Nouvelle Année, Nouveau Départ, Nouvelle Rencontre {PV}

Nous étions au début du mois d’août, et le temps était clément. Juliette venait de revenir de vacances, et était plutôt contente de revenir à Londres. Même si la Grèce avait été un mois formidable et des moments inoubliables, cela faisait maintenant deux années que la jeune Horuni vivait en Grande-Bretagne. Elle s’était attachée à ce pays, et semblait l’aimer de plus en plus. Enfin bref, la demoiselle étant revenue de vacances, tout était redevenu à la normale. Sa belle-mère était présentement à l’Hôpital, car elle risquait à tout moment d’accoucher. Robert, le père de Juliette, était à ses côtés. Nathan venait d’emménager dans son nouveau loft en Banlieue de Londres, et passait du temps avec sa nouvelle petite copine, Léa. Olye’ était retournée chez elle, histoire de passer un peu de temps avec sa famille. Jimmy lui, était retourné également chez lui.

Ainsi donc, en cette belle journée ensoleillée, la jeune Horuni se retrouvait toute seule. Mais bon, pas la peine de paniquer hein ? La jeune demoiselle savait parfaitement quoi faire, en ce 8 août. Elle allait se rendre sur le Chemin de Traverse pour acheter ses effets scolaires en vu de la prochaine année à Poudlard.

La jeune demoiselle se leva assez tard. Il fut presque midi lorsqu’elle ouvrit les yeux. Juliette se vêtit d’une jolie tenue d’été particulièrement estivale. Elle enfila des talons hauts assortis à sa robe et fila se coiffer et se maquiller dans la salle de bain. Elle se prépara tranquillement, chantonnant. Une fois toute propre, maquillée, peignée et arrangée, Juliette descendit dans la cuisine, afin de prendre son petit déjeuner. Elle arriva et trouva une table somptueusement mise, avec la servante, Tatiana, qui faisait à manger. « Bonjour Tati ! » S’exclama t-elle en souriant. « Bonjour ma petite Juliette. Comment vas-tu ? Tu as bien dormi ? » Demanda t-elle en prenant dans ses bras sa protégée. « Oui, très bien merci. Alors, qu’est-ce que tu nous cuisine, Tati ? » S’enquit Juliette en sentant avidement les poêlons de loin. « Je nous ai préparé des crêpes avec des fruits frais, recouverts de crème anglaise ! » Répondit la vieille femme en souriant. « Maintenant, vas t’asseoir, que je nous serve. »

Juliette obéit et pris place à la table. Elle se fit servir rapidement puis mangea avec appétit. « Merci Tati, c’était exquis ! » S’exclama la jeune brunette à la fin de son repas. La gamine débarrassa son assiette et monta rapidement dans sa chambre. En montant, Juliette décida de se changer. Elle entra dans sa chambre et mis un CD, puis partit sa chaîne stéréo au maximum, comme elle le faisait à l’habitude. Elle ouvrit son garde robe. « Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre ? » Se demanda t-elle à elle-même à voix haute. « Ah, j’ai trouvé ! » Juliette dénicha une jolie paire de jeans avec une camisole blanche. « Elle est splendide cette camisole ! » S’exclama la brunette en la regardant. « Je me demande pourquoi je ne l’ai pas vu avant... » Sans répondre elle-même à sa question, Juu’ enfila ses vêtements.

Au moment où la jeune Serdaigle s’apprêtait à fermer son système de son pour sortir en bas, elle entendit un bruit étrange. La jeune fille se retourna rapidement et vit une chouette devant la fenêtre, qui cognait avec son bec dans la porte coulissante qui donnait sur son balcon. Un sourire gai sur les lèvres, Juliette alla ouvrir et se rendit rapidement compte que l’hibou n’était pas un hibou inconnu à ses yeux. C’était un hibou de Poudlard. Juu’ arqua un sourcil. * Mais qu’est-ce que Poudlard peut bien vouloir m’envoyer en ce début de mois d’août ? J’ai déjà reçu ma liste d’effet scolaire à acheter avant de partir en Grèce alors... * Doucement et de manière incrédule, Juliette ouvrit la lettre.

Mademoiselle Horuni,

Cette lettre est pour vous informer qu’en vue de la nouvelle année qui commence, la Direction de l’École de Sorcellerie de Poudlard a souhaité vous confier le poste de Capitaine de l’Équipe de Quidditch de Serdaigle. Vous avez dans l’enveloppe le badge de Capitaine, ainsi que la clé qui permet d’ouvrir le hangar mis à disposition pour votre équipe.

