Retour au calme [Priorité Raph']

La soirée avait été quelque peu mouvementée pour la jolie Serpentard, et ce qu'elle voulait, c'était revenir au calme, et ce le plus rapidement possible. Il faut avouer qu'une escapade après le couvre feu pour rejoindre un jeune homme qui n'en vaut finalement pas la peine selon les critères bien préçis de la jeune fille, avec en plus une esquive habile du concierge, voilà qui avait de quoi faire s'exiter le palpitant de n'importe qui. Vickie était passée très près de la retenue, et tout ça à cause de cet imbécile de Stewers, elle espérait énormément que le type se fasse attraper, afin qu'elle puisse de venger de la perte de temps qu'il lui avait infligé. Qu'elle idée de la faire monter dans la haute tour d'Astronomie, simplement pour lui parler de choses insignifiantes. La patience de la jeune fille avait donc été fortement éprouvée, et lorsqu'il s'était décidé de passer à 'l'acte', et bien elle l'avait envoyé balader en beauté. Un sourire éclaira le visage de la jeune fille à cette pensée, alors qu'elle passait le tableau menant à la grandiose et parfaite salle commune de chez Serpentard.

Il devait être plutôt tard si l'on devait juger par rapport aux flammes vacillantes visibles dans la cheminée et surtout, au fait que la salle commune soit vide à ce moment bien préçis. C'était en tout cas ce que pensait la jeune fille qui n'avait pas remarqué la silhouette, à peine visible dans un coin de pénombre de la salle commune. Bref puisqu'elle ne l'avait pas remarqué il est inutile de s'attarder sur la question. La Serpentard se dirigea droit vers un siège, et s'y laissa tomber en poussant un gros soupir de soulagement. Elle avait passer presque toute la soirée debout, et le bas de son dos avaient quelques petites douleurs à cette suite. Enfin ce n'était pas vraiment le moment de se plaindre, après tout elle avait réussit à mettre la honte à l'un des 7ème Année les plus côtés de Serpentard (vi je lance des fleurs à Antho^^), et c'était quelque chose de disons... grisant pour une jeune fille telle que Vickie.

Soudain, elle remarqua une sorte de mouvement dans un coin de la salle commune, elle plissa les yeux pour tenter de mieux voir, mais cela ne servait à rien, Vickie était lui d'être nyctalope (comme l'elfe^^). Elle sortit sa baguette et murmura un vague Lumos, qui lui révèla un jeune homme, que la jeune fille ne connaissait que de vue...

"Bonsoir"

HJ: Bon mes premiers messages sont toujours un peu nul, mais bon ça passe ^^

[HS: C'est normal, ça arrive!^^]

Après être rentré du dîner dans la Grande Salle, Raph était monté directement dans son dortoir. Il s'était allongé sur son lit, les bras sous la tête, regardant le tissu de velours vert de son lit à baldaquin. Il s'y était perdu, perdu dans les profondeurs de son esprit, oubliant tout ce qui l'entourait. Il avait la respiration si calme, si lente, apaisée, que certains de ses camarades de chambrée crurent qu'il dormait. Pourtant, les yeux grands ouverts dans la pénombre de la pièce, le soleil déjà endormi par delà l'horizon, Raph' était parfaitement éveillé.
Soudain, il eut un sursaut quand il entendit un bruit d'ailes. Il se releva lentement, scrutant le dortoir avec attention. C'est alors qu'un hibou se posa sur son couvre-lit...un grand-duc plus précisément...le sien d'ailleurs. Raphaël fut surpris. Comment Gaïus avait-il attérit ici, dans le dortoir des Serpentards? Il n'en savait fichtre rien, mais s'il était là, c'était pour une bonne raison. Il avait déposé sur les couvertures un paquet enveloppé dans du papier mauve frappé aux armoiries de sa famille, un serpent enroulé autour d'une épée, se mangeant la queue. Il avait le même sur l'omoplate gauche, tatoué, encré dans la chaire depuis l'âge de 11 ans, depuis la vieille de son entrée à Poudlard. C'était un rituel de génération en génération chez les Gibson. Raph' n'avait rien eu à dire!

Il avait prit le paquet dans les mains et déchira l'emballage. Une fine enveloppe se détacha et tomba sur ses genoux. Il la ramassa et reconnu alors l'écriture fine et penchée de sa mère. Que lui voulait-elle? Depuis son retour à Poudlard, soit 6 semaines, il ne leur avait adressé aucune nouvelle. Cela ne le gênait guère d'ailleurs! Il détacha le cachet de cire d'un coup de baguette magique, sa mère préférant protéger sa correspondance à l'aide de maléfices. Si le courrier tombait entre de mauvaises mains, il se détruisait lentement, l'encre se transformant en acide, brûlant la lettre ainsi que les mains du curieux. Il fut tenté l'espace d'un instant de ne pas la lire et de la jeter au feu, c'est pourquoi il saisit l'enveloppe et le paquet et dévala les escaliers pour arriver dans la salle commune. La mine sombre, il se dirigea vers la cheminée, traversant la pièce remplie d'élèves.

