Lettre à la famille [libre]

Deux mois et demi s'était écoulés depuis que Marc avait quitté sa maison familiale. Il aimait vraiment la vie de collégien à Poudlard, mais il ne se passait pas trois jours sans penser à ses parents. Ils lui manquaient incontestablement, même si il ne le montrait pas forcément. Ce jour là, il faisait mauvais. La pluie venait taper les hautes fenêtres de la grande salle. Il n'avait pas de cours aujourd'hui, comme tous les élèves. Le dimanche, seul jour de repos qui nous laisse libre temps pour faire ce que l'on a envie. Certains, dans la grande salle, travaillaient. Lui avait fini les quelques devoirs de première année qu'il avait. Après le repas de midi, il rentra dans la salle commune, et décida d'écrire à ses parents. Il prit une plume et un parchemin, puis il s'installa sur un siège, au bout d'une table de la salle commune. Il fit craquer ses doigts et commença a écrire, s'appliquant.

Citation :: Cher papa,
Chère maman,

Je suis désolé de ne pas avoir pu vous écrire plutôt, mais je ne voulais pas rater mes premiers contrôles. Mon voyage dans le train s'est bien passé. Il n'y a pas eu de difficultés majeures. Arrivé ici, j'ai été admis à Gryffondor. Je suis très content, la même maison que Craig! Il est très gentil avec moi, comme Sydney, Joyce, Jerôme, Johan et les autres. Ils m'aident pour mes devoirs.

Ici, c'est trop bien. C'est encore mieux que ce que Sydney m'avait raconté. Tu sais, il y a même des bougies qui flottent dans les airs! Je sais que vous connaissez déjà tout ça, mais c'est en cas que vous ne vous souveniez plus; je sais que ça fait si longtemps... Je me suis fais des amis, ici. Ils sont très gentils, a part les Serpentards. Je les déteste, mais comme je vous ai promis, je ne me suis pas battu.

Aujourd'hui, il fait mauvais, mais la plupart du temps, le soleil brille. J'ai eut de très bonnes notes, et je suis sûr que vous seriez fier de moi, si j'étais à la maison. Je vais rentrer pour noël. Maman, n'oublies pas de me faire mes biscuits, j'en ai presque plus. Ils sont si bon... Je n'ai pas pu y résister comme promis... Je voulais aussi vous dire que j'ai assisté à mon premier match, c'était fantastique. Toute cette agitation, cette joie, cet enthousiasme... De plus, la maison à gagné, alors ça ne peut être que bien!

Je dois à présent vous laisser, des amis m'attendent.
Je pense fort à vous et vous embrasse,

Marc.

Il eut un petit sourire lorsqu'il relut la lettre. Il espérait une réponse bientôt, mais n'espérait pas trop, sachant qu'ils avaient beaucoup de travail.

Lil’ n’aimait pas beaucoup le dimanche. Non pas qu’elle est eut une mauvaise expérience avec ce jour de la semaine mais elle ne pouvait supporter l’inactivité ambiante qui régnaient en fin de semaine. Tous le monde semblait s’être mis d’accord pour dormir jusqu’à être complètement gélatineux ou pour travailler jusqu’à s’en faire exploser le cerveau. Il n’y avait guère que les joueurs des équipes de Quidditch qui semblaient un peu plus motivés que la moyenne mais, ce dimanche-là, il pleuvait. Il pleuvait ! Que pouvait bien faire Lil’ sans risquer d’aller contre le règlement si il pleuvait ?

D’autant plus que sa jumelle Maggy’ s’était très bien adapté au rythme soporifique de cette journée puisqu’elle dormait depuis de nombreuses heures. Lil’ s’ennuyait. Devant elle, de nombreux parchemins étaient étalés. On aurait du y lire les cours d’Histoire de la Magie mais la fillette semblait préférer gribouiller des petits dragons plutôt que d’écouter ce qu’on lui racontait sur les Gobelins. Il fallait rester sérieux ; qui pouvait bien être intéressé par des bestioles immondes qui passaient leur temps à se taper dessus… ?

