Rencontre avec un Mangemort (Jane / Isabell / Libre)

Ann avait finalement décidé de retourner chez elle pour les vacances de Noël. Ou du moins, elle avait choisi de retourner à la maison où elle habitait désormais, bien qu’elle eut encore beaucoup de difficulté à la considérer comme étant véritablement la sienne. La jeune fille avait encore beaucoup de mal à accepter le fait que son père se soit débarrassé d’elle comme on se départi d’un vieux bibelot trop vieux et trop laid. Oui, son père l’avait bel et bien abandonnée pour l’envoyer habiter chez son oncle, le frère de sa mère. Certes, ce dernier (et sa famille) l’avait accueillie à bras ouverts, mais la fillette avait tout de même eut beaucoup de mal à se considérer comme étant bel et bien chez elle. Mais la jeune Serpentard savait qu’elle ne se ferait jamais à l’idée d’avoir été abandonné par son père, même si ce dernier la maltraitait et de l’aimait pas du tout.

Ann était assise sur son lit, dans la nouvelle chambre qui lui avait été attribuée juste après son adoption. Elle ne faisait rien, à part penser aux récents et tristes événements qui s’étaient produits dans sa famille durant la dernière année. Pour commencer, sa mère était décédée suite à un long combat contre le cancer. Elle était décédée sous les yeux de sa petite fille, venue lui rendre visite à l’Hôpital St-Mangouste. Ainsi, elle n’aura jamais pu voir sa fille montrer à bord du Poudlard Express pour la première fois de sa vie. Ensuite, les choses s’étaient beaucoup dégradées dans la famille de la jeune fille. Son père, qui ne l’aimait déjà pas beaucoup, s’est mit à la détester encore plus, on ne sait trop pourquoi (c’était sûrement dut au choc provoqué par la mort de sa femme). Et ce n’est qu’après un an qu’il a finalement décidé de faire adopter sa fille par l’oncle de cette dernière, la séparant par la même occasion de ses deux frères.

La fillette soupira. Penser à la triste et sombre histoire de sa famille ne faisait que la rendre triste. Pourtant, elle ne savait pas pourquoi elle ne cessait d’y penser, tout en sachant que cela ne lui faisait que du mal. (Mais il était plutôt difficile d’oublier cela lorsqu’on se trouvait en plein dans une situation nous rappelant ces histoires.)

Mais Ann savait qu’elle devrait voir la réalité en face, telle qu’elle l’était. Sa mère n’était plus de ce monde, son père l’avait abandonnée, ses deux frères étaient à présent loin d’elle (excluant à Poudlard) et elle vivait à présent dans la famille de son oncle en compagnie de ses trois cousines Millyann (avec qui elle ne s’était jamais très bien entendue), Elly (que la jeune Serpentard avait d’ailleurs beaucoup de mal à supporter) et Jane (la seule de ses trois cousines avec qui la fillette s’entendait bien). Ann aurait tout donné pour que tout revienne comme avant, et que sa famille se porte à nouveau très bien. Mais à présent, rien ne serait plus comme avant, et rien ni personne ne pourrait changer quelque chose à cela.

Soudain, elle entendit quelqu’un frapper à trois reprises sur sa porte de chambre, ce qui la sortit immédiatement de ses pensées. Ann se leva et alla ouvrit la porte.

540 mots

Jane, qui avait décidé de revenir chez elle pour les vacances de Noël, commençait à regretter sa décision. Ses deux soeur, Elly et Millyann, lui tapaient royalement sur les nerfs.
*L'année prochaine, je reste à Poudlard*, se dit la jeune fille, bien décidée à tenir la promesse qu'elle venait tout juste de se faire.
Lassée d'écouter les platitudes incessantes de ses soeurs, la fillette gravit les escaliers montant à la chambre de sa cousine Ann. Au moins, cette dernière n'était pas mesquine avec elle et l'acceptait comme elle l'était ... Une Poufsouffle. Arrivée devant, elle cogna sur la porte, présentement fermée.

