[ DEFI ] 30 baisers - Heaven Clarks [DONE]

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Apprentis médicomages
Couple : Heaven Clarks/Haven Clarks
Personnages concernés : bah les jumeaux, allusion à leurs parents
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG (au cas où)
Thème (numéro et nom) : 18. « Dites ahhh... »
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Lors des 5 ans des jumeaux, Manoir des Clarks, Lairg, Ecosse.
Nombre de mots : 731 mots

Nous sommes un mercredi après-midi, où le soleil brille haut dans le ciel, dans la petite ville de Lairg en Ecosse. Dans le grand manoir des Clarks, deux petits bouts de choux s’amusent à se courir après. Ce sont les jumeaux Clarks, âgés d’à peine cinq ans, qui s’amusent en cet après-midi. Ils ont déjà fait des dizaines de jeux, tels que cache-cache, 1 2 3 soleil, et d’autre jeux de moldus, tant demandés par le garçon. Ils ont aussi jouer au quidditch, ou du moins, ils ont essayé, car leurs parents les portaient pour voler sur les balais.

- Havy, j’en ai marre de jouer comme les moldus !

La petite se plaignait, pour ne pas changer. Elle était comme ça, un petit caractère, une petite peste, mais tellement adorable qu’on ne pouvait que l’aimer. Ses long cheveux aussi noir que l’ébène étaient attachés en deux petites couettes sur chaque côté de sa petite tête pâle. Son visage ne reflétait aucune expression, et bien qu’elle vienne de râler, cela ne se voyait pas. Son frère jumeau, lui, était tout sourire, et vint prendre sa sœur par la main. Lui aussi avait les cheveux d’un noir de jais et le teint pâle. Les seules qui les différenciaient étaient donc la longueur de leurs cheveux, mais aussi leurs yeux qui étaient identiquement opposés. La petite arborait un oeil gauche d’un bleu gris et un œil droit vert amande très clair. Son frère, c’était le contraire, l’œil gauche vert amande, et l’œil droit bleu gris.

- Mais Heavy, tu veux jouer à quoi alors ?
- Je sais pas…
- On joue au médicomage ?
- Boui, si tu veux…

Les deux enfants quittèrent alors le grand salon, pour aller dans une pièce où se trouvaient tous leurs jouets. Des peluches, des crayons, des feuilles, un bric-à-brac pas possible était étalé dans cette pièce. Haven alla chercher une petite mallette pendant que sa sœur prenait place sur une petite chaise. La mallette semblait petite, oui, mais les mallettes magiques, c’est bien connu pour renfermer toujours plus que l’on peut le penser. Revenant vers sa sœur, il posa la mallette à terre, et l’ouvrit. Tout un attirail de jouets pour être un parfait petit médicomage s’étalait à présent sous les yeux des deux jeunes enfants. En bon médicomage, Haven mit une blouse blanche, tira une chaise jusqu’à l’endroit où ils s’étaient installés et s’assit face à sa sœur.

Heaven prit la parole, mais fut coupée court par son frère qui alla chercher une petite table, y posant par la suite crayons et parchemins. Un vrai médecin ce gamin…

- Bonjour, avez mal où ?
- Bonjour Mr le médicomage, j’ai mal à la gorge…

Quoi ? Arrêtez de me regarder comme ça ! Vous avez jamais joué au docteur vous ? Si ? Bah alors, c’est bien comme ça non ? Bref, Haven prit un petit bâtonnet en plastique, une petite lampe de poche, et regarda sa sœur.

- Dites ahhh…

Ouvrant la bouche, la petite écossaise se prit au jeu et commença un « ahhhhhh » alors que son frère examinait sa gorge. Bien évidemment, elle n’avait rien du tout, mais bon, si cela pouvait faire plaisir à son frère, autant le faire sans rechigner, parce que si elle disait non, il irait sûrement pleurer dans les jupes de maman, parce que la demoiselle était méchante avec lui. Son examen terminé, il mit le petit bâtonnet dans un sceau, qui finirait en désinfection, ou quelque chose dans ce genre. Rangeant la lampe de poche, il sourit à sa sœur, avant de gribouiller avec un crayon sur une feuille de parchemin.

- Vous prendrez ça, et pis ça aussi…

Tendant la feuille à sa sœur, il se leva, suivit par Heaven et se dirigea vers la porte, comme si ils étaient dans un vrai cabinet médical. Et alors que Heaven allait partir, du moins, partir pour revenir dans deux secondes, son frère lui prit la main et plaqua ses petites lèvres sur celles de sa sœur. Poussant le garçon avec violence, elle commença à lui crier dessus :

- Nan mais ça va pas ? Les médecins ça fait pas ça !

L’histoire ne dit pas comment s’en est sorti le petit médicomage Clarks, mais tout porte à croire que sa cliente a finit disputée pour avoir pousser son frère, entraînant une petite coupure.

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Au delà des différences
Couple : Heaven Clarks/Enry Stanley
Personnages concernés : bah le couple, Mrs Stanley, et des sans abris pour le décor
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 15. Le bleu le plus pur
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : 1 an après la Septième année, Cork, Irlande.
Nombre de mots : 760 mots

Le vent soufflait en ce soir de septembre et la pluie tombait fort. Personne dehors, pas même les chats errants, ou les oiseaux. Tous avaient trouvés un abris pour la nuit, et avaient d’ores et déjà rejoint Morphée pour un petit voyage au pays des rêves. Tout le monde dormait donc, sauf une jeune sorcière, âgée de 18 ans, qui errait dans les rues désespérément vide de Cork. Ses longs cheveux noirs étaient plaqués contre son crâne par la pluie, et ses vêtements étaient trempés. Elle avançait la tête haute, scrutant les alentours de ses yeux vairons, dans les rues sombres et désertes, ne sachant pas vraiment où elle allait. Elle avait finit ses études dans la célèbre école de sorcellerie de Poudlard, était d’une famille riche, noble, au Sang-Pur, et se retrouvait dans cette ville polluée, pluvieuse et sombre à errer la nuit dans les rues. Les rues ne sont pourtant pas sûres pour une jeune femme, mais elle, elle ne risquait rien. Non, elle ne risquait absolument rien, car tous les clochards et autres alcooliques étaient trop apeurés par la prestance et le sentiment d’envie meurtrière qu’elle dégageait. Oh bien sur, elle n’avait envie de tuer personne, mais lorsque deux yeux glacials se posent sur vous, vous donnant le sentiment d’être sondé, il n’y a pas à dire, cela effraie.

