[cours théorique] Pouvoirs au quotidien

[HJ : bonjour à tous et bienvenue dans ce premier cour théorique de maîtrise physique !

Avant de commencer, permettez-moi de vous rappeler quelques règles d'usage Smile

:

Les cours théoriques de chaque matière sont ouverts à tout le monde. Tous les élèves sont ainsi amenés à y participer afin d'en apprendre plus sur les différentes matières dispensées à l'école et comment les aborder...
Les points de participation aux cours détermineront le passage de votre élève en classe supérieure. Soyez attentifs ! Il faut 200 points dans une année scolaire pour valider le passage et ainsi obtenir une bonne appréciation .
Tout comme un prof peut vous en faire gagner, il peut aussi vous en faire perdre si vous n'êtes pas suffisamment attentifs en cours, si vous bavardez trop ou ne travaillez pas suffisamment .

Allez, sur ce, c'est parti Wink

!].

Apophis posa les mains sur son bureau et prit une profonde et lente inspiration, les yeux fermés... comme pour taire les tourments qui assaillaient son être, les craintes faisant chavirer son coeur et lui donnant accessoirement mal au ventre. Sensation particulièrement douloureuse s'insinuant dans ses entrailles comme si elle les retournait sans cesse.

Dans moins de cinq minutes, les élèves arriveraient. Ils seraient nombreux puisqu'à la base les cours théoriques concernaient tous les élèves de l'école. Il se demandait d'ailleurs comment Jason, Raphaël et MacArthur se débrouillaient de leur côté afin de gérer les tensions, ménager leur conscience... lui n'y parvenait pas. Et pourtant, ce n'était que des enfants...

Il redressa la tête, le regard fixé sur la porte puis sourit comme pour se donner du courage. Se recomposant un meilleur visage, il se tint droit, poings serrés, prêt à faire classe. Il fallait avouer que jamais il n'avait envisagé cette voie, ni même que cela lui avait traversé la tête au moins une fois dans son existence.

Les profs c'était... déjà tous des gros nazes ! Des flancs ! Des personnes qui, selon lui et sa famille, n'avaient pas à donner cours pour la plupart ; comptez qu'il fallait ainsi exclure tout ce qui était sang-mêlé, né-moldu ou qui se disait pour et favorable à l'insertion de ces derniers dans la société... Après, on pouvait envisager de les traiter en homme ou femme de science. Mais seulement après cette certitude d'adhérer aux mêmes idées que lui et les siens.

Oui, il avait eu à faire à des enfants par le passé, en témoignait Gibson. Il avait même eu deux élèves en tant qu'Auror : Pénélope (Penny) Deauclaire et Maximilien (Max) Lemarchand. Mais ils étaient quasiment adultes... et puis, du fait de son statut et qu'ils ne soient que deux, il avait pu exercer un certain pouvoir et influence sur eux.
Cela serait-il le cas avec une telle classe ? Ou se retrouverait-il à jouer les baby-sitter plus vite que prévu ? Seul l'avenir le dirait...

Déjà, la porte s'ouvrait. Et déjà le brouhaha intempestif propre aux enfants impatients se faisait entendre. Le petit elfe de maison qui les avait conduis jusque là peinait d'ailleurs à leur imposer le silence... Il ouvrit néanmoins la porte en plus grand pour leur livrer plus facilement le passage. Certains manquèrent le bousculer dans toute cette cohue. Enfin, le gros de la roupe pénétra en ces lieux...

La salle était suffisamment grande pour accueillir autant d'élève que possible. Elle faisait près de 100 m2 et avait été bâtie sous forme d'amphithéâtre. Ainsi, vu l'acoustique, chacun pouvait entendre le professeur où qu'il se fut trouvé dans la pièce. Son bureau ainsi qu'un grand tableau noir se trouvaient au centre de la pièce, soit juste derrière Apophis.
C'était d'ailleurs ce qu'il attendait d'eux -le silence- alors qu'ils cherchaient tous leur place :

"Silence...", demanda-t-il pour commencer.

Aucun changement. Manifestement, chacun était trop occupé à chercher à côté de qui il allait s'intaller. Il y avait de la châmaillerie dans les rangs. Deuxième fois :

"Silence !".

