La Bataille commence... [Tous !!]

Oh la la, ça partait pas trop bien tout ça... Il y a avait tant de monde des deux bords, tant de bruit, et une fumée épaisse se répandait maintenant partout: un mélange de fumée d'incendie et de poussière née des divers objets fracassés partout.
Plus inquiétant encore: les corps allongés sur le sol. Amis, ennemis? Morts ou vivants? Impossible à dire et il était hors de question d'aller vérifier sous peine de perdre soi-même la vie.

Luna avait réussi à éviter elle ne savait trop comment les sorts lancés dans tous les sens. La confusion était telle que chacun risquait à tout instant d'atteindre quelqu'un de son camps tout autant qu'un ennemi s'il n'y prenait garde. La fumée piquait les yeux, heureusement ceux de Luna avaient pour particularité d'avoir très peu besoin de sciller, en l'occurence c'était un avantage certain, car plusieurs personnes frottaient leurs yeux, presque aveuglés.

Une chose étrange, ou pas tant que ça, arrivait à Luna: en même temps qu'elle participait à l'agitation de la bataille, et se demandait avec angoisse si ses amis s'en tiraient, une autre partie d'elle-même s'était comme reculée de quelques pas et observait la scène avec détachement.
Quelle absurdité que cette tuerie, vraiment... et si Luna jetait sa baguette, se mettait entre les combattant en levant les bras et en criant d'arrêter le combat? C'était tellement stupide de s'entretuer comme ça. Elle avait toutefois de légers doutes quand à l'aptitude des Mangemorts à être sensibles à un slogan pour la paix.

Luna brandissait sa baguette dans toutes les directions en regardant tout autour d'elle. Mais la partie détachée d'elle-même continua son observation. Une lueur bleutée semblait s'élever d'un corps allongé par terre. La couleur bleue s'intensifia, devint de plus en plus brillante mais personne à part Luna ne paraissait l'avoir remarquée. Puis ce... petite nuage bleu (comment pouvait-on dire d'autre?) s'éleva dans les airs et sembla s'y dissoudre.

Luna trouva une cible, un type qui criait et riait comme atteint d'une crise de nerf, mais apparemment pas moins dangereux pour autant. La moins équilibrée de l'AD venait sans le savoir de se choisir pour adversaire le moins équilibré des Mangemorts.

"Expelliarmus", cria-t'elle avec force et conviction en pointant sa baguette en direction de celle de Sid Avery.

Les cris et les gémissements commençaient à devenir réellement assourdissants, à présent. Aaron piétinait plus qu'il n'avançait vraiment, mais une progression en avant lui semblait sa seule chance de survie alors que ses pensées s'axaient en majorité vers Leandrà. Il avait perdu de vue le nez retroussé de September - ou de la personne qui lui ressemblait tellement - et il avait mis cette apparition sur le compte d'une hallucination dûe à la peur et à l'alcool. De plus, Apophis ne lui avait pas répondu, ce qui lui faisait penser qu'il avait simplement imaginé que ce brave Quint s'était échappé d'Azkaban où il l'avait personnellement conduit. C'était tellement plus simple de penser comme ça... Ainsi, même sans savoir si Apophis le suivait encore, et en dépit des centaines de sorts qui fusaient au-dessus de sa tête dans une explosion incessante, il n'avait qu'un but, qu'un objectif: retrouver Leandrà.

La tête lui tournait d'être si désespérément à sa recherche alors que sa propre vie était en danger, mais il avait rapidement éjecté ce genre de considérations. Le seul endroit où elle pouvait encore être, c'était en retrait près de la fontaine de la Fraternité... Aaron y fonça, sans se soucier de mettre hors-service, au passage, quelques Mangemorts. Mais alors que ses bonds, ses pas de course et son chemin labirynthique le conduisait enfin jusqu'à la cachette de sa Leandrà, une voix, une horrible voix criarde et moqueuse l'appela, une voix qu'il ne pensait pas réentendre même dans ses cauchemars.

Aaron fit volte-face instinctivement et obéit à Sidney qui lui ordonnait de le regarder. Baguette branlante et regard éteint, il mit une seconde de trop à se décider pour lui envoyer un sort, ses pensées trop malmenées par les souvenirs qu'il gardait du Mangemort dément. Il ne vit rien venir. Juste cet air béat et vainqueur sur le visage détesté, et un éclair de lumière vivace (comme les crocodiles) qui fonçait sur lui, jusqu'à son épaule.

Zouing (bruit du couteau). Aaron après le choc se courba légèrement en avant sous la douleur, son visage grimaçant se crispant dans ce même masque. Rapidement, il observa le résultat sur son épaule et se désespéra de constater que son sang devenait merde. A pleine main, il saisit le couteau par le manche et l'extirpa de sa peau dans un grognement rauque. Il s'en foutait pas mal de Sidney et de ce coup en traître, il n'avait pas l'intention de le poursuivre, baguette levée. Il était juste pleinement conscient que ce couteau empoisonné aurait pu être un Avada Kedavra, mais il savait aussi que Leandrà avait besoin de lui.

Le seul écho qui répondit donc aux insultes de Sidney, ce fut le chuintement métallique du couteau qui retombait simplement au sol, tâché de son sang malade. Et boum (explosion).

Un grand mur de feu s'était dressé à sa droite, enluminant brusquement tout son visage d'une lueur rougeâtre, corrosive. La chaleur lui fit plisser les yeux, et son côté Auror lui gueulait de laisser tomber sa recherche pour se plonger vraiment dans la bataille, pour servir à quelque chose. Il avait des vies à sauver, non? Ouais peut-être, ouais...

Encore un peu voûté en avant à cause de la douleur de son épaule, Aaron atteint le seuil de la fontaine au moment même où cette tarée de Bellatrix lui passait devant en hurlant de joie. Il lui fallut encore courir, et cette sensation d'assourdissement le regagnait encore. Sa respiration rauque et les cris de Bellatrix étaient les seules choses audibles autour de lui. Il arriva en vue de Leandrà, et la voir vivante fut déjà un soulagement considérable; mais la Mangemort levait sa baguette... Le sort fusa, brûla toute chose sur son passage, des cadavres dont l'odeur acérée vint s'insuffler partout, des vivants qui se mirent à se tordre de douleur, et enfin...

Non, il ne le laisserait pas atteindre Leandrà. Bondissant devant elle tel un chacal en rute, il releva sa baguette en signe de protection, qui s'illumina d'un rayon bleu propre au Protego. Aaron baissa le bras, faisant dégoutter le sang au sol, mais stoppant nettement l'avancée des flammes perverses qui progressaient au sol.

- " Barre toi!" intima-t-il très sérieusement à Leandrà, baguette tremblante tout en sachant pertinnement qu'elle n'en ferait rien.

Un Protego lui semblait si peu face à Bellatrix Lestrange, et il avait tellement peu de temps pour réfléchir à un plan d'action... Aaron se prit à repenser qu'il lui faudrait au moins être deux ou trois pour assurer ses arrières, celles de Leandrà, et puis le reste...

Et là, shtiiiing! (Illumination) Aaron se souvint de ce sortilège très utile qu'on lui avait fait maîtriser au cours de ses multiples formations d'Auror. C'était exactement ce qu'il lui fallait.

Il se concentra quelques secondes, rageant de ne pas en avoir plus, puis releva brutalement sa baguette, coupant son Protego. Après un bref geste du poignet, il murmura simplement "Duplicata", et trois "clones" de lui se créèrent à ses côtés, imparfaits, certes, mais aptes à lui obéir. Il en poussa un devant lui pour absorber la riposte de Bellatrix qui viendrait certainement (pas fou, hein!), envoya le deuxième se perdre dans la mêlée pour retrouver Apophis, et enfin se tourna vers Leandrà.

Sa gorge bloquait tout ce qu'il aurait voulu lui dire maintenant. Il ouvrit bien la bouche, mais aucun son ne sortit, et son regard happait désespérément le sien à la recherche de ses mots qu'il ne pouvait plus prononcer. Puis finalement, il abdiqua, se dit que ce genre de regard suffisait bien pour dire adieu, et lui lança un bref sourire avant de s'adresser à son troisième clone:

- " Emmène là très loin d'ici. De force. Porte la, traîne la, fais ce que tu veux, mais barrez vous!"

Le clone obéit sans un mot et se dirigea vers Leandrà. A savoir qu'il avait la même force physique qu'Aaron, n'est-ce pas , et il attrapa Leandrà sans hésitation par la taille pour la jeter sur son épaule avant de s'éloigner plus ou moins facilement. Aaron - le vrai - la regarda encore quelques secondes avec ce sourire factice aux lèvres, avant de se retourner vers Bellatrix. Son double, celui qui l'avait protégé, venait de s'écrouler au sol, touché par un sortilège anonyme, et il se retrouvait face à cette folle. Il était à espérer qu'Apophis pointe son cul le plus vite possible...

Il releva la baguette, prêt à se battre.

- " Alors la mégère, viens me montrer l'infériorité féminine!"

Les choses s'étaient passées trop vite, il n'avait eu le temps de rien voir. La première minute il se retrouvait acculé sous les coups d'un Lucius de fort méchante humeur et, la minute d'après, c'était Aaron qui, le gratifiant d'un "mon gros" assez perplexe lui sauvait la mise. Il faudrait peut-être qu'il pense à lui dit merci pour cela... Nan !

Apophis parcourut la zone du regard, soufflant comme un boeuf et pressant sa gorge endolorie d'une main -l'autre faisant le tour de la salle, baguette pointée. Il cherchait les enfants et particulièrement le Survivant, celui qui devrait les mener jusqu'au Lord, le seul atout majeur dont il disposait.