Des élèves de 1ère, 2ème, 3ème voir même des 4ème et des 5ème années se déplacèrent pour le laisser passer. Il faut dire que Raph n'avait beau être qu'en 4ème année, il en paraissait largement plus. On le confondait souvent avec un 6ème voir même un 7ème année. Il tenait cette matûrité physique de sa pratique du sport et de son père qui avait une imposante stature dès son plus jeune âge. Arrivé devant la cheminée, il tendit le bras dans les flammes pour ne plus y penser...mais il interrompit son geste, regardant la lettre qu'il tenait entre ses doigts.

Il hésita puis se résigna. Il soupira et partit s'installer dans un des fauteuils les plus dissimulés par l'obscurité. Il s'y assit et reporta son attention sur la lettre. Le paquet était toujours fermé. Il ouvrit enfin le parchemin et le parcourut. Au fil de la lecture, plusieurs sentiments l'assaillir. De l'inquiétude il passa au soulagement, de la surprise à la frustration, puis de l'incrédulité à une colère sourde. Une rage qu'il avait du mal à contenir bouillonnait dans ses veines. La rancune qu'il ressentait pour sa mère s'était renforcée rien qu'en lisant ces quelques lignes. Dans la fureur qui l'habitait, il réduit la lettre en boule et la jeta férocement dans l'âtre. Elle prit une couleur mauve, poussant comme un cri d'agonie, puis se consuma sous ses yeux. Les mâchoirs serrées, les narines palpitantes, il n'était pas prêt de lui pardonner cette indélicatesse, voir même cette manière intolérable de se voiler la face.

Quelques longues minutes après, sentant sa colère diminuer, Raph prit l'initiative d'ouvrir enfin le paquet sur laquelle l'enveloppe se trouvait. Il savait à quoi il devait s'attendre même si sa mère n'en avait pas précisé l'exact contenu. Deux petits livres en cuirs, l'un noir, l'autre émeraude, le narguaient royalement. Il n'y avait pas de titre. Les pages étaient vierges...c'était sa mère tout craché! Elle utilisait des sortilèges et des maléfices compliqués pour cacher aux personnes indésirables le contenu de ses correspondances. Raphaël dû murmurer une formule inventée par sa mère pour voir ce qu'elle lui avait envoyé. Il laissa échapper un soupir de dégoût. Les traits de son visage laissait transparaître sa colère. Le 1er livre, de couleur noir, parlait de "Comment faire un mariage heureux?" de Bones Astusses. Il ne l'ouvrit même pas et le fourra entre lui et l'accoudoir du fauteuil. Aucun intérêt! Le 2ème, de couleur émeraude, avait un titre très révélateur "Trouver la paix de l'âme quand celle-ci est brisée" de Malus Alma. Raphaël eut alors un sourire mauvais en voyant le titre. Si on ne le connaissait pas, on aurait pu croire qu'il allait se lever et tuer quelqu'un de sang-froid tellement les rictus de son visage étaient prononcés. Il se reprit vite, mais tout son être voulait hurler.

Comment avait-elle osé? L'indulgence qu'il avait eu à son égard n'existait plus à présent. Elle savait! Elle était consciente de ce qu'il avait enduré et elle n'avait rien fait. Elle avait bien réussi à faire changer son mari d'idée quand celui-là voulait l'envoyer à Durmstrang, le menacant même... Alors pourquoi n'était-elle parvenue à rien cette fois-ci? Il le savait à présent! Elle ne s'était pas démenée, elle n'avait pas tout fait pour le sortir des griffes de son père. Jamais il ne lui pardonnerai!
Un léger rire le prit. Il dû le contenir, mais ce ne fut pas chose facile...moitié nerveux, moitié dément, Raphaël, après s'être repris, avait un goût d'amertume dans la bouche, comme un goût de métal...désagréable!