Toujours rien... et les plus jeunes d'essayer de se frayer un chemin parmi les plus grands qui bouchaient le passage. Apophis expira profondément, raccrochant lourdement sa main au rebord du bureau et :

"SILENCE !!!!".

D'une voix tonitruante, aboiement rauque et mauvais de dogue. Il attendit finalement que chacun se calme et prenne place avant de poursuivre -un regard pesant et glacial sur ses élèves...

A peine arrivé que c'était déjà le boxon... sincèrement, quand ces profs mettaient en route quelque chose, c'était loin de devenir un grand succès. A croire qu'ils avaient deux mains gauche...
Nikita avait passé sa journée à rassurer les plus jeunes, tâchant de leur faire comprendre que tout se passerait bien, que les cours seraient agréables, qu'ils ne devaient aps s'inquiéter inutilement. Quand il fallait le faire, autant jouer le rôle du grand frère rassurant... et, sur ce plan-là, il lui semblait bien avoir fait mouche à plusieurs reprises !
Résultat des courses ? Pas mal de ces charmants bambins l'avaient pris comme guide et le collaient de près... de crainte qu'il s'envole sans doute. Sait-on jamais...

Ainsi, lorsque l'elfe de maison était venu pour les conduire jusqu'à la salle d'Apophis Sykes, le jeune homme y était-il allé les mains dans les poches, sans trop de tracas que celui de devoir recommencer les cours. Lui qui aurait aimé prolonger ses vacances. D'ailleurs arrivé devant la porte, il ne se gêna pas pour le dire à quelques intéressés :

"J'aurais bien prolongé mes vacances, pas vous ?".

Et de jeter un coup d'oeil à la délégation de Poudlard -les seuls qui pouvaient comprendre sa position étant donné leur âge et passé commun.

"Deux mois pour se remettre d'une telle guerre c'est peu !".

Mais il n'allait pas se montrer pessimiste aussi rapidement... d'autant plus qu'on aurait vu en lui un éventuel rabat joie.
La porte de la salle s'ouvrit en grand suite à l'intervention du petit elfe de maison -que Niki snoba sans autre forme de procès. La salle était vaste, les places bâties en demi-cercle face au bureau et au tableau du professeur, exactement comme dans un amphithéâtre. Satchev voulut passer en même temps que ses camarades mais fut vite dépassé par une cohue de premières années qui n'avaient qu'une idée en tête : se retrouver tous ensemble. Le jeune homme protesta, lâchant un juron en douce, tandis qu'il s'avançait lui aussi la mine mauvaise.

A peine accédait-il aux premières rangées que déjà le bouchon se formait. Tout un tas d'élèves qui se chamaillaient pour savoir qui irait où et avec qui... et si Truc allait avec Machin, serait-il toujours mon ami ? Et pourquoi Bidule, alors qu'on est dans le même dortoir, veut pas se mettre à côté de moi cette fois ? etc etc... Pour le coup, il poussa sa petite beuglante :

"Bon, les gosses, dépêchez-vous de vous décider, franchement ! Ca commence à bien f...".

"SILENCE !", glapit le maître des lieux, visiblement très courroucé -ou dans son cas "tout colère". Nikita lui adressa un regard de biais, sourit, puis se pencha au niveau des petits élèves tous excités en ajoutant gentiment :

"Allez, les enfants. Trouvez vite une place ! Le prof s'impatiente.
Vous ne voudriez pas être collés un premier jour de classe, si ?".

S'il y parvenait comme cela, alors le prof pourrait vite fait lui troquer sa place...
Mais n'était-il pas se son ressort d'inspirer sympathie, amour, admiration, confiance, à tout le monde ?

À peine arrivés que les cours commençaient déjà. Après tout, c'était bien normal. C'était pour ça qu'ils étaient venus. Elle aurait néanmoins pris volontiers un jour de repos pour s'habituer aux lieux. Ce n'était pas comme si ils étaient revenus à Poudlard, ils ne connaissaient pas encore cet endroit. Les long couloirs si différent de ceux du château lui paraissaient froid, hostiles, peut être. Mais surement n'était-ce qu'une impression. Elle finirait par s'y habituer, même si pour le moment elle se sentait un peu perdue.
Le premier cour serai commun à tous les élèves. Il y aurait tout ceux de la délégation de Poudlard ainsi que les première année. Au moins elle ne serait pas totalement paumée pour ce premier cour. Elle n'avait pas repéré de gens connus qui soient, comme elle, en maitrise élèmentale. Un elfe de maison vint les chercher afin de les guider jusqu'à la bonne salle. Sans doute pensaient-ils qu'ils n'arriveraient pas à se débrouiller seuls? Brittany ne put s'empêcher de se sentir légèrement vexée du manque de confiance que les professeurs semblaient avoir en eux. Elle ne manqua d'ailleurs pas de le faire remarquer aux autres.