Ann vint lui ouvrit la porte, après à peine quelques secondes.
"Salut, lui dit Jane. Je peux entrer ?"
Elle souhaitait parler à sa cousine, d'une personne plutôt étrange qui se trouvait présentement au rez-de-chaussée.

Lorsqu’elle ouvrit la porte, Ann constata qu’il s’agissait de Jane, sa cousine, maintenant devenue sa sœur adoptive. Celle-ci lui demandait si elle pouvait entrer.
« Bien sûr que tu peux entrer », lui répondit-elle, sur un ton chaleureux.
Elle lui fit signe d’entrer, comme si elle voulait lui souhaiter la bienvenue.

La jeune Serpentard devinait bien pourquoi la Poufsouffle était venue la voir. Il arrivait souvent que Millyann et Elly énerve cette dernière, qui finissait toujours par s’en aller. Mais Jane, qui avait toujours détesté être seule, venait souvent voir Ann, depuis qu’elle habitait dans la même maison qu’elle.

C’était en fait le seul avantage qu’Ann voyait à habiter chez son oncle tout le temps. Désormais, elle pouvait parler à Jane plus souvent qu’avant. En fait, la jeune fille avait toujours considéré la jeune Poufsouffle comme étant sa sœur, bien que ce ne fut pas du tout le cas. En réalité, au sens propre du terme, elles n’étaient même pas réellement cousines. Jane ayant été adoptée par la famille de l’oncle d’Ann, elles n’avaient en soit aucun lien de parenté réellement existant. Mais peu importait le sang qui coulait dans leurs veines. Toutes deux se considéraient comme étant deux membres d’une même famille, deux membres de la famille Iverson. Normal puisque Jane, Elly et Millyann avaient toutes trois été adoptées alors qu’elles n’avaient que quelques mois. Elles ne gardaient donc aucun souvenir de leurs parents biologiques. Personnellement, Ann croyait qu’il serait peut-être bien pour Elly et Millyann de se rappeler de leurs parents biologiques, question de leur rappeler qu’elles étaient elles-aussi des Sang-Mêlées. (Les deux sœurs avaient souvent tendance à se moquer et à mépriser les Sang-Mêlés, oubliant la plupart du temps qu’elles étaient elles-mêmes des Sang-Mêlées.)

La fillette alla s’asseoir sur une chaise de sa chambre, et invita Jane à s’asseoir sur la chaise juste en face d’elle. Attendant que sa cousine s’assoit sur la chaise ne face d’elle, la jeune fille se replongea dans ses pensées. Encore une fois, ses pensées se tournèrent vers les souvenirs qu’elle gardait de sa mère. Elle se rappelait très bien son visage et sa douce voix. (Normal puisque cette dernière n’était morte que depuis un an et demi.) Avec ses frères, elle était la seule qui la comprenait. Depuis la mort de sa mère, Ann sentait comme un immense vide autour d’elle. Qu’aurait-il pu arriver de pire dans sa famille ? Pas grand chose, puisque c’était cela qui avait déclenché une suite d’événements malheureux au sein de la famille Iverson.

Revenant sur Terre, Ann se demanda pourquoi Jane était venue la voir. Était-ce vraiment parce que Millyann et Elly l’énervait ou avait-elle quelque chose d’autre à lui dire ? Peut-être était-ce à propos de la personne qui venait tout juste d’arriver dans la maison. Même perdue dans ses pensées, Ann avait pu entendre la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer, ce qui signifiait sans doute que quelqu’un venait d’arriver. Mais la jeune fille n’y voyait pas là de sujet de conversation particulièrement intéressant. Il arrivait souvent que des collègues de Frank, l’oncle d’Ann et le père de Jane, Millyann et Elly, viennent à la maison pour son travail. Après tout, il travaillait au Ministère de la Magie et avait donc, par conséquent, beaucoup de collègues de travail, surtout dans le Département dans lequel il travaillait.

Ann attendit donc que Jane s’explique, ne voyant pas l’utilité de lui poser elle-même la question sur la raison de sa visite.

