Invitation[pv Alehandra]

L’année avançait à grands pas. On parlait d’examens et Ron détestait cela. Il se plongeait dans l’étude comme on se noie dans n’importe quoi pour oublier ses ennuis, ses sentiments… Il avait supporté Harry du mieux qu’il pouvait depuis des semaines. L’épreuve du lac avait été terrifiante. Sans Dobby, jamais l’élu n’aurait réussi cette épreuve. Pour un peu, il se serait noyé ! Enfin… pas vraiment puisque ce n’était qu’un « jeu » mais Harry avait réellement cru Ron en danger et était venu le sauver au risque de sa propre existence. Ron y avait gagné un baiser de Fleur delacour, c’était déjà ça.
Les jours s’étaient écoulés plus calmement en l’attente de l’ultime test du tournoi des trois sorciers. Le secret était bien gardé, nul ne savait de quoi, il retournerait.
Au fil des jours, Ron avait remarqué… un changement Chez Alehandra qu’il croisait ici ou là. Cette jeune fille n’allait pas bien, sa triste mine parlait pour elle. Aurait-elle un souci avec Harry ? Il n’avait plus osé l’aborder de peur d’être à nouveau accusé de vouloir chiper sa petite amie à son meilleur ami. Pourtant, la voir errer telle une âme en peine, le désolait. Ce jou-là, Ron s’échappa de la salle commune, désireux de prendre un grand bol d’air après avoir été confiné des heures devant d’hermétiques parchemins. Il n’était pas champion, lui ! Il devrait passer ces maudits tests.
L’air du parc était doux, le printemps montrait enfin son nez. Il se promenait gentiment lorsqu’au détour d’une allée, il la vit. Elle était là, toute seule, perdue dans ses pensées. Son premier réflexe fut de fuir à toutes jambes mais le minois chaviré le poussa en avant.

« Salut, tu vas bien » demanda-t-il d’une voix peu assurée.

Depuis le bal de Noël Alehandra n’avait quasi pas vu l’élu de son cœur, elle pensait qu’il fallait le laisser réfléchir et aussi qu’elle devait le laisser un peu tranquille. Elle savait qu’Hermione avait été d’une grande aide pour Harry et au lieu d’être jalouse comme la plupart des filles, elle avait été remercier Hermione de le soutenir. Le jeune Gryffondor ne savait pas si elle faisait bien mais, elle le faisait parce qu’elle en ressentait le besoin. Alors qu’elle était assise sur un des bancs du parc entrain de penser à Ron et à Hermione les deux meilleurs amis de son petit ami. Elle fut sortie de ses pensées par la voix de Ronald, elle sursauta et se retourna en voyant le jeune homme debout devant elle.

- Oui, heu…, bonjour… et toi tu vas bien ? lui demanda-t-elle.

Dans son sursaut le livre qu’elle avait sur les genoux ainsi que ses quelques feuilles de parchemins se retrouvèrent dans l’herbe. La jeune fille se dépêcha alors de les ramasser puis revint s’asseoir sur le banc et poussa un peu ses affaires pour faire de la place au jeune homme.

- Tu… tu veux t’asseoir ? lui demanda-t-elle en rougissant un peu.

Cela faisait aussi un moment qu’elle n’avait pas parlé à Ronald bien sûr elle l’avait vue en cours mais, sans plus. Il ne c’était pas parlé depuis…, un moment en fait, elle le regarda droit dans les yeux et attendait sa réponse.

Manifestement, il avait surpris Alehandra à un moment où elle ne l’attendait pas puisque dans un sursaut, elle fit choir son livre et divers feuillets. Ron se précipita pour l’aider à ramasser mais intervint trop tard, la jeune fille avait déjà récupéré ses feuilles et s’était rassise sur le banc. Elle lui proposa ensuite de s’installer près d’elle ce qui déclencha un indicible malaise chez le grand rouquin. Si Harry le voyait en compagnie de sa petite amie, sûr que ça allait encore créer des ennuis. Pourtant, la légère rougeur qui envahit les joues d’Alehandra le poussa à accepter.

* Elle est vraiment adorable. Harry est idiot de la délaisser. On ne les voit plus ensemble depuis un bout de temps, il n’en parle plus.*
Une autre voix plus raisonnable s’insinua sous son crâne :
* cela ne veut pas dire qu’ils ne sont plus ensemble ! Méfie-toi*
Les yeux d’Alehandra semblaient murmurer une sorte de prière secrète. Ron refoula ses préjugés, et s’assit car, finalement, il était très heureux de pouvoir bavarder un peu avec sa condisciple.
Tu révises ? s’enquit-il en tentant de lire le titre du livre posé sur ses genoux.
Moi, j’en ai eu marre. J’ai Hermione sur le dos tout le temps. Elle me harcèle sans cesse pour que j’étudie. Je le fais mais il faisait si beau que j’ai eu besoin d’air. Tu auras remarqué l'ambiance en salle commune, n'est-ce pas? Tous ces nez plongés dans les bouquins; pas un qui rigole...
C'est usant.
Il la regarda à son tour, un petit sourire engageant au coin des lèvres.

Le jeune Gryffondor de la famille des Weasley – désolée pour le titre à rallonge – lui demanda après s’être installé près de la jeune fille si elle révisait. Alehandra fit un signe négatif de la tête avant de lui répondre :

- Non, je suis simplement entrain de relire, je connais quasiment le cours par cœur maintenant, lui dit-elle en lui souriant. Donc faire une pause ne me dérange pas, dit-elle en rangeant les quelques feuilles de parchemins dans son sac de cours.

