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 | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |

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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyDim 16 Aoû - 23:56

Titre : Quand le prince charmant existe
Couple : Anthony Saintclerc / Amber James
Personnages concernés : Le couple et des " fans "
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 7. Superstar
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Après Poudlard.







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Quand le prince charmant existe

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    Ecrire. C'était sans doute une des seules dernières choses qu'il me restait encore de Poudlard. Oh oui, trop de choses s'étaient envolées de cette maudite école, trop de belles choses, pas assez de mauvaises sans doute, enfin, je regrettai maintenant amèrement ces années pleine d'insouciance, je poussai un long soupir, non, insouciance était loin d'être le mot juste, à quatorze ans, j'en avais déjà plus vu que nombre d'adultes, mais il me semblait que, ma septième année finie, tout m'échappait des doigts comme si j'essayais d'attraper vainement de la fumée. J'ai beau m'acharner, rien ne reste très longtemps près de moi. J'attire les hommes, autant voir même plus qu'à Poudlard, mais tous ne sont que des histoires d'une nuit ou d'une semaine pour les plus chanceux et moins collants. A part Cristal qui était restée ancrée dans ma vie comme un escargot à sa carapace, tous mes amis, autant moldus qu'à Poudlard se sont évaporés, et seule l'ancienne verte et argent, ma meilleure amie aussi, ne s'était pas écartée de moi et nous logions dans un loft à deux. La belle vie la plupart du temps mais la voir si heureuse avec son petit ami me donnait le goût amer de l'être cher perdu bêtement. Sans doute encore mes sarcasmes, voilà bien une chose que je regrette de ne pas avoir vu partir durant ma vie.

    Pour passer le temps et combler un vide que je ne comblerais sans doute jamais, j'ai continué à écrire et à dessiner. J'ai fini par en faire mon métier, par hasard, j'ai proposé des planches de bande dessinées à un journal et pour finir, j'en ai fait toute une série, mais j'ai fini par me lasser, l'idée ne me convenait plus, la manière de voir es choses qui m'entouraient non plus et après un dernier tome qui en a déçu beaucoup, j'ai tout bouclé et arrêté, j'avais gagné assez d'argent pour pouvoir me permettre plusieurs années sans travailler. Ce que j'ai admirablement fait durant une année entière où je restais encrée devant mon écran d’ordinateur que Cristal avait tant eu du mal à accepter dans le loft car c'était un appareil moldu, mais il a bien fallu qu'elle s'y fasse, après tout, je ne suis qu'une Sang-Mêlée... J'y suis restée des jours et des nuits, j'ai même inquiétée Cristal pendant un temps car je ne sortais même plus, à part de temps en temps pour un dîner affaires où l'on me proposait telles ou telles BD, mais ça me semblait si insignifiant que je n'en prêtais guère attention; je décollais de mon ordinateur simplement pour aller prendre une douche et pour dormir ( et cela, pas encore tout le temps ! ) mais, avec de l'acharnement, j'avais fini. J'avais écrit ce que je considérais comme mon premier vrai roman, de la romance certes, ce n'était pas la caractéristique première des Serpentards, mais je ne l'étais plus et à vrai dire, je m'en fichais comme d'une gigue.

    J'avais de suite appelé mon éditeur alors que les pages noires d'écriture tombaient une par une à terre en sortant de mon imprimante. Bien sûr, ce n'était pas la même chose, une BD, un roman et d'après Erik, il ne fallait pas s'attendre à une émeute pour le bouquin vu que j'avais déçu avec la fin de ma maquette, néanmoins, l'émeute était venue. Il avait fallu plusieurs mois, mais il paraissait que j'étais devenue l'écrivain en vogue du moment; enfin, je ne prenais pas trop la grosse tête, l'effervescence finirait bien par retomber. Même si j'espérais sincèrement qu'elle prendrait son temps. Pour la peine, maintenant, je me trouvais dans une boutique Moldue, à signer des autographes de fans, plus vieilles que moi pour la plupart, il était vrai qu'à 19 ans, peu de gens aiment lire des histoires d'amour. Les femmes se poussaient sans hurler néanmoins comme la plupart le font, et la pressait de question, pourquoi avoir écrit un livre ainsi ? Sans doute pour revivre une histoire que je ne vivrais plus jamais... C'était un point de vue d'une grande maturité pour certaines, d'une grande naïveté pour d'autres. Je penchais moi aussi pour la deuxième catégorie, la vie de ne se passait plus ainsi de leurs jours, même si la Guerre était maintenant finie. Néanmoins, une jeune femme blonde me piqua dans le cœur en lançant :


« C'est un jeune homme parfait dont vous nous parlez là ! Mais existe-t-il vraiment ? Peut-être est-ce tirée d'une expérience personnelle ? »

    Question choc, oh bien sûr que oui, c'était tiré d'une expérience personnelle, plus que tout, mais si dans mon roman tout se terminait bien, ce n'était pas le cas de la vie réelle. Mon prince charmant, si beau, si gentil, si conciliant, si... parfait, n'était plus. Enfin, il était toujours en vie, ça, oui, mais plus dans ma vie à moi, à mon grand désespoir. J'offris néanmoins un sourire forcé à la femme devant moi :


« Et bien...
- C'est la vérité. Je l'espère. A moins que ma chérie ait un amant ? »

    Je me retournai, stupéfaite, vers cette voix que je reconnaissais si bien et qui m'avais tant manquée. Anthony Saintclerc. L'homme de ma vie en un sens, mais rien qu'en plongeant mes yeux dans ceux du blond maintenant à côté de moi, je sus que tout était perdu, il ne faisait que jouer la comédie pour m'aider une fois de plus. Une fois de trop peut-être. L'ancien Poufsouffle et mon ancien petit-ami au passage me faisait avoir des espoirs que je n'aurais mieux pas fait d'avoir, j'espérais pour un rien et pis, me morfondais sur ma personne pendant des mois, des mois et des mois, à pleurer tout son saoul pour seulement reprendre des forces pour vivre au jour le jour. On appelait ça un chagrin d'amour paraissait-il, même si je préférais ne pas penser avoir pu tomber dans cette idiotie. Anthony posa doucement ses lèvres sur les miennes et je fermai les yeux, ne sentant plus rien passer entre nous. Il ne faisait qu'attiser de meilleures rumeurs qu'il y en aurait eu si j'avais répondu que j'étais seule. je le regardai longtemps et il resta pendant des heures à côté de moi, me lançant des regards où l'amour n'était plus. Je finis de signer mes livres et, quand tout le monde fut sortit, le regarda partir vers un taxi, sachant très bien que cette fois, je ne le verrais plus, c'était un baiser d'Adieu cette fois. Alors, sous la pluie, les yeux qui se battaient pour ne pas faire couler mes larmes, je murmurai à l'ombre du taxi tournant dans la rue, même si c'était plus pour moi-même :


« Au revoir »

    Il n'y avait plus rien d'autre à dire.





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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptySam 5 Sep - 23:18

Titre : Game Over
Couple : Hayden Smith / Amber James
Personnages concernés : Le couple
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG
Thème (numéro et nom) : 6. Entre le rêve et la réalité
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Durant les vacances.






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Game Over

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« Ambeeeeer ? J'ai un cadeau pour toiiiiii ! »

    Je souris d'une manière lointaine dans le petit salon du loft que je partageais avec Cristal, je pouvais reconnaître cette voix parmi des centaines d'autres; certes, comme à peu près avec le peu d'amis que j'avais, mais bon, peu de gens peuvent prétendre savoir le faire. Cette voix, un peu grave que chez les garçons de l'âge de mon interlocuteur, encore un peu chevrotante, comme s'il était encore dans l'adolescence ; une voix qui donnait envie de vivre la même joie constante que celle qu'il vivait. Mais je pouvais y entendre, bien enfouie néanmoins, la perte d'êtres chers durant toute sa vie, ooh, ce que je m'en voulais de lui avoir tant pourri la vie à ce moment-là, quand il allait si mal. Lui aussi m'embêtait d'ailleurs. On allait mal à deux, on se détruisait mentalement tous les deux un peu plus à cette époque-là et peut-être est-ce ça qui nous avait rapprochés ? Je ne sais pas trop mais ce que je savais, au contraire, c'était que réfléchir à notre relation la dégradait jusqu'au dernier souffle ; il n'y avait pas besoin de mots ni de réflexion pour que l'on se sente bien l'un avec l'autre. C'était idiot certes, mais, je n'ai jamais eu ce genre de relation avec quelqu'un. Tout ça était ... particulier.

    Hayden. Smith. Deux noms que j'utilisais très rarement, vu que nous restions silencieux la plupart du temps ou que nous évitions d'utiliser nos noms pour ne pas se rappeler ces années où nous nous détestions tant. Je pus voir sa chevelure brune toujours aussi désespérément emmêlée - je soupçonnais même que mon rouge et or préféré ne faisait plus rien pour essayer de les discipliner - débarquer dans mon petit salon improvisé, pis son sourire aussi grand qu'une maison que c'en faisait presque peur ; le tout flanqué d'une grosse et étrange boîte multi color. Ha làlà, Hayden, que m'avais-tu encore ramené là ? Et bah oui, avec lui, je devais m'attendre à tout, l'autre fois il m'avais ramené un truc batt... Batteur ? Moldu, et pour finir, la moitié de la cuisine avait explosé ; parce que si le ptit sait me ramener tous les trucs improbables chez moi - en plus quoi, il peut pas les ramener chez sa jumelle? n_n -, il ne sait pas les utiliser ! Et avec ses airs de grand héros, il m'avait dit place aux hommes avant de foutre le feu à l'appareil et tout aire exploser. Et c'est là qu'on est content d'avoir la magie pour nous, parce que si Cristal avait vu l'état de l'appart' ( et Helena l'état d'Hayden fut fut ), elle aurait hurlé. Hayden Smith, ou plus communément appelé, la gaffe ambulante !


« Je t'ai ramené un truc Moldu !
- Mon Dieu, si c'est encore un truc qui explosera dans mon loft, non merci !
- Heuuu ... J'en sais rien.
- Ca promets !
- Allez ! C'est une console de jeux vidéos, j'ai déjà essayé chez Matt, je sais comment ça marche, c'est trop coooool ! »

    Je grimaçai, rien que le son du nom Matt me crissait aux oreilles. Je haïssais ce mec, comme il était rare de voir une telle haine. On s'est un peu détruits mutuellement, nous deux aussi, une relation un peu distante, plus pour s'amuser qu'autre chose, mais on s'est fait mal l'un l'autre à vouloir rabaisser l'autre. J'avais toujours cru que Serpentard était plus fort que Griffondor, je le pense toujours d'ailleurs, mais depuis que Matt Stevens et moi avons rompu toute relation amicale et surtout plus, je doute des fois, quand je sens cet étau glacé enserrer mon cœur, ces larmes de sel envahir mes yeux sans pour autant en franchir les paupières lorsqu'il m'humilie. J'imagine qu'en tant que premier petit ami, il m'a marqué au fer rouge et que tant que notre haine l'un de l'autre ne se sera pas éteinte, nous souffrirons. On n'a beau essayé de ne plus se voir, en fréquentant la même école, en internat, c'est dur, c'est pour cela que je pense aller à Beauxbâtons une année. Peut-être plus. Je ne sais pas encore. Hayden voyait bien que parler de Matt m'avait embrumé, d'habitude, il n'en parlait pas, pour ne pas briser notre connivence, mais là, ça lui avait sans doute échappé. Il me fit encore un sourire ultra bright que je ne pus que lui renvoyé. Hayden. Tout une histoire.