-Sérieusement, ils nous auraient donné un plan ça aurait suffit!

Une fois arrivé sur place, et Brittany fut grandement étonné de ne pas l'avoir déjà entendu avant, Nikita ne put s'empêcher de se plaindre à très haute voix que les vacances avaient étés trop croute et ragnagni et ragnagna... C'est fou ce qu'il pouvait être exaspérant. Elle entra dans la salle sans lui accorder le moindre regard et s'assit à la deuxième rangée de table. Elle ne serait ainsi ni trop loin, ni totalement exposée au danger. Enfin, c'était censé être un court théorique. Il n'y avait donc, à priori, rien à craindre. Le professeur qui allait leur faire cour n'était autre que Sykes, le directeur de l'école. Cet homme était sans doute un peu fou. C'était peut être la guerre qui l'avait rendu comme ça. Tout le monde avait sans doute été affecté par cette guerre. Elle baisa le regard et ne prêta pas grande attention lorsque le professeur demanda le silence. Après tout, cela ne la concernait pas, elle n'avait rien dit depuis qu'elle était entrée dans la salle. Au deuxième “silence”, elle se retourna pour jeter un regard noir à ceux qui parlaient. Mais quand le troisième vint, elle ne put s'empêcher de sursauter et de jeter un regard surpris au professeur.

*Qu'est-ce qui lui prend de gueuler comme ça?*

La voix douce et gentillette de Nikita lui parvint alors dans le calme qui avait suivit la tempête de colère de Sykes. Ah! Celui-là! Il ne pouvait donc pas s'empêcher de faire l'hypocrite comme ça? Et cette bande de mômes qui l'idolâtrent. Décidant d'ignorer le jeune homme, elle se retourna et regarda le professeur avec attention, comme si rien au monde n'avait put autant l'intéresser que de le voir faire cour. Un troupeau de buffle serait passé derrière elle qu'elle ne se serait pas retourné pour autant.

*Vivement que le cour commence pour qu'il se taise...*

Taliesin était une école spéciale, il n’y avait pas à dire. Depuis que Juliette y était entrée, elle s’y sentait quelque peu perdue. M’enfin, la jolie jeune femme se disait que c’était sans doute une question de temps avant qu’elle ne s’y habitue, mais tout de même, la brunette avait la franche impression de revivre sa première année à Poudlard. Pas super agréable, quand on y repense … Surtout dans le cas de notre superbe Juliette nationale, qui a vécu tout un tas de choses durant sa première année. Mais bon, dorénavant il y avait une différence entre sa première année à Poudlard et celle qu’elle était sur le point de débuter à Taliesin ; À Poudlard, tout le monde sorcier entier était inconnu pour Juliette. Mais maintenant, à Taliesin, la grecque connaissait tout du monde sorcier. Voilà qui était relativement déjà une bonne base. Ce fut pourquoi Juliette paniqua beaucoup moins en entrant dans son premier cours, ce matin là.

Le premier cours théorique de l’année. Étrange, franchement. D’autant plus qu’avant, Juliette avait l’habitude de se rendre à ses cours en compagnie de sa cousine et non de son sac d’école. Aujourd’hui, la jolie brune s’était réveillée seule, s’était habillée seule, avait déjeuné seule et était partie en cours seule. Bien entendu, il y avait certaines compagnes dans sa chambre, mais aucunes d’entres elles ne pouvait ne serait-ce qu’essayer de remplacer Anastazya. En effet, la Gryffondor manquait cruellement à notre sorcière. Son absence pesait plus, jours après jours. Mais l’ex Serdaigle tentait de sourire malgré tout, car la perspective d’enfin apprendre la rendait plus heureuse que tout. Ce fut pourquoi lorsqu’elle mis les pieds dans la salle de cours, Juliette oublia le lourd poids que Ernie et Anastazya avaient tous deux dans son subconscient et alla prendre place au deuxième rang.