Quelques heures après, alors que la lettre semblait bien loin de lui, Gibson était toujours assis dans son fauteuil et il avait passé une bonne partie de la soirée à fixer les flammes grésillant dans l'âtre de la cheminée. Quand il n'était pas plongé dans leurs couleurs jaunes-rougeâtres, un livre, possédant une magnifique couverture émeraude et qui reposait de manière nonchalante sur ses genoux prenait le relais de ses rêveries. La salle commune s'était vidée petit-à-petit sans qu'il en prenne réellement conscience. Perdu dans ses pensées, il n'avait pas vu l'heure passée. C'est alors qu'il entendit la porte du passage secret s'ouvrir. Il leva les yeux et vit alors une fille aux cheveux châtains foncés, les yeux émeraudes, quoi qu'il n'était pas très sûr à propos de ce dernier fait, s'avancer et s'affaler dans l'un des fauteuils en poussant un gros soupir. Il ressentait chez elle un certain énèrvement. Quelque chose ou quelqu'un l'avait mise de mauvaise humeur...

Cependant, ce qui le frappa au tout premier, c'était sa ressemblance avec Daphnée. Il l'avait déjà vu auparavant, mais cela ne l'avait jamais frappé avant ce soir. Il resta interloqué quelques secondes par cette ressemblance troublante, puis se ressaisit. Il était resté trop longtemps immobile, le corps et le visage dans la pénombre. Machinalement il bougea pour ne pas s'enquiloser. La Serpentard le repéra, tenta de l'apercevoir, mais sans succès. Elle sortit alors de sa robe une baguette et lança un lumos pour le voir enfin. Heureusement que Gibson avait sentit qu'elle n'allait pas faire quoi que se soit de regrettable, car instinctivement, il avait serré sa baguette dans les mains au cas où...Heureusement qu'il possédait ces capacités. Elles étaient aujourd'hui une partie intégrante de sa personnalité. Au moins, de ce côté-là, son père avait fait du bon travail.
Elle le salua alors le plus naturellement du monde, il lui répondit alors à son tour.

"Bonsoir." répondit-il d'une voix grave et neutre à la fois.

HJ: Prépares toi, c'est là qu'intervient mon idée, pour ma défense je dirais que... euh que... j'étais fatiguée xD Par contre, je me suis permise (Je suis vraiment désolée) d'avoir fait bouger un peu ton perso, pour que ça rende mieux, si ça te dérange envoie moi un MP pour me le dire j'éditerais (je veux pas que tu m'en veuilles^^))

Après avoir saluer le jeune homme, Vickie éteignit sa baguette d'un léger 'Nox'. Quel besoin avait elle de l'aveugler avec une lumière justement aveuglante, il y avait de meilleure manière de faire connaissance. Vickie ne connaissait effectivement le garçon que de vue, et selon elle il devait être en 5ème Année, car il avait la carrure pour avoir 15 ans et plus, mais qu'il ne pouvait pas être en 6ème ou 7ème Année puisque les garçons de cet âge était forcément connu de la jeune fille, comme étant tous des proies potentielles. Elle tenta de mettre un nom sur ce visage, sans toutefois y parvenir (normal après tout puisqu'elle cherchait un jeune homme de 15 ans alors que celui en face de lui n'en avait que 14). La jeune fille resta silencieuse, regardant toujours en direction de l'endroit où se trouvait le garçon, sans le voir bien sûr puisqu'aucune lumière n'éclairait le coin ombragé.

En parlant d'ailleurs de baguette, Vickie remarqua un fait plutôt étrange. En tant que Serpentard, le jeune homme aurait du sortir la sienne lorsque la jeune fille avait lancé son sort de lumière. Après comment aurait il pu savoir que c'était un sort innocent qu'elle s'apprêtait à lancer, et non pas une attaque contre lui. Deux solutions à cette question, soit il est complètement inconscient, soit qu'il s'était préparé, et qu'avec la pénombre Vickie n'avait rien vu. Enfin cela n'avait guère d'importance puisque de toute façon elle n'avait rien fait de répréhensible...

Vickie se leva soudain, d'un coup, comme mûe d'une intuition étrange. Elle s'approcha lentement du coin où était le jeune homme, qui d'ailleurs ce leva avec noblesse et surtout par politesse envers la jeune fille, enfin un jeune homme avec de l'éducation, pas comme cet abruti de Stewers (et oui le temps des fleurs est révolu^^). D'ailleurs en parlant de lui, il fallait qu'elle se venge de la perte de temps qu'il lui avait infligé, et le jeune homme debout face à elle pourrait certainement l'aider, à condition de ne pas lui dire de quoi il retournait sinon la jeune fille n'était pas sûre qu'il participerais de son plein gré...