    Je le regardai brancher ça et là les câbles sur la télévision qu'à vrai dire, Cristal et moi ne regardions que lorsque nous étions déprimées, devant un film à l'eau de rose, avec un bon pot de glace de chez Florian Fortârome ; encore un des machins qu'Hayden avait ramené du monde Moldu ... Cristal avait aussi eu du mal à l'accepter, tout comme elle avait eu du mal à accepter que j'eusse un ami chez les rouges et ors, mais, en lui faisant habilement remarqué qu'elle aussi avait une amie chez les jaunes et noirs et que, Merlin le sait, je détestais les Poufsouffles, elle s'était tue, m'avait foudroyé du regard sans que je bouge, comme d'habitude, j'avais tellement l'habitude de ce regard, pis avait fini par soupirer et sourire. Comme d'habitude. Bref, la boîte magique, comme l'appelait ma meilleure amie, avait sans doute été un des seuls, si ce n'était pas le seul cadeau qu'Hayden avait vraiment réussi à m'offrir, vu que le trois quart du reste avait fini à la poubelle parce que monsieur - oui, même pas moi - avait réussi à tous les détruire un à un. Il finit par appuyer sur le bouton de marche de l'engin, alluma la télé qui resta désespérément grisonnante et prit la télécommande pour s'asseoir à côté de moi, des consoles en main. Pour couronner le tout, il mit ses pieds qui, tout le monde ayant un jour eu le loisir de dormir dans la même pièce que lui, n'était pas des plus frais sur la petite table de salon, me faisant lever les yeux, il ne changerait pas.


« Tiens, une commande, on va jouer à deux, okey ? Le but, c'est de tuer les méchants pour délivrer la princesse, comme dans tes contes à l'eau de rose, ça marche ? Tu suis ? »

    Genre, j'étais une handicapée ! Vexée, je ne lui fis qu'un signe de tête sec, le faisant éclater de rire, comme d'habitude, il prenait tout à la rigolade, à quoi bon être vipère si c'est pour qu'on se foutte de vous ? Désespérant ... n_n. Le jeu démarra enfin et il me fallu quelques minutes pour me remettre du choc, waow ! Tout répondait à la commande, c'était impressionnant ! Comme le disait souvent Hayden, ceux que nous appelions " Sangs-de-Bourbe " était plus puissant que nous car, sans baguette, il pouvait s'en sortir tout aussi bien qu'avec ; moi ... Je serais dépaysée, je le savais bien. Pourtant, comme le faisait encore une fois si bien remarquer mon ami, j'avais moi aussi une moitié de sang Moldu, par ma mère ... Mais depuis la découverte des Taylor, j'avais décidé de la renier, comme j'avais renié mon père et le reste de la famille ; j'étais une Von Heidfeld dans mon cœur et cela suffisait complètement, à moi comme à Cristal. Je me concentrai sur les images terriblement bien faite et, alternativement sur la commande et, petit-à-petit, je remarquai à quel point Hayden & moi faisions une bonne équipe, on était vachement fort ! Bien, vite, nous fûmes pris dans le tourbillon du jeu, je ris de lui lorsqu'il prononçait un juron quand son personnage perdait une vie, alors que, quelques minutes après, je sautais en même temps que mon personnage, nous faisant éclater de rire simultanément. Incroyable. Le dernier niveau arriva bien vite et, me sortant quelques secondes du tourbillon du jeu virtuel, je remarquai qu'il y avait plus de deux heures que nous jouions ! Impossible ! O_O J'haussai les épaules avant de revenir dans les jeux, pour un niveau, on n'était plus à ça près ... Ce fut plus long, plus difficile et beaucoup plus hilarant d'arriver à la fin, mais, surtout grâce à Hayden qui était vraiment un génie dans ce domaine, nous étions arrivés au bout. Nous pûmes voir, consoles sur la table, le prince arriver vers la princesse et l'embrasser fougueusement, heureux de la retrouver. Le rire moqueur que j'allais lancer s'étouffa contre les lèvres d'Hayden qui ... qui m'embrassait ?! J'ouvris des yeux comme des soucoupes alors qu'il se détachait de moi, dans la même position.


« Waow ... Désolé, j'étais encore dans le jeu ! »

    Il éclata de rire en rangeant les manettes à côté de la console. Encore un achat raté Hayden, encore un !







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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyMar 26 Jan - 21:33

Titre : Sexe, drogue & vodka !
Couple : Keira Williams / Amber James
Personnages concernés : Les deux & Edward Of Curty.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13
Thème (numéro et nom) : 27. Débordement.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : /






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Sexe, drogue & vodka !

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    La musique de la boîte sonnait sourde à mes oreilles. Nous nous étions tous installés dans une petite salle à part du club, Edward connaissant bien celui qui le tenait pour avoir fait quelques shoots dans l'ambiance de la discothèque. Je ne savais pas trop qui étaient les autres personnes présentes - Je les avais déjà vus et passés "d'agréables moments" avec eux, mais sans plus - à part Keira, bien sûr, comme dans le trois quart des sorties que je faisais, une des fameuses perfects, la blonde, dont je ne me souvenais plus du nom, et celui qui devait s'appeler Kaïn Harner, un mec que Key' détestait auparavant mais qui semblait plus que proche d'elle maintenant. La quantité d'alcool que j'avais ingurgité durant cette soirée devait être astronomique, car je ne me souvenais même pas dans quelle dizaine je m'étais arrêtée. Ajoutons à cela quelques poudres blanches qu'avaient ramené Keira et Edward pour " égayer " la soirée et tout était partie en vrille. Rien d'irréparable ceci dit, personne ne faisait vraiment attention à ce qui se passait autours de soi, on laissait les deux entrain de s'accoupler un peu plus loin sans aucune remarque, comme si tout était naturel. Même, tout l'était, non ?

    Edward m'attrape par la main et me fait tourner comme les danseuses de ballets russes. J'adore ce genre de ballets, il le sait et s'amuse toujours à me représenter comme la danseuse et lui le danseur, alors que nous finissons tous les deux par nous écrouler sur le tapis du salon. Les autres rigolent avec nous, sans vraiment trouvé cela drôle, ils ont trop bu, eux aussi, nous sommes tous dans un état second. Cet état second où il n'y a plus d'interdit, où on ne sait pas où l'on se réveille le lendemain et où la seule chose qui nous importe, c'est de trouver la chambre ou la toilette la plus proche. Le genre d'état second qu'ils atteignait trop souvent aux goûts de beaucoup, mais qui ne dérangeait pas le moins du monde les protagonistes. Ce genre de soirées où il faut bien fouiller et faire confiance aux autres pour se rappeler ne serait-ce que la moitié de ce qui s'est passé la veille, où l'on peut aussi compter sur la tromperie que l'on commet en se rhabillant. Rares étaient les fois où cela m'était arrivé, je préférais rentrer que de passer la nuit avec, pour la plupart du temps, un inconnu. Et oui, je n'étais pas si dévergondée que ça.

    Edward me fait des chatouilles qui pourraient paraître déplacées dans une situation sobre, mais ce n'était pas notre cas et personne ne sembla remarquer ce qui se passait. Enfin. Le but de ces chatouilles finit par arriver ; certes, en titubant, je me suis levée de son torse musclé et il en a fait de même, comme s'il n'avait rien pris de la soirée. Ce mec m'étonnerait toujours ! Nous avons fini par nous installer à côté des autres qui avaient déjà déposé un nombre impressionnant de verres vides sur la table basse. J'ai piqué discrètement le verre de ma rousse préférée alors qu'elle embrassait à pleine bouche un blond que j'avais vu à plusieurs soirées sans pour autant connaître son nom. De toute façon, elle faisait ce qu'elle voulait ! En plus, ça me donnait un verre gratuit, que demander de plus ? Je l'ai vidé d'un cul sec et me suis enfoncée dans le fond du canapé en écoutant les plus âgés aire part de leurs ébats mutuels - autant ensemble qu'avec des petites de Poudlard dont il se fichait bien, oui, je me sentais encore visée, j'y étais toujours, moi ! - . Alors que plus ou moins tous y étaient passés, plusieurs regards convergèrent vers moi, comme attendant mon petit discours, oubliant que j'avais plusieurs années en moins qu'eux.


« Et bah ... En fait, la seule que j'ai pas embrassé dans la pièce, c'est Keira ... »

    J'ai revidé un deuxième verre - depuis que j'étais assise, bien sûr - et alors qu'elle éclatait de rire, je lui ai attrapé le coup de ma main libre et l'ai embrassé à pleine bouche, en éclatant à moitié de rire devant sa tête étonnée. La nouvelle génération, une vraie décadence, que voulez-vous ... ?









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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyDim 31 Jan - 17:16

Titre : Je t’aime, moi … aussi.
Couple : Daniel Sallers / Amber James
Personnages concernés : Le couple, Cristal Von Heidfeld & Elania Taylor.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : #10 : #10
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Début de quatrième d’Amber, cinquième de Daniel.









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Je t’aime, moi … aussi.

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@Greg & Sushi







    Dix mois. Cela faisait pile dix mois qu’Amber James et Daniel Sallers, petit couple de Serpentards, dits « parfait » d’après les rumeurs qu’avaient collecté la meilleure amie de la concernée et d’autres personnes. Les rumeurs disaient beaucoup de choses infondées, leur petit couple était vraiment loin d’être parfait, les disputes n’étaient pas leur lot quotidien, il était vrai qu’elles étaient même assez rares, mais on pouvait dire que lorsqu’un des deux n’était pas d’accord avec l’autre et que cela ne se réglait pas de suite, tout s’engrangeait et faisait éclater une dispute sans pareille entre les deux verts et argents. Et quand on disait dispute sans pareille, on pouvait dire froid polaire entre les deux « amoureux » durant une bonne semaine, même si personne ne semblait le remarquer par leur discrétion habituelle et leur non-proximité qui en étonnait plus d’un, mais qui s’expliquait par le simple fait qu’ils préféraient ne pas s’exposer aux rumeurs ( visons Ophélia MacMillan par ces propos ) et, simplement, aux jugements des autres. Mais on pouvait dire que leurs plus proches amis pouvaient goûter en direct de la relation plus que tendue qu’ils pouvaient avoir, insultes, regards de tueurs, bref, tout ce que Serpentard a fait de mieux, et c’est pour cela qu’ils rigolaient beaucoup en entendant tous ces ragots disant qu’ils étaient le plus beau et calme couple de l’école.

