que les autres élèves qui n’appartenait pas à sa maison n’avaient aucun intérêt pour lui. Il rajouta que ceux-ci lui paraissaient insignifiants, il s’excusa ensuite d’être un peu cru, mais elle voulait une réponse donc il se devait d’être sincère avec elle. Puis, il lui dit qu’il avait changé que des évènements dans sa vie ont fait qu’il a ouvert ses yeux sur certaines choses et sur certains préjugés qui le grignotait peu à peu l’esprit. Il ajouta qu’il ne fallait pas qu’elle croie qu’il était devenu quelqu’un de gentil, ce qui lui fit relever les yeux et elle lui sourit. Il lui dit qu’il était toujours un Serpentard et que même si la vie et les chocs ouvrent les yeux, quand on est ce que l’on est on ne change pas facilement, ce à quoi elle acquiesça d’un signe de tête.

*Je veux bien vous croire*, pensa-t-elle en soupirant.

Il lui dit ensuite que certains aspects de sa personnalité c’était apaisé ou même effacé alors que d’autres se sont accentués et assombris. Il continua ensuite en lui disant qu’il avait du quitter Poudlard pendant 2 ans et que par conséquent il était naturel qu’ils ne se soient pas parlé.

- Oui effectivement, dit-elle en le regardant.

Il lui posa alors une autre question en lui disant que c’était son tour maintenant, il lui demanda pourquoi avait-elle accepté de l’accompagner lors d’une balade nocturne car, après tout ils ne se connaissaient pas. Aelita réfléchit alors, au premier abord elle avait d’abord pensé à un piège mais, au fil de la conversation elle c’était rendue compte qu’il ne lui tendait aucun piège, elle avait même pensé qu’il devait juste être curieux.

- Pour être honnête, je n’en sais rien, lui dit-elle en levant les yeux vers le ciel pour regarder les étoiles. Pour vous dire la vérité, je pensais à un piège, comme du temps ou j’étais avec Drago et ou tous les Serpentard voulaient lui prouver que je n’étais pas une fille assez bien pour lui. C’est étrange car, je ne me suis jamais considérer être digne ou pas de lui… enfin maintenant ça n’a plus guère d’importance… Votre maison et sa famille on eut ce qu’ils voulaient moi je n’ai eu le droit qu’à me taire… Ce dont j’ai refusé et je me suis battue pour qu’il m’aime de nouveau mais, c’était trop tard je l’avais perdu… Mais je suis entrain de m’égarer excusez moi, dit-elle en replongeant ses yeux dans celui du Serpentard. Si j’ai accepté c’est parce que les Serpentard me fascine d’une certaine manière, je suis en complète admiration devant votre directeur, même si il a contribué à la perte de mon premier amour, lui dit-elle en lui souriant.

Aelita était sincère envers Raphaël et puis elle trouvait le jeune homme de plus en plus intéressant, il n’était pas gentil mais pas totalement mauvais. Ce qu’elle aimait c’était son calme et son ton posé, elle ne pouvait s’empêcher d’aimer le ton de sa voix ainsi que ses intonation. Comme la voix de Malefoy qui lui manquait horriblement mais, elle ne se l’avouerait jamais, tout comme les affrontement qu’ils avaient eux par le passé. Maintenant elle avait Miles et plus rien ne comptait vraiment à part lui.

- C’est à mon tour de vous poser une question : vous n’aviez pas l’intention de me tendre un piège pour que je quitte Miles n’est-ce pas ? lui demanda-t-elle en espèrent que la réponse soit négative.

[HJ : je crois que moi aussi j’ai été inspiré lol]

[hj: désole pour le retard...j'suis un peu trop perfectionniste! lool]

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*La peur d’un nom ne fait qu’accentuer la peur elle-même... Je n’ai pas vraiment peur de son nom mais, tout ce qu’on m’a raconté sur lui, mes frères vantes ses mérites comme si c’était la meilleure chose qu’il ne pouvait jamais arriver au monde sorcier. Mais, quand ils me l’on décrit physiquement, par Merlin comment un homme peut en arriver à ressembler à cela… Je veux dire si leur description est juste… Il doit presque avoir la tête d’un reptile, comment arrive-t-on a changer à ce point seulement en pratiquent la magie noir ? Je me doute que vous n’avez pas la réponse mais, je crois que tout comme moi vous avez dû vous la poser n’est-ce pas ?*

Il avait tout écouté avec une grande attention, et surtout, un grand intérêt. C'est que Stones devenait de plus en plus intéressante... Il pensait comme elle, mais il ne valait mieux pas pour lui le montrer de manière trop apparente...quelques insinuations lui prouverait...ou du moins évoqueraient ses opinions cachées. Non, après tout, il ne valait mieux pas...pour sa tranquilité d'esprit. Il resta neutre quand Stones parla de l'adoration de ses frères pour ce mage noir. Néanmoins, il n'en pensait pas moins. Comment pouvait-on s'abaisser à vénérer une telle personne? Quelle perte de temps! Il éprouvait un profond mépris rien qu'en pensant aux frères de Stones. Hé bien, elle n'était pas gâtée par la nature!!!

