Mauvaise nouvelle [PV avec Wendy Scotts.]

Wendy n’attendait pas particulièrement de lettre de personne. Maman avait peur des oiseaux, alors elle n’allait pas lui envoyer de message par hibou. Papa aimait trop Maman pour lui imposer une volière, même dans le fond du jardin. Puis s’occuper des oiseaux, il aurait fini par employer des gens supplémentaires à la maison pour s’occuper des pauvres volatiles abandonnés. Et Charles… Et bien même avec sa sœur, il correspond uniquement par courrier normal. Enfin courrier normal… Rien n’est jamais normal. Alors disons par courrier moldu.

Donc Wendy n’attendait pas de lettre. Ca faisait déjà depuis l’année dernière qu’elle survivait sans nouvelles de chez elle. Cette année, ça serait encore pareil. Peut-être que Sean pourrait lui donner des nouvelles, il a peut-être du courrier par hibou lui. Il faudrait que Wendy prenne sur elle pour aller le trouver et lui parler. Oui mais elle lui en voulait. Elle ne savait plus pourquoi, mais c’est pas grave, elle lui faisait la tête !

Bon bref, vous voulez savoir pourquoi Wendy allait en direction de la volière ? Pour chercher son chat ! La mère Wendy a perdu son chat. Ca fait un moment d’ailleurs, qu’il est perdu. Comme elle le croisait parfois dans les couloirs, elle ne s’inquiétait pas, il devait vivre sa vie de chat retourné à l’état sauvage. Mais parfois, ça lui faisait mal au cœur d’en voir certains faire des câlins à leurs bébêtes alors qu’elle ne pouvait pas. Alors elle le cherchait. Depuis près d’une semaine.

Elle avait d’abord cherché à la cuisine. Mais même les Elfes de maison, pourtant si heureux de rendre service, ne l’avaient pas vu. Sinon, ils n’auraient pas manqué de lui donner un peu à manger, mais le chat n’était jamais passé par cette pièce qu’il connaissait pourtant.
Puis dans les salles de classe. Lorsqu’elle était en cours, et aussi lorsqu’elle avait du temps libre, elle louchait partout pour essayer de voir s’il n’était pas caché dans une armoire ou sur une étagère. Peut-être sous un bureau aussi d’ailleurs ? Mais non.
Puis elle avait regardé attentivement dans les couloirs. Tous les couloirs qu’elle avait empruntés avec lui, au moins une fois, même ceux qu’elle avait oubliés depuis l’année dernière. Toujours pas une moustache en vue.
Dans la salle commune, pas un poil, dans la grande salle, pas de queue tordue qui traine…
Dans le parc, c’est presque impossible de chercher, et s’il est parti habiter la forêt interdite, Wendy ne le retrouvera jamais. Elle n’osait pas aller demander aux professeurs, ils faisaient trop peur. Hagrid est gentil, mais il est tellement grand, et Wendy tellement microbe à coté de lui… Et Madame Gobe-Planche a l’air trop stricte pour aider les élèves à retrouver leurs chats perdus, alors l’indienne avait abandonné avant même de commencer.

Bref, dernier espoir, la volière. Même si ça semblait invraisemblable, le chat avait toujours trouvé cet endroit plutôt monotone et inintéressant…

Wendy montait donc les marches, mi-excitée, mi-vannée à l’avance. S’il n’était pas là, elle ne savait même pas ce qu’elle ferait.
Elle arriva donc en haut de la tour, et trouva… Et bien des oiseaux, des volatiles, des hiboux et des chouettes un peu partout… Un garçon plutôt bizarre… Mais pas de chat…

Attendez, ce garçon bizarre… Wendy le connaît ! C’est Angel Scotts, nouvelle recrue de l’équipe. D’ailleurs, elle avait des questions qui lui tournaient dans la tête, et elle n’avait pas eu le temps de les lui poser. Il fallait savoir saisir l’occasion lorsqu’elle se présentait, même si pour le moment, ça semblait être un mauvais moment pour le garçon.

« Et ben, Angel ! Te mets pas dans des états comme ça, ça va aller mieux, hein. Qu’est-ce qui se passe ? T’as eu une mauvaise note ? Y’a des méchants qui t’ont fait des misères ? » avait-elle demandé, d’un ton affecté mais doux, en s’approchant doucement de son camarade. Elle posa une main chaude sur sa tête, puis glissa jusqu’à son épaule, en le tapottant gentiment. « Enfin, je veux dire, t’inquiète, hein, tu peux pleurer, j’ai déjà vu Papa pleurer, ça va bien mieux après qu’on ait pleuré. Tiens en fait, je t’oblige à rester pleurer. Allez, vas-y hurle, même, ça fait du bien. Et puis après, tu me diras ce qui va pas, si tu veux, d’acc’ ? » avait-elle dit avec un clin d’œil.