    Pourquoi vous parlez des moments de froid alors, qu’en ce jour, le couple fêtait ses dix mois ? Parce qu’à vrai dire, il ne les fêtait pas, un de ces fameux froid s’étendaient depuis quelques jours sur les deux jeunes adolescents et, une fois n’est pas coutume, tout Poudlard était courant. En effet, pour une fois que ce n’était pas la faute d’Amber, durant leur repas dans la Grande Salle, les deux amoureux étaient l’un à côté de l’autre, comme d’habitude ceci dit, mais la jeune fille, pour ne pas déranger à l’habitude, jouait plus avec sa fourchette qu’elle ne mangeait. Depuis le début de l’année, les deux verts et argents déprimaient beaucoup, chacun pour des raisons différentes et surtout par des manières différentes ; Daniel avait préféré s’éloigner un peu de sa petite amie et se consacrer un peu plus au Quidditch ( bien que la jeune James soit la capitaine, cela n’était pas du tout la même chose que lorsqu’ils n’étaient qu’à deux. ), tandis qu’Amber se mettait elle aussi au Quidditch à corps perdus et ne mangeait presque plus. Ce dernier point qui exaspérait plus que tout son compagnon, qui ne supportait pas de la voir si bas sans pouvoir rien faire, trop occupé à régler ses propres problèmes. Le Batteur avait juste essayé de la faire réagir, mais il fallait donner un défaut au roux : Il n’avait pas de tact. Aussi, il lui avait juste renvoyé un sec : « Tu te plains que je m’éloigne, mais en mangeant rien, tu deviens aussi sec qu’un brin de blé. » La sorcière avait remis ses couverts calmement sur l’assiette, l’avait repoussé, s’était levée comme si de rien n’était, étonnant par-là même Cristal qui aurait plutôt vu une réaction très violente de la part de sa meilleure amie, mais, comme pour répondre à ses attentes, la jeune fille avait jeté un regard qui avait même cloué le Sallers et lui avait administré une gifle sans pareille, ramenant l’attention de toute la Grande Salle sur eux. Les filles s’étaient mise à jaser sur Amber et les garçons à rigoler de Daniel. De la belle panade. Et la capitaine était partie, tout aussi calmement, vers les portes de la Grande Salle.

    Amber broyait du noir en marchant le long du couloir avec Cristal qui tentait tant bien que mal d’arranger la situation entre les deux, avec l’aide de plusieurs verts et argents qui en avaient marre de les voir se tuer du regard. Les deux jeunes filles discutaient du problème qui opposait le couple et la blonde ne démordait pas du fait qu’elle avait raison et que c’était comme ça. Pour une fois, sa meilleure était d’accord avec elle, mais faisait tout pour enlever quelques poids du dos du jeune Sallers qui aurait beaucoup de mal à se dépêtrer de sa gaffe qui, il fallait le dire, avait été monumentale. Néanmoins, les deux Serpentardes furent interrompues par quelqu’un que, Merlin peut l’affirmer, Amber n’était pas en mesure de voir, surtout en ces temps « troubles ». Elania. Sa demi-sœur, retrouvée il y avait peu, et elle-même se détestaient plus que tout car ne voulant pas admettre que leur mère avait pu leur mentir pour se mettre avec l’autre énergumène qu’était le père d’Elania, celle-ci qui préférait penser qu’elle n’aurait jamais dû se mettre avec Eban et procréer cette mégère d’Amber. Oui, un beau mélange en effet. Et la brune avait ce petit sourire de vainqueur qui exaspérait tant les deux autres, et sa voix de crécelle fit frissonner la petite sorcière lorsqu’elle commença :


« Alors, dix mois avec Sallers il paraît ?
- Ouais …
- Je vois pas ce qu’il te trouve franchement, il mérite mieux …
- Hmm …
- Il t’a offert quoi ?
- Rien.
- Pfff ! Mon copain, lui, pour nos dix mois, il m’a offert une magnifique chaîne d’argent !
- Il fallait bien qu’il rachète l’erreur qu’il avait faite en se mettant avec toi, n’est-ce pas ? »

    La blonde s’étonnait elle-même par sa gentillesse, d’habitude, ne lui aurait-elle pas claquer ses cinq doigts fins sur la figure, y laissant une marque d’au moins une semaine, mais elle ne l’avait pas fait. Pourquoi ? Amber le savait, mais se sentait chiffonnée de devoir se l’admettre, la remarque de sa demi-sœur avait fait mouche : Il ne lui avait rien offert. Elle se raccrochait à l’idée que c’était peut-être simplement à cause de leur dispute et que, têtu comme il l’était, il attendait qu’elle vienne premier à lui. Mais peut-être ne l’aimait-il plus simplement, qu’elle était vraiment devenue comme un brin de blé ? Comme il lui avait dit au dîner, et même si elle n’avait fait semblant de rien, il était vrai que la remarque l’avait profondément blessée, vexée et l’avait beaucoup remise en question sur son physique. Amber lui avait offert une gourmette de bronze pour leur neuvième mois de « vie à deux » et, ces derniers temps, il ne la portait plus ou la cachait aux yeux de tous ; au début, la blonde l’avait remarqué sans y prêter plus attention, mais ces mots de la jeune Taylor avait fait tout remonter. Il ne l’aimait plus. C’était sûr. Et il allait lui dire le jour de leurs dix mois. La Poursuiveuse sentit les doigts de son amie frôler son épaule, signe de la suivre, ignorant complètement la Gryffondor à côté d’eux qui était encore rouge de colère quant à la remarque de sa sœur.

    Cristal serra la verte et argent dans ses bras l’espace d’une microseconde, pour lui montrer qu’elle était là, puis l’emmena vers le parc où elle s’assirent en silence durant plusieurs minutes. Pis, la brune ramena le sujet du match contre les Gryffondor, certes, piètre équipe, mais qui avait néanmoins réussi à avoir la coupe de Quidditch l’année passée à cause de quelques relâchements de la part des autres équipes. La blonde se réveilla instantanément et un débat animé sur le sujet commença, sur qui on pouvait prendre pour un tel match ( bien que l’équipe était très soudée et que tous jouaient à chaque match, certains posts pouvaient encore changer, car pas fixes … Comme le gardien et l’attrapeur. ). Les déplacements, les ratures du match passé contre Poufsouffle ( qu’ils avaient néanmoins gagné grâce à une Ruth Winchester plus en forme que jamais, qui avait sauvé l’affaire des «  Poursuiveurs de chaque équipe qui ne savaient pas se décider sur qui mènerait une fois pour toute le match » ), le placement des différents Poursuiveurs qui n’étaient peut-être pas les bons, des Batteurs qui ne l’était peut-être pas non plus et du gardien qui … ne fichait rien ( encore une chance que les Poursuiveurs - mise à part Harris et Macmillan - étaient tous des manches ! ). Puis, d’un coup, Cristal se leva, laissant perplexe son amie en lui lâchant :


« Je … Je dois y aller, j’ai cours … D’arithmancie !
- Heuuuu d’accord … »

    Amber regarda l’héritière Von Heidfeld partir en courant vers le château, les sourcils levés, pis, finit par lever les épaules, peut-être encore quelques traces de sa chute et de sa perte de mémoire de l’année passée ? Elle était devenue joyeuse et hippie à un tel point que la blonde s’était sentie délaissée et sans amis autre que Marie qui, ceci dit, n’était pas très là non plus, par ses devoirs de préfète sans doute. Elle soupira lascivement en se laissant aller sur ses bras, en arrière, lorsqu’elle sentit des mains se poser délicatement sur ses yeux, la faisant sursauter. Elle reconnut la douceur des doigts de Daniel et retint son souffle, toujours persuadée qu’il allait la quitter. La sorcière enleva donc les mains de son petit-ami de son visage pour se tourner vers lui, un air interrogateur peint sur le visage. Elle voulut parler, s’expliquer avec lui, mais le garçon posa son index sur ses lèvres, lui faisant signe de se taire, qu’il voulait tout d’abord parler, lui. Le roux sortir une petite rose rouge de sa veste, garda les yeux baissés longtemps, pis, finit par les relever et plongea son regard dans les yeux bleus glaciaux de sa capitaine.


« Je n’ai pas un si beau cadeau que tu as pu m’offrir le mois passé … Seulement des excuses à en revendre, cette rose et … de l’amour pour toi, Amber.
- … Je n’aurais pas pu rêver mieux Daniel … »

    La jeune sorcière l’attrapa par la chaînette qui pendouillait de sa veste ouverte, cette chaînette-même qu’elle lui avait offert pour leur neuvième mois et l’embrassa passionnément, laissant la rose sur le côté pour l’instant …







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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyMer 21 Juil - 18:15

Titre : Comme avant.
Couple : Matt Stevens / Amber James
Personnages concernés : Matt Stevens, Amber James, un PNJ, Hayden Smith et Abbygael Erwind.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème (numéro et nom) : 4. Toi et moi.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Deux ans après Poudlard. Amber a 18 ans, Matt 19.









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Comme avant.

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« Eh ben ma p'tite dame, z'êtes infestée ! Vot' biau' p'tit appart' là-bas, bah, il est rempli d'cafards ! Sales bêtes. Difficiles à jarreter. »

    Amber grimaça devant la constatation du type devant elle ; elle avait entendu il y avait deux jours des bruits de pas, comme une grosse araignée qui se baladerait quelque part dans la maison alors qu'elle tapotait sur son ordinateur portable, mettant au point les derniers petits ajustements de la nouvelle BD qui allait bientôt sortir, en collaboration avec Hayden Smith. La blonde ne s'était pas plus inquiétée que cela du bruit, avec une baguette, on ne s’inquiète pas d'une araignée, n'est-ce pas ? et, après avoir mis de l'anti-insecte/arachnide aux alentours de sa chambre -après tout, une rencontre infortuite dans la nuit, ça ne donne pas envie non plus-, elle était partie se coucher. Le lendemain, en entendant des bruits de plus en plus pressants, l'écrivain s'était décidée à appeler un spécialiste pour éradiquer la sale bête. Elle ne s'était pas attendue à ce que la grosse araignée -un peu mutante, vu le bruit qu'elle faisait- se transforme en une compagnie de cafards. C'était vraiment ragoûtant, et même si elle n'était pas une petite nature, la jeune femme n'aimait pas vraiment la présence de petites bêtes grouillantes qui pouvaient monter dans son lit si facilement.