Soudain, le tableau obtruant le passage secret s'actionna, laissant place à un Stewers passablement énervé. Faut il rappeler que la jolie Vickie l'avait enfermé dans la tour d'Astronomie, après avoir mis sa baguette dehors? Hum il ne faut jamais faire confiance à une jolie fille, jamais. Et en parlant de ça, la 6ème Année n'en avait pas fini d'embêter ce pauvre Anthony. A peine avait il fini de passer le passage (logique^^) secret, qu'il se retrouva en face de sa proie du moment, accrochée comme une moule à un autre que lui. En effet, lorsqu'elle avait vu qu'il s'agissait bien de Stewers, Vickie s'était jeté au cou de l'autre Serpentard, et l'avait embrassé. Le baiser ne dura pas plus de quelques secondes, et lorsqu'elle se détacha du jeune homme, ce fut comme si il n'existait plus, pour le moment en tout cas.

"Oh, Anthony?"
"A quoi tu joues Montgomery?"
"Et bien, disons que j'ai trouvé plus intéressant que toi, bien plus intéressant..."

Elle fit un clin d'oeil à Stewers, qui partit d'un pas rageux, non sans couler un regard venimeux en direction de Vickie, puis de l'autre Serpentard. Vickie avait un grand sourire victorieux, qui partit bien vite lorsqu'elle se tourna de nouveau vers l'autre Serpentard...

HJ: Hum euh... xD

Elle avait enfin éteint sa baguette...pas trop tôt! Elle continuait de regarder dans sa direction, mais il doutait fort qu'elle puisse le voir puisqu'il était dans la pénombre. Raphaël, quant à lui, l'observait sans vraiment la voir. Elle semblait plus âgée que lui de un an ou deux. Cela se voyait surtout dans sa façon d'être. Elle était sûr d'elle et puis même si elle était petite, elle montrait par ses regards qu'elle était bien plus grande que certains. Il ne voyait pas le mal dans cette attitude puisqu'il avait la même. L'esprit en éveil, Raphaël, ne la connaissant pas et ayant appris à se méfier, resta les sens en alerte. Elle le fixait, et même si cela ne le gênait pas vraiment, il doutait que se soit pour une bonne raison.
En plus, en entrant dans la salle commune, il avait tout de suite sentit qu'elle n'était pas très contente...allez savoir pourquoi? Il ne préférait jamais entrer trop loin dans l'esprit des gens car cela pouvait se révéler fort désagréable. Des images parfois intimes ou privée arrivaient comme ça, d'où il ne sait-où...c'est pourquoi il faisait attention à présent. Pour le moment, elle restait silencieuse. Lui faisait de-même d'ailleurs. Il n'avait pas envie de parler de toute façon! Il était bien trop occupé avec ses pensées sans en plus perdre son temps avec quelqu'un d'autre.

Malheureusement pour lui, il avait pensé trop vite. Vickie se leva d'un coup, sans crier gare et s'approcha lentement dans sa direction. Comme il est dû à son rang et à son éducation, il se leva. Devant une dame, un homme ne restait jamais assis sous peine ne montrer son impolitesse, voir son irrespect envers la personne concernée. La question qu'il se posait, c'était pourquoi elle s'avançait vers lui? Il n'avait rien dit, ni rien fait qui puisse attirer son attention. Voilà pourquoi il était perplexe, mais il l'en montrait rien car son visage était impassible. Avant qu'elle est pu arriver jusqu'à lui, il fit un mouvement rapide et très discret vers les deux livres qui gisaient sur le fauteuil et les fit disparaître d'un coup de baguette. Ils s'étaient volatisés, ce qui permit à Gibson d'avoir l'esprit libre.

Cependant, avant qu'elle arrive à sa hauteur, il l'entendit prononcer le nom d'un certain Stewers. Stewers? Ca ne lui disait rien pour le moment...faut dire que vu l'heure avançée de la soirée, il avait le cerveau en mode repos. Néanmoins, il sentit chez elle une envie de vengance, et Raphaël dû reprendre très vite ses esprits pour se rendre compte qu'il n'était aucunement mis en cause. D'ailleurs, il ne voyait pas pourquoi elle aurait voulu se venger de lui...néanmoins, il réussit très vite à mettre un nom sur sa vengance personnelle: Stewers! Rien qu'en pensant à lui, elle s'énervait intérieurement. Logique! Mais, il y avait autre chose qui trottait dans l'esprit de cette fille...une chose qu'il n'arrivait pas très bien à discerner, mais dont l'objectif ne semblait pas lui plaire.