Sykes ne fit pas attention au reste des festivités ni au fait qu'Aaron s'était déjà fait la belle pour régler leurs comptes à deux ou trois Mages Noirs en manque d'affection. Il voyait dès à présent que la route qu'il avait tracée aux enfants était désormais bloquée par deux autres énergumènes... dont un ressemblait traits pour traits à...

"Quint...", souffla-t-il complètement éberlué, et cette expression de stupeur laissa place à une colère bien sentie ainsi qu'à une phrase des plus stupides : "p*tain !!! Il s'est barré d'ses cachots !!!".

Ni une ni deux, fendant la foule au passage, il se dirigea vers les deux hommes juste avant qu'une éclatante explosion ne le souffle littéralement sur son passage, le balayant à quelques mètres de là comme une vulgaire brindille.

Apophis retomba sur le sol, poussant un dernier gémissement sur un choc qui le laissa quelques minutes inconscient... De l'autre côté la bataille faisait rage ! Entre les cris déchainés des derniers échappés d'asile et les hurlements déchirants de douleur de ceux qui se mourraient il y avait de quoi s'y perdre.

Néanmoins, quelque chose ralluma en Sykes la flamme qu'il gardait en lui. Quelqu'un venait de lui marcher sur le dos dans une grande clameur presque irréelle tant elle était suraigüe. Le cri d'une fvemme semblable à celui d'une harpie. Les mots étaient encore incompréhensibles mais Apophis pouvait décemment savoir à qui appartenait cette horrible voix décharnée.

"Bella...", murmura-t-il. Et il releva, crachotant du sang, forçant sur ses muscles endoloris et son dos brisé en deux par cette sauvage. Un filet de sang alla baver à la commissure de sa lèvre.

"BELLA !!".

Il était à présent debout, tanguant encore sur ses jambes qui semblaient de coton, se balançant comme un homme ivre au milieu de la foule. L'amoureux transi qu'elle n'aurait jamais... hinhinhin...

Sykes, sonné, se dirigea d'un pas clopinant vers elle. Il vit d'ailleurs que la sorcière n'avait pas perdu son temps en besogne et venait de déclencher un véritable brasier. Il grimaça. Non mais mince ! Marre des feux, quoi !

Pour en revenir à la tarée elle était plus déchainée que jamais, s'apprêtant à donner le coup de grâce à une personne qu'il n'identifiait pas encore lorsque...

"Alors la mégère, viens me montrer l'infériorité féminine!".

... Aaron, qui venait de partie l'instant d'avant en entraînant une jeune femme avec lui(comment il avait fait, celui-là ?), s'était posté face à Lestrange, sérieusement prêt à en découdre. Une partie de Sykes se laissa aller à un sourire et il avança promptement et sûrement en direction du jeune "couple". Pour un instant, la Mangemorte s'était figée.

"Be... Bella !" Beugla-t-il à nouveau, et son sourire s'élargit lorsqu'elle se retourna sur lui.

"S... Sykes !".

Elle semblait aussi hallucinée que s'ils s'étaient retrouvés dans un supermarché après des années sans se voir. Le genre de discussion qui tourne ensuite autour de : "tu n'as pas changé ! Et tu fais quoi dans la vie ? Ah ! Deux enfants, waaohh ! Non, moi chuis célibataire, ouais !". Sauf que notre jolie demoiselle ne l'était pas et avait embrassé la carrière de Mage Noir aussi bien que son mari, sluurp !

Apophis marmonna quelque chose et son regard félin se posa sur la séduisante sorcière. Il entrouvrit les bras comme pour une grande embrassade... -priant en son for intérieur pour qu'il retrouve là la Bellatrix qu'il avait connu jadis, la belle dégénérée...

"Sykes...".

Elle avança de quelques pas, belle princesse mortuaire face à son prince charmant. Ses bras se tendirent vers les siens et ses doigts glacés par la mort et la solitude éfleurèrent la peau de l'Auror. Les flammes brûlaient toujours au milieu des cadavres prêts à entrer en combustion sous un odeur de chair horrible, presque insoutenable.

"Apo...".

Dire qu'elle avait été sa cavalière pour le bal de... quelle année déjà ? La cinquième ou quatrième ? La fois où elle lui avait renversé le bol de sangria sur la tête, arff... sa mémoire branlante.

"Ma chère Bellatrix...".

Et il se saisit doucement de son visage, y appliquant délicatement ses doigts comme de peur d'abimer cette peau de porcelaine. Il fit mine de rapprocher ses lèvres, lançant un clin d'oeil à Aaron alors que...
Les cheveux de la Mage Noire se dressèrent sur sa tête au moment où son corps se crispait bientôt parcouru d'halos bleus et successifs.

Ses yeux roulèrent dans ses orbites et de la bave commença à dégouliner de sa bouche entrouverte sur un sourire crispé. Les mains de Sykes continuaient de presser sa tête comme un melon, elles aussi auréolées de volutes blanches et électriques rougissant sa propre peau et faisant saillir ses veines.

Il relâcha finalement la pression qu'il avait sur elle la laissant retomber comme un vulgaire poids mort à ses pieds. Les cendres fumantes du flambio précédemment jeté rendaient dans l'atmosphère une odeur acre et quasi-irrespirable.

"On de... devrait ouvrir les fenêtres, non ?", articula Sykes sur un sourire biaiseux. Son corps se mit à tanguer et il se rattrapa de justesse à Aaron juste avant de s'asseoir sur le rebord de la fontaine. Il venait de prendre dix années en pleine tronche...

"A... Aaron, s'il... s'il te plaît... Tâ... tâche de conduire les enfants, le... le Survivant l-là où il veut aller... et pro... protège-le !".

Il jeta un coup d'oeil vitreux et alentours à la scène qui se déroulait devant eux, véritable spectacle d'un massacre rudement bien mené. Aurors comme Mangemorts s'écroulaient dans des jets d'éclairs et des éclats scintillants, poussant des râles immondes où simplement retombant sur le sol comme des poupées désarticulées, fauchées dans la mort. Apophis eut un sourire de ceux que l'engouement des jeunes fait doucement rigoler. Il se releva.

"J'vais faire di... diversion... Ils... ils seront plus attirés si c'est moi qui... -il esquissa un geste maladroit- enfin, tu vois...

Puis, avec toi, chuis sûr qu'les gosses sont entre de bo... bonnes mains !".

Il lui décocha un dernier rictus sur un rire trop nerveux puis reprit soudain son sérieux. Son regard clair se planta dans les yeux du Gryffondor.

"Vas... vas-y et pas de... de bavure, ok ? Je les re... retiens, tu verras ! On y arrivera !".

Mais avant qu'il ne parte sa main s'agrippa fermement à son épaule.

"Et Aaron... des... des gens v-vont crever aujourd'hui ou sont dé... déjà morts, o-ok ?
Va p... pas me jouer les héros en allant sauver c... ceux qui t'in... t'intéressent.

Le Lord avant tout...".

Il se redressa, jetant un bref regard aux Mages Noirs qui s'avançaient vers eux, baguettes au clair et, pour certains, des armes. Parmi eux : Lucius Malefoy et sa cohorte de petits copains : MacNair, Dolohov et... tiens, tiens, Sidney Avery Senior. Il en connaissait un qui n'allait pas être content.

L'Auror ricana d'un air crane et observa Aaron d'un air de dire "j'me les fais les yeux bandés et une main dans le dos" juste avant de répliquer :

"A... Allez Aaron ! Va sauver les gosses ! Dé... dézingue-moi ce Septy Gouine de mes deux et... ouvre la brèche !

J'compte sur toi !".

"Apophis !! Hurla MacNair, descends de ton perchoir, bâtard infâme !!!".

Les muscles de l'Auror se contractèrent et sa mâchoire musclée et carrée se resserra. Il jeta à son ami un regard transcendant :

"Dépêche-toi, saoulard ! Et... et garde en tête que, si tu fais la moindre co***rie, je te zigouille !".

Les rires gros et gras des Mangemorts se faisaient de plus en plus palpables tandis qu'ils s'approchaient d'eux. Ils devaient ménager le suspense pour agir de la sorte, c'était à peine croyable...

"Au fait...

Merci pour tout à l'heure !".

Et il sortit brusquement sa baguette, la pointant furieusement sur ses assaillants.

"TU SAIS CE QU'IL TE DIT LE BATARD, MACNAIR !!!

VA TE FAIRE B****SER PAR LE DIABLE !!!!".

Apophis fonça droit sur eux, rentrant dans la mêlée, pénétrant dans cette foule massive qui, malgré elle, l'entraînait droit vers la mort. Il lança un stupefix qui fit en sorte d'effacer le sourire grotesque de MacNair pour un petit moment.

Avery Senior, pour sa part, ne trouva rien de mieux à faire que de lui administrer un sort dont il avait le secret : une flèche acide partit se ficher dans le bras de l'Auror, commençant à dévorer ses chairs.

Lucius, pour sa part, se trouva confronté à quelques autres Aurors venus pour prêter main forte au blond péroxydé. Le premier mourut dans un déluge de flammes tandis que les deux autres réussirent, avant de rendre l'âme, à géler pour un temps les jambes du Mangemort.

"VITE !!! Hurla ce dernier, NE LAISSEZ PAS LES ENFANTS S'EN TIRER !!!".

Il ne savait si son cri d'alerte serait entendu des autres... toujours fut-il qu'il reçut en écho celui de Sykes, pas encore rétamé :

"AURORS, MAGES BLANCS !!!