« Je vois, merci. Comment ça va se passer ?
- Et bien, on va isoler l'appart' ma p'tite dame, durant deux bons mois, va falloir trouver un aut' endroit où aller. S'vous voulez, j'peux vous héberger m'demoiselle ! »

    Le regard torve de l'homme que posait sur elle ne pouvait leurrer personne : Amber n'irait pas chez lui ! Comme beaucoup d'autres, celui qui devoir avoir une bonne quarantaine, se trompait sur l'âge de la jeune femme dont les courbes pouvaient parfois -souvent ?- lui faire défaut. De plus, beaucoup de choses la ragoûtaient chez cet homme : d'abord, le regard, bien sûr, ensuite l'odeur pestilentielle qu'il dégageait, presque insoutenable -ce qui déjà, donnait un aperçu de l'hygiène dont devait faire preuve la maison de l'homme-, les mimiques horribles, comme cracher à terre, renifler bruyamment. Bref, de nombreuses choses qui poussait Amber à aller chercher l'asile chez des amis ou vieilles connaissances. La blonde serra la main du vieillard -et ouais, vieillard, elle était belle, jeune fraîche, innocente * paf* - et lui dit, avant de partir :


« Non merci, des amis m'hébergeront. Appelez-moi quand ce sera fini, ok ? »

    L'homme se contenta d'un hochement de tête, sans doute déçu de la négation de la jeune femme devant lui et celle-ci disparut dans un « plop »; sonore, laissant le spécialiste s'occuper de son appartement, bagages à la main, non sans pester de devoir aller quémander l'asile chez quelqu'un. Amber réapparut dans un coin de Chemin de Traverse, près d'un café où elle s'assit et commanda un cidre. L'écrivain réfléchit longuement à qui elle pourrait demander une chambre, tout en tirant une cigarette de sa poche -oui, Amber restant Amber, pas de sac à main-. Habituellement, le logement n'aurait pas été un réel problème, Cristal était toujours prête à passer du temps avec elle, et il arrivait qu'elles déménagent l'une chez l'autre pour passer du temps ensemble, mais là, sa meilleure amie était partie pour son boulot et, ne pensant pas l'une et l'autre, qu'Amber aurait besoin de son loft, elle était partie avec les clefs. Rapé. Le serveur lui apporta son verre de cidre, qu'elle sirota lentement avant de trouver la solution à ses problèmes : Hayden. Amber se leva, alla payer sans un sourire et transplana une fois de plus, laissant sa table déserte.

    La blonde se retrouva bien vite devant la porte de la maison de son meilleur ami, tout sourire, contente d'être hébergée durant deux mois chez quelqu'un qu'elle appréciait. Amber aurait bien été dans un hôtel, mais, il fallait l'avouer, avec la célébrité que ses romans lui avaient apporté -non, sans incrédulité-, c'était trop. Deux mois entourée de people et/ou de journalistes. Ce serait bien trop. La maison était petite, un peu trop rustique aux goûts de la blondinette, mais elle n'allait pas rechigner, elle était pour l'instant sans domicile fixe après tout, non ? Et dormir dans la rue, comme une pauvre clocharde, alors là, non merci ! L'écrivain alla frapper à la porte, sourire aux lèvres et, après quelques minutes d'attente, la porte finit par s'ouvrir.


« Ah ! Hayden, c'est pas trop tôt, je ... Abbygael ?!
- Bonjour Amber ! J'imagine que tu viens parler à Hayden. Entre avec euuuh ... tes valises ... ? »

    Aïe. Qu'est-ce qu'elle fichait dans cette maison, celle-là ? Bon, d'accord, Amber avait appris à rester polie et sympathique avec la copine de son meilleur ami, mais elle était franchement étonnée de la voir ici. Il était tôt et c'était assez rare que ce soit l'ancien Poufsouffle qui vienne chez lui, plutôt qu'inversement. La blondinette préféra laisser ses bagages devant la maison, c'était un quartier plutôt désert et elle garderait un oeil dessus via la fenêtre du salon. L'ancien Serpentard suivit Abbygael jusqu'à la cuisine où Hayden buvait un café et celui-ci, en la voyant, lui fit un sourire digne d'une pub de Colgate.


« Héééééééé ! Ambeeeeeeeeer ! Comment ça va ? Il se passe quelque chose ?
- Hum oui, en quelque sorte. Il s'avère que mon appartement est infesté de ... cafards. Et je voulais te demander si je pouvais loger chez toi durant quelques temps.
- Ah. Hum. J'aurais bien dit oui Amber, maiiiis ... Abby a déménagé à la maison. De manière définitive et ... Il n'y a pas de place ... »

    Hayden avait vraiment l'air gêné et embêté, ainsi qu'Abbygael, aussi Amber ne releva pas et leur sourit gentiment. Elle comprenait tout à fait la situation, si l'écrivain avait emménagé avec son petit ami, elle non plus n'aurait pas voulu d'une troisième personne dans l'appartement, quand bien même il y aurait eu de la place ou non. Amber s'approcha doucement de son dessinateur préféré et posa sa main sur son épaule, avec un clin d'oeil et lui dit :


« T'inquiètes, pas de problèmes, je comprends. Alors je vous laisse, je dois trouver asile chez quelqu'un d'autre !
- Matt est libre si tu veux Amber. Il a hérité d'une grande maison, et même si ce n'est pas la joie entre vous, elle est assez grande pour que vous ne vous piétiniez pas dessus ... »

    Amber se contenta d'un hochement de tête, elle était déjà passée chez lui plusieurs fois, elle savait combien la maison était grande et qu'elle pourrait sans aucuns doutes emménager sans problèmes. Néanmoins, aller chez Matt était quelque chose pour laquelle elle ne pouvait se résoudre. La blonde et l'ancien Griffondor jouaient toujours à se petit jeu de flirt et même si c'avait été marrant lors de leurs années à Poudlard, ils étaient adultes maintenant et la James ne savait pas trop comment leur relation avait évolué au cours du temps. Ils s'étaient vu rarement et le petit jeu avait continué ; Amber doutait réellement -même si elle s'amusait à le voir abandonner toute résistance face à elle- pouvoir supporter ça durant deux longs mois -minimum en plus !-. Elle resta longtemps, assise devant le petit manoir du Stevens, sur ses bagages, avant de devoir se rendre à l'évidence : elle n'avait personne d'autre en moyen de l'héberger. Incroyable. Elle devait se résoudre à aller habiter durant au moins deux mois chez Matt Stevens par manque de choix. L'horreur. Amber s'avança vers la porte et sonna la grande cloche, soupirant légèrement en se demandant ce que dirait l'ancien Griffondor. Celui-ci arriva assez rapidement et resta bloqué, durant une petite seconde, devant la vision d'Amber, valises à la main et finit par hausser un sourcil sarcastique.


« Amber ! Je peux savoir ce qui arrive pour que tu viennes jusqu'ici avec des ... valises ?
- Humpf. En fait, mon appartement est indisponible pour hum ... un moment et ... il semblerait que tu sois la seule personne potable qu'il me reste pour pouvoir m'héberger.
- Ah. Et je peux savoir pourquoi j'accepterais ? »

    Vlan. Aurait-il claqué la porte au nez d'Amber que c'aurait fait autant de ravages. Oh, mais quel ingrat, quel sal type, que petit en... Pardon. Il fallait qu'elle se calme, où la blonde se retrouverait à la rue pour de bon, bien qu'elle doutât franchement l'ancien Gryffondor capable de faire une telle chose. L'écrivain plongea ses yeux couleur orage dans ceux de l'écrevisse internationale -et oui, on garde ses surnoms même après Poudlard !- et vit un grand amusement dans ceux de son ancien camarade ; rah, ce type était une plaie pour toute personne l'approchant ! Si jamais il disait oui, les deux mois allaient être vraiiimeeeent longs. Amber le sentait jusque dans les moindres de ses cellules. Bon, autant jouer le jeu. * Tu veux t'amuser Stevens ? T'as gagné, on va recommencer comme avant, comme à Poudlard et tu vas, comme d'habitude, mordre la poussière, parce que tu es nulle à ce jeu écrevisse, tu ne sais pas me résister, je le sais très bien. Tu es tellement ... comme les autres Stevens, c'en est presque pitoyable *. La blondinette se redressa -de son mètre septante *paf*-; l'air fière et, d'une voix amusée, lui répondit :


« Parce que je sais que tu as toujours voulu me voir sous la douche et que c'est le moment rêvé pour essayer. »

    Oui, c'aurait pu être pris pour un trop plein d'orgueil si le garçon devant Amber James ne s'appelait pas Matt Stevens, Monsieur qui ne savait pas résister aux jolies filles et plus particulièrement à la blonde. Durant leurs premières années, surtout les deux premières, ils n'avaient cessés de se courir après, de se voler des baisers, pour voir lequel résisterait le plus longtemps et, même s'ils n'avaient officiellement jamais été ensemble, les filles et garçons du Collège ne s'étaient jamais osé à une demande tant qu'ils avaient continué ce stupide jeu. Après, Daniel Sallers s'était risqué et il y avait eu silence radio. Jusqu'aux vacances avant leur cinquième année où ils avaient recommencé à se "fréquenter", à se parler -même si le trois quarts du temps, c'était pour se hurler dessus- et à jouer à ce petit jeu. Inlassablement. Et il semblerait que c'allait continuer, vu le sourire malicieux qui étirait les lèvres de l'ancien rouge et or.


« C'est bon, entre. »

    Le soupir soulagé d'Amber se perdit dans le grincement de la grande porte sur ses gonds, alors qu'elle attrapait ses valises et rentrait dans la demeure. Longtemps, ses yeux restèrent collés vers le haut, légèrement écarquillés d'un ébahissement total. Waow, la classe pour Stevens, ça arrive oui. La demeure était immense, rien que la cage d'escalier -si on pouvait réellement l'appeler ainsi- frôlait le château, tout de marbre et de bois bien poli. Joli en plus de ça. Bon, la blondinette n'était pas SDF non plus -quoi que pour l'instant, si *paf*-, durant Poudlard, elle avait vécu dans une demeure comme celle-là (et on ne parle pas de l'école par ces propos, mais bien de la demeure de son défunt père, Eban James.), mais elle n'avait jamais imaginé que Stevens, Matt Stevens, puisse habiter dans cette demeure. Oui, c'était le petit mec qui s'habillait en haillons et ressemblait étrangement à un elfe de maison, vous voyez ? Oui, Amber était assez ... abasourdie. Alors qu'elle se remettait du choc, elle se retourna vers son hôte, appuyé contre le mur du couloir, un sourire amusé sur les lèvres, qui finit par s'approcher.