La tête dans la paume, elle soufflait sur sa plume pour en faire voleter les duvets. Personne n’avait l’air décidé à faire quoi que ce soit d’autre que travailler. N’y tenant plus, elle se pencha en arrière et interpella un petit Gryffondor. La tête en bas, elle le salua ;

« Salut ! ça te dirais de peindre des bijoux sur les armures avec moi ? »

Elle fut surprise d’avoir eut une si bonne idée rien qu’en se mettant à l’envers. Les armures poussiéreuses du château seraient sans doute ravies si quelqu’un leur ajoutait de jolis parures…

Aujourd'hui dimanche, jour de pluie, de grand vent, donc de mauvais temps. Malgré tout Joyce de sa naturelle joie de vivre et bonne humeur, sautillait joyeusement dans les couloirs de Poudlard. Sac sur l'épaule, sourire aux lèvres, le pas léger, la pluie n'avait visiblement aucun effet sur son moral, pourtant ça aurait pu être le cas... En effet, c'était sa dernière année ici, dans son école qu'elle considérait avec la plupart des élèves, comme sa deuxième maison. La triplet avait passé de merveilleuse années ici rien à redire... Excepter que jusque là, toutes les choses qu'elle aurait voulu faire à Poudlard, n'avaient encore jamais été réalisé, ou du moins pour la plupart des choses. Les buts de cette année étaient d'en réalisé au maximum. Parmi les plus important, la brunette en ressortait quelques un incontournable pour elle qui étaient:

-d'avoir Un meilleur ami. En effet, elle n'avait que des meilleures amies, et ses potes garçons -elle en avait quand même!- n'était sans doute pas assez mature pour vraiment se lancer dans une grande, dure et longue amitié (Pourtant, 7e année... Il était largement temps!)
-de se faire une balade nocturne entre amis, oui il lui était arrivé de quitter plus d'une fois son lit en pleine nuit mais ce n'était pas vraiment dans le but de défier les autorités de l'école, mais plutôt car elle n'en avait pas le choix... Petite faim nocturne, vous devez connaître vous aussi!
-de répondre à un professeur... De toute façon, c'était fichu clairement d'avance pour cette année... Les Carow l'effrayait malgré tout, énormément.
-d'avoir un petit ami... En d'autre terme, connaître le véritable amour. Jusqu'ici, ça n'avait pas été vraiment ça avec ses précédents copains, avant c'était juste pour le fun, rien de plus rien de moins...
-de séché les cours... Enfin ça, elle n'oserait jamais!
-d'aller au bal du noël avec un vrai petit ami, et pas seulement un pote qui n'a pas trouvé de meilleure cavalière qu'elle.
-Et surtout... de réaliser son premier baiser. Les seuls baisers qu'elle avait reçue jusqu'ici, n'était que de vulgaire bisous sans rien, sans émotions, sans sentiments partagés... Rien de très glorieux. Et oui, Joyce était une très grande romantique et pour elle tout devait se faire dans les règles, le véritable premier baiser donc, elle ne l'avait jamais reçue.

Pour conclure, Joyce était encore une petite fille très innocence, qui cachait quand même sa grande maturité... Peur de grandir trop vite, peut être? Certainement, même. Mais au fond, elle cachait une grande tristesse. Oui, Joyce était triste mais se cachait bien sûr ce profond chagrin, elle ne voulait pas y penser et préférait ainsi vivre l'instant présent. Donc pour le moment, la brunette se rendait dans la salle commune où elle devait rejoindre ses amies et allait passer une bonne fin de journée en leur compagnie. Joyce rejoignit rapidement la salle a manger de l'école.
En passant près des tables, la Poufsouffle y vit son petit frère Marc assis à l'autre bout de l'immense table de Gryffondor, c'était l'avant petit dernier de l'iiiiiimmense famille Fawcett. L'air enjoué, elle le rejoignit rapidement en courant:

« -Maaaaarc! Qu'est-ce que tu fais ici? Tu n'es pas avec tes amis? »

Gentiment, sa grande sœur chérie lui sourit l'air radieuse. Cela lui faisait toujours plaisir de croiser l'un de ses frères et sœurs. En même temps, ça lui arrivait souvent... quand on a sept frères et sœurs dans le même établissement que vous, il devient inévitable d'en croiser au minimum un! Joyce n'avait fait guère attention à la fille qui l'avait interpeller juste avant.... Ce n'était pas qu'elle l'avait ignoré, elle ne l'avait tout simplement pas vu, mais lorsque la brunette tourna enfin la tête, elle fit les gros yeux....

