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 < Hainoa Stewart >

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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptyJeu 7 Fév - 18:04

11 – La répartition

Après une longue attente dans le hall, tandis qu’apparemment, les autres membres du personnel faisaient des préparations dans la Grande Salle, Hainoa ne cessait de regarder les deux jeunes garçons qui étaient avec elle dans la barque. Eux aussi la lorgnait en riant de temps en temps, se donnant des coups de coudes, enfouissant leurs têtes dans leurs mains, comme s’ils avaient trop de mal à se retenir. La petite blonde leur tira la langue, avant de détourner le regard : cela ne la dérangeait pas qu’on se moque d’elle, mais si la raison lui était inconnue… ça la rendait plutôt mal à l’aise. Il n’y avait rien eut de décalé dans ses propos, qu’elle le sache. Elle n’avait pas dit de calamité, ni fait un bruit bizarre en voulant parler, non ? Alors pourquoi ?
Sans vraiment trouver de réponses, la demoiselle suivit la file des premières années qui entraient à présent dans la salle où étaient alignées cinq tables : une pour chaque maison de Poudlard, comme le lui avait dit Marine dans le train, et une autre pour tous les Professeurs. Un tabouret avait été installé juste devant la table des professeurs, et un vieux chapeau tout fripé était posé dessus, apporté par un homme dans des vêtements miteux.
Le toit imitait le ciel qui était au dehors, et des bougies flottaient dans leur chandelier, tandis que les premières années regardaient le plafond magique, impressionnés.
Hainoa fut propulsée au devant de la file par Marine qui lui agrippait toujours le bras, et ouvrit ses grands yeux bleus lorsque le chapeau râpé se mit à se mouvoir, usant d’une déchirure dans son tissu pour parler.
Il se mit ensuite à chanter de sa voix rauque, tandis que tous les élèves présents retenaient leurs souffles :


« Aux temps anciens (…) La répartition maintenant commence. »

Des éclairs d’applaudissements se firent entendre dans la grande salle, et les Poudlariens d’années supérieures tapaient sur les tables. Certains échangeaient même des commentaires, et Hainoa les regarda en penchant sa tête de côté : pourquoi parlaient-ils à cet instant tout précis ?
Se tournant vers le garçon blond qui était avec elle dans la barque, la demoiselle constata que celui-ci souriait : un mauvais tour dans la tête ou quoi ?
Ne faisant pas plus attention à cet imbécile plumé, la fillette attendit toute sereine que le Professeur McGonagall appelle son nom, comme elle avait commencé à le faire.


« Abercrombie, Euan »

Le jeune garçon se détacha de la fille, et alla s’assoir, tout tremblant, coiffant sur sa tête le Choixpeau Magique, retenu seulement par ses grandes oreilles. Il fut ensuite envoyé à Gryffondor, sous un tonnerre d’applaudissement. La répartition commençait, en effet.

« Beckinstood, June »

June se détacha de la fille la mine sombre, se dirigeant d’un pas raide vers le tabouret.
Hainoa remarqua que cette dernière lui jetait très souvent des regards, comme si elle s’attendait à ce qu’elle lu bondisse dessus au moindre instant. Au passage, la petite blonde trouvait ça bizarre, que June, qui était avec elles depuis le voyage dans le train, se soit brusquement éloignée.
Et, sans faire attention au chapeau qui tombait pratiquement jusqu’aux épaules de la fillette, Hainie fut néanmoins surprise d’entendre un grand « GRYFFONDOR » sortir des lèvres déchirées du Choixpeau Magique.

La fillette enleva le chapeau, puis se dirigea en courant presque vers la table des rouges et ors, où elle fut accueillie à bras ouverts par les autres.
Vint en suite le tour de …


« Derrench Thomas. »

Le brun s’avança très rapidement vers le tabouret, et Hainie tourna la tête de droite à gauche : zut, il n’y avait personne qui pouvait lui faire de croche patte pendant qu’il se dirigeait vers le Choixpeau. La directrice des Gryffondors posa donc le sélecteur sur sa tête, et, après quelques courtes minutes, celui-ci finit par dire :

« SERPENTARD »

Un sourire aux lèvres, Thomas alla s’assoir avec les verts et argents.

« Judenson Matthieu. »

Suite à quelques filles, envoyées à Poufsouffle, un Serdaigle et deux Gryffondors, le brun alla prendre place sur la chaise, et la directrice des rouges et or posa le chapeau sur sa tête.

« SERPENTARD »

Marine glissa à Hainie un petit « ça, c’était à prévoir », puis les gamines se concentrèrent sur la répartition.
Après quelques longues files d’élèves, le professeur McGonagall appela :


« Sharks, Marine. »

« Oh, oh, c’est à moi ! »

S’agrippant une dernière fois au bras d’Hainie, Marine quitta la file, le pas mal assuré, et alla s’assoir sur le tabouret. La petite blonde pu voir que l’américaine était assez inquiète quant à son sort. Comme elle l’avait dit dans le train, la brune souhaitait aller à Poufsouffle. Espérons que le Choixpeau exauce son souhait…
Regardant la scène l’air vidé, la gamine entendit :


« GRYFFONDOR »

L’air apparemment très joyeux, Marine fila vers la table des rouges et ors, adressant de signes de main à Hainie…

« Stewart, Hainoa. »

L’air déterminé, la fillette monta sur scène, et alla prendre place sur le tabouret, ses pieds touchants à peine le sol.
Avant que le Professeur McGonagall ne pose le Choixpeau sur sa tête, la petite blonde vit que les deux nouveaux Serpentards qu’elle connaissait bien la pointaient du doigt en ricanant, tout en vociférant « Poufsouffle, poufsouffle », d’un air moqueur.
Sans leur prêter d’attention, la petite Stewart ferma les yeux, se laissant envahir par le noir du chapeau…
Elle ne voyait plus rien, quand bien même elle aurait essayé de percevoir quelque chose.
Une petite voix s’alluma ensuite dans un coin de sa tête :


« Mmmm.. Où vais-je t’envoyer ? Ton cas est difficile. »

Les yeux toujours clos, la petite blonde croisa les doigts. N’importe où ferait l’affaire, du moment qu’elle s’y plaira au moins un petit peu…

« ..mais je suis sûre que cette maison réveillera quelques qualités cachées… GRYFFONDOR »

La petite blonde déglutit, puis se faufila jusqu’à la table des Gryffondors, où les élèves d’années supérieures venaient lui serrer la main, en lui tapant chaleureusement dans le dos.
Marine venait de plus attraper la main, et l’amenait sur la place libre à côté d’elle, tandis que tout le monde lui faisait de gentils sourires, la félicitant. C’était fait, elle était à la fois devenue une élève à part entière dans le château de Poudlard, mais aussi, une Gryffondor…


[ 1074 mots ]
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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptyVen 8 Fév - 18:44

12 – La première journée de cours.