575 mots

Voyant que sa cousine l’invitait à entrer, Jane entra dans la pièce, et vint s’asseoir sur la chaise en face de celle où était présentement assise Ann. Sachant pertinemment qu’Ann devait se demander pourquoi elle était venue la voir, elle lui dit :
« Il y a quelqu’un au rée de chaussée. Une certaine Isabell. Elle a l’air vraiment étrange. En fait, je dirait plutôt … Sinistre. »
Elle prit une pause avant d’ajouter :
« Papa dit que c’est une de ses collègues mais je le connais, quand il dit ça d’une personne dans le genre sombre d’Isabell, c’est une façon détournée de nous dire que c’est une Mangemort. »Voyant qu’Ann ne semblait pas dans son assiette, Jane lui demanda :
« Est-ce que ça va ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette … »

Ann leva les yeux vers sa cousine lorsque celle-ci parla d’une certaine Isabell, qui se trouvait présentement au rée de chaussée de leur maison. C’était donc de ça qu’elle voulait lui parler. Mais Ann comprenait la réaction de Jane, qui semblait mal à l’aise face à cette étrange personne. La jeune Poufsouffle n’était pas le genre de personne (comme la plupart des gens censés) à apprécier beaucoup la compagnie des Mangemorts. Mais malheureusement pour la jeune fille, son père et sa mère étaient eux-mêmes des Mangemorts, ce qui faisait en sorte qu’elle en côtoyait beaucoup plus souvent que la plupart des autres jeunes sorciers de son âge. Et maintenant, c’était aussi le cas d’Ann, qui vivait à présent dans la même maison que Jane, Elly et Millyann. Mais l’idée qu’une autre Mangemort se trouvait présentement dans la maison n’enchantait pas non plus Ann, qui n’appréciait pas leur présence plus que sa cousine Jane.

Mais avant que la fillette ne puisse répondre quoi que ce soit à ce que la jeune Poufsouffle venait de dire, cette dernière lui demanda comment elle allait. Celle-ci semblait avoir remarqué que la jeune Serpentard n’était pas dans son assiette. Il était vrai que le fait de repenser à sa mère et à tous les autres événements tristes qui s’étaient produits récemment au sein de sa famille n’était en rien quelque chose pouvant lui remonter le moral. (Pour une jeune fille de son âge, il était vrai qu’Ann Iverson n’avait pas eut la vie facile. Mais malgré tout, la jeune fille avait su surmonter ces épreuves, puisqu’elle était toujours là aujourd’hui.)

La jeune fille se tourna vers sa cousine et répondit :
« Oui, oui. Ça va »
Mais sachant que cette réponse allait laisser Jane perplexe, elle ajouta :
« Au cas où tu voudrais le savoir, je pensais à ma mère et à ma famille. Le temps où nous vivions comme n’importe quelle famille normale me manque tellement, tu ne peux pas savoir comment. »
Certes, Ann avait su surmonter ces dures épreuves mais elle en garderait tout de même quelques séquelles. Le fait d’avoir été négligée, maltraitée et abandonnée par son père ne l’avait pas aidée le moindre du monde. Oui, elle n’avait jamais vraiment aimé son père. Et puis après ? Voilà l’image que l’orgueil de la jeune Serpentard projetait aux gens autour d’elle. Mais au fond d’elle-même, le fait que son père l’ait abandonnée et ne l’ait jamais aimée comme il avait aimé ses deux frères ne pouvait la laisser indifférente. Cet événement tragique dans sa vie resterait toujours comme une plaie ouverte sur son cœur, qu’aucun antidote ne pourrait jamais plus refermer.

La fillette secoua la tête. Elle devait penser à autre chose si elle ne voulait pas se remettre à pleurer comme elle l’avait déjà fait auparavant. (Oui, Ann avait toujours été le genre de personne ne souhaitant démontrer aucune faiblesse de sa part aux gens qui l’entouraient.)
« Isabell ? demanda Ann, en changeant complètement de sujet. Tu l’as déjà vue auparavant ? »
La jeune fille pria pour que cette Isabell ne soit pas le genre de Mangemort dans le genre de Bellatrix Lestrange. Cependant, Ann croyait que les Mangemorts étaient souvent le même genre de personne, par conséquent, la plupart du temps des meurtriers.