« Bon, je file au boulot moi, je te laisse faire les repérages ! Bienvenue à la maison James ! »

    Il ponctua la phrase d'un petit clin d'oeil, ce qui surpris Amber. C'est qu'il était plutôt sympas le nouveau Matt Stevens ! Nouveau, vraiment ? M'oui, à voir quand même, ne pas trop croire aux désillusions, vu le doute qu'il avait émis à la porte d'entrée lorsqu'elle avait demandé l'asile ! Non, l'écrivain se souvenait du sourire amusé alors qu'elle admirait la maison, il n'avait pas changé, pas possible. Toujours ce petite Gryffondor, cette petite frappe qui l'embêtait à tout bout de champ ; et, accessoirement, qu'elle adorait embêter en retour. Après tout, elle n'avait que dix-huit ans, lui dix-neuf, à peine deux ans qu'ils étaient sortis de Poudlard et il était de renommée Mondiale que les hommes ne mûrissaient pas avant un bon moment. Amber baissa la garde durant un instant, alors qu'elle avait les yeux scotchés sur le lion en bois sculpté, à la fin de la rampe d'escaliers. Instant dont Matt Stevens profita pour lui voler un baiser.


« MAAAAAAAAAAAT STEEEEEEE ... »

    Ca ne servait à rien, la porte était déjà fermée. Amber donna un coup rageur dans sa valise qui s'écrasa au sol, provoquant un écho dans l'immense maison. Oh non, cette sale écrevisse n'avait pas changé ! Le jeu recommençait.




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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyVen 23 Juil - 22:03

Titre : Error 666.
Couple : Matt Stevens / Amber James
Personnages concernés : Les deux.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13.
Thème (numéro et nom) : 8. Jardin secret.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Amber a 18 ans, Matt 19. Ils vivent à deux car l'appartement d'Amber est indisponible pour deux mois.





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Error 666.

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Icônes pour quand je reviens.






« Oui allô Amber ? J'attends toujours le document du dernier tome !
- Oui, oui, je sais, mais deux secondes, un roman, ça se pond pas comme ça !
- Je ne dis pas le contraire mais ... 

    Non sans un soupir agacé, Amber James referma violemment son téléphone portable, complètement gavée de cette peau de vache qui n'arrêtait pas de la saouler pour un écrit que la blonde n'avait pas. Son agent appelait tous les jours, comme si elle croyait que l'ex Serpentard pouvait pondre au moins trois cents pages en une soirée ; à la limite, en une semaine, dans son petite appartement, elle aurait peut-être réussi, mais dans cette grande maison là, c'était un peu comme ... la panne. Panne d'inspiration, le phénomène de la page blanche. Même si elle ne voulait pas l'avouer, c'était le fait de déranger Stevens qui embêtait ainsi l'écrivain, elle avait besoin d'ouvrir grand les fenêtres, de prendre l'air, de mettre une bonne musique d'ambiance à fond, mais la proximité de l'écrevisse l'empêchait de faire tout cela. Après tout, même si depuis cette semaine, ils s'embêtaient chacun de leur mieux, elle était tout de même une invitée et il avait eu la "bonté" de l'héberger et la blondinette ne voulait pas l'embêter dans son travail. En fait, l'ex capitaine ne savait pas trop quel était son travail, parfois, elle entendait de la musique qui venait des pièces qui lui étaient "interdites" -Matt ne lui avait réellement interdit que sa chambre (normal), mais Amber s'était elle-même fixée des limites pour ne pas l'embêter-.

    Ca faisait pile une semaine qu'Amber James avait déménagé chez l'ex Griffondor, une semaine chamailleries intempestives, de repas dans un silence de mort, de nuits horriblement courtes et de pages blanches. En effet, la jeune femme vivait plutôt mal son aménagement ; d'accord, elle ne s'était pas imaginée que l'entente entre elle et Stevens serait des meilleures, mais ce petit jeu de celui qui embêtera l'autre commençait légèrement à l'exaspérer. Deux mois comme ça et elle allait devenir folle, c'était assuré. La blonde se détourna de son écran, des cernes sous les yeux en soupirant une nouvelle fois, pour se diriger vers la grande fenêtre qui ornait sa chambre -immense elle aussi- et regarder le parc qui servait de jardin à la demeure. Le timide soleil -très- matinal se levait, projetant une lumière presque blanche sur l'herbe recouverte presque entièrement de , provoquant de nombreux reflets qui aveuglèrent Amber, tant par la beauté du paysage, que par l'éblouissance -ça existe pas, mais on s‘en fout *paf*-. Timidement, la blonde ouvrit la fenêtre, profitant de la fraîcheur de l'air sur ses petites épaules, faisant voleter sa nuisette.

    Elle soupira. Il fallait vraiment retrouver l'inspiration ou tout son travail serait gâché, sa célébrité envolée -ce qui n'était pas réellement une mauvaise chose ceci dit-, mais surtout son salaire envolé et ça, elle ne pouvait se le permettre. Certes, Amber avait pas mal d'argent sur le côté grâce au succès des précédents tomes et des quelques BDs qu'elle avait finalisé avec Hayden, mais elle n'avait pas de quoi vivre jusque sa retraite sans travail. Elle ne s'appelle pas JK Rowling, voyez-vous ? La blonde reprit une grande inspiration, l'air frais emplissant ses poumons et se dirigea vers la commode, y attrapant de quoi s'habiller et un essuie. Il lui fallait une douche pour se réveiller correctement. La blonde sa ballada bien dix minutes dans des couloirs plus grands et beaux les uns que les autres, se demandant plusieurs fois si elle ne s'était pas trouvé de chemin avant de se retrouver devant la porte de la salle de bain qu'elle ouvrit d'une main lasse. Ce n'était pas la première fois qu'Amber rentrait dans cette pièce, mais elle ne put, une fois de plus, qu'admirer la magnificence dont elle faisait preuve : Munie d'une grande baignoire -dont elle ne s'était jamais servie- creusée à même le sol d'un marbre brillant, la pièce était immense, se permettant d'avoir quatre éviers et une douche énorme qui contenait radio, jet à massages, ce qu'elle avait utilisé depuis le début de semaine. Tout à sa contemplation de la salle de bain, Amber ne remarqua que trop tard la buée recouvrant les immenses miroirs et la chaleur ambiante. Ce ne fut que lorsqu'elle actia les robinets du bain, bien décidée à se détendre cette fois, qu'elle aperçut Matt sortant de la douche, une serviette de bain autours de la taille.

    Boum. Comme une bombe qui explosa dans les joues de la blondinette qui devint pivoine au possible. Non par réelle gêne, des garçons dans ce genre de position, elle en avait vu pas mal, peut-être un peu trop à une époque où elle n'allait pas très bien ; mais là, c'était Stevens. Le petit garçon qui s'amusait à l'embrasser aux détours de couloirs, qui l'hébergeait, avec qui elle s'amusait mais qu'elle prenait trop au sérieux pour passer une nuit avec lui. Mais Amber resta complètement bloquée, n'entendant que le bourdonnement que l'eau faisait en tombant dans l'immense baignoire ; regardant Matt comme s'il venait d'une autre planète, la pensée qu'il était quand même bien fouttu lui traversant l'esprit à peine une seconde. Pis, après avoir eu un sourire sarcastique digne du descendant de Salazard Serpentard, le jeune homme se racla la gorge, histoire qu'elle se réveille, et lui lança, la voix pleine d'ironie :


« Ta compagnie est vraiment sympas James, mais j'aimerais m'habiller, tu veux ? »

    La blonde s'autorisa un petit grognement pas amusé DU TOUT, non sans un regard noir, pis, les yeux baissés et les joues encore rosies, elle sortit rapidement de la pièce, sous les rires esclaffés de l'ex Gryffondor. Saleté. Quelle idée, il aurait quand même pu fermer la porte, histoire de lui montrer qu'il était là, non ? Bon, d'accord, il l'avait prévenu "leur" premier matin qu'il préférait se laver en début de journée et elle s'était vite habituer à se laver le soir ou plus tard dans a matinée vu qu'elle restait dans la demeure pour son boulot. Saleté de Ser ... euh non, Gryffondor.
    Le reste de ce début de matinée, l'ancienne verte et argent resta sur son lit, allongée comme une morte, alternant les passages où elle fermait les yeux, ceux où elle éclatait de rire, se sentant vraiment idiote d'avoir été gênée et ceux, enfin, où elle revoyait Stevens en serviette de bain, vue bien agréable. Lorsqu'elle décida de se lever et à aller ouvrir la porte, la jeune femme vit un bout de papier attaché à la porte de sa chambre, de la main de Stevens.


Amber,
Je suis sorti pour le boulot, aussi,
tu peux aller dans la salle de bain sans problèmes,
ne t'inquiètes pas.
Si tu sais, passe au Chemin de Traverse acheter de quoi manger ce soir,
j'ai oublié de faire les courses.

À ce soir,
Matt.
(PS : Essaie que ce soit mangeable)

    La jeune femme sourit en roulant des yeux, jeta le papier dans la corbeille et, attrapant son essui et ses affaires, partit se laver une bonne fois pour toute, non sans une dernière pensée pour la vue de Matt en serviette de bain.


_________________ Au soir ________________________


    Amber avait donc été chercher de quoi dîner au Chemin de Traverse et était entrain de préparer une sole au four ; la blonde avait tout d'abord commencé à la manière moldue, prenant difficilement ses repères dans l'immense cuisine équipée, de design noir et blanc, mais se rendant bien compte que ses efforts étaient vaincs et que si elle voulait éviter de se ridiculiser auprès de l'écrevisse internationale, elle devait utiliser la magie, bien que son niveau ne soit qu'acceptable en magie blanche. Et la jeune femme avait renconcé à apprendre la magie noire -merci papa- dès que les Von Heidfeld l'avait adopté, trois ans plus tôt. Néanmoins, un doux met de tomate et basilic enrobait l'air de la pièce et de ses alentours lorsque Matt Stevens rentra, non sans un rire lorsqu'il se compara au mari rentrant dans sa maison, rejoignant sa petite femme préparant le dîner. Grotesque. Amber James, la rebelle sans cœur qui avait l'art de le mettre hors de lui, elle, une gentille femme qui ferait le souper ? La bonne blague ! Le jeune homme rentra dans la cuisine, se posant contre le mur, juste à côté de James qui le fuyait du regard, sans doute pour l'incident du matin. Il ricana mais ne dit rien, l'aidant simplement à poser le plat sur la table.