Toujours en train de contempler sa lettre, il commença à la fermer. Tant de pensées, tant d'amour se trouvait là dedans... Pouvait-il faire confiance à sa chouette? Oui, il le pensait... Il ferma donc la lettre, quand il entendit une voix, à côté de lui. Il se tourna et vit une jeune demoiselle, assez charmante. Elle était blonde, et dieu sait que Marc les aimait, les blondes. Il lui fit un petit sourire, puis elle le salua. A ce moment là, il écarquilla les yeux. Il ne savait pas quoi dire, quoi faire. Il était comme qui dirait tombé des nus. Peindre des bijoux sur les armures... Cela l'aurait fait rire, s'il l'avait entendu de la bouche d'un ami, mais là, il ne savait vraiment pas comment réagir. Il avala sa salive avec un bruit étouffé.

« Je... Euh... J'aurais bien voulu, mais seulement, j'attends quelqu'un... »

Mensonge! Bhou le vilain garçon! Il était obligé de mentir pour échapper à cette situation. Cette jeune fille, qui avait l'air très gentille, ne lui avait pas proposé la bonne activité. Il s'imaginait peindre des colliers, des bracelets... Il ne voulait même pas penser à sa réputation, qui allait le suivre jusqu'en 7ème année. Non non, il ne pouvait pas, ce n'est pas possible...

Puis il vit sa sœur arriver. Houra! Il lui fit de gros yeux et un grand sourire, histoire qu'elle vienne par ici. Il mit la lettre dans sa poche, essayant d'inventer quelque chose. Il fallait trouver, c'était urgent...

« T'es enfin là, toi! Ça fait une bonne demi heure que je t'attend! Ne me dit pas que tu as oublié! TU AVAIS OUBLIE NOTRE RENDEZ-VOUS? »

Sa mère lui avait toujours dit qu'il mentait bien, et pour une fois, ça lui servait. Il tourna le dos à Lilly et repartit, tirant sa soeur par le bras. Il se retourna vers le jeune blonde et lui adressa un petit sourire, lui faisant un signe de la main. Il fit de gros yeux a sa sœur, mais son regard de colère s'était transformé en un regard lui suppliant quelque chose.

[HJ : Non pas que j’ai quelque chose contre les blondes mais… heu… Lil’ est rousse…^^]

« Je... Euh... J'aurais bien voulu, mais seulement, j'attends quelqu'un... »

Ce type n’avait probablement jamais vu quelqu’un à l’envers. C’était la seule conclusion possible pour la petite Poufsouffle que Lil’ était. Elle fronça le nez en se demandant quel rendez-vous pouvait être plus important que d’aller rendre les armures un peu plus avenantes.
Elle eut la réponse quelques secondes après. Une grande brune, s’approcha d’un pas nonchalant du jeune Gryffondor à qui elle venait de faire sa joyeuse proposition. Elle avisa l’écusson brodé sur sa robe ;

« Tiens, dit elle à voix basse, Quelle maison a une espèce de rongeur noir qui marche au plafond ? Jaune… »

Elle aurait bien voulu se taper le front devant sa bêtise mais, elle était toujours suspendue à l’envers. Aussi ne prit-elle pas ce risque. Elle se demanda si son idiotie était due au fait que le sang lui montait au cerveau. Elle resta donc la tête en bas afin de vérifier si elle ne pouvait pas se provoquer autre chose que de la stupidité. La jeune femme qui venait d’arriver s’étant mise de trois quarts par rapport à elle, Lil’ dut se balancer pour voir son visage. De jolis yeux bleus, une chevelure ondoyante… Lil’ conclut de cet examen rapide qu’il valait mieux se méfier de cette demoiselle. Puis elle renonça à cette idée en revoyant l’écusson de sa maison.

