[ Cours I ]

| June | : « Ah ah ah, je t’assure, la gamelle qu’elle s’est prise en sortant de la salle commune. Mé-mo-ra-ble »

| Marine | : « Ce n’est pas bien de se moquer des autres, tu es pitoyable des fois ! »

Hainoa leva son nez de son assiette de toast grillé et bacon, et regarda ses deux camarades discuter avec animation d’une fille dont elle ne savait plus le nom, et qui s’était pris les pieds dans le tapis juste après avoir traversé l’ouverture qu’offrait la Grosse Dame pour sortir de la salle commune.
Elle se retint de dire à Marine qu’elle aussi ne devait pas se moquer de June, qui se moquait elle-même de l’autre maladroite, mais se retint : ils s’étaient tous levés en retard aujourd’hui, et si elle ne se dépêchait pas d’engloutir son petit déjeuner, ils seraient à la bourre pour le cours de Botanique.
C’était le tout premier, auquel la petite blonde assisterait, et elle se demandait ce qu’elle y apprendrait : on lui avait dit qu’ils cultiveraient des plantes amusantes, comme des miniatures du Saule Cogneur –c’était un arbre du parc qui tapait sur tout ce qui approchait- plantés dans des pots, mais elle restait sceptique : de toute manière, elle n’avait pas envie de se faire cogner dessus par un bosquet nain.
Se dépêchant d’avaler son dernier morceau de bacon tandis que June et Marine se tapaient presque dessus pour, l’instant d’après, se serrant par les épaules –les filles de nos jours…- la blonde mis son sac sur son épaule, et sortit de la Grande Salle avec les autres élèves, pour se rendre aux serres.
Elle n’avait aucune idée de l’endroit où celles-ci se trouvaient, mais en suivant les plus expérimentés, il n’y aurait pas de problème : elle était dans les temps. Même réveillée 14 minutes en retard, elle pouvait aisément tenir le rythme, c’était une ( très ) bonne chose.

Marchant donc dans l’herbe toute coulante de rosée, la fillette se dirigea vers les serres, à la suite des autres élèves, positionnés en file indienne.
Elle entra donc dans les vingt premiers dans la salle de classe couverte, et admira avec fascination de petites plantes enfoncées dans des pots, qui se tortillaient comme si elles étaient vivantes.
Avec un petit « oh » étonné, la fillette alla rapidement s’assoir à une table vide, en disant poliment bonjour au professeur Chourave.
C’était une petite femme au sourire facile, un peu grassouillette, et qui avait des cheveux bouclés broussailleux, virant vers le blanc. Comme ceux d’Hainie, sauf que elle, ce n’était pas parce qu’elle devenait vieille.

Sortant une à une ses affaires, Hainoa se mordit les doigts lorsqu’elle remarqua qu’elle avait sortit un stylo plume au lieu d’une plume tout court. Elle rangea donc très rapidement toutes ses affaires, en prenant bien garde à ce que personne n’ait remarqué –ils pourraient se moquer d’elle-, et mis bien en évidence sur sa table, une belle plume d’aigle toute neuve, et un pot d’encre noire.
Lenalee, Marine et June s’étaient assise à la même table de quatre qu’elle, et chahutaient encore tout en se poussant par les épaules pour rigoler.
La blonde calla une mèche de ses longs cheveux derrière son oreille, et se prépara à se mettre en mode active, pour pouvoir écouter le cours.