Quand elle décrivit Voldemort comme un être ayant des ressemblances avec les reptiles...il hocha la tête, d'accord avec elle. Il avait entendu des descriptions "interdites" quand il été gamin. Il se cachait sous les escaliers sombres du salon, à l'abri des regards indiscrets, et écoutait son oncle maternel et son propre père parler à voix basse du Seigneur des Ténèbres. C'est comme ça qu'ils l'appelaient, même à cette époque, même en sachant qu'il n'était plus...Son oncle l'avait décrit très précisement et Raphaël, petit, pensait que c'était normal...que tout le monde avait du le voir un jour ou l'autre...mais à présent, avec l'âge et le recul, il se doutait fortement que son oncle avait fréquenté cet univers très régulièrement. Il avait cependant occulté ces mauvais souvenirs dans un coin de son esprit. Mieux valait-il oublier cette histoire de mage noir et de partisans par la même occasion!!!

Elle se demandait comment on pouvait changer à ce point en pratiquant la magie noire...Oh, bien sûr, il s'était posé la question lui aussi...mais il n'avait vraiment cherché la réponse qu'à son arrivé à Poudlard.
Malheureusement, ce n'était pas ici, à Poudlard, qu'il avait pu trouvé une quelconque réponse. C'était au contraire au manoir de la famille Gibson, contre toute attente, qu'il avait trouvé des réponses à ses questions. Son père possédait une bibliothèque immense et très bien garnie. De multiples ouvrages plus ou moins volumineux garnissaient les étagères en bois d'ébène. Certains se révèlaient être des ouvrages pas très...recommandables. Son père, contre toute attente, ne lui empêchait pas de les consulter.

"Je ne suis pas sûr d'avoir la réponse...mais j'ai des idées!" déclara-t-il presque à lui-même.

A la réplique sur la soi-disante disparition du Seigneur des Ténèbres, et sur le Survivant...Raphaël sourit amusé. Oh...il était même certain qu'un enfant de 1 an ne pouvait pas venir à bout d'un sorcier d'une telle envergure. Cependant, Stones ne semblait pas avoir compris son point de vue.

"Vous m'avez sûrement mal comprise Miss Stones. Je pense, au contraire, que Voldemort est toujours en vie, mais tellement diminué qu'il n'a plus les capacités de revenir. Et ce n'est pas Potter, dit-il en insistant légèrement sur le nom du Survivant, qui a pu l'anéantir totalement. Ceux que je craindrais le plus si j'étais les autres, ce sont ses fidèles mangemorts. Ils ne sont pas tous emprisonnés à Azkaban! Ce n'est pas parce que les Lestrange y sont que tout le monde y est forcement. Tout le monde sait pertinnement que des mangemort sont encore en liberté...dont certains que nous connaissons très bien...mais personne ne fait rien par manque de preuve..." dit-il d'une voix où pointait une pointe d'énervèment...même imperceptible...elle restait visible pour une personne à l'écoute.

Alors qu'il venait de parler de la devise de sa famille, il la sentit tressaillir, baisser les yeux, et sans s'y attendre, il se retrouva plonger dans les souvenirs de la jeune Serdaigle. Il détestait pénétrer l'esprit des autres, surtout quand il ne l'avait pas demandé. Cela pouvait se révéler...violent...indésirable, voir même douloureux quand l'esprit n'était pas préparé. Mais ce n'est pas celui de la jeune Stones qui pouvait le blesser. Il l'avait été déjà à plusieurs reprises, et il en avait déjà assez vu pour ne plus rien ressentir à part un léger agacement.

Cependant...les souvenirs de Stones n'étaient pas dénués d'intérêts. Il "regardait" à travers son esprit et il observait...scrutait les lieux, les visages, les attitudes...même l'atmosphère de ce souvenir était analysée. Il ne savait pas où il pouvait se trouver, mais les lieux étaient assez richement décoré pour se rendre compte qu'il était des des personnes aisées financièrement. Un homme était là, grand, hautain, le visage dur. On aurait dit son père! Il resta là...pas très loin d'une petite fille blonde. Elle devait avoir pas plus de 4-5 ans. Cela devait être Stones...! Une discussion s'ensuit alors. Froid et cassant, cet homme ne montrait aucune compassion, aucun sentiment envers sa propre fille. Quel gâchis!