Que faisait-elle donc en Irlande, à se prendre une douche, tard dans la nuit, cherchant des yeux quelque chose que elle seule serait sûrement capable de voir ? C’était pourtant si simple, elle le cherchait, lui. Celui qui l’avait fait changé d’avis il y a sept ans de cela, celui qui lui avait fait aimer les Sang-de-Bourbe, celui dont elle s’était jouer, celui dont elle s’était éprit. Il était d’ici, elle le savait, il lui avait dit, un jour qu’il parlaient de leurs villes. Cork, en Irlande, comment l’oublier ? Pourtant, elle l’avait oublier, lui, et cela n’était pas plus mal, certes, car au moins, elle avait refait sa vie, et allait se marier dans quelques temps. Oui, mais tout cela, c’était avant de retomber sur une de leurs photos, qu’ils avaient fait un de ces jours où ils s’amusaient encore ensembles, où ils étaient encore quelqu’un l’un pour l’autre. Heaven avait longtemps hésité de se rendre en Irlande, pour le retrouver, pour lui demander pourquoi il l’avait oublier, pour savoir ce qu’il devenait, pour le revoir, lui et ses yeux bleus océan. Ses yeux, comment avait-elle put oublier ? Le bleu le plus pur qu’elle n’avait jamais vu colorait les yeux du jeune garçon, et remémorait à Heaven des moments passés intenses, violents parfois aussi, mais qui la rendait heureuse et souriante.

Au détour d’une rue, elle prit la voie de gauche, et avança toujours aussi rapidement, ne prêtant pas attention aux sans abris qui traînaient de part et d’autre de la route, sous des abris de fortune, et qui la regardait d’un air béa. Avançant toujours, elle s’arrêta net lorsqu’elle reconnu le nom de son tendre petit oiseau sur une boite aux lettres. Son nom était inscrit en lettres noires sur la petite plaque d’argent, suivit des prénoms des parents, du sien, et de celui de sa sœur. Elle y était, et maintenant, qu’allait-elle faire ? Sonner ? Etait-ce là la meilleure solution ? Mais après tout, elle n’avait pas fait tout le voyage pour rien. Prenant son courage à deux mains, elle pressa sur la sonnette, et entendit des pas se bousculer à l’intérieur. La pourte s’ouvrit, et face à elle se trouvait désormais une femme d’une quarantaine d’années environ, qui la regardait avec des yeux inquiets.

- Que voulez-vous ?
- Madame, excusez-moi, je suis Heaven Clarks, est-ce… Enry est là ?

La femme resta muette quelques instants, avant de faire entrer Heaven, d’aller lui chercher une serviette, et de lui demander ce qu’elle voulait à son cher petit poussin. Prenant la serviette en remerciant Mrs Stanley, Heaven lui répondit brièvement qu’elle avait juste eut envie de prendre des nouvelles de Enry, avec qui elle avait fait sa scolarité. Mrs Stanley n’en demanda pas plus, et alla appeler son fils, qui était dans sa chambre, et qui descendit en trombe les escaliers, lorsque sa mère lui annonça que quelqu’un était venu le voir. Il n’était qu’à quelques mètres de la jeune Clarks, lorsqu’il se stoppa, l’ayant reconnu. Ne tenant plus, l’ancienne vipère se jeta dans ses bras, l’embrassant délicatement. Une fois le baiser rompu, elle plongea son regard dans celui du jeune homme, et revit le bleu le plus pur qu’elle n’avait jamais vu.

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Forbidden Love
Couple : Heaven Clarks/Haven Clarks
Personnages concernés : bah les jumeaux
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13 (au cas où >.<)
Thème (numéro et nom) : 6. Si seulement tu étais à moi
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Lors des vacances d'été avant la rentrée en6ème année, Manoir des Clarks, Lairg, Ecosse.
Nombre de mots : 567 mots

Il était connu que des liens spéciaux liaient les jumeaux, des liens ambiguës, basés soit sur l’amour, soit sur la haine. Lorsqu’ils étaient basés sur la haine, c’était une haine envers l’autre, cette copie conforme, qui enlevait le fait d’être unique, d’avoir sa propre apparence, d’être un être humain différent des autres, se démarquer. Mais le fait d’avoir un jumeau enlève alors cette sensation d’être unique, et seul le caractère s’avoue être différent. Impossible de reconnaître les jumeaux tant qu’ils ne se différencient pas concrètement, par la tenue. Lorsque cela est basé sur l’amour, un lien fraternel fort se crée entre les deux personnes, un lien fraternel beaucoup plus fort que celui d’être simples frères et sœurs. Les jumeaux deviennent inséparables, et ne peuvent se passer l’un de l’autre. Toujours ensemble, toujours liés, jamais séparés. Et pourtant, les jumeaux Clarks, qui ne dérogent pas à cette règle d’un lien fraternel fort sont séparés. Chacun dans une maison différente, chacun son caractère. Quasiment identiques, mais tellement différents. Aussi, l’interdit devait arriver, un sentiment de manque, pesant et douloureux, pour chacun des enfants, mais surtout pour le petit Haven, qui supportait de moins en moins l’absence prolongé de sa sœur. Elle, elle s’en fichait pas mal, à vrai dire. Du moment qu’elle pouvait briller, que son frère soit là ou pas, c’était pareil, mais elle l’aimait bien entendu, c’était son frère, son frère jumeau, et elle l’adorait.

Mais venons en plutôt aux faits, à ce qu’il se passe chez les Clarks. Nous sommes en Eté, dans la petite ville de Lairg en Ecosse, pendant les grandes vacances, et nos deux faux jumeaux sont désormais âgés de 16 ans, ils vont bientôt entamer leur sixième année à l’école de sorcellerie, et dans un an, seront majeurs, et quitteront Poudlard pour vivre leur vie. Heaven dort paisiblement dans son lit, rêvant à peu de chose, couchée sur le côté droit, emmitouflée sous les draps. Même par une chaleur insoutenable, elle aurait toujours quelque chose sur elle, après tout, avoir une peau glacée était plutôt pas mal lors des canicules… Haven lui, était assit sur le bord de son lit, une main sur le visage, se réveillant difficilement, et déjà embêté par la chaleur du soleil qui tapait ce matin là. Il avait rêver d’elle, encore une fois, et s’en mordait les doigts comme à chaque fois. C’était un amour impossible et il le savait bien. Se levant tant bien que mal, il s’était dirigé vers la chambre de sa sœur, qui dormait toujours à point fermé, ouvrant doucement la porte.