La classe était à l’image de Taliesin ; Spéciale. Il n’y avait véritablement de mot pour la décrire. Toutefois, il y avait un mot pour décrire l’enseignant ; Étrange. Apophis Sykes … * Quel drôle de nom ! * Songea Juliette en se remémorant la soirée de la répartition. Elle se souvenait l’avoir entendu à quelques reprises, mais pas plus … Puis, la cloche sonna dans sa tête ; Sykes était le Directeur de l’École ! Mais bien sûr ! Ce fut une raison de plus pourquoi Juliette n’ouvrit pas la bouche. Elle ne désirait en aucun cas déranger son agréable Directeur. Il avait l’air relativement sympathique, quoi que quelques peu « hors pistes ». C’était le seul qualificatif qui venait de lui venir en tête. Il avait l’air de vouloir faire les choses à sa manière, point. Restait à savoir si sa méthode était la bonne, et connaissant Juliette, la jeune femme n’en doutait guère.

Hum hum... Premier cour de l'année et sourtout, le pire... Un cour théorique! Le genre de cour auquelle les élèves s'endorment sur leurs bureaux, ayant hate que le preofesseur cesse son long et ennuyeux monologue. Mais bon, un cour reste un cour, et pour apsser son année, il est bien important de s'y rendre. C'est donc a l'heure qu'elle se rendit dans la salle de cour d'Apophis Sykes, directeur de l'école et professeur de contrôle physique. Le directeur allait donc être son professeur toute l'année, quoi de mieux pour entré dans les chouchous du directeur? Bon, bien qu'elle aimait cette école, quelque chose l'éxasperait au plus au point, Nikita Satchev. Elle l'avait croisé a quelque reprise, et de première vut, il essayait d'être le "maitre" des premières années avec ses beaux discours et ses faux sourires. Et bien sur, chaque fois qu'elle le croisait, uen bande de gamin inconscient le suivait.

A peine était-elle arrivé devant la porte de la classe qu'une bande de première années se bousculaient pour entrer dans la classe. Elle avait envie de leur crier, "tout le monde va finir par rentré", mais bon, ne voulant pas attiré de mauvais oeils, elle garda cette pensés pour elle-même. Elle pénètra dans la classe, silencieuse, trouvant un bureau en deuxième rangé, près d'une jeune fille, surement une ancienne de Poudlard. Première rangé, ceci fait trop "je suis la meilleure!!", quoique cette place aurait été approprié pour notre chère McRivey. Elle regarda les élèves s'assirent ici et la et entendit le prof s'exasperer en leur criant silence. Le troisième fut assez puissant pour faire taire tout le monde. Elle eu un long soupir en entendant la voix faussement rassurante de Nikita. Ce qu'il l'énervait. Elle n'allait pas bien s'entendre avec lui, c'était sur. Elle détestait ceux qui ce croyait les meilleurs, car tout le monde le sait, c'est bien elle, la meilleure. Elle regarda sa voisine de droite, qui semblait tout aussi exasperer qu'elle a la façon dont agissait Nikita et murmura en désignant Nikita:

"Est-il, toujours comme ça?"

D'après l,age de sa voisine et celle de Nikita, ils devaient s'être retrouver tout les deux a Poudlard, avant de venir ici. Mary-Lee plaignait -ce qui était rare- ceux qui s'étaient retrouvé avec lui

L'agitation produite par les quelques surexcités qui appréhendait ce premier cours exaspérait Cassandre…Elle détestait la foule,quand les gens se bousculent se heurtent les uns aux autres,elle suffoquait dans cette ambiance trop bruyante et cherchait tant bien que mal dans cet amas d'élèves bruyant un havre de paix et de calme…La tension avait augmenté d'un cran quand le professeur avait hurlé le premier Silence,preuve qu'il n'avait pas l'habitude de contrôler tant de petites ou grandes tete blondes pendant ses cours…Son expérience de prof devait etre assez limitée pour qu'il s'évertue ainsi à faire taire une bande de première année surexcitée…

Depuis qu'elle était arrivée Senna avait suivit le mouvement et comme beaucoup de première année s'était retrouver auprès de Nikita Satchev…Elle laissait le soin à ses camardes de questionner leur ainé et apprenait peu à peu des choses sur cette nouvelle école par les paroles insatiables de Nikita, apparement flatté de servir de guide à des petite première année inexpérimentée qui irait presque manger dans sa main…