Bien à vous,
Albus Dumbledore.

« QUOI ?! » Juliette poussa un cri. Elle n’en croyait pas ses oreilles, ses yeux, son nez, sa bouche. Elle, Capitaine de l’Équipe de Quidditch de Serdaigle ? Oh la la, c’était pas possible ! Se rendant enfin compte que oui, c’était bel et bien plausible, Juliette poussa un hurlement de joie. Elle sauta comme une véritable gamine pendant cinq bonnes minutes et hurla de joie. Elle était désormais la Capitaine de l’Équipe de Quidditch des Aigles ! C’était tout simplement formidable ! Se remettant de ses émotions, la gamine pris son badge et le déposa sur sa table de chevet, ainsi que sa lettre.

Elle pris sa sacoche, ferma son système de son et sortit de sa chambre, direction l’avant du Domaine. Elle salua Tati avec un sourire aux lèvres et se rendit en avant. « Rob, ohé, ROB ! » Hurla Juliette en sautillant sur place. Dans un bruit calme, une auto luxueuse se posa devant Juliette. « Oui, Mademoiselle ? » « Vous voudriez bien me déposer à Londres s’il vous plaît ? » Demanda la brunette en souriant. « Mais avec plaisir, montez très chère. » Juliette pris place à bord du véhicule qui l’emmena rapidement à Londres. Grâce à son nouveau cellulaire, Juliette appela son père à l’Hôpital pour lui dire qu’elle était en route pour le Chemin de Traverse.

« Oui bonjour ? »
« Papa, c’est Juu’ ! »
« Oh, bonjour ma puce ! »
« Tu vas bien dis moi ? Et July, tout se passe bien ? »
« Oui ma chérie, tout se passe bien. Le bébé devrait naître demain, si tout est comme prévu. »
« C’est génial ! »
« Oui, en effet. »
« Bon, je voulais juste te dire que j’étais avec Rob. Il va me conduire à Londres et je vais me rendre sur le Chemin de Traverse pour aller acheter mes effets scolaires. »
« C’est parfait ma chérie. »
« Merci Papa. Je t’aime fort. »
« Moi aussi ma puccinette ! »
« Bisous, bye bye. »
« Au revoir ma chérie. »

Sur ce, Juliette raccrocha. Elle était déjà arrivée à Londres, devant le Chaudron Baveur. « Merci Rob, c’est très gentil ! Venez me prendre dans deux heures ! » Le chauffeur acquiesça et quitta prestement la rue. Juliette entra dans le Chaudron Baveur et salua Tom, le barman. « Mais bien le bonjour, mademoiselle Horuni ! » « Bonjour Monsieur. » Elle hocha la tête et passa devant l’homme, pour ensuite se diriger dans le placard habituel. Elle toucha les bonnes briques et comme à l’habitude, le passage se forma. Juliette y entra et sourit. Maintenant, opération magasinage d’effets scolaires.

Une heure passa, puis Juliette eut tout trouvé ce dont elle avait besoin. Il ne lui restait plus qu’à aller s’acheter un nouvel uniforme de Quidditch, ainsi qu’un nouveau Balai. Elle se rendit donc dans la boutique spécialisée pour les accessoires de Quidditch, et acheta une cire à balai, ainsi qu’un chamois fait pour le laver. Ensuite, elle se rendit dans le Magasin de Quidditch et acheta un nouveau balai, un éclair de feu. Elle allait être prête totalement à assumer son rôle de Capitaine de l’Équipe de Quidditch de Serdaigle cette fois. Puis, elle se dirigea vers Madame Guipure.

En entrant dans le magasin, elle sourit. Se dirigeant vers l’allée des uniformes de Quidditch, la gamine regardait un peu partout pour voir si elle n’apercevrait pas une de ses compagnes de maison. Soudain, elle entra en collision. Sous le choc, Juliette tomba à la renverse. Se relevant, la jeune Serdaigle releva les yeux vers le garçon qu’elle avait heurté. « Pardon, je suis navrée. » Elle esquissa un sourire. « Je ne regardais pas vraiment où j’allais... »