Y’a pas, même quand elle est à coté de la plaque, Wendy sait quand même être mignonne au possible et très aimante pour aider les gens.

[Hop et voila!]

[désolé de ne pas avoir répondu hier, mais coupure d'internet...]

Angel vit se rapprocher une silhouette, puis une personne bien distincte. Au début, il n’arrivait pas à reconnaître cette personne. Effectivement, les larmes qu’il déversait lui rendaient sa vision brouillée. Après quelques secondes où il s’était efforcé d’essuyer ses larmes au maximum ; il reconnut, une jeune fille. C’était sans nul doute Wendy Scotts, une de ses partenaires de l’équipe de Quidditch de Poufsouffle.

Elle se rapprocha de lui doucement, lui parlant d’une voie douce et réconfortante. Cependant, il ne savait pas s’il devait lui parler, ceci risquait de l’ennuyer au plus haut point. De plus, ça ne la regardait pas et Angel ne se sentait pas prêt à en parler à qui que ce soit ; surtout qu’il n’avait vu Wendy qu’une fois, lors du match de Quidditch contre Serdaigle. Il lui avait seulement dit bonjour et au revoir, et à ce qu’il se rappelait, ils n’avaient rien dit d’autre. Par conséquent, il resta muet pendant les premier instant puis elle se rapprocha encore plus posant une de ses mains dans ses cheveux châtain et elle la fit descendre jusqu’à son épaule droite. Angel fut touché par ce geste, cela faisait tellement longtemps que personne ne l’avait approché comme ça. A son dernier souvenir, seulement sa mère le réconfortait comme ça. De nombreux souvenir joyeux remontèrent à la surface…

Angel calla sa tête sur ses genoux et pleura un peu, c’est vrai qu’il ne fallait pas retenir ces larmes. Puis comme Wendy avait été si gentille, il décida de lui résumé son histoire. Il passa sa main sous ses yeux, puis il commença à lui compter son histoire, toujours ému d’une voie un peu cassé par ses sanglots :

-Je n’ai pas eu une mauvaise note, et si ce n’était que ça. Je ne serais vraiment pas triste. Et personne ne m’a fait des misères. C’est juste …une lettre que j’ai reçu. Une lettre de mon grand frère, Perry. Il m’annonce dans cette lettre comment son vraiment mort mais parents ; et il n’en n’est pas coupable, mais il y est indirectement impliqué. Pour résumé, c’est à cause de cela. Que je me suis retrouvé dans une famille d’accueil depuis mon plus jeune âge, et j’aurais tellement voulu connaître mais parents mieux. Tu ne peux sûrement pas comprendre, mais être dans une famille qui n’est pas la tienne, tu te sens toujours un peu rejeté. Malgré, que mes parents adoptifs soient très gentils avec moi. J’aimerais tellement pouvoir serré mes parents biologiques dans mes bras. Savoir que je suis la chair de leurs chairs, qu’il m’aime comme un fils, comme un vrai…fils.

Angel marqua une pose, il avait perdu dans ses pensées, il ne savait pas pourquoi il racontait tout ça à Wendy. Mais elle écoutait, sans rien dire et le fait de se confier à une personne lui faisait le plus grand bien. En effet, Angel n’en parlait jamais à personne d’habitude, alors c’était comme une sorte de délivrance pour lui, il continua d’une voie qui se voulait un peu moins triste que la précédente :

-J’ai un frère mais il n’est souvent présent. De plus, il n’est pas du tout …sentimental. Je ne sais pas ce qui fait ça. Mais il ne me console jamais quand j’en ai besoin, soit disant que c’est pour m’endurcir… Mais je me sens si…

Angel n’osait pas prononcer ce mot, qui lui rappeler toutes ses douleurs. Puis il ajouta comme s’il se faisait poignarder dans le dos :

-…seul !

Angel resta écrouler sur le sol, sa tête sur les genoux de Wendy. Il se sentait bien, et il avait l’impression qu’il avait le repos comme s’il allait mourir. Comme si c’était sa dernière confession. Puis il repensa à quelque chose qu’il souhait lui demander, pourquoi s’appelait-elle « Scotts »…Mais il n’ajouta rien. Tout défilé trop vite dans sa petite tête.