* Géranium Dentu. *

Hon ? Hainoa regarda avec de grands yeux le Professeur de Botanique, puis se tourna vers Lenah, Marine et June. Elles non plus, ne semblaient pas vraiment savoir de quoi il s’agissait. Et, tandis que l’américaine feuilletait dans son livre pour voir si elle trouvait des informations concernant ce fabuleux spécimen qu’était le Géranium Dentu, notre petite première année fit fonctionner ses méninges… Le géranium, elle en avait bien vu, dans les magazines ou pépinières. Elle y allait souvent les samedis avant, avec son père. C’était amusant. Surtout les sections animaux, où elle pouvait mettre sur son épaule un gros perroquet qui essayait de lui montre l’oreille.
Laissant donc de côté les oiseaux aux milles couleurs, Hainie se déconcentra sur le Géranium. C’était une fleur ça, tout ce qu’il y avait de plus banal. Ils étaient de différentes teintes, très fines et jolies, et ressemblaient à de grosses grappes de raisins, de loin. Et dentu, huum…
Même si elle n’en était pas sûre, la petite Gryffondor leva un index timide, voulant tenter une réponse. Si ce n’était pas ça, tant pis. Mieux valait faire des erreurs, et dire des choses stupides, que de les remettre dans une feuille de contrôle. Un géranium, c’était une fleur, point. Pas la peine d’extrapoler…

| Lenalee | : « Tu connais la réponse toi ? » lui souffla sa camarade à la longue chevelure brune et lisse.

Hainie fit un petit signe de tête suivit d’un haussement d’épaule, signe qui, traduit, signifiait : peut être, je ne suis pas sûre, j’sais pas.
Elle attendit ensuite que le Professeur Chourave l’interroge, tout en espérant qu’elle le ferait : après tout, même si elle n’avait pas levé la main en tout premier, elle pouvait quand même avoir l’honneur de dire quelque chose non ? D’autant plus que c’était une toute petite ( petite ) nouvelle. Par pitié !



§§§

Pomona était très heureuse de retrouver dés son premier cours, bon nombre d’élèves qu’elle appréciait énormément. Bien sûr, elle adorait tous ses élèves, y compris ceux qu’elle ne connaissait pas encore, mais s’était toujours agréable de retrouver les « anciens » qu’elle côtoyait depuis quelques années. Elle fut d’(ailleurs agréablement surprise de constater que quelques élèves, après qu’elle ait posé sa question, ait déjà une petite idée de la réponse, d’autant plus que le géranium dentu n’était pas une plante magique des plus connues. Bref, tout était très agréable et idéal pour débuter ce cours.

La jeune femme sourit même en voyant quelques élèves, comme Rowen Lone, cette chère Rowen qu’elle aimait beaucoup, qui paraissaient à la fois surpris (normal, vu que la plante, comme dit ci-dessus, n’était pas des plus courantes) et intéressés par ce qu’ils pourraient en apprendre. Vraiment, c’était un groupe très agréable qui était à présent installé dans la classe.

Bref. Notre chère Pompom, fidèle à elle même, avec toujours cette même envie de s’amuser, prit sa baguette, prononçant une formule qui désignerait au hasard un élèves, parmi ceux qui levaient la main. Elle n’était pas assez sadique pour interroger un élève qui n’avait aucune envie de prendre la parole. Elle fit « le » geste, après avoir prononcer la formule.

Un petit faisceau lumineux jaillit du bout de celle-ci puis se dirigea vers les élèves, faisant à plusieurs reprises le tours des tables occupées. Enfin, la (mini) étincelle vint se poser sur la table d’une jeune Serdaigle, puis disparut, dans un bruit à la fois silencieux et enchanteur. Le hasard et la magie avaient choisi, la petite Khnitley allait être interrogée. Pomona sourit puis s’adressa à elle,

-Tenez Juliet, il semble que cela soit à vous de prendre la parole en première. N’ayez pas peur de vous tromper, bien au contraire, je suis là pour ça. Bien, je réitère ma question ; pourriez vous me décrire le géranium dentu physiquement ?

De là, la vieille Chourave s’arrêta net, laissant le bénéfice de la réflexion à la jeune élève. Elle scrutait juste la réaction des autres élèves, qui se montraient plutôt respectueux et ne faisaient aucun bruit qui aurait pu déranger la jeune Serdaigle. Sans savoir pourquoi, elle se remit en tête à ce moment l’un de ses souvenirs de ses vacances, cet été, à Poudlard. J’aurais pu dire à Hawaï mais ça n ’aurait été que mentir.