Malefoy? Drago Malefoy? Alors ils se connaissaient déjà à cet âge là?
Apparement, quelque chose s'était produit entre les deux, mais il ne voyait pas trop quoi. Tiens...ça ne l'étonnait guère. Un moyen de la faire parler? Les coups sûrement....ou bien quelques maléfices de son cru! En tout cas, ses menaces avaient marchées puisque la petite blonde tremblait à présent. Elle avouait...aah, en effet...elle...ils s'étaient embrassés...tout dépendait de quel point on se plaçait évidement. Tout pouvait être...subjectif! Si ça se trouve, tout cela n'était qu'un regretable accident. Le truc qu'il ne pouvait admettre c'était le geste qu'avait eu Malefoy envers Stones. Cela ne se faisait pas de frapper une fille. S'il adhérait à la version de Stones, cela n'avait été qu'un simple accident...mais Malefoy avait eu l'indélicatesse de porter la main sur une personne du sexe opposé. C'était indigne et il n'appréciait pas du tout cette façon d'agir. Même à 5 ans, Malefoy était déjà un être désagréable!

Ne pas pleurer! Etre étrangé à la douleur! Il avait l'impression d'entendre son père. Cependant, dès qu'il vit le père lever sa baguette sur la fillette, il se retira aussitôt des pensées de Stones. Il ne voulait pas voir la suite...il la connaissait déjà bien assez. Il ne vit donc pas la suite avec son frère. Il resta éloigné de tout cela par respect sûrement. Qui voudrait qu'on le voit ainsi, rabaissé et humilié?
Après être sortit de sa torpeur, ils poursuivirent leur discussion, répondant aux questions que l'autre posait et ainsi de suite.

*Oh oui, je m’en souviens je me souviens aussi des hypocrites qui se disaient amies avec moi et qui dans mon dos me poignardaient gentiment et faisait tout pour que Drago et moi nous rompions. L’une d’entre elle à même réussit à avoir ce qu’elle voulait et à devenir sa nouvelle petite amie… mais, je doute qu’il l’ait aimé… et puis, si c’était le cas ce n’est plus mes affaires. J’espère juste qu’un jour il sera heureux.*

Il ne répondit rien à cela. Que pouvait-il dire de toute façon? Il hocha toute fois la tête et resta silencieux.
Il lui avait posé une question...une question qui laissait la jeune fille pensive. Elle semblait réfléchir à une réponse. Elle lui répondit enfin. Elle était perspicace...normal pour une Serdaigle me direz-vous...mais quand même! Oui...cela aurait pu être un piège, même si au fond, s'en était un en quelque sorte...mais un piège qui n'avait rien de méchant, ni de pervers. C'était juste de la curiosité...mais pour cela, il avait dû ruser.

*Si j’ai accepté c’est parce que les Serpentard me fascine d’une certaine manière, je suis en complète admiration devant votre directeur, même si il a contribué à la perte de mon premier amour.*

Il haussa les sourcils et un petit sourire amusé apparu sur ses lèvres. Il la regarda en la fixant intensément. Il était intrigué.

"Les Serpentards vous fascinent? C'est bien la première fois que j'entends ça! déclara-t-il avant de laisser un petit rire amusé, les yeux étincellants. Par contre, je ne suis pas étonné par votre admiration pour notre directeur de maison. Il est très respecter par la maison Serpentard...normal me direz-vous. Mais c'est vrai que ce qui pourrait être étonnant...c'est que Vous, vous ayiez de l'admiration pour le professeur Rogue." dit-il en reprenant son sérieux.

Plus détendu, son sourire ne s'était toujours pas effacé de ses lèvres. Il trouvait la compagnie de la jeune Serdaigle...rafraîchissante! Il la sentait sincère en plus, ce qui était un bon point pour Stones. Il la sentait plus ouverte aussi et elle semblait ne pas avoir d'antipathie à son égard. Ce qui pouvait se révéler nouveau pour lui. De la part des autres maisons, parce qu'il était un Serpentard, tout de suite il était catalogué. Comprenez donc un peu pourquoi certains se montre si acerbes et méchants alors envers les autres élèves de Serdaigles ou Gryffondors. Ils se sentent agressés parfois de ces regards...Cette animosité qui c'était installée...au fil du temps...à cause d'histoires vieilles de centaines d'années pour les plus anciennes.