« Maaaaarc! Qu'est-ce que tu fais ici? Tu n'es pas avec tes amis? »

C’était une idée ou cette septième année se moquait d’elle. Même si ils n’étaient pas officiellement amis, Lil’ estimait qu’en trois secondes, ils pouvaient avoir tisser énormément de liens ! Aussi se redressa-t-elle brutalement. Elle eut un léger vertige mais le monde cessa rapidement de tourner. Elle se sentit offusquée du sourire radieux de la jeune femme, prenant cela pour une provocation directe à sa personne. Elle fronça les sourcils.

« T'es enfin là, toi! Ça fait une bonne demi-heure que je t'attends! Ne me dit pas que tu as oublié! TU AVAIS OUBLIE NOTRE RENDEZ-VOUS? »

De plus en plus bizarre comme situation, pourquoi ce Gryffondor se mettait-il à crier ? Il se leva, laissant Lil’ à ses réflexions et se dirigea rapidement vers les portes de la Grande Salle en entrainant la septième année. Il n’avait pas parcourut la moitié du chemin, que Lil’ était debout, les mains sur les hanches, visiblement vexée. Il se retourna pourtant, lui adressant un petit sourire et un geste de la main. Lil’ en fut déconcertée un instant puis elle reprit ses esprits.

Du moins, elle aurait repris ses esprits si elle en avait eut de raisonnables. Là, elle attrapa un encrier qui traînait et, tirant sa baguette de sa poche, elle tenta d’expérimenter ce qu’elle avait appris en cours de sortilège.

« Wingardium Leviosa ! ordonna-t-elle »

L’encrier frémit puis, doucement, se mit à flotter dans les airs. Lil’ le dirigea vers les portes. Son idée première était de provoquer sa chute devant les jeunes gens, pour retarder leur sortie et trouver un moyen de convaincre ce Gryffondor de faire quelque chose avec elle avant qu’elle ne meure d’ennui. Cependant la manœuvre n’aboutit pas et l’encrier explosa sur le pauvre Gryffondor, dans ses cheveux, le long de son cou, sur sa robe…

« Ha ! hurla Lil’ devant son échec, Je l’ai vue ! »

Elle traversa la Grande Salle, pointa un deuxième année de Serpentard avec sa baguette tout en grimpant sur sa table pour le voir de plus haut. L’élève, jusque là plongé dans une leçon de potion ne comprit pas vraiment ce qui se passait. Lil’, se servant de sa baguette comme d’un gourdin commença à lui taper sur la tête ;

« Vilain ! Tu n’as pas honte de toi ? T’as vu l’état de sa robe ! »

Le mensonge était trop énorme aussi s’arrêta-t-elle rapidement. Se tournant vers l’infortuné Gryffondor, elle avoua après un silence ;

« Bon d’accord, c’est moi, j’suis désolée… »

Elle baissa la tête avec un air faussement abattue très convaincant. Autant ne savait-elle pas mentir, autant savait elle se faire aussi mignonne qu’un cocker quand il s’agissait de se faire pardonner un ennui. Il valait mieux quand on savait le nombre de bêtises qu’elle faisait. Le seul bémol était peut-être d’être debout sur la table des Serpentard, ayant renversé la moitié de leurs affaires…

« -T'es enfin là, toi! Ça fait une bonne demi heure que je t'attend! Ne me dit pas que tu as oublié! TU AVAIS OUBLIE NOTRE RENDEZ-VOUS? »

euh? Quoi?? Joyce ne semblait pas vraiment saisir ce que criais son frère... Quelle rendez-vous? Lui faisait de large yeux, la brunette observait alternativement son frère puis la petite rousse. Elle tenta de faire un rapprochement... hum... En général, lorsque Marc la fixait avec cet étrange regard c'est qu'il mentait, ce qu'il faisait a merveille soit dit en passant... Donc, si on réfléchissait bien, il voulait la faire entrer dans son mensonge, la rendre complice pour... semble-t-il, fuir la petite rousse?? Il lui fallut un certain temps pour qu'elle comprenne, non pas qu'elle était idiot, non, seulement mentir n'était pas dans ses habitudes, d'ailleurs elle détestait mentir et surtout, le faisait très mal...