SOUTENEZ MILLERS !!!!".

Dolohov lui abattit un puissant coup derrière la nuque et il retomba sans effort sur les genoux -la vision brouillée par un tel choc.
Avery Senior leva une de ses mains décharnées sur lui et le tira par les cheveux, le forçant à regarder droit devant lui.

Apophis, la bouche ouverte et les yeux écarquillés, n'eut d'autres choix que de regarder ceux qui s'avançaient face à lui d'un pas lourd et décidé. Leurs dents luisaient sous les flammes mourantes des rideaux de l'Atrium tandis que leurs rires rauques parvenaient à présent à ses oreilles.
Ces personnes-là n'avaient nullement besoin de masques...

"On t'a réservé une petite surprise, Sykes, murmura Dolohov, tu ne vas pas en revenir...".

Bruissement de rire, aussi sombre et angoissant que la nuit dans laquelle il était plongé. Apophis ne voyait quasiment plus du fait du coup qu'on lui avait infligé mais il comprenait là la "petite surprise" que ses anciens pairs lui réservait...

"Oh non...".

Mais, à peine eut-il dit ces mots, que de trois de ces personnages s'emparèrent de lui dans des rires d'hyènes affamées.


[HJ : Récapitulatif :


Bellatrix : sonnée par un sort de foudre, inconsciente pour le moment.

Lucius (dans l'attente de son joueur respectif, je pnjise) : s'apprête à se lancer à la poursuite d'Harry et de ses compagnons.

Dolohov : aux prises avec Sykes.

MacNair : pareil.

Avery Senior : pareil.

Mangemorts sans masques (au nombre de 7) : trois se sont emparés de Sykes et les quatre autres restent en retrait.].

Paumée, voilà ce que Leandrà était. Son esprit n'était que trop embrumé par ses pensées. Voir Aaron dans la bataille, en vie, lui donnerait espoir, lui donnerait envie de se battre, envie de continuer, de survivre. C'était la même chose si elle apercevait le Blond.

Une chose était certaine : il ne fallait ne jamais rester immobile durant une bataille. Chose qu'elle faisait depuis quelques minutes déjà, minutes de trop.

Bruit de déflagration, et la jeune femme tourna la tête vers des flammes courant vers elle. C'était cuit, elle était fini. Elle allait finir en poulet rôti.

Leandrà leva sa baguette et voulu lancer un puissant protego mais c'était trop tard, la lumière brûlante et aveuglante la fit fermer les yeux, protégeant alors son visage de son bras. Elle abandonna, attendant la mort. Mais jamais les flammes vint lui lécher le corps, ce fut une toute autre lumière que celle rougeâtre qui fut visible : bleu , protego. La Brune réouvrit les yeux, voyant une silhouette qu'elle connaissait par coeur qui la protégeait.

" Non! Je reste ! Je me battr..."

Encore un peu sous le choc, LadyLys secoua vivement la tête avant de remarquer des taches de sang au sol, venant visiblement d'Aaron.

Mais il n'en avait que faire, car déjà il avait levé sa baguette, brisant le bouclier, et plasmodiant. Elle connaissait ce sortilège pour l'avoir appris durant sa dernière année de formation. Ingénieux. Non pas que ce soit étonnant venant du Brun, mais dans le feu de l'action, c'était toujours impressionnant, et l'évidence lui frappa l'esprit : elle manquait terriblement d'expérience (allez Chou, je sais que tu te sens puissant la XD). Trois Aaron apparurent alors (hmmmm ... pardon) et il les envoyèrent au combat, du moins, les deux premiers, avant de se retourner enfin vers une Leandrà au regard admiratif.

Il semblait vouloir lui dire quelque chose, ses pupilles horriblement plantées dans celles de la Belle, puis il se résigna, apparemment incapable de dire ce qu'il voulait. Mais elle comprit rien qu'à la lueur qui brillait au fond ses yeux.

Bref murmure en remuant la tête comme un gosse têtu.

" NON !!"

Trop tard, son double avait déjà attrapé une LadyLys qui se débattait, mais rien à faire, elle ne pouvait se défaire de cette emprise. Tapant des poings sur son dos comme un vulgaire enfant, elle ne cessait de hurler tout ce qu'elle en pouvait. Elle ne le quitta pas des yeux alors qu'il venait de se retourner, prêt à se battre avec Bellatrix. Il ne faisait pas le poids face à cette tarée!

" AARON J'TE JURE QUE SI TU MEURS JE TE TUE!! ET TOI LACHE MOI !!"

Elle avait beau le frapper pour se dégager et retourner se battre, la copie de Millers semblait insensible à ses coups et à ses cris désespères. Les larmes aux yeux, elle continuait à crier à s'en arracher la gorge. La voilà amené de force vers les cheminées du fond, à l'abri. La ou elle ne voulait surtout pas être. Enfin à l'abri, ou presque, le double d'Aaron évita on ne sait comment un éclair vert qui alla exploser une cheminée à quelques mètres d'elle. Des gravats vint s'abattre sur son visage, traçant une longue et profonde balafre sur sa joue.

De loin, le combat était encore plus horrible à regarder. Des corps partout, des sorts fusaient sans arrêt, c'était l'anarchie la plus complète. La peur lui arrachait le coeur. Peur de ne plus jamais revoir ceux qu'elle aimait du plus profond de son âme. Elle s'était résigné à se laisser porter par cette pâle copie d'Aaron Millers. Impuissante (comme certains ).

Ils allaient pouvoir transplaner d'ici peu, la zone était proche. Elle avait fuit, comme une pauvre Serpentarde dénuée de courage. Une vipère voilà ce qu'elle était. POC. Disparition.

POC. Apparition. Ils étaient dans une ruelle que Leandrà ne connaissait pas. Elle n'avait aucune idée d'où ils avaient atterri. Les mots d'Apophis qu'elle avait entendu avant de disparaître semblaient résonner dans sa tête.

... Soutenez Millers... Soutenez... Millers... MAIS DANS QUEL SENS? Il n'existe pas de traducteur de phrases hurlées pendant une bataille? Et si il était blessé? Et si... Non... Pas Aaron... Non, il ne fallait pas! La jeune femme abattis son point contre la pierre, et cela, de toute ses forces. Ses os firent un bruit sinistre, et les larmes commençaient à couler. Non pas à cause de la douleur, mais le fait d'être la, loin du combat, loin de lui, loin d'eux, c'était horrible. La Brune se sentait horriblement lâche et inutile.

Elle jeta un bref regard à l'espèce de clone imparfait de son amant... image qui commençait à disparaître. Le fruit de son imagination? Non... il disparaissait bien sous ses yeux. Et Leandrà connaissait les raisons de la destruction d'un clone : la mort de l'original...

Son coeur sembla s'arrêter, et elle fut pris de profond vertige. Non il n'y avait pas que cela! C'était forcement autre chose! La distance... oui... ils étaient trop loin! Un clone reste entier que si l'original se trouve à proximité! Et le double s'évanoui dans l'obscurité, un sourire factice tellement propre au Brun.

La voilà seule, le sang coulant sur son menton. Elle sentait la chair brûlé, ses vêtements étaient maculés de taches pourpres, et les larmes n'avaient cessées de couler. Elle ne pouvait pas se résigner à rester ici, tel un blaireau se cachant dans son coin.

[ Je reviendrais ]

Après avoir serré la pogne de Junior, Mastok était resté près de lui; non par besoin de protection (ah, ah; elle était bonne celle-là), mais parce que c'est toujours agréable de dégommer en duo ou en groupe, on faisait plus de dégâts...

A eux deux, et depuis qu'ils s'étaient rapprochés l'un de l'autre, les deux Mangemorts faisaient des trous impressionnants dans les rangs de l'ennemi par la force combinée de leurs sorts brutaux.

Mastok s'amusait énormément, d'autant plus que le sang commençait à couler à torrents et que des corps s'accumulaient maintenant par terre. Le festin prévu après la bataille pour fêter tout ça serait un régal et l'hydromel coulerait à flot. En attendant, bing prend ça, plaf par là, tiens un autre ici; et çui là, de quel camps? Quelle pagaille! Sur la mâchoire de Mastock se dessina le sourire d'un carnassier...

Il virevoltait sous sa cape, tirant devant, ricanant, sautant et/ou baissant la tête quand il le fallait pour éviter un sort, d'une souplesse étonnante pour un homme de sa corpulence. Bah, c'était trop facile. Il décida de pimenter un peu tout ça et, las de crier des provocations que de toutes façons on n'entendait plus dans le vacarme ambiant, il se fit plus discret, manoeuvrant lentement l'air de rien pour contourner une jeune fille aux cheveux châtains qui se battait comme un beau diable. Ah, mais c'était cette sang-de-bourbe! Habilement, il faisait mine de lui tourner presque le dos, comme s'il était aux prises avec quelqu'un. Mais subitement il s'approcha et d'un geste vif il mit sa baguette sur son joli cou.

"Lâche ta baguette, ma belle...", lui dit-il à l'oreille en se délectant. Si près d'elle, il sentait son parfum. Le Seigneur des Ténèbres serait content et la lui laisserait peut-être comme dessert? En tous cas il avait un otage...

Il reviendra pas!
Ainsi soit-il!






"Aujourd'hui, j'ai rien fait..."

