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 L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre]

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Ξ Sujet: L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre]   L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre] EmptyMer 10 Sep - 11:16



La nuit était noire et épaisse. Les nuages gris de l'après-midi s'étaient ammoncelés en un seul et même bloc compact dans le ciel, formant un veritable manteau de fourrure sombre juste au-dessus de sa tête. L'air frais caressait son visage, sifflant à ses oreilles tandis que son nez le picotait et devenait rouge à mesure que le froid s'insinuait en lui.

Campé devant la grille de la maison de style victorien il observait les murs de cette grande batisse ainsi que la cour et le patio sur lesquels il avait marché plus d'une dizaine de fois. La dernière fois, d'ailleurs, c'était pour prendre ses marques...
Mais ses intentions, désormais, ne s'arrêtaient pas là. Apophis savait très bien ce qu'elle avait en tête et ne souhaitait plus lui offrir la moindre satisfaction à présent. Elle avait eu ce qu'elle voulait et ce pour son propre plaisir (et le sien aussi, il ne fallait guère l'oublier)... le combat était gagné, elle avait pratiqué un trou dans le pauvre coeur asséché de son époux et lui n'avait été que l'instrument lui permettant de le faire. Sans lui... Aaahh oui, sans lui... ils avaient formé un tout, aussi bien charnel que mental.

Le démon aux cheveux d'un blond douteux sourit légèrement et appuya son front contre les barreaux. A la faveur de la nuit personne ne pourrait le voir... et quand bien même il serait aperçu les témoins ne verraient qu'une ombre. Et même si cette ombre leur semblerait trop imposante eh bien... il les supprimerait ! aussi simplement que cela...
L'homme contourna le portail et fixa son attention sur une petite fenêtre sur le versant gauche de la maison. Elle n'était pas éclairée, d'ailleurs toutes les autres venaient de s'éteindre voila de cela un quart d'heure. Un parfait délai s'il voulait agir...

Il rentra sa main dans une poche de son long manteau de cuir noir pour en sortir deux choses qu'il observa à la faveur d'un lampadaire. Plissant les lèvres il les remit à leur place juste avant de sortir sa baguette et de prononcer à voix basse un sort qui changea l'entiereté de son corps en une vapeur blanche et inconsistante. Il traversa les grilles de la maison pour ensuite monter droit vers la petite fenêtre qu'il avait entraperçue. Cette dernière était fermée mais ne lui posa aucun souci. Comme un fantôme il surgit du mur, reprenant contact avec le sol dès qu'il pénétra la petite chambre dont les couleurs acidulées et enfantines se fanaient sous l'éclat sombre de la nuit.

Le corps de Sykes reprit rapidement sa forme originelle et il commença à évoluer dans la pièce, jetant un regard aux différentes photos de famille, s'attardant sur les petits jouets naïfs dans les gros coffres en bois, sur les étagères remplies de livres et de bibelots divers pour enfin s'arrêter sur un lit aux draps de dentelles, aussi fines et douces que si l'enfant dormait sur un nuage. D'ailleurs elle sommeillait profondément, ses petits poings refermés sur une étoffe qui n'était pas la sienne... sauf si elle faisait 1 mètre 80. Elle nicha son visage dedans et y enroula ses bras. Un bref sourire naquit sur ses lèvres bombées d'enfant.

Apophis s'accroupit à sa hauteur, doucement, tranquillement pour ne pas la brusquer, tout en observant la vieille chemise dans laquelle elle s'était emmitoufflée. Cela le fit rire un instant. Elle préférait ce vieux chiffon à ses draps de lait qu'elle avait rejetés à grand renfort de coups de pied de l'autre côté du lit. Il passa sa large main sur sa chevelure sombre et veloutée qui torsadait par endroits... Son anulaire manquait ne laissant plus qu'un moignon tranché net puis cauterisé. Il sourit davantage lorsque la petite bougea dans ses songes...

Elle finit par ouvrir les yeux, clignant des paupières pour sortir de sa torpeur. L'Auror caressa sa joue avec tendresse et elle chercha sa main un instant dont elle se saisit sur un sourire beau et doux. Ses yeux se fermèrent à nouveau tandis que ses petits doigts frêles ne serraient plus la chemise mais bien sa grosse patte, puis elle les rouvrit brusquement se rendant compte que quelque chose n'allait pas.
La petite voulut pousser un cri mais elle n'en eu pas le temps. Une seconde main se posa brusquement sur sa bouche, étouffant tout gémissement alors qu'un visage froid et d'albâtre se penchait lentement sur elle.


"Bonsoir, Mélissa...".

Elle écarquilla les yeux et chercha à se débattre. Mais la poigne de son agresseur était sensiblement plus puissante que la sienne. Elle commença alors à donner des coups de pied, à se tordre comme un vermiceau, jusqu'à ce que la main estropiée de l'Auror ne vienne la caresser à nouveau, murmurant des "chuts" à voix basse, doux et appaisants. Elle se recroquevilla dans sa vieille chemise, les yeux dévorés d'effroi. Apophis arqua un long sourire et dit sur le ton le plus sympatisant du monde :

"Hey ! Je pensais pas te faire peur à ce point. Tu ne me reconnais pas ? Je suis Apophis Sykes, l'ami de tes parents. Tu me reconnais, hein ?".

Sa main toujours plaquée sur sa bouche ne lui laissa d'autres alternatives que de hocher la tête en signe d'approbation. Il reprit :

"Tu n'as rien à craindre, ma puce. Je ne suis pas là pour te faire de mal, voyons. Je suis un ami et on peut toujours faire confiance à ses amis, n'est-ce pas ?

Tu as des amis à l'école, non ? Ils sont gentils avec toi ?".


Une fois de plus l'enfant acquiesça mais ses yeux agrandis de terreur étaient toujours braqués sur lui. Sykes pouvait presque entendre les battements de son coeur de là où il était...

"Moi aussi je suis gentil, Mélissa. Je suis même très gentil. J'aime beaucoup ton papa et ta maman et je crois qu'ils m'aiment bien aussi. Du moins, je l'espère...".

Un nouveau sourire angélique éclaira son visage et il apparaissait désormais plus comme un compagnon de jeu qu'un véritable adulte. Il poursuivit de cette voix toujours enjouée :

"Est-ce que tu veux être une brave petite fille, hein ? Je vais enlever ma main de ta bouche parce que je ne veux te faire aucun mal, Mélissa. Mais il faut me promettre que tu ne crieras pas ou que tu n'essayeras pas d'appeler ta maman, d'accord ? Elle dort en ce moment et il faut la laisser se reposer. Là nous sommes entre nous, tu comprends ? Nul besoin de la déranger, entendu ?".

L'enfant resta immobile un instant, en proie à la réflexion. Ses petits yeux clairs, reflets de ceux de son père, se perdirent dans le noir du cuir de l'Auror. Elle dodelina faiblement de la tête en signe d'acceptation. Lentement il retira sa main sans pour autant la garder trop à distance.

"Voila, Mélissa. C'est quand même plus équitable comme ça, non ?".

"Et si toi tu cries ?".

Apophis prit une mine interloquée puis roula des yeux surpris.