[Flash Back]

Elle rensa à ce jour, celui où elle avait justement rencontré par hasard Hagrid, en rentrant des Serres du château. Elle et lui ne se parlait que très peu mais s’entendaient très bien, du fait qu’ils avaient tous les deux certains principes ; la nature étaient chère à leurs yeux entres autres.

Le géant essayait de déraciner une plante visiblement dérangeant, qui venait de prendre place dans un coin du parc, imaginez donc vous que Pompom ne put qu’aller lui porter ‘secour’ (même si c’est un bien grand mot). Elle fut extrêmement surprise en constatant qu’il s’agissait d’un géranium dentu, plante qui n’avait pas l’habitude de pousser dans les zones sèches, surtout en été.

Même elle, botaniste dans l’âme, n’avait pu trouver d’explication à un tel phénomène. Toujours était il qu’elle avait profité de l’occasion pour planter l’individu dans la serre, permettant ainsi d’obtenir une quantité de géranium plus abondante. Plus les futurs cours. Après tout, le hasard faisait parfois étrangement bien les choses.

[End]

Bref, tout cela pour dire que s’était un peu grâce à Hagrid si ce cours avait pu avoir lieu, et aussi grâce à lui qu’une bonne quantité d’animaux n’étaient pas morts à cause de la plante en question.


[hj : désolée pour la nullité du Flash Back, je suis franchement pas douée pour ce genre de récit, surtout pour les introduire dans un post. Il me permet de vous donner quelques informations sur la plante en question, vu qu'elles ne sont pas forcément abondantes].

Juliet avait presque oublié qu'elle avait le doigt levé. En fait, elle était occupée à sourire à Elizabeth, même si elle ne s'en rappelait même plus la raison. Mais un faisceau lumineux attira son attention, du côté du bureau professoral. C'était le professeur Chourave qui avait sorti sa baguette, et qui d'un tour de main qui sentait l'expérience, avait fait apparaître un faisceau lumineux.
La petite Serdaigle fut bien tentée de baisser le bras. Zut, on ne parlait pas du Géranium Dentu, là ? Etait-ce Flitwick qui avait échangé son poste avec celui de Chourave durant l'été, sans les prévenir ? Non, en fait, il n'en était rien. Le faisceau lumineux semblait être vivant, il hésitait tout en tournoyant autour des tables, il semblait qu'il avait du mal à faire son choix. Juliet était fascinée, elle n'arrivait pas à détacher son regard de cette source de lumière qui l'hypnotisait, fut-elle obligée de contorsionner son corps pour pouvoir obéir à la direction de son regard.
Après avoir fait le tour de la classe, le petite faisceau revint à sa place initiale. Ah ? Il ne faisait rien, en fait ? Il était juste là pour captiver les élèves ? Remarquez, dans le cas de Juliet, cela avait totalement marché.
Mais alors que la petite s'apprêtait à regarder ailleurs, déçue, celui-ci se dirigea vers sa table, dans un ultime effort, et sa petite étincelle s'estompa.
La petite faillit pousser un cri. Nooon ! Voilà, c'était sa faute, elle avait rompu le contact visuel en regardant ailleurs, c'était donc par sa faute que la petite lumière était morte. Sur sa table, en plus.
Juliet leva la tête d'un air désolé en direction de Chourave, qui lui adressa un grand sourire, et l'invita à répondre.
Répondre. Heuuuu, oui, à quoi, déjà ?
Ah, elle était bien, cette prof, au moins, elle était compréhensive, pas comme cette McGonagall (sans même parler de Rogue) ! Grâce à la douce professeur de botanique, tout revint en mémoire pour la petite. En fait, il suffisait de l'encourager, et cela se faisait tout seul. Si jamais par malheur on l'interrogeait de manière un peu sèche ou brutale, Juliet oubliait totalement (volontairement ou involontairement) tout ce qu'elle avait à dire, même si cela pouvait être intéressant.