Elle avait disparu dans la doule foule, loin de lui, et c'était tant mieux. Leandrà devait à présent respirer l'air sain de l'extérieur, de la liberté et de la sécurité, pendant qu'il se battait pour sa vie. En réalité, à présent que son clone était parti avec elle, il ne savait où, il n'avait plus qu'un but: survivre, sans jamais être sûr du résultat. Maintenant, il allait falloir se concentrer sur cette grosse fêlée de Bellatrix, son principal obstacle à la survie, relever courageusement sa baguette et se battre. Allez Aaron, montre ce que t'as dans le froc et fracasse la Mangemorte la plus tarée de cette damnée Angleterre.

Mais soudain, coupant court à son suicide armé, quelqu'un surgit sur le côté et s'interposa entre lui et Bellatrix, quelqu'un qui, même s'il avait du mal à se l'avouer, allait très certainement l'aider à s'en sortir. Apophis. Apophis Sykes venait de déboucher de la masse de sorciers, apparemment déjà un peu égratigné, et faisant face à Lestrange. Aaron n'aurait pas su dire s'il était réellement soulagé de le voir ici, maintenant, alors que son heure de gloire avait sonné, mais lorsque le blondinet se mit à jouer le paon, il bloqua. D'abord éhabi, Aaron fut plus que dégoûté de voir Apophis s'adressser à la Mangemorte comme on parlerait à une amante. Il ne comprenait pas vraiment son manège, et était sur le point d'intervenir (la honte sur les Aurors, hein!) lorsqu'il capta un regard d'Apophis. Apparemment, c'était plutôt calculé... n'empêche que ça restait passablement écoeurant. Heureusement pour ses pauvres yeux innocents, un Mangemort bondit devant lui et Aaron fut pris pour cible (coupaaaaable à chaque fois, mis à l'écaaaaart, fichéééééé ou même montréééééé du doigt).

Lorsque le sortilège d'Apophis électrisa littéralement Bellatrix, Aaron s'était déjà pris deux maléfices dans la yeule, dont un qui lui avait exposé l'arcade sourcilière. Malgré ça, il souriait légèrement car son adversaire était tombé inconscient au sol. Vacillant légèrement, il prit conscience qu'Apophis lui parlait et écouta distraitement ses directives, son regard vide braqué tantôt sur lui, tantôt sur Harry Potter qu'il avait repéré dans la foule. Lentement, les ordres d'Apophis prirent la forme d'un plan hâtivement dessiné dans l'esprit d'Aaron qui écoutait sans broncher.

Cette mission, il n'en voulait pas vraiment, c'était un travail assez ingrat, mais il n'était plus vraiment en mesure ni de réfléchir à autre chose, ni de refuser. Apophis termina sa tirade éternellement laconique avec quelques provocations auxquelles il ne répondit pas. Aaron n'entendit pas son remerciement, ou ne voulut pas l'entendre, et l'instant d'après, il avait à son tour disparu parmi le reste des mages combattants.


"J'ai écouté... les mouches voler..."

Il ne mit pas beaucoup de temps à traverser la zone des combats pour arriver jusqu'à Potter. Malheureusement, il n'allait pas pouvoir sauver tous les gamins, même pas s'occuper de les mettre à l'abri. Mais le plus important, c'était l'Elu, non? Les autres importaient beaucoup moins...
Arrivé devant lui, Aaron attrapa le bras du petit pote Potter et son visage couvert de sang se crispa. Il ne souriait plus, il avait cet air nerveux et mort de tous les sorciers présents ici alors qu'il lançait au gamin:

- " Je t'emmène au Départements des Mystères maintenant."


"Dans leur vrombissement... et leur reflet nerveux d'argent..."


Et sans attendre sa réponse (bah ouais je sais c'est chiant, mais tu vois j'suis un peu pressé et ça fait trois fois que je recommence ce post), Aaron tira Harry sans ménagement avec lui, jusqu'au passage escarpé qui menait aux étages inférieurs, réservé au personnel. Evitant quelques sorts au passage, l'Auror poussa le jeune homme dans un des ascenseurs dorés, et en guise d'adieu, lui marmonna:

- " Black est en bas, tu vas le chercher et vous vous barrez."

Ca suffisait largement. Pas besoin de souhaiter bonne chance à un balafré tel que lui. Il accomplirait sa mission comme Aaron venait de remplir la sienne. Il se détourna sans même attendre que les portes se referment sur Harry Potter, et replongea dans la masse des combattants.

"Là-bas, on ne s'ennuie pas..."

Et voila. Apophis pouvait être fier de lui, il avait fait tout ce qu'il lui avait demandé. Bon, il n'avait pas pris le soin de vérifier l'état des autres gamins, il s'était dépêché et il n'avait pas vraiment protégé Potter, mais il l'avait fait! Et maintenant que Harry allait faire ce qu'il allait à faire, la bataille allait cesser! Quand il aurait réussi, ces combats n'auraient plus aucun sens et chacun pourrait repartir tranquillement de son côté. Il irait retrouver Leandrà et tout pourrait enfin...

- " Aaaah, attention!!"

La femme qui venait de lui hurler aux oreilles le poussa brutalement en avant et se planqua derrière lui. Sans comprendre, Aaron leva légèrement sa baguette mais il n'eut aucun temps de réaction. En fait, il eut à peine le temps de voir le Mangemort se dresser devant lui. La seconde d'après, une grande explosion de lumière survint à quelques centimètres et Aaron fut totalement aveuglé par son maléfice.

Etrangement, le souffle de l'explosion fut pratiquement inexistant et Aaron ne bougea pas d'un centimètre, parfaitement immobile, si ce n'est la main qu'il avait mis en protection devant son visage.

La lumière et la poussière mirent quelques secondes à se dissiper, et lorsque ce fut vraiment le cas, Aaron découvrit le visage particulièrement satisfait du Mangemort qui l'avait attaqué. C'était bizarre, il ne ressentait aucune douleur, aucune déficience... le sortilège avait dû tout simplement rater. Mais alors pourquoi est-ce que son adversaire paraissait si content, si fier de lui?

Aaron ne comprenait pas grand chose. Il ne comprenait pas pourquoi ce même Mangemort, après l'avoir regardé de haut en bas en ricanant, préférait plonger de nouveau dans la foule plutôt que de l'attaquer. Il ne comprenait pas non plus pourquoi les autres Aurors lui jetaient des coups d'oeil horrifiés avant de se détourner d'un air impuissant. Il ne comprenait pas pourquoi la femme qui s'était servi de lui comme d'un bouclier humain secouait la tête en l'observant avant de s'enfuir à son tour.


"Si je respire encore..."


Il essaya bien de se déplacer, mais une fulgurante douleur le cloua soudainement sur place. Et enfin, Aaron comprit tout... quand il baissa juste un instant les yeux vers son ventre.


"Je sais pas..."

D'une plaie énorme et béante cascadait des flots de sang, de son sang, qui formait une véritable petite mare à ses pieds. Cette vision terrible s'imprima sur ses rétines tellement intensément qu'il ne voyait plus que ça, en plusieurs morceaux: du sang, du sang partout, et ce gros trou de chair calcinée qui puait déjà la gangrène. Aaron serra ses bras autour de la blessure, mais il savait qu'il était déjà trop tard. Le sortilège avait tout brisé et tout brûlé, ses vêtements, sa peau, sa chair noircie et même sa baguette magique, dont les morceaux se noyaient dans son sang. Il ne pouvait plus se soigner, et en fait, n'en aurait pas été capable. Et puis il ne servait à rien de demander aux autres, personne ne prendrait le temps de l'aider. Il fallait se rendre à l'évidence. Il allait mourir. Seul. "On s'en ira. On nous oubliera. Ainsi soit-il."


"Peut-être je suis mort..."

Aaron, voûté en avant, se traîna misérablement parmi les combattants, étreint de nouveau par cette surdité désagréable qui l'avait saisi plus tôt. Il avait à présent du mal à voir, et tout le monde le bousculait alors qu'il se dirigeait péniblement vers la fontaine de la fraternité magique. Il commençait à vraiment souffrir, mais savait qu'il ne fallait surtout pas s'écrouler ici même, où il serait piétiné par tout le monde. Alors il força un peu, puisa dans ses dernières forces et miraculeusement, réussit à traverser la zone des combats. Les Mangemorts devaient penser qu'il était inutile de lui lancer un sort et qu'il agoniserait bien sans aide.


"Je peux plus m'énerver... j'ai à peine... la force de rêver..."

Devant la fontaine, Aaron s'effondra lamentablement. Le sang formait une grande traînée jusqu'à lui, spectacle rendu plus pitoyable encore lorsqu'on le voyait, frissonnant, mal installé. Assis contre le rebord blanc de la fontaine, qui devint rouge, trempé, à l'endroit exact où Leandrà s'était trouvée beaucoup plus tôt, Aaron se sentait partir. Il n'en revenait toujours pas de la stupidité de cette attaque, il n'arrivait même pas à en vouloir à cette femme qui s'était protégée en le poussant vers la mort. En fait, il ne ressentait plus grand chose, colère, envie, détresse... Tout ça était maintenant parfaitement abstrait, lointain. Ses souvenirs s'estompaient rapidement, sa vue se brouillait, les couleurs s'enfuyaient, sauf le rouge, le rouge sang, et dans ce triste univers en noir et blanc, il ne voyait plus que sa blessure et n'entendait plus que sa respiration saccadée. Tout son corps était malmené par les vagues de douleur, ses vêtements étaient déchirés en de nombreux endroits, et il ne comptait plus ses plaies, terrassé par la souffranche qui suintait de son ventre pleurant l'hémoglobine.


"Là-bas, tout va bien pour moi..."

"Je ne pense plus à mes parents... D'ailleurs ils n'avaient pas d'enfant."