Une belle période battait son plein en cette esquise saison estivale. Une luminosité semblait accroître sa domination das la majorité de Cobh, belle cité Irlandaise, où la famille Caremis vivait depuis des années, installée dans une grande maison, asez modeste pour un riche, luxueuse pour un pauvre. Ce matin là, Dennis Caremis était bien révéilllé. Il avait poussé depuis le début de l'été, et il avait à présent atteint un stade de croissance extraordinaire, qui, selon Mrs Caremis, n'était pas près de s'arrêter avec les années. Il faisait un peu plus âgé que sa vraie nature, et il s'en sentait assez fier, malgré qu'il ait quand même une apparence de "petit blondinet". Lorsque ses yeux verts lumineux se furent ouverts, en cette matinée ravissante et délicieuse, un sourire s'était emparé de lui. Il avait passé un été assez idéal. Mais le secret qu'il gardait avec sa mère avait été dévoilé, presque troublé lorsque Nicolas Caremis,le petit frère de Dennis, avait lui aussi reçu la lettre de Poudlard, pour sa première année de Magie, Nicolas que l'on avait toujours pensé Moldu, comme dans toutes les générations Caremis. Mr Caremis avait aussitôt été mis au goût du secret, et apprendre que se femme, son fils, étaient des sorciers, et qu'ils le lui cachaient depuis des années, l'aveitn redu malade. Bref, l'été froid et malheureux avait succédé à l'été idéal et charmant. Mais la veille, Mrs Caremis avait sorti le grand jeu, et son mari avait fini par accepter la dure vérité, et admettre qu'il était différent de Mrs Caremis, et ses deux fils. Nicolas avait été une surprise, ses dons magiques étant les premiers à se trouver dans le benjamin d'une génération Caremis, ainsi que l'aîné. Dennis était heureux de partager ces pouvoirs avec son frère, et finalement, l'été blanchâtre et malheurezux s'était évaporé, et l'été idéal avait repris le dessus.

Tel était le début d'été qu'avait passé Dennis. Bien, ou Mauvais? Bien. A présent, les cachotteries étaient finies, et Dennis pouvait parler librement, sas avoir peur de faire des gaffes. Ses yeux verts étaient donc ouverts, un sourire beau et doux sur ses lèvres, puis, le petit blond, ou plutôt, à présent, le blond, n'étant plus trop petit bien qu'il ne soit qu'un seconde année bientôt, se leva, et descendit quatre à quatre les escaliers pour aller dans la cuisine rejoindre la petite famille Caremis. Le petit Nicolas était en train de relire, pour la nième fois sa lettre, tandis que Mr Caremis lançait des regars furtifs en direction de la lettre, de Nicolas, de Nicolas, de la lettre, de la lettre, de Mrs Caremis, de Mrs Caremis, de la lettre, puis, en direction de Dennis.

- Dis donc, toi, c'est pas trop tôt! s'exclama-t-il. Tu comptes te levr jusqu'à la fin des vacances à cette heure là? Il est quand même onze heures et demie, Dynou.

- P'pa, j'te promets de me lever tous les jours à six heures du mat' si t'arrêtes de m'appeler Dynou...

Mr Caremis était le portrait craché de Dennis, mais en brun. Le blond était à peu près le seul héritage maternel, avec d'autres gènes sans doute invisibles à l'oeil nu. Mr Caremis était assez grand, et avait lui aussi des yeux d'un vert pur, d'un vert nature, beau et intimidant, et l'on pouvait aisément se demander si le Choixpeau n'avait pas envoyé Dennis à Serpentard à cause de son physique au lieu de son caractère.

Mrs Caremis se tourna. Elle préparait une belle purée de légumes, une délicieuse odeur émanait de ce mélange subtil et délicat. Un mélange de pouireaux, de tomates, de carottes, d'artichauds, de courgettes, de chou, de céléri, et d'autres légumes. En soi, Dennis n'aimmait pas beaucoup les légumes, mais, cuisinés par sa mère, ils étaient digne de vénérer une idylle divine.

Mrs Caremis lança alors à son fils, d'une voix autoritaire, mais toujours un soupçon de douceur caché sous cette couche de fraîcheur:

- Je tiens à te signaler, Dennis, que nous allons au Chemin de Traverse, cette après midi, et qu'il faut que tu achètes deux robes à l'insigne de Serp... de Serpentard. Tu as tâché toutes les tiennes, et tu en as bousillé une. Et ne me dit pas que c'est à cause d'un hippogriffe rose!

La matinée, ou plutôt, la fin de matinée, fila à une allure alarmante. L'après midi arriva vite, et la famille Caremis, excepté le père, se rendit à Londres, au Chemin de Traverse, en Magicobus. Une fois le mur de brique franchit, et Tm ayant été salué, Mrs Caremis laissa Dennis seul pour aller avec Nicolas acheter un hibou, les fournitures ayant été achetées quelques semaines plus tôt.