Elle reprit donc la parole et lui posa la fameuse question suivante. Il resta interdit. L'intention de lui tendre un piège pour qu'elle quitte Miles?? O_O
Il éclata de rire. Un rire frais et clair. Il trouvait Stones vraiment drôle. Comment avait-elle pu penser une telle chose? Faut dire que c'est un Serpentard...mais quand même... C'est sûrement son expérience passée avec l'histoire Malefoy qui la faisait penser ainsi. Il se calma et la regarda droit dans les yeux, les yeux pétillants.

"Désolé Miss Stones, mais non...ce n'était pas mon intention. Je n'ai pas l'habitude de faire rompre les autres couples! J'ai déjà assez du mien à m'occuper!" dit-il amusé, mais d'une voix posée.

Il détourna son regard l'espace d'un instant, croyant avoir entendu un bruit, plus loin, dans les fourrets. Rien... Il reporta son attention sur la jeune Serdaigle.

"Et puis...je ne pense pas vraiment que ça plairait à Miles si je tentais quoi que se soit contre lui..." dit-il avec un petit sourire en coin.

A la question que la jeune Serdaigle se posait sur « comment devenir si moche en pratiquant de la magie noire ?» Raphaël lui dit qu’il avait ses idées mais qu’il n’était pas sûr pour autant d’en détenir la réponse. Il lui dit ensuite qu’elle l’avait mal comprise sur le fait que Voldemort soit oui ou non envie, en effet le jeune homme pensait qu’effectivement il était toujours envie mais, sérieusement diminué et qu’il n’avait donc plus assez de pouvoir pour revenir et que ce n’était pas Potter qui aurait pu le faire disparaître.

*Donc sur ce point nous sommes d’accord*, pensa la jeune fille l’air soudainement songeuse, *j’en viens à croire que nous n’avons pas que ce point là en commun mais, je me trompe peut-être, il garde tellement de mystère enfuit en lui. Comme si il voulait cacher qui il est vraiment, il me fait penser au professeur Rogue*, se dit-elle avec un léger sourire. *Mais, au moins lui il se lave les cheveux*, pensa-t-elle en se retenant de rire.

Le jeune homme poursuivit son résonnement en lui disant que ceux en qui il y aurait le plus à craindre se serait ses fidèles toujours emprisonnés à Azkaban.

*Oui, c’est sûr que c’est les seuls qu’ils faut craindre car, se sont les seuls qui pensent encore comme Voldemort pensait et qui lui sont resté fidèle jusqu’au bout*, se dit-elle en retournant son regard vers le jeune Serpentard.

Se faisant le vent monta d’un coup faisant passer une de ses mèches devant ses yeux, elle ne l’enleva cependant pas regardant et écoutant toujours ce que disait Raphaël. Le jeune homme lui dit que les Lestrange y étaient encore enfermé et que des Mangemort étaient encore en liberté.

*Oui, comme Lucius Malefoy, tout le monde se doute mais, personne ne fait rien car, c’est un homme puissant aussi bien en argent, qu’en magie*, se dit-elle en glissant une de ses mains blanches devant ses yeux afin de balayer la mèche qu’elle avait devant les yeux.

Le jeune homme avait l’air amusé par les propos d’Aelita quand elle lui avait dit qu’elle était fascinée face aux Serpentard, il lui dit que c’était bien la première fois qu’il entendait cela. Il eut un petit rire amusé et ses yeux étincelèrent dans la pénombre quasiment omniprésente si ce n’était la clarté de la lune qui venait les illuminer avec douceur. Il lui dit ensuite qu’en revanche, il n’était pas étonné par son admiration envers le directeur des Serpentard car, l’homme était respecté dans sa maison. Puis, il rajouta que c’était vrai qu’il y avait quelque chose de paradoxal à ce qu’elle ait de l’admiration pour cet homme.