Il allait crever ici. Aussi stupidement. A la place d'une conne qui profiterait bien mieux que lui de sa vie. Transpercé par le plus con des sorts, jeté en traître, aussi facile, aussi bête... Crever ici... Et finalement, pourquoi pas. L'heure était venue, et c'était déjà beaucoup moins douloureux, beaucoup moins minable que ce qu'il s'était déjà imaginé un bon nombre de fois.


"Alors, je peux pas être mort..."

Ce qu'on disait sur la mort était faux. Il ne revivait pas tous les épisodes de sa vie, il avait même plutôt du mal à se souvenir de ce qu'il avait fait de sa vie - beaucoup trop courte. Il ne voyait ni lumière, ni tunnel, il ne rêvait pas de tout ce qu'il aurait pu faire, de tout ce qu'il avait raté, de tout ce qui aurait pu rendre son existence moins inutile. Les seules choses qu'il gardait à l'esprit à présent étaient purement physiques, humaines... Il pensait à sa femme, à sa fille, à son amante. Et un peu à son fils aussi, maintenant qu'il se fichait de la douleur qu'il en ressentirait, son fils qu'il allait bientôt rejoindre dans le camp des perdants, de ceux qui étaient partis et qui ne reviendraient jamais.


"Avant de m'en aller... j'ai appris... qu'il y a des prairies..."
"Où l'on peut galoper, comme ça... sans cesse... à l'infini.."

Amanda qui deviendrait veuve... Amanda qui releverait la tête et pour qui il n'existerait plus... Amanda qui l'oublierait et qui partirait ailleurs... Fin de son mariage.

Melissa qui deviendrait orpheline de père, Melissa qui aurait un nouveau père, Melissa qui l'oublierait aussi... Ils se connaissaient tellement peu... Fin de sa paternité.

Et Leandrà... Leandrà qui deviendrait... qui deviendrait... seule. Oh, elle, elle s'en sortirait. Il n'était pas certaine qu'elle l'oublie, comme il ne l'oublierait pas, mais qui la consolerait, qui l'aiderait quand il ne serait plus là... Fin de sa consolation.

"Là-bas... comme au cinéma..."

Mais il n'avait plus la forcer de remuer autant de pensées. Cette fois, c'était la fin, il se sentait vraiment glisser, un peu avec colère.


"Depuis le fond de mon exil..."

Aucune lumière pour l'accompagner de l'autre côté. Juste la douleur, qui restait avec lui, bien lové sur son ventre, jusqu'à la fin. Aaron papillonna une dernière fois, et ses poumons refusèrent de continuer leur travail.


"J'vous pisse à la raie... bien tranquille..."

Il happa la dernière bouffée de l'agonisant, puis ses yeux se fermèrent, ses mains ne tremblèrent plus, ses bras se desserrèrent de son torse et sa tête glissa, inerte, sur son cou.

Fin de sa bataille.



"Là-bas... Ne m'en veuillez pas..."

« To fall asleep with you would be heaven
For once this dream won’t be short lived
Take me with you; show me all life’s splendors
I've been waiting for life's last breath »

Comme quoi rester à l'écart d'un combat aussi important n'avait rien de Gryffondorien. Et Leandrà était une pur Rouge et Or, personne ne pouvait lui enlever cela, pas même Aaron. C'était bien évident qu'il avait fait cela pour la protéger, et elle ne pouvait que lui en être éternellement reconnaissante. Mais le fait de se dire qu'il allait peut être mourir ce soir était insupportable, surtout aussi loin, aussi inutile.

C'était pour cette raison évidente que la Brune, les yeux emplis de larmes, transplana tout droit vers un Atrium certainement plus à feu et à sang que précédemment. Elle réapparut dans un POC, la boule au ventre. Le stresse que de revoir les cadavres de ses proches au sol. Aaron. Apophis. Et tout autres Aurors.

Elle avançait, lentement, la peur rendait chacun de ses battements un véritable supplice. Merlin, elle ne savait pas à quoi s'attendre en s'enfonçant de plus en plus dans cette chaleur oppressante de la Bataille. Elle allait bientôt voir qui était tombé au combat, et qui restait encore debout. Intérieurement, elle priait. Une prière silencieuse à on-ne-sais-qui, pour qu'Ils fassent parti des personnes encore entrain de combattre.

Flash. Lumière violente, soudaine, et aveuglante. LadyLys du s'arrêter l'espace d'un instant, laissant le temps à ses prunelles pour se réhabituer. Aucune idée de qui venait ce sort, allié ou ennemi, mais une chose était sur, celui qui se l'était pris ne devait pas être dans un bel état après ça.

Avec prudence, mais le pas relativement plus rapide, elle s'enfonça dans la masse des combattants, tenant dans sa main endolorie -certainement brisée- sa baguette. Ses yeux ne savaient ou se poser, il y avait du sang partout, beaucoup trop de cadavres jonchaient le sol. L'odeur âcre de la mort lui donnait la nausée. Elle ne voulait regarder ces visages décharnés, de peur d'y reconnaître quelqu'un.

Et pourtant,son regard fut attiré par quelques choses, un combat en particulier. Un blond. Et pas n'importe lequel. Son sang ne fit qu'un tour. Lui venir en aide était la chose la plus logique dans son esprit. Apophis se retrouvait seul, face à trois mangemorts. Bande de lâches. Son coeur se resserra, le voir ainsi au sol avait quelque chose de tragique. Si Sykes, ce sorcier si robuste, tombait au combat, c'était certain qu'il n'y avait plus aucun espoir, pour personne. Leandrà se mit à courir vers lui, prête à intervenir. Sa baguette allait fendre l'air, un sortilège allait fuser, pour le sortir de ce mauvais pas.


Listen


Mais le geste fut stoppé net. Non pas par un mage noir ou qui que ce soit, mais par elle même, par sa propre volonté. Les yeux rivés sur un large filet de sang. La respiration saccadée, elle remonta à la source par le regard. Et ce fut à cet instant précis que Leandrà n'eut plus la possibilité de respirer. Et l'impression que ses poumons ne se rempliraient plus jamais était omniprésente.

Le temps semblait s'être arrêter, le combat semblait s'être figé. La belle n'entendait plus rien à part son sang qui battait aux oreilles, elle ne voyait plus rien hormis le corps déchiré d'Aaron. Qu'importe Apophis, qu'importe le Balafré, qu'importe sa propre vie.

Les secondes s'étiraient en minute, et arriver jusqu'à lui semblait durer une éternité. Ses yeux s'écarquillèrent à la vue de cette plaie béante. Elle c'était agenouillé à ses côtés, posant ses mains sur son visage. Non, ce n'était pas possible. Pas lui. Que la mort fauche les autres, tout les autres, le gamin si elle le voulait, mais pas lui. Des larmes brûlantes vint couler sur ses joues, et elle éclata en sanglot. Un sanglot bruyant qui lui secouait le corps. Evidemment, Pink était une proie facile pour les mages noirs, mais elle en avait rien à foutre. Qu'ils la tue si cela leurs faisaient plaisir, cela n'avait pas d'importance.

Elle pointa sa baguette sur la blessure d'un geste tremblant, et du faire un effort considérable pour que des mots sortent de ses lèvres pincés par le chagrin.

Elle avait hurlé ce mot, geste désespéré. Ce simple sort était pitoyable comparé à ce trou dans le ventre de son amant. Elle y déposa ses mains, comme pour arrêter l'hémorragie, en vain, bien sûr. LadyLys passa ses doigts sur son propre visage, essayant de chasser cette image de la tête, se disant que ce n'était qu'un rêve, qu'elle était encore dans la petite ruelle, qu'elle c'était assoupi et qu'elle rêvait, rien de plus. Mais en sentant le sang chaud sur ses joues, elle ne pouvait que se rendre à l'évidence : ce n'était que l'horrible réalité.

Long hurlement, à déchirer le coeur. Les larmes ne semblaient pas vouloir s'arrêter, ni son cri de désespoir. Mais personne ne s'en préoccupait, tous cherchait à ne pas finir comme Aaron. Survivre, voilà ce que les autres voulaient.

" J'T'AVAIS DIS DE NE PAS MOURIR AARON! J'T'AVAIS DIS DE RESTER EN VIE! "

Elle lui hurlait dessus, le secouant tel un prunier. Non, il ne pouvait pas être mort. Il ne pouvait pas l'avoir abandonné ainsi!

" NE M'ABANDonne pas... Aaron..."

Sa voix perdait de sa puissance, et son corps s'allongeait à côté du sien, le visage sur son torse, pleurant de plus belle. Sa main avait rejoins la sienne. Ultime étreinte. Deux amants baignant dans le sang, tableaux quelque peu morbide. Scène légèrement familière, à quelques choses près.

Les yeux clos, attendant que la mort la prenne. Rester la, allongée, la tête contre son coeur...Qui battait encore. Faiblement, certes, mais le pouls était la! Espoir soudain. Se relevant vivement, elle posa sa main ensanglantée sur sa joue, observant son inconscience quelques instants.

La voix encore étouffé par les larmes, elle lui avait murmuré ceci, ne sachant pas si il pouvait l'entendre, ou pas. Pas de temps à perdre. Il avait déjà perdu beaucoup de sang, et chaque minute pouvait être de trop.

Leandrà réuni toute sa force pour le relever, ce qui ne fut pas une mince affaire. Il fallait avancer jusqu'à la zone de transplanage, sans se faire abattre. Le poids considérable de son amant lui cillait le dos, mais la Brune ne comptait pas le lâcher. Sa prise était assurée, sa main était accroché sous son aisselle et celui d'Aaron était derrière sa nuque. Un corps inconscient était incroyablement pesant et dur à traîner, mais encore un petit effort, et elle pourrait transplaner avec lui.