Elle était à présent à sa hauteur et il ne voyait pas l'objectif de la manoeuvre. Pourquoi être venu jusqu'à lui pour rester silencieuse? C'est alors que le tableau obstruant le passage de leur salle commune s'actionna, laissant place à une garçon qui avait l'air visiblement énervé. Qu'avaient-ils donc tous à être de mauvaise humeur ce soir? C'est alors que son cerveau ne fit qu'un tour, il avait compris. Ces deux personnes devaient sûrement être liés d'une manière ou d'une autre... Cependant, il avait à peine eu le temps de penser à cette hypothèse et surtout d'aperçevoir le jeune homme, que la jeune Serpentard, sans qu'il s'y attende, se jeta sur lui et l'embrassa. Cela le surpris. Il n'avait pas envisagé la chose...Le baiser ne dura pas plus de quelques secondes, mais à voir la tête de Stewers...et surtout la mine faussement surprise de la Serpentard, Gibson était à présent certain qu'il y avait quelque chose entre eux.

Par contre, Gibson n'était pas né de la dernière pluie, et il savait pertinemment pourquoi elle avait agit comme ça. Soit c'était vraiment de la pure vengance, sans aucune arrière pensée, soit une folle envie de le rendre jaloux...dans tout les cas, l'attitude de la jeune fille était indigne de son rang et surtout irrespectueux envers lui-même et il ne comptait pas en rester là. Il n'aimait pas réellement passer pour un co*! De plus, s'il était surveillé comme il le pensait, il sentait alors venir les ennuis à des kilomètres à la ronde.

*Et bien, disons que j'ai trouvé plus intéressant que toi, bien plus intéressant...*

Il en doutait fort! Non pas qu'il doute de son charme, il était parfaitement conscient de son physique avantageur, mais c'était la Serpentard, qui au moment où elle l'avait dit, n'y croyait pas. Elle portait d'ailleurs son entière attention sur Stewers...Il ne fallait pas être devin pour se rendre compte des faits...
Stewers leur fit un regard venimeux avant de partir d'un pas rageur. Super, il venait sûrement de se faire un ennemi pour une fille qu'il ne connaissait même pas et qui s'était comportée bêtement.

Dès qu'il eut disparu, elle se tourna vers lui, son sourire victorieux évanoui de son visage. Il ne voyait pas ce qu'il pourrait lui dire à part qu'elle avait eu un comportement parfaitement idiot. Il avait de nouveau un visage neutre. Il se détourna alors de la Serpentard et partit se rasseoir à sa place. Il s'assit lentement, posa les coudes sur les accoudoirs et fixa son regard sur celle qui avait oser l'embrasser. Il resta muet, mais son regard flamboyait d'un regard gris-vert, réhaussé par l'envie de lui sortir ses quatre vérités. Elle le méritait emplement. On ne se comportait pas de la sorte, surtout en présence d'une personne de si haute lignée. Après un silence pesant où seuls les quelques flammèches de la cheminée continuaient à crépiter, il prit enfin la parole.

"C'était intéressant votre manière d'agir....mais puérile voyez-vous!" déclara-t'il le plus naturellement du monde.

Gibson c'était présenté le plus naturellement du monde, sans montrer dans sa voix qu'il n'avait pas apprécié cette familiarité, mais néanmoins, il se doutait que son visage quelques secondes auparavant avait montré plus qu'il ne l'avait souhaité. Montgomery dû s'en rendre compte assez vite puisqu'il sentit chez elle une certaine frustration. Elle n'avait fait qu'une petite erreur, et tout le monde en faisait, il ne se formaliserai donc pas plus pour un tel détail, même si au début, sûrement à cause des principes qu'on lui avait inculqués, il n'avait pas apprécié.

Il se devait d'être un peu moins expressif, mais quelque chose l'ennuyait. Il n'eut pas le temps de mettre le doigt dessus que Victoria fit une remarque (mentale) vraie et intéressante à la fois. Evidemment, Gibson était fier de descendre d'une famille riche et majestueuse, mais il pourrait la contredire en lui disant qu'elle (sa famille) n'était pas parfaite, loin de là. Derrière cette façade majestueuse de faux-semblants et de fierté, la vie au manoir des Gibson n'était pas si...parfaite! Elle l'avait été avant...autrefois quand il était petit garçon et qu'il n'était pas encore entré à Poudlard. Sa vie avait été calme, sereine mais aussi, même si ses parents avaient été plutôt discret dans leurs démontration, affectueuse. Il croyait avoir eu de la chance d'être tombé sur des parents différents de ceux qu'ils connaissaient.

Le problème des familles riches, ayant de l'influence et le sang pur, c'était qu'elles étaient réputées pour être...quelques peu violentes. Les parents, mûs par je ne sais quelles pulsions, avaient la mauvaises manies de se montrer violents voir pervers dans leur manière de punir leur progénitures. Ils pensaient que pour se faire respecter, ils devaient se montrer dur. Heureusement, durant son enfance, Raphaël n'avait jamais été maltraité, ni par sa mère, ni par son père. Et il en était conscient puisqu'il savait pertinement que dans d'autres familles riches et de sang pur, les enfants étaient souvent battus ou sujets à des punitions beaucoup trop sévères par rapport à la faute commise.