Si seulement tu étais à moi…

S’approchant doucement de la belle endormie, il déposa sur ses lèvres un petit baiser, prenant toutes les précautions pour ne pas la réveiller, puis fila hors de la chambre, un dernier regard vers la jeune fille aux cheveux noirs, toujours endormie avant de fermer la porte.

Il y a des relations qui ne peuvent jamais aboutir à quelque chose de concret, et elles ne sont pas aussi peu nombreuses que ce que l’ on aimerait le croire. Alors se voiler la face est la seule chose que l’on puisse faire. Oublier, ou du moins essayer, et passer à autre chose. Heaven n’a jamais sût que son frère l’avait embrassé, ni les sentiments qu’il ressentait à son égard, et vivat sa vie comme elle l’entendait, proche de son frère, mais seulement comme des frères et sœurs.

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Et l'on court après l'amour...
Couple : Heaven Clarks/Siegfried Léthé
Personnages concernés : Heaven et Sieg', plus des allusions à d'autres personnages dont Myrielle et Dawn.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) :09. Course folle
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Harry Potter et l'Ordre du Phoenix
Cadre (époque et lieu si besoin) : Première année de Heaven/Deuxième année de Siegfried
Nombre de mots : 783 mots

Des phrase scandées aux quatre vents, des couleurs fièrement hissées, des supporters déchaînées, des remarques de tous les côtés et le coups de sifflet qui annonçait le début du match. Les joueurs s’élancèrent alors à toute vitesse aux quatre coins du terrain, brisant leur formation de début de match, pour passer aux formations tactiques. Une course folle avait alors débutée. Les poursuiveurs couraient, ou plutôt volaient après le souaffle, tandis que les attrapeurs filaient dans les airs pour le vif d’or. Les vert et argent affrontaient les jaune et noir et étaient privés de leur batteuse fétiche, Myrielle, et c’était donc un des premières années qui la remplaçait. Heaven avait été sceptique sur ces premières années, bien qu’elle même en soit une, elle, au moins, elle avait montré son talent en tant que poursuiveuse et voyait d’un mauvais œil le replacement de Myrielle. Cela avait d’ailleurs engendré une légère dispute entre le capitaine de l’équipe des vipères et la petite poursuiveuse de talent.

Flash-back

C’était une soirée comme les autres, dans la salle commune des Serpentard, sous le lac noir, quelques jours avant le match des vipères contre les blaireaux. Heaven Clarks était debout, au centre de la salle commune, face à son capitaine et n’était pas vraiment d’une humeur adorable.

- Comment peux-tu remplacer Symphonie par un débutant ?! lança la jeune écossaise à son capitaine, d'un air furibond.
- Toi aussi, tu as été débutante Heaven ! Son ton était calme et posé, il savait sans doute que répondre du même ton que sa poursuiveuse entraînerait une dispute beaucoup plus conséquente, et peut-être un refus de jouer de la part de la demoiselle.
- Mais j’ai fais mes preuves ! Tu ne pouvais pas prendre quelqu’un, je sais pas moi, de plus compétant ? La jeune poursuiveuse tournait en rond dans la salle commune, vide à cette heure de la journée. Elle refusait de perdre ce match contre les Blaireaux, et si le remplacent faisait le moindre faux pas, elle l’allumerait à coup sur, et le réduirait en pâté pour hypogriffe. Ils se devaient de gagner, ils étaient en quelques sorte les représentants de leur maison.
- Le match se jouera comme ça Heaven ! Fais moi confiance.

Bien évidemment, faire entendre raison à mademoiselle Clarks était quelque chose de difficile, voire même d’impossible, et cette dernière finit par laisser son capitaine et ami en plan dans la salle commune, pour rejoindre son dortoir, en colère et indignée que ses paroles ne soient pas prises en compte.

Fin Du Flash-back

Pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos joueurs, on pouvait donc observer une légère tension entre le capitaine et batteur Siegfried et la poursuiveuse. D’autant plus que cette dernière n’adressait ni mot ni regard à l’égard du remplacent de Myrielle, et filait à travers le ciel pour récupérer son cher petit souaffle.

Alors que le match battait son plein, que tout le monde traversait le terrain à une vitesse folle, le sifflet retentit sans prévenir, et tout le monde se retourna vers l’arbitre, qui se dirigeait vers la sublime attrapeuse des vert et argent, qui serrait dans son poing la petite balle dorée qu’était le vif d’or. Les Serpentard avaient remportés le match, et à la plus grande surprise de Heaven, le petit remplacent n’avait pas trop mal joué.

Tandis que tout le monde fêtait avec joie cette victoire dans la salle commune, Heaven restait à l’écart de tout cela, assise dans un coin de la grande pièce, mais rapidement rejointe par Siegfried, qui avec un petit sourire aux lèvres se plaça devant elle.

- On a gagner, tu devrais être un peu plus contente non ?
- Je devrais, oui… lui répondit elle, d’une petite voix. Après leur victoire, elle était dorénavant honteuse du comportement qu’elle avait eu envers son capitaine, et envers le remplacent. Il fallait lui laisser sa chance, bien sur, mais peut-être avait-elle eu simplement peur de ne plus être la « meilleure » nouvelle recrue ?
- Alors ne sois pas aussi froide, on dirait un iceberg ! Il la charriait bien sur, car au final, il avait sûrement comprit quelle était la raison de son rejet du remplacent.
- Désolée pour l’autre fois, souffla-t-elle simplement, se levant et déposant au passage un tout petit baiser sur les lèvres de son capitaine. Elle ne lui laissa pas le temps de lui crier après, puisqu’elle avait d’ores et déjà disparu dans l’escaliers menant à son dortoir, laissant une nouvelle fois en plan son capitaine, mais qui cette fois ci était perplexe et non embêté par les petits caprices de l’écossaise. Une nouvelle course folle débutait, mais totalement différente de celle qui venait de s’achever.