Un sort fut jeter sur eux, et elle crut pouvoir l'éviter. Raté. Une profonde entaille fut tracé sur sa jambe, et déjà, son sang se mêla à celui du Brun. Elle n'avait pas le temps de s'occuper du lâche qui lui avait fait cela, et elle dressa un bouclier pour protéger leurs vies.

La zone de transplanage était déjà sous leurs pieds, mais LadyLys n'avait pas vu tout de suite, continuant de marcher, comme un somnambule. La douleur qui s'était joint à tout ses sentiments avait déconnecté son esprit. Quand elle réagit enfin, il y eut un léger POC, et un éclair vert vint s'abattre à l'endroit ou ils se trouvaient, un fragment de seconde avant.

Ils réapparurent dans le hall de Ste Mangouste, sous le regard des quelques personnes encore présentes. Leandrà resta un instant immobile, Aaron toujours accroché à elle. Elle voulu dire quelques choses, mais aucun son ne sorti quand ses lèvres bougèrent. Et les deux amants s'écroulèrent au sol, inconscients, leurs sangs se rependaient déjà sur le carrelage fraîchement lavés.

[ Fini pour moi =D ]

[Léger retard et je m'en excuse, mais je pense que le moment de faire intéragir Elseus est venu.]



L'obscurité est généreuse...elle est patiente...et elle gagne toujours. Mais au coeur de sa force il y a de la faiblesse...il suffit d'une chandelle pour la tenir à distance. L'amour est plus fort qu'une chandelle. L'amour peut embraser les étoiles...

Tandis que l'éclat cristallin des rayons d'une lune immortelle baignait dans l'éternité, et éclairait de leur douce clarté la passion salvatrice de la belle Ladylys...tandis que les profondeurs de Noctulius enlaçaient avec délice l'enveloppe brisée d'Aaron Miller pour la guider vers son ultime envol...et, tandis que toute la colère de Mars s'était emparée de notre bel avatar d'Achille aux cheveux d'or qui, dans une fougue venimeuse, luttait pour le salut de ses idéos...

...vous, vous n'étiez qu'une ombre aux reflets translucides...vous étiez le fantôme d'un Bellérophon déchu dont les courbes sensuelles et invincibles avaient finalement décidé de s'évaporer du tableau sanglant d'une Troie contemporaine aussi pathétique qu'irrésistiblement attirante pour vos yeux d'un rouge comparable à l'embrasement de mille soleils...et dont l'éclat sanguin restait fixé sur les ténèbres d'un autre monde...une transposition scintillante d'une crypte aux mille lueurs...

Mais la crypte demeurait étrangement vide, et incroyablement calme...la crypte n'en n'était pas une...il s'agissait du Département des Mystères.

Silhouette androgyne sous votre cape de feutre couleur minuit, vous vous glissiez tel une ombre dans ces lieux qui en comportaient pourtant si peux...les vastes couloirs éclairés fourmilliaient de ces petites sphères scintillantes dont les reflets riches et séduisants étaient capable d'attirer la moindre convoitise...l'infime subtilité d'un regard emplie d'avidité. Mais le votre restait infiniment froid et détaché face au jeu de lumière farouchement exposé...cette lumière qui se reflétait sur l'ébène de votre fine chevelure couleur aile de corbeau...et qui finissait par baigner l'éclat nacré de votre beau visage effilé en un charme minérale effroyablement désirable. Devant vous, les spasmes lointains des explosions ébranlaient les fondations du ministère et finissait par effleurer vos tympans en de sourdes intermittences presque inaudibles...le bruit de la bataille, étouffé par de multiple antichambres ne suscitait en vous qu'une profonde indifférence, aussi provocante et obséquieuse soit-elle. Elseus ne tarderait pas à entrer dans la danse...

...mais pas dans l'immédiat.

Car il vous restait une ultime volonté à accomplir...
Et cette volonté n'était que le fruit dégénérescent de la folie de votre maître...une folie égoïste et tant exécré. Une folie que votre expérience extrêmement jeune mais tristement lucide avait percé dès lors que vos iris rougeoyantes avaient rencontré les fentes empoisonnées des pupilles du Lord. Et pourtant...pour des raisons prisonnières de la muraille gelée que vous avez érigé autour de votre coeur...vous continuez de le servir. Vous...vous qui compreniez si bien le danger du serpent...vous continuez à le servir.

Pourquoi...?

Parceque vous êtes Elseus Schwarzebene, l'avatar le plus charnelle qui soit des intrigues les plus infondés. Sous votre beauté en lame de couteau et vos talents exécrablement insultants pour quelqu'un d'aussi jeune vous restez une énigme vivante. Une énigme aussi bien posée aux Aurors qu'à Voldemort lui-même.

Qui êtes-vous dont...? Pourquoi faites-vous cela...?

Il n'y a que vous...vous et vous seul qui en détenez le secret.

Vos yeux baignés d'un rouge éblouissant finissent par se poser sur l'objet tant convoité...l'objet qui, en cette nuit sans lune, fut à l'origine des pleurs de Léandra, du sommeil d'Aaron, de l'acharnement d'Apophis...et de tant de vie fauchées.
Votre douce main ganté d'ébène se tend au-dessus de votre visage ténébreux...et la sphère lumineuse se détache de l'avant-dernière étagère pour léviter avec une lenteur pointilleuse vers votre paume tendu...bientôt, l'étoile immaculé sera en votre possession, il ne reste que quelque mètres. Déjà, la nuit éternelle de votre gant trempé dans l'encre le plus noir qui soit semble nettement moins dense. Le reflet argenté se rapproche...et finit par se lover dans le creux de votre main d'artifice...

Elseus : "..."

Impassible, votre visage reste figé en cette douce expression de détachement qui vous à valut la triste réputation d'homme de glace murmuré par tant de Mangemort.

Lestrange...Avery...Malefoy...Dolohov...
Tandis que les pantins de Voldemort, articulés par des fils invisibles, se muaient en un carnaval mortuaire...une effroyable diversion et une farce de très mauvais goût, l'arlequin s'était glissé entre les mailles du filet...il avait une nouvelle fois insulté sa Némésis, ce Berserker célèste qu'il avait déjà écrasé et humilié quelque mois plus tôt, et dont le corps massif devait, sans-doute encore, porter les marques indélébiles de cette rencontre profondément gravé sur la surface rigide de leur deux coeurs de pierre. (Cf sous-forum "l'Allée des embrûmes") Oui...encore une fois, Apophis Sykes avait été le dindon de la farce, préférant se briser l'échine sur de vulgaires pions au lieu de diriger sa bestialité salvatrice sur la carte caché de Voldemort...le Joker tant attendu, le visage glacé de l'ange Elseus, qui enfin, avait finalement décidé de se dévoiler...

Sous la nuit éternelle de votre cape feutré, vous ressentez les volutes subtilement délicat de la prophétie vibrer avec une douce et exquise pureté. Il est temps de rameuter les autres.

Lentement, votre main de chaire aux doigts vernis d'un noir glissant...presque acqueux s'empare de votre baguette aussi lustrée qu'effilée...
De son extrémité scintillante d'un vert émeraude, vous repliez légèrement la manche nocturne de votre gant pour dévoiler le métal translucide de ce bras d'artifice...symbole de votre liberté volé par Voldemort. La Marques des Ténèbres profondément gravée dans l'acier alchimique luisait de cette même couleur verdâtre pointé par votre catalyseur de 27,7 cm.

Harmonieusement, vous faites courir l'extrémité de votre baguette sur le sinistre symbole, baigné d'une aversion obscure envers la clarté elle-même...

Et doucement, vous marchez avec une tranquillité délicatement sereine et sombrement oppressante vers l'Atrium, là où la grande nuit avait commencé...

...pour finalement laisser la place à une aube rouge et cruelle.

Sid Avery Junior avait bien de la chance de s'être trouvé un nouvel ami. En effet ce dernier paraissait fort et bien bâti, à des lieux de la crevette, parfaite demi-portion qu'il représentait lui-même.

Le problème étant que son copain devait pas vraiment aimer la compagnie parce qu'il venait visiblement de lui fausser la compagnie pour se diriger vers une jeune fille aux cheveux auburns qu'il n'hésita pas à maîtriser de force et à menacer. Il n'entendait pas bien ce qu'il lui disait ! Faut dire !! Ca gueulait tellement ici !

Raahh mais faites silence ! Voila bien le souci avec les batailles ! C'est aux premières loges que l'on est le moins confortablement installé ! Ahh ça, inutile de se presser pour avoir les premiers billets !... Finalement il regrettait de s'y être trop ardemment précipité. Que dis-je ? D'avoir déclenché tout ce marasme !

Ohh quoique... cela vait quelque chose d'amusant mine de rien. Les corps bondissants et s'écartelants sous l'impact puissant des sorts. Les derniers survivants vomissant leur sang aussi bien que leur ventre déversait leurs tripes. Les cris et les pleurs. Les chagrins de désespoir d'avoir vu un ami, un proche partir plus vite que prévu. Et surtout, fin du fin, il y avait des enfants !

Oui des enfants et ce n'était que justice. Ce n'était que justice !! Pourquoi SA génération avait-elle eu à souffrir et pas la leur ? Pourquoi aurait-il fallu que cette marmaille coule des jours heureux tandis que lui, tout gamin déjà, subissait les pires des humiliations ainsi que les railleries incessantes de ses camarades comme de ses pairs ? Fallait-il que ce soit toujours les mêmes qui en pâtisse ?