« C’est l’heure Hainiiiiiiiiiieeeeeee !! »

« Aïe ! »

Toujours allongée dans son lit à baldaquins, la petite Hainoa venait de se recevoir un coussin en pleine poire, lancé par son amie, qui visiblement, avait la pêche dès le matin…
Les deux fillettes étaient arrivées la veille, et avaient été toutes deux réparties dans la même maison. Elles avaient ensuite passé la soirée à manger des bons petits plats dans la Grande Salle, en compagnie des nouveaux répartis et des élèves d’années supérieures. La petite blonde avait été accueillie à bras grands ouverts par ses aînés de Gryffondor, et s’était enfilée du saumon farcis jusqu'à s’en éclater le ventre. Elle avait au passage fait la rencontre avec le fantôme de sa maison, Nick Quasi sans tête ( qui se faisait appeler Sir Nicholas ), qui avait surgit du corps d’un autre élève, l’air de rien. Cette sensation n’avait pas dut être agréable, vu la tête qu’avait fait le dénommé Neville Londubat. M’enfin, la petite s’était reconcentrée sur son assiette de tarte à la pomme, et était ensuite remontée avec deux préfètes jusqu’aux dortoirs.
Là, elle avait été placée dans la même chambre que Marine, June, et une autre fille qu’elle ne connaissait pas, du nom de Lenalee. Sans avoir vraiment le temps de sympathiser, la petite blonde était partie se coucher, pour une longue nuit, revêtant le pyjama qu’elle avait prise dans sa valise, qui avait été transportée dans la chambre.
Elle ne se souvenait plus de ses rêves, mais il lui semblait que ceux-ci avaient étés doux.. Du moins, jusqu’à ce que Marine ne la réveille avec son oreiller.


« Réveilles toi, Hainie ! On va être en retard sinon. »

Quelques peu retissant, la petite blonde se fit tirer de son lit, et pousser dans la salle de bain, dont la porte venait de se refermer avec grands bruits.
Voulant tirer la poignée, la première année entendit l’américaine lui dire de sa voix chantante :


« Tant que tu ne te seras pas douchée, je n’ouvrirais pas la porte. »

Tirant la grimace parce que c’était parfaitement ridicule, Hainoa prononça distinctement à travers la porte :

« Et comment j’fais pour me doucher si mes vêtements sont encore dans ma valise ? »


……
…………

Se dirigeant vers la Grande Salle, Marine attrapa l’épaule d’Hainoa, tout en versant un flot de petites excuses, un grand sourire aux lèvres.
Elle avait dut ouvrir la porte pour permettre à l’anglaise de récupérer ses affaires, et avait ainsi fait perdre un temps fou à tout le groupe. M’enfin.
Prenant place à la table des Gryffondors, sans prêter grande attention à Juddenson et Derrench qui se donnaient des coups de coude à son passage, la petite blonde releva ses longs cheveux derrière sa nuque à l’aide d’une pince, et entama son petit déjeuner.
Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle remarqua qu’il y avait tout ce qu’elle avait l’habitude de prendre : du lait, du jus d’orange, des toasts grillés et du bacon.
Pour fêter son arrivée à Poudlard, la gamine se permit même d’y ajouter deux œufs sur le plat, encore fumants.
Se demandant qui pouvait bien faire des repas aussi succulents, la fillette regarda approcher sa directrice de maison : Le Professeur McGonagall.
Celle-ci leurs remis des emplois du temps, et Hainie constata qu’elle avait potion en premier cours, avec des élèves d’années supérieures.
Marine et Hainoa finirent donc rapidement leur petit déjeuner, se pressant d’aller en cours. Etre en retard le premier jour, ça ne le faisait pas.
Se glissant donc derrière la file des élèves qui partaient en direction des cachots, la petite Hainie attrapa le bras de sa camarade, en lui chuchottant :


« Psst. Tu sais quel genre de prof c’est, Rogue ? »

Aussitôt, deux Gryffondors d’années supérieures l’attrapèrent par le bras, faisant irruption dans la conversation. Le premier garçon lui fit, avec un petit clin d’œil complice :

« Ce type, c’est une vraie calamité… »

« …le pire des pires », continua le second.

« Il ne faut pas vraiment s’y frotter… »

« …sinon vous allez repartir la queue entre les jambes ! »

S’esclaffant tous seuls, les deux garçons continuèrent leurs route, tandis que Marine maugréait dans sa barbe :

« Vous pouvez pas parler de manière claire ? »

Une heure plus tard, les élèves furent tous installés dans une des salles du cachot, tentant de reproduire à la lettre la potion demandée.
Le Professeur Rogue avait l’air d’être un bonhomme assez taciturne, qui tournait dans les rangs des élèves, en commentant chacune des potions, ponctuant ses répliques d’un « lamentable » cruel.
Lorsqu’il arriva à la paillasse d’Hainoa, il fit une grimace, puis attrapa une louche pour extraire du chaudron une cuillerée fumante du liquide qui était devenu rose grumeleux, avec quelques bulles.


« Je suppose que vous avez laissé votre cerveau dans votre dortoir, pour m’avoir pondu une telle horreur. Rose. Et puis-je savoir mademoiselle ? Etes vous aussi fanatique de cette chère Dolorès Ombrage pour avoir oublié de tourner votre potion une fois dans le sens horaire, et donné à votre potion une couleur aussi atroce ? Ce n’est pas la peine de faire du zèle dans ce cours, petite écervelée. »

Levant ses grands yeux bleus vers le maître des potions, la petite blonde ne dit rien, mais n’en pensait pas moins. Ce type était un affreux bonhomme…
Mais apparemment, il s’éloigna bien vite du chaudron de la gamine, voyant qu’elle ne répondait rien. De toute manière, c’était la première fois qu’elle se servait d’un chaudron, et d’ingrédients aussi bizarres que des pattes de crabes. Elle n’allait pas non plus réussir du premier coup !
Ecoutant donc distraitement la suite du cours sur le Phénix d’Hadès, la fillette se dépêcha de sortir de la salle, en rendant son échantillon étiqueté à Rogue, qui fit un sourire de crocodile, disant d’une voix doucereuse :


« Je vous noterais ça du mieux que je le pourrais, Mademoiselle. Mais attendez-vous à un petit T bien pointé. »

Sans demander ce qu’était un « T », Hainie se hâta vers Marine, qui l’entraînait déjà à l’étage supérieur, pour le premier cours d’Histoire de la Magie.
La matinée fut donc extrêmement ennuyeuse, et la Gryffondor dut se retenir pour ne pas sombrer dans les bras de Morphée.
Ce cours, il avait de quoi tuer un éléphant, c’était clair. Sortant donc rapidement dès que la cloche eut sonné ( sauvée par le gong ! ) la petite rejoignit ses camarades pour aller déjeuner.
Au passage, elle croisa June qui attendait dans un coin reculé du couloir, et qui venait de l’interpeler.
S’arrêtant, Hainoa la regarda un moment, avant de demander, suite à quelques longues minutes de silence :


« Oui ? Tu as quelque chose à me dire ? »

Sa voix n’était pas froide ni méchante, loin de là. Elle avait simplement parlé comme d’habitude : donc, avec sa voix rêveuse et distante.

« Heu… » commença la brune. Mais il lui fut impossible de continuer, car Marine venait d’arriver, demandant à Hainoa pourquoi elle trainait autant.