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Rêve ou cauchemar ?
Couple : Heaven Clarks/Jack Chandlers
Personnages concernés : le couple, et des persos de l'équipe de Serpy
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 06. Entre le rêve et la réalité
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Harry Potter le l'Ordre du Phénix
Cadre (époque et lieu si besoin) : Première année de Heaven/Jack, mai
Nombre de mots : 699 mots

Par une belle journée du mois de mai, alors que le soleil brillait de tout son possible, une jeune Serpentard à la peau trop pâle, aux cheveux d’un noir de jais et aux yeux vairons errait tranquillement dans le parc de son école, la fameuse Ecole de Sorcellerie de Poudlard, qu’elle avait intégré au mois de Septembre, et dans laquelle elle effectuait avec talent sa première année en tant que jeune apprentie sorcière. Elle était donc dans la maison de la Salazar Serpentard, une maison, ou plutôt la maison de l’excellence, de la classe, de la perfection, mais aussi du narcissisme et de l’ego démesuré. En parlant d’ego démesuré, la vert et argent en avait un dix fois plus grand qu’elle. Elle se considérait comme parfaite, par rapport à son statut de sang, Sang-pur oblige, par rapport à la position sociale de sa famille, qui était noble, riche, puissante et influente. En somme, elle avait le caractère bien made in Serpentard, et elle n’hésitait pas à le clamer haut et fort.

Cette belle journée était donc parfaite pour piquer un petit somme dans le parc, à l’ombre sous un arbre. Oui, mais le parc n’était peut-être pas le lieu parfait pour rêver tranquillement, après avoir rejoint Morphée. La Serpentard décida donc de traîner encore, les cheveux au vent virevoltant autour de son visage. Passant près d’un arbre sous lequel était assis un garçon brun en train d’écrire une lettre longue à en faire mourir celui qui la recevrait, la demoiselle s’arrêta, et cherchant du regard son insigne s’aperçu que ce dernier était un Poufsouffle. Génial, en avant toute, la jolie brune allait s’amuser.

- Alors, le petit poussin à sa maman lui écrit un roman ? lança-t-elle d’une voix railleuse, à l’intention du jeune garçon qui était plongé dans l’écriture de son roman.
- Qu’est-ce que tu me veux ? avait-il alors répondu, levant la tête de son bout de parchemin, fixant la demoiselle.

Hé, mais c’est que c’était le petit Pouffy qui faisait parti de l’équipe de Quidditch ! Génial, en plus d’avoir à faire un pauvre petit poussin déplumé, elle avait en plus à faire à un blaireau pas capable d’attraper le vif d’or ! En même temps, avec la prestigieuse Dawn Kostovak, c’était difficile de réussir cela. Un fin sourire narquois et diabolique s’étira sur le visage parfait de la vert et argent, et elle entreprit de répondre à son nouveau petit jouet.

- Oh, et la politesse, ils connaissent pas chez les blaireaux ? se rapprochant du gamin, elle lui prit le parchemin qu’il était en train de recouvrir d’encre et l’agita sous son nez, l’enlevant rapidement à chaque essai du poussin pour le récupérer. A moins que tu ne sois encore trop dégoûté par ton échec cuisant au Quidditch ?
- Rends moi ça ! Et essayant de récupérer sa lettre, il allongea le bras jusqu’au parchemin, mais referma sa prise trop tard, n’attrapant que de l’air, la jeune Serpentard ayant déjà retiré la feuille.
- Voyons, voyons, baisse un peu le ton veux-tu ? reprit la jolie vipère, agitant toujours le parchemin, y jetant parfois un coup d’œil.

Elle le mettait en colère, et cela était tellement excitant qu’elle ne pouvait pas s’arrêter, pourtant, il le fallait bien, vu l’heure, elle n’allait pas tarder à devoir rentrer pour une petite réunion d’équipe. Se baissant pour déposer un petit baiser sur les lèvres du poussin en colère, elle lui laissa la feuille sur les genoux, lançant un petit « Bye bye le poussin ! » et fila à l’intérieur du château.

--------------

En ce début du mois de mai, une jeune fille se réveilla brutalement dans son dortoir, et s’aperçu que rien n’était réel, que ce n’était qu’un rêve, ou plutôt un cauchemar. S’habillant rapidement, elle sortit du château, se rendant dans le parc ou elle devrait rejoindre son frère, et apercevant le Poufsouffle de son rêve sous un arbre, elle se raidit se demandant si elle n’était pas entre le rêve et la réalité. Elle finit par pouffer de rire, s’apercevant qu’il ne rédigeait pas une lettre, et comprit que tout ce qu’il s’était passé n’était qu’un rêve, et non la réalité. Encore heureux…

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Et le bisou du soir...
Couple : Heaven Clarks/Siegfried Léthé
Personnages concernés : Le couple, des spectateurs, allusions à "d'anciens" élèves...
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 24. Bonne nuit
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) :Cinquième année de Heaven / Sixième année de Siegfried
Nombre de mots : 660 mots

Alors que la cinquième année était déjà bien entamée, et qu’elle allait passer ses BUSE à la fin de l’année, Heaven Clarks, Serpentard écossaise, aux cheveux noirs et la peau pâle était affalée, le mot était juste, dans un des nombreux et moelleux fauteuils qui se trouvaient dans la salle commune des Serpentard, située sous le lac noir. Un livre entre les mains, les pieds sur l’accoudoir, vers le feu de cheminée qui ronronnait dans l’âtre, comme à son habitude, elle ne faisait pas attention à ce qu’il se passait autour d’elle. Elle ne faisait même pas attention à ce qu’elle lisait, et ne remarqua pas qu’elle lisait la même phrase depuis une dizaine de minutes déjà. Elle réflichissait, ou plutôt pensait à ce qu’il s’était passé ces cinq dernières années. Cinq ans s’étaient écoulés depuis qu’elle était entrée à l’école de sorcellerie Poudlard, cinq ans qu’elle était une poursuiveuse dans l’équipe de quidditch de sa maison, et en cinq ans, elle n’avait pourtant pas trop changé. Sa peau était toujours aussi pâle, ses membres toujours aussi fins, son caractère était toujours celui d’une petite peste prétentieuse, narcissique, fière de son rang, de son sang et de son nom. La seule différence notable était qu’elle était maintenant plus grande, et qu’elle était sublime. Après tout, elle était parfaite, puisqu’elle avait le charme, la beauté, et le physique, tout cela compensait l’amabilité non ? Elle était donc parfaite, en tout point, et une parfaite Serpentard. Aucune vraie relation ne lui était connue, c’était plutôt des partenaires de jeu, comme elle s’amusait à les appeler. Oui, elle ne faisait que s’amuser avec ses proies, avant de leur briser radicalement leurs pauvres petits cœurs en mille et un morceaux. Après tout, pourquoi s’y risquaient-ils encore, ces grands gaillards brailleurs et vantards ? Cela finissait toujours de la même façon, des espoirs, à n’en plus finir, et au moment fatidique, le drame, pour le jeune homme, de se voir refuser la petite princesse tant convoitée.