- J’en ai pour cette homme depuis que je suis enfant, lui avoua-t-elle en le regardant, voyez vous mon père et le professeur étaient amis du moins c’est ce qu’il me semblait. Je ne l’ai jamais vu chez nous tout ce que j’ai vu c’est une photo que mon père avait sur son bureau ou les deux jeunes hommes qu’ils furent se tenaient l’un à côté de l’autre et se lançait de temps en temps des regards parfois hostiles et parfois comme si un grand secret les gardait lié entre eux. Mon père ne tarissait pas d’éloge sur le professeur Rogue, il me disait qu’une fois que je le verrais en vrai, tout ce que j’aurais alors pensé de lui serait futile. Mon père avait tord, la première fois que mon regard à croisé les yeux sombres du professeur au lieu de tressaillir comme n’importe qu’elle élève ordinaire l’aurait sûrement fait à ma place, j’ai senti comme une bouffée de chaleur m’envahir le corps. J’avais envie de lui poser mille questions de savoir le pourquoi du comment de sa vie, hélas, le professeur comme il sait si bien le faire m’en à tout de suite dissuadée. Une fillette de 11 ans qui veut connaître un homme tel que lui en profondeur… c’est assez étrange non ? Alors j’ai fait comme tout le monde j’ai baissé les bras mais, je ne peux m’empêcher de l’admirer et d’être présente à chacun de ses cours. Il est froid et cassant certes mais, je suis certaine que ce n’est qu’une carapace. Je suis fascinée par certain Serpentard pas par tous…, car, certain d’entre vous on une forme de mystère qui plane autour d’eux, certain l’entretienne bien comme Malefoy et vous puis il y a ceux qui se dévoile un peu plus comme Miles et Zabini, lui dit-elle en baissant les yeux alors qu’elle prononçait le nom de son ex-meilleur ami.

Aelita avait dit clairement ce qu’elle ressentait pour le professeur Rogue ce n’était pas de l’amour mais, de l’admiration qu’elle avait toujours eut pour cet homme si froid et si mystérieux à ses yeux d’enfants. La jeune fille aimait de plus en plus la compagnie du jeune homme et elle craignait que l’entretient ne finisse trop rapidement, elle commençait à nourrir de l’amitié pour le jeune homme mais, elle redoutait que le sentiment qu’elle ressentait ne soit pas partagé. Quand Aelita lui posa alors la question si oui ou non il avait l’intention de faire quelque chose pour la séparer de Miles le jeune homme éclata de rire, ce qui eut pour effet la soulager immédiatement. Le rire de Raphaël était rafraîchissant et elle se surprit à sourire et à rougir légèrement malgré elle. Il lui dit qu’il était désolé mais, que non ce n’était pas son intention qu’il n’avait pas l’habitude de faire rompre les couples. Qu’il avait déjà assez de mal à s’occuper du sien.

- Oh vous avez donc une petite amie, lui dit-elle en souriant. Je suis sûr qu’elle doit être ravissante et qu’elle doit avoir un sacré caractère, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Le jeune homme rajouta ensuite que ça ne devrait pas plaire à Miles si il tentait quoi que ce soit contre son couple.

- Je le pense aussi, je crois que mon petit ami est assez impulsif et si… enfin j’espère que vous ne tenterez jamais rien contre lui…, dit-elle en commençant à rougir légèrement, car, vous êtes assez beau garçon et je ne voudrais pas qu’il vous défigure pour si peu de chose, votre amie serait sûrement de mon avis, lui dit-elle en lui souriant.

Aelita n'avait même pas besoin de lui parler ou de lui faire part de ses pensées, il pouvait les lire sans aucun problème. Il approuvait ses idées sur les mangemorts sans rien montrer. Néanmoins, il ne pu rester stoïque quand elle sortit sa petite remarque sur le fait que lui au moins il se lavait les cheveux. Il laissa échapper un sourire amusé. Elle avait de l'humour la petite et il en connait beaucoup qui n'auraient pas pu s'empêcher de s'esclaffer de rire devant un tel aplomb. Lui s'était retenu. Il avait bien trop de respect pour son directeur de maison pour oser en rire. Mais lui, Raphaël, cultivait ce soit-disant mystère? Il était comme ça depuis toujours. Il ne faisait rien pour ou alors il ne s'en rendait pas compte...Quoi qu'il en soit, le mystère qui l'entourait permettait de garder à distance certaines personnes à l'écart de son chemin et cela l'arrangeait amplement.

Aaah...Les Malefoy...un couple impossible à attraper puisqu'ils étaient tellement puissant que même le ministère avait peur de s'en approcher de trop près. Même le ministre faisait affaire avec Lucius...et ce dernier avait des relations hauts placées dans certaines branches du ministère. De quoi devenir intouchable malgré les preuves irréfutables qui avaient disparues mystérieusement. C'était un être particulièrement fourbe, d'une intelligence redoutable...et des pensées impossibles à pénétrées. Il était déjà aller chez les Malefoy et quand il avait parlé avec Lucius...il l'avait regardé droit dans les yeux, mais ses pensées, son esprit était totalement hermétique. Un grand sorcier! D'un côté, Raphaël l'admirait, mais de l'autre, il savait très bien qui il était...comme beaucoup de monde d'ailleurs.