« Qu’est ce que tu fais là toi ? » demanda l’américaine d’une voix glaciale.
« Tu nous as bien plantée hier, après avoir apprit qu’Hainie était une moldue. Toi aussi, tu prends en compte les ‘valeurs du sang’, c’est ça ? Ca m’étonne que tu n’ait pas été envoyée à Serpentard… »

Stewart, qui avait du mal à comprendre ces histoires de sang, se contenta de regarder June qui s’était mise à trembler de tous ses membres, incapable d’aligner deux mots, tandis que Marine continuait à déverser son venin :

« Et puis blah, blah blah. Je suppose que tu es venue lui dire une remarque méchante hein ? C’est pas vraiment chic de faire ça, de ta part. Surtout que tu avais l’air de bien l’apprécier, hier, dans le train. On t’a recueillie alors qu’on pouvait bien te laisser toute seule dehors, et c’est comme ça que tu nous remercie ? »

Si elle l’avait pu, la première année aurait applaudit sa camarade, pour pouvoir dire des choses aussi cruelle sans le moindre état d’âme. Les humains étaient parfois tellement mauvais. Ils ne se rendaient pas vraiment compte de la portée des mots. Et surtout à cet âge là…

« C’est faux ! Je suis venue m’excuser parce que… »

« Niet », coupa Marine, tout en tournant les talons, emportant avec elle Hainie.

Mais, à la surprise générale, la blonde s’était collée sur le sol, ne voulant plus bouger.
Marine la regarda un moment, déjà assez énervée comme ça, et s’arrêta à son tour.


« Je ne sais pas quelle différence il y a entre un sorcier né de parents eux même sorciers, et un sorcier né de parent moldu. Mais si ça a tellement d’importance, ça ne me dérange pas que vous vous éloigniez de moi. Après tout les autres risquent aussi de se moquer de vous. »

Assez choquée par ses propos, l’américaine pris la petite blonde dans ses bras, en lançant un regard furieux à June.

« Ce n’est pas ça ! Hier j’ai un peu mal agit, parce que je ne savais pas que tu étais née de parents moldus… Mes parents m’ont dit de ne pas fréquenter ce genre de personnes. Mais après réflexion, je pense que… »

« Les enfants doivent toujours écouter ce que leurs disent leurs parents », trancha Hainoa.

A ce moment là, personne n’aurait pu la reconnaître. Elle se retourna donc, et continua de marcher jusqu’à la grande salle, sous le regard médusé de Marine et June.
Les humains ne se rendaient pas compte de la portée des mots. Surtout à cet âge là…


[ 1631 mots ]
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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptyDim 10 Fév - 18:43

13 – Lenalee Keredith

« Tiens, regarde, la voilà… »

« Qui donc ? »

« Ben Keredith ! Ne me dit pas que tu ne la connais pas. »

« Ah si… la future préfète toute désignée des Gryffondors, c’est ça ? »

« Exactement… »

Des murmures sur son passage, des coups de coudes donnés, des petits sourires et signes de main à son adresse. C’était tout ce qui pouvait caractériser Lenalee Keredith, jeune lionne de première année, déjà très connue de tous les autres élèves de sa maison.
Grande, belle, intelligente, gentille, sincère, et toujours à l’écoute, il fallait dire que la demoiselle avait tout pour être aimée. Partout, on disait qu’elle serait la prochaine « préfète » des Gryffondors, et que Dumbledore, une fois Kortigas et Lone parties, n’aurait pas à y penser à deux fois : ce serait elle qu’il choisirait.
Ce genre de rumeurs, n’étaient pas pour déplaire à la concernée. Bien que très correcte, la rouge et or était gonflée d’orgueil et de fausse modestie. Si on aurait pu lui reprocher une petite chose, ce serait cela. Mais en dehors, Lenalee Keredith était une jeune fille on ne peut plus parfaite.
Arborant une longue chevelure fine et brune, les traits de la Gryffondor étaient semblable à ceux des asiatiques. Et en effet, elle en avait les origines.
Sa peau très pâle, presque blanche, faisait ressortir avec une beauté incomparable, ses yeux à demi bridés, et d’un noir de jais ; ses lèvres fines, toujours décorées d’une petite touche de rouge discrète, s’ouvraient sur une voix délicate et sensible. Pour une fillette de onze ans, elle avait le corps parfait : assez sportive pour pratiquer du Quidditch, mais assez fine pour être désirée.
Ses résultats étaient pour l’instant dans les meilleurs, et elle ne se comportait pas comme une miss je sais tout. Donc, une fille belle, intelligente, qui ne le montrait pas à tout bout de champ. Ses attitudes nobles, et ses mouvements gracieux étaient caractéristiques de la famille de sang pur à laquelle elle appartenait.
Les problèmes apparaissaient lorsqu’on savait que nombreux étaient les garçons qui la voulaient pour petite amie. Et à ce moment là, elle pouvait se montrer très tranchante, très crue. Une véritable langue de vipère, en somme. Cachée derrière un visage de porcelaine. Moui…

Lisant donc dans les couloirs un livre fraîchement emprunté à la Bibliothèque, la petite Hainie avait la tête ailleurs. Depuis peu, elle évitait Marine et June comme la peste : la dernière conversation qu’elle avait tenue avec elles l’avait quelque peu froissée. Le fait qu’elle soit née de parents moldus, qu’elle ne connaisse rien au monde des sorciers, l’en écartait un peu. Et puis bon, la petite blonde n’était vraiment pas destinée à se faire des amies, c’était clair et net. Déjà, lorsqu’elle était à l’école primaire, elle était toujours toute seule. Alors pourquoi cela devrait changer ? Pour rien. C’était logique, en fait.
Sans lever le nez de son bouquin, et tournant machinalement les pages à chaque fois qu’elle en arrivait au bout, la première année fonça, sans le vouloir, dans une jeune fille.
Projetée en arrière, elle finit sa course les fesses contre le carrelage, tandis qu’une jolie demoiselle aux cheveux d’un noir de jais, lui tendait la main, prête à la relever.
Un petit sourire illuminait ses lèvres, et, contrairement aux autres gens, elle n’avait pas l’air de vouloir la réprimander.
D’ordinaire, lorsqu’Hainie fonçait dans quelqu’un, elle se relevait des remarques bien peu plaisantes, mais n’y faisait pas attention. De toute manière, eux aussi, auraient dut regarder devant eux, d’abord…


« Tu ne t’es pas fait mal ? »

La voix douce de Lenalee venait de résonner comme un carillon. Elle qui aimait les sons doux, elle était servie. Faisant un petit sourire gêné, en se dépoussiérant les fesses, Hainie répondit, d’un ton vague.

« Heu… non, tout va bien. Désolée. »

« Tu n’as pas à t’excuser, c’est de ma faute, j’aurai dut regarder devant moi… »

Levant les yeux, la petite blonde remarqua que sa camarade souriait toujours. Ah ? C’était bien la première fois qu’elle rencontrait quelqu’un avec une telle réaction. Bien que, la trouvant assez stupide d’afficher cet air compatissant, Hainie n’éprouvait pas grande sympathique pour la petite Keredith, elle l’excusa tout de même : en fait, c’était sa faute à elle, à la base.