548 mots

Jane secoua la tête.
« C’est la première fois que je la vois, répondit-elle, son ton de voix ne parvenant pas à dissimuler son inquiétude. Et honnêtement, elle ne m’inspire pas confiance du tout. »
Oui, Jane n’avait jamais aimé les Mangemorts, surtout lorsqu’ils ne se trouvaient pas très loin d’elle. Certes, elle c’était habituée à la présence de ses parents (bien évidemment) mais elle ne s’était cependant jamais habituée à la présence de d’autres Mangemorts, pour une raison plutôt inconnue. (Peut-être était-ce simplement dû au fait que la jeune Poufsouffle avait toujours eu des valeurs très différentes de celles de la plupart des membres de la famille Iverson, dont la plupart d’eux étaient habitués de côtoyer des Mangemorts dans la vie courante de tous les jours.)
« Si tu veux savoir qui c’est, tu peux aller voir au rée de chaussée, compléta Jane. Comme je te l’ai dit tout à l’heure, elle se trouve là-bas. »

Jane semblait avoir compris qu’Ann ne souhaitait pas parler de sa famille et de ses problèmes. Dès que la jeune Serpentard avait changé de sujet, la Poufsouffle s’était empressée de faire de même. Cette dernière poursuivit alors la discussion en parlant de cette Isabell, qui se trouvait présentement au rée de chaussée de la maison.

Certes, l’idée d’aller voir une Mangemort ne plaisait guère à la jeune fille mais elle était curieuse de savoir qui c’était. (Et lorsqu’Ann était curieuse et qu’elle tenait à savoir quelque chose, rien ne pouvait l’empêcher de le découvrir.)
À la dernière phrase de Jane, Ann répondit :
« Est-ce qu’on y va ? »
Mais la jeune Serpentard savait très bien que l’idée de rencontrer un Mangemort ne plaisait encore moins à la jeune Poufsouffle qu’à elle-même.

Pour une raison qui demeurait plutôt inconnue, Jane s’était encore moins habituée qu’Ann à la présence de Mangemort, bien que son propre père (ainsi que sa mère) en fut un. Ann, elle, avait grandit dans une famille dont le père était Moldu et la mère une sorcière, ancienne élève de Poudlard à Poufsouffle. La fillette n’avait donc, en l’occurrence, jamais vu de Mangemorts chez elle. Mais elle s’était tout de même habituée un peu à leur présence, simplement en raison du fait qu’elle avait aperçut quelque-uns d’eux chez ses oncles et tantes, qui étaient pour la plupart des Mangemorts. Jane, par contre, ne s’était jamais vraiment habituée à en côtoyer, bien qu’elle en ait vu bien plus souvent qu’Ann. (Normal puisque ses propres parents étaient eux-mêmes des Mangemorts.) Lorsqu’elle en voyait, elle se dépêchait de s’en aller, sauf quand il s’agissait de ses parents à elle. Elle les craignait mais, selon l’impression qu’Ann avait de ce fait, elle les détestait encore plus qu’elle ne les craignait. Plusieurs lui auraient dit que le simple fait que Jane soit une Poufsouffle et elle une Serpentard expliquait très bien ces comportements étranges (l’un en comparaison avec l’autre). Plusieurs voyaient les Poufsouffle comme des gens beaucoup plus honnêtes et loyaux que les Serpentard, ce qui pouvait s’avérer véridique dans certains cas. Mais d’en d’autres cas, ce pouvait être très différent. Ann, elle, avait toujours considéré la loyauté comme une qualité importante que tous devraient posséder. Pour rien au monde elle ne trahirait la confiance des autres ; pour rien au monde elle ne laisserait ceux qui comptent sur elle tomber, même si cela risquait de mettre sa vie en danger. De plus, en général, Ann avait toujours été une fille assez honnête, ne voyant pas l’utilité de mentir. Cependant, au contraire de Jane, il lui arrivait parfois de mentir pour se sortir de situations embarrassantes, ou encore tout simplement pour ne pas perdre la face devant tout le monde. Finalement, peut-être les gens qui prétendaient que les Poufsouffle étaient des gens plus honnêtes que les Serpentard avaient-ils raison … Mais cela, la jeune Serpentard ne l’admettrait jamais, faute d’orgueil. Elle avait toujours détesté se faire prendre en défaut, ce que peu de gens appréciaient d’ailleurs beaucoup. La fillette avait souvent tendance à croire qu’il y avait beaucoup de gens bien dans sa Maison, ce qu’à peu près tous les élèves avaient tendance à croire, en raison de leur loyauté envers la Maison à laquelle ils avaient été assignés.