Ce qui le fit sourire par contre, c'est l'autre pensée qu'elle avait eu. Un parti parfait? Cela l'aurait fait rire auparavant, avant les évènements qu'il avait connu. Maintenant, tout ce qui se rapportait de près ou de loin au mariage ou aux fiancailles ne l'amusait guère. Oh, évidement, Victoria avait dit cela comme ça, sans vraiment y penser, donc il ne releva pas. Qu'il soit trop jeune ou pas, il s'en foutait royalement. Cela aurait été plus dérangeant si cette fille lui avait plus et qu'il avait voulu sortir avec...ce qui n'était pas le cas!

Le silence était reposant à cet instant. Ils se défiaient du regard sans aucune animosité, cherchant à comprendre qui était l'autre. Raphaël n'avait pas besoin de chercher longtemps. Décrypter qui était son interlocutrice était plutôt facile pour lui. Néanmoins, sans qu'il sache pourquoi, il ressentit une très légère résistance...presque transparente! Il se demandait pourquoi elle avait tenté de fermer son esprit, sans succès d'ailleurs. Avait-elle ressentie quelque chose? Il faut dire que le regard de Raphaël était accrocheur et hypnotisant quand il mettait en pratique ses capacités. C'est alors qu'elle détourna les yeux, les plongeant dans les flammes déclinantes de la cheminée. Peut-être pour échapper au malaise qu'elle se sentait épiée, passer à la loupe...
Elle dit alors d'une voix rêveuse que leur relation avait mal commençé et qu'elle trouvait cela dommage. Il fut surpris, mais en même temps, il trouva cela plutôt...encourageant. Il n'était pas contre une nouvelle connaissance dans son entourage. Il prit donc la parole.

"Rien n'est jamais définitif dans la vie..." dit-il d'une voix calme et convaincante.

Il prenait cela pour des excuses et il les acceptait sans le souligner. Le truc, c'était que cela le surpris. Il connaissait Victoria Montgomery de réputation, et il savait que c'était une véritable peste. Néanmoins, elle semblait gênée de s'être mis à dos à Raphaël. Elle n'avait sûrement pas voulu lui nuire ou le gêner. C'était une réaction impulsive, réaction particulièrement féminine d'ailleurs. Rendre jaloux...et les garçons étaient assez naïfs pour se laisser avoir et tombeau dans le panneau. D'un côté, Raphaël admirait le pouvoir persuassif des femmes, consciente de leurs charmes et des atouts qu'elles possédaient. Elles savaient s'en servir à bon escient et toujours avec parcimonie. Cela pouvait les rendre dangereuse dans le sens où elles arrivaient parfois à transformer un homme...en bien ou en mal, peu importe, mais avoir le pouvoir de changer les choses étaient une vraie faculté que certains hommes auraient bien voulu avoir.

En parlant de pouvoir de séduction, Victoria devait sûrement se demander pourquoi il n'avait pas réagit à son baiser, et comme toute femme sûre de son charme, elle avait dû être vexé de cette impassibilité. Il allait prendre la parole pour répondre à cette question informulée quand Miss Montgomery pris la parole en posant sur lui un regard rempli d'une douce mélancolie.

" N’allez pas croire que je regrette mon geste, j’aurais simplement préféré qu’il fût légitime, bien qu’il ne le sera sans doute jamais… "

Puis un sourire las se dessina sur ses lèvres et son regard changea. Il n'était plus aussi provocant que tout à l'heure. Elle semblait vouloir le connaître et son regard curieux le conforta dans ses pensées. Même son sourire goguenard avait changé pour laisser place à un sourire plus aimable...plus franc... Raphaël, bien que n'osant pas trop baisser la garde, connaissant la réputation de la jeune fille, il s'ouvrit à la discussion naturellement. A quoi servirait-il de se montrer impoli et discourtois? Il n'aurait fait que creuser le fossé qui se réduisait à présent entre eux. C'est de bonne intention qu'il prit donc la parole.

"Je ne vous en veux pas, même si je dois dire que vous m'avez pris au dépourvu. J'ai toujours admirer les jeunes femmes qui avaient du culot, si on peut appeler cela ainsi..." dit-il avec sincérité d'une voix posée.