Ainsi donc, Stones avait de l'admiration pour le professeur Rogue? Voilà quelque chose de particulièrement...troublant! Mais d'un côté, elle avait été élevé avec 3 Serpentards...ils avaient dû lui en parler avec tellement de respect et d'admiration....qu'à force...automatiquement, elle avait adhérer. Et le voir enfin de ses propres yeux n'avaient pas dû arranger les choses. Le directeur de leur maison était un homme imposant par pas sa carrure, mais par sa prestance et par ce qu'il dégageait.

"J'avoue que vouloir connaître le professeur Rogue plus profondemment est assez...peu commun, surtout venant de la part d'une élève âgée à peine de 11 ans et n'appartenant pas à sa maison. Mais chacun fait comme il le sent après tout..."

Il haussa les épaules et se figea soudainement. Il se retourna et regarda vers la forêt interdite qui n'était pas très loin de là où ils se trouvaient. Il plissa les yeux et scruta les environs avec méfiance. Il était certain d'avoir entendu quelque chose. Comme il ne voyait rien et n'entendait plus rien, il se tourna lentement vers Stones. Etait-ce un élève qui les espionnait? Un professeur? Ou bien une créature de la forêt? Il espérait de tout coeur que si c'était un prof, que ce ne soit pas Rogue. Voir Gibson avec Stones...il croirait que le cauchemard recommence. Il fallait mieux pour lui que ce ne soit pas le cas. Il ne craignait pas les élèves de cet école...à part Parkinson et sa langue de vipère peut-être...un vrai poison cette fille!!! Quant aux créatures de la forêt interdite...cela ne lui faisait ni chaud ni froid.

"Que disiez-vous déjà?" demanda-t-il comme si de rien n'était.

"Ah oui...vous parliez du mystère qui plane autour de certains Serpentards et de votre fascination pour eux. Je crois que certains l'ont de naissance...c'est inné et c'est encore plus troublant..., dit-il en se rendant compte qu'il se flattait lui-même. Et puis il y a ceux qui tentent de le devenir...Et cela sont pathétiques!" dit-il en finissant sa phrase par un rictus.

Il pouvait sentir qu'elle l'appréciait et qu'un sentiment nouveau naissant en elle. Oh ce n'était point un sentiment d'amour, c'était totalement différent...c'était plus...amical. Lui...il n'allait pas jusque là...Bien qu'il sentait pour elle...Comment dire?...Il l'appréciait. Sa compagnie n'était pas désagréable quand elle ne pleurnichait pas...mais de là à dire qu'il avait de l'amitié pour elle...il ne fallait pas pousser. Son amitié, il ne l'a donné qu'au compte-goutte et en étant sûr de la personne à qui il la confiait. Tout était question de confiance!

En ce qui concernait sa soit-disante intention de faire rompre Miles et Aelita, il s'était un peu trop dévoiler sans le vouloir...Il se montrerait plus prudent. Mais bon...après tout, l'école entière allait le voir avec sa petite amie dans les couloirs. A quoi bon se cacher? Et oui, il avait une petite amie et extrêmement ravissante en plus. En repensant à cette scène qu'elle avait faite juste parce qu'elle croyait qu'il parlait avec cette bouffondor...il se mit à sourire pour lui-même. Un brin jalouse...voir possessive...cela ne le dérangeait pas et il trouvait cela même flatteur...

"Oui, en effet...j'ai une petite amie. Elle est..., il prit son temps pour répondre, revoyant dans sa tête chaque millimètre de son visage, l'éclat de ses yeux, la forme de sa bouche, l'imposante chevelure brune qui flottait dans son dos, sa taille fine et légère...magnifiquement belle." dit-il un brin rêveur.

Il se reprit aussitôt, se sentant soudainement très idiot de s'être laisser ainsi. Encore heureux qu'il n'est pas sourit bêtement, cela aurait été le bouquet!

"Elle a du caractère, mais en apparence, elle n'en a pas l'air....elle peut se révéler douce comme la brise matinale du printemps et soudain, elle ressemble à un volcan qui se réveille faisant trembler la terre. Elle peut aussi bien rester tout en froideur ou bien exploser. Tout dépend du contexte!" dit-il avec sérieux, même s'il avait un côté attendrit en disant cela.

Aelita le regardait droit dans les yeux et il fit mine de regarder ailleurs. Il n'aimait pas qu'on le scrute ainsi, surtout que ça lui rappelait de mauvais souvenirs. Il n'avait rien à craindre d'elle, il le savait. Elle ne maîtrisait pas cette magie-là, mais il savait que les yeux pouvaient trahir n'importe qui...