"Ah oui, heuu... Je suppose que le Géranium Dentu est un peu comme le géranium normal, enfin, je veux dire, celui des moldus... sauf qu'il a... des dents. A mon avis, ce doit être une plante carnivore. Il a des toutes petits fleurs comme le géranium moldu, mais apparemment les dents ont quand même la place de se cacher dedans."

La petite s'arrêta un instant, à la recherche de quelque chose qui lui aurait échappé.

"Ah oui, il a beaucoup de feuilles aussi !" ajouta-t-elle, toute contente, même s'il n'y avait rien d'extraordinaire à cela.

Mais à peine eut-elle fini de répondre qu'elle se sentit toute honteuse. Et si le faisceau lumineux avait l'intention d'interroger d'autres élèves ? Elle en avait peut-être trop dit... Bon, après tout, il était mort, le faisceau lumineux.
Juliet regarda Elizabeth qui avait elle aussi levé la main, et lui lança un petit regard genre "chien-battu-qui-veut-se-faire-pardonner".

Mais bon, peut-être que le cours pratique n'était pas terminé non plus !

Après que sa camarade de Gryffondor l’ait aimablement invitée à s’asseoir, Flora posa son sac par terre, et sortit comme à chacun des cours ses affaires. Ne sachant pas si elle aurait de suite besoin d’affaires telles que ses gants en peau de dragons ou ses caches, dont elle gardait un souvenir hilarant (pour ne pas dire à en mourir de rire), elle laissa le tout dans son sac. Elle attendait plutôt de connaître le sujet du cours ; et pour ne pas attendre et s’ennuyer pas la même occasion, il n’y avait qu’une seule solution : bavarder.

Bien entendu, « bavarder » était un bien grand mot, la jeune fille demanda simplement à sa voisine de quatrième année comme s’étaient passées ses vacances. Celle-ci lui répondit que tout allait bien, même si elle avait trouvé la période de son absence à Poudlard un peu trop courte. Cela fit rire Flora, qui, pour le coup, ne sut pas comment elle devait réagir. A vrai dire, elle avait été tellement soulagée d’avoir quitté ce camps de vacances en Australie qu’elle ne savait pas si être à Poudlard aujourd’hui la dérangeait tant que ça.

« Oh, moi je l’ai ai trouvées plutôt longues ces vacances ! Mais bon, j’imagine que tu as du beaucoup plus t’amuser que moi. C’est donc peut être pour cela que je suis plus enthousiaste dés la rentrée.

Elle reprit d’une voix basse et en se penchant vers Rowen.

L’Australie, j’avoue qu’à visiter dans un camps de vacances, c’est pas très intéressant, surtout lorsqu’on est entourée de…

Un bruit de « chut » se fit entendre, probablement prononcé par un élève assis à une table voisine. Pour le coup, Flora arrêta de papoter et se redressa ; elle n’avait pas non plus envie, dés le premier cours, de passer pour « la » bavarde de chez le Serpentard. Les autres de sa maison l’auraient tuée dés leur sortie des Serre !

Bref, en face d’elle, Pomona venait tout juste de commencer son habituel discours de début d’année, captivant tellement le tout était vrai et solennel. Après cet instant d’émotion (et pour en revenir au cours aussi xD), la directrice des Poufsouffle posa une question sur la plante du jours ; le géranium dentu. Sans vraiment connaître de réponse (du moins, c’est ce qu’elle pensait), Flo’ leva la main, à l’exemple de bon nombre d’élèves.