    Amber se sentit vraiment mal, le regard de Stevens sur elle, le voyant et le revoyant en serviette de bain, maîtrisant à la perfection mais non sans difficulté son teint. Roh, mais quelle idée d'être partie habiter chez lui ! La blonde aurait du fracturer l'appartement de sa meilleure amie, quitte à être enfermée, plutôt qu'habiter chez ce ... ce rustre ! Il rigolait en plus, ça le faisait rire de la voir si mal à l'aise ! L'écrivain finit par poser sa fourchette, vexée et terriblement énervée contre l'ex Gryffondor, qui avait déjà fini de manger et se permettait de se balancer contre le mur en la fixant avec un regard mi-arrogant, mi-provocateur. Elle finit par soupirer et à râler :


« Mais c'est ta faute aussi, m*rde ! T'avais qu'à fermer la porte ! C'est ta faute si j'arrêter d'y pen ... Roh, tu fais ch*er, arrête de rire !
- Mais tu es tellement drôle Ambychou, je m'en fous que tu m'aies vu comme ça, tu finiras tout de même sous mes draps avant la fin de ces deux mois !
- Que ... Quoi ? Espèce de petit ... ! »

    L'hôte s'approcha et ébouriffa les cheveux de la blonde, comme lorsqu'on se moque d'un enfant, ce qui lui fit pousser une exclamation rageuse. Sale écrevisse ! Celui-ci s'approcha d'elle et lui posa un baiser sur les lèvres, toujours en ricanant avant de sortir de la cuisine, laissant Amber ranger le repas, non sans un soupir contraint.



Dernière édition par Amber James le Sam 1 Jan - 17:07, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyVen 26 Nov - 13:50

Titre : More long, my love.
Couple : Matt Stevens / Amber James.
Personnages concernés : Le couple.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G.
Thème (numéro et nom) : #2 : Nouvelle ; lettre
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Amber a dix-huit ans, Matt dix-neuf et ceux-ci doivent vivre à deux durant deux mois car Amber est dans l’indisponibilité d’occuper son appartement.






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More long, my love.

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« Tu mets des épices nom de ! Si c’est moi qui fais la cuisine habituellement, c’est que je sais quand même comment on fait ! Et ce n’est pas pour rien que tu m’as refilé cette tâche roh làlà. »

    On s’en doute certainement, mais c’étaient bien -encore- Amber James et Matt Stevens qui se disputaient dans cette grande demeure isolée de tout. L’hiver arrivait et le temps s’en faisait sentir : Un brouillard épais entourait la maison, donnant une impression d’étouffement assez monstrueux aux occupants, mais le ministère avait expressément demandé à tous les sorciers travaillant dans le monde sorcier de ne se déplacer que le moins possible, car les sombracanes, cette nouvelle association composée de sorciers et sorcières apparemment peu plus diplomatique que les Mangemorts, faisaient des leurs et semblaient ne pas laisser la communauté sorcière tranquille. Bref, Matt, à son grand désespoir, avait dû rester chez lui, le reste de sa troupe de danse ne voulant apparemment pas sortir par ces temps, surtout avec le brouillard qui ne permettait pas de se défendre autant que nécessaire. En soi, le fait de rester dans une immense maison, à pouvoir s’entraîner à son soûl et manger tout et n’importe quoi, ne le dérangeait pas mais avec ce parasite d’Amber James dans la maison, c’était prises de tête sur prises de tête assurées. Et en effet, c’était bien ce qu’il se passait depuis ce matin, au point où l’ancien Gryffondor se demandait pourquoi il avait accepté de l’héberger pour ces deux mois. S’il savait …


« Tu commences à m’énerver, écrivain de pacotille ! Retourne à ton ordinateur et laisse moi cuisiner ! »

    Amber étouffa un cri, les mâchoires serrées et, désespérée, le laissa continuer sa mixture qui prenait une teinte plutôt inquiétude pour quelqu’un qui savait comment se cuisinait un poulet à la mexicaine. Un poulet tout court en fait. Cette sauce vert-jaune qui croupissait plus qu’elle ne décorait la volaille était assez repoussante et, arrivée dans sa chambre, la jeune femme attrapa sa baguette et, fière d’elle d’avoir de si bonnes idées -et de prouver une fois de plus à Matt qu’il était nul et qu’elle avait toujours raison-, prononça le nom d’une pizzeria, parla au gérant et commanda une géante (parce que quelque chose lui disait qu’elle ne serait pas seule à manger cela) avant de se rasseoir à son ordinateur, un sourire mi-cynique, mi-satisfait aux lèvres. Alors qu’Amber clôturait un paragraphe et s’étirait, sentant l’odeur d’un poulet gâché et, en plus de cela, qui était sur le point de brûler, le son de son téléphone portable retentit et la sortit de sa rêverie. Voyant, dans le petit encadré, le « Privé » affiché, c’est les sourcils levés qu’elle décrocha :


« Amber James, oui ?
- B’jour mam’zelle. Ici, c’est le type qui s’occupe de vot’ biau p’tit appart’ !
- Ah. Oui, c’est à quel sujet ?
- J’suis désolé de vous dire ça, mais v’là, il sera pas habitable dans deux mois vot’ appart’, on nous a appelé pour nous dire que not’ produit n’est plus sur le commerce, défaut de fabrication ou un truc du style. Donc, il en faudra pour facilement cinq mois …
- Pardon. Cinq quoi ?
- J’suis désolée mam’zelle ! Il va s’en dire que vous d’vrez pas payer la même chose qu’au départ, beaucoup moins même.
- Et bien, au bonheur ! Il n’aurait plus manqué que ça ! Bien, merci de m’avoir appelé, bonne soirée monsieur. »

    Amber ne discerna que le bruit de la voix de l’homme lui répondant, mais n’écouta pas et se dépêcha de raccrocher, essayant difficilement de calmer ses nerfs mis à rude épreuve. Respirer. Plus lentement. Voilà. La blonde rouvrit les yeux, beaucoup moins énervée et se demanda que faire pour trouver du logement durant trois mois de plus. Un juron échappé en bas lui souffla la réponse mais l’écrivain ne put retenir une grimace, ça n’avait déjà pas été du gâteau cette cohabitation durant deux semaines, alors cinq mois, elle avait des doutes. Quant à l’entente et quant à l’acceptation de Matt à sa requête. La sorcière réfléchissait lorsque sa pizza fut livrée. *Autant jouer le tout pour le tout, s’il ne veut pas, j’irais à l’hôtel* L’ancienne vipère descendit dans le salon où, à l’aide de sa baguette (on est feinéante ou on ne l’est pas), elle coupa la pizza et se servit un morceau.

    La blonde attrapait un bouquin de sa main qui n’était pas occupée le temps de manger, le dos contre le fauteuil moelleux, digne d’un film montrant la ville des nobles au dix-huitième siècle, lorsqu’une explosion retentit dans la cuisine. Amber retint un rire et se contenta d’un sourire amusé, sachant très bien d’où venait cette explosion -toujours avoir raison, ce que cela pouvait être ennuyant au bout de tant d’années- et vu l’odeur, le pauvre poulet que l’écrevisse préparait depuis tant d’heures maintenant avait dû y passer. Une mort en plus sans aucune réelle raison. L’ancienne capitaine déposa son moreau de pizza dans le carton et lança un sourire entendu à Stevens qui se tenait à l’embrasure de la double porte du grand salon, le tablier porté de manière féminine complètement noir et les joues pleines de cette sauce vert-jaune très bizarre. L’ancien Gryffondor soupira et prit place auprès d’Amber qui lui tendit un mouchoir, avec une mine écœurée face à la sauce. L’écrivain prit un morceau de pizza et lui tendit, sans un regard et le jeune homme, après une minute de lutte contre la faim et les gargouillements de son ventre face au morceau, l’attrapa et le croqua avec envie. Amber le regarda avec un sourire amusé et ne put s’empêcher de lâcher avec amusement :


« Tu vois, qu’est-ce que je t’avais dit ?
- C’est bon ça va, tais-toi Amber.
- Ok ok … »

    Habituellement, la jeune femme n’aurait pas prêté attention à ses objections, suppliques ou autres, et aurait continué son baratin, aurait savouré la rougeur dû à la honte et à l’humiliation qui aurait teinté ses joues. Ses répliques pitoyablement inutiles car il n’y aurait rien eu à en dire, elle avait raison. Mais ce soir n’était pas un soir comme les autres, Amber devait faire une demande bien particulière à son hôte de deux mois. Qui, espérait-elle, en deviendrait un de cinq. Après quelques minutes de silence, la blonde prit une inspiration et, gardant les yeux rivés sur sa croûte de pizza, demanda d’une voix incertaine :


« Euh … Matt … ?
- Quoi ?
- Je dois te demander un truc … »

    Matt fit une petite grimace et se redressa dans le fauteuil, avec cet air qu’on les parents lorsqu’ils comprennent que leur adolescent va leur demander, une fois de plus, de l’argent. Amber risqua un regard vers ce garçon qu’elle détestait tant avant et lança, d’une voix peu sûre d’elle :


« Et bien, juste avant de descendre, j’ai eu le coup de fil de l’homme qui s’occupe de mon appartement et hum, il y a eu des complications, tu vois euh un produit interdit à la vente et je … je …
- Combien de temps ?
- Hum ? Pardon ?
- T’es pas entrain de me raconter ta vie, j’espère là quand même Amber ? Ta tête me dit bien que non, et même si avant, on était loin de s’aimer, je te connais assez pour savoir, qu’avec moi (et avec la plupart des gens), tu ne parles de toi que pour obtenir quelque chose. Ne fais pas cette tête, avoue tes défauts, tu marches ainsi. Alors, je vois pas d’autres raisons que tu me parles de ton appart’ que parce que tu dois rester plus longtemps. Alors ?
- … Ok. Cinq mois, à la place de deux.
- Mon Dieu, cinq mois à devoir te supporter, tes crises, ta tête, tes douches toujours en même temps que les miennes, tes repas, ta magie, ton ordinateur, ta présence, ton …
- Je peux aller à l’hôtel si ma présence dérange trop ce Seigneur.
- Non, non, mais allez, fais-moi un bisou et c’est bon. »

    Soupirant, Amber se pencha vers le doigt tendu contre sa joue de Stevens et, pile au moment où elle posait ses lèvres sur sa joue, Matt tourna la tête. Et partit dans un grand fou rire face à la tête de sa compagne de demeure pour encore cinq mois. Il attrapa un deuxième morceau de pizza et, toujours en riant, sur l’embrasure de la double porte, lui lança :


« C’est même avec plaisir. J’adore te faire tourner en bourrique ! »

    Amber soupira en finissant son morceau de pizza. Et c’était parti pour encore cinq mois …




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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyVen 26 Nov - 14:03

Titre : Agressions.
Couple : Matt Stevens / Amber James.
Personnages concernés : Le couple, Effy Lerant & des sombracanes.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13.
Thème (numéro et nom) : #9 : Course Folle.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Amber a dix-huit ans, Matt dix-neuf et ceux-ci doivent vivre à deux durant deux mois car Amber est dans l’indisponibilité d’occuper son appartement.






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Agressions.

