Journal intime de Lorelai (Poudlard)

Je m’appelle Lorelai Davalle, je viens d’avoir onze ans et je rentre pour la première fois à Poudlard l’école de sorcellerie. Je sais que je suis une sorcière depuis l’âge de quatre ans ma mère me l’a dit et peut après mes grands-parents sont venu me chercher pour m’emmener dans leur maison. J’ai du mal de me souvenir de mes parents à présent, ils me manquent surtout pendant les fêtes même si mes parents n’étaient pas très riches ils m’offraient toujours un petit quelque chose. Ma grand-mère ne me considère pas comme sa petite fille, je le sais bien et pourtant je n’arrive pas à avoir de la peine quand je pense à cela. Les fêtes ne sont pas pour moi un instant joyeux à passer en famille non les fêtes sont simplement là pour me rappeler que je ne fais pas partie de leur famille de Sang si pur. Grand-mère m’a dit qu’elle avait renier sa fille car c’était une crackmol et donc qu’elle ne pensait pas possible que je sois sa fille. Bien sûr elle avait dit cela quand mon grand-père n’était pas là sinon il l’aurait empêché de me le dire en face… Mais, en face ou dans le dos, ça doit faire aussi mal n’est-ce pas ? Alors pourquoi je n’éprouve pas la moindre douleur, le moindre sentiment de rejet ? Pourquoi est-ce que ça ne me fait pas plus mal que cela ?

Enfin, maintenant je suis à Poudlard, les professeurs sont assez sympathique mis à part le professeur de Potions que je trouve un peu bizarre, il a voulu que je rentre dans son club mais, j’ai refusé. Il a trouvé cela bizarre mais, il n’a pas insisté… Oh, j’ai oublié de préciser, je suis chez les érudits, et oui moi, une élève douée et très intelligente qui l’eut cru, ma grand-mère va en faire une jaunisse quand elle va l’apprendre, rien que de l’imaginer un petit sourire né sur mon visage. Une famille de Serpentard vous pensez bien…, une Serdaigle parmi eux et en plus né de parents pratiquement moldus ça ne se fait pas ! Enfin… qu’elle importance, qu’elle soit en colère contre moi ou non ça ne changera pas de d’habitude.

Bon sang, ce que je peux haïr cette bonne femme ! Je parle de ma grand-mère bien évidement, il ne lui a pas fallu moins d’une semaine pour savoir dans quelle maison j’étais et de m’envoyer une Beuglante. Par Merlin, qu’elle honte quand toute la salle là entendu hurler que j’étais un enfant illégitime, un furoncle sur son corps si pur… Je pensais qu’elle ne le ferait pas et bien j’avais tord, je pensais qu’elle ne me ferait pas cet affront… Et bien me voilà rassurée en tout cas, je sais qu’elle ne m’aime pas ! En tout cas une chose est sur c’est que je ne passerais plus inaperçue dans les couloirs après cela.



Qu’est-ce que j’avais dit… une vrai star dans les couloirs les Serpentard ne se gênent pas du tout, entre les sorts de bloc jambes et les sorts pour que mon sac se déchirent dès que je fais un pas. Je hais cette école, je comprends pourquoi ma grand-mère tenait tant à ce que j’y entre c’était pour m’humilier d’avantage. Heureusement mon directeur de maison n’est jamais très loin mais comme il n’est pas plus haut que trois pommes il ne fait pas vraiment peur et ne dissuade pas longtemps les élèves qui me tournent autour. Le seul endroit où je peux être tranquille c’est à la bibliothèque, là au moins personne ne m’ennuie.

Les fêtes approchent à grand pas et je déprime un peu… Je ne vais pas rentrer chez mes grands-parents mais ça au lieu de me rendre triste ça me réjouit plutôt, je dois bien l’avouer. Je n’aurais pas ma cousine sur le dos, ni ses deux frères et surtout pas mon oncle et ma tante, non le seul que je vais regretter c’est mon grand-père même si il ne dit pas grand-chose, il a toujours un petit sourire au coin des lèvres qui me rappel celui de ma mère. Pour les embêtements c’est toujours pareil rien à changé sauf que j’ai en plus cette fois deux trois Gryffondor qui se sont mis à me pourchasser dans les couloirs. Je commence vraiment à détester cette école !



Comme c’est Noël, j’aurais pu croire avoir une trêve et bien non ! Presque toute la bande qui m’ennuie constamment est restée au château et comme ils sont gentils, ils ont voulu me tenir compagnie. Au bout du 25ème bloc jambes un 7ème année est tout de même intervenu, il m’a relevé gentiment, bon c’est un Poufsouffle mais, au moins il a mis en fuite mes attaquants.

Bon mon sauveur a fini à l’infirmerie, on m’a dit qu’il serait tombé dans les escaliers enfin que c’était dû à un accident. Si vous voulez mon avis, je suis sur que c’est encore un coup de ses lâches de Serpentard. Aujourd’hui c’est la nouvelle année et pour une fois, une élève est venue me parler en me souhaitant d’abord une bonne année. Pour ne pas lui paraître impolie je lui ai répondu gentiment en lui disant que j’espérais que son année soit meilleure que la mienne. Ouais, bah si vous voulez mon avis c’était pas une bonne idée, du coup maintenant elle me suis partout comme un véritable petit toutou. En plus elle me pose plein de questions tout d’abord, elle voulait savoir comment je m’appelais, ensuite où je vivais, j’ai pu être en paix quand je suis allée dans les toilettes des filles du troisième étage. Bon bien sûr j’avais les sanglots de Mimi Geignarde mais au moins je n’avais plus l’autre avec ses trente six milles questions. Je suis restée près de trois quarts d’heure dans les toilettes et croyez moi, il faut savoir le faire, seulement c’était sans savoir que la fille m’attendait toujours au dehors. Donc une fois sortie des toilettes les questions reprirent, même pendant que l’ont mangé cela n’arrêta pas son débit.