"Pourquoi crierais-je, ma puce ?".

Elle haussa les épaules -geste las qui lui rappela bien des souvenirs...

"Je sais pas... pour alerter tes complices ?".

Décidemment, les ressemblances étaient trop frappantes. La seule chose qu'il pouvait espérer c'est qu'elles ne le deviennent pas trop à force...
Et il rembraya, sans se départir de son sourire.


"C'est très bien de raisonner comme ça, Mélissa. Vraiment très sage. Tes parents devraient être fiers de toi...
Mais je suis simplement venu pour te parler. Je n'ai pas besoin de complices pour ça".


"Alors, prouve qu'ils ne sont pas là".

L'homme resta abasourdi et son sourire s'élargit face à l'absurdité de la situation. Il passa une main dans ses cheveux blonds d'un geste crispé et poursuivit :

"La question n'est pas "prouve que tu n'as pas de complices" mais bien "pourquoi aurais-tu des complices ?".

Si j'avais eu des complices cela aurait voulu dire que je ne suis pas un ami mais bien quelqu'un venu pour vous faire du mal à toi et à ta maman. Or ce n'est pas ce qui t'est arrivé, n'est-ce pas ?

Si j'avais eu des complices c'est parce que j'aurais eu trop peur d'entrer dans ta maison sans que tu ne me prennes pour un étranger. Cependant ce n'est pas le cas puisque tu m'as fait confiance et que l'on peut parler sans que l'un et l'autre ne crie...

D'ailleurs, est-ce qu'un étranger aurait pu pénétrer dans ta chambre sans que ton chien n'aboie ?
Je l'ai vu. Il est dehors dans sa niche et il ne m'a rien dit. Or son rôle est de garder votre maison des voleurs et de ceux qui vous voudraient du mal, n'est-ce pas ?".


L'enfant réfléchit un instant puis hocha timidement la tête.

"On ira le voir tout à l'heure pour lui dire au revoir, embraya-t-il, et puis même si je cherche à te faire du mal, tu sais ce que tu peux me faire ?".

"Au revoir ? Pourquoi on doit lui dire au revoir ?".

"Tu sais ce qu'il faudra faire, ma puce ?".

Elle resta muette et fixa d'un regard peu assuré et un peu tremblant la grosse main qui s'aposait à présent sur sa joue. Apophis la caressa doucement du coin du pouce puis murmura tout près, à son oreille :

"Il faudra me pincer très fort. Tu te sens capable de me pincer très fort ?".

Aucune réponse...

"Tu veux essayer, ma puce ? Allez, essaye, tu verras".

Elle avança sa main doucement vers le visage et attrapa le bout de son menton qu'elle tira -pinçant entre son petit pouce et son index un morceau de sa peau. Sykes eut un sursaut et se remit à sourire aussitôt.

"Bah dis donc ! Quelle poigne !".

L'enfant gloussa et Sykes la suivit dans ce rire complice. Il s'arrêta un instant puis redevint sérieux :

"Tu me demandais pourquoi on devait dire au revoir, c'est bien ça ?".

"Oui".

Il s'humecta les lèvres...

"Ton papa m'a demandé de venir te chercher".

"C'est vrai ? s'écria-t-elle, quand ça ?".

"Chut !! Pas si fort -et de lancer un bref regard par-dessus son épaule- ! Tout à l'heure lorsque nous étions au Ministère tous les deux. Il m'a demandé de venir te chercher pour t'amener chez lui".

"Pourquoi il est pas venu lui-même ?".

"Parce qu'il... il a... oui il a peur de revoir ta maman, tu comprends ?".

Le sourire de la petite fille dévala son visage et sa mine se fit soudain bien sombre, presque trop morose. Elle était si renfermée en elle-même qu'il avait grand mal à cerner ses peines. C'était un peu comme si Mélissa laissait apparaître désormais le visage qu'elle aurait dans 10 ou 15 ans, celle d'une adulte mature et responsable qui préfère demeurer d'un silence de glace plutôt que de s'étendre en plaintes et gémissements. Il espérait un jour revoir le reflet de cette jeune femme... il serait trop vieux pour en profiter -quoique- mais une beauté pareille était toujours un ravissement pour les yeux ; une lueur farouche sur un visage de marbre.

"Papa et maman se disputent souvent, hein ?", reprit-il en hochant doucement la tête d'un air compatissant.

Et elle redevint elle-même, plissant les lèvres et baissant les yeux.

"Quoiqu'ils disent, Mélissa, ce sont des affaires de grandes personnes. Tu n'as absolument rien à y faire puisque cela ne te concerne pas, tu comprends ?".

Nouveau silence. Il releva son menton plongeant son regard cristallin dans le sien rougi par quelques larmes.

"Tu comprends, ma grande ?
Ce n'est pas de ta faute".


Et ses yeux de s'arrondir de surprise, ses prunelles de le fixer comme s'il venait de voir clair en elle, son visage d'arborer une expression pincée, outragée. Ses lèvres tremblèrent un peu et ses traits se tordirent de chagrin juste avant de s'effondrer sur elle-même, serrant toujours entre ses mains la chemise qui lui servait de couverture. L'ange cruel la réceptionna dans ses bras.

"Il ne faut pas t'en vouloir comme ça... c'est bien trop lourd à porter pour une petite poupée comme toi...".

Ses bras se ressérèrent.

"Laisse-moi donc faire... Bientôt tes parents pourront te serrer à nouveau tout contre eux et vous redeviendrez une vraie famille".

Elle renifla et poussa un douloureux soupir juste avant d'ajouter d'une petite voix :

"C'est vrai ?...".

Apophis l'écarta de lui, la soutenant par les épaules.

"Mais bien sûr que c'est vrai, Mélissa. Je te le promets...

Mais à présent, il faut partir".


Il se leva doucement de toute sa hauteur de géant et avança sa main afin qu'elle la prenne. L'enfant hésita quelques secondes et s'en saisit, ses petits pieds nus rencontrant le sol glacial qui la fit frissonner. L'Auror nota cette réaction et ajouta qu'il allait lui prendre quelques affaires pour le séjour mais qu'ils n'avaient guère le temps de chercher celles qui lui plaisaient.

"Prends-moi ma robe bleue, à volant. Je sais qu'il l'aime beaucoup... Elle est dans l'armoire, à ta droite".

Et Sykes s'exécuta, trouvant rapidement la robe qu'il positionna juste devant lui -ridiculeusement petite face à sa haute stature.

"Elle m'irait tu crois ?".

Elle pouffa de rire.

"Non, elle est trop petite".

"Bien sûr...".

Il lui apporta ainsi qu'une paire de ballerines blanches qu'il posa au pied de son lit lui demandant de s'habiller et surtout de ne pas perdre de temps... son papa l'attendait ! ce qui ne l'empêchait pas de jeter des regards anxieux aussi bien à la porte qu'à la fenêtre.

"C'est fait, Apophis !".

Le monstre sourit, brusquement distrait dans ce qu'il faisait. Il venait de sortir de sa poche un petit mouchoir à dentelles bordeaux et un autre objet des plus étranges qui ressemblait à une grosse boule -sauf que celle-ci brillait faiblement dans l'obscurité. Mélissa frappée de curiosité les désigna du doigt et demanda de quoi il s'agissait.