« -Oh euh... oui, je suis VRAIment désolé d'avoir oublié notre RENDEZ-VOUS! », répondit-elle alors, exagérant légèrement certaine syllabe pour faire comprendre a son frère que malgré tout, elle était dans le jeu. Elle allait presque lui faire un clin d'œil mais se retenu a temps, ça risquait d'être douteux, déjà qu'elle mentait très mal... la rouquine avait certainement deviné déjà le stratagème. Son frère alors l'attrapa par le bras et l'emmena, direction le hall. Marc rendu a mi-chemin salua par dessus son épaule l'autre élève puis repris sa course.
Lorsqu'ils furent assez éloigné de la rouquine, Joyce aussi enfin demander un explication. Discrètement alors, elle demanda du coin des lèvres sans pour autant quitter des yeux son but:

« -Peux-tu m'expliquer ce qui te prend d'un coup? Et pourquoi tu mens à cette fille? Je te connais assez bien pour voir que tu préférais fuir cette élève plutôt que de chercher à sympathisé. »

Enfin, elle lui jeta un regard noir. Joyce n'aimait pas vraiment ce genre de comportement, était-ce parce que cette élève était de Poufsouffle qu'il l'avait tout simplement envoyé valser? Ou, pour une toute autre raison? En fait, la Pouffy ignorait totalement l'histoire, elle n'avait donc pas a critiquer quoique ce soit mais bon... elle avait toujours été très solidaire avec les élèves de sa maison qui était comme persécuté par les autres élèves, donc voir son frère en rejeté une.... Elle en avait honte. Bon elle s'emportait peut être un peu trop, peut être son frère avait-il vraiment une bonne raison. Le regard sitôt attendris, elle le regarda et ajouta:

« -Je suis désolée mais bon.... J'aime pas mentir, et par ta faute j'ai du mentir, j'espère au moins que c'était pour la bonne cause sinon... sinon je t'étripe sur place! C'est tout de même une.... »

SPLASH ! Joyce n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un coulis d'encre venait de s'écraser sur la tête de Marc, dégoulinant le long de ses joues, son cou.... Touché! Heureusement, la robe de Joyce fût épargner grâce a son merveilleux réflexe, elle s'était reculé à temps. Qui donc avait fait ça? Passant la salle aux cribles, le regard de Joyce se posa sur la petite rouquine en train de taper un vert et argent à l'aide de sa baguette. Euh... Si elle cherchait à rejeter la faute sur lui... C'était fichu... Se rendant elle-même compte qu'elle s'était grillée, elle se dénonça enfin.« Bon d’accord, c’est moi, j’suis désolée… » , et il y avait de quoi. Les poings sur les hanches, Joyce prit son air furieux.... C'était malin ça, bravo!

« -Bravo, bien réussit, tu ne t'es pas loupé.... Tu sais ce que ça mériterait ça? Un petit détour par le bureau du directeur, mais... Je ne suis pas assez cruelle pour te faire ça. Descend de là, avant que... on te descende moins en douceur! », dit-elle en montrant les Serpentards qui fulminaient déjà. Par chance, il n'y avait que des premières années, ils n'oseraient donc rien, de toute façon, au pire, elle serait là....

[615]

Moment de soulagement, elle avait compris. Il avait peur car elle faisait une moue désapprouvante, mais il semblait que l'amour pour son frère était plus forte que sa raison. Il lui aurait sauté au coup pour la remercier, mais il le ferait plus tard. Il ne lui tardait pas les instants qui allaient suivre, car même si Joyce avait toujours été très gentille avec lui, l'aidant toujours à se sortir de situations périlleuses, elle n'aimait pas ça et n'hésitait pas à lui faire comprendre. S'ils avaient été seuls, il aurait fait semblant de bailler pour lui faire comprendre qu'elle mentait mal, car c'était le cas. Elle mentait si mal qu'il croyait que la rousse d'à côté ne la croirait pas.