Cela faisait donc dix minutes qu’elle relisait la même phrase pour la millième fois au moins, et qu’elle ne bougeait pas dans son fauteuil. Certains la pensait pétrifiée, voir morte, mais les battements réguliers de ses cils noirs et longs enlevaient les doutes aux personnes qui avaient le regard fixé sur cette parfaite Serpentard. On ne lui connaissait pas beaucoup d’amis non plus. Des fidèles chiots surtout, qui la suivait partout où elle allait, un peu du temps de Malefoy et de sa bande de Serpentard. Elle fréquentait surtout des filles, de son année ou plus anciennes, aussi impulsives et mauvaises qu’elle. Les garçons, à part Siegfried, qui, puisque étant son capitaine, et ami depuis qu’elle était entrée à l’école était le seul ayant le droit de s’approcher d’elle, les autres étant rapidement envoyés voir ailleurs si elle y était.

Ses yeux s’étaient maintenant fermés, sans qu’elle même ne s’en rende compte, et la voilà qui était endormie dans la salle commune. Personne ne viendrait la réveiller, ils savaient bien que la déranger était susceptible d’un envoie direct dans le mur, ou dans la gamelle d’un hippogriffe… Violente ? Heaven ? Non, pas du tout voyons ! Personne ne viendrait la réveiller, mais beaucoup auraient voulu en profiter pour l’embrasser, pendant son sommeil, pour pouvoir clamer haut et fort qu’ils avaient embrasser la belle Clarks. Aucun n’allait s’y risquer bien sur, sauf un garçon, de sixième année, qui, entrant dans la salle et voyant la cinquième année endormie, se dirigea vers elle, faisant apparaître une couverture, au couleurs de Serpentard, et, recouvrant sa petite poursuiveuse, lui déposa un baiser, léger, doux et court, sur ses petites lèvres rose pâle, avant de lui murmurer un « bonne nuit ma princesse » et de se rendre dans son dortoir, sous les regards ébahis des élèves présents. La Serpentard ouvrit doucement les yeux, un petit sourire s’étirant sur son visage, se retourna sous la couverture, et replongea dans un sommeil bien mérité.

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Take a look at me
Couple : Heaven Clarks/Siegfried Léthé
Personnages concernés : Le couple, allusions à "d'anciens" élèves...
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 01. Regarde-moi
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Sixième année de Heaven / Septième année de Siegfried
Nombre de mots : 673 mots

PARTIE 1

Heaven Clarks, fière Serpentard au Sang-Pur à la famille riche, puissante et influente, poursuiveuse de talent et jeune demoiselle au charme ravageur faisait sa sixième année à l’école de sorcellerie de Poudlard. Demoiselle parfaite, intelligente, belle et au caractère parfaitement adapté à la maison de Salazar Serpentard, elle était, en quelque sorte, la princesse de sa maison. Chouchoutée par tout le monde, désirée par tous les garçons et enviée par toutes ces demoiselles, elle était l’attraction des vert et argent, mais aussi des autres maisons, et n’en était pas peu fière. Après tout, à chacune des ses escapades hors de la salle commune, un troupeau d’élèves se formait derrière elle, la suivant n’importe où, n’importe quand, épiant tous ses faits et gestes. Certains ne supporteraient cela, et d’ailleurs Potter, Saint Potter en avait fait la démonstration. Heaven elle, au contraire, adorait ça, une source de pouvoir, car toutes ces petites choses grouillantes autour d’elle seraient prêtes à exécuter le moindre de ses ordres, même si il s’agissait de réduire en poussière le meilleur ami de la personne qui se verrait recevoir l’ordre de la belle. Ah le pouvoir, quelle chose magnifique que le pouvoir… La jeune écossaise adorait le pouvoir, et elle était ravie de pouvoir contrôler aussi facilement ses petits camarades, c’était une sorte de plaisir qui ne cessait d’être rassasié.

Elle était en sixième année donc, et resplendissait. Mais derrière ce masque qu’elle montrait à tout bout de champs, ce sourire machiavélique, cette prestance, elle cachait une partie de soi plus triste. Elle était entourée, certes, elle ne pouvait pas faire un pas sans avoir quelqu’un de chaque côté de sa personne, elle était néanmoins très seule. Des amis, non, elle n’en avait pas vraiment, des connaissances plutôt, avec qui elle partageait parfois son temps libre, mais des amis fidèles, sur qui l’ont peut compter. Elle avait son frère, son cher jumeau, et cela devait sûrement s’arrêter là. Un petit ami ? Encore moins… Ou plutôt, des conquêtes d’un soir, des garçons qui, épris de la vipère faisaient tout pour lui appartenir, rien qu’une fois, pour une nuit, pour se dire qu’ils l’avait conquise… Et elle se laissait prendre au jeu, leur donnant des milliers d’espoirs, des milliards de raisons de croire qu’elle serait un jour à eux, avant de leur manger le cœur dans la main, de les détruire. Tout cela, elle ne faisait que par jeu, et par plaisir au début, mais rapidement, tout ce petit manège l’avait lassée, et il ne restait plus que lui. Lui, qu’elle connaissait depuis le début, qui était le seul qui ne la suive pas comme un petit chien. Et en ce jour de mars, elle était avec lui, dans la salle commune des serpents, alors qu’il travaillait pour ses ASPIC. Il allait la quitter à la fin de l’année, et elle en serait sûrement anéantie. Il fallait qu’elle lui dise, mais les mots ne sortaient pas.