Ainsi Miles était impulsif?...Ce n'était pas très sérieux...pour sa part il restait toujours froid et indifférent...quoi que...si on touchait à ceux qu'il aimait...il ne pourrait rester de marbre...Et il savait qu'un côté impulsif était là, bien caché...mais qu'il pouvait se réveiller à tout moment. Il fit un sourire moqueur mais pas méchant quand il l'entendit prononcer ses propos. Ainsi elle craignait pour sa belle gueule? C'était..."gentil"! Il n'aimait pas ce mot! Gentil...autant dire niais! Ce n'est pas parce que Miles était plus âgé que lui qu'il le craignait. Il savait se battre et était très habile. En plus ses dons lui donnaient toujours quelques temps d'avance...toujours efficace d'ailleurs. Mais là n'était pas le problème. Raphaël avait de l'ego, un ego digne d'un Serpentard de sang pur....Et il n'appréciait que moyennement qu'on puisse supposer de telles choses à son sujet. Il pouvait se révéler très poli mais sa tolérance l'était beaucoup moins.

"Ne vous préoccupez pas de cela. Je ne tenterai rien, mais si ça l'avait été, sachez que les Serpentards savent se montrer plus intelligents que la moyenne...et se défigurer entre nous n'est pas notre passe-temps préféré!" dit-il d'un ton plus froid, plus cassant.

Un bruit de branche sur laquelle on venait de marcher parvint jusqu'au oreille puis un juron. Raphaël se redressa de toute sa hauteur, dirigea son regard vers l'endroit suspect puis observa, silencieux, une ombre qui se débattait avec sa cape. Cette silhouette venait de se casser la figure. Raph', l'esprit vif et aux aguets, saisit la main de Stones et l'entraîna à sa suite. "Filons" murmura-t-il. Il n'avait pas besoin de rester là durant des heures pour savoir que s'ils se faisaient attraper, ça allait chauffer pour leur matricule. Et que penserait-on si on le voyait en compagnie d'une Serdaigle. Bonjour les ragôts!!! Non, ce n'était pas pour lui...

Il fillait à toute vitesse, tenait fermement la main de Stones dans la sienne sans néanmoins l'écraser. Il l'aurait sentit de toute façon. Avec ses dons, il aurait su si elle avait mal ou pas. Il arriva à la trappe. Il jeta un rapide coup d'oeil derrière lui puis jeta un "nox" qui passa au-dessus de l'épaule de la Serdaigle. Derrière eux, tout devint noir. Il devait se dépêcher, ce sortilège ne durait que quelques secondes, les rendant invisibles le temps de s'enfuir. Il l'ouvrit, et laissa passer Stones. Toujours aussi galant, même quand il sentait le danger...

D'une main, il l'aida à descendre. S'assurant que la voie était libre, il la suivit et rabattit la trappe au-dessus d'eux. Celle-ci se fondit dans la terre et disparut. Il attendit que Stones reprenne quelque peu sa respiration puis entama le chemin du retour. Les escaliers de pierre étaient toujours aussi dangereux et instables...Cette fois il ne lui tenait pas la main...à quoi bon...tout à l'heure c'était pour être sûr de ne pas être séparé et surtout qu'elle ne soit pas prise. Qui sait si elle avait été soumit à un interrogatoire elle n'aurait pas craqué et tout révélé? Autant protégé ses arrières! Ils arrivèrent enfin dans les cachots. Il referma le passage d'un coup de baguette et se tourna vers Stones. Il l'observa quelques secondes avant de prendre la parole.

"Il se fait tard Mlle Stones. Nous devrions rejoindre nos dortoirs respectifs. Je vous raccompagnerait bien jusqu'à votre salle commune, mais il m'est interdit d'en connaître le lieu exact...donc, je vous fais mes adieux ici même." dit-il d'une voix calme et posée.

Les cachots, sombres et lugubres, étaient vides en ce moment même.

"Je vous remercie d'avoir accepté mon invitation. Ce fut un plaisir de discuter avec vous!" dit-il avant de s'incliner légèrement devant elle, de lui saisir la main et d'y déposer un léger baise-main.

Il la relâcha, se redressa et reprit son visage impénétrable puis repartit vers ses dortoirs.