"Ca, sourit-il en les lui montrant, ce sont deux choses que je vais laisser à ta maman. La première est une boule qui enregistre tout ce que l'on dit... Ainsi on lui laissera un message afin qu'elle ne s'inquiète pas. On ne peut pas la réveiller maintenant mais dès qu'elle sortira du lit elle saura que tout va bien grâce à cette boule !

L'autre truc... c'est un cadeau. Une surprise ! Alors chut !".


Il aposa son doigt sur ses lèvres et l'enfant l'imita d'un regard jovial.

"Je peux laisser un message moi aussi ?".

Un long silence se fit ; silence durant lequel il parvenait mal à cacher son rire jubilatoire. Il accepta d'un hochement de tête.

"Oui, viens donc me voir qu'on voie ce que l'on pourrait dire...".
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Ξ Sujet: Re: L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre]   L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre] EmptyMer 10 Sep - 11:17

Il caressa la boule qui se mit à briller d'une lueur dorée plus intense puis il s'assit sur le rebord du lit en compagnie de Mélissa. Il la saisit sous les aisselles et la porta sur ses genoux -figure grotesque et morbide du Père Noël... pour ensuite avancer la sphère près de sa bouche et commencer à dire :

"Alors, qu'est-ce que tu veux raconter à ta maman, Mélissa ?".

"Je sais pas... on devrait pas dire où l'on va ?".

"Non, elle le sait déjà. Non, non. Dis-lui ce que tu veux, vas-y".

Il lui tendit la boule et l'enfant se mit à réfléchir pendant quelques secondes juste avant d'annoncer d'une voix peu convaincue... Tout compte fait dire à sa mère qu'elle allait bien, qu'elle était heureuse ne servait pas à grand chose vu qu'elle devait déjà s'en douter... ou même s'en moquer éperdument.

"Bon baahh... je vais bien, Apophis est là, on part bientôt. Je suis très contente...".

"Et ??".

"Et quoi ?".

Il fronça exagérément les sourcils sur une mine boudeuse.

"Tu n'oublies pas le plus important ?".

Nouveau silence...

"On pourrait dire une blague ?".

Il ricana.

"Non, pas de blagues, Mélissa. Plus tard peut-être mais pas maintenant... Nous n'avons plus le temps. On va dire au revoir !".

Il agita sa main.

"Allez. Au revoiiiir, mamaaaann !".

"Au revoir, maman", imita-t-elle.

Apophis se leva, l'abandonnant à son lit et pressa l'objet tout contre sa bouche, feutrant sa voix afin que l'enfant n'entende rien.
Il le caressa une dernière fois puis celui-ci s'éteignit. Faisant volte-face il lui lança un divin sourire :


"Tu es prête, ma puce ?".

"Bah ouais !".

Elle s'était levée et inspectait ses affaires, voir si elle n'avait rien oublié.

"Elles sont toutes dans ma poche, réduites. Tu n'as pas à t'en faire.

Allez donne-moi la main...".


Elle obéit, calant sa petite menotte dans celle, immense et robuste de l'Auror, évitant soigneusement de s'accrocher à celle à laquelle il manquait un doigt.
Apophis leva sa baguette.


"Ca va être loin, dis-moi ?", demanda-t-elle.

Et Sykes de lui adresser un dernier regard.

"On y arrivera en un battement de cils...".

Il agita sa baguette puis ils disparurent ne laissant pour seule trace qu'un petit globe en verre faiblement luminescent et un petit paquet contenu dans un mouchoir de soie taché de sang...

***


Apophis Sykes avait déjà préparé ce qu'il avait à dire à Amanda... mais aussi à Aaron au travers de ce petit globe enregistreur de voix. Le passage où intervenait Mélissa n'était donc que la suite de celui-ci :

"Hello, soeurette !! Et bonjour O très chère, Madame Millers que j'ai eu l'immense, l'honorable, le très grand plaisir de me farcir jusqu'à l'os ! Hihihihihihiii...

Je vous appelle car... Ouais ! J'ai souvent remarqué que les gens s'envoyaient des messages pour raconter des c***neries, du genre "chéri, je suis en train de prendre mon bain moussant et je pense fort à toi !". Je vous laisse deviner la suite... Pour Aaron demande donc à ta femme si ce n'est pas très explicite pour toi. On ne peut comprendre clairement ce que l'on n'a jamais vécu, nan ? Hahahaha !

Je te rassure... on n'a pas fait ça dans la baignoire... ni dans la douche... En fait, je ne suis allé dans la salle de bain qu'afin de me décrasser un peu et je ne sais pas si ta femme a fait de même...
*lent mouvement de respiration puis, d'une voix éreintée*

Tu vois donc là je t'envoie ce message pour te dire des c**ries mais pas seulement...
Hhihihihhihihihihihhihihhahahahaahahhahahahahahaaaa !!
Grâce à TOI, Aaron, je pisse le sang ! Je suis... je suis en train de me vider comme un porc sur ma chemise, sur mon pantalon, sur la table de ma cuisine, partout !! J'ai... j'ai comme des mouches devant les yeux, tu vois ? et je crois que je vais bientôt tourner de l'oeil... mais j'aimerais savoir si c'est de douleur ou bien d'extase, HAHAHAHAHAHAAA !!

Tu me fais tellement marrer, Millers... Tu n'as rien trouvé de mieux pour te faire b***der, il faut que tu me charcutes !?

Eh bien moi aussi j'ai trouvé un jeu super marrant et j'espère, oui, j'espère que vous y jouerez tous les deux ! Car le lot à gagner risque fort de vous intéresser...

Au fait, faudrait coller ta femme un peu plus au régime ! Tu te fous de moi et de mes 110 kg mais que devrais-je dire avec sa cellulite naissante ? Je comprends sincèrement que tu te bourres la g**le après ça. Tu l'imagines avec des formes plus appropriées ? Comme sa tête sur le corps de Leandrà, nan ?

Ou tu cherches une fois de plus à noyer ta propre réalité et la déchéance dans laquelle tu baignes ?...

Tu vois un peu ce que la souffrance me fait ? Je pète la forme, hihi !!

Blague mise à part, Amanda... tu tires comme une chienne. Et c'est tout à ton honneur !


*Un moment de pause puis il reprit d'une voix plus rauque*

J-j'ai ainsi pensé que t'envoyer ton dû, mon cher Aaron, ne te ferait que plus plaisir. Tu m'excuseras mais j'ai repris la bague après m'être ébouillanté ce qui me reste de doigts parce que, ironie du sort, mon anulaire est tombé dans le potage... Bllleeeuurgghhh... Et ce n'est pas du Gaspacio, tu t'en doutes.

Amanda, chérie, ça en fera un de moins !

Pourquoi t'as pas coupé le majeur, Aaron ?

Hihihi...

Mais ce ne sera pas la question que tu te poseras dès que tu le découvriras sur le lit de ta fille... D'ailleurs je suis sûr que tu enregistres déjà dans ta mémoire toutes les sal**peries que j'ai pu te sortir depuis dix minutes afin de me les cracher à la figure dès que tu me reverras... Sois sans crainte ça ne sera pas avant un bon bout de temps.