« -Peux-tu m'expliquer ce qui te prend d'un coup? Et pourquoi tu mens à cette fille? Je te connais assez bien pour voir que tu préférais fuir cette élève plutôt que de chercher à sympathisé. »

Rha! Voilà! Les fameuses explications... Il soupira pour lui montrer qu'il ne voulait pas répondre, et surtout qu'elle l'ennuyait. Il fallait toujours qu'elle en fasse des tonnes, lorsque l'on parlait de dire la vérité. Ce n'était pas étonnant qu'elle soit à Poufsouffle... Il fronça les sourcils, pour lui montrer que son regard noir n'y ferait rien. Oui, il avait menti, et alors? Ce n'était pas la pire des choses, surtout pour un mensonge de ce niveau... Il lui fit un sourire d'ange, pour la forcer à l'attendrir; ce qui fonctionna, vu qu'elle lui souriait à nouveau. Yes!...

« -Je suis désolée mais bon.... J'aime pas mentir, et par ta faute j'ai du mentir, j'espère au moins que c'était pour la bonne cause sinon... sinon je t'étripe sur place! C'est tout de même une.... »

Blablabla! Voilà ce qu'il n'aimait pas chez sa sœur, sa constante envie de se justifier. Plusieurs fois, il avait envie de lui dire de se taire. Cela pouvait paraître méchant, mais ce n'était pas le but. Tout à coup, alors qu'il réfléchissait, il entendit un 'splash' bruyant au dessus de lui. Il pensa tout de suite que c'était une bougie qui avait explosé, mais en réouvrant les yeux qu'il venait de fermer, il s'aperçut qu'un petit plaisantin s'amusait a lui lancer de l'encre. Sa robe était toute tâchée, et ses cheveux aussi. Il ouvrit grand les yeux, par colère.

« Vilain ! Tu n’as pas honte de toi ? T’as vu l’état de sa robe ! »

En un rien de temps, l'action s'était déroulée. Il avait envi de le triturer, de lui enlever les yeux de la tête, et lui casser les dents et de lui mettre un bon coup de poing. Mais il resta là, peut être parce qu'il ne savait pas quoi faire. En même temps, il valait mieux, vu que ce n'était pas cette tête de #bip# de serpentard qui l'avait fait. Elle avoua que ce n'était pas lui mais elle, ce qui metta Marc dans un état second.

« J'espère que tu es contente! Ca va être toi qui va laver peut être? Petite garce! »

Il ne pensait bien évidemment pas ce qu'il disait, mais il était tellement énervé qu'il fallait que ça sorte. En tapant des pieds, il prit la direction de la porte et monta dans son dortoir pour se changer. Il n'en revenait pas qu'elle ait fait ça rien que pour qu'il peigne des colliers avec elle, et c'est surtout ça qu'il le mettait en colère... Il ira poster la lettre plus tard...

__________________________________________
[582]
Après ce jolie assortiment de couleur, c'est fini pour moi, merci d'avoir participé les miss =)

650 pour Joyce
572 pour Marc

PERCY
Tous comptés

[HJ: Pfffff... Juste quand ça devenait intéressant... Mais bon! Si t'insistes, fini pour moi aussi!]

« J'espère que tu es contente! Ca va être toi qui va laver peut être? Petite garce! »

Statufiée, réellement statufiée. Dans une immobilité parfaite, les yeux grands ouverts de surprise, Lilly ne bougeait plus. Elle n'écoutait même pas ce que disait la Poufsouffle. Que venait il de dire, cette limace baveuse aux allures de Gryffondor? Avait-elle bien entendue? Personne, jamais, n'avait eut l'idée de l'insulté... Comment ce cloporte s'était il permis une chose pareille? Mais, malgré la colère qui bouillonnait dans ses veines, elle était incapable de bougée. Non seulement ce type avait résisté à son air de cocker battu, mais en plus il avait osé... Il s'était permis de...