Dennis était seul. Il se dirigea alors chez Mme Guipure. A l'entrée, un grand brun semblait irrité, une substance rose étant déposée sur se robe, une autre jeune fille, visiblement coupable, tentant maladroitement de l'aider à nettoyer les dégâts. Dennis sourit, puis, il entra dans la boutique? Il se dirigea dans la partie "rob", et choisit difficilement les siennes, le choix étant assez réduit, les gens ayant achétés leurs fournitures des semaines plus tôt, laissant les robes les plus coûteuses. Mais Dennis trouva son bonheur, et se dirigea vers la caisse, lorsqu'il entra en collision avec une jeune fille. Celle-ci tomba sous le choc, et se releva en s'excusant. Dennis lui fit un sourire. Il aimait beaucoup ce genre d'incident...

- Oh! Ce n'est pas grave... Faut dire que je ne suis pas un Ange non plus dans cette affaire...

Il lui fit un sourire, mais se sentait un peu mal à l'aise. La jeune fille était un peu plus âgée que lui, et il l'avait déjà entrevue à Poudlard. Elle portait dans ses mains des uniformes de Quidditch... Ce qui provoqua aussitôt l'attention de Dennis:

- Tu fais du Quidditch? A quel poste? C'est qui ton capitaine? Dans quelle équipe?

Sous le choc, Juliette était tombée par terre. Elle s’était relevée doucement et avait vu le visage du garçon dans qui elle avait foncé. Il était plutôt mignon... Enfin, mignon était plutôt dans ce cas un synonyme de tout chou. Il était beaucoup trop jeune en plus, ce gamin... En plus, Juliette préférait toujours son Liam, son beau Liam... Sexy, séduisant, intelligent, gentil... Oula, elle devait paranoïaque. Si ? Oui, en effet. Enfin bref, ne nous égarons pas, voulez vous ?

Donc, la jeune fille fit connaissance avec un garçon sorcier – bien entendu, s’il était au Chemin de Traverse ! – qui semblait à priori un tantinet plus jeune qu’elle. Enfin, au premier regard, c’était assez évident. Il était plus petit qu’elle, et semblait assez sympathique, au premier point de vue du moins. Juliette l’écouta prendre la parole, et esquissa un léger sourire lorsqu’il termina sa phrase. * Il est adorable... On croirait voir mon petit cousin ! * Se dit-elle en continuant de sourire bêtement.
« On oublie tout, ce qui est fait est fait, après tout ! » Répondit-elle simplement, le visage radieux.

Puis, au même moment, le jeune homme vit l’uniforme de Quidditch que Juliette avait dans les mains. C’était un uniforme vraiment beau, que la jeune Serdaigle allait acheter. La jeune demoiselle sourit, sous les questions du gamin. Il semblait curieux et avide de savoir tout sur ce que Juliette faisait par rapport au Quidditch. Cette dernière éclata de rire. Il était vraiment adorable ce petit garçon, tout curieux et voulant connaître les moindres détails.

Le sourire accroché aux lèvres, Juliette prit la parole, bien déterminée à répondre au jeune homme devant elle. « Eh bien le bonjour, » Commença t-elle à dire en rigolant. « Oui, je joue effectivement au Quidditch. Je suis Batteuse. » Expliqua t-elle tranquillement. « Mon Capitaine, eh bien... C’est moi. » Elle éclata de rire. « Oui, je suis la nouvelle Capitaine de Serdaigle à Poudlard. Tu peux donc comprendre que je joue pour les aigles maintenant. » Juliette décrocha un sourire sympathique au garçon.

« Mais dis moi, toi, quel est ton nom ? » Demanda t-elle. Après tout, c’était logique, il fallait qu’elle sache à qui elle parlait. C’était en effet la moindre des choses. « Oh, ce que je suis bête ! Je parle, je parle, mais je ne me présente pas. » Sur le coup, la troisième année rougit. « Je suis Juliette, Juliette Horuni. Je rentre cette année pour la troisième fois à Poudlard. Enchantée. » La jeune grecque replaça une mèche de cheveux et regarda dans les alentours. Les gens s’agitaient partout. Des élèves étaient accompagnés parfois de leurs parents, venant magasiner pour des nouvelles robes de sorciers ou pour simplement de nouvelles tenues de soirées. Lorsque Juliette posa ses yeux bruns noisette sur une robe de sorcier, elle cliqua. Mais à quelle maison appartenait ce garçon ? Revenant au jeune homme, elle lui sourit. « Mais dis moi, dans quelle maison es-tu ? »

La curiosité avait parfois de bon côté. Juliette ne s’attendait pas – bien entendu – à apprendre que le jeune Dennis était à Serpentard...