Lorsque vous écouterez ce message, mes bons amis, je serai déjà loin et vous aurez ainsi pénétré dans mon jeu. Je vais... éviter de jouer sur les mots cette fois-ci, ça risque d'exaspérer Amanda...

Votre fille est en mon pouvoir désormais. Je n'ai pas peur de dire que je l'ai kidnappée ni même d'avouer les raisons qui m'ont poussé à agir ainsi. Je voulais que vous sachiez que l'on ne me double pas si facilement...
Les faibles en payeront le prix fort. Pourquoi ?
Parce que c'est trop facile à faire, hhhihihihiihiii !

Je vous lance un défi : celui de la retrouver au travers des indices que je laisserai derrière moi. On verra si vous êtes assez perspicaces et civilisés, et si la fin de cette bande ne laissera pas éclater une grosse dispute ni même ressortir les vieux repproches !

Aaron, je t'ai façonné, j'en suis bien heureux.

A... avoir le cran de me sectionner le doigt, c'est assez courageux... sans oublier qu'il a fallu que tu le coupes à ta bien aimée avant. C'est assez... courageux ? Non, ce n'est pas cela. Ce n'est pas de courage dont nous parlons... et tu sais comment je le sais ?

Car tu as ressenti ce même plaisir morbide qui anima mes trippes lorsque j'ai enfourché ton Amanda. Et tu sais comment je le sais ça aussi ?...

Tout simplement parce que j'ai laissé sur la cheminée un indice bien trop flagrant pour qu'il échappe seulement à ta vigilance.
Tu as voulu me briser à ma -ou ta- manière, soeurette ? Sache alors une chose : le coup d'envoi c'est toi qui l'a lancé !

Noooonn. Pas en te farcissant Leandrà, pas en te moquant de moi, pas en me faisant passer pour le premier des imbéciles et pas en me cocufiant...

Tu m'as... s... sauvagement arraché l'anulaire. Et nous savons tous les deux pourquoi tu l'as fait et ce que tu as ressenti par après...
Et cela, Aaron, c'est de ton propre fait ?

HAHAHAHAHAHAHAHAAA !! Laisse-moi en douter, MON CHER !! HAHA !!

Tu l'as tranché pour quoi ?

Pour libérer Léandrà.

De qui ? De moi.

Parce que tu avais vu les gants.

De qui ? De moi.

Parce que tu te sentais trahi et réclamais vengeance.

Par qui et pour qui ? Par et pour moi.

Tu n'as fait qu'obéir, Millers... j'ai programmé ton instinct.

Cherche, Millers. Cherche.
Cherche ta fille...


*L'enregistrement s'arrête là puis reprend aussitôt*

"Alors, qu'est-ce que tu veux raconter à ta maman, Mélissa ?".

"Je sais pas... on devrait pas dire où l'on va ?".

"Non, elle le sait déjà. Non, non. Dis-lui ce que tu veux, vas-y".

"Bon baahh... je vais bien, Apophis est là, on part bientôt. Je suis très contente...".

"Et ??".

"Et quoi ?".

"Tu n'oublies pas le plus important ?".

"On pourrait dire une blague ?".

"Non, pas de blagues, Mélissa. Plus tard peut-être mais pas maintenant... Nous n'avons plus le temps. On va dire au revoir !".

"Allez. Au revoiiiir, mamaaaann !".

"Au revoir, maman".

*La voix se fait ensuite plus basse*

"Ouvrez le paquet plein de sang sur son lit, vous savez ce que c'est...

Et je vous conseille de vous tenir à carreaux et de bien écouter mes instructions si vous ne voulez pas que le prochain doigt que j'enverrai soit le sien".


*Et l'enregistrement se coupe...*
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Ξ Sujet: Re: L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre]   L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre] EmptyMer 10 Sep - 20:07

    Mélissa enlevée. Un hibou partit pour Aaron. Amanda recroquevillée dans la chaise à bascule dans la chambre de l’enfant.

    >Flash Back< Il y a une semaine<

    Aaron avait quitté la maison bien calmement, et tout ce qu’Amanda désirait désormais…C’était déménager. Repartir pour l’Irlande, quitter l’Angleterre et surtout oublier… Et ce, elle le ferait immédiatement. Oubliant de réfléchir, se refusant tout simplement à penser à ce qui venait de se passer. Amanda sortie les mâles, et elle commença à emballer ses affaires. La jolie brune s’activer dans la chambre conjugale, chambre totalement dévastée par sa colère, lorsqu’elle se retourna et qu’elle aperçut dans l’entrebâillement de la porte une petite tête brune qui la fixait avec ce regard qu’elle connaissait tant…le regard d’Aaron. Melissa était là, elle se tenait debout en observant sa mère s’affairer afin d’emballer leurs affaires…Et Amanda perçut bien vite, la petite lueur de détresse et de tristesse qui brillait dans le regard de SA fille. Se pourrait il que l’enfant ait entendu leur dispute ? Amanda eut un doute et s’approcha de la fillette. S’agenouillant devant l’enfant afin de pouvoir l’observer, la jolie brune déposa l’une de ses mains pâles sur la joue laiteuse de Melissa.


    _Melissa…chérie…vas-tu bien ? Nous allons devoir partir…nous retournons à Dublin, tu sais là où nous étions il y a quelque mois, la maison que tu aimais avec le lac…tu te souviens ?

    Amanda souriait tendrement à sa fille et elle espérait simplement qu’elle comprendrait l’urgence de la situation et ne lui poserait aucun problème…enfin, Melissa avait hérité du fichu caractère d’Aaron, alors il fallait tout de suite oublier le « je te suis sans poser de question ».

    _Je ne veux pas partir, Maman !! Pourquoi on devrait partir d’abord ? je veux savoir…c’est parce que papa a dis toutes ces…choses…hein ? Je vous ai entendu…pourquoi il a dis tout cela sur toi maman ? et pourquoi tu lui as dis de partir à papa !? Moi je reste ici !

    Amanda demeura silencieuse. Elle qui avait tenté depuis toutes ces années d’épargner à sa fille leur problème de couple…Venait de se louper en beauté ! Comment lui expliquer ? Comment lui expliquer que plus rien n’allait entre son père adoré et elle ? Comment lui dire que jamais plus ils ne formeraient une famille, en considérant qu’ils en aient déjà formé une un jour…Et bien évidemment c’était Amanda qui avait le mauvais rôle, c’était elle qui devait annoncer à leur gamine de 8 ans que ses parents se séparaient définitivement ! Alors, elle soupira légèrement, essuyant du bout de ses doigts fins les larmes qui perlaient sur le visage de poupée qui lui faisait face.

    _ Tu sais chérie ce sont des choses qui arrivent entre les grandes personnes…Ton père et moi…avons quelques différents et nous avons décidé que désormais nous vivrons dans des maisons séparées. Je suis navrée chérie, mais tu devras passer un peu de temps avec moi et un peu de temps avec ton papa.

    _Ca veut dire que tu ne l’aimes plus mon papa ?! Hein ?!