Jusqu’au moment ou un septième année me bouscula afin de s’asseoir près de nous, généralement ils se mettent assez loin mais, apparemment ce troll des montagnes n’avait rien compris. Je lui jetais un regard dédaigneux alors que la fille qui n’avait cessé de parler depuis notre rencontre c’était enfin tut. Je respirais enfin quand l’idiot ouvrit la bouche et nous demanda si ont été nouvelles, je me suis alors demandée d’où il pouvait bien sortir celui-là… Mais, il ne se présenta même pas et se contenta de se retourner pour parler à ses amis qui étaient arrivés entre temps près de lui. Après quelques secondes la jeune fille aux trente six milles questions reprit la parole mais cette fois pour se présenter, elle me dit s’appeler Lily-Roze. Je levais les yeux au ciel, comme si cela pouvait m’intéresser une fois que j’eus fini mon repas je me rendis à la bibliothèque lieu ou je pouvais être enfin tranquille. Une fois, que l’heure de la fermeture fut sonnée, il me fallait quitter les lieux et donc me retrouver seule dans les couloirs ce qui signifiait aussi que les Serpentard n’était jamais loin.

Une fois, en dehors de la bibliothèque je me mis à scruter l’obscurité déjà bien présente dans les couloirs heureusement quelques chandelles étaient allumée ainsi que quelques torches. Je m’avançais en guettant le moindre bruit étrange quand soudain je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournais pour faire face à… Lily-Roze, encore un peu et je l’assommais, je lui dis de ne plus jamais me faire ça et je repris mon chemin sans me soucier si elle me suivait ou non. Mais, c’était bien le cas elle me suivait, c’est alors qu’arrivant dans un virage je stoppais net car trois Serpentard me faisaient face, Lily apparemment n’avait pas remarqué et me poussa ce qui me fit tomber sur celui du milieu. Celui-ci me rattrapa pour ne pas tomber à son tour et se mit à rire en me demandant si je savais encore tenir sur mes jambes. Ce que je n’avais pas vue c’était que Lily avait sorti sa baguette et qu’elle prononçait déjà un sort, seulement le sort au lieu de toucher le Serpentard m’atteignit et je fus brûlée sur la quasi-totalité de l’omoplate.

L’infirmière m’avait donné de l’onguent à appliquer sur les plaies que j’avais à l’omoplate à cause de la brûlure causée par le sort de Lily-Roze. Qui d’ailleurs me suivait partout encore une fois mais pas pour me poser des questions cette fois mais, pour s’excuser, franchement je ne saurais dire ce qui était le plus pénible les brûlures ou elle…

J’avais réussit à la semer en descendant dans les cachots jamais elle n’aurait eu l’idée de me suivre jusque là. Bien évidement, je ne pensais plus à ce moment là au Serpentard. Car, je tombais alors encore sur deux Serpentard un de 3ème année que j’avais déjà vue à la bibliothèque (surprenant de voir un Serpentard étudier) et un costaud qui devait être en 5ème ou 6ème année vue sa corpulence. Le jeune homme blond aux yeux bleu qui devait être en 3ème année oui car, ils étaient tout les deux blonds, me demanda si j’étais perdue.

Je lui répondis alors que non que je tentais simplement de fuir une personne, le colosse qui était à ses côtés me bouscula pour passer. L’autre jeune homme me dit alors de ne pas faire attention à son frère, comme si j’allais y faire attention…, enfin bref je tentais de passer à côté de lui quand il me barra le passage avec son bras et me dit que le couloir finissait un cul de sac. Donc qu’il n’y avait rien à aller voir et si je voulais chaparder quelques choses, je ferais mieux de trouver un autre endroit.

Ce garçon avait un culot monstre et il regardait toujours droit devant lui sans même tourner le regard vers moi, j’allais lui rétorquer que je ne volais jamais rien, quand il me demanda comment je m’appelais. Je me suis alors déplacée pour me retrouver une fois de plus devant lui et je lui ai demandé ce que ça pouvait bien lui faire. Il m’a dit que comme ça il se souviendrait de moi et il saurait qu’il ne faut pas me laisser traîner dans les parages.

Je lui ai demandé si il était préfet, il me dit qu’il était juste l’assistant, je relevais donc les sourcils, dubitatives de ce qu’il venait de me dire, je n’avais pas envie de donner mon nom. Alors, il sortit un calepin de sa poche et une plume de l’autre et il me dit que si je ne lui disais pas mon nom, j’aurais une retenue pour balade dans les cachots s’en permission du directeur des Serpentard.

Je me suis donc résignée et je lui ai donné ce qu’il voulait, je regardais sa main qui ne semblait pas bouger alors que sa plume remué sur le papier. Il me sourit mais, d’un sourire tellement faux et tellement peu aimable que j’en eu des frissons, le jeune Serpentard me dit alors que lui c’était Stones et que je ne devais retenir que cela pour le moment. Je repartis donc en direction inverse pour aller rejoindre ma salle commune j’espérais juste ne plus voir Lily-Roze dans les parages.