« C’est pas grave. Bon ben heu… a plus tard, hein ? »

S’esquivant donc, Hainoa reprit sa lecture, et continua sa marche dans les couloirs, sous le regard légèrement intéressé de la « future » préfète en titre.

………


« Elle fait toujours la tête ? »

« Disons plutôt qu’elle s’en fiche un peu, non ? »

« Tu penses qu’on devrait aller la voir ? »

« Peut être… mais vas y en premier »

Ces murmures derrière son dos, Hainie les entendait bien. Toujours les oreilles dressée, même si elle faisait autre chose, la gamine était bien en mesure de dire qui parlait de quoi, à n’importe quel instant. Certes, elle ne retenait que ce qui l’intéressait, mais dans le cas présent, elle pouvait avoir autant de mémoire qu’un éléphant.
Se retournant donc lorsqu’on l’interpella, la fillette regarda sans expression particulièrement, June et Marine qui avaient le rouge aux joues.
Les considérant un moment, elle finit par demander, après trois bonnes minutes à se jauger :


« Oui ? »

« Hainie, tu sais… »

Avant même que la conversation n’ait pu débuter, Lenalee fit irruption dans le dortoir, allant voir le petit groupe qui s’était formé près du lit d’Hainoa.
Avec un petit sourire, elle alla vers la blonde, et lui retira le livre des mains, pour le fermer et le poser près d’elle.


« Quand on te parle, il ne faut pas lire, tu le sais ? »

Levant un petit sourcil, la première année se demanda un instant pourquoi l’envie était venue à Keredith de lui parler comme ça. Et d’abord, de quoi elle se mêlait ?
Avec une petite moue dépréciative, elle tourna ses grands yeux bleus vers June et Marine, avant de dire de sa petite voix lointaine :


« N’en parlons plus, ok ? »

Elle se força ensuite à sourire, puis récupéra son livre. Ainsi, elle pouvait lire en paix.
Cependant, même si elle n’aimait pas être entourée, qu’elle était destinée à ne pas avoir d’amies… Elle était quand même heureuse d’être appréciée de la sorte.
Reprenant donc la lecture de la « conservation des petits pois », une petite mine joyeuse sur le visage, Hainie remerciait silencieusement Lenalee de lui avoir fait trouver les mots nécessaires à leurs réconciliations. Parce qu’après tout, l’adolescence… C’était fait pour avoir des amis, non ?


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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptyLun 3 Mar - 16:58

14 – Des nouvelles, de temps en temps.

« Hep Hainie, qu’est ce que tu fais ? »

« J’essaie d’écrire… »

Plume à la main, air concentré sur le visage, notre petite blonde nationale tentait vainement d’écrire quelque chose de correct sur un bout de parchemin tout neuf. Avant, elle avait toujours eut des stylos plumes, pour noter des mots sur le papier. Mais maintenant, elle n’avait plus le stylo. Seulement la plume. Et là, la tache se compliquait…
Certes, elle avait toujours eut une écriture banale, sans aucune fantaisies, un peu ronde et bien peu jolie… Mais là, ça frôlait carrément le langage morse. Des petits traits partout, des pattes de mouches, des traces d’encres fraîches, des rayures, des ratures… Un télégramme pratiquement incompréhensible.
Posant sa plume sur la table comme s’il s’agissait de quelque chose de particulièrement chaud –et avec la mine de dégoût qui va avec, s’il vous plaît-, la petite Hainoa croisa les bras, réfléchissant à une quelconque manœuvre qui lui permettrait de tracer les lettres correctement.

Son esprit fourmillait de millions d’idées. Et puis en ayant lu « trente jours avec Mr Kreiss » ( équivalent de Mc Gyver pour le monde des sorciers ), la jeune Stewart imaginait de grosses machines ensorcelées pour écrire sans ses mains. Par exemple, une plume fixée à quelque chose qui ressemblerait à un tourne disque, relié à un entonnoir dans lequel elle pourrait dicter des mots. La plume bougerait donc grâce à l’engin, et écrirait quelque chose avec une BELLE écriture. Et sans fautes d’orthographe…


« Hainie ? Hep Hainie, ne t’endors pas !! »

Gnééééé ?
Levant ses yeux, bientôt à demi clos, vers June, la première année se passa une main dans les cheveux et se leva de sa chaise. Pfff, pour composer, un bureau, ce n’était vraiment pas le must.


« Je sors un petit peu… J’ai la migraine, mais terrible… »

« Tu ne veux pas que je t’emmènes à l’infirmerie ? »

« Nan ça ira, j’ai juste besoin de prendre l’air. »

Et, laissant June toute seule dans le dortoir, Hainoa se faufila entre les élèves de troisièmes années qui faisaient bouchon dans les couloirs, pour descendre les marches qui la menait jusqu’à la salle commune.
De là, elle traversa le passage secret gardé par la Grosse Dame, un portrait de femme habillée en rose bonbon, qui lui lança un énergique « On ne dit pas bonjour ?! », avant de souffler avec dédain. Se dirigeant, un peu chancelante, vers l’extérieur, la gamine manqua de s’effondrer sur un groupe de Poufsouffles qui batifolaient près des toilettes des filles du quatrième étage… Hum.

Après donc quelques bonnes minutes, Hainie arriva enfin dans la volière, dont elle poussa la porte.
Aussitôt, son nez se révulsa lorsqu’il sentit l’odeur des fientes de hiboux, fraîchement déposées sur le parquet de bois. Fichtre ! C’était un véritable champ miné ! Ma parole…

En essayant de marcher avec précaution, là où il n’y avait pas encore de fientes –la tache s’annonçait rude-, la première année trouva enfin un tabouret propre, sur lequel elle posa ses fesses –en ayant vérifié au préalable qu’il n’y avait pas un hibou au dessus de sa tête. Si jamais il avait voulut faire sa quête ultime, elle se serait retrouvée quelque peu barbouillée…-.
Tirant donc un bout de parchemin de sa poche, la fillette se décida à utiliser son fidèle stylo plume, pour ne pas trop perdre son temps dans cet endroit. Tant pis, elle montrerait sa superbe écriture avec une plume de sorciers plus tard. Là, elle avait plutôt une folle envie de raconter sa première semaine à Poudlard, à son meilleur ami…


« Très cher Evan.

J’espère que tout se passe bien pour toi, et que ta rentrée s’est déroulée sans encombre. Je n’ai toujours pas oublié ces quelques jours passés avec toi à la neige, et me délecte de nos prochaines retrouvailles. Papa m’a dit que si tu voulais passer à la maison un de ces jours, tu serais le bienvenue. Mais comme je ne suis pas là souvent –je suis dans un pensionnat, en fait. Je ne reviens que pour quelques vacances-, il ne sera pas facile de nous voir. Si tu veux, je peux t’envoyer les dates où je reviens à la maison, comme ça tu pourras venir, d’accord ? Je ne pense pas que je serai là pour les vacances d’Halloween et celle de Noël, vu qu’ici, on organise des évènements spéciaux –c’est ce qu’on m’a dit, je ne suis sûre de rien.- Mais sinon, comment se passe les cours ? Est-ce que la fin de collège est dure ? Tu as pu retrouver tes amis comme il le fallait ? S’il te plaît, racontes moi tout ça dans ta prochaine lettre…

Pour ce qui est de mon école, je m’y plais assez. Ils ont une très grande bibliothèque, tu ne peux pas savoir ! J’emprunte chaque jour un nouveau livre, et ils sont tous plus intéressants les uns que les autres ! J’ai passé ma première semaine, et les cours sont un petit peu difficile. Mais les professeurs sont gentils, pour la plupart. Par contre, d’autres sont sévères et strictes. Juste parce que je n’avais pas réussit ma potion, j’ai eut droit à des points en moins. On est là pour apprendre, non ? Enfin bon.