    Amanda laissa quelques secondes de silence s’installer entre sa fille et elle. Elle posait là une très bonne question, question à laquelle elle n’avait pas la réponse. Aimait elle encore Aaron ? Amanda ne savait plus et pourtant la réalité lui sautait soudainement à la gorge. Les évènements lui revenaient brutalement en mémoire. Elle lui avait prié de quitter les lieux. Mais avait elle dis qu’elle ne l’aimait plus ? Non…ou elle ne s’en souvenait pas. Elle le détestait ce n’était pas pareil…elle détestait l’homme qui l’était.

    _C’est plus compliqué que cela.

    _Si tu ne l’aimes plus moi je ne t’aime plus non plus !! Et puis je ne veux pas changer de maison !!

    Amanda soupira puis elle finit par se redresser calmement. Bien. Elle lui laisserait une semaine pour se faire à l’idée qu’elle devait déménager puis elle quitterait les lieux. Pour l’heure, ce qu’elle se contenterait de faire ce serait simplement d’enlever les photos qui trônaient dans la maison et de les rangers dans des cartons, cela ainsi que tout souvenir qui pouvait rappeler ou ne serait ce avoir le moindre rapport avec Aaron.

    _On déménagera la semaine prochaine Melissa… commence à t’y préparer chérie et si tu ne veux pas déménager mon ange, tu envoies un hibou à ton père et tu lui dis de venir vivre avec toi ici…je te laisse le choix.

    La fillette quitta la pièce à claquant fortement la porte de la chambre derrière elle. Quant à Amanda, elle prit toutes ses affaires et laissa la chambre dans l’état où elle se trouvait, pour monter dormir dans la chambre d’ami, ce n’était plus chez elle ici.

    <Fin du Flash Back<

    Une semaine que tout était terminé et Amanda avait cru pouvoir déménager tranquillement, plus de nouvelles d’Aaron, malgré le hibou de Melissa pour lui demander s’il rentrait. Les cartons étaient prêts, tous entassés dans le salon en attendant le lendemain matin pour le grand et définitif départ. Mais non…Il avait fallu que tout soit chamboulé…il avait fallu que tout tourne mal et qu’encore une fois le monde d’Amanda s’écroule soudainement autour d’elle. Ce matin si lorsqu’elle était venue réveiller Melissa…l’enfant n’était plus là, sa place, un mouchoir ensanglanté et une sphère messagère. Cela n’annonçait rien de bon et le cœur de la jolie brune s’était mis à battre plus vite. L’angoisse la gagnait. Elle avait du réécouter le message de ce cher Apophis, une bonne dizaine de fois…avant qu’elle ne réalise ce qui se passait, avant qu’elle n’envoie un hibou un Aaron. Le parchemin qu’elle lui fit parvenir était simple : Urgent. Problème avec Melissa. Rdv Maison. Cela suffirait, elle n’avait rien à lui dire de plus. Alors elle était là, elle attendait qu’il arrive, là assise dans la chaise, toujours en chemise de nuit, le cheveux défait, le regard perdu; les larmes ayant laissées des sillons clairs sur ses joues ivoires.
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Ξ Sujet: Re: L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre]   L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre] EmptyDim 14 Sep - 18:49

Aaron avait du se battre près d'un quart d'heure avec le maudit oiseau d'Amanda. Tel un ermite dans sa chambre de motel de laquelle il ne sortait plus beaucoup, il l'avait regardé se cogner contre la vitre avec un mélange d'amusement et de perplexité. La lettre qu'il portait aux serres paraissait courte, et c'était le deuxième hibou qui réclamait son attention en une semaine. Aaron n'avait pas laissé rentrer le premier (il s'était écrasé de 60 étages quand il avait reçu un innocent mixer dans le bec), mais le deuxième était beaucoup plus tenace, et il manquait de portée pour lui asséner un coup d'électro-ménager. Il avait ouvert la fenêtre et le volatile déplumé par tant d'impolitesse lui fonça dessus, laissa choir le parchemin, et s'en alla aussi vite qu'il était venu d'un air suprêmement offensé. Dans un soupir déchirant, Aaron avait décachetté la petite enveloppe et lut les quelques mots écrits à la hâte en haussant les sourcils. Il avait reconnu l'écriture d'Amanda dès le premier battement de cils, mais les courbures faciles et les traits droits ne lui arrachèrent pas un sourire, pas le moindre soupçon de joie. Il pensait au premier hibou qui n'était pas parvenu jusqu'à lui et ce que sa lettre pouvait bien contenir...

Urgence pour Melissa, rendez-vous chez eux... Qu'est-ce que c'était que ces conneries encore...? La mine fatiguée, Aaron froissa le parchemin en se demandant un instant si Amanda avait pu mettre en place une sorte de plan machiavélique pour le chopper en traître quand il arriverait dans son ancien chez lui. C'était plausible, et même probable, mais une étrange impression de malaise le poussa à sortir de son état végétatif et de sa méfiance pourtant fondée. Il allait aller faire un tour dans leur maison, ne la regarderait pas, ne lui parlerait qu'en cas de silence trop prolongé, et ne montrerait aucune attention à ses scrupules et sa vergogne.

Par précaution, il transplana à quelques mètres devant sa porte en s'interrogeant de plus en plus intensément. Qu'est-ce qui avait pu tirer Amanda de sa haine, de sa colère, et des souvenirs bouillants de leur récente engueulade qui en était presque venue aux mains...? Hum. Ce devait vraiment être urgent.

Il ne frappa pas à sa porte, il n'avait pas perdu toute dignité, et fut frappé par la vue de quelques cartons qui s'amoncelaient dans le salon. Apparemment, un déménagement se préparait ici... O joie. Il adorait être prévenu à temps.

Avec quelques grognements rauques, il escalada les marches jusqu'aux chambres et fut un instant tenté par la dernière porte sur la gauche... Leur chambre. Mais quelque chose l'arrêta, la peur de voir les cadres calcinés, le lit disparu sans doute... ou alors parce que un rai de lumière filtrait à travers la porte de la chambre de Melissa. Aaron se tourna vers celle-ci, en poussant un grand soupir, et il l'ouvrit.

Amanda était recroquevillé sur une chaise, dans une position de faiblesse qui lui sembla déplacée. Il ne lui accorda aucune attention, balayant de son regard terni l'étendue de la pièce qu'il avait pratiquement oublié, avant de déposer les deux billes opaques qui lui servaient de regard sur son ex-femme. Son visage rébarbatif n'était qu'une parcelle du sentiment qu'il éprouvait à se retrouver ici avec elle, sans sa fille qui plus est. Il fourra les mains dans les poches, faussement nonchalant, dédaigneux, et marmonna en guise de salut:

- " J'ai fait au plus vite. Qu'est-ce qu'il y a? Elle est où?"