Perplexe à l’idée de désigner un étudiant pour parler plutôt qu’un autre, Pomona brandit sa baguette ; fit jaillir un halo lumineux ; étonnant la grande majorité des élèves. De telles pratiques dans un tel cours étaient vraiment occasionnelles, d’où l’atmosphère de surprise général qui envahit d’un coup la salle de classe. Pendant ce temps, la petite boule tournait autour des élèves, laissant derrière elle une longue traînée qui pouvait lui donnait l’air d’une étoile filante format réduit.

Quelques instants plus tard (à vrai dire Flora ne savait plus exactement combien de temps après son apparition), la comète vint donc disparaître en face d’une jeune Serdaigle, dont Flora ignorait l’identité. Il fallait dire qu’elle ne connaissait pas grand monde à Poudlard, mais le peu d’élève qu’elle connaissait était très cher aux yeux de la jeune Serpentard. Elle pensait bien sur à Jesse, Susan, Rowen, et bien d’autre. Enfin bon, j’arrête ma péroraison : la jeune Juliet(te) ? fut interrogée.

-Original comme manière de désigner la personne à interroger, tu ne trouves pas ? Ah la, la, elle me fera toujours autant rire notre chère Pompom professeur Chourave !

Et c’est ainsi que la jeune fille fit remporter 20 points à Serdaigle. Aucune importance, la dernière chose que Flo' espérait, c’était qu’elle prenne goût dans cette lutte à la coupe de la meilleure maison. Non ! Hors de question, c’était bien la dernière chose à laquelle penser ! Bref. Flora nota tout ce qu’elle put sur un parchemin. Cela ressemblait à quelque chose comme :

Géranium dentu :
comme géranium modlu + dents.
+ jeune = + dents  + vieux = - dents
+ jeune = dents - grandes.  + vieux = dents + grandes.

Enfin, quelque chose du genre. La prise de note lisible n’était pas son fort ; heureusement pour elle, il était facile de relire son écriture. Ensuite, l’enseignant passa à la question qui, logiquement, devait parler des caractéristiques de la plante (beaucoup plus simple que la question précédentes, j’avoue #SBAFF#). Cette fois-ci, le rituel fut un tantinet différent, en effet ; les élèves ne levèrent point la moins : tous s’attendaient à une seconde étoile filante.

Apparemment, ce n’était pas l’intention du professeur qui souhaiter rester original dans sa manière d’interroger. D’un coup de baguette ; un énorme dé apparu et éclata, laissant paraître le chiffre, … hum, si… le chiffre 4. (Le pire c’est que c’est censé être mon chiffre fétiche. Ironie du sort, ma Flora est interrogée… #SBAFF#.) ToT

Bref, inutile de répéter encore et encore le raisonnement pour en arriver à Flora ; quoiqu’il en soit, elle devait répondre à la question de l’enseignante. La jeune demoiselle réfléchit un instant, son livre ouvert en face d’elle, puis dit, d’un ton audible :

-Et bien, à ma connaissance, le Géranium dentu est une espèce mortelle. En effet, il est dit sur le livre qu’une double morsure provoque la mort instantanée de la personne concernée. Une seule morsure est donc inoffensive. Je suis d’ailleurs étonnée de voir que celle-ci ne provoque qu’une seule démangeaison de courte durée.

Et, toujours en citant le livre, c’est une plante à l’origine d’une multitude de remède, donc très utilisée en potion. Par ailleurs, j’aimerais bien savoir comment et qu’elle partie de l’espèce est utilisée pour ces remèdes… »

Et toc, d’un trait, Flora avait tout dit. Bien entendu, elle n’était absolument pas sûre de ce qu’elle venait d’avancer, toujours était il qu’elle venait de le faire. Elle souffla, soulagée, et laissa réagir son enseignante.

Pirouli piroula, et voilà !

Rien qu’en y repensant, Pomona esquissa un large sourire (plus large que celui qu’elle montrait jusque là). Cette formule des plus amusantes, elle l’adorait ; c’était si poétique et si enfantin. Voilà pourquoi elle s’amusait à se répéter encore et encore cette expression dans sa tête. OK ! J’arrête. Pour en revenir au cours : la vieille femme avait maintenant interrogé une élève de Serpentard.