Je me suis fait des copines, aussi. Elles sont assez sympathiques, même si un peu trop bruyantes, des fois. Je les aime bien, en tout cas. Et contrairement à l’année dernière, je ne suis pas toute seule pour les intercours. C’est déjà plus agréable, de pouvoir parler avec des gens.
Sinon, dans mon école, ils ont des facteurs bizarres. Je pense qu’ils envoient des lettres par hiboux, au lieu d’utiliser des facteurs. D’ailleurs, je vais tenter de t’envoyer la tienne comme ça, au lieu de payer un timbre. Mais je ne suis pas sûre d’y arriver. Je vais peut être demander un peu d’aide. Mais ne t’inquiètes pas, si tu vois arriver un oiseau, d’accord ? Ce n’est que moi ( et je pense qu’à l’avenir, je t’enverrais aussi tes lettres comme ça. ).

Bon, je dois te laisser, le repas du soir ne va pas tarder à être servit. Je te fait de grosses bises, et au plaisir de te revoir bientôt !!

Hainoa Stewart. »


Relisant pour voir si elle n’avait pas fait de fautes, la gamine plia l’enveloppe, et s’apprêta à la donner à un hibou, lorsqu’elle s’aperçu avec effroi : qu’elle ne savait pas comment envoyer des lettres par chouette postale.
Ah.


[ 1096 mots ]
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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptyLun 3 Mar - 17:10

15 – La main secourable de Marine Sharks

« Zut… Et puis comment on fait pour envoyer un courrier avec un hibou ! j’ai jamais fait ça… Et d’abord, je l’attrape avant, ou il va venir tout seul ? Ah, j’aurai dut demander avant, pffff… »

Lâchant un soupir à fendre l’âme, la petite Hainie cala son dos contre le dossier de la chaise miteuse, puis agita ses pieds, prise par une petite folie passagère.
Elle se trémoussait, encore et encore, s’énervant, et se disant qu’après tout, le ciel était contre elle, et qu’elle n’arriverait jamais à envoyer son courrier…
La porte de la volière s’ouvrit pile à ce moment là, tandis que la première année basculait en arrière, tombant la tête la première dans le foin, encore collé au dossier de sa chaise.


« Beun Hainie ? »

Mi amusée mi inquiète, Marine se dirigea vers elle, et l’aida à se relever. Lui dépoussiérant les cheveux, dans lesquels s’étaient plantés quelques pailles de blé, l’américaine se mit à pouffer de rire.
Après quelques minutes, elle parvint à garder son calme, mais arborait toujours ce grand sourire qui déformait les traits de son visage.


« Qu’est ce qui t’es arrivé ? » répéta elle, comme si la première question n’avait pas suffit.

Amusée elle aussi par la situation, et aussi soulagée de voir qu’une sorcière, une vraie, une pure, une dure, était venu à son secours, la première année se contenta de lâcher, désinvolte :

« Bah, j’arrivais pas à envoyer mon courrier, donc ça m’énervait… »

Comme si ce fut la chose la plus évidente du monde, Marine haussa un sourcil, puis siffla fortement, pour faire venir un des hiboux qui était haut perché sur une poutre ( et qui menaçait de miner le sol de la volière un peu plus ).
Une chouette au pelage fauve vint se poser sur son bras dressé, sous les « wah » admiratifs de la petite blonde. Eh ben, ça alors.
De mémoire d’homme, il n’y avait que les dresseurs de cirque qui parvenaient à faire un tel exploit. Et non pas une bête étudiante ( oups, pardon XD ).
Manquant donc d’applaudir le petit tour de sa camarade de Gryffondor, Hainoa donna donc son enveloppe, lorsque Marine lui fit, impatiente :


« Vas y, passes moi ta lettre, je vais te prêter ma chouette et l’envoyer. »

Habilement, la gamine accrocha la lettre à la patte du volatile, lui chuchota quelque chose, puis fit un mouvement avec son bras pour le faire décoller.
La chouette prit son envol, puis s’engouffra par la fenêtre grande ouverte de la volière, avant de disparaître dans le ciel.
Hainie, quant à elle, semblait très intéressée par les fientes qui jonchaient le sol.


« Bon, tu as finit maintenant ? On y va ? Le dîner va pas tarder à être servit… Si on arrive en retard, on n’aura rien du tout ! »

Oh oh, le dîner… La petite Hainie l’avait presque oublié, celui là.
Laissant donc de côté les hiboux et la volière, les deux Gryffondors se dirigèrent rapidement vers la grande salle, afin d’y prendre leurs repas du soir…
Mais, en tout cas, ce qui était sûr, c’était que la jeune blonde avait réussit à envoyer son courriel. Et ça, elle en était vraiment très heureuse. Car, avec un peu de chance, Evan la recevrait, et pourrait y répondre. Et rien ne pouvait faire plus plaisir à la première année, que de recevoir des nouvelles de son ami…


[ 584 mots, héhé xD ]
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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptySam 8 Mar - 17:05

16 – Le régime du Crapaud.

Ah bon ? Parce qu’un crapaud faisait un régime ? Et comment, me diriez-vous ? Les crapauds sont des batraciens, qui se nourrissent de tout et de rien. Mais en particulier de mouches juteuses qu’ils peuvent trouver au dessus de leurs marrais. Ah, nous ne parlions par de ce genre là ? Lesquels ? Alors ? Peut être de ceux qui arborent une infecte couleur rose, et qui ont une épidémie de toux aigüe. Hainoa regardait passer le temps, sans se soucier de ce qui l’entourait. Mais cette fois ci, c’en était trop. La demoiselle aux cheveux blonds, bien que très rarement énervée, bien que peu réactive, ne pouvait passer à côté de ce qui s’installait dans le château de Poudlard. Une véritable dictature. Des élèves envoyés en retenue, et en sortant avec d’affreuses blessures. C’était ce genre de chose qui donnait envie à la Gryffondor de rentrer chez elle, sans demander son reste. Après tout, peut être finirait-elle elle aussi emprisonnée par le vilain crapaud, sans qu’un prince charmant ne puisse la délivrer. Si on se référait aux contes pour enfants, il lui fallait avoir une grande chevelure, pour que son héros vienne la sauver, en utilisant sa tignasse comme une échelle. Aïe. Ca risquait de faire un petit peu mal, ça ! Et, c’est pas demain la veille qu’elle pourrait avoir les cheveux assez longs pour qu’on puisse s’en servir pour grimper. Des fois, les contes étaient dénués de toute logique ! Et puis comment elle faisait, la Princesse Laitue, pour se laver les cheveux ?! Impossible.