Au plus vite, c'était vrai. A peine quinze minutes s'étaient écoulées depuis l'envoi du hibou par Amanda.
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Ξ Sujet: Re: L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre]   L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre] EmptyDim 14 Sep - 22:19

    Se débrouiller sans Aaron, retrouver sa fille toute seule…bien évidemment la jolie brune aurait préféré…mais contrairement à son ex mari, elle n’était pas un être abjecte et elle n’oubliait pas qu’il s’agissait également de sa fille à lui. Ils avaient beau avoir grand nombre de différents…Melissa, méritait bien un léger effort de leur part, surtout lorsque sa vie était en danger. Alors, elle lui avait écris, elle lui avait envoyé quelques mots histoire de lui dire, que si cela l’intéressait bien évidemment, elle avait besoin de lui ou enfin plus exactement sa fille avait besoin de lui. Y répondrait il ? Amanda en doutait, après tout il n’avait pas même pris la peine de répondre à sa fille…alors pourquoi lui répondrait il à elle. Pourtant elle n’avait pas bougé, la jolie brune était assise sur la chaise à bascule et elle tourner et virer dans son esprit les paroles ignobles d’Apophis. Sale situation dans laquelle elle se retrouvait, dans laquelle ils se retrouvaient. Mais c’était si prévisible…on ne se tirait pas si facilement des bras d’Apophis, elle avait bien trop baissé sa garde et ce elle en était parfaitement consciente. Amanda réfléchissait aux paroles qu’il avait prononcé, et les mots de sa fille lui revenait sans cesse à l’esprit. L’enfant ignorait parfaitement dans quoi elle venait de les mener…elle était si innocente…si éloignée de leurs histoire ! Il n’avait pas le droit…il n’avait pas le droit de toucher à sa fille.

    La porte s’ouvrit au rez-de-chaussée…Aaron venait d’arriver. Il n’avait pas frappé…elle s’en serait doutée, après tout il était chez lui. Les bruits de pas, de ses pas, raisonnèrent alors qu’il grimpait les escaliers puis plus rien. Il s’était arrêté dans le couloir. Puis il entra. Amanda ne bougea pas et ne daigna pas même poser ses iris claires sur ce dernier. Certes, après leur dispute de la veille, elle n’avait nulle envie de lui adresser la parole, pourtant…elle devrait mettre un mouchoir sur sa fierté, juste cette fois, juste le temps qu’ils retrouvent leur fille après chacun d’eux reprendraient où ils s’étaient laissés il y avait de cela quelques semaines. Sa présence même l’indisposait…le fait qu’il soit à côté d’elle, dans la même pièce…pourquoi l’avait elle appelé ?! Elle aurait du essayé de se débrouiller seule et lui demander de venir qu’en cas de problèmes…Non c’était stupide, elle n’avait pas eu le choix. La jolie brune finit alors par poser ses prunelles de cristal sur Aaron qui s’était décidé à ouvrir la bouche. Mais, elle demeura muette, parfaitement silencieuse, se contentant de l’observer. Jusqu’à ce qu’elle finisse par ouvrir lentement l’une de ses mains pâles. Dans celle-ci, une petite sphère, qui ne tarda à délivrer son message. La voix d’Apophis raisonna dans la chambre de Melissa. Rien de nouveau pour Amanda qui venait de poser la sphère sur le table de nuit.

    Lors que la voix se tut, la jolie brune releva une nouvelle fois son regard sur Aaron. Comprenait il pourquoi elle lui avait demandé de venir ? Etait il enfin soulagé parce que ce n’était pas pour lui parler spécialement ? Cependant Amanda n’était certaine qu’il en ait quelque chose à faire de toute cette histoire, ou bien si cela l’intéressait ce ne serait que pour Apophis, pour se venger encore et encore. Amanda soupira légèrement alors qu’elle se relever lentement et posait à côté de la sphère le doigt dans le mouchoir ensanglanté.


    _Je ne t’aurai jamais demandé de venir ici si je n’étais pas inquiète.

    Amanda était calme et sa voix demeurait neutre, elle préférait mettre à l’écart leurs différents, pourtant ses iris claires laissaient transparaitre son inquiétude. Mais quoi de plus normal après tout ? Il s’agissait de sa fille…comment ne pas être inquiète alors qu’elle était un compagnie d’un fou furieux qu’elle savait prêt à tout, histoire de se venger d’eux !

    Amanda se mit à faire les cents pas dans la pièce, elle n’arrivait plus à tenir en place, il fallait qu’elle sache comment allait sa fille, il fallait qu’elle la voit…Apophis allait rapidement regretter ce qu’il avait fais, toucher à sa fille n’était pas la meilleure des choses qu’il ait fais ! Lorsque la jolie brune s’arrêta prêt du lit de sa fille et finit par interroger à nouveau à Aaron. S’ils voulaient raisonner comme des adultes pour une fois…ils allaient devoir faire des efforts et il allait devoir lui expliquer ce qui s’était passé. Pourquoi ce doigts ? Pourquoi Apophis en était il furieux ? Qu’il ne lui mente pas, pas cette fois, elle n’avait pas le temps d’écouter ses bêtises.


    _Alors…que s’est il passé ? Pourquoi est il furieux , qu’est ce que cette histoire de doigt coupé? Explique toi…j’aimerai comprendre pourquoi il t’en veut encore une fois, Aaron. Je sais pourquoi à moi il m'en veut...mais si nous voulons recupérer Melissa...J'aimerai savoir pourquoi on en est là.

    Amanda observait Aaron, attendant des réponses. Mais elle détourna bien rapidement son regard et elle quitta la chambre de sa fille pour rejoindre leur ancienne chambre où se trouvait encore ses valises avec ses vêtements. Autant se changer car la journée risquait d’être longue.
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Ξ Sujet: Re: L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre]   L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre] EmptySam 27 Sep - 19:39

Aaron s'était adossé au mur près de la fenêtre, et n'avait plus délogé son regard de la boule lumineuse tandis que les paroles d'Apophis s'égrénaient selon un encensoir invisible. Il eut peu de réaction. Les mots traversaient son esprit et son coeur rocailleux sans qu'il ne daigne ouvrir la bouche. Ses muscles se contractaient beaucoup, par spasmes de rage, et les dires les plus pervers résonnaient en échos dans sa tête. Ses traits étaient déjà crispés lorsqu'il était arrivé, mais à présent, ses mâchoires se contractaient, on en voyait la bosse à travers ses joues mal rasées, et il écoutait, il écoutait, avec la ferme sensation de ne plus jamais pouvoir pardonner celui qui avait été son meilleur ami.

Le message semblait interminable. Il enchaînait les insultes à propos d'Amanda, et Aaron fut presque soulagé d'avoir appris par lui-même la liaison que son ex-femme avait eu avec Apophis... Sinon... Il l'aurait compris grâce à ce pouilleux, à ce singe mal dressé qui se vantait d'avoir chevauché la femme de sa vie. Apophis avait raison. Aaron était en train d'établir très soigneusement la liste des expression, des mots, des insultes utilisées par le blond, dans le but de s'en servir contre lui. Il notait même ses pauses, ses hésitations et ses rires, sa respiration de porc, ses souffles et ses soupirs. Rien ne lui échappait. Consciencieux Auror, Aaron plissait petit à petit les yeux, serrait les poings, criait veangeance.

Quand la voix de Melissa se joignit à celle d'Apophis, Aaron fit un curieux mouvement des bras, comme s'il claquait les mains sur ses hanches pour avouer une défaite difficile.