Alors à la question : doit-on protéger les plus jeunes face à leur destin et au monde cruel qui les entoure, il répondait invariablement : NON ! Mince ! La Mort ne fait pas dé détail alors pourquoi faudrait-il que l'humanité (et spécialement lui) en fasse.

De plus il y avait un morceau de premier choix : le Survivant en personne. Il le guettait depuis un moment celui-là sans vraiment parvenir à se frayer un chemin pour l'attaquer.

Il avait bien essayé de jeter un sort mais quelqu'un dans la cohue l'avait poussé de côté et il s'était ramassé sur un Auror qui lui avait hurlé, méchamment en plus, "mais dégage, cancrelat !".

Il ne savait pas à qui il parlait, non mais !! Pour un peu, si ce Mage Blanc avait été moins costaud, il lui aurait envoyé un endoloris entre les omoplates ! Ca l'aurait calmé ce... ce moins-que-rien, ce bouseux ! S'en prendre à un Avery et à lui en plus.

Lui qui n'avait subi que honte et misère ! Lui qui n'avait connu que malheur et désespoir tout au long de sa vie ! Lui qui, désormais, tâchait de faire des efforts pour plaire au Lord comme à ses compagnons d'armes. Et était-il remercié ou félicité ? Jamais !

Pauvre petit Avery qui met pourtant tout en oeuvre pour être reconnu. C'est injuste ! Injuste !

Mais chose qu'il n'apprendrait jamais à faire c'était simplement se taire et écouter un peu ce qui se passait autour de lui, sortir de son monde, de sa bulle, sortir de ses pensées noyées de ses pleurnicheries pour enfin réagir au bon endroit et au bon moment, comme une personne équilibrée.

Et c'est là ce que la moins apte à la concentration de l'AD venait de comprendre. La jeune fille couvrit sa cible de son regard bleuté et le Mangemort ne put voir que le reflet infiniment blond de ses cheveux claquer dans les airs au moment où elle lançait une véritable bourrasque fonçant droit sur lui.

Surpris Avery fut pris du réflexe le plus humain qu'il soit : il se protégea le visage de ses bras, sentant que sa petite main potelée lâchait prise sur quelque chose... mais sur quoi.
Oui, sur un objet (pourtant fort utile) dont il ne s'était même pas préoccupé depuis qu'il baignait dans le sang des combats, gyyahahahaha ! Mais c'est trop bon ça pour seulement se rendre compte que l'on a toujours la baguette à la main.

Le petit Mangemort eut aussi un réflexe des plus stupides. Il passa de la gossse à la baguette et de la baguette à la gosse tandis que le piétinement des combats, cette foule déchainée faisait rouler le petit instrument de bois un peu plus loin entre les jambes des combattants.

"SALE GOSSE !!" S'écria-t-il à son encontre. Pour sûr il ne fallait pas qu'il la perde de vue celle-là. Il allait la fumer...

Et quelle autre perspective lui restait-elle que d'aller ramasser son arme ? Aucune. Pas que l'idée de devoir finir des Aurors à mains nues ne lui déplaisent mais il y a avait certains moments qui faisaient douter Junior de sa force. Il ne savait pourquoi, tiens...
Par contre la gamine... ohh ça il pourrait l'étrangler d'une seule main. Rien qu'une seule sur sa jolie gorge blanche et innocente. Et couic ! Au revoir, la p'tite !

Rampant comme un ver sur le sol, essayant d'éviter les coups de pied arrivant de tout côté, tirant un peu plus sur ses bras comme un soldat en mission commando il finit par tendre une main avide et désespérée vers sa petite baguette qui depuis une brève seconde avait arrêté de rouler. Il referait surface, c'est sûr, mais baguette en main, pas sans elle !

Ses doigts s'écartaient à mesure qu'il essayait de l'atteindre. C'était trop court, il était trop petit, il n'y parviendrait jamais... à moins que...

"Acc... Accio baguette !", souffla-t-il étouffant un cri aigu alors qu'on venait de lui marcher sur le dos.

*En**ré, enf**ré, enf**rééééé !!!!!

Qui que tu sois, tu me le payeras !!!*

Et la baguette vint finalement se nicher dans sa main, se calant solidement dans sa paume. Il la serra fort afin d'être sûr que plus aucun sort intempestif ne vienne l'en déloger puis attendit patiemment qu'une ouverture se fasse.

La brèche s'était créée et il n'avait plus qu'à l'utiliser. Sid Apparut quelques pas plus loin par rapport à son ancienne position. Il avait même l'impression d'être plus proche des gamins à présent...

"Ooh... bah... m***de...".

Voici qu'un nuage soimbre se pointait à l'horizon et pas des moindres !
Son copain était finalement plus futé qu'il n'en avait l'air. Peut-être que sa petite leçon dans les égoûts lui avait servi à quelque chose finalement. Il était plus vigilant, mine de rien...

Quoiqu'il en soit, l'Auror venait d'emporter avec lui l'enfant et de l'envoyer directement dans un ascenseur afin qu'il disparaisse de leur vue. MAIS MINCE !! Que faisait de Mortis et son fils, là ? C'est pas vrai ! Il y avait quelque chose à tenter et ces deux crétins de Français n'avaient rien su faire face à l'autre éclopé ?!

Ahh oui... manifestement Mordred et Amaury (où était-ce l'autre là, le jumeau perdu euhh... ah oui ! September !) s'étaient laissés déborder sur le flanc droit par deux ou trois autres Mages Blancs venus pour prêter main forte à Millers. Ces derniers avaient réussi à repousser les deux Mangemorts et suffisamment loin pour que l'autre ait tout le temps d'opérer et d'emmener Potter loin d'ici.

Sidney poussa un rugissement de frustration, la gueule ouverte vers le plafond et les mains crispées de rage. Il repoussa les quelques personnes se trouvant devant lui, donnant coups de pied sur coups de pied s'il le fallait pour maintenant se tenir à hauteur de Mordred et de... ahh bah non, c'était Amaury !

"CRETINS DE LA PIRE ESPECE !!! IMBECILES DE FRANCAIS !!!! VOUS ETES QUE DES NULS !!!!!".

Le plus vieux des deux lui jeta un regard vicéral tandis qu'il tâchait de se relever, aidé par son fils. Du sang coulait à la base de son crâne légèrement clairsemé et il était d'ailleurs un peu sonné par l'intervention qu'ils venaient de subir.

"Tu n'étais pas vraiment aux premières loges non plus pour nous tirer d'affaire, Junior ! Persifla l'autre fiston, je serais toi je fermerais ma grande...".

"Toi arrête de me donner des ordres !!".

Sid lui tourna le dos et ne vit pas qu'à l'instant son adversaire mimait grossièrement ses traits sous les ricanements séniles de son père. Bien décidé à rejoindre ce sale gamin il n'avait pas de temps à perdre avec ces amateurs.

Il se rua sur les grilles de l'ascenseur et les ouvrit brusquement. Un jeune membre de la Brigade se jeta sur son bras endolori et pressa sa blessure de toutes ses forces. Hurlant de douleur, jurant tout ce qu'il pouvait, le Mangemort abattit férocement le coin de son coude dans le nez de son agresseur qui s'écroula lentement, glissant le long de son corps.

Un dernier regard porté à la foule et Sidney rencontra à nouveau le regard de la petite blondinette qui s'en était pris à lui. Un sourire dément d'avidité se traça sur ses lèvres et il lâcha un ricanement bête juste avant de poursuivre, à sa dernière victime :

"Et je t'assure que s'il y avait pas tout ce bazar, je te boufferai volontiers la langue !!".

Il le repoussa du pied, jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule et entrevit de vieilles connaissances arrivant cahin-caha et baguettes tendues pour faire face à la nouvelle vague d'Aurors suicidaires qui se rapprochaient d'eux.

"De l'aide, Junior ? Gouailla Goyle Senior, attends un peu !".

Crabbe le suivait et, d'un geste, envoya fuser un éclair vert qui frappa un autre Mage Blanc s'approchant furtivement du petit pantin aux cheveux blonds. Avery frémit sous l'effet et s'efforça de maintenir les portes grandes ouvertes.

"Comme si c'était le moment de se bidonner !! Allez-y, entrez !!".

Et il se décala afin de leur laisser la place. Amaury et Mordred firent de même tandis qu'à présent Goyle et Crabbe disparaissaient vers les niveaux supérieurs, direction le seul endroit où ils pourraient trouver Potter : le Département des Mystères.

Junior, qui avait ouvert cette brèche, tâchait de la garder ouverte et lançait à qui en demandait avada kedavra, acidious strium, poisonic strium et tant d'autre sur les Mages Blancs qui venaient par centaines (oui, ils étaient légions !!!) pour leur barrer la route.

Mais son esprit gardait toujours en lui l'amer affront qu'une petite fillette lui avait fait il n'y avait pas si longtemps que cela... Il détourna la tête quelques secondes afin de mieux la chercher du regard, puis il la retrouva aussi facilement qu'elle l'avait attaqué.

A nouveau ses yeux se fichèrent sur elle et il n'attendit pas une seconde de plus pour agir. Laissant les portes ouvertes aux Mangemorts voulant pénétrer dans l'ascenseur, tout en abandonnant ses camarades déconfits par son attitude, il courut vers elle tout en dégainant l'objet qu'elle avait osé faire voler de ses doigts quelques secondes auparavant.