[HS: Je te laisse conclure! Ainsi, nous aurons fini notre RP^^]

[Hj : donc je vais conclure en beauté – du moins je l’espère – le poste que nous avions commencé lol]

La jeune fille regardait toujours le jeune Serpentard qui lui dit qu’il était vrai que certains Serpentard on un certain mystère qui plane autour d’eux depuis leur naissance que c’était en quelque sorte inné. Et puis qu’il y avait ceux qui tenté de le devenir et que ceux là étaient vraiment pathétiques. La jeune Serdaigle ne le contredit pas mais, ses pensées s’envolèrent vers sa propre personne elle se demanda si elle était une personne mystérieuse ou non. Elle ne trouvait qu’elle n’avait pas vraiment de zone d’ombre dans sa vie, si ce n’est son père et ses frères et peut-être l’histoire qu’il y avait eut avec Drago. Mais, même ça tout le monde pensait connaître la vérité sur ce qu’il c’était passé entre eux. Les bruits de couloirs avaient aussi parlé de sa relation avec Alexander Shinku et de la façon dont leur relation avait subitement prit fin, pour qu’elle finisse dans les bras de Miles.

La jeune Serdaigle en avait souffert mais, n’avait jamais laissé rien paraître et essayé de ne pas trop faire attention à ses rumeurs qui la concernait. Même si quelque fois c’était vraiment très dure de ne pas les entendre. Alors qu’elle était encore plongée dans ses pensées le jeune homme l’en sortit en parlant de sa petite amie, il la décrivit comme si il s’agissait d’un volcan endormit pour des siècles et qui se réveillé de temps en temps. La jeune Serdaigle sourit à cette image qu’il avait de la jeune fille dont il parlait.

*En tout cas, il a bien choisit son image, parce que même si un volcan en éruption est dangereux ça reste un spectacle magnifique que la nature nous offre*, se dit-elle en regardant vers les arbres de la forêt interdite qui se balançaient doucement au grès du vent.

Puis le jeune homme lui parla de Miles, il lui dit qu’elle ne devait pas se préoccuper de cela qu’il ne tenterai rien mais que si c’était le cas qu’elle devait savoir que les Serpentard était bien plus intelligent que la moyenne. Aelita sourit alors à cette remarque en pensant que les Serdaigle correspondait plus à cette description, sagesse, intelligence et bonté voilà les trois mots qui représentait bien sa maison.

*Mais, il a raison Miles est intelligent et raisonnable mais, je pense que si jamais on venait toucher à un de mes cheveux il s’emporterait et je ne donne pas cher de celui ou celle qui serait devant lui.*, se dit-elle en baissant les yeux. *En fait, il ressemble un peu à Blaise quand nous nous entendions encore tous les deux*, se dit-elle en souriant légèrement.

Alors qu’ils continuaient de marcher un bruit se fit entendre l’oreille d’Aelita se tendit soudainement elle se demanda ce que ça pouvait bien être. Mais, elle n’eut pas le temps de se poser plus de questions que Raphaël attrapa la main d’Aelita et l’entraîna à sa suite, il la fit repasser par le passage secret. Aelita savait qu’il ne s’agissait pas d’un professeur et encore moins de Rogue car il ne se serrait pas empêtré dans sa cape, non ça devait être un élève qui les avait observé. La jeune Serdaigle espérait seulement que ça ne soit pas une langue de vipère qui irait tout répéter au premier venu. Le jeune homme l’aida à descendre les escaliers, il était vraiment prévenant envers elle peut-être un peu trop ce qui mit la jeune fille un peu mal à l’aise.

Une fois que tout danger fut écarté le jeune homme lui dit d’une voix calme et posée qu’il se faisait tard et qu’ils devraient penser à rejoindre leurs dortoirs respectifs. Il rajouta qu’il l’aurait bien raccompagné jusqu’à sa salle commune mais, qu’il lui était interdit d’en connaître le lieu exact donc il lui fit ses adieux dans les cachots. Il lui attrapa de nouveau la main avant de rajouter qu’il la remercié d’avoir accepté son invitation et que ce fut un plaisir de discuter avec elle, Aelita rougit alors qu’il lui déposa un léger baiser sur la main. Elle retira alors vivement sa main comme si elle avait été brûlée.

- Je…, je suis désolée, lui dit-elle précipitamment, mais je ne suis pas habituée à ce genre de familiarité… J’ai passé un agréablement moment également en votre compagnie, je vous souhaite une bonne nuit et vous dit adieux, dit-elle en se retournant et en partant dans la direction opposée à la sienne.

Aelita se dépêcha alors de rejoindre la salle commune des Serdaigle en espèrent ne pas croiser Rusard. En chemin, elle se demanda qu’elle excuse elle allait fournir à sa meilleure amie pour être rentrée si tard dans le dortoir des filles.