Debout sur la table, elle le regarda s'éloigner, toujours incapable de faire quoi que ce soit. à l'instant où il franchit la porte, elle s'éveilla de sa torpeur, attrapa un gros volume de sortilège qu'elle balança à travers la salle. Elle y avait mis toute sa rage mais le Gryffondor était déjà loin. Le livre s'écrasa sur le sol dans un bruit mat. Son visage transpirait de haine si bien que le Serpentard n'osa pas s'énerver de peur d'une réaction incontrôlée de la part de Lil'.

Le regard noir, elle descendit enfin de son perchoir, se jurant qu'elle se vengerait. Sans plus se préoccuper de ses affaires de classe, elle se dirigea à grands pas verzs les Grandes Portes. Au moment où elle les franchissaient, elle tomba sur sa jumelle qui l'interpella;

"Hey! Salut Lil'! Je te cherchais partout! ça te dis d'aller courir avec moi?"

Toute la rancoeur de Lil' fondit en une seconde; après tout, c'était elle qui avait provoqué la colère du Gryffondor et cela, juste parce qu'elle avait une horreur vicéral de la solitude. Prennant son courage à deux mains, elle suivit sa soeur dans le parc et courut en chantant très fort, afin d'évacuer ce qu'il lui restait de colère.

Au déjeuner, elle avait complètement oublié l'incident de la matinée et ne pensait qu'à rire avec Maggy'.

Hum, abasourdie, c'était le mot. Déjà que Joyca ne comprenait que moyennement le comporte de la petit Poufsouffle, mais alors la réaction de son frère cadet, elle la jugea carrément excessive pour ce qui en était vraiment. Ok, c'était pas cool pour lui de lui avoir jeter de l'encre mais fallait pas abusé non plus, au fond cette situation était plutôt amusante... La petite Pouffy voulait se faire remarquer du Gryffondor et au final, elle avait réussit... Mais Marc n'avait pas voulu l'entendre de cette oreille, quel rabat-joie il pouvait être parfois. Car au fond, les seules personnes qui avaient vraiment le droit de se plaindre pour le nettoyage de la robe, c'était plutôt les elfes de maison qui allaient s'arracher les yeux de la tête pour faire disparaitre toutes les tâches d'encre!

Après avoir fait la moral à la petite jaune de sa maison, Joyce ne se serait pas faite prier pour en fait de même avec son petit frère -même si Sydney le faisait déjà si bien-. Mais à peine eut-elle le dos tourné pour fusiller une dernière fois des yeux la jeunette, que Marc était déjà partie en furie. Quel mauvais caractère, par dessus le marché!... Joyce afficha alors une sourire malicieusement, comme quoi l'éducation que sa jumelle avait enseigner à Marc n'avait pas fait des miracles, ou alors elle en avait loupé un sur la porté!

Désormais, la Poufsouffle était seule au milieu de la grande salle. Qui pouvait-elle faire maintenant? En jetant un rapide coup d'œil à la table de sa maison, elle remarqua que ses amies étaient déjà partit. Alors là, c'était à son tour de fulminer! D'une part son frère l'avait obliger à mentir pour une raison totalement ridicule, et s'il y avait bien quelque chose qu'elle détestait c'était bien mentir, je vous le répète! Mais en plus, maintenant, ses amies étaient partis sans elle! Non mais là c'était la cerise sur le gâteau, la goutte qui faisait déborder le vase! Les sourcils froncés, les poings serrés, Joyce se mit alors a crier... dans le vide:

« -MAAAAAAARC ! REVIENS ICI !!!! »

D'un pas très déterminer, elle quitta à son tour la grande salle, à la recherche de son petit frère qui maintenant lui devait de plate excuse immédiatement!

______________________________
Idem, finis pour ma part....
de toute façon, j'vais pas RPeuter seule hein!
RP FINI
_______________________________________

» Une lettre, un sourire (Libre)
» Petite lettre à la famille...
» Lettre à Kate [Libre]
» Lettre [libre]
» La lettre (libre)