Il aimait sa fille. O, grands dieux oui, il l'aimait profondément. Mais il aurait été très curieux de savoir où cette jolie petite pousse avait tiré sa stupidité? De quel côté parental avait-elle sucé la bêtise? POURQUOI, mais enfin, POURQUOI, avait-elle fait confiance à ce grand dadais, malgré sa venue chez lui?? N'avait-elle jamais compris son éducation? Ne l'avait-elle donc jamais respecté?

Et puis d'abord, comment cela se faisait-il que Melissa se soit trouvé toute seule en compagnie d'Apophis...? Voila une question qu'il se jurait de poser à Amanda, la mère si protectrice qu'elle était incapable de surveiller sa fille et de la tenir éloigné des sadiques amateurs de jeunes filles!

L'enregistrement se coupa. Aaron traversa la chambre d'un pas mécanique quand Amanda lui présenta le doigt tranché dans son mouchoir. Il l'examina avec une grimace sombre, tandis que son ex-femme se mettait à faire les cent pas, visiblement survoltée. Aaron aurait bien pu gerber sur ce petit morceau d'Apophis, mais une idée toute nouvelle germait lentement en lui, une contrepartie à tout ce que le blond lui avait fait. Il se rendait à présent compte qu'ils jouaient tous les deux sur le même terrain, en même temps. Apophis pouvait lancer toutes les offensives qu'il voulait, Aaron se sentait très lucide: il préparait exactement les mêmes initiatives, en parallèle, toujours prêt à lui faire mordre la poussière... A se venger. Ah, la vengeance... L'oeuvre de sa vie...

Il laissa Amanda poser toutes les questions qu'elle désirait, et quand elle partit dans sa chambre sans lui avoir laissé le temps de calmer ses interrogations, Aaron en profita pour s'asseoir sur le lit. Il soupirait. Il soupirait toujours dans ces cas là, quand il fallait faire table rase du passé, quand il fallait avouer, tout avouer, dire tout ce qu'il avait caché, ne plus se protéger derrière quelque barrière morale. Il mettait ce qu'il allait lui répondre dans un ordre précis, l'histoire entre lui et Leandrà qu'elle savait déjà, et puis le reste, les détails qu'elle ignorait, l'ignominie du comportement d'Apophis, tout... Il soupira encore.

Quand elle revint dans la chambre de Melissa, Aaron leva les yeux vers elle, se frotta le visage.

- " Bon... Alors..." marmotta-t-il. "On reprend. Il t'en veut à toi parce que, selon sa si jolie expression, il s'est farci ta petite personne jusqu'à l'os... OK. Mais pour moi, c'est plus compliqué."

Il se racla la gorge avec la douloureuse impression que tout ça n'était plus un jeu, qu'ils n'étaient plus à Poudlard à se faire des vacheries sans importance, que maintenant, tout était irreversible et qu'Apophis venait de franchir la dernière limite.

- " Il est... Il a eu une liaison avec Leandrà." grogna-t-il sans la quitter du regard. "Je... suis arrivé à ce moment là. Mais cette ordure l'avait piégée, avec une bague, un truc qu'il lui a passé au doigt et qui les maintenait "liés" à jamais. Quand il se prenait un coup, elle se prenait un coup, et réciproquement."

Aaron marqua un temps d'arrêt. Pas qu'Amanda avait le cerveau lent [jeu de mots], mais il voulait lui laisser le plaisir de tout comprendre, de tout analyser, disséquer comme elle le faisait si bien.

- " On s'est rendu compte que ça pouvait être dangereux. Alors je lui ai coupé le doigt." expliqua-t-il d'une voix froide, sépulcrale. "Je suppose donc que c'est à cause de ça, et de sa jalousie... Et bien sûr, quelle douce veangeance de se taper ma femme..."

Aaron se releva en faisant grincer le lit en fer forgé de Melissa. A son tour, il fit quelques pas dans la pièce, regarda à travers la fenêtre, toucha de la main son bureau, s'approcha de la sphère magique messagère de leur malheur. Lentement, amoureusement, il sentait une rage insurmontable l'envahir, une haise dévoreuse, comme une excroissance parasite qui lui bouffait les tripes, s'insinuer jusqu'à son cerveau. Il n'avait pas mentionné leur bébé, à lui et Leandrà; de toute façon, Amanda connaissait déjà son existence. Ca ne servait à rien qu'ils s'engueulent, encore et encore, elle semblait l'avoir très bien compris. Mais il avait tellement envie de lui faire remarquer ses torts, de la mettre face à ses responsabilités, de laisser planer un petit "ha ha je te l'avais bien dit", qui lui brûlait la gorge. Il savait pourtant que c'était le démon de la colère qui lui susurait ce conseil, juste la petite voix démoniaque sur son épaule gauche, qui faisait taire sa raison, sa conscience.

- " Explique moi comment ça a pu se passer. Dis le moi." lança-t-il d'un ton neutre, mais ferme, en lui jetant un regard dépourvu d'aménité. "Il n'a pas pu utiliser la force, Melissa semble calme, presque en confiance."

Aaron s'approcha une nouvelle fois de la fenêtre et regarda au travers les haies qui entouraient son ancienne demeure, puis sa cour, verte, vide, lugubre. Sa voix retentit avec un peu plus de force quand il poursuivit:

- " Ne me dis pas que tu as commis la profonde connerie de l'inviter? Ou que, dans ta hâte précipitée, je l'ai bien vu, de t'enfuir de cette maison, tu as supprimé toutes les protections que j'y avais mises?" - à présent, sa voix tremblait de colère - "Il s'est introduit ici, et pourtant, tu ne t'es pas réveillée. Alors soit les dispositions magiques dont j'ai entouré la maison ne se sont pas déclenchées car tu les as annulées, soit tu ne les as pas entendu parce que, au hasard, tu étais chez ton frère, soit... Apophis est venu ici en tant qu'ami... ou en tant qu'invité."

Il colla un instant son front contre la vitre propre, ferma les yeux pour savourer la fraîcheur de la fenêtre. Le temps était gris dehors, il aurait pu neiger; il y pensait à peine. Des images de sa fille lui trottait dans la tête, et il se sentait nauséeux. Mais il n'était plus le temps de chercher un responsable. Il se retourna vers Amanda.

- " Qu'est-ce que t'en penses?"
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Ξ Sujet: Re: L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre]   L'enlèvement [PV Aaron, Amanda puis libre] EmptySam 27 Sep - 21:47

    Le message avait défilé, semblant interminable. Les paroles infâmes, puériles et vulgaires d’Apophis raisonnait une fois encore dans l’esprit de la jolie brune. Ses propos étaient si déplacés…mais ses motivations, elles, étaient fondées. Il avait agis ainsi et Aaron tout comme Amanda savait parfaitement pourquoi. Elle, c’était simple, elle n’avait pas simplement couché avec lui pour le plaisir de coucher avec, non elle s’était servie de lui pour atteindre et blesser Aaron…Le blond n’avait pas apprécié malgré qu’il l’eut toujours su. Quant à Aaron, encore une fois, par son comportement pathétique, il s’était mis à dos son ancien et fou furieux, meilleur ami. Ils avaient de ce fait, tout deux bien des choses à se reprocher…mais contrairement à l’Auror Amanda avait bien compris que dans tout cela il ne s’agissait pas de remettre sur le tapis leurs histoires. Ici, il ne s’agissait de leur fille ! Et ils devaient se concentrer sur elle, et sur elle uniquement. Mais, comme Amanda s’en serait doutée, il était là une chose bien difficile , Aaron n’était pas capable de faire table rase du passé ne serait ce que l’espace de quelques minutes. Non il lui en voulait et comme elle le savait, il ne tarderait pas à lui faire étalage de tous leurs différents depuis déjà bien des années. Alors elle était prête, elle attendait ses reproches qui ne tarderaient plus.