- Siegfried ?
- Hum ? il n’avait pas levé la tête, et était concentré sur son bouquin, de quoi exaspéré la jeune vipère.
- Siegfried, regarde-moi…
- Mais c’est bon je t’écoutes…
- Regarde-moi !

Il ne daignait pas lever sa tête de ce stupide livre de métamorphose, et Heaven avait une soudaine envie de le trucider. Bien évidemment, les ASPIC étaient une épreuve très importante, et lourde, et demandait beaucoup de travail de la part des septièmes années, mais ce n’était pas un regard envers sa poursuiveuse qui allait lui faire perdre le fil des révisions ! Agacée par son comportement, l’écossaise aux cheveux d’ébène se leva sans dire un mot, contourna la table pour se placer à côté de son capitaine et lui relevant la tête de ses doigts pâles et fins, l’embrassa langoureusement. Une fois le baiser rompu, le garçon la fixa d’un air stupéfait, mais ne dit mots. Peut-être qu’il avait enfin comprit, mais il ne dit rien et retourna à ses révisions, alors que Heaven, furieuse, s’en alla rapidement de la salle commune, suivie directement par une dizaine de demi-portions.

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Will you be... ?
Couple : Heaven Clarks/Siegfried Léthé
Personnages concernés : Le couple et euh, bah c'est tout...
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 06. « J’ai quelque chose à te dire… »
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Sixième année de Heaven / Septième année de Siegfried
Nombre de mots : 842 mots

PARTIE 2

Bon, faisons un léger petit point sur la situation actuelle au château de Poudlard, histoire de mieux comprendre ce qu’il va se passer. Heaven Clarks est en sixième année, et se la coule douce. Elle est la « star » de Poudlard en quelque sorte, et à une liste de conquêtes à faire peur. Oui, mais le problème est qu’aucune de ces conquêtes n’est celui qu’elle désire, puisque depuis la première année de la demoiselle, les deux jouent au jeu du chat et de la souris. Ils se courent après, mais sans vraiment le dire, et tous les deux savent que les sentiments éprouvés sont réciproques, où à quelques détails près. Ils se courent donc après, et restant avec une distance minimum entre eux, qu’ils appelleraient volontiers une « distance de sécurité ». Ils se tournent autour sans se rapproché, restant dans leur coin, l’un observant le succès de l’autre, l’autre désirant désespérément une action de la part du jeune homme. Il y a quelques jours de cela, l’écossaise des vert et argent s’était décider à tout balancer à son capitaine, mais tout cela avait finit en une pseudo-dispute, et mademoiselle était maintenant en colère après le jeune homme, et refusait de l’approcher. Ce qui était plutôt idiot de sa part, car la fin de l’année approchait, et si elle ne se bougeait pas, il s’en irait et tout cela serait finit, sans que quelque chose se soit passé ou concrétisé. Il fallait donc qu’elle mette sa rancune de côté pour un moment, rien qu’un petit moment et qu’elle lui dise tout, car si elle attendait que lui agisse, hum, ils y seraient encore dans dix milliards d’années pour sûr…

Quelques jours après leur dernier « contact » donc, la demoiselle se retrouva à nouveau en compagnie de son capitaine de Quidditch, seuls cette fois ci. Les mots lui brûlait les lèvres, et pourtant, rien ne sortait, pas de son, rien. Juste le vide, le néant… Et il attendait, il attendait qu’elle se décide enfin à parler, bien qu’il savait délibérément le sujet qu’ils allaient aborder. Heaven ne supportait pas de le regarder dans les yeux, ce qu’elle avait pourtant l’habitude de faire, et elle décida de se retourner et d’aller voir ce qu’il se passait dehors, en regardant à travers le verre froid qui servait de vitre. Il la rendait tellement incapable qu’elle s’en voulait. Après tout, elle avait toujours montré qu’elle était la plus forte, celle qui dominait, et il fallait qu’un garçon la rende gaga à ce point… Mais dans quel piège était-elle donc tombée ? Elle même, elle n’en savait trop rien, d’habitude, s’était elle qui tendait les pièges, et qui piégeait les autres, et pas l’inverse… Il fallait qu’elle prenne son courage à deux mains, bien que les courageux, c’était plutôt ces idiots de Bouffondors…

- Siegfried, je… J’ai quelque chose à te dire…

Elle se retourna, s’adossant au mur, et fixant de ses yeux bleu et amande le garçon qui se trouvait en face d’elle. Tout ce petit jeu entre eux devait cesser, il devait prendre fin, et ce, le plus vite possible. Elle resta muette quelques instants, pour voir s’il daignerait parler, ou faire quoi que se soit, mais visiblement, c’était trop lui demander.

- Siegfried… Je… Nous deux… C’est assez… Complexe…Comme relation… Et…

Mais elle ne put dire un mot de plus, que Siegfried s’était avancé et avait plaqué ses lèvres sur les lèvres rose pâle de sa poursuiveuse. C’était un baiser doux et chaud, ni court, ni long, alors qu’une des mains du batteur s’était posé sur le visage froid de la vipère. Un baiser qui pouvait signifier tellement de choses, mais aussi si peu… C’est vrai, combien de garçons avait-elle embrassé de cette façon ? Avec un baiser qui pouvait tout aussi bien dire « je t’aime » que « tu n’es qu’un jouet » ?

Elle le regardait maintenant avec un regard remplit de questions. Elle en avait des dizaines à lui poser, mais si elle les posaient, elle ne ferait qu’envenimer les choses, comme elle savait si bien le faire d’ailleurs. Elle resta donc muette, et le regarda, jusqu’à ce qu’il commence à parler.

- Bah quoi, c’était ça que tu voulais non ? Pas la peine de parler des heures…

Non, vraiment, il ne savait pas s’y prendre avec les femmes, pas du tout. Et là, tout ce qu’il venait de réussir à faire, s’était d’énerver sa belle, qui était désormais plus que furieuse après lui. Si elle aurait pu, elle l’aurait tué sur place, et l’aurait fait porté disparut… Oui, mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas lui faire du mal, pas comme aux autres… Tout ce qu’il obtint fut donc une gifle, et sa demoiselle qui s’en alla, vexée qu’il lui résiste. Aucun garçon ne lui avait résisté jusqu’à maintenant… Donc forcément, ça lui changeait un peu à la vert et argent.