Sans le savoir, Angel venait d’en raconter pas mal à Wendy. Pas mal qui répondait déjà à quelques questions, mais en soulevaient d’autres.
« Je comprends mieux que tu ne le crois » dit-elle, énigmatique. Elle réfléchit ensuite que ce n’était peut-être pas le bon moment pour parler d’elle à ce garçon qui venait d’avoir de mauvaises nouvelles. Elle resta à coté de lui, s’assit même juste à ses cotés, comme s’ils avaient besoin de se tenir chaud. Lui faire un calin, comme elle avait fait avec Myrielle aurait peut-être été mal perçu, même si ça la démangeait (Ndla : faut pas chercher, les gens qui pleurent, Wendy veut tous les prendre dans ses bras… Vieux réflexe appris chez Maman)
« Même si tes parents adoptifs ne sont pas tes parents, je pense qu’ils t’aiment comme si tu étais leur propre fils à eux. » Wendy parlait pour elle. Ses parents, elle ne les aurait quitté pour rien au monde, même pas si sa famille d’origine avait été merveilleusement aimante, plus riche ou quoi d’autre. Elle s’entendait très bien avec Papa, même s’il avait son petit caractère. Maman était une douce femme, très gentille et maternelle. Et Charles… Et bien c’était Charles, il était irremplaçable aux yeux de la petite fille.
« Et tu as tord, tu n’es pas seul ! » lui dit-elle, en tapant dans ses mains. Elle souriait en disant ça, on lui avait déjà fait la réflexion, alors elle se sentait très fière de pouvoir la faire à son tour « Il y a moi, et puis Elizabeth, et Alexander, et toute l’équipe de Quidditch déjà ! Puis y’a tous les Poufsouffle, et après y’a tous les élèves de l’école, on est tous une grande famille ! Tous ensembles ! » Elle s’était relevée pour dire ça, pour mimer qu’ils étaient beaucoup, elle avait écarté un peu violement les bras, faisant peur à certains hiboux, qui s’ébouriffèrent un peu les plumes, en signe de mécontentement. Mais Wendy souriait très largement, son joli sourire, où elle fermait presque les yeux. Cette image de la famille était pour elle très importante. Car même si l’Angleterre n’était pas sa patrie d’origine, c’est ici qu’elle avait grandit, c’est ici qu’elle avait sa famille, désormais.
« Allez, haut les cœurs ! Parles-moi de ta famille adoptive, alors ! J’ai envie de savoir, ça fait longtemps que je veux te demander ! Parce qu’on a le même nom, alors je me suis demandé si tu étais de la famille de Papa ! » C’était tout Wendy, ça… Elle commençait à poser des questions avant de se présenter elle-même… Bwah, Angel finira par s’y faire… Ou pas ?

[t'inquiète, je suis pas à une journée près lol]

Ah ben ça pour une coïncidence, c’était une super coïncidence ! « Moi aussi je suis née en Inde ! » s’était écriée Wendy en entendant Angel raconter sa naissance. « Sauf que moi, mes parents m’ont adoptée alors que j’étais encore un bébé, j’ai pas connu mes parents, mais d’après ce que Papa et Maman m’ont dit, j’étais la seule fille. J’avais que des frères, ahah ! » L’indienne trouvait l’anecdote très drôle.

Elle n’avait jamais eu envie, elle de retrouver sa famille biologique. Ses parents adoptifs lui suffisaient comme ils étaient. « Comme j’ai connu que Papa et Maman, ben je pense que c’est pour ça, que j’ai pas d’envie de revoir mes parents indien. Papa et Maman me suffisent. » Dit-elle, en souriant. C’est vrai que lorsque le couple Scotts avait adopté le petit bébé, ils l’avaient immédiatement chérie comme leur propre fille. Ils avaient tout fait pour que la petite gamine se sente chez elle dès les premiers jours. Et même sans lui cacher qu’elle n’était pas leur fille biologique, Wendy n’avait jamais eu l’idée qu’elle pourrait partir à la recherche de ses parents en inde. Et puis « Papa » était réservé à Alan Scotts, et « Maman » était celui de Marie-Sue, alors pourquoi irait-elle chercher un autre papa et une autre maman ailleurs ?
Eventuellement, elle avait demandé une fois, à Charles, s’il pouvait l’aider, ce à quoi il avait répondu qu’Alan et Marie-Sue aussi étaient tout à fait prêt à aider la demoiselle à retrouver ses ‘vrais’ parents, mais ça en était resté là.