Elle écouta donc la jeune demoiselle avec intérêt ; fut très surprise en voyant l’aisance avec laquelle Flora Darkflower répondait à la question qu’elle venait de lui poser. Les informations étaient justes, et très complètes : c’était parfait pour bien avancer. Une fois que la jeune fille eut terminé son petit discours, posant par la même occasion certaines questions (auxquelles Pomona n’allait pas répondre #MOUHAHAH#), la vieille enseignante reprit la parole.

Bien, très très bien miss Darkflower. Je crois qu’il est inutile de tout répéter : d’une votre réponse était parfaite, de deux, je vois que tous vous avez prit le soin de bien noter ce que venait de dire votre camarade. J’accorde volontiers 50 points à Serpentard ; vous les méritez amplement !!

Elle prit dés lors un ton beaucoup plus portant, demandant ainsi l’attention de tous les élèves, même celle de ceux qui semblaient désintéressés. Ils ne savaient vraiment pas ce qu’ils manquaient, tant la botanique était agréable à étudier. Bref, je passe. Maintenant que tout avait été dit par les élèves (plus rapidement que prévu d’ailleurs), il fallait passer aux travaux pratiques ;

Bien, bien… il est l’heure de passer aux TPs. Vous aurez, grâce à vos deux camarades, beaucoup plus de temps que prévus tellement leurs réponses étaient complètes. Je compte sur vous pour les en remercier. … hum. Donc, les TPs. Je passe de suite dans les rangs pour vous en distribuer le sujet ; pensez déjà aux groupes de deux. J’ai bien dit deux, ni plus ni moins !

Plop ! la vieille femme n’attendit pas de quelconque réaction ; elle s’empressa de saisir les feuilles de parchemin biodégradable (qui avaient cette agréable teinte vert feuille) pour les distribuer à chacun des élèves, pendant que certains changeaient de place pour former d’autres groupes. Cependant, la majorité restait à la même place, ayant déjà plus ou moins choisis les groupes en prenant place en début d’heure.

En ce qui concernait les TP, voilà ce qui était écrit sur les parchemins en question :

Citation :

TRAVAIL PRATIQUE [ Jusqu’au 16/03 ]

Sujet : Vous disposez d’un géranium dentu et de divers outils de jardinage. Vous chercherez la cause des dangers de la plante en étudiant une de ses dents ; apporterez ce que vous aurez relevé au professeur puis rédigerez un mini paragraphe de cinq lignes pouvant expliquer les effets sur les humains.

Autre : - les groupes seront constitués de deux élèves. A vous de les faire.
- les élèves n’ayant pas participé au cours peuvent tout de même participer aux travaux pratiques.
- les outils sont à deviner.
- l’originalité est la clef du succès !

TRAVAIL ECRIT [ Jusqu’au 16/03 ]

Cours :

1- Dessinez un géranium dentu (dessin & légendes).
2- Trouvez 3 qualificatifs adaptés à cette plante et justifiez.
3- D’après vous, qu’advient-il des dents qui, au fil des jours, « disparaissent » ?
4- Reportez votre explication trouvée en fin de Pratique.

Méthodologie :

Données :

Consigne : Voici le tableau indiquant le nombre de dents d’un géranium dentu ainsi que leur longueur (plusieurs dents mesurent une même longueur). En utilisant les informations ci-dessus, donnez la longueur moyenne (en mm) des dents de la plante et son âge en jours.

HJ ; je vous accorde deux semaines supplémentaire pour rendre les travaux. A ma plus grande surprise, j'ai oublié de préciser qu'il fallait, pour le TP, 3 posts minimum par élèves (où alors j'ai des pertes de mémoires). Donc miss Harris et Knithley, vous n'êtes pas concernées ; vous ne serez pas sanctionnées quand au nombre de post.

P.Chourave