- Moi aussi j’ai quelque chose à te dire, murmura-t-il, pour lui même, alors que sa poursuiveuse préférée avait quittée la pièce, un petit sourire narquois aux lèvres.

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : PS I love You
Couple : Heaven Clarks/Siegfried Léthé
Personnages concernés : Le couple et des figurants
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 14. Musique
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Sixième année de Heaven / Septième année de Siegfried
Nombre de mots : 846 mots
Autre : Crédit des chansons (dans l'ordre d'apparition) :
The All-American Rejects - PS I love you (titre+à la fin) ♪♫♪
Aly & AJ – Chemicals React ♪♫♪
Plus 44 – Make You Smile ♪♫♪
SR-71 – My World ♪♫♪
Sonata Arctica – Shy ♪♫♪
Blink 182 – Always ♪♫♪

La mélodie qui sortait de la chaîne hi-fi présente dans la salle commune des Serpentard résonnait dans toute la pièce. C’était un son presque inaudible, et à l’autre bout de la pièce, on ne pouvait qu’entendre les accents de la musique. Et une jeune vert et argent était confortablement installée dans un de ces fauteuils qui peuplait la salle commune des vipères, près de la chaîne, écoutant cette musique douce, qui faisait proliférer ses pensées, le regard dans le vide, ne se souciant de rien, ne faisant attention à rien. La douce mélodie résonnait dans sa tête, et l’emmenait ailleurs, dans un monde totalement différent de son monde actuel.

“ You make me feel out of my element, like I'm walkin' on broken glass, like my worlds spinnin' in slow motion and you're movin' too fast… ”♪♫♪

C’est vrai, elle était toujours différente quand elle était avec lui. Un peu moins froide, un peu moins sur ses grands hippogriffes, plus douce, plus sociable peut-être… Tout allait beaucoup plus lentement quand il était là, enfin, pour elle, car bien que le temps paraissait se ralentir, les moments qu’ils avaient, ces petits moments rien qu’à eux, où ils passaient des minutes entières à bavasser Quidditch, pouvoir ou n’importe quoi d’autre, ces petits moments là, passaient à une vitesse folle. Tout allait si vite, mais en même temps, leur relation stagnait, et rien n’avançait, de quoi en faire déprimer certaines.

“ I couldn't feel you, you're always so far away… ”♪♫♪

Il avait toujours été là, si près d’elle, mais en même temps si loin, que tout se chamboulait dans la tête de la jeune vert et argent. Elle avait besoin de lui, et tout ce qu’elle arrivait à faire, c’était à le rendre –peut-être- jaloux, à cause de ses aventures à droite et à gauche, sans jamais trop se soucier de ce que lui pensait de tout cela. Peut-être n’en avait-il rien à faire aussi, ou alors, il cachait drôlement bien ce qu’il ressentait envers la petite princesse des Serpentard. Ils s’éloignaient un peu plus à chaque écart de l’écossaise, et pourtant elle continuait, à croire qu’elle s’en fichait, qu’elle se fichait de lui, de ce qu’il pourrait penser, de ce qu’il pourrait ressentir. Oh, peut-être bien qu’au fond elle s’en fichait un peu, puisqu’il ne voyait rien, mais ses sentiments, elle ne pouvait pas les cacher éternellement…

“ In my world, there is only you… ”♪♫♪

Pourtant, malgré toutes ses petites aventures, tous ses petits écarts, tous ces garçons à ses pieds qui ne comptaient que pour des noises, car après tout, elle se fichait bien d’être celle que leur petit cœur en manque d’amour avait choisit d’étiquetée en tant que « élue », pour elle, il n’y avait que lui, son joli petit capitaine cynique, froid et horriblement attirant. Il était le seul qu’elle désirait vraiment, le seul pour qui elle serait capable de se donner entièrement, le seul avec qui elle aimerait avoir une relation digne de ce nom, et non pas une relation comme toutes celles qu’elle avait eu jusque maintenant. Il n’y avait que lui pour elle, mais qui disait qu’il n’y avait qu’elle pour lui ? Personne…

“ I can see how you are beautiful, can you feel my eyes on you, I'm shy and turn my head away… Make sure that you can't see me, hoping you will see me… ”♪♫♪

Comme à fait exprès, monsieur choisit cet instant précis pour entrer dans la salle commune des vert et argent, avec toujours autant de prestance, de cynisme et de tout ce qui, en somme, constituait un bon Serpentard. Il n’avait pas remarqué Heaven, qui avait détourné son regard de son capitaine aussi vite qu’elle ne l’avait braqué sur lui à son entrée dans la pièce. Il ne se dirigea donc pas tout de suite vers la Serpentard, mais vers un groupe de garçons de son âge, qui l’informèrent que la jeune poursuiveuse de talent était tranquillement affalée dans un fauteuil, à squatter la chaîne, pensant à tout et à rien.

“ Come on let me hold you, touch you, feel you, always kiss you, taste you, all night… ”♪♫♪

La jeune écossaise avait entendu des pas calmes et lents venir dans sa direction, et elle se redressa, sachant pertinemment que c’était ce cher Siegfried qui venait la saluer. Politesse oblige, bien évidemment. Il se baissa pour lui faire la bise, et avant que celui n’eut le temps de se redresser, la demoiselle prit délicatement le visage du garçon entre ses mains et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Il avait une peau étrangement douce et chaude, comparée à la petite écossaise à la peau froide, mais cela faisait tellement de bien, elle n’avait pas pu résister.

“ P. S. I love you… Forever and today… ”♪♫♪

On dit qu’il n’y a rien de mieux que la musique, et que chacun se retrouve dans les chansons… Aujourd’hui la petite Clarks pouvait dire que cela n’est pas toujours faux, puisque tous les morceaux passés ce jour là lui collait étrangement au corps.