« Au fait, on t’a renommé quand tu es arrivé en Angleterre ? Moi j’étais toute petite, et l’adoption était plus ou moins illégale, alors on m’a appelée Wendy. C’est parce que Maman adore les conte, et surtout celui de Peter Pan ! » Expliqua-t-elle en souriant. « Mais sinon, je crois qu’une fois, Charles m’a dit que mon nom indien, c’était Alosha. Mais je sais plus vraiment. Il faudra que je redemande aux vacances… » Elle avait mis un doigt sur son menton, les yeux perdus dans le vague, vers le plafond de la volière.

Wendy prit la lettre qu’Angel lui tendait. Elle lu attentivement chaque ligne, pour essayer de démêler seule les faits qui étaient narrés sur le papier. Ca semblait compliqué… Son grand frère lui apprenait qu’une sorcière en avait eut après ses parents, et qu’en échange de ses services pécuniaires, elle demandait la vie de leur premier enfant, à savoir Perry, qui écrivait la lettre. Le sourire de Wendy s’effaçait au fur et à mesure. « Mais… Mais… On ne vend pas… » Si, on vend… Tu as été vendue, petite chérie. « On peut pas demander de tuer quelqu’un pour de l’argent ! » Dans le petit monde édulcoré de Wendy, dans son univers de princesse, il était impossible et impensable qu’on puisse faire une chose pareille. Ca lui semblait tellement irréel, à notre petite poupée de porcelaine… Elle ne savait plus quoi dire, pour soulager la douleur de son camarade, peut-être cousin, même si aucun lien de sang ne semblait les lier. Elle aurait pu lui dire n’importe quoi, lui il voulait revoir ses vrais parents, chose que Wendy n’avait jamais désirée. Et il ne le pourrait jamais plus, chose que Wendy ne pouvait pas vraiment saisir, puisqu’elle avait toujours eu ce qu’elle voulait, par ce couple aimant qui s’était occupée d’elle, dès son plus jeune âge.

Alors, elle se rassit doucement à coté de lui, et avec une main maternelle qu’elle posa sur son bras, elle posa la tête sur son épaule. Elle espérait qu’au moins une présence réconfortante, à défaut de mots, pourrait calmer la tristesse du garçon.

« Où en Inde ? Ben… Non, je ne sais pas. » Avoua la jeune fille, en haussant les épaules. On ne lui avait jamais dit, et elle soupçonnait que même ses parents n’auraient pas la réponse à cette question. « Comme ce n’était pas très légal, Papa et Maman n’ont pas trop posé de question, mais la femme était heureuse d’avoir de l’argent. » dit-elle. Elle n’avait pas un ton impérieux, loin de là, elle n’était pas contente non plus, mais elle en parlait comme si cela ne la touchait pas du tout. C’était pourtant de son achat par la famille Scotts dont elle parlait, c’était sa mère biologique qui l’avait vendue pour de l’argent. Mais Wendy avait choisi de croire qu’avec, elle avait pu nourrir le reste de la famille correctement pendant quelques temps.

En tout cas, Wendy ne regrettait absolument rien, de son coté. Elle vivait dans un pays qu’elle adorait, elle vivait avec deux hommes et une femme qui l’adoraient et qu’elle adorait tout autant. Bref, une vie parfaite pour la jeune fille. Elle estimait qu’on lui avait plus sauvé la vie que vendue cupidement en fait.

« C’est dommage que tu ne te souviennes plus de ton nom d’avant. Ca aurait pu être drôle ! Mais si tu veux je te laisse choisir entre Alosha et Wendy pour m’appeler ! » Rigola-t-elle.
Et redevenant sérieuse aussitôt, elle continua « Mais tu devrais demander plus de détails à ta famille anglaise, sur ta venue ici. Ou à ton frère peut-être, puisqu’il a l’air d’en savoir beaucoup sur tes parents et sur ce que vous avez vécu avant. Peut-être que ça t’aidera un peu, que ça pourra te soulager… Non ? »

L’indienne essayait de trouver tout ce qu’elle pouvait pour consoler son camarade. En plus, il était indien, comme elle. Ce qui portait les enfants indiens à Poudlard à quatre, selon Wendy. Les jumelles Patil, Angel et elle. Ca faisait déjà pas mal !