Bref. Hainie attendait patiemment dans son dortoir que la nuit tombe, pour pouvoir dormir. C’était le week-end, elle pourrait se reposer. Par ailleurs, elle n’avait aucuns devoirs pour la semaine suivante, ce qui était génial. En perspective, deux bons jours… Rêveuse, la gamine entendit une chouette taper contre les carreaux de la vitre. Se levant, elle alla ouvrir. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle s’aperçut qu’il s’agissait là du courrier retour d’Evan ! Ah ! Elle croyait qu’il l’avait oubliée… Folle de joie, la fillette se précipita pour l’ouvrir, lorsqu’elle remarqua que l’enveloppe… Avait déjà été ouverte. Et grossièrement, en plus !


« Eh Marine, pourquoi mon enveloppe est ouverte ? Les hiboux, ils lisent nos courriers ? »

Marine, qui venait de lever la tête de son magazine de mode, regarda un moment la chouette, puis alla vers Hainie, en regardant l’enveloppe.

« Ah, non normalement, c’est bizarre. En plus, je ne pense pas qu’un hibou puisse ouvrir une enveloppe. Et encore moins qu’ils ne les lisent… ca a dut être une personne humaine qui l’a ouverte. »

Fronçant un sourcil, la demoiselle enleva la lettre, qui, visiblement, avait déjà dut être lue.

« C’est peut être à cause d’Ombrage, que ta lettre a été ouverte. »

Levant vivement les yeux vers Lenalee, qui était assise sur son lit, en train de faire ses devoirs, la première année fronça les sourcils. Ombrage ? Ah. Oui, la censure, comme quoi les courriers devaient être lus… mais ce n’était pas une raison ! Une lettre, c’était personnel, en aucun cas elle n’avait le droit d’ouvrir… L’air boudeur, Hainie déplia quand même la lettre pour la lire :

« Très chère petite Hainoa.

Je me porte très bien, et espère que c’est aussi ton cas. Je suis par ailleurs désolé d’avoir mis autant de temps à répondre, mais ton hiboux a eut quelques complications sur le chemin, apparemment. Lorsqu’il est enfin revenu, il était tout sale, comme s’il avait traversé une tempête. Mais bon, j’espère que ce message te parviendra en un seul morceau ! Je serai par ailleurs très heureux de venir te voir quand tu le voudras. Je rentre chez moi pour toutes les vacances, et donc, si tu veux que je vienne, tu n’auras qu’à passer un coup de fil. Je l’attendrais avec impatience !

Eh bien dit donc, tout ce que tu m’as raconté a l’air formidable. Ton collège a l’air assez amusant. Tes professeurs ont l’air un peu dur, aussi. J’espère que ça leurs passera, ou que tu en auras de nouveaux l’année prochaine. Je prie très fort pour toi. Pour moi, c’est assez monotone. Je n’ai pas de choses aussi intéressantes à te raconter. J’ai pu revoir tous mes amis, mais à cause des devoirs, nous ne sortons pas souvent. Bah, ce n’est pas très grave, ce n’est pas parce que nous ne sommes plus toujours ensemble que nous nous oublions. C’est pareil pour nous deux.

Je suis content que tu aies pu aussi te faire des amies. Je pense que tu le mérites. Quoi qu’il en soit, gardes les bien, les amis, c’est très précieux. Même si elles t’agaçent certaines fois, tu dois savoir leurs pardonner. Mais oui, je suis entièrement d’accord, pour cette histoire de facteurs ! Ces hiboux sont vraiment étranges. Celui que tu m’as envoyé a d’abord foncé dans la vitre avant d’entrer dans la maison ! Tu aurais dut voir ça, c’était vraiment amusant. Mais bon.
Je te fais d’énormes bises, en attendant avec impatience, ta prochaine lettre.

Evan Call. »


Après l’avoir lue et relue, Hainie fit un grand sourire, visiblement très contente. Ah ! Il ne l’avait pas oubliée. Elle qui avait cru… C’est donc, le cœur gonflé de joie, que la petite alla se coucher, en mettant la lettre sous son oreiller. Encore que, elle était plutôt mécontente de n’avoir pas été la première à lire ces mots de son ami. Frustrant.

[ 919 mots ]


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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptyLun 21 Juil - 7:43

Année II


1 – « Née Moldue »

Transperçant les rideaux de toile fine, les premiers rayons du soleil vinrent doucement caresser le visage de la petite blonde. Les oiseaux commençaient déjà à se faire la conversation, grommelant entre leurs semi-becs, des mots grossiers qui ne résonnaient que comme de douces mélopées aux oreilles de personnes entièrement banales. Avec un geste impatient, la petite Hainoa Stewart tapota sur son réveil qui s’était mis à sonner, puis reposa lourdement sa main sur le drap. Si seulement on pouvait lui accorder cinq minutes supplémentaires… Mais c’était impossible. Ce matin là, elle devait être réveillée de bonne heure pour aller faire ses fournitures sur le Chemin de Traverses. Ayant cette fois ci reçu les lettres beaucoup plus tôt que l’année précédente, sûrement à cause d’une erreur de la part du personnel de l’école, Monsieur Stewart avait décidé de faire les emplettes en plein mois de Juillet, puisqu’en Août, il aurait déjà reprit le travail. De cette façon, ils avaient prévu de partir de chez eux un mardi, et de passer toute la journée dans les diverses boutiques. Par ailleurs, la petite famille avait décidé de s’abonner à divers journaux sorciers, dans le but de se tenir au courant des dernières nouvelles. En particulier compte tenu des évènements récents…
En effet, à la fin de l’année précédente, une certaine bataille palpitante au Ministère de la magie, mêlant aurors, Dumbledore, mangemorts et certains élèves de l’école ( dont la majeure partie étaient des Gryffondors ), s’était déclenchée, révélant au grand jour le retour du tristement célèbre « Celui dont on a oublié le nom ». Etant née moldue, Hainoa n’avait pas vraiment pu mesurer l’ampleur de la situation. Cependant, une certaine conversation en fin d’année avec Barny Harper ( qui était lui aussi au Ministère de la magie ! ) l’avait persuadée de parler à son père de ce qui se passait ou pouvait se passer. Celui-ci, derrière ses lunettes rondes, lui avait pratiquement supplié ( entre deux bouchées de choux à la crème, durant leur rendez-vous ô combien galant dans les cuisines ), de ne pas se balader en plein soleil durant les vacances d’été. Eh bien quoi encore. Il voulait la faire devenir vampire ? Déjà qu’elle était blanche comme un ectoplasme, il voulait la priver encore plus de la lumière du jour ? Décidemment, les sortilèges impardonnables avaient dut finir par lui embrouiller le cerveau. Pauvre Barny…

M’enfin. Obéissante, la petite Hainoa avait parlé à son père du retour du mage noir, et avait fait ce que toutes ses camarades de chambrée lui avait conseillé de faire : s’abonner à la Gazette du Sorcier.
Ainsi, Monsieur Stewart avait pu se tenir à jour, et avait même été jusqu’à noter sur le frigo les différentes mesures à prendre lorsqu’on revenait chez soi, ou qu’on se baladait dans les rues. De cette façon, il n’y avait jamais un seul endroit où ils se rendaient sans regarder autours d’eux comme des paranoïaques, et où Hainie n’avait pas sa baguette magique. En effet, même si elle ne connaissait pas énormément de sorts, son père semblait trouver rassurant le fait d’avoir un morceau de bois dans la poche. Par ailleurs, à chaque fois que Monsieur Stewart rentrait du travail, il restait toujours un quart d’heure derrière la porte en faisant subir à sa pauvre fille, un interrogatoire de pointe. Ainsi, il était sûr qu’elle n’avait subit aucune séquestration, et que la jolie gamine qui se trouvait chez lui n’était pas un mangemort ayant but une bonne dose de polynectar. Les voisins commençaient par ailleurs à se demander la raison de cette attitude nouvelle, mais, lorsque Monsieur Stewart leur répondait que la survie de l’humanité en dépendait, ils avaient prit l’habitude de l’ignorer superbement, en concluant que c’était certainement une nouvelle manie ou un jeu auquel les Stewart s’adonnaient. Quoi qu’il en soit, pour le moment, ni l’un ni l’autre n’avait eut à subir une attaque.