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Citation :: Titre : Et ce soir, tu es si jolie...
Couple : Heaven Clarks/Drago Malefoy
Personnages concernés : Le couple et quelques "anciens" élèves (Dawn, Raphaël)
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 19. Rouge
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun
Cadre (époque et lieu si besoin) : Heaven vient de quitter Poudlard / Manoir Clarks / Manoir Malefoy
Nombre de mots : 1017 mots

Nous sommes au manoir des Clarks, et une grande agitation règne. Surtout dans la chambre de Heaven Clarks, jeune fille à peine diplômée de l’école de Sorcellerie de Poudlard, qui éparpille ses vêtements sur toute la surface de sa chambre. Il est quatre heures de l’après-midi, et elle doit choisir la robe qu’elle mettra ce soir, pour la petite fête que donnait les Malefoy, dans leur manoir de Wiltshire. C’était Drago, les fils unique des Malefoy qui donnait une petite réception, et qui avait invité les personnes qu’il connaissait. Bien sûr, toutes ces personnes étaient importantes, après tout, la plupart seraient, sans aucun doute, des Sang-Purs, anciens Serpentard, ayant une certaine influence sur le monde magique. Et bien entendu, Heaven en faisait partie. Elle avait d’ailleurs été très heureuse de recevoir une invitation du blond qu’elle connaissait depuis quelques années maintenant. Elle avait réussi capter l’attention du garçon, et était restée amie avec lui, même après qu’il ait quitté l’école, et ils se retrouvaient souvent à discuter lorsqu’ils se rencontraient à des soirées mondaines auxquelles leurs parents les forçaient à venir pour faire bonne impression. Et les soirée finissaient toujours de la même façon. Les enfants finissaient par larguer leurs parents, les laissant discuter fièrement de leurs progénitures, pendant que celles ci allaient s’amuser quelques dizaines de mètres plus loin. Les deux enfants étaient relativement sur la même longueur d’onde, surtout lorsqu’il s’agissait du statut de sang, qu’ils trouvaient très important.

Mais revenons plutôt à cette chambre où régnait désormais un fouillis sans nom – pour rester polie-. Des robes étaient étalées partout, et la jeune écossaise les attrapaient à vitesse grand V pour les mettre devant avant de s’examiner sous tous les angles dans le miroir.

Non, pas celle là… Trop longue… Celle ci… Trop courte… Voyons voir celle là… Hey, mais comment ais-je pu acheter un truc aussi horrible ?!

Elle jetait les robes à l’autre bout de la pièce, avant d’en sortir d’autre de son armoire, de recommencer ses essayages, pour finir par piquer une crise car aucune robe ne lui convenait. Elle qui avait des dizaines de robes dans sa garde-robe, il n’y en avait pas une qui était fichue de lui convenir pour ce soir… A croire que les robes se foutaient clairement de l’ex-vipère… Ou alors, était-ce elle qui était tout simplement trop exigeante ? Oui, la deuxième solution était la plus plausible. Alors que la jeune fille pestait contre ses robes, son frère entra dans sa chambre pour lui porter un paquet, mais failli se prendre un cintre en pleine tête tellement sa sœur jumelle était furax.

- Heaven, qu’est-ce que c’est tout ce bordel ? Tu organises une vente ou quoi ? Lui fit remarquer son cher jumeau alors que la jeune fille se tournait vers, les yeux rouges, pleurant des larmes de colères.
- Aucune robe n’est assez bien pour ce soir ! A croire qu’elles se foutent de moi !
- Alors dis toi que je suis ton sauveur ! Et tendant le paquet à sa sœur, il lui fit un bisou sur la joue. J’espère qu’elle te plaira, je l’ai choisie moi-même…

Prenant la boite que lui tendait son frère, elle défit le flot qui la maintenait fermée et souleva le couvercle. Un tissu noir cousu de rouge était logé à l’intérieur, et lorsque la demoiselle sortit la robe de son écrin, elle découvrit une robe simple et légère, qui lui convenait totalement. Elle était noire, et devait s’arrêter à peu près au dessus du genoux de l’ancienne vert et argent. De petites coutures rouges parsemaient la robe, sans pour autant la surcharger. La jeune fille fut stupéfaite par les bons goûts de son jumeau et lui sauta au cou. Il était désormais temps pour elle de se changer, de se préparer, et d’aller à la petite fête.

La jeune fille arriva au manoir en transplanant, et sonna à la porte. Un garçon d’une blondeur pâle vint lui ouvrir, et lorsqu’il la reconnue, il lui adressa un sourire ravi.

- Heaven ! C’est un plaisir de te revoir, lui dit-il, son sourire toujours aux lèvres
- C’est un plaisir partagé Drago, cela faisait un petit moment…

Elle aussi souriait. Drago l’invita à entrer, et ferma la porte derrière elle. Il l’emmena vers un groupe d’anciens Serpentard qui parlaient entre eux, et la jeune fille pu facilement reconnaître Dawn Kostovak et Raphaël Gibson, deux anciens membres de l’équipe de Quidditch. Leur adressant un sourire ravissant, la jeune fille se mêla à leur conversation, pendant que le blond allait recevoir ses autres invités.

La fête battait son plein, et Heaven avait déjà revu une bonne partie de ses anciens camarades, qui avaient tous bien grandit, et étaient devenus des personnes influentes, sur les traces de leurs parents. Alors qu’elle se faisait servir à boire par une des personnes chargée de servir tous ces jeunes adultes, une main lui attrapa le bras. C’était Drago, qui était venu lui tenir compagnie, lorsqu’il l’avait vu seule au bar. Il était d’ailleurs ravissant ce soir, mais bien sur, pour un Serpentard, cela était normal, et naturel. Cependant, il semblait avoir bu légèrement de trop, mais ne laissait rien paraître. Puis, alors que Heaven avait eu son verre, et que lui même s’était prit quelque chose, il l’emmena dans le jardin, vide, où jouait un courant d’air, qui fit frissonner la jeune fille. Le blond passa un bras autour des épaules de la brune, et la serra légèrement contre lui pour la réchauffer.

- Tu sais Heaven, il y a quelque chose que j’ai toujours voulu faire…

Et accompagnant ses paroles de gestes, il déposa un léger baiser alcoolisé sur les lèvres de l’écossaise, avant de plonger son regard dans l’infini du ciel, un bras toujours autour des épaules de Heaven, qui était restée déconcertée par ce qu’il venait de se passer. Mais bon, le blond ne devait sûrement pas se rendre compte de ce qu’il venait de faire. La jeune à la robe noire et rouge se serra un peu plus contre son ami, plongeant également son regard dans le bleu du ciel.

» [DEFI #2] Heaven Clarks [32/32]
» DEFI - 30 baisers
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» {4/30}[DEFI] Les 30 Baisers d'Elyna
» [DEFI] 30 baisers ~Roze~