Senna finit par se détacher du groupe pour aller s'installée seule au fond de la salle,dissuadant quiconque par son air maussade et peu sympathique de venir s'installer auprès d'elle…C'est qu'il y tenait à son espce vital…Pas question d'etre envahie par une foule d'élèves bavards …Elle fouilla dans son sac pour en sortir ses affaires,et attendit,blottit sur sa chaise,la bouche fourrée dans sa grosse écharpe,que le cours commence…

Alors que Juliette contemplait toujours avidement la salle de classe, à la fois enjouée à l’idée de travailler enfin et mélangée parce que la salle était légèrement étrange, elle entendit un groupe de jeunes élèves arriver, tous accompagnés par un même élève qui avait apparemment le même âge qu’eux. Toutefois, quelque chose différait entre les deux. Nikita … Juliette s’en souvenait : À la cérémonie de répartition des nouveaux élèves, Juliette l’avait entraperçu pour la deuxième fois de sa vie. En effet, Nikita allait à Poudlard auparavant, mais Juliette ne l’avait que vu une seule fois en cinq ans. Étrange, en effet, mais quand on y pensait, c’était plutôt logique puisque Juliette n’était pas du genre « super méga giga sociale qui se fait des amis chaque jour ! ». Elle était plutôt du genre à côtoyer les gens de sa maison et ses ami(e)s proches. Ce fût indubitablement pourquoi Nikita était un nom quelque peu inconnu pour notre jolie Juliette.

Il n’y avait pas à dire, ce dernier se la créait et solidement, d’ailleurs. Il avait une manière de se comporter franchement désagréable, du genre hautain qui veut être le plus chouette des premières années. Les attitudes ainsi, Juliette les déplorait. Elle trouvait cela tellement pathétique … Et puis mince, ils étaient tous à Taliesin pour travailler et faire grandir leur dons, par pour faire une compétition ! C’était d’une stupidité … Aussi, lorsque la jeune fille plus jeune qu’elle se pencha vers l’ex Serdaigle, cette dernière acquiesça la tête. « Je me souviens qu’en troisième année, il avait la même tête enflée … C’est du ridicule, si tu veux mon avis. On est ici pour étudier et travailler, pas pour épater la galerie ! M’enfin, j’ai fini par m’y habituer … Et puis le truc c’est de pas lui adresser la parole, sinon t’es pas sortie du trou, je t’assure … » Juliette lui avait déjà touché un mot en Métamorphose et il avait passé dix longues minutes à lui expliquer les bénéfices de transformer son animal en coupe de verre. Tsss, comme si elle ne les savait pas, ces bénéfices ! Rarw, juste à y repenser, Juliette sentait la moutarde lui monter au nez …

M’enfin, l’important actuellement était de ne pas trop faire attendre Sykes. Il avait déjà l’air piqué avidement par une mouche, alors l’idéal était de laisser la cicatrice se refermer. Un sourire franc aux lèvres, Juliette contempla son professeur, attendant patiemment que le cours commence.

Hop, un cours, un !!!! L’angoisse était là, évidemment…. Tout le monde (enfin au moins tous ceux qui arrivaient tout droit de Poudlard) savait que Keira était une quiche en chef quand il s’agissait de magie… Un véritable danger ambulant la rouquine… Une fois vêtue et alimentée (peu nourrie ceci étant, mais on ne change pas les vielles habitudes en un claquement de doigt…). Une chance que le cours aujourd’hui soit uniquement ‘théorique’ *et attention, si il y a un gramme de pratique, on hurle à la pub mensongère !!!!*. La rousse rejoignit la cohue formée devant la salle de classe et se glissa doucement dans le tas encombré, dépassant les premières années plus que nécessaire pour trouver son chemin dans ce cafouillis.

Une fois dans la salle de classe, al rouquine observa très rapidement la disposition –trop originale !!! C’était énorme !- la demoiselle aperçut Juliette, une nouvelle amie (comment ça elles se parlaient juste de temps en temps ?) et aussitôt, la rouquine la rejoignit, tout en souriant à Brittany et faisant un signe de la main à Nikita.