    Ainsi elle regardait Aaron, il était furieux et elle savait qu’il avait gravé dans son esprit chaque mot que venait de prononcer Apophis. Et il n’attendait qu’une seule chose…le lui faire regretter. Peut être qu’également Amanda espérait qu’Aaron se souciait un peu de leur fille et non pas seulement d’Apophis…mais elle avait peu d’espoir à ce sujet. Elle ignorait ce qu’il pouvait ressentir pour leur fille, il n’avait jamais montré la moindre marque d’affection à son égard, n’avait pas même daigné lui répondre ces derniers jours…Alors maintenant qu’il venait de perdre sa fille, se faisait il simplement du soucis ? Amanda n’en savait rien mais elle avait surtout peur qu’encore une fois, au détriment de Melissa, la petite guerre que se menait Aaron et Apophis n’empiète sur tout le reste...cependant, cette fois, il s’agissait de sa fille et Amanda n’était pas disposée à la voir courir le moindre risque parce que son père avait décidé de régler ses comptes !

    La jolie brune écouta alors ses explications… il lui devait des explications…Et lorsqu’il prononça ses paroles, la jolie brune ne prononça pas un mot. Alors si sa fille lui avait aujourd’hui été enlevée cela était uniquement la faute de « cette gamine ». Si sa fille courrait un risque aujourd’hui c’était à cause d’une catin ! Parce que ces deux abrutis c’étaient battu pour une fille !! Amanda avait beaucoup de mal à encaisser…oui elle avait de plus en plus de mal à encaisser et accepter les frasques de son époux…Cela faisait vingt ans qu’elle encaissait et aujourd’hui…elle n’y parvenait plus.

    Pourtant à cet instant, aucune colère ne l’envahit, elle se sentait
    complètement vide, peut être dépassée par tout cela, dépassée par l’ultime bêtise d’Aaron. Elle ne savait plus, elle était fatiguée, lasse et n’avait plus l’impression de pouvoir ressentir quoi que ce soit. C’était la dernière fois, la dernière fois qu’elle voulait avoir à faire à Aaron. Cela suffisait, elle ne pouvait plus endurer, elle ne tenait plus la distance, plus maintenant. Alors lentement, alors qu’il reprenait pour lui demander comment elle avait pu mettre leur fille en danger, les prunelles claires de la jeune femme se posèrent sur Aaron. Il l’accusait, il l’accusait d’avoir fait confiance à Apophis, de lui avoir présenté leur fille, il l’accusait presque de la situation dans laquelle ils se trouvaient et Amanda le regardait comme si elle n’était plus même capable de lui en vouloir.

    Il voulait l’accabler davantage ? Qu’il fasse…si cela pouvait le soulager. Mais Amanda n’avait pas besoin de cela, s’il était là pour lui rappeler ses erreurs, elle ne voulait pas de lui, elle ne voulait pas de son aide, elle voulait qu’il parte. Qu’il parte et ne revienne pas, que plus jamais leur chemin de se croise, parce qu’elle n’était plus capable de l’affronter. Ainsi calmement, elle lui rétorqua comme si elle n’avait pas pris note de ses sous entendus et de la colère sourde qui l’avait envahi en remarquant que tout cela était encore et toujours la faute de son ex femme.


    _Je comprends…Une histoire de jalousie…bien. Quant à la vengeance de se taper ton ex-femme, s’il ne s’était arrêté qu’à cela, tous les deux nous en aurions été heureux .

    Amanda eut un bref sourire à l’égard d’Aaron, alors qu’elle s’appuyait lentement contre la commode et qu’elle le suivait du regard. Il semblait presque accablé…mais venant de lui…elle avait bien du mal à croire que l’accablement s’était emparé de sa personne.

    _Tu m’en veux…et je comprend. J’ai commis des erreurs, et si Melissa a été si confiante c’est parce qu’elle avait rencontré Apophis. Parce que dans ma colère à ton égard j’ai eu la bêtise de baisser ma garde vis-à-vis de ton ami. Mais j’étais dans cette maison…et je n’ai rien entendu, absolument rien. Je n’ai pas toucher aux sortilèges qui entouraient la maison, je n’ai pas même quitté la maison pour allé diner chez mon frère…strictement rien. Alors j’ignore comment il a pu pénétrer cette maison.

    La jolie brune soupira légèrement alors qu’elle baissait son regard. Aaron voulait il encore et toujours entendre ses explications afin de pouvoir lui faire de nouveaux reproches ? Il était là pour cela ? Pour l’entendre dire qu’elle avait commis des erreurs ? Amanda en avait l’impression et elle avait l’horrible sensation qu’il n’était là que pour cela et uniquement pour cela. Alors s’il ne voulait pas l’aider, bien…elle se passerait de son aide.

    _Cependant…si tu es là pour me remettre la faute dessus Aaron et uniquement pour me rappeler que j’ai commis beaucoup d’erreur ces temps ci…je t’en prie, rentre chez toi, va retrouver ton amie et ton enfant, ta nouvelle vie, et laisse moi rechercher notre fille seule. Je peux me débrouiller seule, si tu ne te sens pas concerner par Melissa parce que moi je ne veux pas la perdre, comme j'ai perdu James…Cependant je me permet de te rappeler une chose, un fait et ses conséquences plus exactement. Si tu n’avais pas couché avec cette gamine, Apophis n’aurait jamais été furieux, je n’aurais jamais couché avec Apophis et notre fille n’aurait jamais été enlevée puisque son père aurait été là.

    Amanda était parfaitement calme, sa voix était neutre. Elle ne ressentait plus rien, l’inquiétude avait pris le pas sur tout le reste et elle n’avait plus rien à perdre. Aaron ? elle l’avait perdu depuis des années. Sa fille ? Elle était entrain de la perdre… alors calmement en se redressant la jolie brune ajouta posement, son regard azuré se reposant sur son ex époux

    _Voilà, tu as le choix Aaron, tu peux repartir mener ta vie comme tu l’entends avec ta famille, ou bien rester et m’aider à retrouver notre fille après quoi je te promets que je disparaitrais définitivement de ta vie.

    Un pâle sourire apparut une nouvelle fois sur le visage pâle de la belle aristocrate puis elle se détourna et récupéra la petite sphère posée toujours sur la table de chevet. Qu’il choisisse ce qu’il désirait, Amanda n’en avait plus rien à faire.
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