Il fit une pause, hésitant à poursuivre la suite de sa pensée. Il n'avait pas à se justifier, après tout, c'est elle qui avait fait une erreur, mais connaissant la susceptibilité des femmes, il préféra pour qu'elle ne se tourmente pas l'esprit durant des heures, de lui dire pourquoi il était resté insensible.

"Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis resté sans réaction suite à votre baiser?!"

Les yeux rétrécissant comme pour mieux être à l'écoute, Victoria semblait attendre la réponse tout en essayant de montrer que cela lui était indifférent. Un léger petit sourire apparu aux coins de ses lèvres et il reprit la parole.

"Non pas que je ne vous trouve point charmante, vous êtes une très jolie fille, mais voyez-vous, mes pensées sont occupées par une autre personne..."

Tout en discrétion, il n'avait que le strict minimum pour qu'elle puisse comprendre où il voulait en venir. Il la savait assez intelligente pour qu'elle en tire les bonnes conclusions et qu'elle comprenne enfin som manque de réaction. Et puis, en parlant de réaction, ne lui avait-on pas appris à ne rien montrer? Il avait en tout cas été sincère avec elle et cela s'était senti.

Du culot? Oui Vickie en avait c'était indéniable, voire même plus que du culot si cela existait vraiment. C'était étonnent de voir que Gibson était quelqu'un qui admirait le culot des femmes. Juste avant il avait pourtant laissé entendre qu'il trouvait cela dévalorisant. Ou peut être avait elle mal compris, ce qui était fort possible, voire même très possible puisque Vickie n'avait guère fait attentions aux premières paroles du jeune 4ème Année, bien trop occupée à tenter de découvrir pourquoi était il resté absolument de marbre devant le baiser de la jeune fille. Un mystère énorme pour une fille qui se savait belle et attirante. Enfin elle décida de ne plus penser à cette phrase prononcée par Gibson, et resta donc dans le silence, uniquement brouillé par le craquement des bûches dans la cheminée, les dernières buches qui menaçaient de finir de se consumer sous peu. La seconde phrase du jeune homme vint la percuter de plein fouet, la ramenant du même coup parfaitement dans la discussion. Il voulait lui dire pourquoi il était resté insensible? Hum alors ce n'était pas une chose blâmable par les gens de sang pur, il devait donc ne pas aimer les garçons (quoique rien ne permettrait de l'assurer pleinement). Il avait sûrement une fille dans son coeur, bien que ce fusse la première fois que la jeune Montgomery ne vit un jeune homme rester à ce point fidèle à une fille.

Elle le regarda donc d'un air vaguement intéressé, mais son air curieux était tout de même très visible à cause de ses yeux qui s’étrécissaient lentement. Ses fichus yeux n'étaient pas capables de cacher ses sentiments et cela la frustrait au plus haut. Maintenant, elle était sûre que le jeune homme savait que cela l'intéressait vraiment, malgré l'air détaché qu'elle tentait d'arborer.

*Rah fichus yeux... Faut vraiment que j'aprenne à maîtriser ce qu'ils font ressortir...*

Vickie fixa le sourire du jeune homme, avant d'entendre la phrase dont elle se doutait. Et bien cette fille devait être géniale pour qu'elle puisse l'empêcher de réagir face à un baiser de Vickie. Oui, elle devait être parfaite. Peut être plus qu'elle... Elle secoua la tête, se disant que c'était absolument impossible de faire mieux qu'elle. Elle devait simplement avoir le même âge que lui, ce qui expliquerait pourquoi la jeune 6ème Année ne faisait pas réagir le jeune Gibson. Oui ça devait être ça. Vous vous en doutez, jamais la jeune fille ne pourrait se remettre en question, se prenant vraiment pour la femme parfaite que personne ne pouvait détroner. Certes elle se voilait la face, mais elle s'en fichait, tout à son délire de grandeur... Elle répondit d'une voix douce, complètement contrôlée:

"Je suis contente pour vous, et pour moi tout autant..."