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« Mais bordel cours Amber !
- Et tu crois que je fais quoi là espèce d’écrevisse décérébrée ?! Mon truc, c’est le Quidditch, balai, tu vois ? Pas le marathon !
- Et bien tu devrais t’y mettre, tu ne- Protego ! »

    Ses poumons lui brûlaient et c’était du bout des lèvres que Matt prononçait ses sorts maintenant, trop exténué pour penser ne serait-ce qu’une seconde aux sortilèges informulés. Certes, c’était beaucoup plus pratique car les assaillants ne savaient pas de quoi se protéger, mais ils courraient depuis trop longtemps maintenant. Et cette fois, le danseur devait se l’avouer, c’était sa faute. Et aussi à cette fille qui courrait -Merlin merci- un peu plus vite qu’Amber, voir même carrément de sa faute. Effy Lerant si il avait bien compris son nom entre deux essoufflements ; comme quoi avoir vite pitié de n’importe qui (dont la blonde qui se retrouvait cinq mois de plus chez lui -nouveau soupir-), ça n’avait pas que du bon. Ca n’avait rien de bon, à bien y réfléchir d’ailleurs. Matt Stevens avait mauvaise allure, là, perdu entre deux ruelles sombres où même des idiots complètement saouls ne se perdaient pas, les cheveux complètement défaits, la sueur dégoulinant de ses tempes, tremblant de fatigue et le souffle court. L’ancien Gryffondor jeta un regard par-dessus son épaule, vit Amber et se rendit compte qu’il n’était pas si mal en point que ça.


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    Tout avait commencé bêtement. Tellement bêtement, en fait, que tous deux auraient dû se douter que la soirée ne pouvait pas se finir aussi bien qu’elle avait commencé. Cela faisait aujourd’hui un mois qu’Amber habitait chez Matt et même si les choses avaient, au départ, été un peu difficiles, les deux étaient très fiers de pouvoir dire qu’à l’heure actuelle, tout se passait merveilleusement bien et pour fêter cela, ils étaient parti boire un verre dans un club de jazz où la blonde allait passer son temps lorsqu’elle n’avait pas d’inspiration. Tout c’était bine passé, ils n’avaient pas eu d’accroches, avaient bu un petit verre et, légèrement morts de faim, étaient sortis, après avoir salués le groupe de jazz qui venait de passer et leur avait fait une petite dédicace. « Au joli petit couple au premier rang » avaient-ils dit ; pas de grimace, ni même de relèvements, ça ne les avait pas dérangé. Les colocataires étaient sortis dans la rue et, alors qu’ils tournaient pour pouvoir transplaner aux yeux des moldus, ils avaient aperçu cette jeune fille.

    Entourée par six silhouettes encapuchonnées, elle se débattait et hurlait à l’aide, pourtant personne ne semblait l’entendre ou ne vouloir aller la secourir. Et bien sûr, ce fut Matt qui voulut y aller, malgré les protestations d’Amber, qui disait que cette jeune fille était sans aucuns doutes déjà perdue et que ce n’étaient pas deux adolescents fraîchement sortis de Poudlard qui allaient gêner les assaillants. Peine perdue, le jeune homme était parti, franc battant, à la rencontre des silhouettes encapuchonnées et, s’étant pris un gros coup de poing dans la mâchoire, Amber s’était résignée à venir donner un coup de main, se maudissant de s’être attachée à cette stupide crevette et à ne pas le laisser se faire tuer sans émettre de protestations. Si la blonde était partie baguette dégainée, se fichant complètement de l’interdiction d’utiliser la magie devant des moldus, elle avait vite déchanté en se rendant compte qu’en effet, ils ne pouvaient rien faire pour cette pauvre fille. Les silhouettes encapuchonnées n’étaient pas des moldus. Les silhouettes encapuchonnées étaient des sorciers. Des sombracanes. Et qui savaient vraiment comment on utilise une baguette.

    La décision n’avait pas été difficile à trouver : courir. Et quitte à risquer sa vie, ils avaient attrapé vite fait la fille avec eux. Ne pensant pas encore qu’ils devraient courir si longtemps, elle leur avait vite raconté que sa tête avait été mise à prix par elle ne savait qui et qu’elle était bien une sorcière mais qu’ils avaient pris sa baguette. Hésitant à aller leur demander, les trois jeunes adultes s’étaient tous mis à courir, Matt devant car plus grand et plus résistant, courant plus vite, Effy au milieu, sans baguette qui ne pouvait donc pas se défendre et Amber était restée derrière.


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    La blonde savait bien qu’elle s’était mise dans un beau pétrin à s’être placée là, mais il fallait être logique, elle n’était pas assez physique pour passer devant et ralentir tout le monde. De plus, Amber savait et ce, sans vouloir être présomptueuse, qu’elle était meilleure en sortilèges que Matt et que s’ils voulaient tous s’en sortir vivant, il fallait qu’elle se batte, elle. Son hôte lançait les sort de protection, même si parfois basiques, qui n’avait pas spécialement besoin d’être informulés étant donné que les sombracanes semblaient n’en avoir rien à faire. Même si au début, ça n’avait pas été trop difficile, se battre seule contre six était assez inhumain et la vipère était un écrivain, pas Dumbledore. La blonde suffoquait, transpirante et alors qu’au début ils n’étaient que deux à envoyer des sortilèges, ils étaient maintenant tous les six sur elle et Amber savait qu’elle ne tiendrait pas plus de dix minutes en plus, des bleus striaient son corps et elle s’était pris plusieurs sorts, certains de magie pas très blanche, en pleine face et la blonde commençait vraiment à avoir du mal à tenir encore de bout. Encore plus à courir.
    Matt arrêta de courir et jura entre ses dents. Cul de sac. Malin de courir dans un quartier inconnu au bataillon en même temps. Le jeune homme se retourna et sortit sa baguette, se rangeant aux côtés de son amie, cachant derrière eux la sorcière désarmée. Il lança un puissant Protego juste après qu’Amber se soit prix un autre sort, grimaçant de douleur ; réfléchir, réfléchir, réfléchir. Il fallait réfléchir rapidement ou ils seraient tous morts et vu les rires gras de certains, ce ne serait pas des plus rapides, on ne se met pas au travers du chemin des sombracanes sans en payer les conséquences. Et avant qu’il ait pu faire un seul mouvement, Amber était passée à l’action. Vraiment. Matt ne comprit rien à ce qu’elle murmura mais vit, à la lueur d’un réverbère sale, le brouillard noir se lever, envelopper les assaillants et lorsqu’il disparut, rien. Il ne restait plus rien. Ni brouillard. Ni sombracanes.


« Merde, t’as utilisé de la magie noire Amber ! T’es trop c*nne ou quoi ?!
- Ouais, je sais, désolée, mais je … »

    Et alors que Matt avait préparé toutes sortes d’insultes plus crues les unes que les autres, accompagnées de phrases cyniques et pas toujours très sympas, Amber s’effondra. Littéralement. L’ancien rouge et or n’eût le temps que de tendre les bras pour la rattraper, remarquant au passage qu’Effy était repartie en courant, laissant sa baguette au beau milieu de la rue. Le danseur cria, gifla son amies, mais celle-ci ne se réveilla pas, ni même lorsqu’il transplana à Sainte Mangouste, alors il la secoua en murmurant son nom et posa ses lèvres sur celles, trop froides à son goût, d’Amber.


« Réveille-toi … S’il-te-plaît … »


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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyVen 26 Nov - 14:58

Titre : Déchéance.
Couple : Siegfried Léthé / Amber James.
Personnages concernés : Le couple et Keira Williams. Mention à Natacha Wilson, Edward Of Curty & Elea Mayan.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : R.
Thème (numéro et nom) : #28 : Médicaments.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Amber est dans le coma suite à une agression.






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Déchéance.

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    A musique battait à un rythme effréné dans mes oreilles, brouhaha incroyable et incompréhensible, insupportable pour des oreilles dites « normales », mais pour l’instant, nous étions dans un autre monde, l’impression de flotter au-dessus d’un brouillard épais était impressionnante et même si personne ne disait rien de vraiment intelligible, je savais que l’impression était partagée. Douleurs, regrets, frayeurs … tout semblait s’évaporer, plus la pression des parents, des petits-amis ou des pères violents, d’un passé qu’on préfèrerait oublier, d’années de supplice où la vie s’amusait à nous faire souffrir. Et j’avais beau planer, me sentir bien, je savais qu’à la moindre contradiction, les larmes couleraient à flots, sans pouvoir s’arrêter, car je saurais que demain, tout recommencerait, sans fin et que je souffrirais toujours autant, que je devrais obligatoirement rentrer chez moi, dans ce manoir affreusement froid, à Poudlard, où il semblait que mes amis étaient moins nombreux que les fondateurs, je devrais simplement retrouver la Vie.

    Je ne reconnaissais même pas dix personnes dans cette arrière-salle de la boîte, la fumée des cigarettes -et autres- m’entourait et m’étouffait, même si j’en tenais moi-même une entre l’index et le pouce, je ne voyais pas à deux mètres. À ma droite se trouvait Siegfried qui me parlait de je ne savais quoi, et même si je le trouvais très sympathique, je n’étais pas en état de l’écouter et le regard qu’il jetait à mes jambes dénudées par ma mini-jupe ; on avait déjà passé la nuit ensemble, on était même sorti ensemble. À peine un mois. Mais là, ça m’énervait juste. Il venait de faire fuir le mec qui devait passer la soirée avec moi il y avait à peine deux minutes, d’une remarque acerbe -et une remarque acerbe de Siegfried Léthé ferait fuir à peu près n’importe qui- et bref, je me retrouvai seule pour ce soir, ce qui me déplaisait assez. Keira sembla le remarquer car elle me héla d’un mouvement de main :

    « Hé Amber ! Ramène tes fesses !
    - Merci Merlin … J’arrive, j’arrive ! »

    L’entreprise fut houleuse, voir même dangereuse, les tables basses étaient sournoises, et je crois que je me cognai à presque tous les coins, j’ai renversé quelques verres, vides bien heureusement -bien que le contraire m’aurait fort étonnée-, déversé un sachet -ce qui m’a valu une bonne engueulade mais l’intervention d’Elea Mayan, que je ne connaissais pourtant que de réputation, m’a sauvé la mise-, avoir pris un ou deux médicaments dont je ne vis même pas le nom, je me suis affalée aux côtés de Keira, grâce à l’aide de son compagnon de soirée -Eddy, Edward, un truc du style, je ne me souviens pas. Je ne m’en souviendrais sans doute jamais de toute façon-, la rousse me regardait avec un regard teinté à moitié de compassion, si elle n’avait pas tant bu et pris quelques poudres pas très légales.