Elle se leva et commença à secouer la manche du garçon « Alleeeeeez ! Faut qu’on se bouge. T’as assez pleuré maintenant, on va aller bouger ailleurs ! » Bougonna-t-elle. C’est vrai que rester immobile trop longtemps angoissait la fillette, elle n’arrivait pas à tenir en place, en temps normal, et soi elle parlait, soit elle faisait du sport (ou tout autre chose, mais elle bougeait !) Consoler les gens, elle voulait bien, mais comme elle ne savait pas vraiment quoi dire, et bien… Et bien elle voulait bouger. « Je te promets pas que ça changera quelque chose, d’ailleurs rester ici, ça changera rien non plus, alors on va essayer de se changer les idées, même juste une heure, t’es partant ? » Wendy n’avait pas trop d’idée sur quoi faire, mais elle ne voulait pas rester ici. « Ah ! Au fait, tu n’aurais pas vu mon chat ? C’est un chat blanc avec des poils long qui gobe les mouches. Je l’ai perdu, je l’ai pas vu depuis plus d’une semaine, je commence à me faire du souci pour lui. Il est un peu stupide, alors bon, voila quoi… »

521 mots

Angel regardait Wendy, alors comme ça, elle ne savait pas où elle était née. Tans pis, après tout, c’est vrai que ça ne lui aurait servie à rien sachant qu’elle était très bien chez elle, et qu’elle se fichait plus ou moins de ses parents biologique vu que ses parents adoptifs ; Alan Scotts et Marie-Sue avaient tout donné pour elle, et qu’ils l’aimaient de tout leur cœur. Certes, Angel les avaient connu lui, et ceci faisait toute la différence entre ces deux personnes. Angel lui savait que ses parents adoptifs l’aimaient mais ils avaient pris un peu de recul quand ils avaient appris l’existence de la magie. Enfaîte, ses parents adoptifs l’avaient pris lui et son frère pour des sortes de monstres mais Angel avouait que s’il avait été à leur place. Il aurait réagie exactement pareil. Enfin, c’est pour cela que ses parents biologiques lui manquait pourtant, il se rappelait pas tant de choses d’eux.

En effet, il ne se rappelait pas du tout de son ancien nom. Cependant, il allait en rester à Wendy, Alosha était un jolie prénom, certes, mais trop nostalgique pour lui. C’est vrai qu’il pourrait demander des informations et des détails concernant sa venue ici, mais bon, ils étaient et restaient plutôt silencieux sur ce sujet. Comme ils disaient la plupart du temps, ce qui appartient au passée, appartient au passée et il faut vivre dans le présent pour pouvoir profiter du future. Enfin, tous cela était un prétexte pour ne pas parler de tout ce qui c’était passé avant. De plus, son frère était plutôt du genre silencieux, il n’aimait pas en parler et il faisait comme si de rien n’était.. En conséquence, il ne pouvait pas savoir grand chose à propos de ce sujet qui n’est pas des plus joyeux malheureusement.

C’est vrai qu’il avait assez refoulé son malheur et son chagrin, ça ne servait à rien de rester ici assez à s’apitoyer sur son sort, lui aussi n’aimait pas faire du sur-place, mais il avait été tellement bouleversé. Mais ça allé de mieux en mieux tout de même, il écoutait attentivement Wendy, elle lui proposait de bouger, d’aller quelque part se défouler et se changer les idées. Elle était très dévouée, et il voulait la remercier, c’est pourquoi ; il la regarda et d’une voie qui se voulait reconnaissante, il lui dit :

-Je te remercie, oui, j’accepte de bouger. Allons ou bon te sembleras !
Sinon, je suis désolé mais pour ton chat, je ne vois vraiment pas. Ou du moins, on croise tellement de chat dans se château que l’on n’y fait plus franchement attention…

Wendy se releva puis elle lui tendit la main la gentiment, le jeune sorcier de Poufsouffle accepta son aide mais lorsqu’il lui agrippa le bras pour se relever. Il déchira malencontreusement sa manche. Angel était vraiment très embarrassé, alors il lui dit vraiment mal à l’aise :

-Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas ! Excu…

Mais il s’arrêta aussitôt de parler, son regard fixait son épaule, son épaule droite d’où il venait de déchirer la manche. Il y avait un tatouage, un petit certes, mais cet Ohm tatoué sur son épaule, il le connaissait. Il avait exactement le même sur son épaule droite, c’était le tatouage de sa famille. Tout les membres de sa famille l’avaient sur l’épaule droite, mais celui-ci était spéciale. Effectivement, il y avait un signe spéciale circulaire qui montrait l’appartenance à une famille, et après un autre signe attachait à se dernier qui montrait la date de naissance de la personne. Le signe qu’elle avait montré qu’elle était née le trois Février. Angel avait exactement le même. Il enleva sa veste, et retira son T-short, malgré qu’il faisait froid. Il était tellement stupéfait. Il regarda son épaule droite le même Ohm était tatoué. Il regarda Wendy, puis il lui dit :

-Es que tu as ce tatouage depuis ta naissance où tu te l’es fait rajouté dernièrement ?