Elle ne précisa pas plus, refusant d'avouer que cette déclaration la rassurait un petit peu, au moins il la trouvait charmante, preuve qu'elle était toujours autant désirable et donc, toujours aussi parfaite. Pourquoi donc se voilait t’elle la face ainsi ? Voulait-elle prouver quelque chose ? Voulait elle que la perfection l’accompagne jusque sa mort où alors cherchait elle simplement à devenir comme sa mère ? Une femme volage et croqueuse d’hommes. Non elle ne deviendrait pas ainsi, jamais son frère ne lui pardonnerait, et elle refusait sa faire de la peine à Chris, jamais elle ne le pourrait… La jeune fille se leva précipitament, avant de se diriger vers le feu qui mourrait lentement. Elle s’était laissé emporter par un flux de pensées. Ce n’était pas la première fois qu’elle se remettait en question, et à chaque fois elle arrivait à la conclusion qu’elle ne faisait rien de mal, et qu’elle ne deviendrait pas aussi volage que sa mère. Et pourtant, ses actes et son caractère laissait supposer qu’elle serait comme Claire. NON ! Son ambition ne lui permettrait jamais de ne devenir qu’une simple mère au foyer. C’était absolument hors de question et inconcevable. Jamais elle ne serait une moins que rien. Elle était une Montgomery, et un grand nom méritait une grande vie. Elle interrompit ses pensées absolument désagréables, et fit revivre le feu légèrement à l’aide de sa baguette. Elle semblait avoir complètement oublié la présence du garçon.
[699 mots]
HJ : Désolée du retard !!

FAIT

*Rah fichus yeux... Faut vraiment que j'aprenne à maîtriser ce qu'ils font ressortir...*

Raphaël retint un sourire amusé quand il entendit penser cela. Et oui, certains n'avait pas l'esprit assez fort, pas assez de volonté et de détermination. Il fallait beaucoup de patience et de force morale pour fermer son esprit aux intrusions indésirables. Néanmoins, on n'apprenait pas cela d'un claquement de doigt. Il fallait y être initié par une personne, de la famille de préférence, et s'entraîner régulièrement. Lui...son père l'avait initié très jeune...trop jeune à son goût. A 8 ans...comment un petit garçon peut-il être capable de maîtriser parfaitement cet art de la magie? Son père avait beaucoup trop de projets et d'ambitions pour son fils...

Il chassa ces souvenirs et reporta son attention sur la jeune Victoria. Elle semblait plonger dans ses pensées. C'était une fille très...prétentieuse et imbue d'elle-même. Elle se croyait parfaite...Nom de dieu! C'était une caractéristique très ancrée chez les Serpentards...enfin, chez "certains" Serpentards. Il avait observé ce trait de caractère chez beaucoup de son entourage. Lui, contre toute attente, ne se croyait absolument pas parfait. La perfection rendait ennuyeux à ses yeux. Quel ennui de parler avec quelqu'un qui paressait ou se prenait pour la perfection incarnée. Des défauts étaient toujours, dans certains cas évidement, un moyen de manipuler autrui sans qu'il s'en rende compte. C'était un jeu d'enfant! Lui était conscient de ses défauts contrairement à d'autres, totalement ignorants, faisant mine de se croire intouchable. Etre conscient de ses défauts était un avantage sur beaucoup de monde.

La réponse qu'elle lui fit lui laissa un sourire rieur sur les lèvres. Incroyable d'être aussi...bûtée! Elle devait être une vraie mégalomane pour agir ainsi. Mais ce n'était pas une critique acerbe et méchante. Certaines jeunes filles avaient besoin d'être sûr de leur charme et de leur beauté pour être sûr d'elle dans d'autres domaines de la vie. C'était une jeune fille charmante quand on apprenait à voir au travers de son apparence superficielle. En tout cas, la jeune Vert et Argent avait un flot de pensées bien consistant. Il avait à peine le temps d'en saisir le sens qu'elle était déjà passer à autre chose. Elle semblait contrariée mais cela ne se voyait pas vraiment sur son visage. C'était dans sa tête que tout s'entrechoquait.

Elle se leva soudainement et se dirigea vers la cheminée. Si Raphaël avait été impoli et surtout trop curieux, il aurait sûrement dit quelque chose mais il respecta son silence. On sentait chez elle une forte ambition et une volonté de se montrer différente. Qui ne voulait pas la même chose ou du moins n'aspirait pas à ce même idéal. Malgré toutes les idées reçues, très peu de personnes arrivaient à se différencier d'autrui et d'accéder aux plus hautes marches de la gloire. Son père avait exactement les mêmes aspirations pour son fils. Raphaël, bien que conscient du poids qui pesait sur ses épaules, se sentait trop éloigné de tout ce monde. Il était aujourd'hui à Poudlard, il étudiait, faisait des connaissances et se préparait à affronter le monde; demain...ce sera différent, il le savait!

Elle semblait tellement emprisonnée dans ses pensées qu'elle avait l'air de ne plus se rendre compte qu'elle était encore dans la Salle commune de sa maison. Pour la libérer de sa prison mentale, il prit donc l'initiative de briser ce silence devenu trop long à son goût.

"Miss Montgomery? Vous me semblez préoccupée! Serait-ce à cause de ce jeune homme de tout à l'heure?" demanda-t'il polimment, comme s'il ignorait totalement quelles étaient les troubles de la jeune Serpentard.