La jeune fille se tourna vers Jane et ajouta :
« Si ça ne te dérange pas, bien sûr. »

567 mots

Jane regarda la Serpentard un moment, hésitante. Elle avait toujours haït les Mangemorts et savait que, même en faisant semblant, elle ne pourrait pas paraître « amicale » ou même indifférente face à la présence de la Mangemort inconnue.
« D’accord, finit par accepter la jeune Poufsouffle. Mais je te préviens, je ne resterai pas longtemps. Je déteste tellement les gens comme elle … »
Oui, la jeune fille avait toujours détesté les Mangemorts au plus haut point. Ils étaient certainement les derniers sur la liste des gens à qui elle pourrait un jour faire confiance. Mais une autre raison expliquait ce fait, du moins, c’est ce que Jane croyait. La Poufsouffle avait toujours détesté les Serpentard (hormis Ann, bien sûr) et la plupart des Mangemorts étaient d’anciens Serpentard, conservant toujours ce caractère fort désagréable.

Jane se leva de la chaise sur laquelle elle était assise et sortit de la pièce.

Sa cousine ayant accepter de l’accompagner jusqu’au rée de chaussée, Ann se leva et suivit cette dernière, qui était déjà sortie de la pièce. Elles descendirent les escaliers jusqu’au rée-de chaussée. Puis elles se rendirent dans la cuisine, où se trouvait présentement l’étrange inconnue. En effet, comme l'avait décrit Jane un peu plus tôt, elle semblait assez étrange, bizarre. Elle paraissait également comme étant une personne plutôt sinistre. C’est une fois entrée dans la pièce que la jeune Serpentard se rendit compte qu’elle avait un peu peur. Elle, Ann Iverson, avoir peur d’une simple Mangemort ? Non, c’était tout simplement impossible … Ou du moins, pour rien au monde la jeune fille ne l’admettrait. Lorsqu’elle avait peur, la fillette ne voulait jamais l’admettre, de peur de paraître faible.

Isabelle s’était rendue chez Frank Iverson, un autre Mangemort, pour régler un affaire urgente. Et c’était bien parce qu’il le fallait (et que servir le Seigneur des Ténèbres comptait plus que tout au monde pour elle) car la jeune Mangemort n’avait jamais apprécié la compagnie d’autrui. Elle préférait être seule. Mais quand il était question du Seigneur des Ténèbres, le fait de voir d’autres personne que son propre reflet dans un miroir de la dérangeais pas beaucoup.

Une fois rendue chez son cher associé, ce dernier, ainsi que sa femme (également une Mangemort), l’avaient invité à s’asseoir à la table de cuisine afin qu’ils puissent discuter de tout cela.

Ils étaient en pleine discussion lorsque deux gamines entrèrent dans la pièce, interrompant ainsi leur discussion.
« Ah non ! pensa Isabell. Pas des enfants ! »
Oui, Isabell Youngblood avait toujours détesté les enfants au plus haut point, et ne voyait d’ailleurs pas ce que tous ces gens pouvaient bien leur trouver.

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