En conséquence, ce signe voulait dire que Wendy était la sœur d’Angel, mais pas simplement la sœur, la sœur jumelle d’Angel. En effet, les deux avaient treize ans. Angel était en troisième année. Car il avait été à Dumstrong, et l’année qu’il avait passé la-bas lui avait valu deux années ici, car ses parents adoptifs l’avaient envoyé en cours d’année lorsqu’il était en CM2 car il avait été malencontreusement viré et il avait donc rejoint Dumstrong et avait fait la moitié de la première année mais il avait facilement rattrapé son retard…

[753]

Chouette, chouette, Angel semblait avoir repris un peu contenance, un peu de poil de la bête, il semblait un peu plus heureux. Wendy avait réussi au moins à la soulager de son chagrin. C’était pas mal, quand on savait que la gamine avait souvent tendance à mettre les pieds dans le plat sans trop savoir, où à dire exactement ce qu’il ne fallait pas au moment où il ne fallait pas.
« Bon, et bien, je ne sais pas, on a qu’à aller au terrain de Quidditch, si on s’entraine un peu tous les deux, ça permettra p’tet d’évacuer un peu, qu’est-ce que tu en pense ? » avait demandé la jeune fille à son camarade de maison. C’est vrai qu’en général le sport permet de se dépenser sans trop réfléchir aux problèmes. Ou alors on transfère les problèmes sur les balles et on frappe tellement fort dedans qu’on a l’impression de les résoudre. Enfin, pour Wendy, ça marchait comme ça. Peut-être que pour Angel, ça marcherait aussi ?

La demoiselle s’était relevée et avait tendu sa main pour aider le garçon à se relever. Il avait voulu la saisir, mais est-ce qu’il était aussi maladroit qu’elle, ou est-ce que c’était la malchance, il ne se rattrapa qu’à sa manche, et déchira l’habit de la petite. Horrifié, Wendy ne pu que constater que son cher habit, dessiné et cousu par son amie Myrielle était maintenant immettable. Elle regardait la manche restante dans la main d’Angel, sans trop comprendre… Sans trop vouloir comprendre, ni croire ce qu’il venait de se passer.

Non ! Pas un habit que Myrielle lui avait offert à Noël ! Pas déjà cassé ?!

Puis le jeune garçon avait eu comme une réaction bizarre, en regardant l’épaule de la petite demoiselle. Quoi ? Wendy colla sa joue dessus pour mieux voir, il semblait fixer cette tâche noire qu’elle avait ici. Elle ne pensait pas qu’elle avait une signification, mais elle lui répondit, un peu sèchement, à cause de la manche « Non, j’en sais rien, je l’ai toujours eu, j’ai rien fait. » Puis arrachant un peu sauvagement les restes de la manche de la main d’Angel, elle reprit tout aussi mauvaise : « Rah, puis t’es content ! C’est ma Grande Amie Myrielle qui me l’avait faite ! Tu viens de déchirer un de mes cadeaux de Noël ! » Bougonna-t-elle.

Elle y tenait beaucoup à ses affaires, surtout aux robes et aux jupes que Myrielle lui offrait. Surtout depuis l’été dernier, où elle avait tant grandi en si peu de temps. La croissance des enfants est ainsi mal faite que Wendy avait dû faire une croix sur une grosse partie de sa garde-robe, ses fesses ne rentrant plus dans ses étroites jupes, et sa poitrine naissante ne voulant plus se tasser assez pour rentrer dans ses chemises. Et sans être une victime de la mode, Wendy prenait un très grand soin de ses affaires.

Et il avait fallu qu’Angel lui déchire l’une de ses dernières robes qu’elle pouvait mettre, et qu’il se fixe sur le signe qu’elle avait à l’épaule. Elle, elle ne le voyait même plus dans la glace, alors qu’est-ce que ça pouvait changer au reste hein ?

535 mots