Aux alentours de la mi-Juillet, un homme bizarre sous une lourde cape était apparut dans la rue, et était resté sous un soleil de plomb, à attendre devant le 3 Rue Devon. Les voisins avaient regardé l’individu avec un œil rond, et avaient immédiatement changé de trottoir. Ce jour ci, Monsieur Stewart avait fermé tous les volets de la maison, et s’était barricadé à l’intérieur avec sa fille, de manière tellement visible que l’habitat devait être encore plus repérable qu’en temps normal…
Au bout de six heures, le sorcier était repartit, sans même avoir sortit sa baguette magique. En croisant un bus cependant, il s’était volatilisé, comme par magie, et Monsieur Stewart, qui ne l’avait pas quitté une seconde des yeux – avant qu’il ne soit caché par le bus -, l’avait perdu…
Aucun autre évènement de notable durant les semaines qui suivirent, en dehors du hibou qui était venu leurs apporter la liste des fournitures, et qui s’était lamentablement vautré sur la table, après avoir percuté de plein fouet la cocotte minute posée sur le rebord de la fenêtre.
Ainsi, retour à notre scène où la petite Hainie se réveillait, une après midi chargée s’annonçait.

Descendant dans la cuisine après s’être vaguement habillée, la gamine tenta de retirer le peigne de ses cheveux aussi emmêlés qu’un nid de corbeau… Elle salua rapidement son père, qui était une nouvelle fois absorbé dans sa lecture des attitudes à adopter si un mage noir ou autre créature néfaste apparaissait, se servit un verre de jus d’orange, et engloutit son œuf brouillé bacon toasté.


« Papa… Il va être l’heure d’y aller, non ? », demanda Hainoa en repoussant son assiette vide vers le centre de la table.

En levant la tête de son morceau de papier violet, Monsieur Stewart sembla remarquer la présence de sa fille, et s’empressa de froncer les sourcils, en disant d’un ton expert :

« Ma chérie. Quel âge ai-je ? »

Et voilà, c’était repartit pour une séance interrogatoire. Comme si un mangemort avait pu s’infiltrer dans la nuit dans une maison moldue, kidnapper Hainoa, lui arracher des cheveux et user du polynectar pour prendre sa place – à vrai dire, il y aura plus d’inconvénients que d’avantages, à enlever Hainie…-. Passant cependant une main dans ses longs cheveux blonds, la petite Gryffondor répondit, avec une désinvolture étonnante :

« Ben chai pas. Je suppose que tu dois être très vieux. »

Monsieur Stewart la regarda un moment, méfiant, puis finit par en conclure que seule sa fille pouvait dire une chose pareille. Ainsi, elle n’était pas plus mangemorte que vous et moi. Alléluia.

« Bon très bien, va te préparer alors, on va bientôt partir. Mais tu ne m’as pas posé de question, à moi ! »

« Pas la peine, je sais bien qu’il n’y a que toi pour être autant absorbé dans des revues stupides. »

Elle se leva donc, puis reprit le chemin de la salle de bain pour aller se brosser les dents. Monsieur Stewart, quant à lui, après avoir vérifié deux ou trois fois qu’il n’y avait aucun inféri dans le jardin, partit charger la voiture, afin de se rendre, sur le Chemin de Traverse…

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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptyLun 21 Juil - 7:44

2 – Les terribles conséquences du retour de « Celui dont on aime pas le nom »

Hainoa, devant le grand miroir de la salle de bain, se brossait les dents, tout en essayant de coiffer ses cheveux. Un gros nœud façon nid de corbeaux s’était installé sur l’une de ses mèches, et elle avait le plus grand mal à l’enlever. Forçant tout de même sur le peigne, manquant de briser l’objet, la jeune fille finit de faire mousser ses dents, et se rinça la bouche dans le lavabo. Elle s’attacha ensuite rapidement la tignasse en une queue de cheval, et descendit les escaliers, manquant de finir sa course ventre contre terre.
Après avoir bien vérifié qu’elle avait prit son sac à dos qui contenait une carte de bus moldu ( on ne savait jamais ), un petit peu de monnaie ( moldue, encore ), et des pastilles pour la gorge ( qu’elle est prévoyante, cette Hainie ! ), la petite blonde sortit de la maison, verrouilla la porte plusieurs fois, et rejoignit son père dans la voiture. Elle ouvrit la portière, se faufila dans le véhicule, et attacha sa ceinture. Anxieux, Monsieur Stewart jeta un coup d’œil vers la boîte au lettre, tout en disant d’une voix mal assurée :


« Ma chérie, tu es sûre que la maison ne va pas exploser durant notre absence ? Tu as bien verrouillé la porte deux fois, comme je te l’avais dit ? Tu as emporté ta baguette, hein, que tu l’as emportée ? »

Se retenant à grand peine de ne pas abattre le livre qu’elle avait amené pour se distraire durant le trajet sur la tête de son père, la petite Hainie répondit, avec beaucoup de patience :

« Oui j’ai verrouillé. Et oui j’ai ma baguette magique. Et puis mieux vaut que la maison explose pendant qu’on n’est pas là, hein ? »

Encore moins rassuré devant les paroles de sa fille adorée, Monsieur Stewart mis la voiture en marche, et commença à s’engager sur une route. Pour ne pas l’inquiéter d’avantage ( et ne pas subir ses assauts paranoïaques, en fait ), Hainoa avait jugé bon de ne pas dire à son père qu’elle n’avait pas le droit de se servir de sa baguette magique, en dehors de l’école. Elle lui avait dit que les professeurs ne voulaient pas qu’elle l’utilise pour des sorts mineurs, afin que les moldus ne les remarquent pas… mais pas qu’elle risquait de se retrouver au Ministère de la Magie si elle faisait de la magie pour se défendre. Barny Harper avait été trainé en justice, lui. Autant ne pas faire la même chose, et laisser reposer la baguette bien tranquillement durant tout l’été. Par ailleurs, Monsieur Stewart croyait fermement qu’elle avait le droit de jeter des maléfices, si jamais de méchants mangemorts vilains pas beaux se pointaient dans une boutique de vêtement en beuglant « Salut ! On est des méchants, on est venu pour tuer les gentils ! ». Bah. Tant pis…