« Coucou Lili ! Ca va bien ce matin ? La forme ?? Je ne sais pas pour toi, mais en ce qui me concerne, je trouve qu'on dort super bien ici !!! ~~On a de la chance d'être dans notre dortoir, je suis sûr que Nikita ronffle...~~»

Hop, et un grand sourire à l’intention de la brunette très vite surnommée Lili par la jeune mannequin. Effectivement ; si une chose devait caractériser notre rouquine internationale ~~mis à part son caractère plus qu’unique, sa façon d’être si.. Extravertie, son absence totale de gène et de complexe~~, c’était sa manie de surnommer tout le monde… d’Heaven, on venait à Eve, d’Erwan, on passait à Wan, de Lexy à Lex… Et cætera. Ainsi, Juliette, c’était Lili. Ben oui c’était mignon tout plein ce surnom !!!!

La rouquine, vêtue de son uniforme (courte la jupe, mais elle adorait !!!) avait soigneusement posa sa veste sur le dossier de sa chaise pour laisser son regard errer, pensive, rêveuse, sur le nouvel univers qui était sien à présent.

Lorsque l’enseignant hurla pour que les élèves se taisent, Keira grimaça sans cacher son sourire. Elle était de si bonne humeur !!! Toute cette ambiance… électrique (oui c’était le mot !) lui donnait une pèche d’enfer !!! Presque fiévreuse, elle attendait avec la me^me impatience d’un enfant avant un spectacle de cirque, le début de ce tout nouveau cours dans cette toute nouvelle école avec tous ses camarades…

Premier cours, premier cours, premier cours, premier... Oui, bon, ça va, on a compris l'idée. La pétillante Annagovia était plus qu'excitée à la perspective de commencer l'année et avait passer une bonne partie de la nuit à se tourner dans tous les sens, au grand dam, probablement, de ses camarades de chambrée, fillettes fort sympathiques au demeurant. Car pour être bien tombée, elle était bien tombée, lors de la distribution des chambres ! Si elle ne connaissait pas encore la plupart des filles de son dortoir, elle avait déjà remarqué qu'elle se trouvait dans la même chambre qu'Ella, à côté de laquelle elle était installée au dîner de la veille et qu'elle avait trouvé parfaitement fréquentable pour ne pas dire vraiment gentille. Ce n'était d'ailleurs pas la seule chose qui réjouissait Annagovia, en ce début de septembre : sa répartition en maîtrise corporelle l'avait comblée et, si elle devait bien avouer que la maîtrise élémentale avait l'air très chouette également, elle était avant tout très fière d'appartenir à la classe de corporelle. Sa joie avait été portée à son comble quand Cameron, son autre voisin de table, au banquet de rentrée, avait été réparti dans la même classe qu'elle. Chouette, une tête connue ! En plus, le professeur avait l'air trop cool et son grand âge était très certainement une preuve de sagesse. Elle lui faisait bien plus confiance qu'aux autres maîtres, qui lui paraissaient bien jeunes pour enseigner.

Quoi qu'il en fût, la petite avait sautillé d'un pas enthousiaste jusqu'à la salle de classe, ce matin, suivant de près d'autres élèves visiblement tout aussi pressés qu'elle de commencer le cours ou, en tout cas, désireux de ne pas arriver en retard. Annagovia avait déjà la tête pleine de rêves dans lesquels elle accomplissait des prodige avec sa fidèle baguette et était bien loin de l'appréhension apanage ordinaire des petits nouveaux. Elle avait marqué une courte pause sur le pas de la porte ~~provoquant ainsi un embouteillage monstrueux~~, dans l'espoir d'apercevoir Cameron ou Ella à un des pupitres. Malheureusement, ses camarades n'étaient pas encore arrivés. Qu'à cela ne tienne, elle trouverait bien un autre voisin ! Pas timide pour deux sous, Annagovia n'avait pas l'intention de passer l'heure seule, dans son coin. Enne ne fut pas longue à aviser Juliette Horuni, déjà bien entourée. Oooooh, noooon ! Quel dommage ! La grande fille qui était aussi en corporelle et qu'Annagovia vénérait déjà presque n'avait plus de place libre à côté d'elle. En même temps, elle avait vraiment l'air très forte et très classe ! Comme tous ls autres grands élèves, d'ailleurs. Le seul regret d'Annagovia était de ne pas avoir pu leur adresser la parole, la veille, non par réserve, mais parce qu'elle n'avait pas eu le loisir de les aborder.