"CA VA CH*****EEEEEEERRRRR !!!! YAAAHAHAHAAAAAAAA !!!

BRUMEAS !!!!".

C'était presque sussuré avec passion et lorsque que de la baguette sortit une fumée noire et vaporeuse ses yeux de charbon en brillèrent de joie et de plaisir. La fumée mouvante, étonnamment plusa gile que son porteur, se faufila au travers des combattants qui s'entredéchiraient pour frapper la petite Serdaigle et s'enrouler autour d'elle telle un boa.

Un nouveau mouvement de sa baguette et Avery Junior la ramena vers lui. Emprisonnée par son lasso il relâcha notamment son attention et le sort se dissipa dès qu'elle fut à sa hauteur.
Sur un mauvais sourire crispé, le jeune homme se saisit rapidement du bras de la petite et grogna d'une voix enraillée par la rage :

"Toi... toi sois sûre que je te lâche pas, salle môme !! Tu viens avec nous, tu viens avec nous !!".

Et il hocha la tête pour ainsi donner plus de raison à ses propos comme à ses actes.

"Ouais ! Ca tu l'as cherché... tu l'as cherché...

Et si tu te débats je te mords, fais GAFFE !".

Il fit claquer sa mâchoire, faisant mine de la mordre puis éclata sous un puissant et démentiel éclat de rire. A présent il se dirigeait rapidement vers l'ascenseur, tirant la petite sorcière derrière lui, sa main transformée en un étau mordant et douloureux qui ne lâchait pas prise. Toute la haine et la colère d'Avery emmagazinés dans un seul bras...

Brusquement il vit ce que ni ses yeux ni son coeur n'auraient aimé retrouver...

Un homme grand, haut et longiligne s'approchait en compagnie de deux autres de ses camarades. Son visage était parcheminé de ride et d'une extrême froideur.

Ses traits durs ne laissaient rien passer d'autre que du mépris et un dégoût certain pour ce qu'il avait en face de lui-même.
Dolohov et MacNair, princiers à ses côtés, se pavanaient -jetant de temps à autres leurs sortilèges néfastes aux pauvres ères qui tendaient d'entraver leur progression.

"Pousse-toi, Junior ! Grogna son double, son autre, son soi vieilli tandis qu'il pénétrait à son tour dans la cabine, tu empêches les autres de passer...".

Et les yeux infiniment sombres du père rencontrèrent ceux, identiques, du fils...
L'enfant baissa prudemment le regard.

"Au moins, ça c'est envoyé !".

MacNair termina cette phrase sur un ricanement railleur tout en refermant la grille derrière eux. A nouveau l'ascenseur docile les conduisit droit vers leur proie et droit vers l'instant fatidique qu'ils attendaient depuis tant d'années.

*Il est certainement meilleur serviteur de Lui que moi...*

Et un poids se fit sur son coeur tandis que ses grands yeux de bambin éseulé embrassait l'horizon mortuaire : l'Atrium mis à feu et à sang.

"MANGEMORTS !! VENEZ !!".

Il fit se rouvrir brutalement les portes de l'ascenseur les dents serrées, les mâchoires compressées d'avoir à ravaler ce cri de désespoir qu'il avait dans la gorge...

"Et toi, petite, tu bouges pas d'ici...", grogna-t-il pour la forme à l'intention de Luna.

Mais ses yeux brillaient trop pour être seulement convaincant...

[Récapitulatif :

Léandrà et Aaron : sont loin d'ici maintenant, à Ste Mangouste.

MacNair, Dolohov, Goyle, Crabbe, Mordred et Amaury : sont montés dans l'ascenseur afin de rejoindre Potter et les siens.

Potter : est à présent au Département des Mystères.

Le reste de l'AD que je pnjise : se retrouve toujours pris dans la bataille.

Sid et Luna : se dirigent eux aussi vers le niveau supérieur. Luna plutôt de force d'ailleurs...

Note : Mastok, si tu pouvais me préciser qui tu prends en otage cela me serait d'un très grand secours. Merci ^^]

Tout autour d'eux fusait. Harry ne savait plus de où donner la tête. Non seulement des corps sans vie tombaient à côté de lui mais par la même occasion, ses amis étaient en danger! Comment avait-il pu être aussi aveugle au point de les amener ici? Aaron, l'un des Aurors,semblait en bien mauvais état...C'était également le cas pour Spike...Mais qu'avait-il fait pour mettre tant de vies en danger d'un seul coup? Pourquoi tout ceci arrivait maintenant? Le regard maintenant dirigé droit devant lui, Harry espérait qu'il miracle surviendrait...Il se voyait déjà en sécurité avec ses amis devant Sirius...Oui...Il retrouverait son parrain et tout le monde sera en sécurité! Mais pour le moment, il lui fallait surtout combattre.
De droite à gauche, le Gryffondor jetait des sorts qui lui sortaient de la tête. A vrai dire, mieux valait désarmer plutôt que de tuer directement, ça n'était pas vraiment de son ressort!
Des gens étaient entrain de mourir pour qu'il parvienne à son but et Harry ferait tout pour y parvenir...Pour arrêter cette fichue guerre qui était entrain de tout détruire! Pourquoi fallait-il tout régler par la violence?!
Il jeta un coup d'oeil à ses amis, tout semblait bien se passer, mais pour combien de temps? Pour combien de temps seraient-ils encore tous vivants? Essayant de ne pas se laisser "abattre" maintenant, le "Survivant" comme aimait l'appeler certains, sentit quelque chose le tirer.
Il tourna la tête et s'aperçut qu'il s'agissait de l'Auror Aaron. Mais que faisait-il comme ça à le traîner?!
Bien vite il comprit, il cherchait à le mener à l'ascenseur pour qu'Harry puisse enfin se rendre au Département des Mystères, là-bas, il pourrait retrouver son parrain et...se sauver?! L'Auror pensait vraiment que le Gryffondor allait laisser ses amis comme ça et....SES AMIS! Mais...mais...Hermione, Luna..Non!! A peine eut-il le temps de riposter que le mage blanc l'enferma derrière les portes de l'ascenseur...Maintenant, c'était à lui de jouer. Il fallait qu'il retrouve la porte dont il avait tant rêvé. Les paroles d'Aaron lui revinrent en tête: "Black est en bas, tu vas le chercher et vous vous barrez.", ça voulait bien dire ce que ça voulait dire!
Le regard dirigé droit devant lui, baguette braquée en cas de danger, Harry s'apprêtait à jeter un sort...N'importe lequel tant qu'il pourrait le défendre et lui laisser le temps d'atteindre le Département des Mystères!
L'ascenseur s'arrêta enfin...Maintenant Harry était dans le bon couloir, il le savait...il le sentait!

*-La porte ne doit pas être loin!* pensa t-il tout affolé en courant.

Finalement, il réussit à la trouver..Elle était reconnaissable...Il s'arrêta et entra, lentement...En essayant de faire le moins de bruit possible.
Il faisait extrêmement noir dans cette grande et immense salle...Harry pouvait néanmoins facilement distinguer des boules étranges...Certaines semblaient êtres là depuis des lustres...D'autres totalement nouvelles.
Le regard se baladant de gauche à droite comme tout à l'heure, Harry était sur ses gardes, il s'apprêtait à voir apparaître n'importe quoi.
Puis l'image de Sirius lui revint en tête...Maintenant il fallait trouver l'endroit où il l'avait vu, l'endroit ou son parrain était entrain de se faire torturer!
Le rouge et or se mit à courir parmi les rayons qui étaient à chacun de ses côtés. Tout se ressemblait tellement...Il s'arrêta, étant maintenant sûr qu'il avait vu Sirius à cet emplacement, il était formel! Sirius était bien entrain de se faire torturer ici!
Il se tourna, se retourna, à gauche, à droite, espérant trouver ne serais-ce qu'un signe de vie de ce dernier, mais rien...
Le regard dans le vide, Harry se remit à avancer, espérant toujours voir quelque chose qui pourrait le remettre sur le droit chemin. Décidément, cet endroit était grand,très grand.
Seul,là dedans. L'Auror l'avait envoyé seul ici. En même temps, Harry comprenait très bien pourquoi ce dernier avait agis comme cela mais...quelque chose le troublait. D'accord, c'était le Survivant, d'accord il devait accomplir une soit disante mission, mais dans son esprit à lui, il ne méritait pas plus d'être sauvé que ses amis! Si ça n'aurait tenu qu'à lui, Harry ne serait certainement pas venu ici tout seul en sachant Luna, Hermione et les autres en danger! Bon d'accord, Harry se posait vraiment des questions bêtes de temps à autres!
Un soupire s'échappa de ses fines lèvres. Le Département des Mystères n'était décidément pas le lieu le plus accueillant qu'il ait connu.. Et pourtant, Dieu seul sait qu'Harry en a déjà vu des choses!
Autre chose l'attira: alors qu'il observait les fameux rayons, Harry crût apercevoir son nom sur l'une des boules exposées.
Lentement, il avança vers celle-ci...Lentement il la parcourut n'en croyant pas ses yeux. Dans un premier temps, Potter hésita à poser sa main sur cette dernière et jeta un rapide coup d'oeil derrière son épaule. Finalement, il posa sa main dessus et la prit délicatement entre ses doigts...Il la fixa...Tandis qu'il continuait à l'observer, une voix étouffée s'éleva:

« Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal, mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun ne peut vivre tant que l'autre survit... celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois ... »

Soudain entendant un bruit, Harry se retourna brusquement, baguette dirigée droit devant lui.

[ Voilà, j'espére que c'est bon? <3 ]