Le jeune homme poursuivit alors en lui disant que lui en avait par-dessus la tête et qu’il avait surtout Hermione sur le dos qui le harcelait sans cesse pour qu’il étudie.

- Elle a s’en doute peur que tu échoues, lui dit-elle en le regardant, comprends là un peu, tu imagines le trio devenir un duo toi ? Je crois que Harry ne le supporterait pas et Hermione encore moins ! lui dit-elle alors que le jeune homme lui dit qu’il avait étudié.

Mais, que par ce temps il avait préféré prendre l’air, il lui demanda alors si elle avait remarqué l’ambiance à la salle commune puis il précisa que tout le monde avait le nez plongé dans les bouquins et pas un qui rigole, il rajouta que c’était usant.

- Tu es certain que nous sommes dans la même salle commune ? lui demanda-t-elle avec un léger sourire. Car, si je me suis installée ici ce n’était pas pour échapper à ceux qui travail mais à ceux qui ne travail pas ! Comme tes frères par exemple qui agacent les premières années, j’avoue que c’est drôle… pendant un moment… et après ça devient laçant surtout quand on essaye de réviser. Je suis sûr qu’Hermione doit me comprendre, lui dit-elle en gardant son sourire.

Ron lui dit alors qu’il croyait que tout le monde se fichait bien de son sort et de savoir si oui ou non il allait réussir son année. La jeune Gryffondor n’était pas de son avis, elle pensait qu’Harry et Hermione serait très triste si ils venaient à se séparer en cour d’année.

- A mon avis Ron, je ne suis pas la seule à l’avoir constaté, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux. Que tu le crois ou non, Harry et Hermione tiennent à toi, je pense qu’ils s’imagineraient mal devenir un duo tu sais…, lui dit-elle en lui souriant. Tu es un pilier et ils ont besoin de toi comme toi tu peux avoir besoin d’eux. Harry a compris ta jalousie et il t’a pardonné, ne mets plus en doute ce qu’il est, il ne pense pas être quelqu’un de célèbre du moins c’est comme ça que je le ressens il n’en a jamais joué. Il n’est pas imbu de lui-même comme certaine personne le prétende, ça lui fait déjà mal quand les Serpentard se moquent de lui alors imagine quand c’est son meilleur ami qui doute de lui ce qu’il a pu ressentir !

Alehandra voulait présenter les choses différemment à Ron pour qu’il se rende compte du comportement qu’il avait eu lors que le nom de Harry et sortit de la coupe.

- Imagine un moment que ça soit ton nom et non celui de Harry qui soit sorti de la coupe et que Hermione ne t’aurait plus adressé un seul instant la parole. Car elle était persuadée que tu avais fait la même chose que Fred et George et que tu voulais impérativement la gloire et la renommée. Tu penses que tu n’aurais pas souffert de cela ? Voilà ce qu’Harry a ressentit quand toi tu ne l’as pas cru. Ron tu es quelqu’un de bien mais, tu te laisses souvent emporter par tes instincts alors qu’ils ne sont pas suffisant pour émettre un avis ou une opinion, il faut que tu creuses plus et surtout que tu apprennes à faire confiance, lui dit-elle en espèrent qu’il comprenne ce qu’elle voulait lui dire.

La jeune Gryffondor ne voulait pas se montrer méchante avec lui mais seulement lui expliquer son point de vue.

- Ecoute je suis d’accord que tu es le cadet de tes frères et que c’est important pour ta mère que tu ais de bonnes notes mais, je crois surtout qu’elle serait heureuse que tu sois un peu mieux que Fred et George. Je crois Ron que tu deviendras quelqu’un de bien et d’intelligent et quoi que tu fasses ta mère sera fière de toi car, une mère est toujours fière de ses enfants. Tu sais ça ne doit pas être évident pour elle tous les jours non plus avec six fils heureusement qu’elle a ta sœur mais, en même temps vous la protégez tellement que ta mère ne sait plus très bien ce qui lui reste à faire avec elle. Vous êtes une famille unie et c’est ce qui compte le plus pour vos parents je crois, lui dit-elle en lui souriant.

Alehandra regardait Ron et écoutait attentivement ce qu’il disait, elle aurait tellement voulu que sa famille soit unie comme celle des Weasley. Bien sûr elle avait des frères et sœurs beaucoup plus âgés qu’elle mais presque aucun d’eux ne c’était vraiment inquiété pour elle excepté Alexandre. Mais, il venait de se marier à une jeune femme qui ne pouvait pas la voir non plus en peinture et qui avait même essayé de séduire Clément – son petit ami à l’époque.

- Ta sœur a de la chance Ron, lui dit-elle en lui souriant. Je sais que ta famille n’est pas très riche au point de vue argent mais, vous avez une autre richesse celle du cœur, dit-elle en baissant les yeux. Peu de famille on se bonheur là, donc dans un sens tu as vraiment de la chance et si ta mère se soucie de toi, c’est parce que tu comptes beaucoup pour elle, lui dit-elle en levant son regard vers les arbres de la forêt interdite.

Le jeune homme lui demanda ensuite si elle n’avait rien de mieux comme projet pour ses futurs vacances qu’il l’invité au Terrier, donc à sa maison. Alehandra fut surprise et en même temps très heureuse que Ronald pense à elle.

- Si ça ne dérange pas ta famille, oui j’en serais ravie Ron, lui dit-elle en se retournant et en lui sautant au cou. Merci ça me fait énormément plaisir, lui dit-elle avant de cesser son étreinte en lui donnant un baiser sur la joue.

La jeune Gryffondor allait ainsi pouvoir quitter la maison de ses parents le temps des vacances, sa mère allait être extrêmement satisfaite de cela Alehandra en était persuadée.