Bien. Puisque Juliette n'était pas libre, elle irait s'installer à côté de... Tiiiens, toi, là-bas, qui a l'air de t'ennuyer, au fond de la classe ! Oui, oui, toi, Cassandre ~~pas de booool !~~. Sans plus hésiter, et bien loin de se douter des réticences de sa future voisine à l'idée de partager sa table avec quelqu'un, la petite se dirigea d'un pas assuré vers le pupitre qu'elle occupait et s'y installa ~~petite malpolie~~ en adressa un grand sourire candide à Cassandre :

- Bonjouuuur, claironna-t-elle d'une voix flûtée, j'espère que ça ne te dérange pas que je m'installe ici ! ~~De toute façon, c'est fait !~~

Elle sortit ses affaires de son sac tout en lorgnant Juliette d'un oeil navré et s'apprêtait à rajouter quelque chose lorsque le directeur leur somma de se taire d'un ton suffisamment abrupt pour que même Annagovia, pourtant peu disciplinée, obtempère sans broncher.

*Rhô, mais ce n'est pas la peine de hurler comme ça, voyons ! Il va se briser les cordes vocales !* songea-t-elle en reportant son attention sur Apophis, les mains sagement croisées sur le bureau, frémissant d'avance à l'idée des mystères magiques qui allaient lui être révélés.

Alors que le cours peinait à commençait et que Senna ,blottie au fond de la classe,calée entre la chaise et le mur se réjouissait d’avoir encore deux place pour elle toute seule, Un drôle d'énergumène pénétra dans la salle…La dénommée Annagovia Quirm ,se croyant sûrement dans un Walt Disney avait sautillée telle Alice au pays des merveilles,un grand sourire aux lèvres comme si elle venait de découvrir la plus belle surprise de sa vie cachée entre les rangs…Annagovia avait détaillée de la tete aux pied chaque personne se trouvant dans la salle et quand elle eut finit son examen,d'une discrétion exemplaire,son regard balaya le fond de la salle pour atterrir jusqu'à Cassandre…

Senna essaya tant bien que mal de prendre l'air le plus revêche possible,antipathique, d'étaler ses affaires sur toute la table pour que la rouquine ne vienne pas s'installer là …Meme un bouledogue n'aurait pas aimé s'approcher d'elle dans ses conditions…Mais la fillette qui vint s'asseoir auprès d'elle était apparemment plus audacieuse qu'un bouledogue…Une lueur de pitié brillait dans ses yeux,du genre "pauvre petite chose qui n'a pas d'ami" et elle avait surement cru lui faire un imeeennce plaisir en s'installant à coté d'elle…

- Bonjouuuur, claironna-t-elle d'une voix flûtée, j'espère que ça ne te dérange pas que je m'installe ici !

Senna n'avait pas le courage de s'attaquer à tant de bonne humeur alors elle se contenta de grommeler un "si" que de toute façon l'autre n'entendit pas,trop absorber à dévorer des yeux tous ce qui l'entourait…Senna se renfrogna et se cala le plus possble contre le mur de gauche pour ne pas avoir à toucher Annagovia…Ce n'était pas qu'elle voulait éviter d'etre contaminer par sa bonne humeur…Mais parce qu'il fallait savoir que Senna exécrer le contact avec d'autres personne…A chaque fois qu'elle touchait quelque un elle sentait,planant tout près d'elle,la présence de son esprit…Ce qui était plus que très désagréable…impossible à expliquer à quelque un d'autre…

Un doute soudain,plana sur la tete de la jeune fille,et elle cru entrevoir ,en croisant le regard de la fillette à coté d'elle sa dernière heure arrivée…Il lui semblait soudain qu'elle avait déjà vu Annagovia quelque part avant de rentrer en cours …Mais ou ça? Elle ne fréquenter presque personne dans son ancienne vie de moldu ,et elle s'en souviendrais si elle avait rencontré une personne aussi farfelue dans une rue de canterburry…

-Tu ne serais pas dans la chambre 1 du dortoir fille,toi ? lui demanda-t-elle a voix basse espérant de tout son cœur une réponse négative

Il ne fallait pas exagérer quand même elle paraissait gentille cette fille…Meme si elle semblait beaucoup trop bavarde et pot de colle il y avait pire, non?

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