Ouvrant son livre flambant neuf qu’elle avait déniché dans la bibliothèque du coin ( après tout, il n’y avait pas que les sorciers qui avaient des livres tordus, donc, intéressant pour Hainie ), la petite blonde feuilleta quelques pages. S’arrêtant au chapitre 4 ( « Comment cuisiner une tourte au bœuf en toute sécurité ? » ), la jeune Gryffondor regarda par la fenêtre, soudainement prise par un accès de nausée. A vrai dire, elle avait toujours eut le mal du transport… m’enfin.
Arrivés dans la ruelle moldue qui leur permettait de passer sur le Chemin de Traverse, Monsieur Stewart trouva rapidement un endroit où se garer ( près d’un bar gay, ce qui lui valut plusieurs clins d’œil coquins ), et fila vers le vieux bar poussiéreux qu’était le « Chaudron Baveur ».
Il poussa les lourdes portes, suivit de près par Hainie, qui lisait en marchant, et se dirigea vers le barman, Tom, qui essuyait d’un air absent un verre déjà bien propre.
En voyant la petite famille, il leva les yeux, l’air radieux, mais Monsieur Stewart lui jeta un sourire désolé, tout en disant :


« Heu… C’est seulement pour aller sur le chemin de Traverse… Pas pour consommer. »

Il aurait volontiers prit une de ces boissons étranges que les bouteilles derrière le barman contenaient… mais il n’avait pas d’argent sorcier sur lui. Ainsi, il passa par la porte arrière, et se retrouva devant le grand mur de brique. Tom, qui les avait accompagnés, tapota rapidement sur quelques endroits précis, et ouvrit un passage vers le Chemin de Traverse. Monsieur Stewart et sa fille entrèrent donc sur la rue principale, qui était vraiment vide.
Contrairement à l’année précédente, où énormément de sorciers allaient et venaient, le Chemin de Traverse paraissait bien morne.
Hainoa se disait qu’avec le retour de « Celui dont n’arrive pas à retenir le Nom », les gens devaient – comme son père – avoir peur de sortir de chez eux. Quelques clochards, cependant, bordaient les murs, et faisaient cliqueter des sortes d’amulettes, tout en murmurant des paroles étranges.
La petite Gryffondor préféra s’éloigner d’eux, et resta étroitement accrochée à l’épaule de son père, qui finit par lui dire, d’un ton qui se voulait rassurant – dur dur, alors que sa voix tremblait à mort xD - :


« Bon. Première destination, la banque ? »

Et mince.

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Ξ Sujet: Re: < Hainoa Stewart >   < Hainoa Stewart > - Page 2 EmptyLun 21 Juil - 7:44

3 – Gobelins à l’air grognon.

« Papa, tu es sûr qu’on doit y aller ? Tu peux y aller tout seul, non ? » demanda Hainoa en tirant sur la manche de son père pour qu’il redescende sur terre ( car il était en train de murmurer des incantations louches tendant à éloigner les détraqueurs de sa noble personne ). « En attendant, je pourrais aller heu… » elle jeta un coup d’œil autour d’elle, puis pointa du doigt la ménagerie magique « dans cette boutique, non ? J’irais voir les cousins de Gerbille… »

Eh oui. Aller rendre visite aux cousins de Gerbille, sa gerbille adorée, était une bonne idée. Monsieur Stewart avait toujours beaucoup aimé Gerbille ( du moins, jusqu’à ce qu’il se mette à grignoter les fils qui alimentaient le réfrigérateur ), et comprendrait donc sûrement l’engouement d’Hainoa à l’idée d’aller voir ses proches. Cependant, celui ci hocha la tête, et la tint fermement par les épaules, en disant :

« On ira après la banque, ma chérie. Les brochures l’ont dites, qu’il était très imprudent de se balader seuls dans les rues... »


Zut alors… Cependant, la gamine ne se laissa pas faire pour autant. Feintant une moue, elle reprit, de sa petite voix boudeuse, croisant les bras, arrêtant de s’accrocher au bras de son papounet ( « Mais Hainie ! Tiens moi donc ! Tu risques de te faire attaquer, sinon ! » ) :


« Mais j’ai peur quand je vais à la banque. Je suis sûre qu’il y a des créatures dangereuses dans les sous-sols. Je ne veux pas y aller ! »


Devant son ton catégorique, monsieur Stewart soupira, puis posa une main sur la tête de sa fille.


« Tu sais, si tu viens avec moi, je t’achèterais une glace en sortant. Et puis j’ai peur pour toi… » murmura t-il de son habituelle voix calme et douce qu’il usait généralement pour lui faire du chantage.

*Ouais, dis plutôt que tu flippes de te retrouver tout seul, hein ?*, pensa la gamine, en haussant les épaules. Bah, si elle n’avait pas le choix…

Stewart père et filles se rendirent donc à la banque des sorciers, qui n’avait pas changé d’un poil depuis l’année précédente. A l’exception près que deux personnes étaient postées à chaque extrémité de la porte, et passaient sur le corps des visiteurs, de longs instruments. Faisant une grimace en les voyant ( « ça ressemblait à des suppositoires géants ! » ), Hainoa s’avança avec son père, et se fit examiner par les sondes magiques. Puis ils purent tout deux entrer dans la banque, où ils demandèrent à un gobelin, d’aller dans leurs chambre fortes, et d’échanger de l’argent moldu contre de l’argent sorcier.


« Votre clé s’il vous plaît ? » demanda le Gobelin, les yeux plissés.

« Heu oui… elle doit être là, attendez quelques secondes. » répondit Monsieur Stewart en posant sur le bureau du Gobelin, des mouchoirs usés, un stylo plume, quelques pièces de monnaie moldu, un ticket de métro et un morceau de sucre emballé qu’il n’avait pas encore utilisé.

Enfin, il réussit à trouver ce qu’il cherchait, et le donna au Gobelin, qui semblait assez frustré de voir Monsieur Stewart déballer sur son bureau, ses immondices.


« Bien, tout est en ordre. », dit-il en rendant sa clé à Monsieur Stewart. « Golbik !! », hurla t-il ensuite à l’adresse d’un gobelin qui passait par là. « Amenez les dans leurs chambres. »

« Veuillez me suivre s’il vous plaît, Monsieur, Mademoiselle. », dit le dénommé Golbik, en faisant signe à Hainoa et son père d’avancer.

Puis, comme la dernière fois, il les emmena en wagon jusqu’à la chambre forte qui leur était attribué. Il les laissa prendre de l’argent dans un porte monnaie, puis les raccompagna dans le hall. Finalement, la visite s’était passée plutôt rapidement, et Hainoa n’avait même pas eut le temps d’apercevoir une de ces mystérieuses créatures qui dormait dans les entrailles de la banque. Cependant, elle était toujours un petit mal à l’aise en sortant… Monsieur Stewart, qui sembla s’en rendre compte, se pencha vers elle, un sourire rassurant – un vrai ! – aux lèvres. Puis, dans un souffle, il lui dit :


« Bon ben maintenant, on va chercher une glace ? Puis après, on pourra aller voir les cousins de Gerbille, si tu veux ! »

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