    « Il te soûle ?
    - Non … Oui … Enfin. Je le préfère quand il agit, pas quand il parle.
    - Dévergondée.
    - … Possible en effet. »

    Le reste de la soirée se passa sans encombre, j’ai embrassé plusieurs personnes, certaines dont je n’arrivais pas à coller un nom au visage, mais je m’embêtais plus que tout. J’avais beau boire, fumer, renifler, la réalité me rattrapait à chaque instant, quand cette impression sublime d’être au-dessus de ce brouillard et de tout oublier arrivait, c’était pour repartir aussitôt. Et les larmes me montaient aux yeux, ces larmes que j’étanchais dans le pull de Siegfried. Ce Siegfried même qui m’ennuyait tant il y avait de cela quelques heures ; je ne comprends pas ce type, comment pouvait-il me supporter ? Je suis si froide, si horrible, si méchante, la plupart des petites années me regardent avec tant de peur que j’en suis presque étonnée, pourtant lui, rien, juste une peine incommensurable dans ses yeux. Je lui ai fait du mal pourtant, beaucoup de mal. Il n’a jamais bronché, il s’est toujours tu et s’est toujours contenté de me regarder et, de temps à autre, me sourire. Je pris encore des médicaments, tout ce qui me passait sous la main et si au début, il se contentait de me tenir par les épaules, il a fini par m’arrêter, me murmurant que tout allait bien se passer.

    Je ne le comprends pas. Je ne le comprendrais sans doute jamais. Il avait prétendu m’aimer, ressentir un « truc », foutaise, il ne ressentait pour moi que de l’amitié, à peine ce petit sentiment de protection, à un degré même moins élevé qu’avec Zeno Rowle et juste qu’il … se trompait. Pourtant, j’étais sortie avec lui, parce qu’il avait une aura de protection qui m’impressionnait, oui, c’était ça, il était juste impressionnant et ça me plaisait assez. Voilà, il me plaisait juste physiquement et bref, ces deux semaines avaient été un vrai massacre : prises de tête vingt-quatre heures sur vingt-quatre durant les vacances de Noël et courriers sur courriers pour ma dernière année, étant donné qu’il était sorti depuis un moment maintenant de Poudlard. Pis, pour une raison dont je ne me souvenais pas vraiment, on avait tous fait une soirée à Pré-Au-Lard, et paf, tout avait été fini. Je l’avais laissé tomber et en lui sortant tout ce qui pouvait le blesser à ce que je savais. J’avais vraiment été une vraie garce, qu’il ne savait pas s’y prendre avec les filles, que c’avait été le pire mois de sa vie, qu’elle avait plus souffert qu’autre chose, … il n’avait pas bronché, s’était contenté d’hocher la tête, en me regardant toujours avec ce regard triste et blessé. J’ai toujours détesté ce regard.

    Maintenant, j’étais juste dans un sale état, je n’avais aucune idée d’où nous nous trouvions, Keira était partie en compagnie d’Edward, une blonde furieuse avait démonté tout sur son passage en voyant cela, Elea l’avait raccompagnée, et tous les gens qui restaient à la soirée m’ennuyait ou m’était inconnu, bref, personne pour me raccompagner. J’allais marcher dans le vent jusqu’à retrouver mon chemin en espérant ne croiser personne -car je doutais franchement ne serait-ce que trouver ma baguette dans ma veste-, je n’étais pas
    non plus en état de transplaner. Ou alors je me retrouverais avec un bras en moins si tout allait bien. Et beau prince charmant sur son cheval blanc, que nous nommerons Siegfried pour conserver son anonymat, m’attrapa simplement le bras et transplana, direction chez moi. Il me retira ma veste et m’allongea dans le fauteuil, me sermonnant sans crier que je devrais y aller plus doucement avec les médicaments, l’alcool et tout le reste. Il avait raison. Je le savais bien mais j’avais juste besoin d’une échappatoire. Je l’entendis murmurer, dans les brumes de l’alcool et de la fatigue une chose que je ne suis même pas sûre qu’il ait prononcé :

    « Je me demande pourquoi tu m’es si particulière à ce moment où tout le monde trouverait la si froide Amber James pitoyable …
    - Mmmh … »

    Il se pencha en avant et, déposant sa cape jusqu’à mon cou, laissa ses lèvres effleurer les miennes avant de transplaner pour son loft.


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Ξ Sujet: Re: | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] |   | Défi - 30 Baisers * [ 25/30 ] | - Page 2 EmptyVen 26 Nov - 15:07

Titre : Danse avec les ténèbres.
Couple : Matt Stevens / Amber James.
Personnages concernés : Le couple & Eban James.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13.
Thème (numéro et nom) : #22 : Bercer.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : /
Cadre (époque et lieu si besoin) : Amber est dans le coma suite à une agression.






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Danse avec les Ténèbres.

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    Peur. Un mot que peu de gens connaissent. Moi, je sais ce que c’est que la peur. Oh, il est vrai que je ne si ni Harry Potter, ni même Albus Dumbledore ce qui en soit, n’est pas une mauvaise chose, étant donné qu’il est comme qui dirait mort, mais j’ai peur. Je n’arrive plus à dormir, c’est insoutenable, je m’endors durant la journée lorsqu’il n’est pas là, et toujours la peur au ventre, sursautant au moindre bruit. J’en suis venue au point où j’ai honte de moi-même, de ma fragilité et de ma faiblesse. Pauvre petit insecte insignifiant. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Je fais preuve d’égoïsme, d’égocentrisme mais je ne peux m’empêcher de me dire que la vie s’acharne sur moi, que, pour une raison ou une autre, elle semble m’en vouloir et me le faire sentir jusqu’à ce que je m’écroule, que je tombe, que je me laisse aller et m’envole au fond du gouffre. Souffrance. Je n’en peux plus, je suffoque, j’ai beau appelé à l’aide, personne ne me voit, les gens passent dans la rue, tout de noir vêtus et j’ai beau être la seule sorcière habillée de rouge sang, personne ne se retourne, mon malheur n’intéresse personne, je mourrais seule. Parce qu’il finira bien par me tuer, non ?

    J’essaie pourtant de remonter la pente, d’aller mieux, mais n’est-ce pas un peu difficile alors que ce qui cause mon mal est toujours là, à roder, à m’épier, à frapper et plus s’il le veut, je ne peux pas. Alors, j’essaie d’être tout le contraire de ce que j’étais quand il a commencé, je me maquille, parfois à outrance d’un mascara qui ne restera jamais toute la journée sur mes yeux tant je pleure pour un rien dans ce manoir, je m’habille presque comme une p*tasse, mais peu des élèves le voient étant donné que l’uniforme de Poudlard est commun à toutes, je mets des jupes qui frôlent l’indécence, des décolletés qui s’en font envoler plus d’un, j’ai arrêté de manger, j’ai des cernes d’au moins dix centimètres sous les yeux, des poches qui pourraient transporter des kilos et des kilos, je suis renfermée, plus glaciale qu’avant, pourtant rien en fait, il s’acharne, de plus en plus douloureusement, de plus en plus souvent. Je craque, je n’en peux plus.

    Je sursaute. Le « doux » rire d’Alan passe dans le couloir, résonnant comme le bourreau qui affine cette lame qui doit bien faire trois fois le diamètre de sa tête. Un long frisson me parcourt l’échine, quand Alan se met à rire, c’est simplement que Père va bientôt rentrer et que, comme d’habitude, j’allais m’en prendre plein la tête et ce, dans tous les sens du terme. Il était sorti hier soir sans que je l’entende revenir, il devait sans aucuns doutes être complètement soûl, ce qui facilitait grandement ses levées de mains, de poing ou de tout ce qui lui passait sous la main. Contraste étonnant face au fait qu’il ne put rester debout plus de quelques minutes dans cet état qui était maintenant quasi quotidien. Je prends une grande respiration et ferme mon livre de métamorphose, il semblerait que ce ne serait pas aujourd’hui -non plus- que j’étudierais. Je m’habille vite fait pour éviter à Eban de trouver une raison de plus (aussi pitoyable soit-elle) pour me frapper. Et j’entends le bruit lourd de la double porte d’entrée qui se referme et qui se répercute dans les couloirs, comme, cette fois, la guillotine qui tranche le cou d’un innocent qui aura sangloter sans fin pour rien. Ses pas lourds se rapprochent de la rampe d’escalier, résonnant de plus en plus à force qu’il s’approchait du marbre de l’escalier.

    « AMBER ! »

    Ce n’est pas une demande, ni même un cri, juste un beuglement. Je considère mon père comme un animal qui retrouve petit à petit ses instincts si familiers, qui ne pense plus, ne ressent plus, qui s’avance comme une machine et continue son train-train quotidien sans se rendre compte de la banalité et de la fatalité de sa vie. Quelle tristesse. En fait, j’ai presque pitié de lui, ma colère qui s’était transformée en tristesse n’est maintenant plus que de la pitié et, alors que je sors de ma chambre et que le bruit de mes pas ressemble étrangement à un sautillement, je souris. Je sombre, mais je sombre avec classe et panache, je n’ai plus peur, seulement de la résignation et de la pitié. Et cette pitié ne m’est plus destinée. Ou presque. Mon regard sur lui ne dure qu’une demi-seconde, assez pour me rendre compte de la décrépitude de son physique, sans aucun doute dû à la soirée qu’il avait passé la veille. Début de barbe, les cheveux gras et pas fait, il empestait l’alcool jusqu’à mes narines alors que je ne commençais à descendre cet escalier qui contenait quarante-trois marches (je les compte souvent pour me distraire). De la pitié. Juste de la pitié. Je me répète ses mots dans la tête en essayant de refouler cette peur si familière alors que la distance me séparant de lui diminue. Rester forte intérieurement mais baisser la tête devant lui où ce serait pire.

    Mon pied touche le carrelage et le cauchemar recommence. Encore.

-------------------------------------------


    Elle tremble et elle sangloterait presque si son visage avait été humide. Ca fait deux semaines que je suis à son chevet, souvent relayé par Hayden, Zeno, Cristal et d’autres personnes dont je ne connais pas vraiment le nom. Deux semaines où je me fraye une place à ses côtés dans ce lit d’hôpital, où je lui murmure ma journée -il paraîtrait que les gens dans le coma entende tout ça-, qu’elle doit revenir, qu’elle manqua à tant de gens, qu’elle me manque, je lui murmure mes répétitions, son ordinateur gelé de ne pas tapoter sur son clavier, je lui murmure les repas exécrables de Sainte Mangouste, de mon inaptitude à nettoyer le Manoir, je lui murmure tout, je lui murmure e que je pense ressentir pour elle. Depuis ces deux semaines, j’ai eu ce déclic, si jamais elle mourrait sur ce lit, là, dans mes bras, je ne me sentirait pas le courage de tout recommencer. Je tiens beaucoup à elle. Peut-être trop. Alors que je sens Morphée m’attraper, je pose mes lèvres sur les siennes, comme une promesse qu’elle reviendrait auprès de moi.



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